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Le Royaume-Uni instaure une législation permettant la saisie rapide des biens en cryptomonnaie

La loi récemment adoptée sur la transparence des entreprises et la criminalité économique autorise les forces de police à immobiliser et à saisir presque immédiatement les actifs en cryptomonnaie.

La nouvelle loi britannique contre le blanchiment d’argent et la criminalité économique vient de changer la donne pour un grand nombre de malveillants. La nouvelle législation sur la criminalité économique et la transparence des entreprises permet aux forces de l’ordre de geler et de confisquer rapidement les actifs en cryptomonnaie. La loi sera mise en application très prochainement.

Cette législation comprend également des mesures autorisant la saisie d’autres types d’actifs et de propriétés tangibles, facilitant ainsi la localisation des cryptomonnaies liées à un individu suspecté de criminalité. Comme pour la France, avec des spécialistes des cryptomonnaies au sein de la Gendarmerie Nationale ou la Police Nationale, les forces de l’ordre britanniques ont maintenant intégré des experts en criminalité liée aux cryptomonnaies à leur équipe permanente.

Pendant ce temps, l’un des plus grands robots « Telegram » pour le trading de crypto-monnaie, baptisé « Maestro » a été piraté, 280 ETH [etherum] ont été volés malgré le fait que l’équipe a répondu assez rapidement à l’attaque.

Dans les 30 minutes suivant la découverte du piratage, les malveillants ont réussi à voler plus de 500 000 $. L’équipe « Maestro » a annoncé son intention de restituer les fonds à tous les utilisateurs concernés dans un avenir très proche .

Big Data et Santé : les données médicales relèvent d’une législation particulière

Les données de santé occupent une place particulière dans le Big Data. Personnelles, sensibles mais aussi confidentielles, les données médicales relèvent d’une législation particulière. Qu’il s’agisse de la gestion d’un établissement de soin ou de la dématérialisation d’un dossier patient, leur nombre ne cesse d’augmenter. Est-il possible d’assurer la protection des données médicales, tout en permettant aux établissements et professionnels de santé de pouvoir les gérer facilement au quotidien ?

Les données de santé, de par leur confidentialité, sont régies par le Code de la santé publique et plus particulièrement par l’article L. 1110-4. Celui-ci définit les conditions de cette protection juridique en autorisant l’échange de données de santé entre l’équipe de soin du même établissement ou des professionnels de santé d’entités différentes mais prenant en charge le même patient, sous réserve que celui-ci bénéficie du droit d’opposition. Par ailleurs, le patient peut accéder à ses données médicales, les faire rectifier, les mettre à jour ou les supprimer s’il le souhaite.

Outre la protection juridique des données, des exigences techniques ont également été mises en place. Il s’agit ici des obligations de protection physique des données pour les professionnels de santé. Ils sont tenus de protéger les informations en les manipulant mais aussi en les stockant dans un environnement sécurisé. Pour cela, ils peuvent les conserver en interne ou faire appel à un hébergeur agréé pour les stocker.

Hébergeur Agrée de Données de Santé

L’agrément « Hébergeur Agrée de Données de Santé » (HADS), a été créé afin de garantir la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité et la traçabilité des informations sensibles que constituent les données médicales. Le respect de nombreuses exigences est ici impliqué comme l’authentification forte, le chiffrement des données, la traçabilité des accès etc.

Un cadre légal strict ne veut pas dire la fin de la collaboration au sein des établissements de santé
Aujourd’hui, l’essentiel des informations liées au patient est dématérialisé. Il peut s’agir d’une prescription médicale, de résultat d’analyse, d’un dossier d’hospitalisation ou de tout autre information dont un professionnel de santé peut avoir connaissance. Par ailleurs, les médecins et les hôpitaux ne sont pas les seuls à manipuler des données de santé et à être soumis à cette législation particulière. Par exemple, toute application mobile qui traiterait des données à caractère médical est aussi obligée de passer par un tiers hébergeur agréé. Ce cadre légal concerne donc un volume immensément important de données, d’autant plus que le marché de l’e-santé est en forte croissance.

