Archives de catégorie : Téléphonie

Les Députés américains votent la fin de la collecte en vrac de la NSA

La NSA collecte, à la tonne, les données téléphoniques. Mission officielle, traquer les terroristes. 338 députés, sur 88, ont décidé que cet espionnage devait être mieux contrôlé.

Alors qu’en France les députés ont décidé de permettre la collecte de données « en vrac » de personnes considérées comme dangereuses par les services de renseignements, aux USA, le Capitole a confirmé par le vote positif de 338 députés (pour 88 contre, NDR) que la même collecte, réalisée par la Nationale Security Agency (NSA) devait être contrôlée.

La Chambre a voté ce 13 mai le projet de loi baptisée USA Freedom Act. Bilan, elle aura pour effet, si le Sénat vote dans le même sens, de faire fermer de nombreux programmes d’espionnage de la NSA. Un espionnage visant les ressortissants américains, sur le sol de l’Oncle Sam. Ce projet de loi, adopté massivement par les députés, mettra peut-être fin à la collecte en vrac des appels téléphoniques à partir d’un fournisseur de télécommunication américain.

Un programme d’espionnage dénoncé en 2006 par USA Today, et qui reviendra sur le devant de la scéne en 2013, via les dossiers de la NSA volés par Edward Snowden, ancien analyste privé des grandes oreilles américaines.

Ce projet de loi prévoit que la NSA devra passer par la Foreign Intelligence Surveillance Court avant de demander une écoute. Ce projet exige de l’agence l’utilisation de mots spécifiques lors de ces
recherches. Des mots qui doivent affiner son accès aux seuls dossiers pertinents. Il faut attendre, maintenant, le vote du Sénat pour entériner ce projet de loi. L’Electronic Frontier Foundation (EFF) se félicite de cette nouvelle avancé, même si l’EFF doute du vote final. La semaine dernière, une cour
d’appel fédérale avait statué que cette collecte massive de données téléphonique était totalement illicite. Une collecte qui n’avait jamais été autorisée par l’article 215 du Patriot Act (Fight 215).

Coesys mGov : les services gouvernementaux à l’aide d’un téléphone portable

Gemalto lance une solution sécurisée basée sur la carte d’identité électronique et le téléphone NFC pour accélérer l’adoption de l’eGovernment.

Gemalto, spécialiste de la sécurité numérique, annonce le lancement de Coesys mGov, une solution d’authentification mobile pour accéder aux services gouvernementaux en ligne à l’aide d’une carte nationale d’identité sans contact et un téléphone NFC. Cette technologie permet la mise en place de programmes nationaux d’identité sécurisée. Coesys mGov est simple d’utilisation et très pratique pour les citoyens, puisqu’elle permet d’accéder à tous les services grâce à un système d’authentification unique (« Single Sign On »).

Avec Coesys mGov, les citoyens utilisent leur téléphone comme moyen d’authentification et de signature dans un environnement de confiance, pour accéder à un large éventail de services gouvernementaux en ligne. Ces services englobent la santé et le social, la famille, l’emploi et les retraites ou encore l’assurance-maladie. Coesys mGov englobe également les applications associées au permis de conduire, les services municipaux et la citoyenneté, et même le vote en ligne sécurisé et confidentiel.

Coesys mGov aide les gouvernements et les autorités publiques à déployer leurs programmes numériques mobiles en complément de leurs projets d’identité. Les autorités peuvent ainsi répondre aux besoins de sociétés connectées d’aujourd’hui et accroître considérablement l’utilisation des services gouvernementaux en ligne. En outre, le système est suffisamment souple pour renforcer une stratégie d’identification et de sécurité numérique déjà en place. Par exemple, le niveau d’authentification peut être adapté à la nature des services en ligne offerts.

Pour simplifier davantage la vie des utilisateurs, lorsqu’elle est utilisée avec LinqUs Mobile ID de Gemalto, Coesys mGov permet de créer une identité dérivée sécurisée dans la carte SIM ou dans tout autre élément sécurisé du téléphone mobile, ou bien dans le cloud.

