Archives par mot-clé : hybride

Garantir la protection de la sécurité par DNS hybride : quelles sont les pré-requis et avantages ?

Plus l’utilisation d’Internet est intensive, plus le DNS devient important. S’agissant d’un service si important, il est étrange que le DNS soit pratiquement invisible. Nous comptons dessus pour tout et pourtant nous ne le traitons pas comme un service essentiel ; au lieu de cela, nous le paramétrons, puis nous l’ignorons. Quelques points de vigilances sérieux sont à prendre en compte.

Le DNS est trop important pour être ainsi sous-estimé. Il convient de le gérer soigneusement, de mettre au point une architecture de DNS qui soit évolutive et sécurisée. Or c’est cette dernière étape qui est à la fois la plus difficile et la plus importante. Si l’on considère le DNS comme le GPS d’Internet, il n’est pas surprenant qu’il soit la cible des criminels. Abattre un serveur DNS peut empêcher une entreprise d’accéder à des ressources en ligne, tandis qu’empoisonner et fausser les résultats peut permettre à un criminel de rediriger les utilisateurs vers un site conçu pour dérober leurs informations d’identification – en ouvrant les portes de l’entreprise au vol d’IP, ainsi qu’en permettant un accès sans entraves aux comptes en banque et autres services financiers.

Une identification des vulnérabilités
Il suffit de regarder les listes de vulnérabilité publiées régulièrement pour voir à quel point il est risqué de ne pas gérer son serveur de DNS. ISC, l’organisme open source qui gère le développement de BIND, publie régulièrement sa matrice de vulnérabilité et a signalé sept principaux problèmes au cours des trois derniers mois. Quiconque ne suit pas ces listes et ne met pas ses serveurs à jour laisse son entreprise grande ouverte aux menaces les plus diverses. La base de données nationale de vulnérabilité du NIST décrit dans le détail 14 vulnérabilités constatées dans différents produits du serveur DNS sur la même période.

Beaucoup de ces vulnérabilités étaient critiques : dans un cas, une requête DNS spécialement formatée pouvait planter un serveur, empêchant ainsi une entreprise, ses utilisateurs (et dans certains cas, ses clients) d’accéder à Internet ou à leurs applications. Ces vulnérabilités zero-day présentent un risque important car le DNS peut sembler être un service qui « se contente de fonctionner », mais un serveur de DNS non sécurisé est une porte ouverte qui n’attend qu’une chose : que les cambrioleurs d’Internet entrent. Excepté qu’il ne s’agit pas uniquement de la porte de l’entrepreneur, mais également des portes des salariés, des portes des clients et du coffre-fort de la banque. En fait, de tout ce qui est en ligne.

Alors, comment peut-on sécuriser son DNS ?
Une solution de DDI bien conçue est une possibilité. Certains éditeurs propose un service de DNS Hybride. Contrairement à la plupart des solutions de DNS, le DNS hybride utilise deux technologies de DNS différentes afin de réduire les risques pour les utilisateurs. Dès qu’une alerte est publiée, il est possible de passer de BIND à NLnet Labs (NSD/Unbound) en un seul clic et une fois qu’un patch a été oublié, il est possible de le tester, avant de l’envoyer en production dès le processus de validation terminé. Toutes les modifications apportées au DNS local étant gérées par le logiciel de l’éditeur, il est inutile de reconfigurer le reste de votre réseau.

Préserver la sécurité de l’infrastructure constitue une part important du travail d’un service informatique. Le DNS Hybride aide à simplifier le processus, en facilitant la gestion et le contrôle du DNS, tout en minimisant le risque, mais il est l’un des plus importants, ce qui minimise le risque de vulnérabilités aux attaques zero-day dans les technologies clés du réseau. L’infrastructure de DNS Hybride est également une extension des meilleures pratiques informatiques, qui utilise une combinaison de technologies pour gérer le risque.

Lorsqu’une infrastructure hybride est mise en place, si une technologie présente un risque ou est attaquée, la deuxième continue d’assurer le service et il est possible de basculer de la technologie attaquée à l’autre en une seconde. Le but ici, comme toujours, est de préserver la simplicité des opérations. Les outils de DDI facilitent la gestion des paramètres de DNS. Combinés avec le DNS Hybride, ils permettent de basculer d’un DNS non sécurisé à un serveur sécurisé dès que l’utilisateur est notifié. Il peut ensuite rebasculer une fois le système mis à jour. Simple et sécurisée : cette méthode permet de préserver le DNS contre les pirates informatiques et de garantir que les données les plus précieuses atteignent la destination souhaitée. Tout en préservant l’entreprise contre les attaques zero-day destructrices. (Par Hervé DHELIN, EfficientIP)

Cloud hybride, gare à la récupération !

Le Cloud Computing va provoquer un véritable séisme dans le secteur informatique et certains acteurs historiques espèrent sauver leurs acquis en communicant sur une vision qui leur est très personnelle du Cloud hybride.

