Archives de catégorie : IBM

L’OS d’Apple, le logiciel le plus vulnérable aux pirates en 2015

Les temps changent ! Apple OS X aurait été l’environnement informatique le le plus vulnérable en 2015, selon le CVE.

Le CVE détails est la référence dédiée aux alertes liées aux vulnérabilités visant les logiciels que nous utilisons. Les données CVE sont collectées à partir du National Vulnerability Database (NVD), projet par l’institut National des Standards et de la Technologie. D’autres sources telles que les éditeurs eux-mêmes, ou encore Exploit DB, viennent peaufiner les bulletins d’informations.

Comme chaque année, CVE propose son top 50. Cette année, 6 412 vulnérabilités ont été annoncées par CVE. DataSecurityBreach.fr a remarqué qu’il y avait eu 1 534 failles de moins qu’en 2014. Une année qui avait été la plus chargée en alertes, avec 7 946 cas.

En 2015, le grand vainqueur en a étonné plus d’un : l’OS d’Apple avec 384 vulnérabilités. Windows 10 se placent en 35ème position avec 53 alertes. Alors que nous aurions pu penser que Flash caracolerait en tête, le format media d’Adobe ne s’est contenté « que » de 314 alertes. De son côté, Android affiche, à la 20ème place, 130 failles. Internet Explorer 231 failles. Chrome, 187 et Firefox, 178.

Cybercriminalité : 3 clés pour contrer les pirates

La cybercriminalité est souvent médiatisée lorsque d’énormes failles de sécurité sont révélées et que les dommages sont significatifs pour les entreprises touchées.

L’attaque massive organisée par des pirates informatiques russes il y a quelques semaines à une échelle mondiale en est un très bel et marquant exemple, avec plus d’ 1,2 milliards de mots de passe volés. Mais les pirates ne se limitent pas aux attaques massives, et des petites brèches de sécurité d’apparence anodines peuvent pourtant s’avérer avoir de lourdes conséquences, tant pour les grandes entreprises que pour les plus petites organisations possédant des données sensibles ou à forte valeur ajoutée.

Ne perdez pas votre temps à anticiper,  sachez surtout détecter les failles et limiter les dégâts.
La meilleure chose qu’un directeur informatique ou un responsable de la sécurité puisse faire pour protéger son entreprise est de comprendre et d’accepter l’impossibilité de maintenir les attaquants à l’écart. Tout le monde est tôt ou tard victime d’une faille de sécurité. Le plus important est de savoir dans quel délai vous la détecterez et dans quelle mesure vous pourrez limiter les dommages. Il convient de mettre l’accent sur la réduction du risque dans les domaines clés et la surveillance des événements au niveau du pare-feu pour détecter le plus rapidement possible l’intrusion d’un attaquant et la tentative de vol de données. Toute autre action ne reviendra qu’à reproduire des stratégies qui ont déjà montré leurs limites dans le passé, pour un coût encore plus élevé.

Axez votre stratégie de sécurité sur l’identité et les données, et non plus l’infrastructure
Le mode de pensée centré sur le réseau et les appareils est de plus en plus délaissé en faveur d’une sécurité axée sur l’identité et les données. Désormais, tenter de protéger l’infrastructure de l’entreprise n’apparaît plus comme une solution gagnante. Avec l’usage croissant de l’informatique mobile et du Cloud computing, cette tâche s’avère souvent trop complexe et n’est plus entièrement maîtrisée par le personnel informatique et de sécurité.

