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Les dirigeants d’entreprise ne s’inquiètent pas de la sécurité des données sur le Cloud

Peu préoccupés par la sécurité, les hauts dirigeants n’hésitent pas à contourner les règles d’utilisation des applications sur le Cloud. Si la sécurité des applications déployées dans le Cloud est une préoccupation importante pour les utilisateurs professionnels, la plupart d’entre eux n’hésitent pas à recourir au Cloud pour y stocker leurs données personnelles et professionnelles…sans se soucier des risques encourus. C’est l’une des principales conclusions de la récente étude publiée par SafeNet Labs, créateur de la solution SafeMonk, nouveau  service de chiffrement des espaces de stockage dans le Cloud « Dropbox » à destination des entreprises.

Lorsque SafeNet Labs – incubateur technologique lancé par SafeNet, Inc. (leader mondial de la protection de données) en faveur du développement de nouvelles technologies – a demandé à des centaines d’utilisateurs professionnels du monde entier s’ils étaient préoccupés par la sécurité des applications ou des données stockées dans le Cloud, 52 % ont répondu « Oui ». Cependant, 64 % des personnes interrogées ont déclaré utiliser fréquemment des applications basées sur le Cloud pour stocker leurs données personnelles et professionnelles. À la question « Est-ce que la sécurité de vos données et informations vous empêche de dormir ?», plus de la moitié ont répondu « Non, je dors comme un bébé. »

Un examen approfondi des résultats de cette étude montre que plus un poste est élevé dans la hiérarchie d’une entreprise, plus son titulaire est susceptible de recourir à des services de partage de fichiers comme Dropbox – et ce, en dépit des règles en vigueur dans l’entreprise. Ainsi, 33 % des dirigeants de niveau corporate (CEO, CFO, COO.) répondent par l’affirmative contre seulement 18 % pour les autres employés. La majorité des personnes interrogées (59 %) a déclaré qu’elle « ne serait pas surprise » d’apprendre que leur patron ou des dirigeants de leur entreprise utilisent des applications de partage de fichiers telles que Dropbox, malgré les règles s’opposant à cette pratique. En général, les dirigeants se sentent moins préoccupés par la sécurité dans le Cloud que leurs collaborateurs (respectivement 39 % et 54 % ont répondu « Oui »).

« Cette étude suggère que l’utilisation d’applications et le stockage de documents dans le Cloud continuent de proliférer, et que les sociétés devraient revoir les attitudes archaïques qui prévalent quant à l’utilisation de ces applications dans l’entreprise », a déclaré à datasecuritybreach.fr Tsion Gonen, Chief Strategy Officer, SafeNet, Inc. « Il ne fait pas de doute que les hauts dirigeants comprennent parfaitement les avantages que peut offrir l’utilisation d’applications dans le Cloud, et qu’ils devraient donner à leur entreprise les moyens d’en tirer parti en adoptant des outils et des pratiques de sécurité modernes ».

Le critère géographique entre également en ligne de compte en matière de sécurité des données dans le Cloud. Par exemple, l’utilisation d’applications basées sur le Cloud est nettement plus courante dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) qu’aux États-Unis et en Asie-Pacifique, de même que les niveaux d’inquiétude concernant la sécurité des données ou l’application de règles contre l’utilisation d’applications dans le Cloud. Toutefois, les personnes interrogées dans la zone EMEA sont davantage susceptibles d’ignorer lesdites règles. L’objet de leur préoccupation varie également en ce qui concerne la confidentialité de leurs données : les personnes interrogées aux États-Unis et dans la région EMEA déclarent se méfier des administrations, tandis qu’en Asie-Pacifique, Google est en ligne de mire. De plus, les personnes consultées en Asie-Pacifique constituent le groupe d’utilisateurs le plus inquiet s’agissant de leurs données et informations, craignant qu’elles soient exploitées à des fins malveillantes.

Au total, 52 % des personnes interrogées se disent inquiètes à l’idée que leurs applications bancaires et financières puissent être piratées. Les systèmes qu’elles utilisent le plus souvent sont Dropbox pour le stockage de fichiers (39 %) et les outils d’organisation personnels (25 %) ; par ailleurs, la messagerie électronique reste le principal outil utilisé pour partager des fichiers (68 %), selon l’enquête.

* SafeNet Labs a mené cette enquête en août 2013. SafeNet Labs est le créateur de SafeMonk, seule solution de chiffrement au monde contre les interceptions, spécialement conçue pour les utilisateurs du service de partage de fichiers Dropbox.

