Paiement par reconnaissance d’empreinte digitale

L’empreinte digitale comme alternative possible au code confidentiel / Le premier prestataire européen de paiement multicanal se donne pour objectif d’améliorer continuellement l’expérience de ses utilisateurs.

Avec pour objectif d’améliorer en permanence l’expérience des utilisateurs grâce à des innovations ingénieuses, Yapital, premier prestataire européen de paiement multicanal, teste actuellement le paiement par reconnaissance d’empreinte digitale. Cette technologie pourrait être amenée à remplacer la saisie d’un code confidentiel lors du paiement par smartphone.

Pour Oliver Kress, premier vice-président de Yapital chargé de l’innovation, le groupe « revendique sa capacité à pouvoir rendre très rapidement opérationnel tout nouveau procédé technique susceptible d’améliorer l’expérience des utilisateurs. Dès que les principaux fabricants de smartphones ont intégré à leurs produits des dispositifs de reconnaissance d’empreinte digitale, nous avons aussitôt lancé les expérimentations.  » Le but étant de déterminer si ces nouvelles technologies satisfont aux exigences de Yapital en termes d’ergonomie et de sécurité. » Le dispositif doit être simple, sûr et intuitif pour le consommateur. Si c’est le cas, alors nous le proposerons « , dit Oliver Kress.

Le paiement par reconnaissance d’empreinte digitale constituerait la troisième innovation d’importance du prestataire de paiement multicanal au cours de cette seule année : en 2014, Yapital a en effet déjà présenté l’intégration du Bluetooth Low Energy (BLE) et l’achat par flash du code QR directement depuis un support publicitaire, une affiche ou à travers une vitrine.

Prim’X annonce la certification EAL3+ de ZonePoint sa solution de chiffrement des bibliothèques SharePoint

Décernée par l’ANSSI, ce haut niveau de certification de ZonePoint permettra d’utiliser la solution de Prim’X afin de protéger des informations sensibles telles que celles classifiées par l’OTAN au niveau Diffusion Restreinte.

Prim’X, éditeur de solutions de chiffrement pour la sécurité des données, annonce la certification Critères Communs EAL3+ et la qualification par l’ANSSI de ZonePoint, sa solution permettant de sécuriser le partage de documents en entreprise et donc les espaces de travail collaboratif sous Microsoft SharePoint.

ZonePoint apporte la confidentialité des documents dans les bibliothèques MS SharePoint en assurant le cloisonnement cryptographique des documents entre utilisateurs, groupes de travail ou catégories de personnel. Les documents sont chiffrés en permanence sur les serveurs SharePoint. A aucun moment, il n’y a de passage des données en clair sur les serveurs. Les documents sont chiffrés/déchiffrés localement sur les postes de travail avec la clé de l’utilisateur.

« C’est grande satisfaction pour nous de recevoir cette nouvelle certification Critères Communs de la part de l’ANSSI », déclare Michel Souque, Président et co-fondateur de Prim’X. « Le développement des plateformes de synchronisation de contenus (ECM), des services Cloud et la croissance du volume des données entrainent des problématiques de sécurité liées au partage de documents en entreprise. Grâce à cette certification, les entreprises cherchant une solution fiable et éprouvée pour partager des données et des documents chiffrés, via des plateformes de synchronisation de contenus dans le Cloud, et plus particulièrement SharePoint peuvent désormais s’appuyer en toute confiance sur ZonePoint. »

« Cette certifications souligne une nouvelle fois notre engagement d’excellence dans la durée, tant en terme de qualité du processus de développement, qu’en terme de maîtrise des techniques cryptographiques et des recommandations de l’ANSSI » complète José Lavancier, Directeur des projets de Certification de Prim’X. « Elles apportent à nos clients la confiance dans toute la gamme de nos produits  et leur garantissent une maitrise continue du processus d’évaluation. »

Cette certification de ZonePoint de Prim’X permet désormais d’utiliser la solution afin de protéger des informations sensibles telles que celles classifiées par l’OTAN au niveau Diffusion Restreinte.