« La convergence des appareils mobiles compatibles NFC et l’explosion du nombre de nouveaux programmes nationaux d’identité ouvrent la voie à une nouvelle ère de services innovants axés sur les besoins du citoyen », commente à DataSecurityBreach.fr Frédéric Trojani, vice-président exécutif des Programmes gouvernementaux de Gemalto. « Cette solution extrêmement pratique associe la sécurité et la fiabilité des cartes nationales d’identité électroniques et la simplicité d’utilisation du téléphone portable – une combinaison idéale pour une adoption rapide par tous les citoyens ».

Samsung s5 : biométrie piratée !

Des chercheurs de la société FireEye viennent de mettre à jour une faille importante dans la sécurité des Samsung Galaxy S5. Un hacker se connectant au téléphone (même avec le niveau d’accès le plus faible) sera capable d’en extraire les données biométriques, soit une copie de l’empreinte digitale de l’utilisateur.

Cette révélation démontre une nouvelle fois que les systèmes d’identification biométriques grand public peuvent être piratés. En janvier, les hackers Chaos Computer Club avaient réussi à reconstituer l’empreinte digitale du ministre de la défense allemand. Sur le papier, la biométrie est un bon moyen de prévenir l’usurpation d’identité et les fraudes associées. On peut vous voler vos mots de passe mais pas vos empreintes digitales ou votre œil. Soit. Mais on constate bien que l’authentification biométrique est aussi piratable.

Ce qui pose problème, c’est qu’une fois piratées, les données biométriques ne peuvent être modifiées. Vous ne pouvez pas changer votre empreinte digitale ou rétinienne comme un mot de passe, et vous n’avez pas envie que n’importe qui en prenne possession. Une fois que vos empreintes digitales seront dans la nature (sans forcément que vous soyez prévenu), vous serez en risque si votre empreinte digitale est la porte d’entrée vers vos données personnelles ou professionnelles.

On a beau nous annoncer la mort du mot de passe chaque semaine dans la presse technologique, il a encore de beaux jours devant lui !

Ce n’est en réalité pas tout à fait un hasard si le mot de passe s’est imposé depuis des décennies comme un « standard de fait ». Un peu comme le clavier AZERTY que beaucoup ont cherché à remplacer, il a survécu pour l’instant aux nombreuses innovations qui ont cherché à le remplacer. C’est en effet une technologie peu coûteuse, non brevetée, qui peut être utilisée de manière anonyme et qui permet de gérer la grande majorité des connexions sécurisées sur le web. Surtout lorsqu’une faille de sécurité est découverte, vous pouvez changer vos mots de passe pour vous assurer que vos données sont en sécurité. Ca n’est pas le cas avec la biométrie !

Employés correctement, les mots de passe sont sécurisés. Ils doivent être différents pour chaque site et composés de caractères alphanumériques choisis aléatoirement. Il est par ailleurs nécessaires de les changer régulièrement. Si vous respectez ces règles et stockez vos mots de passe sous forme cryptée, vous êtes en sécurité. Le vrai sujet ce sont moins les mots de passe que la manière dont nous les gérons. Le cerveau humain n’en est pas capable et c’est pourquoi il doit être suppléé par un outil comme Dashlane.

Les récents développements dans l’authentification en ligne sont très intéressants, notamment pour améliorer les méthodes d’authentification fortes combinant différents facteurs et utilisées pour des données très sensibles. Le mot de passe est cependant le standard de fait de l’authentification en ligne. Pour être en sécurité sur le web dès aujourd’hui, et non pas demain, la seule solution est de renforcer la sécurité de ses mots de passe. (Guillaume Desnoes, responsable des marchés européens de Dashlane / Forbes)

 

Une puce dans la main pour pirater des smartphones

Nous avions la puce dans le bras pour rentrer en boîte de nuit, voici venir la puce NFC dans la main pour pirater des téléphones portables.

Seth Wahle est un chercheur en sécurité informatique et technologie sans fil qui a de la suite dans les idées. Il vient de se lancer dans un projet qui demande quelques connaissances en couture et charcuterie.

Il s’est implanté une puce NFC sous la peau de sa main afin de tester son système d’interception de données. Dans sa main gauche, entre le pouce et l’index, du matos acheté sur le site chinois AliBaba. Pour 40 dollars, le voilà avec un outil de 888 bytes de mémoire. Dorénavant, sa main n’a qu’à effleurer un téléphone dont le NFC est branché. Un contact qui lance une page web qui exécute le téléchargement d’un programme comme il l’a expliqué au journal Forbes. Il faut cependant que le téléphone ne soit pas trop protégé pour accepter le téléchargement et l’installation de l’outil pirate.

