Piratage chez SEDO ?

Avec plus de 2 millions de membres du monde entier et des échanges de domaines en plus de 20 langues, Sedo est la première plate-forme mondiale d´achat-vente de noms de domaine. Autant dire qu’elle attire les regards des « financiers » du web, des webmasters mais aussi des pirates informatiques. Il semble que ces derniers soient rentrés dans la danse, ce samedi 12 avril. « Nous tenons à vous informer que le site Sedo a été la cible d´une attaque informatique révélant une faille de notre système de sécurité, jusqu’alors inconnue, souligne l’entreprise basée à Cologne. Ainsi un email intitulé « Activation de votre compte » a été envoyé illicitement à un nombre limité de nos clients« .

Une enquête immédiate à ce sujet a révélé que les adresses mails exploitées ont été trouvées directement dans le service proposé par Sedo. « Aucunes autres données n’ont été compromises : aucun mot de passe ou autres informations associées au compte n´ont été rendus publics » indique le géant du web. Les services de Sedo ont pallié à cette faille dès que celle-ci a été détectée et tout accès non autorisé a été bloqué. « Vous n’avez pas besoin de prendre d´ultérieures mesures pour protéger les données renseignées dans votre compte. Enfin si vous avez cliqué sur le lien contenu dans l’email non autorisé, cela n´aura aucune conséquence nuisible« .

 

Le Bitcoin : populaire mais risqué

Selon l’étude « Financial Cyber Threats in 2013 » réalisée par Kaspersky Lab, les malwares ciblant le Bitcoin sont devenus « monnaie courante » en 2013. Le nombre d’attaques contre cette crypto-monnaie a ainsi été multiplié par plus de 2,5 pour atteindre un nombre de 8,3 millions incidents recensés. Créé notamment pour permettre des paiements anonymes sur Internet, le bitcoin rencontre un immense succès depuis quelques années. Début 2013, il s’échangeait au cours de 13.6$ et en décembre dernier, il culminait au taux record de 1200$. Au fil de l’année, le cours de la monnaie virtuelle a connu des hauts et des bas mais, depuis avril 2013, il n’est jamais descendu à moins de 80$. Ce phénomène a inévitablement attiré l’attention des escrocs. Pour compliquer le problème, les bitcoins sont souvent une proie facile pour les cybercriminels : si les utilisateurs les stockent sur leurs ordinateurs sous une forme non cryptée, il suffit aux pirates de s’approprier le fichier du « portefeuille » pour obtenir les informations relatives à son contenu et accéder au compte de leur victime.

Sur la trentaine d’échantillons de malware financiers, étudiés dans le cadre de l’étude de Kaspersky Lab, neuf concernaient un programme conçu pour voler des bitcoins. Ceux-ci représentaient au total 29 % des cyberattaques financières s’appuyant sur des applications malveillantes. Les outils employés par les cybercriminels pour dérober des bitcoins peuvent être classés en deux catégories. La première se compose de programmes destinés au vol des fichiers de portefeuille. Les applications de la seconde catégorie installent un logiciel qui génère des bitcoins (opération dite de « mining ») sur un ordinateur infecté. Dans l’absolu, les voleurs de portefeuille de bitcoins ont perpétré deux fois plus d’attaques en 2013. Cependant, les outils de « mining » se sont développés plus rapidement.

« En 2013, la valeur du bitcoin a été multipliée par plus de 85, ce qui a bien entendu attiré l’attention des cybercriminels. Vers la fin de l’année, le nombre d’utilisateurs attaqués par des malwares ciblant les bitcoins a commencé à se rapprocher de celui des victimes de cybermenaces bancaires plus classiques. Les détenteurs de bitcoins doivent donc être particulièrement prudents car il est quasiment impossible de récupérer l’argent virtuel volé. C’est le risque inhérent à l’utilisation d’une crypto-monnaie qui circule sans aucun contrôle des pouvoirs publics », commente Sergey Lozhkin, chercheur senior en sécurité pour Kaspersky Lab.

Pourcentage d’utilisateurs attaqués par différents types de malware chaque mois

Plus d’utilisateurs donc plus de risques, comment lutter ?
Pour une utilisation sécurisée des crypto-monnaies, les experts de Kaspersky Lab conseillent de conserver les fichiers de portefeuille sur des supports cryptés. Pour un stockage à long terme, l’utilisateur pourra transférer la somme virtuelle dans un portefeuille dédié et en noter les détails sur le papier. Il importe également d’installer sur l’ordinateur une protection fiable contre les logiciels malveillants, via une solution éprouvée de sécurité Internet. L’étude « Financial Cyber Threats in 2013 » s’appuie sur des données fournies bénévolement par les participants du réseau Kaspersky Security Network. KSN est une infrastructure mondiale distribuée dans le cloud et conçue pour traiter rapidement des données anonymisées relatives aux menaces rencontrées par les utilisateurs des produits Kaspersky Lab.