Education à la sécurité en ligne : les enseignants ont du mal à faire face aux attentes des parents

Une étude publiée par AVG Technologies, entreprise de sécurité en ligne pour 187 millions d’utilisateurs actifs, révèle que pour 82% des enseignants interrogés (74% en France), les parents comptent trop sur l’école pour apprendre à leurs enfants à se protéger en ligne. En outre 38% (44% en France) des enseignants estiment que les parents d’élèves ont eux-mêmes un niveau insuffisant de connaissances sur le sujet. Cette nouvelle étude d’AVG, qui porte sur le point de vue des instituteurs et professeurs, démontre que la question de savoir à qui incombe la responsabilité de dispenser aux enfants les enseignements sur la sécurité en ligne est toujours d’actualité.

L’étude, pour laquelle AVG a interrogé près de 1800 enseignants du monde entier, dont 210 en France, montre la nécessité de former les enseignants et de leur offrir davantage de soutien, afin qu’ils puissent mieux sensibiliser leurs élèves à la sécurité en ligne. Les deux tiers des personnes interrogées (64%, 73% en France) ont convenu que les écoles devraient offrir une meilleure formation à l’utilisation d’Internet comme outil pédagogique, et 77% (68% en France) estiment qu’Internet devrait faire partie intégrante du cursus éducatif.

Cette étude met en relief l’écart inquiétant entre, d’un côté, les connaissances et les capacités des enseignants et, de l’autre, les attentes des parents. Plus de neuf enseignants de différentes matières sur dix affirment se servir d’Internet en cours (92%, 89% en France), et 69% abordent la sécurité en ligne de manière occasionnelle ou fréquente (59% en France). Seul un enseignant sur quatre (28%, 15% en France) a reçu une formation spécifique pour cet enseignement.

Tony Anscombe, Conseiller sécurité chez AVG Technologies, déclare : « Non seulement les enseignants aujourd’hui se servent régulièrement d’Internet dans le cadre de leurs leçons et cours, mais ils se retrouvent de plus en plus confrontés aux questions plus vastes que génère celui-ci, et ce, la plupart du temps, sans aucune formation officielle. Au vu du développement de l’utilisation d’Internet en tant qu’outil pédagogique, de nombreux enseignants déclarent que leur école s’est dotée de règles spécifiques pour répondre aux préoccupations les plus fréquentes. En revanche, ces politiques s’avèrent être insuffisantes si la plupart des enseignants ne reçoivent aucune formation officielle à l’enseignement de la sécurité en ligne. Lorsqu’un enseignant sur quatre déclare être approché par des élèves pour des problèmes de cyberintimidation, le besoin d’un soutien accru se fait clairement ressentir ».

Constats d’enseignants du monde entier
·         Le Brésil va à l’encontre de la tendance globale, les enseignants brésiliens étant à l’avant-garde en matière d’éducation à la sécurité sur Internet. La majorité (54%, 17% en France) aborde régulièrement le sujet et 51% (15% en France) s’y sont préparés en suivant une formation officielle.

·         La plupart des enseignants au Royaume-Uni ont indiqué que leur école proposait des cours d’informatique (91% par rapport à 72 % globalement et à 63% en France). En revanche, seulement 37% des enseignants avaient suivi une formation officielle à la sécurité en ligne (contre 15% en France).

·         Inversement, les écoles aux Etats-Unis sont les moins susceptibles de proposer des cours d’informatique (60% seulement) et seulement 40 % des enseignants donnaient des devoirs à la maison nécessitant des recherches sur internet (contre 57% globalement et 49% en France).

·         Les élèves canadiens sont les plus nombreux à apporter leurs propres appareils à l’école, selon 29% des enseignants (contre 18% globalement et 4% en France). Il s’agissait principalement d’ordinateurs portables (84%, 57% en France), de smartphones et de tablettes (82% chacun contre 29% et 57% en France).

·         Les enseignants en Allemagne sont les plus nombreux à avoir été approchés par des élèves confrontés à des problèmes de cyberintimidation (36% par rapport à 25% globalement et contre 10% en France). Près de la moitié de ces enseignants (46%, 67% en France) s’estiment peu ou pas du tout préparés pour répondre à ces préoccupations.

