Malware Zacinlo : outil pour fraude publicitaire

Un nouveau malware appelé Zacinlo, spécialisé dans la fraude publicitaire découvert. Il infecte le PC de l’utilisateur pour ensuite ouvrir des sessions de navigateur invisibles dans le but de charger des bannières publicitaires et de simuler des clics sur ces dernières, ou encore remplacer les publicités naturelles dans le navigateur par celles du pirate pour détourner les revenus publicitaires générés.

Cet adware a plusieurs caractéristiques qui ont attiré l’attention  :

  • Zacinlo contient un driver de type rootkit, qui se protège lui-même ainsi que ses autres composants. Celui-ci peut stopper des processus jugés dangereux pour le fonctionnement de l’adware, tout en empêchant son arrêt ou sa suppression. Les chercheurs ont également relevé la présence de fonctionnalités « man-in-the-browser » qui interceptent et déchiffrent les communications SSL. Cela permet à l’adware d’injecter du code JavaScript personnalisé dans les pages Internet visitées par l’utilisateur. Les malwares basés sur des rootkits sont EXTRÊMEMENT rares, et constituent généralement moins de 1% des menaces habituelles. Ils sont également très difficiles à éliminer car ils s’intègrent profondément au système d’exploitation.
  • Zacinlo inclut un programme de nettoyage d’adware, utilisé pour éliminer la « concurrence » potentielle pour l’espace publicitaire. Il est plutôt générique et ne cible pas de famille ou de type d’adware en particulier.
  • Il collecte des informations à propos de l’ordinateur infecté. Par exemple, si un logiciel antivirus est installé ou non (et si oui, lequel), quelles applications se lancent au démarrage, etc.
  • Il prend des captures d’écran et les envoie au serveur de commande et contrôle pour analyse. Cette fonctionnalité menace la vie privée des victimes car les captures d’écran peuvent contenir des informations sensibles telles que des e-mails, des conversations privées, des identifiants ou des coordonnées bancaires.
  • Il peut faciliter l’installation de quasiment n’importe quel nouveau logiciel de manière transparente, sans arrêter de fonctionner et ainsi étendre ses fonctionnalités.
  • Il ajoute ou remplace des publicités lors de la navigation en cherchant des objets de type « DOM » par taille, par style, par classe ou expressions régulières spécifiques.
  • Il extrait des publicités de plusieurs plateformes, dont Google AdSense.
  • Il ouvre des pages Internet en arrière-plan dans des fenêtres cachées, et interagit avec elles comme un utilisateur normal : en les faisant défiler, en cliquant et en utilisant le clavier. Il s’agit d’un comportement typique des fraudes publicitaires, qui inflige d’importants dommages financiers aux plateformes publicitaires en ligne.
  • Zacinlo utilise énormément de projets et de bibliothèques Open-Source (ex : chromium, cryptopop, jsoncpp, libcef, libcurl, zlib).
  • Il utilise des scripts Lua pour télécharger différents composants (très certainement afin de passer inaperçu aux yeux de certains programmes antivirus qui détectent les téléchargements suspects et les bloquent).
  • Il dispose d’un design extrêmement paramétrable et hautement modulaire, ce qui lui permet d’étendre ses fonctionnalités grâce à des scripts et des fichiers de configuration disponibles via les infrastructures de commande et contrôle.

Ce malware est présent principalement aux États-Unis et semble avoir une certaine affinité pour Windows 10. La France et l’Allemagne font également partie des pays qui en sont victimes, bien que le nombre d’infections soit un peu plus bas qu’aux États-Unis jusqu’ici.  Un livre blanc édité par BitDefender détaille ce nouveau malware ICI .

La plateforme de jeux Steam visée par un schéma de fraude

Des analystes ont mis en lumière un schéma de fraude qui a permis à un cybercriminel de gagner des millions de roubles. Ce dernier, masqué sous le pseudo « Faker » a développé un système de « location de malwares » sur abonnement. Parmi les victimes de ce schéma frauduleux, de nombreux joueurs de la plateforme de divertissement Steam.

