Archives de catégorie : Virus

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Cheval Troie infectant les mobiles via « alien botnets »

Le tout premier cas de cheval Troie infectant  les mobiles via « alien botnets ». Depuis trois mois, les analystes de Kaspersky Lab étudient le mode de propagation du cheval de Troie Obad.a, une application malveillante détectée sur Android. Datasecuritybreach.fr a appris que les criminels qui se cachent derrière ce cheval de Troie ont adopté une technique inédite pour répandre leur malware. En effet, celui-ci se propage par le biais de botnets contrôlés par d’autres groupes criminels, ce qui est une première dans l’histoire de la cybercriminalité visant les terminaux mobiles. Il ressort aussi clairement que Obad.a se retrouve principalement dans les pays de la CEI (ex-URSS). Au total, 83% des tentatives d’infections ont été enregistrées en Russie, tandis que d’autres ont également été détectées sur des équipements mobiles en Ukraine, au Bélarus, en Ouzbékistan et au Kazakhstan.

Le modèle de diffusion le plus intéressant consiste en la propagation de diverses versions de Obad.a avec SMS.AndroidOS.Opfake.a. Cette double tentative d’infection commence par l’envoi d’un texto demandant au destinataire de télécharger un message reçu récemment. Si la victime clique sur le lien fourni, un fichier contenant Opfake.a se télécharge automatiquement sur son smartphone ou sa tablette.

Le fichier malveillant ne peut s’installer seulement si l’utilisateur le lance : dans ce cas, le cheval de Troie envoie d’autres messages à tous les contacts figurant sur le terminal qu’il vient d’infecter. Le fait de cliquer sur le lien contenu dans ces messages déclenche le téléchargement de Obad.a. Le système est parfaitement organisé : un opérateur de réseau mobile russe a signalé plus de 600 messages de ce type en l’espace de cinq heures, à peine, ce qui révèle une diffusion de masse. Dans la plupart des cas, le malware s’est propagé à partir d’appareils déjà contaminés.

En dehors des botnets mobiles, ce cheval de Troie, d’une grande complexité, est également diffusé par l’intermédiaire de spams. Typiquement, un message avertissant le destinataire de l’existence d’une « dette » impayée incite celui-ci à suivre un lien qui va télécharger automatiquement Obad.a sur son mobile. Là encore, il faut que l’utilisateur ouvre le fichier téléchargé pour que le cheval de Troie s’installe.

De fausses boutiques d’applications propagent également Backdoor.AndroidOS.Obad.a. Elles imitent le contenu de pages Google Play, remplaçant les liens authentiques par d’autres, malveillants. Lorsque des sites légitimes sont piratés et leurs utilisateurs redirigés vers des sites dangereux, Obad.a cible exclusivement les mobiles : si les victimes potentielles arrivent sur le site à partir d’un ordinateur, rien ne se passe. En revanche, les smartphones et tablettes, quelle que soit leur plate-forme, sont en danger.

« En trois mois, nous avons découvert 12 versions de Backdoor.AndroidOS.Obad.a. Toutes présentent le même jeu de fonctionnalités et un degré élevé de masquage du code. Aussi, chacune utilise une vulnérabilité d’Android OS qui confère au malware les droits DeviceAdministrator et le rend bien plus difficile à éliminer. Dès que nous avons fait cette découverte, nous en avons informé Google et la faille en question a été corrigée dans Android 4.3. Cependant, seuls quelques modèles récents de smartphones et de tablettes sont dotés de cette version et les appareils plus anciens restent menacés. Obad.a, qui exploite un grand nombre de vulnérabilités non publiées, se comporte davantage comme un malware Windows qu’à d’autres chevaux de Troie pour Android », explique à Data security breach Roman Unuchek, expert en antivirus chez Kaspersky Lab.