Avec l’essor des solutions de stockage dans le Cloud, avec l’arrivée d’offres Iaas (Infrastructures as a Service) performantes à faible coût, le Cloud Computing est en train de changer la donne sur le marché informatique. Les DSI considèrent de plus en plus le Cloud comme la meilleure alternative à l’achat et à la maintenance de serveurs dans leurs murs et, pour certaines applications comme le CRM, le Cloud s’est imposé comme la norme en vigueur. Une bonne nouvelle pour les entreprises et les budgets informatiques, une bonne nouvelle pour les DSI qui vont pouvoir consacrer leurs ressources davantage aux nouveaux projets et moins de ressources pour le « run », cette gestion de l’existant si couteuse pour les entreprises.

Le cloud hybride, un moyen pour les fournisseurs de maintenir l’emprise sur leurs clients ?
Ce basculement vers le Cloud est inéluctable et ce n’est pas sans conséquences tant pour les acteurs de l’informatique traditionnelle. Incapables de lutter contre le sens de l’histoire, ceux-ci ont dû se résoudre plus ou moins rapidement à lancer à leur tour leurs propres services Cloud. C’est le moyen qu’ils ont trouvé pour ne pas perdre tout à fait leurs clients « historiques », un moyen aussi de leur proposer d’autres services. Cette stratégie, ils l’ont maquillée sous le terme de Cloud hybride. Leur idée est simple : continuer à fournir des serveurs traditionnels, leur associer des services Cloud complémentaires et proposer une console d’administration pseudo-unifiée pour gérer l’ensemble. Du fait de leur poids sur le marché, ils se permettent de redéfinir ce qu’est le Cloud hybride. Ils se livrent à une véritable préemption du terme afin de garantir le « vendor lock-in », cette emprise qu’ils exercent sur leurs clients depuis des dizaines d’années. Un verrouillage du marché qui est tout autant pratiqué par d’autres acteurs de l’informatique traditionnelle, tels les grossistes. Contraints de réinventer leur business model face à des clients qui se détournent du matériel au profit du service, ils répliquent leur modèle du passé. Sans avoir ni les compétences ni les infrastructures, ils mettent en place une offre parcellaire et très sélective, uniquement basée sur leurs accords commerciaux passés et donc pas nécessairement en phase avec les attentes réelles du client final.

Or, le Cloud hybride n’est en rien une prolongation de pratiques aujourd’hui datées. Le Cloud hybride, c’est bien plus être capable de faire coexister une infrastructure legacy avec des technologies plus modernes. Le Cloud devient une extension du datacenter de l’entreprise. Elle va pouvoir étendre les capacités de son infrastructure interne avec un Cloud public ou privé externe sans remettre en question son existant. Le Cloud hybride tel que nous le concevons chez Aruba, ce n’est pas s’appuyer sur un fournisseur unique, ce n’est en aucun cas le concept figé tel que les fournisseurs historiques tentent d’imposer.

Une Cloud, c’est avant tout s’appuyer sur des standards
Pour profiter des vrais avantages du Cloud Computing, il faut avant tout privilégier des offres souples, adaptées au contexte et aux contraintes de chaque client. Quand une entreprise choisit un service Cloud, elle doit opter pour un fournisseur ouvert aux standards du marché. C’est uniquement comme cela qu’elle pourra profiter à plein de la souplesse et de l‘adaptabilité du Cloud et faire sauter ce « vendor lock-in » que font peser sur elle ses fournisseurs depuis des décennies. C’est la raison pour laquelle certaines offres Cloud s’appuient tant sur les offres VMware, la plateforme de virtualisation la plus utilisée par les entreprises, que sur Hyper-V la solution Microsoft ou encore Hyper-V low cost. C’est le fait d’être agnostiques en termes de technologies, d’être multi-hyperviseurs, qui nous permet aujourd’hui d’apporter cette souplesse à nos clients, ce n’est que comme cela que l’on peut assurer une garantie de portabilité et de réversibilité. Faire le choix des standards du marché, c’est le seul moyen pour une entreprise, et tout particulièrement pour une PME dont les ressources techniques sont les plus modestes, de pouvoir tirer profit du Cloud tant dans une approche hybride que 100% externalisée.

La localisation d’un Datacenter a toute son importance
Autre critère à prendre en compte pour un projet de Cloud hybride comme pour un projet 100% Cloud, c’est la proximité avec son fournisseur. Le discours ambiant des fournisseurs de Cloud américains, notamment, c’est de dire que les distances ne comptent plus, que le Cloud abolit toute notion de localisation. C’est faux, tant sur le plan des performances réseau que sur la qualité du support offert. Quant aux garanties liées à la confidentialité des données, l’actualité a montré les limites de leurs promesses. Outre les gains en performances réseau, choisir un opérateur d’infrastructure de Cloud européen a de vraies conséquences tant techniques que juridiques. C’est comme cela que nous concevons le Cloud Hybride. (Eric Sansonny, Directeur Général Aruba Cloud)