« Faker » utilise plusieurs méthodes. Le schéma principal qu’il a développé est appelé MaaS (Malware-As-a-Service). Il représente un système de location de programmes malveillants sur abonnement. Les « clients » de « Faker » qui souhaitent utiliser ce système n’ont rien à fournir à part de l’argent et, parfois, un nom de domaine : le créateur de virus leur fournit le Trojan demandé, l’accès au panneau d’administration et au support technique. Les chercheurs de Doctor Web estiment que sa solution « clé en main » lui a rapporté des millions de roubles.

Ce qu’ont gagné les « clients » reste à l’appréciation de chacun, sachant que l’argent dépensé en un mois d’abonnement peut être récupéré en un jour. Tous les logiciels malveillants créés par « Faker » représentent une menace pour les utilisateurs de la plateforme de jeux Steam.

Steam, une plateforme développée par Valve Corporation, distribue des jeux et programmes numériques. Un utilisateur enregistré sur Steam accède à un espace personnel avec tous les jeux et applis qu’il a achetés. Il est également possible d’effectuer des achats sur la boutique en ligne de Steam, ainsi que de vendre et d’échanger des objets de collection. Ces objets ont une valeur clé dans plusieurs jeux multi joueurs. Armes, munitions, et d’autres objets permettent au joueur de modifier son apparence et la représentation de ses possessions dans un jeu. Ces éléments peuvent être échangés sur des sites spécifiques ainsi qu’achetés ou vendus en monnaie réelle. Ceci représente la base sur laquelle « Faker » a construit son activité criminelle.

Une de ses méthodes pour gagner de l’argent implique une soi-disant « roulette ». C’est ainsi que les joueurs en réseau appellent les enchères au cours desquelles les participants listent simultanément plusieurs objets de collection. La possibilité de gagner dépend de la somme engagée par les participants et le gagnant remporte tous les objets mis aux enchères. Ce qui est frauduleux est que le joueur véritable se trouve en face de bots qui sont sûrs de remporter l’enchère. Parfois, une victime potentielle se voit proposer l’administration d’un de ces jeux et est également « autorisé » à gagner plusieurs fois avant la mise en jeu d’éléments chers qui sont sûrs d’être perdus au profit des cybercriminels.

Le panneau d’administration des « roulettes » permet une configuration flexible du design du site d’enchères et de ses contenus affichés ; il permet la modification des noms et textes dans le chat, le contrôle des mises et l’affichage des objets mis en jeu par les autres joueurs. Il peut également servir à contrôler tout le système de « roulette ». Par ailleurs, « Faker » prête ses logiciels malveillants à d’autres cybercriminels. L’un de ces malwares nommé Trojan.PWS.Steam.13604 a été créé pour voler les données des comptes des utilisateurs de Steam. Après un mois d’abonnement, le créateur du malware fournit aux cybercriminels un fichier malveillant assemblé spécialement pour eux ; il leur donne également l’accès au tableau de bord.

Le Trojan est diffusé par différentes méthodes. L’une d’entre elles utilise l’ingénierie sociale : un utilisateur Steam reçoit un message lui disant que plusieurs membres de la communauté ont besoin d’un nouveau joueur pour former une équipe. Après une partie collective et dans le but d’une future collaboration, la victime est invitée à télécharger et à installer un client pour passer des appels. Les cybercriminels envoient à la victime un lien vers un faux site web pour télécharger l’appli. Lorsque la victime clique sur le lien, un Trojan masqué derrière un programme est téléchargé.

