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Sites de rencontres : la protection n’est pas au rendez-vous !

Une étude de Dashlane au sujet des Sites de rencontres met en avant le fait que la protection n’est pas au rendez-vous.

Cela fait maintenant trois mois que le site Ashley Madison, la version américaine du site de rencontres adultères Gleeden, a été piraté avec les conséquences désastreuses que l’on connaît. Carrières ruinées, familles brisées, procès, c’est un mauvais feuilleton dramatique qui se déroule sous nos yeux outre-Atlantique. Les autres sites de rencontre ne semblent toutefois pas en avoir tiré d’enseignements. L’étude publiée par Dashlane, qui gère l’identité numérique et les mots de passe de 3M d’internautes, montre que la plupart des sites de rencontre n’ont pas mis en place de politique de sécurité pour s’assurer que leurs utilisateurs soient protégés par des mots de passe forts. Les internautes qui partagent des informations pour le moins confidentielles sur ces sites risquent fort d’être très intéressés par les résultats ci-dessous…

Dashlane a étudié 24 sites de rencontre (dont 12 en France) parmi les plus populaires et les a classé selon leur approche de la sécurité des mots de passe. 19 critères ont été utilisés comme la longueur minimale du mot de passe acceptée ou le fait d’exiger ou non un mot de passe alphanumérique, composé de lettres et de chiffres. L’étude prend également en compte l’acceptation par le site des mots de passe très basiques comme « 123456 ».

Les résultats sont alarmants: Alors que les grands sites Internet ont renforcés leurs politiques de sécurité concernant les mots de passe (sur le même test, Apple a un score de 100, Hotmail de 88 et Gmail de 76), les sites de rencontre n’ont en général pas mis en place de politique pour inciter leurs utilisateurs à employer des mots de passe forts. Le plus avancé des sites de rencontres analysés, OK Cupid, n’a qu’un score de 62 et seuls trois sites, sur les douze analysés, ont un score « passable » supérieur à 50.

· Les disparités sont grandes entre les sites. Si OK Cupid a un score de 62, Badoo et Plenty Of Fish ferment la marche avec un petit score de 22.
· Derrière les mauvaises notes, on observe des pratiques de sécurité d’un autre âge. Badoo ou Attractive World envoient à leurs utilisateurs leur mot de passe en clair par email. Encore plus effrayant, sur Match.com ou Plenty Of Fish, il est possible de créer des mots de passe d’une seule lettre ! Aucun des sites analysés pour le marché français n’exige un mot de passe alphanumérique (composé de chiffres et de lettres) et sur les douze, seuls quatre adressent un email aux utilisateurs lorsque leur mot de passe est modifié !
· Les personnes qui recherchent à faire des rencontres extra conjugales sur Internet peuvent aussi se poser des vraies questions car les sites spécialisés, Ashley Madison et Gleeden ne recueillent que des notes respectives de 30 et 32.

Cela fait maintenant trois mois que le site Ashley Madison, la version américaine du site de rencontres adultères Gleeden, a été piraté avec les conséquences désastreuses que l’on connaît. Carrières ruinées, familles brisées, procès, c’est un mauvais feuilleton dramatique qui se déroule sous nos yeux outre-Atlantique. Les autres sites de rencontre ne semblent toutefois pas en avoir tiré d’enseignements. L’étude publiée par Dashlane, qui gère l’identité numérique et les mots de passe de 3M d’internautes, montre que la plupart des sites de rencontre n’ont pas mis en place de politique de sécurité pour s’assurer que leurs utilisateurs soient protégés par des mots de passe forts. Les internautes qui partagent des informations pour le moins confidentielles sur ces sites risquent fort d’être très intéressés par les résultats ci-dessous…

24 sites de rencontre (dont 12 en France) étudiés, parmi les plus populaires. Ils ont été classés selon leur approche de la sécurité des mots de passe. 19 critères ont été utilisés comme la longueur minimale du mot de passe acceptée ou le fait d’exiger ou non un mot de passe alphanumérique, composé de lettres et de chiffres. L’étude prend également en compte l’acceptation par le site des mots de passe très basiques comme « 123456 ».

Les résultats sont alarmants. Alors que les grands sites Internet ont renforcés leurs politiques de sécurité concernant les mots de passe (sur le même test, Apple a un score de 100, Hotmail de 88 et Gmail de 76), les sites de rencontre n’ont en général pas mis en place de politique pour inciter leurs utilisateurs à employer des mots de passe forts. Le plus avancé des sites de rencontres analysés, OK Cupid, n’a qu’un score de 62 et seuls trois sites, sur les douze analysés, ont un score « passable » supérieur à 50. Les disparités sont grandes entre les sites. Si OK Cupid a un score de 62, Badoo et Plenty Of Fish ferment la marche avec un petit score de 22.

