cyber criminel cyber-espionnage
78 % des français souhaitent plus de condamnations et des sanctions plus sévères envers les cyber criminels qui volent les données personnelles.

F5 Networks a présenté dernièrement les résultats d’une étude sur les attitudes des français face au piratage. L’étude révèle que les français prennent conscience des problèmes liés au piratage – avec 47 % qui affirment qu’ils n’ouvriraient pas de compte, ne partageraient pas de données ou n’achèteraient pas à une entreprise déjà piratée par le passé (50 % en UK – 51 % en Allemagne).

Même si 49 % des français changent parfois ou à chaque fois leur mot de passe si une entreprise dans laquelle ils possèdent un compte a été piratée, nous sommes encore 17 % à ne jamais changer nos mots de passe après le piratage d’une entreprise dans laquelle nous possédons un compte (8 % en UK – 9 % en Allemagne).

Les motivations des pirates
Selon les français, les pirates sont principalement motivés par le fait de gagner de l’argent grâce au vol de données personnelles (60 %), suivi par la possibilité de souligner des failles dans l’entreprise et les solutions de sécurité (9 %) puis de dérober des secrets d’affaires (8 %). Nous sommes également près de 60 % à penser que les pirates deviennent plus professionnels (72 % en UK – 64 % en Allemagne) et 22 % à penser que les employés ne reçoivent pas des formations appropriées en matière de cybersécurité.

A qui la faute ?
Les français sont partagés : 39 % d’entre eux pensent que la responsabilité doit être attribuée aux solutions de sécurité elles-mêmes, alors que 37 % pensent que l’équipe IT et sécurité est responsable, si l’entreprise est victime d’une cyber attaque. Alors que les britanniques et les allemands sont plus tranchés : ils sont respectivement 52 % et 53 % à penser que la responsabilité doit être attribuée à l’équipe IT et sécurité. 49 % des français estiment également que les entreprises ne prennent pas assez de mesures pour elles-mêmes et leurs clients afin de se protéger contre les cyber criminels, comparativement à 61 % en Angleterre et 46 % en Allemagne. « Les individus pensent de plus en plus qu’il est de la responsabilité des entreprises de mener la lutte contre les cyber criminels et de s’assurer qu’elles protègent les données de leurs clients. Alors que les consommateurs doivent améliorer leur comportement en ligne en pensant à la sécurité, la protection des données reste la responsabilité de l’entreprise », pense Gad Elkin, directeur de la sécurité EMEA chez F5 Networks.

Que faire ?
Lorsque l’on demande aux consommateurs comment les entreprises doivent-elles améliorer leur façon de se protéger contre les hackers, “Investir dans les technologies de sécurité” arrive en première position dans les trois pays (61 %), suivi par “une meilleure éducation des consommateurs sur la menace” et ”partager leurs (les entreprises) connaissances sur la menace” en troisième position.

Et si les français pouvaient tous pirater…
Si l’étude a également permis de révéler que près d’un français sur 5 place les hackers du côté « des bons » (contre seulement 1 britannique sur 10), ils sont 37 % à citer les banques et 22 % le secteur public, parmi leurs victimes – s’ils pouvaient pirater pour une raison ou une autre (voler des données, découvrir des secrets d’affaires ou gagner de l’argent) sans aucune conséquence.

« Les chiffres de l’étude montrent que l’ensemble des consommateurs à travers l’Europe sont disposés à quitter un prestataire pour choisir un concurrent non piraté. La cyber sécurité devient donc un avantage concurrentiel pour les entreprises et non plus seulement un centre de coûts – et celles-ci doivent trouver comment améliorer leurs propres défenses d’une part, et comment éduquer les consommateurs sur les risques informatiques d’autre part. »

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