Piratage de Cryptsy annonce-t-il la fin du Bitcoin ?

Cryptsy, l’une des bourses d’échanges de Bitcoins piratée. Une porte cachée installée dans le code du porte-monnaie de cette crypto-monnaie.

Voilà un piratage impressionnant. D’abord par sa mise en place. Le pirate présumé, le développeur d’un concurrent du Bitcoin, Lucky7Coin. Il aurait inséré une backdoor (une porte cachée) directement dans le code du Cryptsy. Bilan, via IRC (Internet Relay Chat), le pirate aurait été capable de prendre le contrôle de  Cryptsy et de détourner des milliers de bitcoins et Litcoin. 13.000 bitcoins et pas moins de 300.000 litcoins ont été volés, soit un total de 11 millions d’euros. Un piratage qui daterait de 2014. Ce boursicoteur de Cryptsy avait réussi à éponger la perte.

Seulement, une descente de la police relance l’affaire. Plus efficace que le pirate, cette rumeur de perquisition a inciter les clients à retirer leur argent. Bilan, les transactions ont été stoppées tellement le cours chuté comme neige au soleil.

Pendant ce temps, chez les développeur de la crypto-monnaie, ça bouge, et pas dans le bon sens. Mike Hearn, co concepteur historique du Bitcoin a décidé de stopper son engagement considérant que ses collégues ne laissaient aucunes chances d’évolution à la monnaie numérique. Il souhaitait 24 transactions par seconde alors que ses « amis » ne souhaitent pas dépasser l’unique transaction par seconde. Et ce n’est pas les fermes de bitcoins, installées en Chine qui vont aider dans la bonne évolution de la monnaie 2.0.

Une prime de 1000 BTC a été proposée à toute personne capable de remonter à l’argent volé. Ce dernier a été entreposé sur un wallet qui n’a pas évolué depuis 2014. Big Vern, de chez Cryptsy, promet « le pardon » dans le cas ou le pirate rend spontanément les Bitcoins détournés. Sans réponse, ce dernier indique que « ce sera la guerre » contre ce pirate.

Les prochains ordinateurs fonctionneront uniquement sous Windows 10

Microsoft vient d’indiquer que les nouveaux ordinateurs ne fonctionneront que sous Windows 10. Les « vieux » Windows n’y auront plus y évoluer.

Microsoft vient d’annoncer que les prochaines machines ne tourneront plus que sous Windows 10. Adieu Windows 7, 8, 8.1. « En plus de nos partenaires OEM, tout au long de la conception de Windows 10, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires de silicium, y compris Intel, AMD, Nvidia et Qualcomm » indique la firme américaine.

L’Américain se félicite de son partenariat avec Intel et sa génération de processeurs Intel Core (Version 6, Skylake). Bilan, les machines qui sortiront dans le futur ne pourront faire tourner que la version 10 (et plus) de l’OS de Microsoft. Skylare sera le dernier a accepté autre chose. Une transition douce car ensuite, il ne sera plus possible de ne pas suivre le chemin tracé par la firme de Redmond.

Même son de cloche pour AMD, son « Bristol Ridge » ne pourra faire tourner que Windows 10. De même pour le 8996 de Qualcomm. Bref, Microsoft continue sa marche en avant de l’utilisateur forcé. Pour la bonne cause affirme Microsoft « Une meilleure intégration du software et du hardware« .

Un nouveau malware qui cible les services financiers

Découverte par le SOC (Security Operating Center) de F5 Networks et détectée par les solutions de sécurité F5 WebSafe en novembre 2015, l’attaque Tinbapore représente un risque de plusieurs millions de dollars.

L’enquête des experts en sécurité de F5 révèle que Tinbapore est une nouvelle variante du malware Tinba qui avait jusqu’ici ciblé les organismes financiers en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique (EMEA) et aux US. Le malware Tinba original a été écrit en employant la programmation en langage assembleur et s’est fait remarqué pour sa très petite taille (20 Ko avec tous les Webinjects et la configuration). Le malware utilise principalement quatre bibliothèques du système lors de l’exécution : ntdll.dll, advapi32.dll, ws2_32.dll et user32.dll. Sa principale fonctionnalité est de se raccorder à tous les navigateurs de la machine infectée afin de pouvoir intercepter les requêtes HTTP et effectuer des injections web.

Les nouvelles versions améliorées du malware utilisent un algorithme de génération de domaine (DGA – domain generation algorithm), ce qui rend le malware beaucoup plus persistant et lui donne la possibilité de revenir en activité, même après que le serveur de commande et de contrôle (C&C) soit coupé. Cette nouvelle variante de Tinba – Tinbapore – créée désormais sa propre instance explorer.exe qui fonctionne en arrière-plan. Elle diffère de la plupart des versions précédentes car elle vise activement les organismes financiers de l’Asie-Pacifique (APAC), un territoire inexploré pour Tinba.