4 documents sur 10 perdus par année sur le web

Une étude Kroll Ontrack révèle que 40 % des entreprises perdent des données dans leurs environnements virtuels chaque année. 33 % seulement des entreprises ayant subi une perte au cours de l’année écoulée ont pu récupérer 100 % de leurs données.

80 % des entreprises pensent que le stockage de données dans un environnement virtuel réduit ou prévient le risque de perte de données pour leur organisation. Pourtant, 40 % des entreprises qui ont recours au stockage virtuel ont subi l’an passé une perte de données à partir de ces environnements.

Cette étude menée par Kroll Ontrack, leader sur le marché de la récupération de données, de la recherche d’informations et de preuves informatiques, révèle des chiffres sur la fréquence des pertes de données dans les environnements virtuels et sur la gestion de la récupération. Ainsi, il en ressort que 84 % des entreprises ont recours à la virtualisation pour le stockage et que près d’un tiers des personnes interrogées ont 75 à 100 % de leur environnement actuel stockés dans un environnement virtualisé. Parmi les entreprises qui stockent des données dans un environnement virtuel, 40 % ont subi au moins une perte de données au cours des 12 derniers mois, contre 65 % en 2011. Fait intéressant, 52 % des entreprises croient que les logiciels de virtualisation diminuent le risque de perte de données.

« C’est une erreur de croire que les environnements virtuels sont intrinsèquement plus sûrs ou moins exposés à la perte de données que les autres supports de stockage », affirme Paul Dujancourt, directeur général de Kroll Ontrack France. « La perte de données virtuelles peut avoir différentes causes, notamment l’altération du système de fichiers, la suppression de machines virtuelles, l’altération d’un disque virtuel interne, la défaillance du système RAID et autre matériel serveur ou de stockage, et la suppression ou l’altération de fichiers contenus dans les systèmes de stockage virtualisés. Les ramifications sont généralement bien plus graves, car le volume de données stockées dans un environnement virtuel est exponentiel par rapport à celui stocké sur un système de stockage ou un serveur physique ».

L’étude révèle en outre que seulement 33 % des entreprises ont réussi à récupérer 100 % de leurs données perdues, ce qui représente une baisse de 21 % par rapport à 2011, où 54 % des entreprises avaient pu récupérer l’intégralité de leurs données. Les 67 % de personnes interrogées restantes ont révélé qu’elles n’avaient pas été en mesure de récupérer toutes les données suite à leur perte de données la plus récente.

« Même si l’utilisation de VMware® en tant qu’infrastructure courante a gagné en maturité et qu’il se produit apparemment moins d’incidents, les entreprises sont toujours frappées par des pertes de données cruciales », souligne Paul Dujancourt, directeur général de Kroll Ontrack France. « Cette diminution de l’aptitude à restaurer entièrement les données prouve qu’il existe un risque élevé de perte permanente des données lorsque les entreprises ne font pas appel à un professionnel expérimenté dans ce type de récupération après une perte de données dans un environnement virtuel ».

Lorsqu’on leur demande comment leur entreprise a tenté la récupération, la majeure partie des personnes interrogées (43 %) indique avoir reconstitué les données. Elles étaient seulement une sur quatre à avoir consulté un spécialiste de la récupération de données.

« La reconstitution des données ne doit pas être le premier réflexe des entreprises, car cette méthode leur coûte beaucoup de temps et de ressources. Des spécialistes expérimentés de la récupération de données tels que Kroll Ontrack ont les processus, les technologies et l’expérience nécessaires pour récupérer les données dans des environnements virtualisés complexes, et permettre ainsi d’assurer le fonctionnement continu des entreprises », ajoute Paul Dujancourt, directeur général de Kroll Ontrack France.

724 professionnels de l’informatique ont participé à cette étude en août 2013. 223 ont répondu à l’étude en personne à l’occasion du VMworld® 2013 aux États-Unis, tandis qu’ils étaient 466 de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique et 35 de la région Asie-Pacifique à répondre à l’étude en ligne. La liste complète des questions et des résultats de l’étude est disponible sur demande.

