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Java est dangereux selon une nouvelle étude

Chaque jour, des millions d’utilisateurs ont recours aux applications Java sans être conscients que 88% d’entre elles sont vulnérables aux cyberattaques !

Vous utilisez java ? Êtes-vous comme 28% des entreprises qui ont mis en place une stratégie de supervision des failles de sécurité efficace pour faire face à des attaques de grande ampleur ? CA Technologies a présenté les résultats de sa derniére étude baptisée « Rapport sur la Sécurité des Logiciels en 2017 ». Une étude réalisée par Veracode, sa filiale spécialisée dans la sécurisation des logiciels.

Ce rapport est une analyse complète de données collectées auprès de plus de 1 400 entreprises en matière de sécurité des applications. Les conclusions de l’étude sont inquiétantes en ce qui concerne les délais de correction des vulnérabilités, les pourcentages d’applications présentant des failles et les risques mniprésents liés à l’utilisation de composants open source vulnérables.

A une époque où les cyberattaques sont devenues monnaie courante (vol de données sensibles, piratage industriel, ransomware, … etc.), l’analyse fournie par Veracode démontre que, sur le terrain, les principes basiques de sécurité ne sont pas respectés. Il est donc urgent que les entreprises aient consciences des mesures nécessaires pour hausser leur niveau de sécurité, face à des hackers dont la force de frappe n’est plus à démontrer.

88% des applications Java seraient dangereuses

Chris Wysopal, Directeur Technique de CA Veracode, explique : « En raison de l’utilisation généralisée de composants exogènes par les développeurs pour coder, une seule vulnérabilité peut suffire pour mettre en danger des milliers d’applications différentes. » 88% des applications Java contiendraient au moins un composant les exposant à des attaques de grande ampleur. Tout ceci est en partie dû au fait que moins de 28% des entreprises mènent régulièrement des analyses pour analyser la fiabilité des composants d’une application.

Outre des informations concernant la menace posée par l’utilisation de composants à risque, ce rapport met également en lumière d’autres enseignements comme le fait que 77% des applications présentent au moins une faille dès la première analyse. Ce nombre progresse à un rythme alarmant pour les applications qui échappent à un test avant leur mise en production. Les institutions gouvernementales continuent à se montrer les moins performantes. Seules 24,7% d’entre elles réussissent tous les scans de sécurité applicative. Par ailleurs, elles présentent le plus de failles exploitables, par exemple par cross-site scripting (49%) ou encore par injection SQL (32%). Deux secteurs enregistrent de légères progressions entre la première et la dernière analyse des vulnérabilités de leurs applications : la santé affiche un taux de réussite au scan de sécurité de 27,6%, puis de 30,2 % ; et la grande distribution : 26,2 % puis 28,5 %.

Les raisons de ces failles majeures

Au cours des 12 derniers mois, plusieurs failles majeures au sein des applications Java ont été provoquées par des vulnérabilités de composants logiciels, qu’ils soient d’origine open source ou de suites commerciales. « Struts-Shock », une faille révélée en mars 2017, en est une illustration. Selon les résultats des analyses, plusieurs semaines après l’attaque initiale, 68% des applications Java s’appuyant sur la bibliothèque Apache Struts 2 utilisaient toujours une version à risque du composant.

Cette vulnérabilité permettait d’exécuter du code à distance grâce à l’injection de commandes, et quelque 35 millions de sites étaient concernés. En exploitant cette faille, les cybercriminels ont pu pirater les applications de nombreuses victimes, dont l’Agence du Revenu du Canada et l’Université du Delaware.

Le rapport révèle également qu’environ 53,3 % des applications Java s’appuient sur une version vulnérable de la bibliothèque Commons Collections ; un chiffre identique aux résultats trouvés en 2016. L’utilisation de composants tiers pour le développement d’applications est courant, car il permet aux développeurs de réutiliser du code fonctionnel et d’accélérer la conception de logiciels. Des études ont montré que les composants open source pouvaient même constituer jusqu’à 75% du code d’un logiciel.