 

Blue Coat protège Chorégie, le GIE informatique qui gère l’assurance maladie de 6 millions de français

Afin de répondre aux exigences croissantes que connaît l’environnement de la santé depuis plusieurs années, de grands acteurs de la protection sociale (MGEN, LMDE et MFP Services) ont regroupé la gestion de leurs systèmes d’information pour créer le Groupement d’Intérêt Economique (GIE) CHOREGIE, gérant ainsi la conception, le développement et l’exploitation des systèmes d’information des membres du GIE, l’assistance et le conseil aux utilisateurs.

Chorégie en quelques chiffres
Le GIE Chorégie emploie 430 collaborateurs répartis sur 3 sites, gère l’informatique de l’assurance maladie de 6 millions de français, traite 400 000 feuilles de soins par jour, gère 6,5 millions de cartes européennes d’assurance maladie et 5,6 millions de cartes Vitales.

Le problème
Chorégie offrant un accès Internet aux utilisateurs des mutuelles opérées, ainsi qu’à ses propres équipes, se doit de sécuriser l’usage qui en est fait afin de respecter : le cadre légale et réglementaire français, les politiques de sécurité des systèmes d’information en vigueur.

Les premières solutions externalisées
Au début Chorégie a fait appel à un opérateur externe pour gérer toute l’infrastructure, dans une plateforme partagée, puis chez un second opérateur sur une plateforme dédiée. La première solution imposait la montée de versions logicielles, ce qui posait des incidents de fonctionnement, et même si la seconde solution leur redonnait ce contrôle, la solution hébergée présentait toujours de nombreux inconvénients : infrastructure sous dimensionnée, délai de réactivité en cas d’incident, problème de facturation, de continuité de service et de gestion des profils.

La solution interne
Le GIE a donc décidé de se doter d’une infrastructure interne. Après un appel d’offre lancé, le choix a été entériné six mois plus tard avec un déploiement dans les mois qui ont suivis. Chorégie a alors demandé à trois intégrateurs de leur faire des propositions pour la partie sécurité, en leur demandant d’inclure au moins deux prestataires différents, les propositions devant intégrer un engagement avec des pénalités en cas de problèmes. Les trois intégrateurs n’ont finalement proposé qu’un seul prestataire de solution de sécurité, celui qu’elles jugeaient capable de répondre entièrement à cette demande : Blue Coat.

Il est vite apparu que Blue Coat était le seul fournisseur de solutions de sécurité informatique capable de répondre en totalité aux contraintes d’exploitation de Chorégie. Blue Coat a également été retenu grâce à ses points forts : leader du marché du filtrage des accès Internet et une solution évolutive.

C’est l’intégrateur NTT Com Security (ex Integralis) qui a été choisi par Chorégie pour effectuer le déploiement. Le choix de NTT Com Security s’est fait sur trois principaux critères : les nombreuses références, une très bonne maîtrise de la solution Blue Coat et ce sont les seuls qui ont accepté l’engagement avec pénalités en cas de problèmes.

La solution
La solution de sécurité Blue Coat déployée chez Chorégie s’appuie sur 4 produits : la passerelle web (ProxySG 900-20),  l’anti-virus (ProxyAV ), le filtrage d’URL (WebFilter)  et PacketShaper pour la partie visibilité de la ligne internet. Cette architecture de sécurité protège l’ensemble du datacenter de Chorégie, ainsi que plus de 13 000  personnes en externe qui travaillent dans les mutuelles du GIE et 600 personnes en interne. Les retours des utilisateurs sont très positifs : « facile à prendre en main » et « agréable à utiliser » sont les avis qui reviennent le plus.

Christian Adragna, Directeur de la Sécurité des Systèmes d’Information de Chorégie, explique : « La solution Blue Coat répond parfaitement à l’ensemble de nos besoins, et fait preuve d’une robustesse et d’une fiabilité impressionnante. Lorsque l’on évolue dans un environnement aussi sensible que celui de Chorégie, la fiabilité et la qualité de services sont des valeurs essentielles ». La qualité du support, géré par NTT Com Security, est également très appréciée. Les principaux avantages mis en avant par Chorégie sont la disponibilité et la fiabilité de la solution Blue Coat. Il n’y a eu pratiquement aucun incident depuis sa mise en place, et même en cas d’incident la grande réactivité de NTT Com Security permet de le résoudre très rapidement. La traçabilité, qui est une conformité réglementaire à respecter, et la gestion précise des catégories sont aussi présentées comme des avantages déterminant de la solution.

Et après
Chorégie réfléchit à l’amélioration de ses solutions existantes autour notamment des thématiques suivantes : le chiffrement des données sensibles, la protection des réseaux au regard des nouveaux usages, la continuité de service (extension et modernisation des moyens de sauvegarde). Cette dernière sera d’ailleurs déployée courant 2014.