Il présentera son projet à Miami, du 15 au 17 mai prochains, lors d’un hackfest local.

Sikur dévoile son Smartphone à haute sécurité

La société brésilienne Sikur a lancé le forfait GranitePhone et un système d’exploitation conçu afin d’éviter les fuites d’informations. Les premières unités de l’appareil seront disponibles sur le marché au cours du premier trimestre 2015.

Sikur a présenté lors du MWC2015 un nouveau smartphone. L’appareil a été spécifiquement conçu pour échanger des informations confidentielles et sensibles, sans affecter sa vitesse et son efficacité. Le GranitePhone, dont le lancement a eu lieu à Barcelone, est le fruit d’années de recherche dans le domaine de la défense nationale, gouvernementale et de la communication des multinationales. Il garantit la confidentialité des appels privés, messages, documents et de la messagerie instantanée. L’appareil possède toutes les caractéristiques d’un smartphone de pointe sans risque de fuite d’informations ni perte de données professionnelles.

La sécurité est un problème qui préoccupe les dirigeants et institutions gouvernementales du monde entier.  Une enquête menée par le Ponemon Institute en 2014, a montré que 60 % des sociétés interrogées ont déjà traité plusieurs cas de fuites de données au cours des deux dernières années. « Au début, nous pensons que nous allons d’abord servir les gouvernements et les entreprises. Ensuite, plus les particuliers vont se rendre compte de la valeur des informations qu’ils partagent, telles que leurs habitudes de consommation et leur localisation géographique, cela changera et un nouveau marché des consommateurs s’ouvrira à nous » prédit à DataSecurityBreach.fr Cristiano Iop Kruger, PDG de Sikur.

Le GranitePhone offre de haut niveaux de cryptage, de contrôle pour les entreprises et de gestion de l’appareil. Par exemple, en cas de perte ou de vol, vous pouvez vous connecter à distance sur le nuage de Sikur et y détruire toutes les informations contenues sur le portable.  À l’avenir, une boutique d’applications proposera des applications de sécurité exclusivement testées et homologuées par Sikur. Contrairement aux autres solutions de sécurité, le GranitePhone ne se limite pas seulement à proposer des solutions d’application encryptées. Le forfait application fait partie du matériel intégré, puisque l’appareil à à « sécurité intrinsèque » a été conçu pour protéger toutes les couches internes du dispositif, visant à combler toutes les lacunes de protection de la vie privée pouvant entraîner le vol, la divulgation ou l’espionnage de données.

Face à la demande importante des sociétés et des gouvernements pour des projets de sécurité et de protection en Amérique latine, au Moyen-Orient et aux États-Unis, le premier lot d’appareil devrait être disponible au cours du premier trimestre 2015.

Le téléphone sécurisé BlackPhone… pas si secure que ça

Une faille sérieuse découverte dans le téléphone portable ultra sécurisé BlackPhone. Le smartphone qui protège des écoutes peut être infiltré !

Un hacker australien a découvert comment piéger la sécurité, pourtant très poussée, du téléphone BlackPhone. L’appareil permet de chiffrer les appels et les contenus qu’il diffuse. Du moins, ça c’était avant. Avant qu’un bidouilleur découvre qu’avec un simple SMS envoyé à l’application « Silent » il était possible d’exécuter un code malveillant et de prendre la main sur le téléphone. Une injection découverte en une semaine par Mark Dowd. Le fabricant du BlackPhone annonce une rustine pour son matériel. Un téléphone qui coûte 550€. (Register)

Des portes dérobées découvertes dans des terminaux Android

DeathRing et CoolReaper, des portes cachées installées dans des téléphones Android. Ils ont pu toucher des millions d’utilisateurs.

Palo Alto Networks a révélé des informations sur une porte dérobée présente sur des millions de terminaux mobiles Android vendus par Coolpad, l’un des plus gros fabricants de Smartphones basé en Chine. Baptisée « CoolReaper », cette porte dérobée expose les utilisateurs à d’éventuels actes de malveillance et semblerait avoir été installée et conservée par Coolpad malgré les objections des clients.