Sortie de la version 9 de Dr.Web

Dr. Web, éditeur de solutions antivirus, annonce la sortie de la version 9 de ses produits Dr.Web Antivirus et Dr.Web Security Space. La nouvelle version Dr.Web 9.0 pour Windows met l’accent sur la réactivité face aux menaces et renforce la protection des données. Parmi les principales nouveautés : -L’analyseur de comportement Dr.Web Process Heuristic est une protection efficace contre les dernières menaces inconnues. Aujourd’hui, près de 90% des menaces réelles nuisant aux utilisateurs sont les Trojan. Les algorithmes de détection de ces menaces développés pour Dr.Web Process Heuristic sont basés sur les connaissances sur le comportement des représentants de différents groupes de malware accumulées depuis des années. En raison de la similitude de comportement de nombreux programmes malveillants, Dr.Web Process Heuristic peut identifier ceux qui ne sont pas encore connus de Dr.Web, en particulier les nouvelles modifications des Trojan.Encoder et Trojan.Inject.

-La protection des données contre l’endommagement : une fonctionnalité qui permet d’effectuer des copies protégées des données. L’utilisateur peut choisir à l’avance les répertoires et créer des copies protégées des données qu’ils contiennent avec la possibilité de les récupérer ultérieurement. La technologie de protection des données permet de sauvegarder ultérieurement les modifications apportées dans les fichiers originaux avec une périodicité spécifiée par l’utilisateur ou manuellement sur commande (cette fonction ne peut toutefois pas remplacer la copie de sauvegarde complète standard).

-Analyseur des menaces empaquetées : détection efficace des objets malveillants connus dissimulés sous de nouveaux packers. Ce module améliore considérablement la détection des menaces soi-disant «nouvelles» qui peuvent déjà être connues de la base de données virales Dr.Web, mais empaquetées d’une manière nouvelle pour ne pas être détectées par l’antivirus.

-Nouveau système d’analyse complète du trafic. Le contrôle du trafic (y compris le trafic crypté) est effectué via tous les protocoles pris en charge par les composants SpIDer Mail et Spider Gate, et via tous les ports. La fonctionnalité Safe Search a été mise en place. Lors de l’utilisation des moteurs de recherche Google, Yandex, Yahoo!, Bing, Rambler, seuls les sites sécurisés seront affichés dans les résultats de recherche. Le contenu dangereux est filtré par les moteurs de recherche eux-mêmes.

Le pare-feu Dr.Web a également été optimisé afin notamment de moins solliciter l’utilisateur sur l’autorisation des applications lancées. Le Contrôle Parental permet de bloquer le changement de l’heure système et le fuseau horaire pour ne pas permettre aux enfants d’utiliser l’ordinateur durant les heures non autorisées par leurs parents.

Un nouveau Trojan cible Linux avec un arsenal important

La société Doctor Web a annoncé, il y a quelques jours, la détection d’un nouveau programme malveillant ciblant Linux : Linux.Hanthie. Selon les résultats de l’étude, les spécialistes ont découvert que ce Trojan (aussi connu sous le nom de Hand of Thief) peut exécuter beaucoup de fonctions, ainsi que cacher sa présence dans le système. Aujourd’hui ce malware est très populaire sur les forums clandestins de hackers où les pirates le vendent souvent. Linux.Hanthie est lié aux bots des familles FormGrabber et BackDoor ciblant le système d’exploitation Linux, et dispose de mécanismes anti détection ainsi que d’un démarrage masqué qui ne nécessite pas de privilèges administrateur. Il utilise un chiffrement fort pour la communication avec l’interface de commande (256-bit). La configuration flexible du bot est possible via le fichier de configuration.

Après son lancement, le Trojan bloque l’accès aux adresses depuis lesquelles les mises à jour logicielles ou les logiciels antivirus sont téléchargés. Ce Trojan est capable de se soustraire à l’analyse antivirus et de s’exécuter dans des environnements isolés et virtuels. Cette version de Linux.Hanthie ne possède pas de mécanismes d’auto réplication, c’est pourquoi ses développeurs conseillent de le distribuer en utilisant les moyens de l’ingénierie sociale. Ce Trojan est compatible avec les distributions Linux (dont Ubuntu, Fedora et Debian) et avec huit types d’environnements de bureau, par exemple, GNOME et KDE.

