Les smartwatchs interdites d’examens

Une université Belge fait interdire le port des montres pendant les examens pour faire face aux possibilités de tricherie avec une smart watch. Il n’aura pas fallu bien longtemps aux tricheurs pour trouver un intéret certain aux montres connectées, les fameuses smartwatchs. Samsung (Galaxy Gear), Sony, le Chinois ZTE, et prochainement Apple, proposent ces petits bijoux de technologies. L’université Belge de l’Arteveldehogeschool, située à Gand, vient de faire interdire le port de la montre lors d’un examen. Les « smartwatchs » permettent de se connecter sur Internet, et donc d’apporter des réponses aux tricheurs (qui ont les moyens de se payer ce type de montre intélligente).

Sur la Samsung, pas possible de lire les courriels, sur Sony, oui. La Galaxy Gear permet cependant de filmer son voisin d’examen. En juin dernier, un étudiant vietnamien de la Ho Chi Minh City University a d’ailleurs été coincé en train de tricher avec son chronographe numérique. Data Security Breach a pu se procurer le document internet de l’école, expliquant les montres à surveiller. Bref, d’ici peu, les concours et examens se passeront à poil !

Piratage : Bitcoins dans la ligne de mire

Décidément, la monnaie Bitcoins, monnaie virtuelle qui peut se transformer rapidement en argent sonnant et trébuchant, connait un regain d’intérêt chez les pirates informatiques. La place d’échange Bitcoin danoise BIPS est la dernière victime en date. Une attaque DDoS qui a permis aux attaquants de dérober près de 1 million de dollars. Au moins deux attaques DDoS (les 15 et 17 novembre) ont précédé ce piratage et il était logique de penser que de nouvelles tentatives seraient menées.

La popularité du Bitcoin, monnaie virtuelle dont l’utilisation au niveau mondiale ne cesse de croitre a vu son cours progresser significativement au cours des derniers mois. Le cours du Bitcoin est passé, en octobre de 137 euros à… 647 euros en cette fin du mois de novembre (20 dollars, il y a un – La monnaie a grimpé jusqu’à 1000 dollars, mercredi). Bilan, après le piratage de mining.bitcoin.cz, de Inputs.io, voici donc le DDoS contre un Danois. « Les cyberattaques les plus conséquentes sont capables de mettre hors service les applications critiques d’une entreprise et peuvent avoir des impacts financiers importants, souligne Laurent Pétroque ingénieur chez F5 Networks, Les entreprises qui dépendent de leur présence en ligne pour leur activité se doivent absolument d’investir dans des solutions de sécurité que ce soit pour elles, leur personnel ou les clients et utilisateurs finaux et ce afin de les protéger contre ces vecteurs d’attaque. »

Que ce genre d’attaques DDoS soient l’œuvre de fauteurs de troubles, de rivaux effectuant des tentatives de sabotages ou tout simplement de cybercriminels appâtés par des opportunité de gains faciles, il est plus que flagrant que la défense contre ces dernières ne concerne plus uniquement une faible proportion d’entreprises des secteurs privés et public. Ces attaques sont devenues plus fréquentes, ce sont amplifiées ces derniers mois et nous pouvons nous attendre à en voir beaucoup plus, avec encore plus de puissance, dans les tous les secteurs en 2014. « Les autres places d’échange Bitcoin à travers le monde devraient, si ce n’est pas déjà fait, faire le nécessaire rapidement pour se prémunir d’attaques similaires. » termine l’informaticien.

Data security breach revenait, il y a peu, sur les attaques à l’encontre de Bitcoin et des utilisateurs de cette monnaie virtuelle. Depuis plusieurs mois, les attaques se sont intensifiées : botnet, kit exploit, phishing, DDoS. Certains pirates, comme le montre datasecuritybreach.fr affiche des transactions malveillantes de plusieurs dizaines de milliers de dollars/euros. Au cours des dernières années, la capacité de voler le fichier wallet.dat, le portefeuille Bitcoin, a été ajoutée à plusieurs familles de logiciels malveillants comme Zeus, Zbot, Dorkbot,  Khelios. Et ce n’est plus le mot de passe Bitcoin qui semble être un frein aux malveillants professionnels. A noter que des botnets IRC s’exécutent sur la base du « AthenaIRCBot », un code source qui a la capacité de voler le fameux fichier portefeuille. Bref, l’hiver s’annonce… chaud, d’autant plus que le Ministère de la Justice américaine et le SEC (le gendarme de la bourse US) ont déclaré au Sénat de l’Oncle Sam que le Bitcoin était un moyen de paiement légitime. A chypre, il est dorénavant possible de payer ses cours en Bitcoin.