Un labo virtuel pour auditer et mettre en place des contre-mesures

Ce livre s’adresse à toute personne souhaitant s’initier ou se perfectionner dans le domaine de la sécurité informatique et du hacking, et désireuse de faire un point sur ses compétences. Quand une entreprise, un particulier, une association souhaite mettre en place un système d’information, comment vérifier, avant la mise en production, qu’il n’existe pas de faille de sécurité ? Comment tester l’efficacité des protections mises en place ? Ce livre est conçu pour répondre à ces attentes en guidant le lecteur dans la conception d’un laboratoire virtualisé complet dans lequel de nombreux services seront implémentés.

Après cette première phase de création, le laboratoire virtualisé accueillera le système d’information et le lecteur pourra alors attaquer celui-ci afin d’en détecter les failles. Pour s’entraîner à cette phase d’attaque, les auteurs proposent de mettre en place dans le laboratoire un ensemble d’éléments faillibles. Ceux-ci sont présentés sous forme d’un challenge de sécurité dédié à l’entraînement. Le lecteur pourra ainsi vérifier ses compétences et évaluer la qualité des outils d’audit qu’il souhaite utiliser.

Les auteurs ont cherché à couvrir le domaine de manière large avec un coût très raisonnable en investissement matériel. Ainsi, l’apprenti hacker sera confronté à des failles applicatives, des failles Web, des failles systèmes, etc. Une correction des différentes épreuves lui est proposée. Pour terminer, les solutions pour se protéger et mettre en place les contre-mesures adaptées sont présentées.

Les chapitres du livre : Introduction – Proxmox – Machines virtuelles et services – Mise en place des épreuves – Plateformes d’entraînement – Le matériel indispensable – Sécurisation du PC. Un labo virtuel pour auditer et mettre en place des contre-mesures, par Franck Ebel et Jérôme Hennecart.

Franck Ebel est Enseignant à l’université de Valenciennes, commandant de gendarmerie réserviste et spécialiste de la lutte anticybercriminalité, Franck EBEL est expert en failles applicatives. Il a créé la licence professionnelle «ethical hacking» appelée CDAISI, la seule en France en sécurité dite offensive. Il est certifié CEH, OSCP et Wifu. Il forme les Ntech de la gendarmerie de la région Nord-Pas de Calais et le CICERT de Côte d’Ivoire. Il est aussi Président de l’associationACISSI et organise chaque année les RSSIL et le challenge de hacking « Hacknowledge ». Il est aussi membre de l’AFPY, association francophone pour Python. Il donne des conférences en Europe et en Afrique sur Python, les logiciels libres et la sécurité informatique.

Jérôme Hennecart Ancien chef de département Mesures physiques de l’IUT de Valenciennes, enseignant, formateur en sécurité informatique. Le Web et ses faiblesses constituent sa spécialisation.

Editions ENI – 381 pages – 54€. datasecuritybreach.fr vous le propose à 51€ via Amazon (voir ci-dessus).

Une nouvelle application nuisible pour Android toutes les 22 secondes

Android a pris l’ascendant dans le secteur du mobile. Selon l’institut Gartner, environ 75 % de tous les smartphones achetés dans le monde au cours du premier trimestre 2013 sont équipés d’Android. Rien d’étonnant alors que les cybercriminels se focalisent sur cette plateforme. Durant le seul mois de mai, Datasecuritybreach.fr a appris que le G Data Security Labs a dénombré environ 124.000 nouvelles applications malveillantes ciblant le système d’exploitation de Google, soit en moyenne une application toutes les 22 secondes. Leurs auteurs visent principalement à voler des données personnelles, envoyer des SMS ou réaliser des appels surtaxés.

« Les codes malveillants sur mobile ont rapidement évolué en une entreprise lucrative pour les cybercriminels. Les auteurs utilisent principalement des chevaux de Troie pour agir, car ils peuvent être déployés de multiples façons. Ces codes nuisibles permettent non seulement le vol de données personnelles, mais aussi la fraude en utilisant de coûteux services surtaxés », explique à Data Security Breach Eddy Willems, Security Evangelist chez G Data.

État de la menace
Durant le seul mois de mai, 124 255 applications malveillantes. 51 698 ont été référencées comme étant des applications indésirables (PUP ou Potentially Unwanted Program), autrement dit des programmes non spécifiquement dangereux mais qui installent des publicités ou perturbent la navigation Internet de l‘utilisateur. 72,527 applications ont quant à elles été identifiées et classées en tant qu’applications infectées. Autrement dit des programmes dangereux dont le but est de voler des données ou de prendre le contrôle de l’appareil. En moyenne, toute catégorie confondue, un danger touchant la plateforme Android est apparu toutes les 22 secondes durant le mois de mai.

48% des entreprises n’utilisent pas d’outils de gestion centralisée de leur sécurité informatique

DataSecurityBreach.fr a appris que 48% des entreprises n’utilisent pas d’outils de gestion centralisée de leur sécurité informatique. Bien que ces outils facilitent grandement la gestion des paramètres de sécurité informatique,  près de la moitié des entreprises interrogées n’y ont pas recours selon une enquête européenne réalisée par Kaspersky Lab en collaboration avec B2B International en novembre 2012.

Les entreprises en général – et particulièrement les plus petites organisations – trouvent souvent que le déploiement et le contrôle des postes de travail et la protection des appareils mobiles n’est pas une tâche aisée. Des outils de gestion centralisés ont été mis en place pour faire face à cette problématique, cependant à peine la moitié des entreprises sont conscientes de leur potentiel. Selon les résultats de l’enquête, seulement 52% des entreprises dans le monde utilisent des solutions permettant une gestion centralisée de leur infrastructure informatique.

Une entreprise qui souhaite mettre en place une sécurité minimale doit configurer un large éventail d’outils de sécurité spécifiques à l’infrastructure informatique d’une entreprise, tels que les postes de travail et les appareils mobiles. En outre, chacune de ces interfaces doit être configurée pour répondre aux besoins spécifiques de l’entreprise, notamment aux politiques de sécurité interne. Les outils de gestion centralisés peuvent avoir un rôle prépondérant pour aider à réaliser cela. Mais, selon B2B International, ces outils sont utilisés par seulement la moitié des entreprises interrogées dans le monde entier. Alors que seulement 30% des entreprises ont pleinement mis en œuvre des outils de gestion clients, 29% des personnes interrogées se limitent à l’installation partielle d’une console de gestion centralisée.

Or, ces solutions augmentent le niveau de sécurité de l’infrastructure, tout en réduisant considérablement la charge de travail informatique de l’entreprise, en éliminant la nécessité de configuration de la protection informatique et de surveillance l’état de chaque poste de travail individuellement.