Ce cadre légal ne doit pas être un frein pour les établissements et professionnels

S’il doit permettre de sécuriser les informations médicales des patients, ce cadre légal ne doit pas être un frein pour les établissements et professionnels de santé dans leur travail quotidien. En effet, ces données regroupent toutes les informations concernant un individu. Si l’on prend l’exemple d’un hôpital, il est important que l’ensemble de l’équipe soignante puisse accéder facilement et rapidement aux informations d’un patient.

Aussi la loi autorise à ce qu’une application puisse se superposer à la couche d’hébergement agrée dans la mesure où celle-ci est compatible avec les prérequis de l’agrément. Ainsi, l’établissement ou le professionnel de santé peut se doter d’une solution de gestion et de partage de fichiers sécurisée compatible avec un hébergeur agrée, et allier à la fois conformité à la loi et collaboration. (Lydie Balfet, NetExplorer)

Etude : quel est l’impact de la cybersécurité sur la finance et la réputation des entreprises ?

La prévention des fuites de données passe par la collaboration, le partage des connaissances et la définition de critères de réussite, avant que des changements réglementaires ne s’opèrent.

Une nouvelle étude de Palo Alto Networks révèle qu’il reste encore beaucoup à faire dans les domaines de la collaboration et du partage de responsabilités pour ce qui est de la prévention des cyberfailles – deux démarches pourtant cruciales que doivent adopter les entreprises en France si elles veulent éviter de lourdes pénalités financières et préserver leur réputation.

Le principal enseignement de cette étude d’envergure européenne est que l’essentiel des responsabilités repose exclusivement sur les épaules des professionnels de l’informatique, puisque près de la moitié (46 %) des décideurs estiment que la protection d’une entreprise contre les risques de cybersécurité est en définitive du ressort du service informatique. Les effectifs de ce service admettent d’ailleurs, dans une proportion significative (57 %), être seuls compétents pour assurer cette sécurité.

Ces conclusions interviennent alors même que l’Union européenne est en passe de finaliser son Règlement général sur la protection des données, qui obligera les entreprises à se conformer à certaines spécifications de pointe en matière de cybersécurité. Ces dernières les aideront à prévenir les risques de non-conformité et, ce faisant, à éviter des amendes de l’ordre de 10 à 20 M€ (jusqu’à 2 à 4 % de leur chiffre d’affaires annuel mondial). En cas de fuite avérée, ce règlement engage également la responsabilité de quiconque a accès aux données – depuis le service clients jusqu’à la direction en passant par les informaticiens.

Nombre de décideurs ont toujours bien du mal à appréhender la cybersécurité
Ces résultats semblent indiquer que la pierre d’achoppement, s’agissant de la répartition inégale des responsabilités, pourrait être la conséquence d’une méconnaissance de la cybersécurité au niveau de la direction. Plus d’un décideur sur dix (13 %), parmi les participants explicitement interrogés à ce sujet, avoue cerner « à peu près » ce qui constitue un risque pour la sécurité en ligne de l’entreprise, mais « devoir malgré tout faire appel à Google pour obtenir des éclaircissements ».

Si les participants prennent de plus en plus la mesure des cyber-risques auxquels sont confrontées les entreprises, un salarié sur dix demeure convaincu que les dirigeants de sa société n’ont pas une idée suffisamment précise ou exacte des problématiques de cybersécurité actuelles pour mettre obstacle aux cyberattaques, et éviter ainsi qu’elles ne portent atteinte à l’environnement informatique.

La définition des critères de « réussite » indispensable à l’attribution des rôles
Divers règlements et dispositifs normaliseront les critères de réussite déterminant l’efficacité de la cybersécurité ; néanmoins, dans l’intervalle, un accord interne doit être trouvé permettant de définir les rôles et responsabilités de chacun, et de parvenir à un consensus sur une approche unifiée entre entreprises.