Industrialisation des cyberattaques : une réalité méconnue

Pour Chris Wysopal, les équipes de développement ne cesseront pas d’utiliser de tels composants, et il n’y a pas de raison qu’elles le fassent. Cependant, en cas de vulnérabilités, le temps presse. Les composants tiers et open source ne sont pas forcément moins sécurisés que du code développé en interne. Il est donc important de conserver un inventaire de leurs versions à jour. En effet, un grand nombre de failles sont le résultat de composants vulnérables. Et à moins que les entreprises ne prennent cette menace plus sérieusement et s’appuient sur des outils adaptés pour superviser leur utilisation, le problème ne peut qu’empirer.

L’utilisation de composants à risque fait partie des tendances les plus marquantes de ce rapport. L’ambiguïté réside dans le fait que bon nombre d’entreprises donnent la priorité à la gestion des vulnérabilités les plus dangereuses sans pour autant résoudre les problèmes au niveau du développement de leurs applications de façon efficace. Même les failles les plus graves nécessitent un temps considérable pour être corrigées. Seules 22 % des failles les plus sévères sont corrigées sous 30 jours et la plupart des criminels en profitent dès leur identification. Les pirates ont donc largement assez de temps pour infiltrer un réseau donné et occasionner des dégâts parfois irréversibles.

Le rapport donne 5 conseils à suivre

Tester le plus tôt possible dans le cycle de développement et le plus souvent possible ;
Donner aux développeurs les informations et les ressources dont ils ont besoin, notamment pour leur formation continue et les procédures de remédiation ;
Respecter les procédures de remédiations scrupuleusement et immédiatement après avoir découvert les vulnérabilités ;
Identifier et documenter les versions de vos composants logiciels, en limitant l’utilisation de composants à risques ;
Cibler en priorité les applications critiques et les vulnérabilités les plus virulentes lors des mesures de remédiation. Dans ces phases de crises, c’est souvent la seule possibilité en fonction de vos ressources.

En conclusion, il est urgent de réagir et d’agir rapidement, faute de quoi les entreprises, tout comme les organismes publics, verront leur notoriété mise à mal et perdront la confiance de leurs clients et utilisateurs. En laissant la porte ouverte à la cybercriminalité, elles ne feront qu’encourager des pratiques aussi nuisibles que dangereuses, aujourd’hui le danger ne vient plus de pirates isolés mais de réseaux organisés à l’échelle mondiale, à l’affût de la moindre faille de sécurité.

Selon Cisco – 100% des réseaux analysés contiennent des malwares

Le principal enjeu des équipes en charge de la sécurité des systèmes d’information est de faire face à des attaques de plus en plus ciblées et de mieux comprendre la menace pour détecter les signaux faibles sur leurs réseaux. Selon Cisco – 100% des réseaux analysés contiennent des malwares. Vous avez dit inquiétant ?

Le Rapport Annuel sur la Sécurité 2015 de Cisco révèle que 40 % des failles de sécurité en entreprise ne sont pas corrigées. Les résultats du Rapport Cisco soulignent que, malgré une prise de conscience de la menace et un nombre croissant d’attaques ciblées médiatisées, les entreprises n’utilisent pas forcément l’ensemble des outils disponibles, simples à mettre en œuvre, pour contrer les cyberattaques. L’étude Cisco a été menée auprès de 1700 entreprises dans 9 pays.

Le Rapport permet de tirer plusieurs conclusions majeures :
La menace est réelle et permanente : 100 % des réseaux analysés contiennent des malwares. Ces résultats sont identiques au Rapport 2014. En 2014, 1 % des vulnérabilités connues (43 sur 6756) ont été exploitées par les cybercriminels. D’une part, cela signifie que les entreprises doivent prioriser 1 % des vulnérabilités exploitées dans le cadre de leur politique globale de correction. D’autre part, même si les technologies atteignent de hauts niveaux de performance, il est nécessaire de comprendre les menaces pour lutter contre les vulnérabilités. Les kits d’exploits largement utilisés sont rapidement détectés par les solutions de sécurité – ce qui signifie que les cybercriminels préfèrent disposer  du 4ème ou 5ème kit d’exploits le plus utilisé, pour ne pas trop attirer l’attention. Même si les kits d’exploits ont diminué de 88 % entre mai et novembre 2014, ils restent un outil utilisé à un rythme soutenu par les cybercriminels, aux conséquences sérieuses pour les entreprises. Les failles Java sont en baisse de 34 % et les attaques Flash de 3 % alors que les failles Silverlight ont augmenté de 228 % et les failles PDF de 7 %.

