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Fuite de données idiotes pour le Casino Graton Resort

Un certain nombre de données sensibles appartenant aux clients de la société Graton Resort and Casino ont été diffusées par erreur par le groupe de casinos !

On ne connait pas le nombre exacte des clients touchés par la fuite de données sensibles qui vient d’impacter l’entreprise Graton Resort and Casino. Ce professionnel de l’hôtellerie vient d’annoncer une boulette. Un courriel envoyé aux clients contenait les informations personnelles, privées et sensibles des autres clients.

Bref, un service makerting (Internet ou partenaires extérieurs) qui utilise un fichier Excel contenant les informations des clients et qui se retrouve en copié collé en lieu et place de la promotion du moment. Identités, adresses et numéro de sécurité sociale (l’identité administrative, NDR) des clients ont été diffusés. La lettre envoyée par Graton Resort and Casino indique que cette erreur a été détectée le 1er septembre 2017.

La fuite a eu lieu … entre février et août 2017. Ils ne sont même pas capable de connaître la véritable date de diffusion. « Il est important de noter que ce n’était pas une violation de données ou un piratage« , a indique le communiqué de presse. « Ce fut une erreur humaine« .

Fait troublant, le 15 septembre, un bug sur le réseau informatique interne d’un casino du groupe a obligé certains joueurs à rester 4 heures devant leur bandit manchot ou les machines vidéo poker. Le réseau permettant de valider les paiement automatiques était tombé en panne !

A noter que si cette fuite était apparue après le 25 mai 2018, date de la mise en fonction du Nouveau Règlement liée aux données privées des Européens, le casino Américain aurait été dans l’obligation d’alerter les CNIL des pays liés aux clients de la zone Europe impactés.

500.000 dollars contre 32.000 mails d’Hillary Clinton

Un pirate informatique propose 32.000 courriels électroniques d’Hillary Clinton au plus offrant. Mise à prix : 500.000 dollars.

La campagne pour les présidentielles américains fait rage, sur scène et sur Internet. Un pirate informatique annonce avoir mis la main sur 32.000 courriers électroniques appartenant à la candidate Hillary Clinton. Il a mis à prix cette base de données privée pour la modique somme de 500.000 dollars. Il annonce que le contenu est une mine d’or.

L’ancienne secrétaire d’Etat a-t-elle du soucis à ce faire ? Le corbeau explique que l’équipe de Clinton a pensé à effacer la poubelle, les mails reçus… du webmail privé d’Hillary… mais a oublié d’effacer le dossier des messages envoyés. Bilan, les données auraient été retrouvées en nombre, dont des informations sur la France et d’un otage Français en Algérie. « Si ces courriels sortent dans le domaine public, Hillary devra faire une croix sur sa candidature à la présidentielle car elle pourrait mettre la sécurité nationale de notre pays en danger. » souligne le pirate au journal Radar Online. En juillet 2015, le FBI avait lancé une enquête sur une possibilité de piratage du serveur mail d’Hillary Clinton. La dame utilisait son compte privé pour envoyer des courriels. Des messages non classifiées avait-elle alors précisé.

Signatures numériques

Peut-on se passer de l’e-mail dans le cadre de ses activités professionnelles ? Pratique et instantanée, la communication par e-mail s’est imposée au quotidien dans l’entreprise. Certaines études évaluent à plus de 100 milliards le nombre d’e-mails professionnels qui sont échangés chaque jour.

Malgré ses nombreux atouts, l’e-mail présente également certains risques. Des récits de fuites de données sensibles font régulièrement la une des médias. Un des derniers incidents en date : la récente divulgation des numéros de passeport de 31 leaders mondiaux. En cause ? La fonctionnalité de saisie automatique à partir du carnet d’adresses d’Outlook. Cette fonctionnalité – aussi pratique soit-elle – ne fait qu’accentuer le risque de diffuser, par erreur, des données confidentielles.

Malgré l’augmentation du nombre d’erreurs d’aiguillage d’e-mails et l’évolution du contexte législatif – comme en atteste la récente loi australienne sur l’obligation de conserver des métadonnées et d’autres textes réglementant la transmission de données confidentielles (HIPAA, FIPPA et PCI) –, on peut s’étonner que les entreprises ne soient pas plus nombreuses à choisir de sécuriser le contenu de leurs e-mails.

