Détecteur de mensonge pour média sociaux

Des chercheurs Autrichiens de l’université de MODUL (Vienne) annoncent, en collaboration avec d’autres étudiants la création d’un algorithme capable d’analyser la fiabilité des messages diffusés sur Twitter, Facebook et autres médias sociaux. Un chasseur de messages viraux, baptisé Pheme. Sa mission, retrouver la trace d’un message et d’en fiabiliser le contenu.

L’agence Belga donne un exemple que pourra contrer l’outil. Il y a quelques années, il se disait sur internet que Barack Obama n’était pas né aux États-Unis et ne pouvait donc être le président américain. Ce… déballage s’est propagé de manière virale en un minimum de temps, mais il s’avéra par la suite que cette « information », était une erreur.

Plusieurs pays collaborent à ce projet, dont des scientifiques britanniques, allemands, suisses, bulgares, espagnols et kényans. Un projet financé par l’Union européenne. Cette « recherche » va durer 3 ans. Elle s’est donnée comme mission de déloger les contres vérités diffusées sur la toile en additionnant nouvelles technologies et des spécialistes du langage. A suivre !

 

 

Un mode auto destruction dans le nouveau Kali Linux

L’équipe de sécurité Offensive, créateur du célèbre outil de pénétration informatique « Backtrack », a publié une mise à jour de Kali Linux. L’équipe a ajouté une fonctionnalité intéressante dans sa version 1.0.6. Parmi les caractéristiques, une option d’auto-destruction. Kali Linux propose déjà le cryptage du disque afin de protéger les données. Pour plus de sécurité, une option « Nuke » a été implémentée. Bilan, via un simple code « nuke », les données contenues sur le disque dur deviennent illisibles.

SaveTheInternet.eu : Agissons pour la neutralité du Net !

À quelques semaines des étapes législatives cruciales pour le futur règlement sur le Marché unique des télécommunications, une coalition d’organisations européennes publie le communiqué ci-dessous et invitent les citoyens à faire entendre leur voix en appelant leurs eurodéputés à protéger la neutralité du Net. Une large coalition d’organisations de la société civile vient de lancer SaveTheInternet.eu [1], une campagne pour protéger la neutralité du Net dans la législation européenne à venir. À moins que nous n’agissions rapidement, une proposition de règlement de la Commission va réduire la liberté d’expression sur Internet, augmenter les prix et entraver l’innovation. Les citoyens doivent contacter les députés européens de la commission Industrie et les appeler à défendre un Internet ouvert.

Au terme de quatre ans d’inaction dans ce domaine, la nouvelle proposition de la Commission pourrait gravement nuire à un Internet ouvert. Ce règlement pourrait autoriser des entreprises de l’Internet à altérer arbitrairement le trafic du réseau pour prioriser les services des sociétés les plus riches, au détriment de l’innovation et de la liberté d’expression. Certaines des pires violations de la neutralité du Net auxquelles nous avons assisté en Europe ces dernières années deviendraient légales à cause de la faille des soi-disant « services spécialisés » contenue dans la proposition. De plus, le texte de la Commission pourrait autoriser des activités « volontaires » de surveillance et de filtrage ad hoc du réseau par les fournisseurs d’accès à Internet – en violation flagrante des obligations légales de l’Union européenne. Les ONG critiquent de manière unanime cette proposition de règlement. Les organisations de la société civile sont furieuses que cette proposition ne reflète pas les différents points de vues exprimés dans les réponses envoyées aux consultations que la Commission a tenues sur ce sujet. Ces organisations critiquent également l’examen précipité dont ces mesures font l’objet. Mais le plus préoccupant reste que les opérateurs télécom majeurs puissent remplacer l’actuel modèle économique de l’Internet – efficace et rentable – par celui de la téléphonie – inefficace, coûteux et obsolète.

