Archives de catégorie : VPN

VPN : un bug permettait de connaitre les sites web visités

L’équipe derrière le VPN ExpressVPN a émis un avertissement concernant la nécessité de retirer la fonctionnalité de split tunneling de leur logiciel. Cette décision a été prise après la découverte d’un défaut lié à cette option, lequel exposait les noms de domaines consultés par les utilisateurs.

Février 2024, un défaut a été identifié par les experts de CNET et concernait uniquement les versions de l’application ExpressVPN pour Windows (de la version 12.23.1 à la 12.72.0) distribuées entre le 19 mai 2022 et le 7 février 2024. Le problème se manifestait exclusivement chez les utilisateurs activant le split tunneling, une fonction permettant de diriger une partie du trafic internet soit via le VPN, soit en dehors, facilitant ainsi un accès local sécurisé. À cause de cette faille, les requêtes DNS des utilisateurs bypassaient l’infrastructure sécurisée d’ExpressVPN pour être redirigées vers les serveurs DNS du fournisseur d’accès internet (FAI) de l’utilisateur.

Normalement, les requêtes DNS transitent par les serveurs d’ExpressVPN empêchant les Fournisseurs d’Accès à Internet et autres entités de suivre les activités en ligne des utilisateurs. Toutefois, ce bug a conduit certaines de ces requêtes vers les serveurs DNS par défaut du système de l’utilisateur (généralement ceux du FAI), permettant ainsi de détecter les sites web consultés par l’utilisateur. Les clients sous Windows et ayant activé le split tunneling rendaient leur historique de navigation accessible. Gênant !

« Ce défaut redirigeait certaines requêtes DNS vers un serveur externe, généralement celui du FAI. Cela donnait au FAI la possibilité de connaître les domaines consultés par l’utilisateur, comme google.com, sans toutefois pouvoir accéder aux pages spécifiques, aux requêtes de recherche ou à d’autres activités en ligne. L’intégralité du trafic internet de l’utilisateur restait cryptée, rendant son contenu invisible au FAI ou à toute autre partie externe« , ont expliqué les développeurs d’ExpressVPN.

Ce problème n’aurait touché qu’environ 1 % des utilisateurs Windows et qu’il avait été observé uniquement en mode split tunneling.

Les utilisateurs ont été invités à mettre à jour leur logiciel vers la version la plus récente.

Google Chrome masquera les véritables adresses IP des utilisateurs

Google se prépare à commencer à tester une nouvelle fonctionnalité de protection IP dans le navigateur Chrome. Cette solution devrait améliorer la confidentialité des utilisateurs en masquant leurs adresses IP à l’aide des propres serveurs proxy de Google.

Google prévoit de tester la protection IP entre la sortie de Chrome 119 et Chrome 225. Les développeurs expliquent que les adresses IP permettent aux sites et services en ligne de suivre les activités des utilisateurs et aident à créer des profils permanents de personnes.

Google affirme que cela pose de sérieux problèmes de confidentialité car, contrairement aux cookies tiers, il n’existe actuellement aucun moyen direct pour les utilisateurs de se désinscrire et d’éviter un tel suivi secret.

Dans le même temps, les adresses IP sont également utilisées pour exécuter des fonctions aussi critiques que le routage du trafic et la lutte contre la fraude. Les experts de Google sont convaincus que la protection IP n’interférera pas avec cela en dirigeant le trafic tiers de certains domaines via des serveurs proxy et en rendant les adresses IP des utilisateurs invisibles pour ces domaines particuliers.

À mesure que l’écosystème évolue, la protection IP devrait s’adapter pour protéger les utilisateurs du suivi inter-sites, et des domaines supplémentaires seront ajoutés au trafic proxy.

Ainsi, dans un premier temps, la protection des adresses IP sera effectuée à la demande de l’utilisateur, ce qui permettra aux personnes de contrôler leurs paramètres de confidentialité, et Google pourra suivre les tendances.

L’introduction de la nouvelle fonction se fera par étapes, en tenant compte des spécificités régionales. Dans un premier temps, la fonctionnalité ciblera uniquement des domaines spécifiques dans le contexte de tiers, ce qui permettra d’identifier ceux qui, selon les utilisateurs, les espionnent.

Au cours de la première phase, appelée « Phase 0 », Google ne proxy que les requêtes pour ses propres domaines à l’aide d’un serveur proxy propriétaire. Cela permettra à l’entreprise de tester l’infrastructure et donnera aux développeurs le temps de finaliser la liste des domaines. Parmi les domaines sur lesquels Google compte tester cette fonctionnalité figurent les plateformes de l’entreprise telles que Gmail et AdServices.