Les malwares Flash peuvent désormais interagir avec JavaScript pour cacher des vulnérabilités en partageant un exploit entre deux fichiers distincts : un Flash et un JavaScript. L’activité malveillante est alors plus difficile à détecter et à analyser et prouve la sophistication des attaques et la professionnalisation des hackers.

L’industrie pharmaceutique et la chimie sont les secteurs les plus touchés par la cybercriminalité. Les médias, l’industrie, le transport et la logistique et l’aviation complètent le top 5 des secteurs les plus touchés. L’an dernier, seuls l’industrie pharmaceutique et la chimie et l’aviation figuraient parmi les secteurs les plus concernés par les attaques. Le volume de spam a augmenté de 250 % en 2014. Plus ciblé et plus dangereux, envoyé à plus faible volume à partir d’un grand nombre d’adresses IP pour échapper aux outils de détection, un nouveau type de spam est en train d’émerger (Snowshoe). Les spammeurs adaptent les messages à leur cible (phishing), de façon à contourner les filtres anti-spam pour mieux tromper leurs victimes. Le malvertising (publicités malicieuses) est une nouvelle technique utilisée par les cybercriminels en 2014 qui permet de diffuser des malwares au travers des navigateurs, tout en ne nécessitant pas de moyens importants mais permettant aux cybercriminels de gagner beaucoup d’argent. Adobe et Internet Explorer sont les éditeurs les plus vulnérables avec respectivement 19 % et 31 % des attaques observées.

Grâce à l’évolution des technologies de sécurité, les attaques directes et massives sont de plus en plus difficiles à mettre en œuvre. Les cybercriminels font désormais preuve de plus de créativité pour tromper l’utilisateur afin que celui-ci installe lui-même le logiciel malveillant. Ils profitent également de la faiblesse des entreprises en matière de mise à jour des vulnérabilités connues sur leurs systèmes : Alors que la faille Heartbleed a été découverte il y a plus de 6 mois, et qu’elle a permis de révéler une faille dans OpenSSL, 56 % des versions OpenSSL ont plus de 4 ans et sont toujours vulnérables car elles n’ont pas été mises à jour depuis la sortie du patch. Internet Explorer est le navigateur le moins mis à jour avec seulement 10 % des versions installées mises à jour avec la dernière version connue, la version la plus courante datant de 31 mois par rapport à la version la plus récente. Au contraire, 64 % des versions de Chrome sont à jour.

« La sécurité du système d’information est une affaire d’équipe : elle ne pourra être optimale que si le RSSI et l’équipe informatique, les dirigeants de l’entreprise, les directeurs métier, etc. travaillent ensemble pour mieux comprendre la menace et faire face aux cyberattaques. Les cybercriminels travaillent de mieux en mieux pour dissimuler leurs traces. L’ensemble des parties prenantes doit donc répondre à des questions majeures : est-ce que l’entreprise dispose des outils qui lui permettront non seulement d’identifier les attaques avérées, mais également de déterminer où se situent les vrais vulnérabilités de son informatique ? Comment l’entreprise peut être certaine que ses utilisateurs sont en sécurité, et cela même lorsqu’ils travaillent en dehors du périmètre du réseau de l’entreprise ? » explique à DataSecurityBreach.fr Christophe Jolly, Directeur Sécurité Cisco France. « Face à l’évolution de la menace, les entreprises doivent mettre en œuvre un ensemble de mesures de sécurité pour leur permettre de répondre aux défis liés à la cybercriminalité et au cyberespionnage industriel et pour mieux comprendre la cybersécurité du monde d’aujourd’hui ».

Retrouvez le Rapport Annuel sur la Sécurité 2015 de Cisco en intégralité ici : www.cisco.com/go/asr2015

Cybercriminalité : 3 clés pour contrer les pirates

La cybercriminalité est souvent médiatisée lorsque d’énormes failles de sécurité sont révélées et que les dommages sont significatifs pour les entreprises touchées.

