Page Facebook contre le harcèlement

Facebook s’est associé aux Drs Marc Brackett et Robin Stern du Centre pour l’intelligence émotionnelle de l’université Yale afin de fournir les ressources et outils permettant de faire face au harcèlement et à ses conséquences.

Voilà une excellente idée. On parle de harcèlement quand tous types de comportements continuellement agressifs, impliquant des pressions d’ordre social ou sur la taille physique, sont constatés. Les agressions physiques ou verbales, ainsi que les menaces, les rumeurs ou l’exclusion délibérée d’une personne d’un groupe sont toutes considérées comme du harcèlement.

La meilleure manière de répondre au harcèlement est d’aider les garçons et les filles à trouver leurs propres moyens de l’affronter. Seuls des efforts concertés entre les jeunes, les parents, les écoles, les institutions et les entreprises peuvent conduire à des résultats durables et efficaces. » indique Jon Kristian Lange, conseiller en chef du projet.

32 associations participent à l’opération dont PrevNet au Canada, l’ADL américain ou encore l’italien Save the Children et l’e-Enfance Français. L’espace dédié se trouve à l’adresse https://www.facebook.com/safety/bullying

Les utilisateurs de services Google ciblés par une attaque de phishing difficile à détecter

Les pirates récupèrent les mots de passe de comptes Google via une attaque de phishing particulièrement difficile à détecter par une analyse heuristique classique.

Selon les Laboratoires antivirus Bitdefender, des cybercriminels récupèrent les mots de passe d’utilisateurs de comptes Google grâce à une attaque de phishing difficile à détecter par une analyse heuristique, en raison du mode spécifique d’affichage des données utilisé par Google Chrome. En effet, les URI (identifiant uniforme de ressource) rendent les utilisateurs de Chrome plus vulnérables, même si ce phishing cible aussi les utilisateurs de Mozilla Firefox.

En récupérant les mots de passe de comptes Google, les pirates peuvent potentiellement acheter des applications sur le Google Play, pirater le compte Google+ ou encore accéder aux documents personnels stockés sur Google Drive. Cette arnaque commence par un e-mail prétendument envoyé par Google avec pour objet « Mail Notice » ou «  New Lockout Notice ». Ce message dit : « Pour rappel, votre compte e-mail sera bloqué dans 24h en raison de l’impossibilité d’augmenter votre espace de stockage. Cliquez sur « INSTANT INCREASE » pour augmenter automatiquement votre espace de stockage. »

Si l’utilisateur clique sur le lien “INSTANT INCREASE”, il est alors redirigé vers une fausse page de connexion Google, identique à l’originale, afin de renseigner son identifiant et son mot de passe. « La caractéristique de cette attaque de phishing est que la barre d’adresse de navigation n’affiche pas une URL habituelle mais une URI, en l’occurrence ici ‘data :’ » explique Catalin Cosoi, Responsable de la stratégie de sécurité chez Bitdefender.

Ce schéma de données URI permet aux pirates d’intégrer les données correspondantes aux pages Web comme si elles étaient des ressources extérieures. Le modèle utilise le codage Base64 pour représenter les contenus des fichiers. Dans ce cas présent, les pirates fournissent le contenu des fausses pages Web dans une chaîne codée dans les données URI. Et, dans la mesure où Google Chrome n’affiche pas toute cette chaîne, il est difficile pour l’utilisateur, même habitué, de comprendre qu’il est victime d’une attaque par phishing.

Il est habituel pour les cybercriminels de se faire passer pour des prestataires de services envoyant des messages ou notifications prétendument issus d’organismes tels que Google, Facebook, eBay, d’opérateurs téléphoniques ou de banques, qui figurent parmi les « déguisements » favoris des spécialistes du phishing pour envahir les boites mail du monde entier. Une attaque similaire avait récemment ciblé la page d’accueil Google Drive afin de récupérer les identifiants Gmail. Afin de se prémunir contre des arnaques en ligne, Bitdefender préconise également aux internautes de toujours utiliser une solution de sécurité à jour.

