Piratage de Facebook : 400 000 infiltrations + 400 000 + 400 000 …

Facebook vient d’expliquer le piratage qu’a subi la plateforme de réseautage. Il n’y aurait eu que 400 000 personnes impactées. vraiment ?

Facebook a diffusé, ce 13 octobre, un communiqué de presse expliquant son piratage. Si la société avait annoncé entre 30 et 50 millions de comptes impactés, Facebook parle aujourd’hui de 400 000 utilisateurs véritablement infiltrés. Les pirates ont pu se servir de leur compte personnel.

15 millions d’utilisateurs ont perdu leur véritable identité et coordonnées. Pour 14 millions de personnes, les assaillants ont eu accès aux deux mêmes types d’informations, ainsi qu’à d’autres détails figurant dans leur profil. Cela incluait le nom d’utilisateur, le sexe, le lieu / la langue, le statut de la relation, la religion, la ville d’origine, la ville actuelle déclarée, la date de naissance, les types d’appareils utilisés pour accéder à Facebook, au travail, les 10 derniers lieux dans lesquels ils ont ouvert ou ajouté des tags, site Web, les personnes ou les pages qu’ils suivent et les 15 recherches les plus récentes.

Pour 1 million de personnes, les attaquants n’ont eu accès à aucune information.

400 000 + 400 000 + 4000 000 …

En lisant le communiqué de presse, la formulation est floue. Un flou qui ne semble pas être un hasard. Je m’explique. En comptant tous les amis, le nombre de conversations accessibles, … on se retrouve avec des millions de personnes impactés. Bien plus que les 30 millions indiquées. Le paragraphe concernant l’accès aux messages devrait faire réfléchir : « Message content was not available to the attackers, with one exception. If a person in this group was a Page admin whose Page had received a message from someone on Facebook, the content of that message was available to the attackers. » Bref, les amateurs de fractals commencent à comprendre mon interrogation. Cela en fait des informations et des messages « privés » si j’additionne les amis, des amis, des amis de mes amis !

Dernier point, il est intolérable que les pages « sécurité » dont celle dédiée à ce piratage ne soient pas traduite dans les langues des utilisateurs. De nombreuses personnes inquiètes ne comprennent ni le vocabulaire « juridique » employé, ni la langue de Shakespeare.

RENFORCER LA SÉCURITÉ RÉSEAU DES CENTRES D’APPELS : ETUDE DE CAS TELEPERFORMANCE

Les centres d’appels (aussi appelés call centers) permettent de prendre en charge la relation à distance entre une marque et son marché. Ils opèrent dans des domaines à haut risque tels que les canaux de service client, c’est pourquoi la protection des données client, des données de paiement et d’autres informations sensibles est particulièrement importante pour les centres d’appels. Certaines normes telles que ISO 27001 et PCI DSS indique clairement aux clients que la société prend la sécurité au sérieux. Ainsi, ils ont besoin d’une solution pour renforcer la sécurité de leur réseau tout en garantissant la conformité aux réglementations en vigueur. Explication par IS Decisions.