Perturbations et intrusions : les utilisateurs de plus en plus inquiets face à l’utilisation de multiples appareils connectés

L’augmentation des appareils technologiques et leur utilisation qui se développent progressivement, perturbent les utilisateurs et les exposent à de plus en plus d’atteintes à la vie privée. Tels sont les résultats révélés par l’étude qu’a consulté DataSecurityBreach.fr. Une étude signée par AVG Technologies N.V., fournisseur de solutions de sécurité, de protection de données et d’optimisation mobiles et internet pour plus de 155 millions d’utilisateurs actifs. L’étude se base sur un panel de 5000 consommateurs dans huit pays et démontre que malgré l’explosion des offres, des possibilités et des opportunités de connexion internet, des craintes se développent du côté des consommateurs quant à la gestion de plusieurs appareils et la multiplication des atteintes à la vie privée.

Suite à la publication récente d’articles hautement médiatisés révélant les agissements d’entreprises et d’organisations gouvernementales qui auraient recueilli via Internet, de grandes quantités de données personnelles à partir des appareils des utilisateurs, près de la moitié des personnes interrogées (46 %) ont admis être de plus en plus préoccupées quant à la protection de leur vie privée. Elles ont également exprimé une plus grande méfiance vis-à-vis des entreprises et de leur capacité à protéger les données personnelles. Judith Bitterli, Vice-Présidente en charge du marketing chez AVG Technologies, constate : « Nos recherches ont montré que si 7 personnes sur 10 (72 %) pensent que la technologie deviendra encore plus utile dans les cinq prochaines années, elles sont presque autant (69 %) à croire qu’elle va également devenir de plus en plus intrusive. C’est un décalage frappant avec la vision des créateurs d’Internet. Par ailleurs, quant aux préoccupations liées au partage de données, combien de temps les consommateurs vont encore  tolérer ce statu quo » ?

88 % des personnes interrogées rechignent à communiquer des renseignements personnels pour accéder à des services. En effet, la plupart d’entre elles acceptent la situation, à défaut d’une autre alternative (38 %), ou limitent la quantité des données qu’elles sont prêtes à fournir (36 %). De plus, près de 8 personnes sur 10 (79 %) ont déjà interrompu le téléchargement d’une application ou d’un programme demandant  l’accès à des informations, ce qui révèle un fort malaise concernant la quantité de données personnelles dont la communication est demandée aux consommateurs.

Conjuguée aux préoccupations sur la préservation de la vie privée, le développement de la connectivité ajoute un poids supplémentaire aux inquiétudes des consommateurs dans leur vie numérique. La plupart des personnes interrogées (59 %) ont admis avoir utilisé plus de trois appareils personnels et de multiples systèmes d’exploitation à la maison, et seuls 44 % prennent des mesures visant à simplifier la gestion de leurs différents appareils en les synchronisant les uns aux autres.  Il en résulte une multiplication des tâches répétitives et des problèmes techniques.

Inclure le contrôle des utilisateurs à privilèges

Ces dernières années, cyberdéfense et cybersécurité ont pris une place considérable dans la vie des entreprises et des particuliers. Les jours passent et les attaques s’amplifient. Elles sont toujours plus ciblées, diversifiées et étendues, et la cybercriminalité fait partie intégrante de notre vie quotidienne. Historiquement, les éditeurs d’antivirus et de pare-feu ont pris le leadership du marché. Paradoxalement, ils ne traitent qu’une partie des problèmes ce qui se traduit par une augmentation du nombre d’incidents et de leur ampleur, malgré la croissance des budgets de sécurité informatique. En effet, un pan entier de la sécurité informatique reste méconnu : la gestion des utilisateurs à privilèges, qui répond au nom encore mal connu en France, d’Insider Threat ou gestion de la menace interne. Pour l’éditeur français, WALLIX, spécialiste de la traçabilité des utilisateurs à privilèges, une stratégie de sécurité complète et cohérente doit, certes, prévoir de se protéger contre les menaces provenant de l’extérieur mais également des risques qu’impliquent la liberté absolue dont jouissent les utilisateurs à privilèges. Explication de Jean-Noël de Galzain, PDG de WALLIX, pour DataSecurityBreach.fr

Un utilisateur à privilège, qu’est-ce que c’est ?

Un utilisateur à privilège, est, par définition, une personne dont les droits ont été élevés ou étendus sur le réseau informatique : droits d’accès, gestion des autorisations, administration des équipements et applications, modification, suppression ou transfert de fichiers, etc. L’utilisateur à privilèges peut être interne ou externe à une société. Ses droits lui sont délégués par le représentant légal de la société qui souvent n’est même pas au courant de ce risque. Par nature, l’utilisateur à privilèges a donc accès à des données sensibles et stratégiques pour l’entreprise aux secrets de l’entreprise et de ses salariés. Il a un droit de vie et de mort sur l’informatique de l’entreprise.