·         Les écoles australiennes sont arrivées en tête parmi les établissements ayant déjà mis en place des dispositifs pour gérer des problèmes de cyberintimidation (80%, 33% en France) et des situations où des élèves ont été exposés à des contenus inappropriés en ligne (75%, 17% en France).

·         Seulement 7% des enseignants en République Tchèque (17% en France) affirment que leur école a déjà organisé une soirée pour les parents afin de les sensibiliser à la sécurité en ligne. 78% des parents y ayant assisté ont exprimé des préoccupations quant à la sécurité de leurs enfants sur Internet (79% en France).

·         91% des enseignants en France déclarent que leur école fournit des appareils électroniques aux élèves, mais il s’agit généralement d’ordinateurs de bureau (80%, contre 75% globalement), d’ordinateurs portables 35% (moyenne globale de 46%) et de tablettes 9% (contre 32% globalement).

·         Plus de quatre enseignants sur cinq (82%) en Nouvelle-Zélande (89% en France) abordent occasionnellement le sujet de la sécurité en ligne avec leurs élèves. En revanche, le même pourcentage n’a suivi aucune formation officielle sur ce thème (85% en France).

Des sites sportifs dans la ligne de mire de pirates informatiques

La coupe du monde de football, mais aussi le tour de France cyclisme et autres grands rendez-vous sportifs attirent du monde et de l’argent. Comme l’explique ZATAZ, l’argent coule à flot et les ayants droits n’ont pas l’intention d’en perdre une goute… les pirates non plus. La rédaction de Data Security Breach a appris que plusieurs sites internet sportifs brésiliens auraient été victimes d’une série de chantages de la part de pirates informatiques.

Le chantage numérique, une méthode particulièrement appréciée par des pirates tels que Rex Mundi ou encore Ashurax (arrêté début juin). Le ou les escrocs auraient mis la main sur des données internes et menacent de les diffuser sur le web si une rançon n’était pas versées rapidement. De l’argent réclamé en version bitcoin. D’après les informations de la rédaction de DataSecurityBreach.fr, plusieurs sites brésiliens auraient vécu la même menace (sportbrazil.com.br, acrehoje.com, folha.info). Si Acrehoje est fermé pour « des raisons techniques« , les autres rédactions n’ont pas confirmé les intrusions et menaces.

Pendant ce temps…
Le site Internet de la fédération algérienne de football terminait dans les mains d’un pirate informatique du nom de Algeriano. Durant quelques heures, jeudi soir, le barbouilleur a indiqué en arabe que « Le peuple algérien ne veut pas du gaz de schiste (…) Le peuple algérien ne veut pas de Gourcuff« . Des revendications étonnantes, fusionnant football et préservation de l’environnement. Le jeune homme ne semble pas vouloir de Christian Gourcuff comme nouveau sélectionneur de l’équipe nationale algérienne. Le tout sur l’hymne national du pays. Les deux urls de la FAF (fafdz.com et faf.dz) ont été touchés par ce defacement (barbouillage de site web, ndr DataSecurityBreach.fr). Le jeune pirate derrière cette attaque n’est pas à son premier coup. Il semble être adepte de l’infiltration par logiciel d’espionnage interposé (Cheval de Troie), comme il l’explique sur son Facebook.

HackNowLedge Quebec, c’est le 22 août

Organisé par ACISSI lors du salon RSSIL, le challenge de sécurité informatique Hacknowledge a pour objectif de tester les connaissances d’équipes venues de toute la France, mais aussi depuis deux ans, dans différents pays du monde (Maroc, Tunisie, Espagne, Belgique, Côte d’Ivoire, …) Epreuves de hacking éthique via des actions à mener sur des application, du forensic, des options web. Bref, s’affronter dans une excellente ambiance.

Il s’agit de révéler à travers le «Hacknowledge Contest» des talents, qu’ils se situent dans le milieu universitaire, professionnel ou informel. Le but est de faire s’affronter, réunies en équipes, des compétences individuelles, pour promouvoir les compétences disponibles sur le territoire National qui iront ensuite affronter d’autres équipes internationales. Avec pour objectif principal et final de partager les connaissances.

