Les rançons échouent : 41 % des paiements de ransomware inutiles

Payer ne suffit plus : selon Hiscox, 41 % des entreprises victimes de ransomware restent paralysées malgré le versement d’une rançon et la réception d’une clé de déchiffrement.

Le rapport « Cyber Readiness Report 2025 » de l’assureur Hiscox révèle une réalité préoccupante : payer une rançon ne garantit pas la récupération des données. Sur 5 750 organisations interrogées dans sept pays, 27 % ont subi une attaque par ransomware, et 41 % des payeurs n’ont pas pu restaurer leurs systèmes malgré une clé reçue. Pire, 31 % des victimes ayant payé ont subi une nouvelle extorsion et 27 % d’entre elles ont été attaquées à nouveau. Les objets connectés (IoT) sont identifiés comme premier vecteur d’intrusion. En dépit de ce constat, 83 % des entreprises déclarent une meilleure cyber-résilience sur l’année écoulée.

Rançons inefficaces et attaques répétées

Le rapport montre que céder aux exigences des cybercriminels ne garantit pas le retour à la normale. Parmi les entreprises touchées, 60 % disent avoir récupéré une partie ou la totalité de leurs données, mais 41 % ont dû reconstruire leurs systèmes. Hiscox observe également une aggravation du phénomène : près d’un tiers des victimes ayant payé ont subi une nouvelle demande d’argent, souvent par les mêmes acteurs, et plus d’un quart ont connu une autre attaque dans les mois suivants. Le rapport conclut que « le paiement d’une rançon ne résout pas toujours le problème », rappelant la fragilité des stratégies de négociation directe avec les groupes de ransomware.

IoT, chaîne d’approvisionnement et cloud en première ligne

Les vulnérabilités des objets connectés constituent le principal point d’entrée des cyberattaques (33 %), devant celles liées à la chaîne d’approvisionnement (28 %) et aux serveurs hébergés dans le cloud (27 %). Les outils d’intelligence artificielle, utilisés sans protection suffisante, deviennent également un vecteur d’attaque initial pour 15 % des entreprises. Cette cartographie des risques confirme que l’interconnexion des systèmes multiplie les surfaces d’exposition. Les cybercriminels exploitent les failles de configuration ou de mise à jour pour obtenir un premier accès, avant de déployer des charges malveillantes chiffrant les données critiques.

Multiplication des incidents selon la taille de l’entreprise

Parmi les 5 750 organisations interrogées, 59 % ont subi au moins une cyberattaque au cours des douze derniers mois. Les grandes entreprises et celles générant plus d’un million de dollars (921 000 euros) de chiffre d’affaires sont les plus ciblées, avec une moyenne de six attaques par an, contre quatre pour les plus petites structures. Les sociétés de 50 à 249 employés enregistrent en moyenne sept incidents, contre cinq pour les structures comptant de 11 à 49 salariés. Le secteur non lucratif reste le plus exposé, avec huit attaques en moyenne par organisation, tandis que les entreprises des secteurs chimique, immobilier et médiatique signalent trois incidents par an.

Vers plus de transparence dans les paiements

Le rapport cite la nouvelle loi australienne imposant la divulgation des montants versés aux cybercriminels. Cette obligation recueille un soutien majoritaire : 71 % des répondants y sont favorables. Toutefois, 53 % estiment que les entreprises privées devraient pouvoir conserver la confidentialité de ces paiements. Ce débat illustre la tension entre transparence publique et gestion de crise opérationnelle. En dépit de la recrudescence des attaques, 83 % des organisations déclarent avoir renforcé leur posture de cybersécurité, notamment via la formation du personnel, la segmentation des réseaux et la mise en place de sauvegardes hors ligne.

Les hacktivistes intensifient leurs attaques contre les infrastructures canadiennes

Le Canada alerte sur la hausse des cyberattaques ciblant ses infrastructures critiques, orchestrées par des hacktivistes exploitant des systèmes industriels connectés et mal sécurisés.

Le Centre canadien pour la cybersécurité a publié une alerte le 29 octobre sur une série d’attaques contre des systèmes de contrôle industriels (ICS) exposés à Internet. Les incidents ont visé des secteurs essentiels comme l’eau, l’énergie et l’agriculture, confirmant une tendance mondiale d’ingérence hacktiviste. Bien que non attribuées à un groupe précis, ces opérations s’inscrivent dans la continuité des campagnes menées par des collectifs liés à la Russie, tels que Z-Pentest. Un groupe que le site de référence sur la cyber sécurité et la cyber intelligence ZATAZ.COM affichait comme des opportunistes communicants.