L’attaque massive organisée par des pirates informatiques russes il y a quelques semaines à une échelle mondiale en est un très bel et marquant exemple, avec plus d’ 1,2 milliards de mots de passe volés. Mais les pirates ne se limitent pas aux attaques massives, et des petites brèches de sécurité d’apparence anodines peuvent pourtant s’avérer avoir de lourdes conséquences, tant pour les grandes entreprises que pour les plus petites organisations possédant des données sensibles ou à forte valeur ajoutée.

Ne perdez pas votre temps à anticiper,  sachez surtout détecter les failles et limiter les dégâts.
La meilleure chose qu’un directeur informatique ou un responsable de la sécurité puisse faire pour protéger son entreprise est de comprendre et d’accepter l’impossibilité de maintenir les attaquants à l’écart. Tout le monde est tôt ou tard victime d’une faille de sécurité. Le plus important est de savoir dans quel délai vous la détecterez et dans quelle mesure vous pourrez limiter les dommages. Il convient de mettre l’accent sur la réduction du risque dans les domaines clés et la surveillance des événements au niveau du pare-feu pour détecter le plus rapidement possible l’intrusion d’un attaquant et la tentative de vol de données. Toute autre action ne reviendra qu’à reproduire des stratégies qui ont déjà montré leurs limites dans le passé, pour un coût encore plus élevé.

Axez votre stratégie de sécurité sur l’identité et les données, et non plus l’infrastructure
Le mode de pensée centré sur le réseau et les appareils est de plus en plus délaissé en faveur d’une sécurité axée sur l’identité et les données. Désormais, tenter de protéger l’infrastructure de l’entreprise n’apparaît plus comme une solution gagnante. Avec l’usage croissant de l’informatique mobile et du Cloud computing, cette tâche s’avère souvent trop complexe et n’est plus entièrement maîtrisée par le personnel informatique et de sécurité.

En revanche, le personnel chargé de la sécurité réfléchit de plus en plus à la protection des données transférées d’un endroit à un autre, y compris dans le cloud, et à l’acquisition d’une meilleure connaissance de l’identité des individus qui ont accès à ces données. Néanmoins, suis-je certain de savoir qui accède actuellement à notre base de données de patients ? Est-il normal que ce salarié ouvre ce fichier de données clients ? Ces décisions sont de plus en plus complétées par l’introduction d’un contexte du type : dois-je permettre à ce salarié d’accéder à ces données sensibles alors qu’il est en vacances dans le Sud et qu’il se connecte depuis sa tablette dans un cybercafé ? Il s’agit là d’une façon plus intelligente (et efficace) d’appréhender les risques du comportement surveillé, en répondant aux problèmes de sécurité fondamentaux liés aux utilisateurs privilégiés, aux attaques internes et aux menaces persistantes avancées.

Ne misez pas tout sur la technologie, sensibilisez vos collaborateurs car ils sont les véhicules de vos données !
Il est toujours possible d’améliorer l’éducation – bien que je sois convaincu qu’il faille en changer le ton pour passer du « ne faites pas ceci » au « comme vous le ferez de toute façon, voici comment procéder pour éviter de prendre des risques ». Le pouvoir dans le monde de l’informatique professionnelle a changé de mains : il n’est plus dévolu au service IT autoritaire et centralisé, avec le personnel qui lui est associé, mais relève désormais des dirigeants de l’entreprise et des responsables métiers. Aujourd’hui plus que jamais, l’utilisateur de l’entreprise décide lui-même de la technologie à employer et de la façon de procéder. Dans ce contexte, l’éducation doit être recentrée sur les conseils et le choix de solutions sûres pour cesser de s’apparenter à une liste d’actions à éviter, qui sera de toute façon rarement respectée. (Jean-Philippe Sanchez, Consultant Sécurité, NetIQ France)

Grosses mises à jour Microsoft et Adobe

Microsoft a publié ce 8 juillet six bulletins pour des vulnérabilités qui affectent toutes les versions d’Internet Explorer, de Windows ainsi que des composants pour serveur. Deux vulnérabilités sont considérées comme « critiques » car elles autorisent l’exécution de codes à distance (RCE), tandis que trois sont signalées comme « importantes » dans la mesure où elles autorisent une élévation de privilèges internes sur Windows.