Cette 6ème édition va proposer des « challenges » dans 14 pays. Après un passage en Belgique, c’est à Quebec que les épreuves du HackNowLedge Contest déposeront leurs bits, le 22 août prochain.

Les inscriptions sont ouvertes. http://www.hacknowledge-contest.org/index.php?p=5

Le corsaire Jean-Bart sécurise ses terminaux mobiles

La Communauté Urbaine de Dunkerque, avec 18 communes et 200.000 habitants sous sa coupe, a choisi Good Technology pour sécuriser ses terminaux mobiles tout en garantissant la séparation des données privée et données professionnelles. La communauté urbaine  a été une des premières collectivités territoriales françaises à se soucier de la protection des données professionnelles et personnelles de ses cadres et dirigeants en situation de mobilité.

Ce qui a soulevé la question ? La sortie de l’Iphone 3GS sur le marché français, en 2009. « Tout à coup, les téléphones BlackBerry – dont étaient équipés le Directeur général, le Directeur général adjoint et  quelques proches collaborateurs – ont semblé dépassés » se souvient Alain Vanlichtervelde, en charge de l’intégration et de la gestion des plates formes informatiques pour la Communauté urbaine. La réponse la plus rapide aurait alors été de renouveler les terminaux, tout simplement. Sauf que les insuffisances et risques de cette option sont immédiatement apparus aux yeux du Directeur général adjoint et d’Alain Vanlichtervelde. « L’Iphone étant très ouvert, avec des usages très larges, nous avons vite compris que nous devions trouver une solution pour sécuriser les données professionnelles, explique ce dernier. Il fallait notamment que nous puissions les effacer à distance en cas de perte ou de vol de l’appareil ».

Après une analyse des offres disponibles sur le marché, c’est finalement la solution Good For Enterprise qui a été retenue, pour deux raisons majeures. Sa fiabilité bien sûr. « La technologie du container est clairement apparue comme la plus sûre de toutes celles que nous avons examinées », confirme Alain Vanlichtervelde. Seconde raison : elle seule permettrait une stricte séparation entre les données personnelles et professionnelles sur les appareils. « Un critère clef, car certains cadres ont rapidement exprimé le souhait de consulter leur messagerie professionnelle sur leur téléphone personnel » explique le Directeur des systèmes d’information de la CUD. A l’époque, on ne donnait pas encore de nom à ce phénomène aujourd’hui très répandu, le « Bring Your Own Device »…

Certes, une légère dose de pédagogie a été ensuite nécessaire pour que les cadres et dirigeants concernés s’approprient la solution de Good Technology. « Certains avaient précédemment testé un logiciel de messagerie de push qui s’intégrait très bien avec l’Iphone, et ils en étaient satisfaits » explique en effet Alain Vanlichtervelde. Mais cette solution ne comportait pas la technologie du conteneur, et l’impératif de sécurité a primé. « François VILAIN Directeur général adjoint, Pierre MELEROWICZ DSI et moi-même avons insisté – en entretien individuel parfois – sur la nécessité première de garantir la confidentialité des données, et du carnet d’adresses en particulier, se souvient ce dernier. Finalement le message a été compris et la solution a été bien adoptée ». Seul petit souci : certains appareils de quelques cadres se sont révélés poser quelques problèmes avec la solution de Good Technology, « du fait du manque de mémoire disponible dû en partie à la surcouche de l’opérateur de téléphonie,» explique Alain Vanlichtervelde.

Début 2014, 70 cadres et dirigeants de la Communauté Urbaine de Dunkerque étaient ainsi équipés avec la solution Good For Enterprise – à la fois sur tablette et smartphone pour les seconds. Principales fonctionnalités utilisées ? « Avant tout l’accès à la messagerie professionnelle en situation de mobilité, puis la lecture de documents », répond Alain Vanlichtervelde. Ce dernier peut en effet consulter à tout moment les statistiques d’utilisation…  et s’assurer ainsi que les services mis à disposition ont un réel intérêt.

Parmi ses nombreux projets, le Directeur des Systèmes d’Information de la Communauté urbaine évoque un renforcement de la collaboration avec la ville de Dunkerque, les deux collectivités étant de taille comparables. Nul doute que la sécurité des données professionnelles sera un des sujets de discussion…