Si la victime potentielle utilise déjà TeamSpeak, elle reçoit une adresse de serveur utilisé par une équipe de joueurs pour communiquer. Après s’être connectée à ce serveur, la victime voit s’afficher une fenêtre de dialogue invitant à mettre à jour un des composants de TeamSpeak et un driver de sous-système audio. Déguisé derrière cette mise à jour, le malware est téléchargé sur l’ordinateur. Lorsqu’il se lance, le Trojan décharge le processus de Steam (si ce processus n’est pas le sien) puis trouve le chemin vers le répertoire Steam, la langue de l’application et le nom de l’utilisateur. Si l’un des fichiers système de Steam est disponible, Trojan.PWS.Steam.13604 en extrait des paires représentant des identifiants steamid64 et des noms de comptes. Puis le malware envoie l’information à son serveur de commande et contrôle. Ceci inclut la version de l’OS, le nom de la machine et de l’utilisateur, la langue de l’OS, le chemin vers Steam, la langue de l’appli etc.

Lorsque les actions qui lui sont commandées sont effectuées, le malware supprime le fichier original de Steam et se copie lui-même à sa place. Pour empêcher l’utilisateur de mettre à jour Steam et d’accéder au support technique, le Trojan modifie le contenu du fichier hôte en bloquant l’accès aux sites web steampowered.com, support.steampowered.com, store.steampowered.com, help.steampowered.com, forums.steampowered.com, virustotal.com, etc. Puis le Trojan.PWS.Steam.13604 affiche une fausse fenêtre d’authentification Steam. Si l’utilisateur entre ses identifiants, le malware tente de les utiliser pour s’authentifier sur Steam. S’il y parvient et que Steam Guard – un système d’authentification à deux facteurs, destiné à protéger les comptes utilisateurs – est activé sur l’ordinateur, il affiche une fausse fenêtre où entrer le code d’authentification. Toutes ces données sont envoyées sur le serveur des cybercriminels.

Le créateur du virus utilise le même serveur de commande et contrôle pour tous ses « clients ». Les données obtenues forment un fichier que les cybercriminels utilisent pour accéder aux comptes Steam. L’interface du panneau d’administration du Trojan.PWS.Steam.13604 est la suivante :

« Faker » loue également un autre Trojan qu’il a créé. Il apparaît comme Trojan.PWS.Steam.15278 dans la nomenclature Dr.Web. Il est distribué de la même façon et son objectif est de voler des inventaires de jeu. Les cybercriminels peuvent vendre les objets virtuels qu’ils ont volé aux autres joueurs. Le créateur du virus fait de la publicité pour son « service de location » de ce malware sur des forums spécialisés.

Pour fonctionner, le Trojan.PWS.Steam.15278 utilise Fiddler, un outil gratuit d’analyse de trafic, lorsqu’il est transféré via le protocole http. Son fonctionnement est basé sur le principe du serveur proxy. Fiddler installe un certificat root dans le système, ce qui permet au malware d’intercepter le trafic HTTPS chiffré. Il intercepte également les réponses du serveur et les modifie.

Si un joueur dont la machine est infectée échange des éléments avec d’autres joueurs sur des marchés spécialisés comme opskins.com, igxe.cn, bitskins.com, g2a.com, csgo.tm, market.csgo.com, market.dota2.net et tf2.tm, le malware modifie le destinataire des objets de collection au moment de l’échange.

Voici le fonctionnement du schéma : lorsque l’utilisateur liste les éléments à vendre ou à échanger, le malware se connecte à son compte et vérifie les offres entrantes à intervalles réguliers. Si le joueur reçoit une offre, le malware la supprime, identifie le nom de l’utilisateur, son icône et le texte du message de la requête d’origine puis envoie à la victime exactement la même requête mais depuis le compte des cybercriminels. Concrètement, cet échange est effectué grâce à des injections web : Trojan.PWS.Steam.15278 injecte à des pages web un code malveillant qu’il reçoit de son serveur C&C (Commande & Contrôle). « Faker » est l’auteur d’autres Trojans qui fonctionnent de la même façon et sont déguisés derrière des extensions pour Google Chrome.