Après le démarrage du Trojan, l’installateur masque sa présence dans le système et détecte les machines virtuelles. Ensuite, Linux.Hanthie s’installe dans le système en créant un fichier d’auto démarrage et en plaçant une copie de réserve de lui-même dans l’un des dossiers sur le disque. Dans le dossier des fichiers temporaires, il crée une bibliothèque exécutable, qu’il essaie d’intégrer dans tous les processus en cours. En cas d’échec, Linux.Hanthie lance un nouveau fichier exécutable depuis un dossier temporaire responsable de la connexion avec le serveur de gestion et supprime sa version originale.

Le Trojan comprend plusieurs modules fonctionnels : l’un d’eux, qui représente une bibliothèque, exécute des fonctions malveillantes. Ce module injecte un grabber dans les navigateurs Mozilla Firefox, Google Chrome, Opera, ainsi que Chromiim et Ice Weasel (développés uniquement pour Linux). Ce grabber permet d’intercepter les sessions HTTP et HTTPS et d’envoyer des données entrées par l’utilisateur aux malfaiteurs. Cette bibliothèque peut également remplir la fonction de backdoor. Le trafic, lors du transfert des données entre le logiciel et le serveur de gestion, est crypté.

Le Trojan comprend d’autres fonctions. Par exemple, via la commande socks, il lance sur la machine infectée un serveur proxy ; via la commande bind, il lance un script pour écouter le port ; par la commande bc, il se connecte à un serveur ; par la commande update, il télécharge et installe une nouvelle version ; par la commande rm, il se supprime. Un autre module permet au Trojan de réaliser des fonctionnalités limitées sans effectuer d’injections de code.

PlugIn de sécurité pour WordPress

Kévin FALCOZ, alias 0pc0deFR, chercheur français en sécurité informatique propose un outil fort intéressant permettant de tester la sécurité des plugins WordPress que DataSecuritybreach.fr vous conseille fortement. L’outil disponible sous le repository Bulk Tools permet actuellement de chercher des vulnérabilités de type SQL ou CSRF. Un outil d’audit ingénieux. « Je travaille dessus, souligne à la rédaction de Data Security Breach 0pc0deFR. Je vais le rendre encore plus puissant dans le but de détecter plus de vulnérabilités ». Bref, un excellent projet qui mérite d’être suivi et encouragé. A noter quelques règles Yara, pour les amateurs d’analyses de malwares.

Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ?

Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ? Il nous aura fallu pas moins de 4 jours pour décortiquer le contenu d’un fichier zip dédié au code malveillant Citadel. 1.9 Go de données diffusées sur certains espaces underground russes.

Un fichier zip comprenant le code source de l’outil pirate Citadel mais aussi des dizaines d’autres outils pirates et malveillants. Nous ne parlons pas de l’analyse technique, qui demande beaucoup trop de ressources, mais uniquement de chaque code source, images, textes, exécutables.

Deux gros dossiers. Le premier avec les codes source de Citadel (source builder plugins). Un seconde dossier, comportant 57 répertoires (ayant eux mêmes des centaines de codes, outils, …) et 53 fichiers rar ou bruts de décoffrage avec autant de la malveillance numérique à revendre.

Un monstre informatique proposant Loader Hook (un keylogguer) ; Zeus 2.0.8.9 ; WinSpy 17 sans parler de mystérieux fichiers textes traitant d’un certain Igor. Sans parler de cet outil qui permet d’envoyer des SMS via Skype, sans parler de ces outils d’OCR capable de retranscrire les textes vues à l’écran ou dans de simples images ; un pack dédié à BitCoin ou encore des exploits pour Windows Seven. A noter aussi une série de ver, des worms (comme Blacj JW, ndlr zataz.com) avec code source et exécutables.

Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ? L’augmentation des attaques constatées ces derniers jours n’annonce rien de bon cet été !

De faux logiciels antivirus usurpent l’identité des solutions de sécurité G Data

L’utilisation de faux logiciels antivirus pour infecter les ordinateurs, ou faire payer de fausses prestations aux internautes, est une pratique couramment employée par les cybercriminels. Les astuces ne manquent pas pour effrayer l’internaute sur le niveau d’infection supposé de son système, tout en le rassurant sur la qualité de la fausse solution de nettoyage proposée.

Utiliser le nom d’un éditeur d’antivirus connu est une des possibilités. G Data, dont la marque est utilisée dans certains de ces faux logiciels, fait le point sur cette situation et donne quelques conseils aux internautes. Généralement, tout commence par une navigation Internet anodine. Une fenêtre d’alerte apparait sur un site quelconque prévenant l’utilisateur qu’il doit procéder à l’analyse de son ordinateur. S’il valide cette analyse, il est alors entrainé dans une succession de fenêtres de fausses analyses. Elles n’ont d’autres buts que de pousser l’utilisateur à valider l’installation du programme malveillant sur son ordinateur. Un clic de trop et le programme est alors rapidement installé sur le système.

En plus d’infecter le système (afin de pouvoir en prendre le contrôle au besoin), l’autre finalité du concepteur du code malveillant est de faire payer la victime. Pour cela le mode opératoire est toujours plus ou moins similaire : de fausses alertes de sécurité signalent de graves problèmes sur le système. Jusque-là, ce programme a tout juste, lui-même étant la source du problème. Mais pour les corriger, inutile de penser que rien de plus simple : acheter la version payante ! Dans le cas du faux antivirus étudié, et qui usurpe la marque G Data, le terme générique InternetSecurity est utilisé.

Cette appellation, commune à un grand nombre d’éditeurs, est un premier pas pour induire la victime en erreur. L’interface en elle-même n’a graphiquement rien à voir avec les solutions de sécurité G Data, mais les fausses fonctions affichées telles que le scanner ou le pare-feu peuvent tromper l’utilisateur. L’usurpation de marque est par contre notoire dans les propriétés des fichiers. Le concepteur a en effet inséré le copyright et les informations d’identification de fichier utilisés par G Data dans son code malveillant. Ces informations étant reprises par Windows dans sa gestion des programmes, le terme G Data Antivirus 2012 se retrouve donc présent dans la gestion des icônes de la barre des tâches.

Les conseils de datasecuritybreach.fr pour éviter les faux antivirus

– Installer une solution de sécurité intégrant un filtre HTTP.

– Mettre régulièrement à jour ses navigateurs Internet et son système d’exploitation.

– Désactiver le contenu actif du navigateur. Les éléments javascript, ActiveX… sont fréquemment utilisés pour insérer les logiciels malveillants via des portes dérobées.

– Ne jamais accepter un scan en ligne de votre système si vous ne l’avez pas vous-même formellement demandé.

– G Data, comme les principaux grands éditeurs de solutions de sécurité disposent de versions multilingues de leurs logiciels. Si une solution de sécurité s’affiche en anglais sur un système en français, mieux vaut ne pas cliquer.

Cyber-attaque orientée vers le Pakistan à travers de faux documents PDF

Datasecuritybreach.fr a appris d’ESET, pionnier en matière de sécurité proactive depuis 25 ans, la découverte d’une cyber-attaque ciblée qui tente de voler des informations sensibles provenant de différentes organisations, notamment au Pakistan (avec une portée limitée dans le monde).

Au cours de cette investigation, plusieurs pistes ont été découvertes qui indiquent que la menace est d’origine indienne et qu’elle sévit depuis au moins deux ans. Cette attaque ciblée a utilisé un certificat de signatures de code délivré par une société apparemment légitime qui aurait produit des signatures binaires malveillantes et favorisé leur potentiel de propagation. La société est basée à New Delhi et le certificat a été délivré en 2011. Le malware se diffuse à travers des pièces jointes aux e-mails.