Le patch le plus critique est le bulletin 1. Il concerne toutes les versions d’Internet Explorer (IE) depuis la version 6 du navigateur, désormais uniquement prise en charge sur Windows Server 2003 depuis l’arrêt du support de XP, jusqu’à la toute dernière version IE 11 sur Windows 8.1 et R. Ce patch doit être une priorité pour vous car la plupart des attaques s’appuient d’une manière ou d’une autre sur votre navigateur Web. Les derniers chiffres publiés dans le rapport Microsoft SIR v16 démontrent clairement que les attaques Web, notamment via Java et Adobe Flash, sont les plus courantes.

Le bulletin 2 est une mise à jour critique pour Windows. Toutes les versions de Vista, Windows 7, 8 et RT pour poste de travail sont concernées. Concernant l’aspect serveur, toutes les versions sauf la plus ancienne, Windows Server 2003, sont affectées. La mise à jour imposera de réinitialiser le système, un paramètre à inclure dans votre planning, plus particulièrement côté serveur.

Les bulletins 3, 4 et 5 traitent de vulnérabilités liées à des élévations de privilèges dans Windows. Toutes les versions de Windows sont concernées. Il s’agit de vulnérabilités locales qui ne permettent pas d’exécuter du code à distance via le réseau, mais qui imposent à l’attaquant d’être déjà présent sur la machine ciblée en tant qu’utilisateur normal ou standard. Les exploits pour ces types de vulnérabilités font partie de la boîte à outils de tout pirate qui a obtenu un compte sur la machine ciblée, après avoir subtilisé des certificats. Dans tous les cas de figure, l’attaquant souhaitera pouvoir contrôler la machine en permanence et, pour ce faire, il devra devenir administrateur de cette dernière afin d’y installer son code de contrôle malveillant. C’est à ce moment que ces vulnérabilités entrent en jeu. Nous estimons donc que résoudre ces dernières est une priorité absolue pour contrarier ou ralentir les attaquants installés sur la machine ciblée.

Enfin, le bulletin 6 traite une vulnérabilité par déni de service (DoS) dans le Service Bus de Windows. Le Service Bus est un tout nouveau composant de Windows utilisé dans l’environnement Windows Azure pour développer des applications hétérogènes. Selon nos estimations, rares sont les entreprises qui ont installé ce composant. Sur Azure, Microsoft se charge de déployer le correctif à votre place.

Courant juillet, Oracle publiera sa mise à jour des patchs critiques (CPU). Elle devrait être diffusée le 15 juillet et fournir des correctifs pour des centaines de vulnérabilités. La pertinence de ces patchs pour votre entreprise dépend de votre inventaire logiciel, mais, dans tous les cas, la mise à jour de Java sera incontournable pour la plupart des entreprises.

Même chose pour ADOBE. Il est d’ailleurs conseillé de se rendre sur le site afin de mettre à jour rapidement l’outil Flash Player. Une mise à jour d’Adobe Flash indispensable. Passez rapidement vers la version 14.0.0.145 qui tourne sur les systèmes Windows, Mac et Linux. Voyez le site ADOBE pour connaitre votre version de flash installée. (avec Wolfgang Kandek, CTO Qualys)

104 vulnérabilités corrigées pour Oracle

Le géant américain de la base de données, Oracle, vient de corriger 104 vulnérabilités dans ses logiciels. La dernière mise à jour de sécurité visant les produits Oracle n’aura pas fait dans la demi-mesure. Pas moins de 104 failles, dont certaines critiques, ont été colmatées pour Java SE, Virtual Box, Oracle Fusion, Oracle iLearning, Oracle Siebel CRM, MySQL… 37 patchs, dont 4 critiques, s’attaquent à des problèmes dans Java SE. MySQL se voit gratifié de la correction de deux vulnérabilités critiques. La version Windows permet à un pirate de compromettre l’ensemble du système attaqué. Il faut cependant que le malveillant soit authentifié. Autant dire que les mises à jour sont obligatoires. Il est bon de rappeler l’article 34 de la loi Informatique et Libertés qui impose au responsable de traitement de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les données à caractère personnel. Le responsable de traitement doit se tenir informé et réagir lorsqu’une faille est découverte. « Ne pas corriger une faille de sécurité connue et pour laquelle des correctifs sont proposés est susceptible de constituer un manquement à l’obligation de sécurisation imposée aux responsables de traitement. » indique la CNIL.