Les citoyens doivent à présent se faire entendre dans ce débat crucial pour l’avenir d’Internet. Le règlement est maintenant entre les mains du Parlement européen, qui a l’opportunité unique d’en corriger les dangereuses failles et de mettre en place les garde-fous nécessaires à la protection d’un Internet neutre et ouvert. Le temps presse. La commission Industrie du Parlement européen amendera la proposition de règlement le 27 février. Au cours des six prochaines semaines, chaque citoyen européen soucieux de l’avenir d’Internet devra contacter les membres du Parlement européen et faire entendre sa voix.

Cette campagne est menée par :
– Access Now (Bruxelles)
– Digitale Gesellschaft e.V (Allemagne)
– European Digital Rights (EDRI) (Bruxelles)
– Initiative für Netzfreiheit (Autriche)
– La Quadrature du Net (France)

Pendant ce temps, chez l’Oncle Sam, Un tribunal local vient de notifier que des portions de règles relatives à la neutralité du net ne s’appliqueraient plus aux Fourniseurs d’Accès à Internet. L’affaire a débuté quand Verizon et la Federal Communications Commission (FCC), le régulateur télécom américain ont décidé de se confronter à grands coups d’avocats. La justice US a annoncé que la FCC n’avait plus le droit de contraindre les FAI à traiter de manière équivalente l’ensemble du trafic. Depuis 2010, les ISP doivent accorder la priorité à du trafic spécifique (site web, …). Sauf qu’avec la décision de la justice américaine, c’est celui qui mettra le plus de dollars sur la table qui pourra se targer d’avoir un plus gros tuyaux. Bref, Youtube (Google) pourra écraser ses concurrents. Une manipultation du trafic qui devra donné lieu à communication auprès des internautes touchés par ce « péage ». La FCC a expliqué à The Verge qu’elle va continuer à lutter pour la neutralité du net. Bref, couper certains services et sites web risque d’être une nouvelle mode, d’ici quelques semaines.

 

 

Le pirate de Target et Neiman Marcus aurait 17 ans

L’entreprise de sécurité Intel Crawler a analysé les récentes violations de données massives ayant visé les sociétés Target et Neiman Marcus. Les enquêteurs de IC ont déclaré avoir identifié le créateur du malware utilisé dans les attaques informatiques ayant touché les deux enseignes américaines.

Selon le rapport, un adolescent russe de 17 ans (Nous ne donnerons pas son identité : il est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire, Ndr) aurait créé le malware, contributeur des fuites de données. L’outil, baptisé BlackPos (Kaptoxa, patate en russe, Ndr), est apparu en Mars 2013.

BlackPOS, ZATAZ.COM vous en parlait il y a quelques mois, est un malware écrit en VBScript. Il est conçu pour être installé dans les périphériques bancaires des points de vente. Il vole toutes les données des cartes glissées dans le systèmes infectés.

Une technique qui ne date pas d’hier. En 2010, plusieurs grands hôtels américains avaient été visés par ce type d’attaque. La première victime du malware n’était pas américaine, mais une boutique basée au Canada. Le code malveillant a été retrouvé, aussi, en Australie. BlackPos est commercialisé dans le blackmarket 2.000 $. Les clients du jeune russe, les pirates de Target et Neiman Marcus, ne sont toujours pas connus… publiquement !

Faille dans Drupal et le théme OptimizePress de WordPress

Une vulnérabilité « hautement » critique a été identifiée dans le module OpenID utilisé par Drupal. La faille affecte les versions 6.x et 7.x de cet outil web. La vulnérabilité permet à un internaute malveillant de compromettre des comptes, y compris le compte de l’administrateur (Admin). Une autre faille de sécurité, «bypass acces » a été révélée. Elle est codifée comme étant modérément critique. Un pirate peut cependant accéder à certains contenus. Ces vulnérabilités ont été corrigées dans la dernière version de Drupal 6.30 et 7.26.