L’utilisateur à privilèges fait-il toujours partie d’une société ?

Lorsqu’une société externalise la gestion d’une partie ou de l’ensemble de son informatique ou de ses équipements, les prestataires qui prennent la main à distance ou interviennent sur le réseau interne pour mener à bien des opérations de support ou de maintenance deviennent des utilisateurs à privilèges, et ce, bien qu’ils ne fassent pas partie des effectifs de la société. Savez-vous par exemple quelles sont les autorisations d‘accès d’un technicien qui vient réparer la photocopieuse IP ou la connexion réseau ?

En d’autres termes, externaliser revient, pour une entreprise et son dirigeant, à confier « les clés de la maison » à une personne inconnue, qui aurait accès à l’ensemble des pièces et du contenu des placards, avec la capacité de les fouiller, d’y prendre et remettre ce qu’il y trouve, en gérant lui-même les autorisations d’accès. Si quelque chose est endommagée, disparaît ou est simplement dérobé après son passage, que faire ? Comment savoir ce qui a été fait ? Où y a-t-il eu un problème ? Quand ? De quelle manière ? Qui va payer les dégâts ? Comment vais-je pouvoir justifier l’incident ou le vol vis-à-vis des assurances ?

Pour le Clusif et son panorama 2012 des menaces informatiques, près de la moitié des entreprises de plus de 200 salariés en France, et des collectivités territoriales externalisent la gestion de leur Système d’information, 50% ne collectent pas les logs (pas de preuve), 20% ne changent jamais les mots de passe y compris lorsqu’un départ ou un changement de prestataire survient.

Quels sont les risques liés aux utilisateurs à privilèges ?

De par leur statut, les utilisateurs à privilèges, au même titre que les utilisateurs « lambda » font peser des risques sur le réseau d’entreprises. On peut les classer en plusieurs catégories :

– Les risques liés à l’erreur humaine : comme n’importe quel utilisateur, l’utilisateur à privilèges reste un être humain, susceptible pour quelque raison que ce soit de commettre des erreurs sur un réseau ; seulement ces erreurs peuvent avoir des conséquences considérables sur la productivité, la réputation et le chiffre d’affaires de l’entreprise affectée.

Imaginons, par exemple, qu’après une erreur de manipulation lors d’une opération de télémaintenance, un prestataire externe provoque une panne sur le serveur d’un e-commerçant. Pour ce dernier, ce sont des pertes de chiffre d’affaires pendant toute la durée de la panne qu’il est nécessaire de réparer, mais avant cela d’en retrouver l’origine. Ceci peut prendre un temps considérable, multiplier les dégâts mais également entacher sérieusement la réputation de l’e-commerçant définitivement.  Entretemps, les clients iront se servir ailleurs.

Désormais, avec les nouvelles réglementations, il sera nécessaire de communiquer sur un incident, avec un risque d’amende liée à la perte d’informations clients (données clients, numéros de carte bleue, ou encore, données de santé).

Dans un autre cas récent, des centaines de dossiers patients se sont retrouvés publiés sur Internet. C’est en tapant son nom par hasard dans un moteur de recherche qu’une personne a retrouvé l’intégralité de son dossier médical en libre consultation. Ce type de fuite de données peut provenir d’une erreur humaine (un prestataire externe commet une faute dans les process et laisse s’échapper ces données) ou d’un acte de malveillance qui illustre les risques liés aux utilisateurs à privilèges.

– Les risques liés à la malveillance : l’utilisateur à privilèges reste un être humain. Ainsi, lorsqu’une collaboration professionnelle se finit en mauvais termes, il peut être tentant d’utiliser ses droits pour nuire à l’entreprise ou voler des informations stratégiques (fichiers clients, CB, secrets, …).

En 2012, c’est un sous-traitant de la société Toyota qui, après avoir été licencié, avait dérobé des informations relatives aux brevets industriels du constructeur japonais. Combien de bases clients dérobées, de messages divulgués ou d’informations recueillies grâce à des fichiers informatiques indûment téléchargés ? Là encore, se pose la problématique de l’origine de la fuite. Qui a fait cela ? Quand et comment ? Pourquoi cette personne a-t-elle eu accès à ces données en particulier ? Peut-on empêcher un tel acte ou en garder la trace et comment ? Comment gérer cela en interne et avec les prestataires externes ?