 

8 incidents informatiques sur 10 seraient dus au facteur humain

84 % des incidents de sécurité informatique sont liés au facteur humain, alors que seulement la moitié des budgets est consacrée à ce type de menaces.

Voilà les premiers chiffres de l’étude menée lors de la RSA Conference et présentée lors du Gartner Identity & Access Management Summit 2014 par BalaBit. L’étude eCSI de BalaBit souligne le fait qu’il est désormais nécessaire d’ajuster le budget sécurité à hauteur des menaces liées au facteur humain.

BalaBit IT Security, acteur sur le marché des solutions dédiées à la gestion de logs et à la surveillance des comptes à privilèges, a présenté les résultats de son dernier rapport eCSI lors du Gartner Identity & Access Management Summit 2014. L’étude a été menée auprès de 300 participants lors de la récente RSA Conference à San Francisco. Les résultats de cette enquête montrent que 84 % des incidents de sécurité informatique sont liés au facteur humain (erreur humaine, attaques sophistiquées internes ou externes, etc.). En terme de budget, l’étude souligne également que les dépenses sont assez équilibrées entre : les 55 % du budget consacrés à la gestion du risque humain et les 45 % consacrés à l’infrastructure.

Ainsi, les entreprises concentrent toujours leurs ressources dédiées à la sécurité informatique à la sécurité des infrastructures et aux facteurs de risque externe. Les personnes interrogées ont classé les principaux facteurs de risque, en fonction du budget consacré : 30 % privilégient la menace externe, au-dessus de tous les autres risques ; 28 % ont déclaré que les dysfonctionnements du système sont parmi les risques les plus importants ; 17 % ont cité les attaques automatiques (injection SQL, DDoS, …) Alors que la protection dédiée aux erreurs humaines et aux hackers internes est une priorité budgétaire absolue pour seulement une petite minorité des personnes interrogées : respectivement 13 % et 12 %. Pourtant, en terme d’évaluation du coût potentiel de la menace, les résultats sont différents : 51 % des personnes interrogées ont déclaré que les erreurs humaines provoquent la plus grande perte financière ; Seulement 18 % pour la menace externe ; 15 % pour la menace interne et 9 % pour les dysfonctionnements du système et 7 % pour les attaques automatiques.

« La plus grande incohérence que notre étude ai permis de révéler est que les professionnels de l’IT savent clairement que les erreurs humaines causent 51 % de leurs pertes alors qu’en terme de budget, seulement 13 % d’entre eux placent le risque lié au facteur humain en haut de la liste et 40 % des personnes interrogées placent les erreurs humaines comme la menace la moins importante. Si les entreprises souhaitent dépenser leur budget de sécurité informatique de manière logique, il est temps de palier à cette contradiction », commente Zoltán Györko, CEO de BalaBit IT Security. BalaBit a également demandé aux participants de la RSA Conference d’estimer, jusqu’à combien le niveau de la sécurité informatique de leur entreprise pouvait être réduit pour satisfaire les besoins des utilisateurs à privilèges : 83 % des personnes interrogées ont répondu que leur niveau de sécurité était réduit (19 % fortement, notablement à 32 % et modérément à 32 %), pour satisfaire les utilisateurs privilégiés.

« En raison de leur manque de flexibilité, les solutions de contrôle d’accès ne sont souvent pas en mesure de prévenir les incidents mais empêchent les utilisateurs de travailler efficacement. La surveillance peut être un outil efficace contre les risques de sécurité liés au facteur humain, que la source soit interne ou externe. Les risques liés au facteur humain peuvent être considérablement diminués par la détection et le blocage des activités suspicieuses des utilisateurs. Les alertes et la surveillance en temps réel sont inévitables pour les comptes à privilèges, qui disposent de droits d’accès, de modification ou de suppression des informations sensibles de l’entreprise. Il n’est pas étonnant que leurs profils soient la cible principale des hackers. Un taux plus élevé de détection est plus dissuasif que le contrôle passif et plus favorable aux entreprises  », ajoute Zoltán Györko.

