LivingSocial piraté : 50 millions de clients hackés

Les comptes de 50 millions de membres du site Internet d’achats en ligne LivingSocial piratés. Le pirate a exploité une injection sql pour ponctionner le contenu de la base de données. Noms, dates de naissance, mails et mots de passe chiffrés (MD5) ont été copiés par me pirate informatique. D’après LivingSocial. aucune carte de crédit, ni données bancaires n’ont été volées. LivingSocial est un site commercial américain, basé à Washington. Il offre des réductions de prix à 70 millions de clients dans le monde, notamment aux Etats-Unis, en Asie, en Europe et en Amérique Latine.

Malware android

L’augmentation la plus importante pour les adwares (+34,47%) a été enregistrée entre novembre et décembre 2012, certains développeurs ayant profité des fêtes de fin d’année pour tenter de générer des revenus supplémentaires en misant sur le fait que les nouveaux utilisateurs ignorent le fonctionnement des adwares. Les chevaux de Troie ont connu une augmentation lente mais constante de septembre 2012 à janvier 2013 puis ont légèrement décru en février 2013 (-2,22%).

Les adwares devenant plus intrusifs et programmés plus précisément pour récupérer autant d’informations sensibles que possible, la différence est plus ténue que jamais entre les logiciels légitimes et les applications qui se révèlent en réalité être des malwares. Des adwares virulents portent ainsi de plus en plus préjudice à la vie privée des utilisateurs en recueillant et utilisant des informations personnelles à leur insu.

Bien que les adwares ne soient pas fondamentalement malveillants, data security breach vous montrent souvent qu’ils peuvent recueillir des numéros de téléphone, des coordonnées et des adresses e-mail, qui sont transmis à des tiers ou vendus au plus offrant. Le marché noir valorise énormément ces données qui peuvent être utilisées à des fins marketing pour créer des profils d’utilisateurs.

Puisque la plupart des utilisateurs utilisent leurs appareils personnels à des fins professionnelles, il est logique que l’accès aux fichiers confidentiels et sensibles soit souvent autorisé via ces appareils. Ce n’est donc pas seulement  un problème de risques vis-à-vis de leurs données personnelles, mais cela concerne également les informations critiques des entreprises elles-mêmes. Des politiques de BYOD strictes doivent offrir une protection efficace à la fois contre les malwares et contre les adwares sous Android, puisqu’ils ont tous les deux un impact direct sur la préservation de la confidentialité des données.

La principale famille de chevaux de Troie s’intitule « FakeInst », elle escroque les utilisateurs en leur demandant de payer des applications qui sont normalement gratuites. Si les utilisateurs acceptent, l’application envoie des messages SMS à des numéros surtaxés, faisant ainsi grimper leur facture téléphonique.

Parmi les adwares agressifs, la famille Android.Adware.Plankton est la plus présente puisque les développeurs utilisent le framework intégré à l’appli pour monétiser leur développement. Les adwares peuvent également recueillir des informations personnelles telles que des adresses e-mail et des numéros de téléphone. Plus il y a de frameworks associés à une application, plus celle-ci devient intrusive puisqu’elle diffuse les données à plusieurs tiers.

La tendance à la hausse de ces deux types de détection indique que les pirates sont à la recherche d’argent et de moyens d’en obtenir en vendant les données personnelles des utilisateurs. L’argent est le moteur du développement de ces deux catégories.

Bitdefender annonce un antivirus gratuit pour protéger les appareils Android

Bitdefender, éditeur de solutions de sécurité, annonce Antivirus Free pour Android afin d’inciter les utilisateurs à protéger leur smartphone et tablette contre le nombre croissant de malwares ciblant les appareils Android. Bitdefender Antivirus Free pour Android est une solution antivirus gratuite, rapide et puissante qui utilise les dernières technologies d’analyse in-the-cloud de Bitdefender, garantissant ainsi un impact quasi nul sur la batterie et des mises à jour 24 heures sur 24 contre les dernières menaces. Dès son installation, Bitdefender Antivirus Free pour Android protège les utilisateurs en recherchant immédiatement les activités suspectes.