Selon une étude Forrester, 50 % des utilisateurs à privilèges partent de leur entreprise ou sortent d’une mission d’infogérance avec des données sensibles. Comment peut-on donc évaluer ou mieux encore parler de gestion des risques sans traiter ce sujet ?  Quand les hautes autorités de sécurité nationale mettront elles en garde contre ces risques béants ?

Heureusement, de plus en plus de DSI et de RSSI, pour répondre au contrôle interne ou à leurs directions générales, prévoient l’usage d’une solution qui réponde au problème de la gestion de la menace interne et des prestataires externes. Aussi ont-ils prévu l’intégration d’une solution de gestion des utilisateurs à privilèges dans leurs politiques de sécurité.

Le marché français du PUM (Privileged User Management) n’en est qu’à ses balbutiements malgré l’urgence.

WALLIX, éditeur pionnier dans la gestion des utilisateurs à privilèges grâce à sa solution Wallix AdminBastion, le WAB, préconise, bien entendu la protection contre les menaces provenant de l’extérieur du réseau. Elles sont connues et désormais très bien circonscrites grâce à des solutions comme l’anti-virus, le firewall, l’IPS, l’IDS etc. Cependant, l’éditeur français insiste sur la nécessité et l’urgence de compléter ces dispositifs par des solutions internes de contrôle des utilisateurs à privilèges.

Cependant, ces solutions souffrent d’une mauvaise réputation : trop souvent, celles-ci sont perçues comme des produits visant purement et simplement à surveiller les utilisateurs à privilèges. Contre toute attente, elles permettent surtout de dédouaner les utilisateurs en apportant une preuve tangible et concrète de l’origine de l’incident.

Pour Jean-Noël de Galzain, fondateur de WALLIX, l’éditeur pionnier de solution de gestion des utilisateurs à privilèges, le WAB : « une stratégie de sécurité cohérente de bout-en-bout ne peut plus se passer de solutions de contrôle des utilisateurs à privilèges. Chaque jour, des utilisateurs à privilèges accèdent à des données essentielles et stratégiques pour la survie et la rentabilité de l’entreprise. Même si, bien entendu, la malveillance n’est  généralement pas la première cause de perte de données, les erreurs humaines sur un réseau, sont, elles, bien réelles et peuvent prendre des proportions catastrophiques à l’échelle de l’Internet. Nous alertons vivement les DSI, RSSI et les plus hautes instances de sécurité informatiques quant aux risques qui pèsent en termes de productivité, de réputation et de conformité sur les entreprises publiques et privées. La gestion des risques internes est aussi prioritaire que la gestion des menaces périmétriques. Le risque le plus grave serait de l’ignorer !  »

Intercepter les données du dossier public de DropBox… facile

Le dossier Public de DropBox, un peu trop libre pour les personnes non autorisées à le consulter. Dropbox est une société bien connue spécialisée dans les solutions de cloud computing. La société annonce des centaines de millions d’utilisateurs, avec des pétaoctets de données stockées. Aujourd’hui, beaucoup utilisent Dropbox pour partager quoi que ce soit en famille ou entre amis. Cet usage semble parfaitement raisonnable si les données partagées ne sont pas sensibles, mais Dropbox est aujourd’hui aussi largement utilisé par les entreprises. DropBox remplace même parfois le service de Backup ou autres moyens de partager des fichiers entre collègues. Il parait que cela permet d’économiser de l’espace disque, du temps. Mais côté confidentialité, il faudra repasser, surtout si vous utilisez le dossier « Public ».

Notre ami Jean-Pierre Lesueur (DarkCoderSc) vient de nous montrer comment les fichiers DropBox dans le dossier « Public », normalement sécurisés et non accessibles aux personnes non autorisées, sont en fait parfaitement libres d’être consultés par des personnes extérieures. Pour cela, rien de plus simple. Il faut posséder un compte DropBox valide, une petite application python du nom de wfuzz et … c’est tout.

L’outil va égrener les noms de fichiers qui peuvent se trouver dans le dossier Public d’un compte DropBox ciblé. Bref, arrêtez de penser que le dossier « Public » n’est pas accessible aux personnes non autorisées. Démonstration en vidéo, ci-dessous.