Pendant la phase 0, seuls les utilisateurs connectés à Google Chrome avec une adresse IP américaine pourront accéder aux serveurs proxy. Ces tests préliminaires seront menés sur un groupe sélectionné, automatiquement sélectionné, mais il est prévu que l’architecture et la conception du système changent au fur et à mesure des tests.

24 vulnérabilités découvertes dans le service VPN de Google

L’entreprise américaine Google a engagé le groupe NCC, basé au Royaume-Uni, pour effectuer un audit de sécurité de son service VPN Google One. 24 failles ont été découvertes.

C’est le temps de la promo, c’est le temps de montrer ses biscottos ! Le VPN de Google One est un service de sécurité et de confidentialité des connexions pour les utilisateurs finaux, mis en œuvre par différents clients pour les systèmes d’exploitation les plus utilisés, qui fournissent à la fois une liaison chiffrée et une dissociation des adresses IP.

Sur la base des résultats de l’audit effectué par la société anglaise NCC Group, à la demande de Google, il a été découvert 24 vulnérabilités dans les applications de bureau et mobiles, les bibliothèques et l’architecture VPN, notamment la conception et l’architecture de sécurité, le code de la bibliothèque VPN, la sécurité des applications Windows, l’application MacOS, l’application Android et l’application iOS.

C’est probablement tout ce qu’il y a à savoir sur la sécurité des produits de Google.

L’Inde rend difficile l’utilisation de VPN sur son territoire

Une nouvelle loi indienne impose aux opérateurs de VPN de garder les informations sur les utilisateurs sur une période de 60 mois.

Face à l’introduction de nouvelles réglementations relatives à l’utilisation des VPN en Inde, plusieurs opérateurs d’outil de réseau privé virtuel ont annoncé le retrait de leurs serveurs situés dans ce pays. L’Inde exige, dorénavant, la sauvegarde des informations personnelles des utilisateurs par tous les fournisseurs, et cela pendant au moins cinq ans. Autant dire que le problème est rapidement apparu pour les sociétés qui n’ont pas de journalisation (pas d’enregistrement de connexion, etc.) de leur service.

45 millions de données de clients d’un VPN diffusées sur le web

Tout aurait pu se passer tranquillement entre un lanceur d’alerte et la société ActMobile. Une menace plus tard, et 45 millions de données sont diffusées sur Internet.

L’américain ActMobile est une société spécialisée dans les services VPN. Elle permet à ses clients de surfer de manière sécurisée, anonymat entre le client et les sites visités.

Un chercheur a expliqué, dernièrement, avoir trouvé un stockage ActMobile mal sécurisé, laissant ainsi la possibilité à qui sait chercher de mettre la main sur les données internes du service. ActMobile précise dans son mode d’emploi ne stocker aucune information sur ses clients.

Seulement, c’est mal connaître les pirates qui ont trouvé, eux aussi, le dit serveur fuiteur. Bilan, les informations copiées du cloud mal sécurisé ont été mis en ligne.

45 millions de lignes de logs avec, entre autres : IP du client ; IP du VPN utilisé ; nom de l’appareil ; version Android / iOS ; Etc. 1 577 970 courriels uniques dont 3 185 @yahoo.fr ; 8 797 @mail.ru ou encore 698 737 @gmail.com.

Le chiffre aurait pu être plus important, mais fort heureusement, le nom des utilisateurs et les adresses e-mails sont dorénavant hachés.

Augmentation des attaques de pirates informatiques contre les entreprises : Comment se protéger ?

Vous avez peut-être pris la résolution de renforcer votre cybersécurité en 2020, mais vous comprenez aussi que de nombreuses menaces à la cybersécurité échappent souvent à votre contrôle. Malgré tout, comme beaucoup de français, vous souhaitez probablement prendre des mesures pour protéger ce qui vous appartient, comme vos appareils, votre identité, votre vie privée en ligne, votre famille et votre domicile. C’est pourquoi il est judicieux de contribuer à la protection de vos appareils connectés à l’internet et de protéger vos informations personnelles sensibles.

En quoi les cyberattaques et les violations de données sont-elles différentes ?