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L’agence appelle à renforcer la protection des dispositifs ICS, souvent négligés ou mal isolés, et recommande une coordination accrue entre gouvernements, fournisseurs et opérateurs d’infrastructures critiques.

Attaques ciblant les systèmes de contrôle industriels

Le Centre canadien pour la cybersécurité a identifié trois attaques récentes contre des dispositifs industriels connectés. Dans un réseau de traitement de l’eau, les pirates ont modifié les valeurs de pression, provoquant une dégradation du service local. Une autre intrusion, sur un site pétrolier et gazier, a altéré les capteurs d’une jauge automatisée de réservoir, déclenchant de fausses alarmes. Enfin, une exploitation agricole a vu ses paramètres de température et d’humidité trafiqués dans un silo à grains, générant un risque d’incident technique majeur.

L’agence souligne que ces manipulations illustrent une stratégie hacktiviste visant la visibilité médiatique plutôt que la destruction. Les infrastructures exposées sur Internet constituent des cibles faciles pour ces acteurs opportunistes.

Une menace soutenue par des groupes pro-russes

Aucune attribution formelle n’a été faite, mais plusieurs signaux convergent vers la mouvance hacktiviste russe, dominante dans la manipulation d’ICS depuis 2024. Le groupe Z-Pentest, apparu à l’automne dernier, a popularisé la diffusion de captures d’écran de panneaux de contrôle industriels pour revendiquer ses intrusions. Ces campagnes visent à déstabiliser les États occidentaux et à saper la confiance dans la résilience de leurs infrastructures.

L’Agence américaine de cybersécurité (CISA) a également observé une recrudescence d’attaques similaires. Elle évoque une stratégie d’influence numérique où la perturbation technique se double d’une guerre informationnelle. Les campagnes visent la réputation des institutions plutôt que des gains économiques.

Les dispositifs les plus vulnérables restent les automates programmables, les unités terminales distantes, les interfaces homme-machine, les systèmes SCADA ou les équipements IIoT. Leur exposition directe à Internet, souvent pour des raisons de maintenance à distance, facilite l’accès des intrus.

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Renforcer la résilience et la coordination


Le Centre recommande aux gouvernements provinciaux et territoriaux de coopérer avec les municipalités pour établir un inventaire complet des systèmes critiques. Les secteurs de l’eau, de l’alimentation et de la fabrication, moins encadrés sur le plan cyber, nécessitent une attention particulière.

Les opérateurs doivent vérifier la configuration de leurs équipements et s’assurer que les connexions distantes utilisent des réseaux privés virtuels avec authentification à deux facteurs. En l’absence d’isolation possible, la surveillance doit être accrue à l’aide d’outils de détection et de prévention d’intrusion, de tests réguliers et d’une gestion active des vulnérabilités.

L’agence recommande également des exercices de simulation pour clarifier les responsabilités et évaluer la capacité de réponse. Le manque de coordination interne demeure un point faible majeur : « Une répartition floue des rôles crée souvent des lacunes laissant les systèmes sans protection », a rappelé le Centre.

L’Inde accélère sa stratégie cyber autour du CERT-In

Porté par le CERT-In, le secteur indien de la cybersécurité devient un pilier économique majeur, combinant innovation, coopération internationale et défense numérique proactive.

L’Inde affirme sa position mondiale en cybersécurité grâce au CERT-In, l’agence nationale de réponse aux incidents informatiques. Selon son directeur, le Dr Sanjay Bahl, l’écosystème indien pèse désormais 20 milliards de dollars (18,5 milliards d’euros), soutenu par 400 start-ups et 650 000 professionnels. Face à la hausse des ransomwares et des menaces alimentées par l’intelligence artificielle, l’agence mise sur l’automatisation, la formation et la coopération internationale. Le ministère de l’Électronique et des Technologies de l’information (MeitY) voit dans cette approche une clé pour bâtir une Inde numérique sûre et résiliente.

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Start-ups et compétences : le moteur de la croissance

L’écosystème cyber indien s’impose comme un acteur mondial, stimulé par un réseau dense de jeunes entreprises. Plus de 400 start-ups développent aujourd’hui des solutions d’analyse forensique, de détection des menaces et de surveillance assistée par IA. Leur croissance reflète l’essor d’un marché estimé à 20 milliards de dollars (18,5 milliards d’euros).

Près de 650 000 professionnels travaillent dans la sécurité numérique, couvrant des domaines allant de l’audit à la réponse aux incidents. Selon le Dr Bahl, cette main-d’œuvre qualifiée contribue à la résilience nationale face aux cyberattaques. L’Inde, longtemps concentrée sur l’externalisation informatique, se repositionne désormais comme un fournisseur de technologies de défense numérique à haute valeur ajoutée.