« Nous avons identifié plusieurs documents différents qui évoquent plusieurs thèmes susceptibles d’être attractifs pour les bénéficiaires. L’un d’eux concerne les forces armées indiennes. Nous n’avons pas d’informations précises quant aux personnes ou organisations qui ont été plus particulièrement touchées par ces fichiers, mais sur la base de nos enquêtes, nous formulons l’hypothèse que des personnes et des institutions au Pakistan ont été ciblées », a déclaré à Datasecuritybreach.fr Jean-Ian Boutin, chercheur en malware chez ESET. Par exemple, l’un des fichiers PDF frauduleux a été diffusé par une archive auto-extractible appelée « pakistandefencetoindiantopmiltrysecreat.exe », et le système de supervision d’ESET montre que le Pakistan est fortement affecté par cette campagne avec 79 % des détections repérées dans ce pays.

Le premier vecteur de l’infection exploite une vulnérabilité largement utilisée et connue sous le nom CVE-2012-0158. Cette vulnérabilité peut être exploitée par des documents Microsoft ® Office spécialement conçus qui permettent l’exécution de code arbitraire. Les documents ont été transmis par email et le code malveillant s’exécute dès que le document est ouvert, sans que l’utilisateur de l’ordinateur attaqué s’en aperçoive. L’autre vecteur d’infection s’effectue via les fichiers exécutables Windows qui apparaissent comme des documents Word ou PDF diffusés par la messagerie. Dans les deux cas, pour échapper à la suspicion de la victime, de faux documents sont présentés à l’utilisateur lors de l’exécution.

Le malware a volé des données sensibles à partir d’ordinateurs infectés et les a envoyées vers les serveurs des attaquants. Il a utilisé différentes techniques de vols de données, parmi elles un keylogger, réalisant des captures d’écran et envoyant des documents de l’ordinateur infecté vers le serveur de l’attaquant. Fait intéressant, les informations volées à partir d’un ordinateur infecté ont été téléchargées vers le serveur de l’attaquant sans cryptage. « La décision de ne pas utiliser de cryptage est étonnante dans la mesure où cette opération est relativement simple  à utiliser et aurait pu masquer davantage l’opération», ajoute Jean-Ian Boutin.

Une analyse technique complète est disponible sur le site WeLiveSecurity.com – la nouvelle  plate-forme d’ESET dédiée à l’analyse des  cyber-menaces et aux conseils de sécurité.

Noms de détection

C’est une menace multi-partie et multi-vectorielle, dont les noms des menaces attribués par ESET sont les suivants :

Win32/Agent.NLD worm

Win32/Spy.Agent.NZD Trojan

Win32/Spy.Agent.OBF Trojan

Win32/Spy.Agent.OBV Trojan

Win32/Spy.KeyLogger.NZL

Trojan Win32/Spy.KeyLogger.NZN

Trojan Win32/Spy.VB.NOF

Trojan Win32/Spy.VB.NRP

Trojan Win32/TrojanDownloader.Agent.RNT

Trojan Win32/TrojanDownloader.Agent.RNV

Trojan Win32/TrojanDownloader.Agent.RNW

Trojan Win32/VB.NTC

Trojan Win32/VB.NVM

Trojan Win32/VB.NWB

Trojan Win32/VB.QPK

Trojan Win32/VB.QTV

Trojan Win32/VB.QTY

Trojan Win32/Spy.Agent.NVL

Trojan Win32/Spy.Agent.OAZ trojan

Beta Bot : un nouveau robot sur le marché

Le code malveillant pousse l’utilisateur à valider l’UAC pour infecter le système et désinstaller l’antivirus présent. Ce nouveau bot appelé « Beta Bot » est récemment entré sur le marché parallèle. Disponible pour moins de 500 €, Beta Bot est un robot relativement peu cher compte tenu de sa vaste liste de fonctionnalités. Même si la plupart de ces caractéristiques sont assez standards (attaque DDoS, accès à distance, captures de données et autres méthodes de vols d’informations) une capacité particulière a attiré l‘attention du G Data SecurityLabs : « Désactiver l’antivirus » annonce la publicité affichée sur les forums souterrains. Une annonce suivie d’une liste de près de 30 programmes de sécurité censés être désactivables par Beta Bot.