Prudence au Phone phishing

Des pirates informatiques, se faisant passer pour votre banque, n’hésite pas à vous appeler au téléphone pour se faire passer pour votre conseiller financier.

Deux personnes âgées, basées dans le centre-ouest de la France, viennent de faire les frais d’une technique bien rodée, le voice phishing ou phone phishing. Les deux victimes vivent à Thouars et à Nueil-les-Aubiers dans le 79. Étonnamment, les escrocs ont attaqué deux clients de la même agence bancaire. Les pirates, dans ce cas, ne se sont pas fait passer pour la banque mais pour l’opérateur Orange. L’excuse, une mise à jour des informations bancaires des interlocuteurs.

Attention, Data Security Breach des preuves de la même attaque sous forme d’appel de conseillers financiers. La technique est la suivante. Une personne vous contacte en expliquant qu’il vous reste de l’argent sur un compte bancaire. Le pirate indique alors que cet argent peut vous être transféré. Malin, l’escroc connait l’identité et le téléphone de sa victime. Si ce dernier a repéré la banque du « poisson », un jeu d’enfant pour continuer son piège. Il indique, au téléphone, les 4 chiffres qui seraient les premiers nombre de la carte bancaire de la personne contactée par téléphone. Ici, le piège se referme sur la potentielle victime.

Les 4 premiers chiffres, tout le monde peut les connaitre. D’abord, la carte, une Visa ou une MasterCard ? Si le premier chiffre est 5, vous n’avez pas le propriétaire d’une carte Visa (4), mais d’une MasterCard. Les trois chiffres suivants correspondent à la « marque » de l’entreprise bancaire éditrice de la CB : BNPParibas : 974 ; Caisse d’épargne : 978/927 ; La Poste : 970 ; Crédit lyonnais : 972 ; Sofinco : 976 ; La Bred : 975 ; Société Générale 973 ; Auchan/Accord : 032 ; Crédit Mutuel : 132. Si le premier chiffre est 5, vous n’avez pas une carte Visa (4), mais MasterCard.

Bref, vous comprenez ainsi le tour de passe-passe qui pourrait en bluffer plus d’un. Prudence donc et retenez une seule chose : On ne donne aucune information par téléphone.

 

5 étapes pour sécuriser la confidentialité de votre navigateur

Peu importe la source, toutes les statistiques que vous trouverez prouvent que les navigateurs les plus utilisés sont Chrome, Firefox et Internet Explorer. De nombreuses études et tests ont été effectués pour découvrir quel était le plus sûr de tous. Cependant, les tests ne font que démontrer la capacité de chaque navigateur à répondre à un ensemble de tests prédéfinis, habituellement appelé « sécurité de base ». Néanmoins, cette base change radicalement tous les mois.

Résultat, aucun navigateur n’est sûr à 100% même si certains navigateurs réparent les failles de sécurité plus rapidement que d’autres. Alors comment est-il possible d’améliorer son expérience de navigation sur Internet ? C’est dans ce but, que Sorin Mustaca, expert en sécurité IT d’Avira, propose 5 étapes pour une navigation plus sûre, plus confidentielle et peut-être même indirectement, plus rapide:

1.     Maintenez votre navigateur à jour
C’est la première étape de renforcement du navigateur car un navigateur vulnérable peut être exploité par une simple visite de sites Internet sans que vous n’en sachiez rien. Nous vous conseillons de toujours autoriser les mises à jour automatiques et de les installer aussitôt qu’elles sont disponibles. En cas de doute, installez un outil gratuit qui contrôle les failles potentielles de votre logiciel.