En revanche, le personnel chargé de la sécurité réfléchit de plus en plus à la protection des données transférées d’un endroit à un autre, y compris dans le cloud, et à l’acquisition d’une meilleure connaissance de l’identité des individus qui ont accès à ces données. Néanmoins, suis-je certain de savoir qui accède actuellement à notre base de données de patients ? Est-il normal que ce salarié ouvre ce fichier de données clients ? Ces décisions sont de plus en plus complétées par l’introduction d’un contexte du type : dois-je permettre à ce salarié d’accéder à ces données sensibles alors qu’il est en vacances dans le Sud et qu’il se connecte depuis sa tablette dans un cybercafé ? Il s’agit là d’une façon plus intelligente (et efficace) d’appréhender les risques du comportement surveillé, en répondant aux problèmes de sécurité fondamentaux liés aux utilisateurs privilégiés, aux attaques internes et aux menaces persistantes avancées.

Ne misez pas tout sur la technologie, sensibilisez vos collaborateurs car ils sont les véhicules de vos données !
Il est toujours possible d’améliorer l’éducation – bien que je sois convaincu qu’il faille en changer le ton pour passer du « ne faites pas ceci » au « comme vous le ferez de toute façon, voici comment procéder pour éviter de prendre des risques ». Le pouvoir dans le monde de l’informatique professionnelle a changé de mains : il n’est plus dévolu au service IT autoritaire et centralisé, avec le personnel qui lui est associé, mais relève désormais des dirigeants de l’entreprise et des responsables métiers. Aujourd’hui plus que jamais, l’utilisateur de l’entreprise décide lui-même de la technologie à employer et de la façon de procéder. Dans ce contexte, l’éducation doit être recentrée sur les conseils et le choix de solutions sûres pour cesser de s’apparenter à une liste d’actions à éviter, qui sera de toute façon rarement respectée. (Jean-Philippe Sanchez, Consultant Sécurité, NetIQ France)

Trusteer Apex, le cerbere d’IBM

IBM s’attaque aux programmes malveillants avancés grâce à un logiciel de protection étendu aux postes de travail.

IBM lance un nouveau logiciel de sécurité qui permet de bloquer les menaces directement à l’endroit le plus fragile – les postes de travail, ordinateurs portables et de bureau sont des cibles vulnérables aux programmes malveillants. Trusteer Apex est un élément clé du système de protection contre les menaces (Threat Protection System) annoncé ce mois-ci par IBM. Le logiciel Trusteer Apex associe les renseignements fournis par la sécurité intelligente avec l’analyse comportementale afin d’aller au delà des anti-virus et pare-feux traditionnels. Il bloque les attaques et rompt la chaîne des processus d’exfiltration.

Les menaces avancées s’attaquent aux entreprises à un rythme s’accélérant et génèrent des coûts de plus en plus élevés. Selon l’étude de l’Institut Ponemon commandée par IBM Trusteer concernant les menaces persistantes avancées, une violation de données causée par ce type de menaces représente 9,4 millions de dollars en valeur intrinsèque pour la réputation d’une marque. La même étude indique que les attaques ciblées sont la plus grande menace et seulement 31% des répondants pensent avoir les ressources suffisantes pour les prévenir, les détecter et les contenir. Les entreprises sont confrontées à une multitude de produits qui ne fournissent pas une protection complète et posent des problèmes d’exploitabilité. Les applications Java sont particulièrement visées et comportent un risque élevé car désormais elles sont partie intégrante de l’environnement de l’entreprise.

Le logiciel de protection des postes de travail, Trusteer Apex, bloque les cybercriminels tentant d’exploiter les vulnérabilités des terminaux informatiques pour exfiltrer des données. C’est un outil d’analyse automatique des menaces, plus facile à déployer et à exploiter permettant une plus grande efficience des équipes de sécurité informatique.  Le nouveau logiciel Trusteer Apex d’IBM bloque et éteint les attaques sur les postes de travail. Les principales fonctionnalités de ce nouveau logiciel sont les suivantes :

Utilisation de défenses multi-couches
Ces défenses utilisent différentes méthodes pour briser la chaîne d’attaques. IBM a identifié les goulots d’étranglement stratégiques sur lesquels les cybercriminels focalisent leur attention, contrôlent le poste de travail de l’utilisateur et l’infectent. Par exemple, Java est la cible de la moitié des attaques de vulnérabilité. Selon le rapport du second trimestre 2014 IBM X-Force, 96% des utilisations de Java sont applicatives, permettant ainsi aux applications Java malveillantes de passer inaperçues. Apex stoppe les attaques intégrées dans le code Java et les verrouille afin d’empêcher les dommages pouvant être causés à l’entreprise. Trusteer Apex prévient l’exécution des applications Java malveillantes en évaluant la confiance en l’application, le risque lié à l’activité et interdit les applications non autorisées.