Quelle est la méthode utilisée ?

Lorsqu’il est installé sur un système, Beta Bot cherche une solution de sécurité qu’il connait. S’il la trouve, le robot commence ses attaques en arrêtant les processus, en désactivant des clés de registre ou en désactivant les mises à jour automatiques. Selon le type de produit de sécurité, Beta Bot tente de contourner les pare-feux en injectant certaines routines dans les programmes qui sont habituellement autorisés à passer le pare-feu, comme Internet Explorer.

Contrôle d’accès utilisateur (UAC) – contourner les permissions Sur les systèmes d’exploitation Windows modernes, les autorisations des utilisateurs sont réparties entre standard (faible niveau d‘autorisation) et administrateur (niveau d’autorisation élevé). Contrairement à un administrateur, un utilisateur standard ne peut pas modifier les parties critiques du système. La décision d’élever le niveau de permission d’un processus est proposée à l’utilisateur par une fenêtre de dialogue spécifique. Celui-ci doit alors valider ou non cette permission. Beta Bot utilise cette boite de dialogue pour gagner des droits élevés sur le système. Bien que beaucoup de codes malveillants se contentent de droits utilisateurs limités pour attaquer le système, Beta Bot doit escalader les privilèges utilisateurs pour s’attaquer aux logiciels de sécurité.  Pour réussir dans cette démarche, la validation de l’utilisateur est nécessaire. Deux astuces sont utilisées par Beta Bot pour convaincre l’utilisateur de valider cette élévation de droits.

Dès que le code malveillant est exécuté sur le système, il affiche une première fenêtre dans la langue du système (10 langues, dont le français, sont disponibles) signifiant un problème de disque dur. Ce faux message critique joue sur la peur de perdre des données et invite l’utilisateur à réparer les dossiers endommagés. L’utilisateur doit choisir l’une des deux options proposées (« Restaurer les fichiers » ou  « Restaurer les fichiers et réaliser une vérification de disque »). C’est alors que le contrôle d’accès utilisateur (UAC) est lancé. C’est à l’autre astuce de prendre le relais : Beta Bot n’est pas directement utilisé pour lancer le processus UAC. C’est le programme cmd.exe, autrement dit l’invite de commande Windows, qui est utilisée pour démarrer le code Beta Bot. L’utilisateur est donc invité à élever les autorisations d’un programme Windows, ce qui est habituellement autorisé par la majorité des utilisateurs.

VirusKeeper, l’antivirus made in France

VirusKeeper est le seul antivirus 100% made in France. Il a été conçu en 2006 par la société d’édition AxBx, implantée à Villeneuve d’Ascq dans le Nord de la France. Depuis plus de 14 ans, la société AxBx conçoit, développe et commercialise des logiciels innovants dans le domaine des utilitaires systèmes (optimisation du système, sauvegarde, diagnostic, compression de données) et de la sécurité informatique (antivirus, pare-feu, protection USB, ultra sécurité, …) Le logiciel antivirus VirusKeeper repose sur un procédé de détection par analyse comportementale. Les virus et autres programmes malveillants ne sont pas détectés par signature mais par leur comportement. Ce procédé permet à VirusKeeper de détecter rapidement les épidémies de nouveaux virus et malwares qui ne sont pas encore référencés.