Les résultats de l’étude mettent en exergue le fait que les évaluations de sécurité réalisées par les entreprises ne prennent pas en compte la totalité des éléments composant le risque. À l’heure actuelle, une entreprise sur quatre (25 %) mesure l’efficacité de la cybersécurité en fonction du nombre d’incidents bloqués par sa politique de cybersécurité ; une sur cinq (21 %) se réfère à la durée de résolution des incidents. Elles sont 13 % à prendre en compte la date du dernier incident. Des mesures préemptives et en temps réel, comme la capacité d’une entité à superviser la totalité du trafic sur son réseau, doivent être prises en compte pour évaluer précisément les risques encourus.

« Les nouvelles réglementations de l’UE obligeront les entreprises à intensifier leurs pratiques en matière de cybersécurité, et il s’agira là d’une opportunité ou d’un risque, selon l’approche qu’elles auront choisie. En définitive, il est essentiel que les décideurs admettent que la cybersécurité relève de la responsabilité de chacun – car il ne s’agit plus ici d’un artifice obscur, mais d’une pratique quotidienne à laquelle aucun échelon de l’entreprise ne peut se soustraire », commente Arnaud Kopp, Directeur Technique Europe du Sud chez Palo Alto Networks

Recommandations aux entreprises européennes
Palo Alto Networks recommande aux entreprises de prendre les mesures suivantes pour consolider leurs environnements informatiques et mieux les protéger des cyberattaques :

1.     Élaborer une stratégie de cybersécurité axée sur la prévention des cyberattaques à chaque stade du cycle de vie des attaques, en sensibilisant et responsabilisant les collaborateurs.

2.     Faire appel à une technologie de sécurité automatisée de pointe qui, non seulement, se conforme aux réglementations, mais donne également aux collaborateurs les moyens de travailler efficacement avec les outils qui leur sont indispensables.

3.     Sensibiliser tous les acteurs de l’entreprise au rôle qui doit être le leur afin de prévenir la menée à bien des cyberattaques à son encontre.

Méthodologie de l’étude : L’étude a été réalisée en ligne par Redshift Research en octobre 2015. Elle a été menée auprès de 765 décideurs dans des entreprises comptant au moins 1 000 salariés, implantées au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Belgique.

Invalidation du Safe Harbor : comment se préparer au prochain accord ?

En octobre 2015, la Cour européenne de justice a décidé d’annuler l’accord Safe Harbor, conclu il y a 15 ans entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Cet accord portait sur un mécanisme simple de transfert de données entre les deux continents. La suppression du Safe Harbor est la conséquence directe de l’audacieux recours juridique déposé par Max Schrems, étudiant en droit autrichien de 28 ans.

Max Schrems est parvenu à s’attaquer à des entreprises du secteur des technologies semblant jusque-là invulnérables, et à enregistrer une victoire au nom des droits des utilisateurs, ce qui lui a valu de nombreux applaudissements, en particulier de la part d’Edward Snowden. Bien que la décision de la cour européenne puisse paraître surprenante, elle s’inscrit dans une tendance récente au renforcement des règles en matière de confidentialité des données.

Les lois américaines dans ce domaine sont moins contraignantes que celles en vigueur dans l’Union européenne. Jusqu’à cette décision, Safe Harbor constituait un compromis entre les procédures de confidentialité américaines et européennes. En vigueur depuis l’an 2000, cet accord a permis aux sociétés américaines de rapatrier les données des citoyens européens aux États-Unis tant qu’elles respectaient le même niveau de confidentialité que les normes européennes en la matière. Ces sociétés ont dû s’engager à respecter sept principes relatifs à l’exploitation des données collectées, mais la décision de la Cour européenne de justice envoie un signal fort selon lequel les droits des utilisateurs à la confidentialité doivent être consacrés par la loi et non pas par une simple auto-certification. Depuis la fin du Safe Harbor, les entreprises des deux côtés de l’Atlantique ont dû réviser leurs procédures de collecte, de stockage, de traitement et de transfert des données personnelles des citoyens européens.