Une cyberattaque se produit lorsque des cybercriminels tentent d’accéder illégalement à des données électroniques stockées sur un ordinateur ou un réseau. L’intention peut être d’infliger une atteinte à la réputation ou un préjudice à une entreprise ou à une personne, ou de voler des données précieuses. Les cyberattaques peuvent viser des individus, des groupes, des organisations ou des gouvernements.

Une violation de données est un type d’incident de sécurité. Elle se produit lorsque des informations sont consultées sans autorisation. Il peut s’agir d’informations personnelles telles que des numéros de sécurité sociale, des mots de passe et des numéros de comptes financiers. Les informations divulguées sont parfois vendues ou échangées sur le dark web et peuvent être utilisées pour commettre des crimes tels que le vol d’identité.

Adoptez des habitudes de cybersécurité intelligentes

Utilisez des mots de passe forts : Faites en sorte que vos mots de passe soient forts et uniques. Un mot de passe fort doit contenir 12 caractères au minimum, dont des lettres en majuscule et minuscule, des chiffres et des symboles spéciaux. Évitez d’utiliser le même mot de passe sur plus d’un compte.

Utilisez un VPN : Un réseau privé virtuel – mieux connu sous le nom de VPN – peut vous aider à vous protéger contre les menaces en ligne. Un VPN vous garantit la sécurité de vos données et l’anonymat en ligne. Cela se fait en créant un réseau privé à partir d’une connexion Internet publique. Essayez donc un logiciel VPN rapide pour Windows et vous allez bénéficier d’une connexion rapide et sécurisée. Vous êtes moins susceptible d’être attaqué par des inconnus que sur une connexion publique.

Restez à jour : Il est bon de se tenir au courant des cybermenaces, en partie parce qu’elles continuent d’évoluer. Se tenir au courant des nouvelles et des développements est un moyen de se préparer à réagir aux nouvelles cybermenaces.

Que dois-je faire pour me protéger avant une cyberattaque ou une violation de données ?

Il est judicieux d’acquérir de solides habitudes de cybersécurité pour se préparer à une cyberattaque ou à une violation de données. Des attaques et des violations à grande échelle peuvent se produire dans de grandes organisations, mais il est également important de sécuriser vos informations personnelles et vos réseaux. Voici trois mesures que vous pouvez prendre.

Protégez vos fichiers et vos appareils

Maintenez vos logiciels à jour : Gardez votre logiciel de sécurité, votre navigateur web et votre système d’exploitation à jour. Il est indispensable de télécharger les dernières mises à jour qui corrigent les bugs de sécurité que les cybercriminels pourraient utiliser pour atteindre vos informations personnelles.

Sécurisez vos fichiers : Vous pouvez choisir un ou plusieurs moyens de sauvegarder vos documents importants. Vous pourriez avoir recours à des disques durs externes, à des lecteurs flash, à des services de sauvegarde ou au « cloud ».

Cryptez vos appareils : Vous avez probablement des informations personnelles sensibles sur vos appareils, y compris les ordinateurs portables, les tablettes et les smartphones. Envisagez de crypter ces fichiers. Le chiffrement brouille le texte lisible, de sorte que seule une personne possédant la clé de déchiffrement peut y accéder et le lire.

Utilisez l’identification multifactorielle : L’identification multifactorielle (également appelée authentification à deux facteurs) peut empêcher les cybercriminels d’accéder à vos comptes. Prenez une mesure de sécurité supplémentaire pour activer l’authentification multifactorielle sur tout compte nécessitant des identifiants de connexion. Souvent, un code de sécurité sera envoyé sur votre smartphone pour compléter le processus de connexion.

Quels sont les risques d’un VPN gratuit ?

Les VPN gratuits sont souvent pointés du doigt pour leur manque de performance et leur choix de pays réduit à la portion congrue. Mais s’agit-il bien de leurs seuls défauts ? Installer un VPN gratuit est-il sans danger pour votre ordinateur ?

 

La confidentialité de vos données compromise

Le premier risque des VPN gratuits, c’est de voir la confidentialité de vos données personnelles compromises. Un comble quand on sait qu’un VPN sert justement à protéger votre vie privée ! Les VPN gratuits ne perçoivent pas de fonds de la part des utilisateurs, ils ont pourtant besoin de financements pour exister. Pour les obtenir, la revente de données est hélas monnaie courante chez les fournisseurs de VPN gratuit.

En les utilisant, vous prenez le risque de voir ces précieuses informations captées par ceux-là mêmes qui étaient censés les protéger. Autre point noir : les protocoles de sécurité utilisés sont, la plupart du temps, bien moins performants que ceux des services de VPN payants.

