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Cyber sécurité en France : la propriété intellectuelle est la ressource le plus valorisée

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Le Ponemon Institute et FireEye ®, Inc., spécialiste de la lutte contre les cyber-attaques de nouvelle génération, datasecuritybreach.fr vous en parle souvent avec le top 10 des failles du web, viennent de publier les résultats d’une enquête sur la perception de la CyberSecurité dans les entreprises françaises et internationales.

Les directions informatiques des entreprises françaises s’accordent sur le type de données qui doit être protégé en priorité. Une décision qui rejoint la prise de position du centre d’analyse stratégique (CAS) dans sa dernière note publiée en mars 2013. En effet, le CAS constate que les grandes entreprises ont une prise de conscience très variable du danger que représentent les cyber-attaques et n’accordent encore qu’une priorité secondaire à la protection des données. Ainsi, 63 % des entreprises de plus de 200 salariés[1] auraient mis en place une politique de sécurité de l’information, et ne seraient que 14 % à 25 % à évaluer les conséquences financières des attaques subies. De plus, le niveau de connaissance et la perception du niveau de sécurité au sein de l’entreprise font débat : les opinions divergent entre dirigeants et collaborateurs sur ce sujet.

datasecuritybreach.fr a pu constater que l’enquête souligne que le détournement d’éléments de propriété intellectuelle représente une source d’inquiétude importante pour une majorité de dirigeants (77 %) et de collaborateurs techniques (74 %), qui se disent « très préoccupés » par la protection de ces données. Viennent ensuite les réserves relatives aux données clients (49 et 50 % respectivement).

Mais lorsqu’il s’agit du niveau de sécurité de leur organisation, les dirigeants et techniciens ne partagent plus la même opinion : 53 % des dirigeants considèrent leur positionnement en matière de sécurité comme excellent ou quasi-excellent. Les techniciens, en revanche, sont plus pessimistes : plus de la moitié d’entre eux considèrent le niveau de sécurité de leur entreprise comme étant « moyen ». Cet écart s’explique sans doute en raison du manque d’information concernant les récents piratages : si 47 % des techniciens affirment que leur organisation a été la cible d’une cyber-attaque au cours des 12 derniers mois, les dirigeants sont 65 % à affirmer le contraire ou à ne pas savoir.

Malgré leurs désaccords, les deux parties affichent une méconnaissance quasi-similaire des risques que comportent les cyber-attaques de nouvelle génération. En effet, 33 % des décideurs et 31 % des techniciens estiment toujours que ce type d’attaques ne représente pas une menace importante.

Au niveau international data security breach a pu constater que l’ensemble des pays s’accorde toutefois à penser que la principale cause des piratages de données relève davantage de la négligence du personnel externe ou des collaborateurs (47 % des piratages de données contre 45 % au niveau global) que d’un acte malveillant ou d’une attaque criminelle (36 % contre 37 %).

« Cette enquête donne un nouvel éclairage sur l’état de la cyber-sécurité en France”, constate Denis Gadonnet, Directeur Commercial pour l’Europe du Sud chez FireEye, « Elle indique que les entreprises françaises valorisent leurs éléments de propriété intellectuelle en tant que ressource la plus importante pour leur métier. Cependant, il existe un véritable fossé entre ce qui est perçu par les dirigeants en matière de sécurité et la réalité telle que vécu par ceux qui sont aux avant-postes de cette sécurité. »

 « Parmi les pays interrogés, la France ressort parmi les plus concernés par la protection de la propriété intellectuelle, explique Larry Ponemon, Chairman du Ponemon Institute. Bien qu’ils estiment que leurs systèmes de sécurité soient opérationnels et efficaces, ils sont conscients d’un manque de formation sur les règles de sécurité en vigueur dans leur entreprise et souhaitent vivement y remédier. »

431 dirigeants et techniciens ont été interrogés en France, issus d’organisations allant de moins de 1 000 à plus de 75 000 collaborateurs (effectif mondial) et représentatifs de différents secteurs d’activité : finance, enseignement, recherche, etc.

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