Sauvegarder ses fichiers avec Toutbox.fr

Vous souhaitez sauvegarder vos images, vidéos, … et pouvoir y accéder partout, que se soit au bureau, à la maison, en week-end ou en déplacement professionnel ? Le service proposé gratuitement par Toutbox.fr devrait vous plaire. Toutbox.fr est un système moderne de disque dur virtuel, un site exclusivement français,

entièrement gratuit et illimité. Toutbox.fr vous permet d’envoyer et de partager des fichiers avec la communauté de Toutbox.fr. Les fichiers peuvent être publics ou privés. Dans ce dernier cas, les documents sont protégés par un mot de passe. Toutbox.fr se démarque de ses concurrents par son aspect illimité et gratuit mais aussi par les fonctionnalités offertes par le site (streaming, preview de fichiers …). Un logiciel, baptisé Box, permet de gérer son compte depuis son bureau d’ordinateur.

 

 

Toutbox.fr, le cloud social
Chaque utilisateur dispose de sa propre page ToutBox. Il peut modifier à volonté cette espace afin de mettre en avant les fichiers qu’il souhaite partager. Une page qui deviendra rapidement la vitrine pour son propre site ou tout simplement se présenter pour les autres utilisateurs. Le contenu est libre et les autres utilisateurs peuvent laisser des messages sur le « mur » de tous les utilisateurs pour communiquer et échanger entre eux. Un moteur de recherche permet de retrouver ses fichiers en cherchant parmi les noms, la description, la date d’ajout ou encore son poids. Il est aussi possible de rechercher parmi les fichiers des utilisateurs qui autorisent cette fonction.

Streaming, preview et vie privée
Toutbox.fr propose du streaming. Vous avez ainsi la possibilité d’écouter la musique présente sur votre compte ou celle d’autres utilisateurs, là aussi en illimité et sans avoir à télécharger le fichier sur votre ordinateur ! Vous voulez voir un extrait du document que vous voulez télécharger ? Faites une preview du fichier pour voir si le fichier est bien le bon ! La preview de fichiers marche pour la plupart des extensions connues, même pour les vidéos. Pour finir, la vie privée n’est pas un vain mot.

Toutbox.fr est un service gratuit et illimité qui voit le partage sous un autre angle : social et avec des fonctionnalités pratiques, que ce soit pour le simple utilisateur qui veut sauvegarder ses fichiers, l’utilisateur qui souhaite partager ses fichiers au plus grand nombre ou à l’éditeur qui recherche un moyen simple et sécurisé pour diffuser son contenu.


Toujours de l’inquiétude face aux services Cloud

Les questions de la confidentialité « dans le nuage » ont été mises en avant au cours des dernières semaines. DataSecurityBreach.fr vous en parlait. Cependant, avant même d’entendre parler de PRISM, les consommateurs étaient inquiets de la sécurité et de la confidentialité des contenus qu’ils stockent dans le Cloud.

Une récente étude F-Secure montre que 6 consommateurs sur 10 s’inquiétaient de la sécurité des contenus stockés par les réseaux sociaux et les services de stockage Cloud avant même que les informations sur PRISM ne fassent les unes des journaux. L’enquête F-Secure Digital Lifestyle Survey 2013 (6000 personnes interrogées dans 15 pays en avril*) démontre que ce sont les jeunes utilisateurs ainsi que les multi-screeners (personnes utilisant simultanément plusieurs appareils dotés d’un écran) qui sont les plus préoccupés par le sujet.

Selon l’enquête que Data Security Breach a pu consulter, les cinq premiers fournisseurs qui proposent à leurs utilisateurs de confier leurs contenus sont : Facebook, Youtube, Google Drive, Dropbox et à égalité au 5ème rang : Microsoft SkyDrive et Apple iCloud. Cependant, les résultats montrent que mettre en ligne des données sur les réseaux sociaux ou des clouds stockage ne signifie pas que les utilisateurs leur font confiance.

59% des consommateurs ont peur qu’un tiers puisse accéder à leurs données stockées chez ces fournisseurs. 60% craignent que les fournisseurs de ce type de service vendent des données à des entreprises tierces et 62% pensent que la confidentialité de leurs activités en ligne pourrait ne pas être respectée. Enfin, 63% des sondés s’inquiètent de la vulnérabilité de la technologie des fournisseurs de stockage. Les pays Européens sont en général moins inquiets que ne le sont les autres pays du globe. Par exemple, seuls 38% des britanniques et 40% des néerlandais s’inquiètent d’un accès non autorisé à leurs contenus. A titre de comparaison, le même sujet inquiète 69% des américains, et 78% des brésiliens.