2.     Augmenter la sécurité intégrée dans votre navigateur
C’est la deuxième étape de renforcement du navigateur, elle peut être gérer de différentes façons :
– Configurez votre navigateur pour qu’il rejette les cookies tiers
– Désactivez les plugins dont vous n’avez pas besoin comme : ActiveX, Java, Flash etc.
– Permettez la protection anti-phishing et anti-malware déjà intégrée
– Configurez le navigateur pour envoyer la requête « ne pas traquer » à votre historique de navigation
– Chaque fois que cela est possible, désactivez le script actif. Soyez conscient que certains sites web ne pourront tout simplement pas fonctionner sans script (JavaScript en particulier).

Dans Internet Explorer, nombre de ces configurations peuvent être mises en place en changeant les paramètres dans « Sécurité » et « Confidentialité ».
– Activez le bloqueur intégré de pop-up
– Désactivez les anciennes barres d’outils qui ne vous sont plus utiles. (Avez-vous vraiment besoin de voir la météo ou avoir un traducteur à portée de main tout le temps?)

3.     Choisissez avec précaution quel plugin vous allez installer
Les plugins et add-ons permettent d’étendre facilement les fonctionnalités du navigateur. Cependant, il existe de nombreux plugins, même disponibles sur les stores officiels, qui sont, soit, malveillants, soit, qui présentent des problèmes importants en matière de sécurité et de confidentialité. Le plus inquiétant est que pour un utilisateur lambda, ces problèmes ne sont pas visibles jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Ayez toujours en tête qu’un plugin a accès à tout ce que vous cliquez et voyez sur le navigateur, y compris toutes vos navigations en connexions cryptées. Le plugin réside dans le navigateur et a accès à tout ce que l’utilisateur voit. Le contenu est donc déjà décrypté et il n’y a absolument rien qui puisse empêcher un plugin malveillant d’envoyer toutes vos informations (bancaires, personnelles, etc.) à une quelconque adresse internet. Jetez toujours un coup d’œil sur le classement donné par d’autres utilisateurs avant d’installer un add-on. De plus, gardez un œil sur les autorisations demandées par l’add-on. Par exemple, si un message instantané d’add-on requiert l’accès à toutes vos URL, cela devrait vous mettre la puce à l’oreille.

4.     Installez les plugins de sécurité et de confidentialité
Il existe des extensions qui améliorent votre sécurité en faisant un filtrage sur les URL que vous visitez ou même de manière dynamique en analysant le contenu des pages internet. C’est le cas d’Avira Browser Safety. Si vous préférez choisir vous-mêmes vos extensions, il en existe de nombreuses qui empêchent le « tracking » et la publicité. Vous pouvez également utiliser Web of Trust (WOT), basé sur le crowdsourcing, il donne un point de vue indépendant sur le statut des URL.

5.     Forcez l’utilisation du protocole SSL quand cela est possible
Des extensions telles que HTTPS Anywhere essaient de choisir une connexion HTTPS au lieu de HTTP quand celle-ci est disponible pour sécuriser votre navigation.

Piratage de CB : La police Française débarque en Bulgarie

Deux ressortissants bulgares, arrêtés en 2011, viennent d’apprendre que leurs cas n’allaient pas s’arranger de sitôt.

La police Français, qui les avait arrêté en flagrant délit de pose de skimmeur sur un distributeur de billets, vient de débarquer ce 22 mai à leurs domiciles de Varna et Silistra, en Bulgarie. Les deux voleurs avaient caché dans leurs appartements respectifs le parfait petit nécessaire du pirate de distributeur de banque.

Des centaines de cartes bancaires vierges, prêtes à être clonées, et du matériel de skimming ont été saisis. La procédure de mandat d’arrêt européen a été lancée par le parquet de la Juridiction Inter-régionale Spécialisée (JIRS) de Nancy. Les deux hommes font partie d’un réseau international. Ils auraient trafiqué, avant de venir en France, des Guichets Automatiques de Billets allemands. (F3)