Virus et logiciels malveillants : les risques cachés des VPN gratuits

Si les failles dans la protection des données est déjà un problème en soi, il existe un autre risque à utiliser un VPN gratuit. Un risque caché auquel peu d’internautes pensent de prime abord : les virus et autres logiciels malveillants. En effet, de nombreuses offres de VPN gratuits ne sont que des façades qui ont pour but de vous faire télécharger un programme infecté, sans éveiller vos soupçons.

Une fois installés sur votre machine, ils peuvent vous nuire de bien des manières. En volant les données présentes dans votre disque dur, en enregistrant vos frappes au clavier pour voler mots de passe et autres données confidentielles ou encore en prenant le contrôle du système à votre insu. Vous vous exposez également à des tentatives de racket lors desquelles l’ensemble de vos données sont cryptées par un pirate qui vous demande de payer pour les récupérer.

Le piratage de votre connexion : un risque à ne pas négliger

Enfin, les VPN gratuits peuvent également servir à des pirates pour détourner votre navigateur ou votre connexion. Le but des pirates, dans ce cas précis, est de gagner de l’argent en détournant votre recherche pour vous rediriger sur un site partenaire sans que vous puissiez vous y opposer. Un petit tour de passe-passe qui pourrait bien vous coûter cher, au final.

Comment contourner les risques des VPN gratuits ?

Les risques des VPN gratuits sont inhérents à leur business model, car un service de VPN sérieux engendre des coûts de fonctionnement qui rendent sa gratuité impossible. Il n’y a donc aucun moyen de contourner les risques des VPN gratuit si vous souhaitez absolument en utiliser un.

La seule solution pour bénéficier d’un VPN sûr, sans débourser d’argent est de souscrire à l’offre d’essai d’un service payant. Ainsi, vous pourrez le tester durant une période donnée et voir s’il vous convient. En plus d’avoir des performances médiocres, les VPN gratuits font courir de nombreux risques à leurs utilisateurs. Politique de confidentialité douteuse, revente de données, virus ou encore détournement de navigateur, autant de dangers auxquels il vaut mieux ne pas vous exposer. Si vous souhaitez utiliser un VPN, optez pour la qualité et la sécurité d’une offre payante, comme par exemple ExpressVPN, que vous pouvez, la plupart du temps, tester gratuitement au préalable.

Confiance ?

Pendant ce temps, les pirates louchent sur les fournisseur de VPN. Dernièrement, NordVPN, fournisseur de réseau privé virtuel a confirmé avoir été piraté. Il s’est avéré que cette société avait laissé une clé privée interne expirée exposée, qui permettait à quiconque de faire tourner ses propres serveurs en imitant NordVPN.
Les fournisseurs ont connu une croissance rapide en raison du besoin croissant de protection de la vie privée. Les fournisseurs de cloud VPN ont besoin de certificats TLS qui agissent comme des identités de machine pour autoriser la connexion, le cryptage et établir la confiance entre les machines.
Les identités machine sont des cibles extrêmement précieuses pour les cybercriminels et les grandes entreprises ont souvent des dizaines de milliers d’identités machine qu’elles doivent protéger.
Ces violations deviendront plus fréquentes à l’avenir. Il est impératif que les organisations aient l’agilité nécessaire pour remplacer automatiquement toutes les clés et tous les certificats qui ont pu être exposés en cas de violation. Le remplacement rapide des identités machine est le moyen fiable d’assurer la confidentialité et la sécurité dans un monde où les entreprises fonctionnent et dépendent du cloud.

Reborn 3 : le premier navigateur de bureau prêt pour le Web 3, l’Internet du futur

Reborn 3, le plus récent navigateur Opera pour Mac, Windows et Linux comprend dorénavant un portefeuille Crypto, un explorateur Web 3 et un VPN gratuit. Reborn 3 est conçu pour donner aux gens un sentiment de contrôle sur leur vie en ligne et un aperçu du Web de l’avenir.

Pari osé pour les Norvégiens de chez Opera. Le navigateur concurrent de Chrome, Firefox et autre Edge, pour ne citer qu’eux, devient le premier navigateur sur ordinateur à inclure un portefeuille Crypto natif et un navigateur Web 3. Des nouveautés pour les 24 ans d’existence du navigateur.

