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La police canadienne saisi un serveur diffuseur de Dorkbot

Les autorités américaines et canadiennes viennent de se féliciter du blocage de plusieurs points de départs de l’attaque du code malveillant Dorkbot. Des serveurs saisis.

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, le CRTC, vient d’indiquer qu’elle venait de faire saisir un serveur ayant était utilisé dans la diffusion du code malveillant Dorkbot. Une saisie qui rentre dans les obligations faites par la Loi anti-phishing du Canada. La machine, saisie chez un hébergeur de Toronto était utilisé comme un centre de commandes et de contrôle (C&C) pour permettre aux pirates acquéreurs (Dorkbot se loue, ndr) de faire fonctionner le logiciel d’espionnage partout dans le monde. Dorkbot agit sur la toile depuis 2010.

Il a été découvert un an plus tard, après avoir été utilisé contre les messageries de Facebook et Gmail. L’attaque, classique. Dorkbot est envoyé aux cibles via un courriel piégé par un lien de téléchargement. Cette opération a été coordonnée entre les autorités canadiennes, Interpol, Europol, le FBI et Microsoft. Plusieurs autres serveurs ont été bloqués et saisis en Amérique centrale, en Europe et en Asie. Le canada serait, selon Websense, la 8ème nation la plus utilisée par les pirates informatique.

Entre 2011 et 2013, les policiers canadiens ont observé une augmentation de 40% d’actes de cybercriminalité. Une police dédiée uniquement à la cyber criminalité est en cours de création dans le pays.

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