Il arrive fréquemment que les fabricants d’équipements installent des logiciels sur le système d’exploitation mobile Android de Google pour doter les appareils Android de fonctionnalités et de possibilités de personnalisation supplémentaires. Certains opérateurs de téléphonie mobile installent même des applications permettant de recueillir des données sur les performances des appareils. Mais d’après l’analyse détaillée de l’Unité 42 – l’équipe d’analyse des menaces de Palo Alto Networks – CoolReaper ne se contenterait pas de collecter simplement des données d’utilisation de base. Son fonctionnement s’apparenterait davantage à celui d’une véritable porte dérobée permettant d’accéder aux appareils Coolpad. Coolpad semblerait également avoir modifié une version du système d’exploitation Android pour rendre cette porte dérobée quasi invisible pour les programmes d’antivirus.

Découvert par le chercheur Claud Xiao de Palo Alto Networks, CoolReaper a été identifié sur 24 modèles de téléphones vendus par Coolpad et pourrait, si l’on en croit les données commerciales de Coolpad accessibles au public, impacter plus de 10 millions d’utilisateurs.

« Il est naturel que les fabricants d’équipements sous Android préinstallent des logiciels qui offrent des fonctionnalités et permettent de maintenir leurs applications à jour. Mais la porte dérobée évoquée dans ce rapport dépasse le cadre que connaissent les utilisateurs : elle permet à Coolpad de prendre le contrôle complet des équipements affectés, de rendre le logiciel invisible pour les antivirus et expose les utilisateurs à la merci d’actes de malveillance. Nous encourageons vivement les millions d’utilisateurs Coolpad susceptibles d’être concernés par CoolReaper d’inspecter leurs appareils pour y rechercher l’éventuelle porte dérobée et prendre les mesures appropriées pour protéger leurs données. » – Ryan Olson, directeur de la recherche au sein de l’Unité  42 chez Palo Alto Networks

Contexte et effets de CoolReaper
L’intégralité des résultats de l’analyse de CoolReaper figure dans le rapport de l’Unité 42, « CoolReaper : The Coolpad Backdoor » préparé par Claud Xiao et Ryan Olson qui paraît aujourd’hui. Dans ce rapport, Palo Alto Networks publie également la liste des fichiers à vérifier sur les terminaux Coolpad susceptibles d’indiquer la présence de la porte dérobée CoolReaper. Comme l’ont observé les chercheurs, CoolReaper est capable d’effectuer chacune des tâches suivantes, avec un potentiel de dangerosité pour les données sensibles des utilisateurs ou des entreprises. Un pirate malintentionné pourrait par ailleurs exploiter une vulnérabilité découverte sur le système de contrôle (back-end) de CoolReaper.

CoolReaper est capable de télécharger, installer ou activer n’importe quelle application Android sans autorisation ou notification de l’utilisateur ; effacer des donnés utilisateur, désinstaller des applications existantes ou désactiver des applications système ; informer les utilisateurs d’une fausse mise à jour OTA (Over-The-Air) qui, au lieu de mettre à jour le terminal, installe des applications indésirables ; envoyer ou insérer des messages SMS ou MMS arbitraires sur le téléphone ; transmettre à un serveur Coolpad des informations concernant le terminal, sa localisation, l’utilisation des applications, l’historique des appels et des SMS.

Prise en compte par Coolpad
L’Unité 42 a commencé à observer ce que l’on a baptisé CoolReaper suite aux nombreuses réclamations publiées sur les forums Internet par des clients de Coolpad en Chine. Au mois de novembre, un chercheur qui travaillait avec le site Wooyun.org a identifié une vulnérabilité sur le système de contrôle back-end de CoolReaper. Cette découverte a permis de comprendre que Coolpad contrôlait lui-même le backdoor présent dans le logiciel. Un site d’information chinois, Aqniu.com, a par ailleurs signalé l’existence de la porte dérobée et ses pratiques abusives dans un article paru le 20 novembre 2014. Au 17 décembre 2014, Coolpad n’a toujours pas répondu aux nombreuses demandes d’assistance de Palo Alto Networks. Les informations de ce rapport ont également été transmises à l’équipe de sécurité Android de Google.

De son côté Lookout découvre un logiciel malveillant pré-chargé dans des smartphones. DeathRing est un cheval de Troie chinois, préinstallé sur toute une série de smartphones parmi les plus populaires en Asie et en Afrique. Bien que sa détection ne soit pas plus fréquente qu’un autre logiciel malveillant, nous le considérons menaçant, notamment de par sa présence sur les smartphones dès leur sortie d’usine, et car il a été détecté aux quatre coins de la planète.