« L’an dernier, nous avons assisté à une explosion du nombre de malwares Android, il devient donc indispensable que les utilisateurs pensent à protéger leurs appareils Android comme ils le font pour leur ordinateur », déclare à data security Breach Fabrice Le Page, Chef de Produits Bitdefender chez Editions Profil. « Afin d’inciter le plus grand nombre des utilisateurs à se protéger contre ces nouvelles menaces, nous avons souhaité que notre solution soit gratuite mais sans concessions sur la qualité, l’efficacité et la légèreté ».

Le nombre de malwares a augmenté de 27% au cours des six derniers mois, et ce, en raison des efforts redoublés des créateurs de malwares pour dérober les informations personnelles des utilisateurs. Les formes les plus courantes de malwares Android peuvent entre autres rapidement faire grimper la facture téléphonique des utilisateurs en appelant discrètement des numéros surtaxés, dérobant des mots de passe, espionnant les e-mails professionnels et surveillant presque toutes les activités des utilisateurs.

Notre vie privée est de plus en plus affectée par la hausse du nombre d’adwares et de malwares Android Parce que les adwares (logiciels espions publicitaires) recueillent plus de données sur les appareils des utilisateurs que ce dont ils ont réellement besoin et que les développeurs ajoutent souvent plus d’un composant adware (framework adware) au sein de leurs applications, la vie des utilisateurs devient de moins en moins privée  au profit des développeurs et des publicitaires. De plus en plus de tierces parties ont désormais accès à l’historique de navigation des utilisateurs, à leurs numéros de téléphone, à leurs adresses e-mail et à tout ce qui est nécessaire pour créer des profils complets et personnalisés.

C’est d’autant plus inquiétant que les adwares ciblant les appareils Android ont augmenté de 61% au niveau mondial, entre septembre 2012 et janvier 2013 et que les malwares ont progressé dans le même temps de 27%, allant jusqu’à une hausse de 37% pour les chevaux de Troie selon une étude des Laboratoires Bitdefender. L’adoption d’Android a régulièrement progressé au cours des cinq derniers mois, de même que le nombre de détections de malwares et d’adwares. Il n’est ainsi plus rare de dénicher des malwares et des adwares Android aussi bien sur les marchés dits « alternatifs » que sur la plate-forme  officielle Google Play.

FIA-NET publie son Livre Blanc Certissim 2013 sur la fraude à la carte bancaire

Au cours de l’année 2012, avec 26 millions de transactions analysées pour un chiffre d’affaires de plus de 4 milliards d’euros, Certissim a constaté un taux de tentatives de fraude de 2,98 % en nombre et de 3,91 % en valeur. Cependant, datasecuritybreach.fr moins d’une tentative sur trente se traduit par un impayé frauduleux pour les e-commerçants. En supposant que tous les sites marchands disposent d’un système de lutte contre la fraude efficace et en extrapolant ces analyses à l’ensemble du e-commerce français, soit 45 milliards d’euros de chiffre d’affaires1, les tentatives de fraude auraient représenté plus de 1,7 milliard d’euros en 2012.

Professionnalisation et industrialisation de la fraude dans le e-commerce

Selon Certissim, deux facteurs ont contribué à l’augmentation du risque de fraude sur Internet ces dernières années. D’une part, la démocratisation de la vente en ligne a créée de nouvelles opportunités, tant en volume qu’en valeur, pour les fraudeurs. D’autre part, le secteur a fait face à l’arrivée de nouveaux fraudeurs, professionnels, intégrés au sein d’organisations criminelles, améliorant sans cesse leurs méthodes et cherchant à industrialiser la fraude afin de maximiser le gain.