Derrière les mauvaises notes, on observe des pratiques de sécurité d’un autre âge. Badoo ou Attractive World envoient à leurs utilisateurs leur mot de passe en clair par email. Encore plus effrayant, sur Match.com ou Plenty Of Fish, il est possible de créer des mots de passe d’une seule lettre ! Aucun des sites analysés pour le marché français n’exige un mot de passe alphanumérique (composé de chiffres et de lettres) et sur les douze, seuls quatre adressent un email aux utilisateurs lorsque leur mot de passe est modifié !

Les personnes qui recherchent à faire des rencontres extra conjugales sur Internet peuvent aussi se poser des vraies questions car les sites spécialisés, Ashley Madison et Gleeden ne recueillent que des notes respectives de 30 et 32.

One-Day Wonders : les risques que représentent les sites Web d’un jour pour la sécurité

Une étude montre que 470 millions de sites Web ont une durée de vie inférieure à 24 heures, et que 22 % de ces sites sont utilisés pour faciliter des attaques.

Blue Coat Systems, Inc., leader sur le marché de la Business Assurance Technology, révèle que 71 % des noms de serveurs sur Internet ont une durée de vie inférieure à 24 heures. Bien que la majorité de ces merveilles éphémères  « One-Day Wonders » soit essentielles au partage et à la diffusion de contenu sur Internet, leur quantité phénoménale sert également de couverture aux activités malveillantes, y compris à des communications vers des systèmes infectés. Le nouveau rapport « Merveilles éphémères : comment du code malveillant se dissimule derrière des sites Internet temporaires » détaille la nature et les activités de ces adresses apparaissant et disparaissant rapidement du Web, permettant ainsi de mieux comprendre les problématiques de sécurité qu’ils représentent pour les entreprises.

Parmi les plus grands générateurs de « merveilles éphémères » figurent des organisations ayant une forte présence sur Internet, comme Google, Amazon et Yahoo, ainsi que des sociétés d’optimisation Web aidant à accélérer la diffusion de contenu. Blue Coat a également découvert que l’un des dix créateurs de ces sites web éphémères le plus prolifiques se trouve être le site de pornographie le plus fréquenté sur Internet.

Enfin, 22 % des 50 domaines utilisant le plus fréquemment des sites temporaires hébergent du code malveillant. Ces domaines utilisent ce type de sites afin de faciliter leurs attaques et de gérer des botnets (réseaux de machines zombies), en s’appuyant sur le statut « nouveau et inconnu » du site pour échapper aux radars des solutions de sécurité. Ainsi, ces sites éphémères peuvent être utilisés pour créer des architectures dynamiques de commande et de contrôle évolutives, difficiles à tracer et simples à mettre en place. Ils peuvent également servir à créer un sous-domaine unique pour chaque e-mail de spam afin d’éviter d’être détecté par les filtres anti-spam et les filtres Web.

« Bien que la plupart de ces sites éphémères soient inoffensifs et indispensables à des activités légitimes sur Internet, leur quantité faramineuse crée un environnement parfait pour des activités malveillantes, » explique à DataSecurityBreach.fr Tim van der Horst, chercheur en chef spécialisé dans les menaces chez Blue Coat Systems. « La création et la suppression rapides de nouveaux sites inconnus déstabilise beaucoup de systèmes de sécurité actuels. Il est essentiel de comprendre ce que sont ces sites et comment ils sont utilisés afin de mieux assurer la sécurité des systèmes d’information. »

Les cybercriminels apprécient particulièrement les sites éphémères car : ils créent un état de perplexité : en effet, les domaines dynamiques sont plus difficiles à bloquer pour les solutions de sécurité que les domaines statiques. Ils submergent les solutions de sécurité : en générant un volume de domaines important, les cybercriminels augmentent leurs chances d’en voir un pourcentage conséquent passer au travers des systèmes de sécurité. Ils passent sous les radars : en associant les sites éphémères au chiffrement et à l’exécution de code malveillant entrant, et/ou au vol de données sortantes sécurisées à l’aide du protocole SSL, les cybercriminels peuvent rendre leurs attaques invisibles des solutions de sécurité des organisations, incapables d’empêcher, de détecter et de réagir face à ces menaces.