Autres statistiques intéressantes : les personnes âgées entre 20 et 30 ans présentent plus d’inquiétudes que les personnes âgées de 50 à 60 ans, et les multi-screeners sont eux aussi plus préoccupés. On notera que ce sont ces mêmes personnes qui sont les plus friandes des services Cloud.

33% des consommateurs déclarent avoir la sensation de perdre le contrôle de leurs données. En Belgique, pas moins de 51% des interrogés ont estimé qu’ils ne contrôlaient plus leurs données, alors que ce n’est le cas que de 20% des sondés vivant au Royaume-Uni.

« Ces résultats reflètent la connaissance des consommateurs quant aux enjeux du stockage dans le Cloud aujourd’hui », explique à Datasecuritybreach.fr Timo Laaksonen, Vive President, Content Cloud chez F-Secure. « Cela souligne une fois de plus la nécessité de sécuriser les services de Cloud privés, pour lequel sécurité doit rimer avec confidentialité de vos données ».

Mon terminal mobile sur le lieu de travail

Les salariés qui utilisent leur propre terminal mobile au bureau sont inquiets à l’idée que leur employeur puisse accéder à leurs informations personnelles. C’est ce qu’a pu constater Data Security Breach dans le rapport reçu d’Aruba Networks, leader de l’accès réseau pour l’entreprise mobile. En France, cette méfiance se traduit en faits concrets. DataSecurityBreach.fr a pu constater que 24% des salariés français déclarent que leur employeur ne sait pas qu’ils utilisent un terminal personnel au travail ; 57% d’entre eux ne déclareraient pas à leur employeur le nouveau terminal qu’ils envisagent d’utiliser au travail ; 65% déclarent que leur employeur n’installe pas de logiciel de sécurité supplémentaire sur leur terminal ; 48%  ne signaleraient pas immédiatement une fuite de données professionnelles.

Le rapport de l’étude « Employees tell the truth about your company’s data », menée auprès de plus de 3 000 salariés dans le monde, révèle que près de la moitié des salariés européens (45 %) redoutent la perte de données personnelles, une crainte que partagent 40 % des personnes interrogées au Moyen-Orient et 66 % aux Etats-Unis. Par ailleurs, ils sont 34 % en Europe, 35 % au Moyen-Orient et 51 % aux Etats-Unis à déclarer que leur service informatique ne prend aucune mesure pour assurer la protection des dossiers et applications professionnels se trouvant sur leurs terminaux personnels.

Ces inquiétudes font que de nombreux salariés rechignent à mettre leur terminal personnel entre les mains du service informatique, mettant ainsi en danger les données de leur entreprise. Près d’un salarié européen sur six (soit 15 %) déclare n’avoir même pas prévenu son employeur qu’il utilise un terminal personnel au travail. Ils sont 17 % dans ce cas au Moyen-Orient et en Amérique.

Encore plus inquiétant pour les entreprises : 13 % des salariés européens, 26 % au Moyen-Orient et 11 % aux Etats-Unis avouent qu’ils n’informeraient pas leur employeur si leur terminal était corrompu, même si cela entraînait une fuite de données professionnelles. Ils sont par ailleurs 40 % en Europe, 41 % au Moyen-Orient et 36 % en Asie à affirmer qu’ils ne signaleraient pas immédiatement une fuite de données.

Cette réticence s’explique par la perception négative que les salariés ont du service informatique de leur entreprise. Ils s’inquiètent plus particulièrement de ce que le personnel informatique pourrait faire de leur terminal et des données qu’il contient. 25 % des salariés européens interrogés, 31 % au Moyen-Orient et 45 % aux Etats-Unis sont inquiets à l’idée que le personnel informatique accède à leurs données personnelles, et ils sont 18 % en Europe et 26 % au Moyen-Orient à craindre que leur service informatique ne fouille dans leurs données privées s’ils lui confiaient leur terminal.

Lorsqu’on leur demande comment elles réagiraient si le personnel informatique de l’entreprise accédait à leurs données personnelles, près de la moitié des personnes interrogées en Europe et au Moyen-Orient répondent qu’elles seraient en colère, tandis qu’elles seraient 41 % en Europe, 47 % au Moyen-Orient et 46 % aux Etats-Unis à percevoir cela comme une violation.