L’e-mail est sans doute un peu trop pratique à en juger par la facilité avec laquelle des informations sensibles peuvent être envoyées, au risque de tomber dans les mauvaises mains.

Quelques chiffres
53 % des employés ont déjà reçu des données sensibles d’entreprise non cryptées par e-mail ou en pièces jointes. (2)
21 % des employés déclarent envoyer des données sensibles sans les chiffrer2. Les coûts liés à la perte de données s’envolent, sans parler des conséquences sur la réputation des entreprises et des éventuelles répercussions sur le plan juridique en cas de violation de la réglementation sur la  transmission et le stockage de données confidentielles (notamment dans le cadre des lois HIPAA et FIPPA, et du standard PCI).
22 % des entreprises sont concernées chaque année par la perte de données via e-mail. (3)
3,5 millions de dollars : coût moyen d’une violation de données pour une entreprise. (4)

La solution ?
Il existe heureusement des solutions de sécurité des emails qui mettent les utilisateurs et leur entreprise à l’abri de ces menaces. La signature numérique et le chiffrement des courriels garantissent la confidentialité d’un message et évitent que des données sensibles ne tombent dans de mauvaises mains. Le destinataire a également l’assurance de l’identité réelle de l’expéditeur de l’e-mail et que le contenu du message n’a pas été modifié après son envoi.

Le chiffrement d’un e-mail revient à sceller son message puis à le déposer dans un dossier verrouillé dont seul le destinataire prévu possède la clé. Il est alors impossible pour une personne interceptant le message, pendant son transit ou à son emplacement de stockage sur le serveur, d’en voir le contenu. Sur le plan de la sécurité, le chiffrement des e-mails présente les avantages suivants :

Confidentialité : le processus de chiffrement requiert des informations de la part du destinataire prévu, qui est le seul à pouvoir consulter le contenu déchiffré.
Intégrité du message : une partie du processus de déchiffrement consiste à vérifier que le contenu du message d’origine chiffré correspond au nouvel mail déchiffré. Le moindre changement apporté au message d’origine ferait échouer le processus de déchiffrement.

Avant de choisir une solution, il est important d’avoir en tête plusieurs choses. L’utilisateur est le mieux placé, car il connaît son entreprise mieux que personne. Phishing, perte de données… quels sont ses principaux sujets de préoccupation ? Quelle est l’infrastructure de messagerie en place dans l’entreprise ? Quel est le cadre réglementaire ? Les réponses propres à chaque entreprise orienteront les choix vers la solution la plus appropriée.

Sources :
1 Email Statistics Report 2013-2017, The Radicati Group, Inc.
2 SilverSky Email Security Habits Survey Report, SilverSky, 2013
3 Best Practices in Email, Web, and Social Media Security, Osterman Research, Inc., January 2014
4 Global Cost of Data Breach St’sudy, Ponemon Institute

Comment préserver les données confidentielles de sa messagerie ?

Google a récemment révélé à trois journalistes de Wikileaks que l’entreprise avait du fournir au FBI le contenu de leurs messageries suite à un mandat de perquisition resté secret. Une opération plutôt indélicate qui aurait pu être en partie contrée.

Lorsque l’on aborde la sécurité des données, on parle souvent de protection contre les cybercriminels ou contre les employés peu scrupuleux, prêts à partager les informations confidentielles de l’entreprise. On oublie souvent l’aspect juridique. Il arrive en effet que dans le cadre d’une enquête ou d’une procédure judiciaire, la justice donne accès à tout ou partie des données d’une entreprise ou d’une personne.

C’est la mésaventure qui est récemment arrivée à trois journalistes de Wikileaks qui ont été informés par Google, que ce dernier avait été contraint de fournir le contenu de leurs messageries et potentiellement d’autres informations sur eux au FBI. Cette démarche qui reste relativement exceptionnelle faisait suite à un mandat de perquisition secret.

Sans les révélations de Google, peu de chance que les journalistes eussent été informés. Cela pose néanmoins un problème de confiance. Comment se fait-il que Google ai attendu deux ans avant d’informer les journalistes de cette requête et qu’a-t-il fait de concret pour protéger les données de ses utilisateurs ? Certains rétorqueront qu’il ne fallait pas faire confiance à Google et à sa messagerie gratuite – « si c’est gratuit vous êtes le produit ». Néanmoins, entre une utilisation marketing de certaines informations stipulées dans les conditions d’utilisation et les révélations de ces informations dans le plus grand secret, il y a quand même une différence.