Lors de l’échange d’éléments via le site officiel steamcommunity.com, Trojan.PWS.Steam.15278 permet aux cybercriminels de remplacer l’affichage des objets de collection des joueurs. Il modifie les contenus des pages web du site steamcommunity.com de façon à ce que les joueurs voient une offre pour un objet très cher et très rare. Si un joueur accepte l’offre, il recevra en réalité un objet banal et bon marché. Il est également pratiquement impossible de revenir sur la transaction après coup parce que le serveur considère que le joueur a accepté l’échange. Voici une illustration de ce schéma frauduleux : sur le site steamcommunity.com, le joueur dont la machine est infectée verra qu’un autre joueur offre soi-disant d’échanger un objet de collection appelé « PLAYERUNKNOWN’s Bandana” valant 265,31$. En réalité, une fois le marché conclu, l’utilisateur reçoit « Combat Pants (White) » dont le prix est de 0,03$.

De manière générale, le tableau de bord du Trojan.PWS.Steam.15278 est identique au panneau d’administration de Trojan.PWS.Steam.13604. Cependant, la version mise à jour comporte une section supplémentaire qui permet aux cybercriminels de contrôler la substitution des objets de collection lors des échanges. Ils peuvent configurer les images et les descriptions d’objets destinés à rempacer les vrais objets et à être présentés aux joueurs. Ensuite, les cybercriminels peuvent vendre les objets obtenus illégalement contre de l’argent réel sur les plateformes de commerce réseau.

La cryptomonnaies façonne le paysage cybercriminel ?

Les cybercriminels ont toujours été attirés par les cryptomonnaies parce qu’elles offrent un certain degré d’anonymat et peuvent facilement être monétisées. Cet intérêt s’est accru ces dernières années, allant bien au-delà du simple désir d’utiliser les cryptomonnaies en tant que moyen de paiement pour des outils et services illicites. De nombreux acteurs ont également tenté de tirer parti de la popularité croissante et de la hausse subséquente de la valeur des cryptomonnaies en les prenant pour cible par diverses opérations, telles que le ‘minage’ malveillant de cryptomonnaie, la collecte d’identifiants de portefeuilles de cryptomonnaie, des activités d’extorsion et le ciblage des plateformes d’échanges de cryptomonnaie.

Parallèlement à l’intérêt croissant pour le vol de cryptomonnaies, la technologie DLT (Distributed Ledger Technology), sur laquelle s’appuient les cryptomonnaies, a également fourni aux cybercriminels un moyen unique d’héberger leurs contenus malveillants. Ce blog couvre la tendance croissante des cybercriminels à utiliser les domaines blockchain pour des infrastructures malveillantes.

Utilisation de l’infrastructure Blockchain

Traditionnellement, les cybercriminels ont utilisé diverses méthodes pour masquer l’infrastructure malveillante qu’ils utilisent pour héberger de nouveaux malwares, stocker des données volées et/ou mettre en place des serveurs de commande et de contrôle (C2). Les méthodes traditionnelles incluent l’utilisation de l’hébergement ‘bulletproof’, de l’infrastructure fast-flux, de l’infrastructure Tor, et/ou d’algorithmes de génération de domaine (DGA) pour aider à dissimuler l’infrastructure malveillante. Nous pensons que les cybercriminels continueront à utiliser ces techniques dans un avenir proche, mais une autre tendance émerge : l’utilisation de l’infrastructure blockchain.

Intérêt de la communauté Underground pour l’infrastructure blockchain

FireEye iSIGHT Intelligence a identifié l’intérêt des acteurs de la cybercriminalité pour les sujets liés à l’infrastructure des cryptomonnaies depuis au moins 2009 au sein des communautés ‘underground’. Bien que la recherche de certains mots-clés ne permettent pas d’établir une tendance précise, la fréquence de termes spécifiques, tels que blockchain, Namecoin et .bit, augmente nettement dans les conversations autour de ces sujets à partir de 2015.