Pendant ce temps, du côté de chez WordPress, une vulnérabilité a été reperé dans OptimizePress. Un pirates pourrait s’en servir pour piéger des milliers de sites Web utilisateurs du CMS WordPress. C’est Sucuri qui a mis la main sur le problème. La vulnérabilité en question est cachée dans le code php situé à l’adresse lib/admin/media-upload.php. Un internaute malveillant peut télécharger n’importe quel type de documents dabs le dossier wp-content/uploads/optpress/images_comingsoon ». Autant dire qu’une fausse page, un logiciel malveillant pourraient permettre une attaque, par rebond, via le site ainsi exploité. Sucuri a détecté plus de 2000 sites Web sous OptimizePress. Des espaces qui ont été compromis par un iframe pirate qui téléchargé sur le poste informatique des visiteurs un logiciel espion. Près de 75% des sites infectés ont déjà été mis à l’index par Google. Le moteur de recherche les considérant, dorénavant, comme dangereux. Bref, une mise à jour s’impose.

En 2014, le besoin de sécurité va bouleverser le marché de la sauvegarde Cloud

Le cloud, qui était il y a quelques mois encore vu comme un moyen simple et inoffensif de sauvegarder des données, va devoir se renouveler en 2014 pour continuer de séduire les professionnels. (Par Sergey Kandaurov, directeur de la gestion produit chez Acronis, pour Data Security Breach).

L’année 2013 a été marquée par de nombreux scandales en termes de sécurité et d’espionnage dans ce secteur. La demande des clients en 2014 va être impactée par ces affaires puisque la sécurité devient maintenant la priorité absolue. Les entreprises vont tout d’abord réfléchir d’avantage à ce qu’elles sauvegardent et où elles sauvegardent. La sécurité, la flexibilité et la confiance vont devenir des caractéristiques indispensables, favorisant ainsi l’apparition de solutions et de produits spécifiques à la sécurisation des données. Parallèlement les fournisseurs de solutions dans le Cloud de petites envergures vont mettre en avant une certaine proximité avec leurs clients et la qualité du service adjacente pour se différencier des fournisseurs leaders. Voici les 3 prédictions pour ce secteur pour 2014 :

1. Une sécurité accrue.
Après avoir passé un an à entendre les mots « PRISM » ou encore « Snowden », les consommateurs sont beaucoup plus conscients du type d’information qu’ils peuvent sauvegarder ou non sur des serveurs distants. Par conséquent, les entreprises vont multiplier leurs outils de sécurité afin de protéger les données sensibles. Nombreuses seront celles qui quitteront les services de Cloud public, comme Dropbox par exemple, pour se tourner vers un Cloud privé, plus sécurisé, leur permettant ainsi de garder le contrôle sur leurs propres fichiers.

2. Des nouveaux outils et services pour protéger les données dans le Cloud.
Avec la généralisation du Cloud, de plus en plus d’entreprises stockent leurs données dans le « nuage » informatique. La question de la continuité des activités en cas de problème va donc être un problème central dans les mois à venir. Avec un nombre de data stockées de plus en plus important, le risque d’un dysfonctionnement et d’une indisponibilité temporaire augmente. Les entreprises seront donc en demande de solutions innovantes pour parer à l’éventualité d’une perte ou d’une impossibilité d’accès aux données. Les professionnels chercheront plusieurs solutions alternatives pour stocker localement les fichiers basés dans le Cloud d’un côté, et pour sauvegarder rapidement et simplement les serveurs dans d’autres Cloud de l’autre.

3. Un focus sur la location physique de serveurs Cloud
Les clients vont commencer à opter pour des fournisseurs de solutions dans le Cloud stockant les informations dans une zone géographique proche, si possible dans le même pays. Ce constat est valable mondialement mais le sera encore plus en Europe. Ce « data nationalisme » protégera les données des gouvernements extérieurs. Par conséquent, cela permettra aux fournisseurs locaux de se développer face aux géants du secteur.

Ces fournisseurs pourront souvent fournir un service plus personnalisé et un meilleur suivi… 2014 sera donc l’année des « petits » fournisseurs.