La France, le second pays le mieux sécurisé au monde

Selon une étude, la France serait le second pays le mieux sécurisé au monde, juste derrière le Japon. L’Algérie serait le pire des pays sur le sujet de la cybersécurité !

Les résultats de l’étude de Comparitech ont révélé que le Japon était le pays le plus sécurisé au monde en matière de cyber-sécurité. Il a atteint des niveaux incroyablement bas dans la majorité des catégories prises en compte par l’étude. Les autres pays les plus performants sont la France, le Canada, le Danemark et les États-Unis.

Catégories et cyber-attaques

Certains pays ont obtenu de bons résultats dans une catégorie, mais d’autres ont élevé leur moyenne. Il s’agit notamment de l’Ukraine, qui affichait le taux de logiciels malveillants financiers le plus faible en 2018, ainsi que de l’Ouzbékistan, du Sri Lanka et de l’Algérie, qui affichaient les scores d’attaque par telnet les plus faibles.

Les pays les moins bien classés par catégorie

Plus faible pourcentage d’infections par logiciels malveillants mobiles – Japon – 1,34% des utilisateurs. Le plus petit nombre d’attaques de logiciels malveillants financiers – Ukraine – 0,3% des utilisateurs.

Plus faible pourcentage d’infections par logiciels malveillants – Danemark – 5,9% des utilisateurs.

+ faible pourcentage d’attaques telnet (par pays d’origine) – Algérie, Ouzbékistan et Sri Lanka – 0,01%.

Pourcentage d’attaques de cryptominers – Danemark – 0,61% des utilisateurs.

Meilleur préparé pour les cyberattaques – Singapour – 0.925 score.

Législation la plus récente en matière de cybersécurité – France, Chine, Russie et Allemagne.

Bien que certains pays aient des forces et des faiblesses évidentes, il y a une marge d’amélioration possible pour chacun d’entre eux. Qu’ils aient besoin de renforcer leur législation ou que les utilisateurs aient besoin d’aide pour mettre en place de meilleures protections sur leurs ordinateurs et leurs téléphones portables, il reste encore un long chemin à parcourir pour rendre nos pays cyber sécurité. De plus, alors que le paysage de la cybersécurité change constamment (la prévalence des cryptominers augmente, par exemple), les pays doivent essayer de devancer les cybercriminels.

Le pays le moins sécurisé au monde

Selon l’étude, l’Algérie est le pays le moins sécurisé au monde en matière de cyber-sécurité. C’était le pays le mieux classé en raison de l’absence de législation et de taux de logiciels malveillants, et a également obtenu un score élevé dans les catégories des logiciels malveillants pour mobiles et de la préparation aux cyber-attaques. L’Indonésie, le Vietnam, la Tanzanie et l’Ouzbékistan comptaient parmi les pays les moins biens classés.

Plus fort pourcentage d’infections par logiciels malveillants mobiles – Bangladesh – 35,91% des utilisateurs.

+ grand nombre d’attaques de logiciels malveillants financiers – Allemagne – 3% des utilisateurs.

Pourcentage d’infections par logiciels malveillants – Algérie – 32,41%.

Plus fort pourcentage d’attaques telnet (par pays d’origine) – Chine – 27,15%.

Plus fort pourcentage d’attaques de cryptominer – Ouzbékistan – 14,23% des utilisateurs.

Les moins préparés aux cyber-attaques – Vietnam – 0.245 score. 92829. Pire législation mise à jour en matière de cybersécurité – Algérie. (comparitech)

Cyberattaques DDoS et DNS : les opérateurs en première ligne

À n’en pas douter, nous allons continuer de subir des cyberattaques toujours plus nombreuses et sophistiquées. Dans ce contexte, les opérateurs sont aujourd’hui une cible de choix pour les pirates.

Cyber-attaques ! De manière générale, de nombreuses études estiment que les opérateurs sont confrontés à plusieurs milliers d’attaques chaque jour. Parmi ces dernières, se distinguent notamment les attaques DDoS, et plus particulièrement celles qui ciblent les infrastructures DNS.

Particulièrement préjudiciables, elles peuvent fortement impacter la disponibilité de leurs services et donc par ricochet ceux de leurs clients… Il est donc plus que jamais nécessaire que les opérateurs, et pas uniquement les acteurs importants, prennent ces sujets à bras le corps. Ils doivent mettre en place des moyens leur permettant de lutter contre ces menaces.

Comment faire pour prendre les bonnes orientations face à des cyberattaques

Pouvoir identifier instantanément. Isoler les flux malveillants ciblant un service. Préserver l’écoulement des flux légitimes. Pour ce faire il faut détecter les anomalies protocolaires, comportementales, et celles des sessions applicatives. La neutralisation des flux malveillants doit s’appuyer sur une logique de « filtrage intelligent » qui permet de protéger les systèmes d’information tout en préservant les utilisations légitimes et la continuité de service globale.

Au-delà des fonctions de filtrage, il est aussi nécessaire de bénéficier de statistiques détaillées d’usage de ses services, identifiant les sources malveillantes. L’ensemble de ces informations doit être consultable en temps réel ainsi qu’au travers d’alertes spécifiques. Enfin, il faut répondre au besoin de l’exploitant de consulter des rapports d’incidents ou des tableaux de bord périodiques.

La poussée du Cloud et des nouveaux usages, autant de vulnérabilités

Avec la forte poussée du Cloud et l’externalisation du SI hors des murs de l’entreprise, et notamment chez les opérateurs, les attaques vont continuer de gagner en force et en fréquence. Nous pouvons également ajouter à ces éléments l’émergence de nouveaux usages et applications éphémères qui viennent créer de nouveaux challenges pour les sécuriser contre les attaques DDoS. Nous sommes donc dans une situation où les opérateurs sont des cibles centrales et parfois vulnérables.

L’état d’urgence de la sécurisation des SI et plateformes des opérateurs est donc un axe majeur à prendre en compte. C’est à cette condition qu’il sera possible de lutter efficacement contre les attaques DDoS qui sont parmi les plus contraignantes et gênantes pour l’ensemble des entreprises. (par Fabrice Clerc, C.E.O de 6cure)