Blockchain

D’abord, cette nouvelle fonctionnalité permet aux gens d’effectuer des transactions et d’interagir avec l’Internet du futur basé sur une blockchain. Egalement connu sous le nom de Web 3. En fournissant également un VPN gratuit,  les utilisateurs restent en sécurité.

« Le Web a transformé nos vies. Nous sommes maintenant en ligne en permanence. Mais plus nous passons de temps en ligne, plus nous avons besoin d’outils qui nous aident à contrôler la sécurité et la confidentialité de notre vie numérique « , explique Krystian Kolondra, vice-président exécutif d’Opera,responsable des navigateurs à Data Security Breach. « Avec cette mise à niveau majeure, nous faisons le premier pas vers le Web 3, le nouveau Web, où les utilisateurs ont le contrôle. Nous pensons que chaque navigateur en 2019 devrait être prêt pour le Web 3. »

Naviguez sur le Web 3 sur votre PC, signez des transactions avec votre smartphone

Ensuite, le portefeuille Crypto du navigateur Opera se synchronise avec le portefeuille Crypto du navigateur Opera pour Android. Cela signifie que les clés de portefeuille ne quittent jamais les smartphones.

En pratique, chaque fois qu’ils ont besoin de s’identifier sur un site Web 3 ou de signer une transaction sur la blockchain, vous recevrez une notification sur le téléphone. La fonction Porte-monnaie Crypto devrait également être ajoutée au navigateur iOS d’Opera, Opera Touch, prochainement.

Un service VPN plus rapide pour plus de sécurité et de confidentialité

Pour conclure avec ce Reborn 3, la demande de services VPN ne cesse de croître. Actuellement, un tiers des utilisateurs de VPN à travers le monde utilisent cette solution avec l’intention de rester anonyme sur le Web. Opera est le seul éditeur à fournir un VPN rapide et gratuit. Le VPN illimité du navigateur améliore la confidentialité en ligne des utilisateurs et améliore leur sécurité lorsqu’ils utilisent des réseaux publics auxquels ils ne font pas confiance.

Enfin, le VPN du navigateur établit un tunnel sécurisé et chiffré qui protège les données de tiers. Il permet de cacher leur position géographique aux sites Web. Le service VPN du navigateur est également un service sans journal, ce qui signifie que les serveurs VPN n’enregistrent et ne conservent aucune donnée d’activité, tout cela pour protéger la vie privée des utilisateurs.

Télécharger ici.

Le baron de la drogue El Chapo utilisait son propre réseau de communication chiffré

Joaquin Guzman, plus connu sous le pseudonyme d’El Chapo, l’un des plus important baron de la drogue utilisait un réseau de communication chiffré spécialement créé pour lui. Le FBI va réussir à le mettre sur écoute avec l’aide de son administrateur.

En informatique, la première faille reste l’humain. Le baron de la drogue mexicain Joaquin Guzman, alias El Chapo, aujourd’hui dans les mains des autorités américaines, en a fait les frais.

Pour converser avec ses clients et fournisseurs, El Chapo utilisait un réseau de communication privé et chiffré spécialement créé à son intention. Bilan,les autorités ne pouvaient n’y le suivre, ni l’écouter.

Un système de sécurité mis en place par un informaticien qui apparaît dans les documents du FBI sous le nom de Cristian Rodriguez, très certainement un pseudonyme.

Cristian se retrouve chez El Chapo. Son travail pour un autre baron de la drogue, le colombien Jorge Cifuentes, attire Guzman. De la VoIP interne sécurisée.

Seulement, le FBI a réussi à convaincre Rodriguez à collaborer.

Infiltration du FBI

Dans un premier temps, février 2010. L’agent du FBI se fait passer pour un dealer Russe. Il souhaite acquérir son système de chiffrement. Quelques semaines plus tard, le FBI « propose » de collaborer. L’histoire n’indique pas la proposition : argent, risque de prison, finir dans un bloc de béton …

Bilan, Rodriguez va migrer son serveur de communication au Pays-Bas. Préalablement installé au Canada, le serveur se retrouve aux Pays-Bas. Un pays choisi pour être plus souple avec les demandes de la justice américaine.

Finalité, l’agence fédérale a pu mettre sur écoute ce système chiffré. 1 500 appels téléphoniques sur écoute avec l’aide du service cybercrime (Team High Tech Crime) néerlandais.