Défense contre le vol d’identifiants de l’entreprise
En dépit d’une meilleure information de l’utilisateur final, il y a encore des cas où les employés ouvrent des emails qui semblent être inoffensifs, mais qui sont en fait des attaques de phishing non identifiées comme spams. Si un e-mail de phishing est ouvert par mégarde, Trusteer Apex peut identifier les logiciels malveillants et cesser leur exécution sur le poste de travail.

Trusteer Apex empêche également les employés de réutiliser leurs identifiants d’entreprise sur les sites web qui ne respectent pas la politique de l’entreprise. Par exemple, si un nouvel employé met en place un e-mail et un mot de passe pour accéder au site de l’entreprise, et qu’il tente d’utiliser le même mot de passe sur Facebook ou un autre réseau social, Trusteer Apex l’en empêche.
 
Réduire la charge des équipes de sécurité informatique
Les entreprises peuvent se décharger de l’analyse de l’activité potentiellement suspecte via le service d’analyse IBM/Trusteer, ce qui peut les aider à identifier les activités suspectes et formuler des recommandations en matière de protection. Le service rassemble les menaces spécifiques pour une entreprise et les aide à prendre des contre-mesures.

IBM s’appuie également sur le flux d’intelligence dynamique généré par plus de 100 millions de terminaux protégés – soit une base de données qui contient plus de 70 000 vulnérabilités classifiées. Cette recherche des menaces et cette analyse intelligente se traduisent par des mises à jour de sécurité qui sont automatiquement envoyées aux terminaux protégés.

«Grâce à des recherches approfondies, IBM a identifié les étapes spécifiques de la chaîne d’attaque où les cyber-criminels ont plusieurs options pour exécuter leur contenu malveillant. », déclare Yaron Dycian, Vice-président Products and Services à Trusteer, une société IBM. « Les solutions actuelles du marché offrent des protections faibles contre les vecteurs d’attaques spécifiques et créent une importante charge de travail pour les équipes de sécurité informatique déjà très chargées, ce qui rend difficile de parer aux menaces. Notre technologie de goulot d’étranglement stratégique offre une nouvelle approche pour briser le cycle de vie de la menace et prévenir les cyber-attaques ».

Par exemple, un acteur majeur de la santé publique a récemment déployé Trusteer Apex sur plus de 20.000 terminaux pour protéger les données sensibles des patients. Apex a détecté plus de 100 infections à haut risque, en dépit de l’existence d’une solution anti- virus et d’un pare-feu de nouvelle génération initialement mis en place au sein de l’entreprise. Apex a réduit ces infections avec un impact opérationnel minimal, et a permis à l’équipe de sécurité informatique d’analyser les événements et de trouver une solution.

L’approche multi-couches d’IBM avec Trusteer Apex permet également :
· D’interrompre la chaîne d’exploitation malveillante – Apex surveille les principales méthodes utilisées par les cybercriminels pour installer des logiciels malveillants et les bloque.
· De bloquer la communication malveillante – Pour compromettre les terminaux informatiques, prendre le contrôle et exfiltrer les données, les logiciels malveillants de pointe doivent communiquer avec le cybercriminel, Trusteer Apex empêche les canaux de communication issus d’un terminal en dehors du réseau de l’entreprise.
· D’offrir une nouvelle intégration avec IBM QRadar et IBM Endpoint Manager, permettant ainsi une gestion et une sécurité accrue du poste de travail