Ce développement repose sur la convergence entre innovation locale et expertise publique. Les start-ups bénéficient d’un environnement réglementaire favorable et de partenariats stratégiques avec les ministères techniques. Cette synergie accélère la modernisation des infrastructures critiques et renforce la sécurité des réseaux publics et privés.

Le CERT-In, pivot de la cyberdéfense nationale

Créé sous l’autorité du ministère de l’Électronique et des Technologies de l’information, le CERT-In joue un rôle central dans la détection et la gestion des incidents. Il coordonne les réponses entre secteurs publics et privés, évalue les vulnérabilités et assure la diffusion rapide d’alertes. Le Dr Bahl décrit l’intelligence artificielle comme une « arme à double tranchant », capable d’améliorer la défense tout en offrant de nouveaux outils aux cybercriminels. Pour contrer cet effet miroir, le CERT-In intègre des algorithmes d’apprentissage automatique dans ses systèmes de surveillance afin de détecter les anomalies et d’automatiser les contre-mesures.

En 2024, l’agence a recensé 147 attaques par ransomware. Nombre d’entre elles ont été contenues grâce à la coordination et au partage d’informations en temps réel. Le CERT-In organise également des exercices de simulation de crise et soutient les enquêtes forensiques menées par les forces de l’ordre.

Cette stratégie s’appuie sur un modèle de résilience active : anticipation, réponse rapide et apprentissage post-incident. Elle positionne le CERT-In comme un point de convergence entre cybersécurité opérationnelle et diplomatie technologique.

Un modèle collaboratif au service de la résilience nationale

L’approche du CERT-In illustre une politique cyber fondée sur la coopération. Le modèle réunit agences publiques, entreprises privées, universités et partenaires étrangers. Ce maillage institutionnel, piloté par le MeitY, renforce la souveraineté numérique indienne tout en facilitant les échanges d’expertise avec les pays alliés.

La cybersécurité n’est plus perçue comme un simple enjeu technique mais comme une composante essentielle de la politique de sécurité nationale. La sensibilisation des utilisateurs, la formation des ingénieurs et l’innovation locale sont intégrées dans la stratégie globale de développement.

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Toutefois, les menaces évoluent plus vite que les défenses. Les attaquants exploitent l’IA, les deepfakes et les outils automatisés pour cibler entreprises et administrations. Le CERT-In constate une augmentation des identifiants falsifiés et des campagnes d’hameçonnage sophistiquées. Le Dr Bahl insiste sur le facteur humain : la technologie seule ne suffit pas. Les capacités humaines, la veille et la coopération internationale restent indispensables pour maintenir la résilience du pays. Le MeitY continue de miser sur la régulation agile et la montée en compétence pour contrer des adversaires toujours plus inventifs.

L’Inde consolide son statut d’acteur majeur de la cybersécurité mondiale, alliant puissance technologique et coordination stratégique. Reste à savoir si cette dynamique permettra au pays d’anticiper les menaces émergentes dans un cyberespace de plus en plus instable.

Edge muscle sa défense contre les arnaques scareware

Microsoft déploie un nouveau détecteur dans Edge capable d’identifier et bloquer les sites frauduleux en temps réel, renforçant la protection offerte par Defender SmartScreen.

Le navigateur Edge intègre désormais un modèle d’apprentissage automatique local capable de reconnaître instantanément les pages de type scareware. Ces attaques visent à effrayer les internautes par de faux messages d’alerte, les incitant à contacter un prétendu support technique. Grâce à ce système, Edge alerte SmartScreen avant même qu’un site malveillant soit répertorié dans la base de données, réduisant considérablement le délai de réaction face aux escroqueries en ligne.

Un apprentissage automatique au cœur du filtrage

Jusqu’ici, SmartScreen bloquait les pages signalées uniquement après leur ajout à une liste noire centralisée. Le nouveau bloqueur de scareware intégré à Edge modifie cette logique. Le modèle local analyse le comportement et les éléments visuels d’un site pour en déduire son niveau de dangerosité. Aucune donnée personnelle ni capture d’écran n’est transmise. Seules les informations techniques nécessaires à l’évaluation sont partagées avec Microsoft.

En cas de détection, Edge interrompt le mode plein écran, coupe les sons intempestifs et affiche un avertissement accompagné d’une miniature du site. L’utilisateur peut alors fermer la page ou poursuivre à ses risques. Ce processus vise à neutraliser les effets psychologiques de panique souvent exploités dans ce type de fraude.

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La fonctionnalité, intégrée à Edge version 142, est pour l’instant désactivée par défaut. Microsoft prévoit de l’activer automatiquement pour tous les utilisateurs bénéficiant déjà de SmartScreen dans les semaines à venir. Les internautes peuvent aussi signaler manuellement des sites suspects afin d’améliorer la base de détection.