Domaines Namecoin

Namecoin est une cryptomonnaie basée sur le code Bitcoin qui est utilisée pour enregistrer et gérer des noms de domaine avec le ‘top level domain’ (TLD).bit. Toute personne qui enregistre un domaine Namecoin en est typiquement son propre dépositaire ; cependant, l’enregistrement d’un domaine n’est pas associé au nom ou à l’adresse d’une personne. La propriété du domaine est plutôt basée sur le chiffrement unique utilisé par chaque utilisateur. Ceci crée essentiellement le même système d’anonymat que Bitcoin pour l’infrastructure Internet, dans lequel les utilisateurs ne sont connus que par leur identité cryptographique.

Comme Namecoin est décentralisé, sans autorité centrale gérant le réseau, les domaines enregistrés avec Namecoin ne peuvent être ni détournés ni fermés. Ces facteurs, associés à un anonymat comparable, font de Namecoin une option de plus en plus attractive pour les cybercriminels ayant besoin d’une infrastructure pour supporter leurs opérations malveillantes.

Navigation vers les domaines Namecoin

Les domaines enregistrés avec Namecoin utilisent le TLD .bit et ne sont pas gérés par les fournisseurs DNS standard. Un client ne pourra donc pas établir une connexion vers ces domaines à moins de procéder à des configurations supplémentaires. En conséquence, beaucoup de cyber criminels ont configuré leurs malwares pour interroger leur propre DNS OpenNIC compatible Namecoin, ou pour interroger d’autres serveurs compatibles qu’ils ont acquis auprès de la communauté ‘underground’. Les fournisseurs d’hébergement ‘bulletproof’, tels que Group 4, ont profité de la demande accrue pour les domaines .bit en ajoutant du support pour permettre aux acteurs malveillants d’interroger des serveurs compatibles.

Analyse de l’utilisation de Namecoin

Parallèlement à l’intérêt croissant des acteurs malveillants pour l’utilisation des domaines .bit, un nombre croissant de familles de malwares sont configurés pour les utiliser. Les familles de malwares que nous avons observées utilisant les domaines Namecoin dans le cadre de leur infrastructure C2 comprennent :

Necurs
AZORult
Neutrino (alias Kasidet, MWZLesson)
Corebot
SNATCH
Coala DDoS
CHESSYLITE
Emotet
Terdot
Ransomware Gandcrab Ransomware
SmokeLoader (alias Dofoil)

Sur la base de notre analyse d’échantillons configurés pour utiliser les domaines .bit, les méthodes suivantes sont couramment utilisées par les familles de malwares pour se connecter à ces domaines :
Query hard-coded OpenNIC adresse(s) ; Query hard coded DNS server(s).

Perspectives

Bien que l’utilisation de méthodes traditionnelles de dissimulation telles Tor, « bulletproof » et l’hébergement fast-flux se poursuivra très probablement dans un avenir proche, nous estimons que l’usage de domaines blockchain continuera de gagner en popularité parmi les cybercriminels dans le monde entier. Parallèlement à l’augmentation prévue de la demande pour ces domaines, un nombre croissant d’offres d’infrastructures malveillantes apparaîtront au sein des communautés ‘underground’ pour les supporter.

En raison de la nature décentralisée et reproductible d’une blockchain, la saisie par les forces de l’ordre d’un domaine malicieux nécessitera probablement la fermeture de l’ensemble de l’infrastructure blockchain, une démarche impossible en raison des nombreux services légitimes qui l’utilisent. Si un service de police est en mesure d’identifier le ou les individus qui gèrent des domaines blockchain malicieux, alors leur prise de contrôle pourra être envisageable ; toutefois, la probabilité de ce cas de figure dépend fortement du niveau de sécurité mis en place par les cyber criminels. De plus, ces derniers continuant à développer de nouvelles méthodes de dissimulation et de protection de leurs infrastructures, la prise de contrôle des domaines blockchain restera une opération difficile. (David GROUT, Director Technical – PreSales, South EMEA)