Comment protéger ses données sur le web ?
Aujourd’hui les données d’une entreprise ou des personnes sont stockées en plusieurs endroits : serveurs, disques externes, services Cloud et les différents terminaux (PC, tablettes, téléphones). Difficile d’assurer la sécurité de tous les terminaux à tout moment et d’être totalement sûr de la fiabilité de la protection assurée par les services tiers susceptibles d’être utilisés. Reste alors la solution de protéger la donnée elle-même.

Le chiffrement, une solution idéale !
Comme le définit Wikipedia « Le chiffrement est un procédé de cryptographie grâce auquel on souhaite rendre la compréhension d’un document impossible à toute personne qui n’a pas la clé de (dé)chiffrement. ». Le chiffrement présente donc un réel intérêt pour les entreprises ou les particuliers qui souhaitent protéger leurs données et les rendre illisibles, même (et surtout) en cas de vol. Il faudrait en effet déployer des efforts considérables et utiliser un matériel tel qu’un supercalculateur, pour avoir une chance de déchiffrer des données chiffrées obtenues de manière frauduleuse.

Une fois chiffrées, les données, où qu’elles se trouvent, ne peuvent effectivement être lues que par les personnes ayant connaissance du mot de passe. Qu’elles soient dans le périmètre de l’entreprise, dans le cloud, sur une clé USB ou qu’elles soient échangées par mail ou tout autre moyen, les données chiffrées resteront constamment protégées. Seul le détenteur de la clé de chiffrement pourra accéder au contenu des fichiers garantissant ainsi leur totale sécurité.

Et en cas de requête judiciaire ?
Pour en revenir au sujet des journalistes de Wikileaks, le chiffrement n’aurait pas empêché la justice d’obliger Google de livrer des données privées au FBI. Toutefois, sans la clé il est quasiment certain que le FBI aurait été incapable de lire ces dernières. De plus, si la justice peut vous contraindre à fournir votre clé, au moins vous êtes informé de la démarche et en mesure de pouvoir intervenir et de faire appel à un avocat.

Sur quels critères choisir sa solution de chiffrement ?
Le choix d’une solution de chiffrement doit être effectué avec soin. Mieux vaut éviter les solutions de chiffrement non validées ou gratuites dont la fiabilité n’est pas complètement garantie. Idéalement une entreprise devra porter son choix vers une solution certifiée par des organismes reconnus tel que l’ANSSI. Ensuite, il faut que cette solution garantisse à l’entreprise ou à l’utilisateur, et uniquement à ce dernier, la totale responsabilité en ce qui concerne la gestion des clés. Le chiffrement doit se faire sur votre système avec la clé conservée en interne. Si vous décidez d’opter pour le chiffrement et que vous restez maître de vos clés, alors la sécurité de vos données sera pleinement garantie. Des solutions telles que Zed! permettent à des utilisateurs de chiffrer très facilement des données confidentielles et de les échanger en toute sécurité que ce soit par mail, par téléchargement FTP ou au travers de solutions de type Cloud. Seuls les détenteurs de la clé permettant d’accéder aux données seront en mesure de lire ces dernières. Les données confidentielles sont ainsi protégées à tout moment, où qu’elles soient. Par Xavier Dreux, Responsable Marketing Prim’X.

Fuite de données en Allemagne avec 18 millions de comptes mails

Après la fuite de 16 millions de comptes électroniques voilà quelques mois, voici une nouvelle valve pirate qui s’est ouverte en Allemagne avec 18 millions de nouveaux accès à des comptes webmails. Les procureurs de Verden (région de la Basse-Saxe) ont été saisis d’une enquête concernant des accès à des millions de comptes mails. Les données semblent venir de l’ensemble des grands fournisseurs d’accès Internet allemands. En Janvier dernier,  l’Office fédéral pour la sécurité en ligne (BSI) révélé que des pirates avaient eu accès à 16 millions de comptes de messagerie. A première vue, le même pirate se cache derrière cette seconde fuite. (The Local)