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Les services secrets britanniques savaient que Marcus Hutchins allait être arrêté par le FBI

L’internaute qui a permis de bloquer l’attaque Wannacry, arrêté début août par le FBI, était dans le collimateur des autorités depuis plusieurs semaines.

Les services secrets britanniques ont été informés, à l’avance, de cette action.Comme vous avez pu le lire sur ZATAZ et sur le compte Twitter, l’affaire de Marcus Hutchins, l’informaticien qui a pu stopper l’attaque Wannacry en achetant un nom de domaine oublié par les auteur de ce ransomware, a été arrêté à l’aéroport de Las Vegas, après le rassemblement la DEF CON. Il est accusé d’avoir modifié et utilisé un logiciel espion du nom de Kronos. Une arrestation liée sa participation présumée dans le développement d’un outil voleur de données bancaires. L’informaticien a plaidé non coupable. Il doit rester aux USA, avec un bracelet électronique. Il a été annoncé que les Services Secrets britanniques étaient au courant que Hutchins était sous surveillance.

Le Government Communications Headquarters (GCHQ) avait été informé que l’informaticien allait être arrêté par le FBI, sur le sol américain. Ce n’est pas la première fois que l’Angleterre refuse l’extradition d’un de ses ressortissants. Voilà peut-être pourquoi Hutchins a été cueilli à la fin de la DEF CON. Pourquoi à la fin de ce rassemblement américain de hackers, professionnels de la sécurité informatique et autres bidouilleurs ? Il y a de forte chance que le tueur de Wannacry a été suivi, mis sur écoute et espionné durant son séjour à Las Vegas. Comme le précise le Sunday Times, l’arrestation de Marcus Hutchins a retiré un mal de tête à la justice et au gouvernement britannique.

En 2012, la Premiére Ministre Theresa May (Ministre de l’Intérieur de l’époque) avait bloqué l’extradition de Gary McKinnon, un fan d’extraterrestre de 51 ans, accusé d’avoir piraté de nombreux serveurs de la NASA et de l’armée US (il cherchait des preuves de l’existence d’extraterrestre sur terre). Une extradition refusée en raison du diagnostique médical indiquant qu’il était atteint du syndrome d’Asperger, un type d’autisme. (The Times)

Les espions britanniques… espionnent des ressortissants américains

Le site Cryptome annonce que les espions britanniques du GCHQ ont surveillé les américains qui venaient consulter l’ancêtre de wikileaks.

Pour faire simple, Cryptome est le papa de wikileaks. Depuis plus de 15 ans, Cryptome diffuse des informations qui lui sont transmissent et qui relatent des documents du FBI, CIA, Services secrets de la planéte et autres documentations liées aux droits de l’homme. Cryptome vient s’expliquer, dans un article baptisé « GCHQ Illegal Spying in US » que les grandes oreilles britanniques ont espionné les internautes américains venus se renseigner sur l’espionnage dans le monde, et plus précisément celui mis en place par l’Oncle Sam. Une attaque MITM, Man-In-The-Middle, qui semble avoir permis au GCHQ de tracer les internautes venus se renseigner.

Cette opération de surveillance de masse –  baptisée Karma Police – a été lancée par des espions britanniques il y a environ sept ans. Un espionnage sans aucun débat public, ni examen politique. Un espionnage de l’Internet mondial mis en place  par l’agence des écoutes électroniques du Royaume-Uni, le Government Communications Headquarters (GCHQ). De nouveaux documents tirés des fichiers volés par Edward Snowden, ancien analyste de la NSA, ont été diffusés par The Intercept.

007 espionne deux cables sous-marins de Vodafone

L’agence britannique GCHQ aurait espionné deux câbles sous marins de Reliance Communication pour accéder aux données de millions de personnes.

L’Inde, comme des millions d’Internautes sont en colères après le GCHQ (General Communications Headquarters), les grandes oreilles britanniques, sœurs jumelles de la Nationale Security Agency de l’Oncle Sam. Dans ce qui peut être qualifié comme une autre révélation majeure des dossiers volés d’Edward Snowden, ancien analyste privé employé par la NSA, il vient d’être révélé par la presse britannique, allemande et indienne (Channel4, Süddeutsche Zeitung), que l’agence britannique « d’intelligence » a piraté deux grands câbles sous-marins de Reliance Communications. L’intimité numérique de millions d’utilisateurs aurait été compromise, sans parler de plusieurs gouvernements, dont l’Inde, l’Égypte, la péninsule arabique, la Malaisie, la Thaïlande, Hong Kong, la Chine continentale, Taïwan et le Japon.

Le piratage aurait été réalisé avec l’aide d’une société privée achetée dernièrement par le géant des télécommunication Vodafone. Ce « copain » aurait permis de pirater les câbles de Reliance Communication, ainsi que 27 autres « tuyaux » passant par le Royaume. Une action planifiée baptisée « Pfenning Alpha« , en partenariat avec la NSA américaine. Une ponction qui aurait durée de 2009 à 2011 à partir de Skewjack Farm, dans le sud de l’Angleterre.

Les câbles Reliance acheminent le trafic de données Internet entre l’Asie, l’Europe  (Flag) et le continent américain (Flag Atlantic 1).

Il y a un an, Le Monde rappelait que la France n’était pas en reste avec ce genre de « partenariat » avec la mise sur écoute d’un câble sous-marin. « Ce flux d’informations étranger-France, cette « matière première » comme la qualifie la NSA dans une note révélée par M. Snowden, fait l’objet d’une large interception par la DGSE« . Bref, la NSA a des pinces crocodiles un peu partout !

En février 2013, la NSA confirmait sa main mise sur les données transitant par le câble SEA-ME-WE 4 « Nous avons réussi à collecter les informations de gestion des systèmes du câble sous-marin SEA-ME-WE » confirmait alors la grande muette. (HindusTimes)

Les services secrets britanniques font dans le phishing

Quoi de plus sympathique qu’un bon gros phishing pour mettre la main sur les données privées et sensibles d’une cible. Les services secrets de sa gracieuse majesté britannique, le British Intelligence Agency GCHQ (Government Communications Headquarters) aurait utilisé de fausses pages du portail professionnel communautaire Linkedin pour mettre la main sur des données ciblées.

Une information que le magazine allemand Der Spiegel a révélé après l’analyse de documents secrets du GCHQ que l’ancien « analyste » Edward Snowden aurait volé. La première attaque connue visait le gouvernement belge et Belgacom, l’opérateur de télécommunication. Une fois le visiteur piégé par la fausse page Linkedin, un logiciel espion s’installait dans l’ordinateur des cibles de la GCHQ. L’objectif aurait été d’accéder au système de routeur GRX exploité par BICS pour intercepter le trafic téléphonique.

C’est quand même dingue de voir comment ces services secrets peuvent être bavards, dans leurs bureaux ; Ca n’étonne personne de savoir qu’un simple analyse « du privé » puisse accèder à autant d’informations variées !

En attendant, pour répondre aux écoutes probables de la NSA du trafic data de Yahoo! et Google, les deux géants de l’Internet viennent d’annoncer qu’ils allaient protéger leurs données internes. La CEO de Yahoo!, Marissa Mayer, a indiqué que les connexions de son groupe seraient désormais chiffrées.