Autre particularité de ce malware, sa méthode de distribution. Pour la seconde fois en 2014, c’est en pré-chargeant le malware directement dans la chaîne d’approvisionnement que DeathRing atteint sa cible. Nous n’arrivons pour le moment pas à déterminer à quelle étape de la chaîne d’approvisionnement DeathRing est installé sur les smartphones. Nous savons toutefois que, pour de nombreux portables, il est installé dans le répertoire système le rendant extrêmement difficile à éradiquer. Il n’est malheureusement pas possible aux prestataires de services de sécurité de supprimer ce logiciel malveillant car il est installé dans le répertoire système des portables.

Recommandations

·         Vérifiez la provenance du téléphone que vous achetez.
·         Téléchargez une application de sécurité comme celle de Lookout, qui sert de première ligne de défense pour votre portable. Si vous découvrez qu’un tel logiciel malveillant est pré-chargé sur votre portable, demandez à vous faire rembourser.
·         Consultez régulièrement votre facture téléphonique afin de détecter les frais suspects.

Faille Windows Phone 8.1

Une faille considérée comme sérieuse découverte dans le plus jeune des OS de Microsoft, Windows Phone 8.1. Bilan, les données d’un téléphone portable sous cet OS pourraient finir entre de mauvaises mains.

Un internaute, du nom de DJAmol, vient d’annoncer sur le forum XSA Developers la découverte d’une faille dans le plus récent des OS de Microsoft. D’après ce chercheur, une vulnérabilité sérieuse a été mise à jour dans Windows Phone 8.1. Bilan, le système d’exploitation de la firme de Redmond serait très facile à pirater. La vulnérabilité pourrait permettre à un malveillant d’exécuter l’application avec les privilèges d’un autre utilisateur et modifier à souhait le registre de l’appareil.

DJAmol s’est rendu compte qu’en changeant simplement le contenu d’une application OEM, application de confiance transférée vers la carte SD du téléphone, l’application hérite des privilèges de l’application d’origine. Une fois la copie effectuée, un pirate pourrait alors supprimer le répertoire existant et créer un nouveau répertoire avec le même nom original de l’App de base. La vulnérabilité a été annoncée à Microsoft. (XDAD)

Google ne protège toujours pas Gmail pour iOS

Vous avez un iPhone, un iPad ? Vous utilisez le service webmail de Google gMail ? Vous allez être heureux d’apprendre que le géant américain n’a toujours pas corrigé la faille qui permet d’intercepter les données qui transitent entre votre précieux et gMail.

L’alerte avait été lancée en février dernier par la société Lacoon Mobile Security. A l’époque, l’entreprise expliquait déjà que Google n’avait pas sécurisé les transmissions entre l’internaute et gMail. Bilan, il était possible de lire et modifier les communications normalement chiffrées. Etonnament, la faille a été corrigée sur Android, mais l’américain a « oublié » de faire de même pour les produits d’Apple. Bref, un pirate se mettant entre vous et la connexion, via une connexion wifi « gratuite » par exemple, n’aura aucun mal à intercepter et utiliser votre compte gMail. En attendant un correction, il est fortement déconseillé d’utiliser les applications gMail via une machine commercialisée par la grosse pomme.

Deux rançonneurs d’iPhone sous les verrous

La section K, les renseignements russes, ont mis la main sur ce qui semble être les rançonneurs d’iPhone qui avaient defrayé la chronique, fin mai. Pour rappel, le rançongiciel pour iPhone bloquait les précieux smartphones d’Apple. Le logiciel malveillant bloquait les smartphones et réclamait de l’argent.

Le Ministère de l’Intérieur Russe vient d’indiquer que des suspects avaient été arrêtés dans cette affaire. Les suspects ont été arrêtés dans le sud de Moscou. Ils sont âgés de 23 et 16 ans. Le service presse du département K du Ministère de l’Intérieur russe indique que les deux hommes ont été incarcérés.

Lors de la perquisition, du matériel informatique, des cartes SIM et des téléphones utilisés dans des activités illégales ont été saisis. Ils risquent quelques années de prison.