Selon Rob Franco, responsable de la sécurité pour l’équipe Edge, cette technologie a déjà démontré son efficacité : « Lorsque Scareware Blocker a détecté pour la première fois une arnaque utilisant de faux messages de la “police”, SmartScreen et Google Safe Browsing n’étaient pas encore parvenus à la bloquer. Ce nouveau détecteur permet aux utilisateurs d’être avertis immédiatement, avant que la campagne frauduleuse n’ait la possibilité de se propager. »

Vers un renforcement global de la lutte anti-fraude ?

Avec cette approche locale et réactive, Microsoft renforce la dimension comportementale de la défense contre les arnaques en ligne. L’entreprise cherche à limiter la dépendance aux listes centralisées, souvent mises à jour avec retard. L’intégration de l’intelligence artificielle au niveau du navigateur permet d’identifier des signaux faibles comme l’usage de pop-ups, la redirection forcée ou les messages alarmistes.

Cette évolution reflète une tendance plus large : la protection proactive en périphérie, au plus près de l’utilisateur. Dans un écosystème où les attaques se multiplient et se renouvellent sans cesse, la capacité à détecter une tentative de fraude avant sa diffusion massive devient un enjeu stratégique pour les éditeurs de navigateurs.

La combinaison entre modèle local et SmartScreen en nuage pourrait marquer une nouvelle étape dans la détection des arnaques d’ingénierie sociale. La question reste de savoir si cette stratégie hybride pourra s’étendre à d’autres vecteurs d’attaque, comme les extensions malveillantes ou les campagnes publicitaires injectées.

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Sources

Faille critique dans King Addons : des sites WordPress pris pour cibles

En 24 heures, plus de 160 attaques ont visé le plugin King Addons pour Elementor, exposant des milliers de sites WordPress à un risque de piratage complet.

Les chercheurs en sécurité de Wordfence ont détecté une vague d’exploitations massives de la vulnérabilité CVE-2025-8489 affectant le plugin King Addons for Elementor. Ce module, utilisé sur plus de 10 000 sites WordPress, contenait une faille d’élévation de privilèges permettant à un attaquant non authentifié de créer des comptes administrateurs.

Une faille critique exploitée à grande échelle

Selon Wordfence, les premières attaques ont été observées le 1er novembre 2025, avec 162 tentatives bloquées en 24 heures. La faille provenait d’une erreur dans la gestion des rôles lors de l’inscription d’utilisateurs. En exploitant cette faille, les pirates pouvaient obtenir les droits d’administrateur, installer des extensions malveillantes, modifier le contenu ou rediriger le trafic du site. Classée 9,8 sur 10, la vulnérabilité a été jugée critique par le système CVSS.

Les versions concernées vont de 24.12.92 à 51.1.14. Le correctif a été publié dans la version 51.1.35 et confirmé stable à partir de la 51.1.37. Les administrateurs doivent impérativement effectuer la mise à jour.

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Un risque étendu pour les petites structures

King Addons, extension populaire pour Elementor, est très utilisé par les petites entreprises et les sites personnels, souvent peu surveillés. Ce profil en fait une cible idéale pour les campagnes automatisées de piratage. Les attaquants n’ont besoin d’aucune interaction préalable pour exploiter la faille, ce qui favorise la propagation rapide du code malveillant.

Les incidents signalés montrent que les sites non mis à jour peuvent être compromis en quelques minutes. Une fois le contrôle obtenu, les assaillants peuvent injecter des scripts, détourner le référencement SEO, ou héberger des malwares. Wordfence souligne que la plupart des attaques recensées sont menées depuis des infrastructures déjà utilisées pour d’autres campagnes contre des plugins vulnérables.

Réaction et recommandations

Les développeurs de King Addons ont diffusé une mise à jour corrective dès la découverte de la faille. Wordfence recommande aux utilisateurs de vérifier leur version et de renforcer la sécurité via une solution de protection applicative (WAF). Les administrateurs doivent aussi examiner les comptes récents créés sur leur site et supprimer tout utilisateur suspect.

L’incident illustre une fois encore la vulnérabilité de l’écosystème WordPress, où la sécurité repose largement sur la vigilance des webmasters. Malgré les alertes répétées, nombre de sites tardent à appliquer les correctifs, laissant un vaste champ d’action aux cybercriminels.

Cette nouvelle faille montre combien la maintenance proactive est cruciale pour l’intégrité des sites WordPress. Les campagnes d’exploitation automatisées se multiplient : combien de temps avant qu’elles visent les plateformes plus critiques ?

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