Aujourd’hui, avec la généralisation des connexions internet haut débit, tous les ordinateurs sont connectés en permanence et les informations transitent à grande vitesse. Les épidémies de nouveaux virus et de malwares se propagent très rapidement et au niveau mondial. Le procédé classique de détection par signature montre aujourd’hui ses limites. D’un part, ce procédé a toujours « un train de retard » puisqu’il faut qu’au moins un ordinateur soit infecté pour que la signature du virus soit identifiée puis intégrée dans les mises à jour. D’autre part, le nombre de virus et de malwares est tellement élevé que les bases de signatures virales deviennent gigantesques. Les temps de scan sont donc de plus en plus long et la consommation mémoire de plus en plus importante. Le procédé de signature date du début des années 90 et il est aujourd’hui dépassée. Pour fêter le 7ème anniversaire de VirusKeeper, AxBx propose la toute dernière version de son antivirus au prix de 19.90 Euros TTC pour 3 postes, soit une remise de 50% sur le prix public. Une version d’essai gratuite peut également être téléchargée sur viruskeeper.com

Ministère du Travail piraté par des hackers Chinois

Le Ministère du Travail américain infiltré. Des traces de hackers Chinois retrouvés. Analyse ! DataSecurityBreach.fr vient d’être alerté par Jaime Blasco, directeur du labs d’AlienVault au sujet de plusieurs infiltrations web d’envergure qui semblent être signés par des hackers Chinois. Dans les « cibles », le site du ministère du Travail américain. Les pirates y ont caché un code malveillant.

L’idée des intrus, installer une redirection sur un programme espion. Au cours des dernières heures, Data Security Breach a pu identifier plusieurs autres sites web, moins importants que cet espace ministériel. Les pirates ont profité du site sem.dol.gov pour, ensuite, piéger dol.gov, dol.ns01.us et statse.webtrendslive.com. Lors de la visite de « SEM », l’internaute se retrouvait à lire, via son navigateur, le fichier textsize.js. Un JavaScript qui contient le code suivant malveillant. Le serveur « malicieux » est exécuté via un fichier baptisé xss.php caché sur NS01.

Le script pirate recueille beaucoup d’informations du système et il télécharge les informations recueillies sur le serveur malveillant. L’attaque est intéressante car dans les commandes de l’outil pirate, un détecteur de Flash fonctionnant sur l’ordinateur du visiteur, ainsi que des tueurs d’antivirus. Le code malveillant élimine l’antivirus Bitdefender. Une fonction détermine si BitDefender est exécuté sur le système et le désactive. Même sanction pour Avast antivirus et AntiVir. Pour ce dernier cas, le code pirate cherche la présence de l’extension fonctionnant sou Chrome. Le JavaScript cherche aussi les antivirus : Avira, BitDefender 2013, McAfee entreprise, avg2012, Eset nod32, Dr.Web, Mse, Sophos, f-secure 2011, Kaspersky 2012/2013 ainsi que les versions de Microsoft Office, Adobe Reader installés.

Une fois que toutes les informations ont été collectées, il communique les données via le fichier js.php (caché sur NS01). Cette attaque ressemble à celle lancée, il y a quelques semaines, à l’encontre de plusieurs ONG. La faille exploitée dans le départ de cette attaque a été fixée en début d’année (CVE-2012-4792). Elle avait fait surface en décembre 2012. La charge utile lancée dans le piratage du Ministère Américain est cachée dans le fichier bookmark.png sur NS01.

Une fois dans le pc du visiteur, le fichier espion se cache dans la machine sous le nom de conime.exe. Il se connecte à un C&C sur microsoftUpdate.ns1.name pointant vers un serveur DNS Google 8.8.8.8. Il pointait, quelques temps auparavant sur 173.254.229.176. L’attaque, du moins le code pirate Deep Panda, est connu pour être exploité par un chinois (Mr. Sun, CardMagic, Edward Sun, …). Les premières traces datent de 2007.

Pour se protéger de ce type d’attaque, data security breach vous conseille de mettre à jour l’ensemble de vos outils web (Flash, PDF, navigateur, antivirus) et bloquer JavaScript.