Quel sera l’impact sur les entreprises ?
Les entreprises qui dépendent du libre transfert des données entre l’Union européenne et les États-Unis se retrouveront dans une position difficile. L’analyse des conséquences de cette décision a principalement porté sur sa signification pour les réseaux sociaux américains, mais les sites américains de partage de fichiers dans le cloud, comme Dropbox (et leurs clients utilisateurs de leurs services de stockage), le fournisseur de services cloud, les grands distributeurs internationaux comptant des clients dans l’Union européenne et toutes les entreprises américaines de gestion de ces données personnelles seront concernés.

Les directeurs de la sécurité des systèmes d’information des grandes entreprises doivent désormais s’efforcer de trouver les moyens de respecter ce nouvel arrêt. Il va sans dire que la confidentialité des données des utilisateurs est extrêmement importante et doit constituer un droit fondamental, mais cette décision concerne bien plus d’entreprises que Facebook et Google. Il est plus que probable que cela modifiera les procédures de transfert de données mises en place par les entreprises entre les deux continents. Près de la moitié des échanges de données dans le monde s’effectuant entre l’Europe et les États-Unis, l’invalidation de l’accord Safe Harbor se traduira par des changements radicaux pour les petites et moyennes entreprises.

Bien qu’il ne soit pas encore possible de savoir exactement ce qui remplacera cet accord, il est clair que cela aura des conséquences sur les activités au quotidien. Il deviendra plus difficile de fournir des services et des données entre l’Union européenne et les États-Unis.

Toutes ces préoccupations autour des réglementations relatives à la confidentialité des données ne sont pas nouvelles. Quelles sont les autres règles en vigueur ?
Le principal reproche formulé à l’encontre de l’accord Safe Harbor est qu’il ne respecte pas les exigences de la directive européenne sur la protection des données. L’Union européenne semble avoir de plus en plus tendance à s’opposer à l’approche américaine en matière de confidentialité des données. La décision sur l’accord Safe Harbor, et celle sur le droit à l’oubli, constituent un signal clair que l’attitude « La prospérité maintenant, la confidentialité plus tard » n’est plus de mise en Europe.

Le General Data Protection Regulation (ou GDPR) est acté, la réglementation à proprement parler est toujours en consultation, et il y aurait donc une certaine marge de manœuvre pour y faire figurer des directives claires à l’intention de ces entreprises. Cependant, il serait juste de partir du principe que cela pourrait avoir des répercussions sur la date d’adoption envisagée (actuellement la fin de l’année).

Comment les entreprises se préparent-elles à cette législation ?
Selon un récent sondage réalisé par Ipswitch, les entreprises se préparent aux changements annoncés, mais lentement. Bien que la nouvelle réglementation soit soumise à consultation depuis près de quatre ans, ce sondage mené en septembre 2015 indique qu’un peu moins d’une entreprise française sur cinq ne sait toujours pas si elle est concernée par ces mesures alors que ces mêmes sociétés affirment stocker et traiter des données personnelles. Par ailleurs, 71% d’entre elles estiment qu’elles devront investir dans des technologies de traitement et de stockage de données conformes à ces nouvelles normes.

Que peuvent faire les entreprises pour s’assurer qu’elles sont en conformité avec le GDPR ?
Elles ne doivent pas sous-estimer la charge que représente cette nouvelle législation. Selon leurs pratiques actuelles en matière de transfert de données, la décision relative à l’accord Safe Harbor pourrait nécessiter de profonds changements et impliquer de nombreux services au sein de l’entreprise.

Voici une checklist de cinq points destinée aux services informatiques afin de leur permettre de se mettre en conformité avec les règles de confidentialité.

1/ Des responsabilités clairement délimitées
Face aux exigences croissantes de confidentialité des données auxquelles les entreprises sont confrontées, la nomination d’un Responsable Protection des Données peut être un excellent point de départ. De nombreuses entreprises ont déjà procédé à une telle nomination, et la nouvelle réglementation GDPR en cours d’élaboration devrait inciter de nombreuses autres à leur emboîter le pas. Carsten Casper, analyste du cabinet Gartner, souligne qu’« il est logique que de nombreuses sociétés aient en leur sein un chargé des questions de confidentialité indépendamment de la législation ».