Sans cesse confrontées aux cyber-attaques, les organisations peuvent tirer des enseignements importants des résultats de cette étude afin d’être mieux informé et de renforcer leur sécurité : les systèmes de sécurité doivent être informés en temps réel de la part de systèmes automatisés capables d’identifier et d’attribuer des niveaux de risques à ces sites éphémères ; les systèmes de défense statiques ou non réactifs ne suffisent pas à protéger les utilisateurs et les données d’une entreprise ; les systèmes de sécurité s’appuyant sur des politiques de sécurité doivent pouvoir agir à partir d’informations en temps réel afin de bloquer les attaques menées à l’aide de codes malveillants.

Les chercheurs de Blue Coat ont analysé plus de 660 millions noms de serveurs uniques ayant fait l’objet de requêtes de la part de 75 millions d’utilisateurs dans le monde sur une période de 90 jours. Ils ont découvert que 71 % de ces serveurs, soit 470 millions, étaient en réalité des « merveilles éphémères », des sites n’existant que pour un jour.

Vidéos : attention aux contenus inappropriés

Les enfants et adolescents raffolent d’internet. Visionnage, micro-blogging, medias-sociaux, chats : internet est une fenêtre sur l’extérieur, une connexion avec ses amis et proches, un lieu  d’apprentissage  et de divertissements. Mais, c’est aussi un lieu où les contenus se mélangent, et ils se trouvent potentiellement exposés à toutes sortes de contenus et rencontres. « Autant d’interactions qu’il faut savoir anticiper pour préserver les plus sensibles et vulnérables », met en garde David Emm expert analyste de Kaspersky Lab.

 Avertissement : les plus jeunes à seulement quelques clics de contenus inappropriés ou/et pour adultes 

L’expérience menée est simple pour qui a déjà visionné un dessin animé jusqu’au bout. Passées les publicités, quels sujets sont vraiment recommandés à la fin d’un épisode de leur dessin animé préféré ? D’ailleurs, certains contenus proposés dès la 1ère page du site, surtout lorsque la fonction sécurité du site est désactivée, peuvent déjà paraitre peu adapté à une audience en bas âge.

Après examen des vidéos «suggérées» à la fin des épisodes d’émissions populaires chez les plus jeunes, force est de constater que, en moyenne, les utilisateurs ne sont qu’à 3 à 5 clics de contenu non adapté à leur âge.

 Sensibiliser à la nécessité de découvrir le monde numérique en toute sécurité

Ces résultats mettent en évidence les risques potentiels que ces sites posent si le contrôle parental est désactivé ou si les enfants sont laissés sans surveillance pendant la navigation. Certains clips mettant en vedette violence, armes, langage inapproprié ou nudité. On peut citer aussi comme exemple les compilations d’accidents de voitures qui font partie des vidéos les plus virales du moment et rarement adapté aux plus jeunes.

Internet est un outil du quotidien, un passe temps simple d’accès pour ces plus jeunes générations qui ont toujours connu internet. Les sites de partage sont volontairement intuitifs, ce qui rend leur contenu facilement accessible, mais ne permet pas toujours d’afficher le contenu approprié pour les yeux des enfants.

David Emm, expert analyste chez Kaspersky Lab commente à Data Security Breach « Les jeunes générations sont nées avec internet et les parents sont, quant à eux, souvent tentés d’utiliser les fabuleuses ressources d’internet comme moyen de divertir leurs enfants. Cette expérience souligne l’importance de prendre des mesures pour les protéger lorsqu’ils sont connectés et d’adopter un comportement plus responsable. Avoir le contrôle parental en place est essentiel et peut être très efficace dans la lutte contre un contenu répréhensible. En outre, le mode sécurité des principaux sites de partage de vidéo vise à aider les parents, mais il ne peut pas fournir une protection à 100%. »

Les 3 conseils de Datasecuritybreach.fr

1.     Supervision

Cela peut sembler évident, mais surveiller l’utilisation d’Internet des enfants est un conseil qu’on ne répète jamais assez. Encouragez-les à visiter et rester sur les sites que vous connaissez. Si vous avez des doutes, vous pouvez consulter leur historique de navigation. Assurez-vous de connaître tous les sites protégés par mot de passe auxquels ils pourraient avoir accès et leur demander de partager leurs informations de connexion avec vous

2.     Dialogue 

Encouragez votre enfant à parler ouvertement de ce qu’ils font en ligne et avec qui ils socialisent. Développez une culture de « prévention » au sein de la maison et d’éveiller leurs attentions sur les dangers potentiels.

3.     Protection

Mettez en place un contrôle parental sur les sites pour lesquels vous voulez défendre votre enfant d’y accéder – c’est un moyen facile d’éviter le désastre.