Ben Gibson, directeur marketing chez Aruba Networks, a déclaré à datasecuritybreach.fr : « L’étude menée des deux côtés de l’Atlantique montre que les employés et les services informatiques jouent avec la sécurité des données, mais cela n’est pas uniquement le fait du hasard. Pour résumer : autant les salariés acceptent mal le pouvoir que les employeurs exercent aujourd’hui sur leurs données personnelles, autant ils sont indifférents à la sécurité des données de l’entreprise. »

« L’utilisation de terminaux électroniques personnels pour un usage professionnel (BYOD) est devenue aujourd’hui une réalité face à laquelle les entreprises doivent adopter des solutions pour, d’un côté, garantir le caractère privé des données des employés et, de l’autre, exercer un contrôle plus étroit sur le réseau afin de s’assurer qu’aucune information sensible ne puisse être divulguée, le tout sans perturber l’expérience de l’utilisateur », a-t-il conclu à Data Security Breach.

Il existe clairement un fossé entre ce que les employés veulent et ce dont les services informatiques des entreprises ont besoin. Créer une véritable séparation entre données personnelles et données de l’entreprise contribuerait fortement à résoudre ces problèmes et à tranquilliser les salariés.

A noter que l’éditeur de solutions de sécurité informatique AVG a mis en ligne, dans le Google Play, un outil qui permet de désinstaller, efficacement, toutes les applications que l’on souhaite détruire.

Trois français sur 10 ont perdu des données stockées dans le cloud en 2012

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises migrent vers des plates-formes de cloud computing pour bénéficier des avantages concurrentiels inhérents aux gains qui en découlent en matière de vitesse, d’agilité et de flexibilité. Selon l’enquête Avoiding the Hidden Costs of the Cloud – 2013 publiée en janvier 2013 par Symantec, Datasecuritybreach.fr vous en parlait à l’époque, 86 % des entreprises françaises en sont au moins à discuter de cloud computing, 79 % pour les PME.

Une mauvaise utilisation du cloud computing peut en revanche se révéler désastreuse pour les entreprises qui peuvent voir leurs coûts augmenter ou observer des pertes d’informations ou de données. En France, 33 % des entreprises ont perdu des données stockées dans des clouds et 70 % ont été confrontées à des échecs de restauration. C’est du moins ce qu’indique ce rapport. 70 % des entreprises françaises ont expérimenté des déploiements non-autorisés et non-gérés d’applications de cloud computing ; parmi elles, 40 % ont été confrontées à des problèmes de divulgation d’informations confidentielles et plus d’un quart à des problèmes de prise de contrôle de comptes, de dégradation de ressources Web ou de vols de produits ou de services.

48% des entreprises n’utilisent pas d’outils de gestion centralisée de leur sécurité informatique

DataSecurityBreach.fr a appris que 48% des entreprises n’utilisent pas d’outils de gestion centralisée de leur sécurité informatique. Bien que ces outils facilitent grandement la gestion des paramètres de sécurité informatique,  près de la moitié des entreprises interrogées n’y ont pas recours selon une enquête européenne réalisée par Kaspersky Lab en collaboration avec B2B International en novembre 2012.

Les entreprises en général – et particulièrement les plus petites organisations – trouvent souvent que le déploiement et le contrôle des postes de travail et la protection des appareils mobiles n’est pas une tâche aisée. Des outils de gestion centralisés ont été mis en place pour faire face à cette problématique, cependant à peine la moitié des entreprises sont conscientes de leur potentiel. Selon les résultats de l’enquête, seulement 52% des entreprises dans le monde utilisent des solutions permettant une gestion centralisée de leur infrastructure informatique.

Une entreprise qui souhaite mettre en place une sécurité minimale doit configurer un large éventail d’outils de sécurité spécifiques à l’infrastructure informatique d’une entreprise, tels que les postes de travail et les appareils mobiles. En outre, chacune de ces interfaces doit être configurée pour répondre aux besoins spécifiques de l’entreprise, notamment aux politiques de sécurité interne. Les outils de gestion centralisés peuvent avoir un rôle prépondérant pour aider à réaliser cela. Mais, selon B2B International, ces outils sont utilisés par seulement la moitié des entreprises interrogées dans le monde entier. Alors que seulement 30% des entreprises ont pleinement mis en œuvre des outils de gestion clients, 29% des personnes interrogées se limitent à l’installation partielle d’une console de gestion centralisée.

Or, ces solutions augmentent le niveau de sécurité de l’infrastructure, tout en réduisant considérablement la charge de travail informatique de l’entreprise, en éliminant la nécessité de configuration de la protection informatique et de surveillance l’état de chaque poste de travail individuellement.