Cette industrialisation est la différence majeure entre un fraudeur opportuniste et un fraudeur professionnel. Le premier ne donne pas suite à sa tentative lorsqu’elle est réussie alors que le second réitèrera autant que possible une fraude aboutie. Les secteurs traditionnellement fraudés, tels que l’électroménager, la téléphonie et la parfumerie restent parmi leurs cibles de choix. « Néanmoins, le contexte économique fait que toute marchandise est susceptible d’être fraudée et revendue, de l’alimentaire aux voyages jusqu’aux couches pour bébés » explique Alexandre Arcouteil, Responsable d’Activité Certissim.

Usurpations d’identités et procédés frauduleux

Cette professionnalisation implique une structuration des réseaux de fraudeurs. En amont des commandes, ils ont un besoin de données usurpées. Cet aspect est alimenté par des vols ayant lieu dans la vie de tous les jours comme sur Internet, par le biais de phishing ou de hacking. Les fraudeurs utilisent toutes sortes de données, coordonnées bancaires ou simple adresse de livraison. Elles leur permettent d’effectuer des commandes frauduleuses sur Internet en minimisant les risques d’être repérés. Juste après la commande, ils ont un besoin d’intermédiaires complices ou non pour récupérer les marchandises. Le fraudeur peut embaucher une personne honnête, une « mule », via des sites de petites annonces. Son travail est de réceptionner et réexpédier des colis depuis son domicile, sans savoir qu’il s’agit de marchandises volées.

Enfin, ces réseaux ont besoin de débouchés. Les marchandises doivent être revendues, ce qui sous-entend l’existence d’un marché parallèle et d’acheteurs potentiels, ce que datasecuritybreach.fr, ou encore zataz.com vous présente souvent dans leurs colonnes. Certissim rappelle que la vigilance est indispensable pour les e-commerçants comme pour les particuliers afin de se prémunir contre la fraude et les usurpations. Par exemple, appliquer une gommette sur le code CVV2 de la carte bancaire permet de limiter les risques de vol des données au moment d’un règlement en magasin.

2012, Certissim observe un taux de tentatives de fraude de 2,98 % (en nombre) alors que le taux de fraudes abouties n’est que de 0,10 %, soit moins d’une tentative sur trente se traduisant par un impayé frauduleux pour le e-commerçant. Le panier moyen des impayés frauduleux retrouve un niveau équivalent à celui de 2010 à 297 euros, soit 8 % de moins qu’en 2011 (323 euros). Cela s’explique par le fait que les fraudeurs ont compris que les paniers élevés faisaient systématiquement l’objet de contrôles. En conséquence, leurs tentatives portent désormais sur des montants moins importants mais leur nombre a augmenté. La forte capacité d’adaptation des méthodes employées pour détecter les fraudes est également à l’origine de la baisse de ce panier moyen. L’extrapolation des résultats des analyses de Certissim à l’ensemble du marché français identifié par la Fevad, soit 45 milliards d’euros de chiffre d’affaires, montre que l’impact de la fraude reste important. L’ensemble des tentatives de fraude se chiffrerait à plus de 1,7 milliard d’euros en 2012. La cybersécurité et la mutualisation des connaissances doivent donc être plus que jamais des éléments clés de la stratégie des e-commerçants, d’autant plus que tous ne disposent pas des mêmes moyens de contrôle.

Depuis 2000, FIA-NET édite un Livre Blanc annuel consacré à la fraude à la carte bancaire sur Internet. Sa finalité est d’apporter une vision objective de la fraude sur le marché du e-commerce et ainsi d’être un outil d’aide pour les marchands souhaitant optimiser leur gestion de la fraude. Le Livre Blanc Certissim présente les grands indicateurs de la fraude sur Internet, grâce aux chiffres provenant des déclarations d’incidents de paiement de ses sites marchands clients et des fraudes détectées par Certissim. Le savoir-faire de Certissim et son implication dans la lutte contre la fraude lui permet également de détailler les nouvelles techniques des cybercriminels.