Ce processus de mise en conformité nécessitera le soutien des dirigeants, une collaboration entre les services, la validation d’un budget, des ressources et des investissements technologiques. Quelle que soit la démarche adoptée par les entreprises, elles devront clairement identifier le ou les responsables de ce projet en interne.

2/ Auditez vos pratiques actuelles
Alors que les entreprises bénéficieront d’un certain délai avant d’être obligées de se mettre en conformité, il faut qu’elles commencent immédiatement à auditer leurs pratiques de partage de données, notamment l’utilisation de services américains de partage dans le cloud comme Dropbox, pour pouvoir cerner précisément où elles en sont et être prêtes à agir dès l’officialisation de nouvelles directives. Cet audit doit aussi permettre d’identifier les personnes concernées par ces changements au sein de l’entreprise et le type d’assistance nécessaire.

Il faut s’interroger sur les procédures, les stratégies ou les technologies qu’il est possible de mettre en place aujourd’hui et qui serviront les projets futurs. Une entreprise mature et agile se caractérise par la capacité de ses solutions à répondre aux besoins actuels tout en étant suffisamment souple pour s’adapter aux évolutions futures.

3 / Quels sont vos points les plus vulnérables ?
La possibilité de transférer les données en toute sécurité afin de garantir les processus opérationnels stratégiques est un point important pour les entreprises. Il n’a jamais été aussi important d’être sûr de sa politique en matière de transfert de fichiers. En l’absence de nouvelles lignes directrices concernant le remplacement du système Safe Harbor, il faut partir du principe que son remplaçant sera plus draconien et exigera des preuves.

Dans un monde où le numérique s’impose de plus en plus comme la norme, il est logique du point de vue économique de renforcer ses liens avec les partenaires, les sous-traitants ou les clients. Gérer le transfert et le stockage de tous les fichiers entre les clients, les employés, les partenaires, les systèmes de gestion, etc. peut-être une lourde tâche. La gestion des transferts de fichiers représente l’une de ces technologies facilitant l’accès aux données et la visibilité et la maîtrise complètes par le service informatique.

4 / Diffusez le message
Il ne suffit plus de mettre en place les bonnes mesures de sécurisation des transferts de données, toute entreprise se doit de garantir qu’elle a déployé les bonnes technologies de transfert de fichiers, les bons systèmes de sécurité et processus, une piste d’audit complète et, peut-être plus important encore, qu’elle a formé son personnel.

Les meilleures technologies au monde peuvent être mises en place, mais si les collaborateurs de l’entreprise ne savent pas ce que l’on attend d’eux, l’échec sera de mise. Préparer ses collaborateurs aux nouvelles exigences en matière de protection des données est aussi important que d’apprêter ses technologies.

5 / Paré à agir
Les organismes nationaux de protection des données des différents États membres de l’Union européenne sont en pleine effervescence afin d’analyser, d’intégrer et d’émettre des directives sur les procédures de traitement au quotidien par les entreprises. L’emploi de clauses contractuelles est une question débattue au sein de ces organismes nationaux. Certains experts préconisent l’usage de clauses à titre de solution provisoire en l’absence d’autres directives. Mais tous ne sont pas d’accord, L’autorité de surveillance allemande, argumente que ces clauses ne sauraient remplacer Safe Harbor. Quoiqu’il en soit, l’accent est mis sur l’anticipation de l’avenir pour que la mise en conformité puisse intervenir rapidement en temps opportun.

Si tout cela semble être un obstacle chronophage que les entreprises devront franchir, il convient de rappeler les implications de cet arrêt à propos de l’accord Safe Harbor pour tous en tant que citoyens. C’est une grande victoire pour la confidentialité des données personnelles. Il pourrait aussi se révéler être une grande victoire pour les entreprises. Pour paraphraser un principe de physique, l’innovation a horreur du vide. Le vide créé par Safe Harbor s’avérera être une opportunité d’amélioration dans un contexte où les entreprises cherchent de meilleures solutions pour renforcer le degré de responsabilité vis-à-vis des enjeux du numérique. (Par Michael Hack, vice-président senior des opérations EMEA d’Ipswitch).