L’existence de ce stratagème – et de plusieurs appels téléphoniques – a été révélée pour la première fois mardi 8 janvier 2019 lorsque Stephen Marston, un agent du FBI qui a aidé à diriger l’opération, a comparu en tant que témoin lors du procès de Guzmán.

Marston a déclaré aux jurés que l’étape cruciale de l’enquête consistait à recruter Rodriguez. Il fallait qu’il collabore avec les autorités américaines.

Les voix ont pu être comparées et authentifiées à partir, entre autre, d’une interview donnée par El Chapo à l’acteur Sean Penn pour le journal Rolling Stone.

El Chapo est locataire d’une prison fédérale américaine depuis 2016.

Risques ! En vacances, hors de vos murs, le WIFI ne s’utilise pas sans VPN

Une enquête menée par HideMyAss! révèle en effet que, si la grande majorité (80 %) des Français sont conscients des risques de sécurité en ligne, près d’un internaute sur cinq (17 %) se connecte toujours à des réseaux Wi-Fi gratuits dans des lieux publics.

Selon une étude récente, partir en vacances est un besoin vital pour 55 % des Français. Seulement, à l’approche des vacances de la Toussaint, le même dilemme se pose pour toutes les familles qui ont décidé d’en profiter pour voyager : comment occuper les enfants ? Sécurité des données ! Selon Harris Interactive, disposer d’un accès à Internet constitue un critère important pour 71 % des Français, pour choisir leur lieu de vacances. En effet, ils vont se connecter, entre autres, pour rester en contact avec des proches, planifier des loisirs ou encore surveiller leur compte bancaire.

Pour Brad Pool, Responsable chez HideMyAss!, bien que cela soit pratique, se connecter à n’importe quel endroit, à tout moment, comporte de nombreux risques, si on ne se montre pas vigilant : « Une enquête menée par HideMyAss! révèle en effet que, si la grande majorité (80 %) des Français sont conscients des risques de sécurité en ligne, près d’un internaute sur cinq (17 %) se connecte toujours à des réseaux Wi-Fi gratuits dans des lieux publics. Parmi ces derniers, près de la moitié des répondants (47 %) admet préférer se connecter aux réseaux Wi-Fi gratuits qui ne nécessitent ni inscription, ni mot de passe. Or, ces critères de connexion attestent en réalité de leur manque de sécurisation. ».

Risques réels

Les risques augmentent d’autant plus pour les personnes qui se connectent au Wi-Fi de leur hôtel. L’année dernière, des recherches ont ainsi montré que le groupe de hackers russes ‘Fancy Bear’ ciblait les réseaux Wi-Fi d’hôtels dans toute l’Europe, pour installer des logiciels malveillants sur les appareils des vacanciers. Pour s’immiscer dans les terminaux et récupérer des informations personnelles, les cybercriminels créent aussi de faux réseaux Wi-Fi, dotés d’un nom proche de celui de l’hôtel, pour inciter les voyageurs à s’y connecter.

Près de la moitié des utilisateurs français (47 %) se fient à un logiciel, ou une application, pour assurer leur sécurité en ligne, et 28 % affirment éviter de saisir des informations sensibles sur un réseau Wi-Fi public, telles que des identifiants de connexion ; mais de nombreuses personnes ne sont pas aussi prudentes. Presque un répondant sur dix pense que la sécurité du fournisseur réseau le protège, et seuls 12 % des français utilisent un proxy ou un réseau privé virtuel (VPN) pour sécuriser leur connexion.

Trois démarches clés peuvent aider les familles à protéger leurs données

  1. S’assurer que la connexion Wi-Fi est sécurisée. Les points d’accès Wi-Fi publics sont en effet des cibles de choix pour les pirates. S’ils se connectent au même réseau qu’un internaute, ils peuvent facilement voir les sites web visités, leur historique de navigation, ainsi que leurs mails et identifiants de connexion. Pour toute navigation hors du réseau domestique, il est donc fortement conseillé d’installer un VPN sur ses appareils pour sécuriser la connexion, et de minimiser les risques de compromission avec des extensions de navigateur telles que « HTTPS Everywhere ».
  1. Désactiver les services de géolocalisation et, si possible, l’extraction de métadonnées sur les appareils et navigateurs. Dans le cas contraire, le simple fait de partager une photo sur un réseau social permet de révéler sa position, ou celle d’un membre de sa famille.
  1. Installer un logiciel de sécurité de confiance sur les smartphones et les tablettes. De très bonnes versions gratuites sont disponibles, et réduisent tout risque de perte de données personnelles ou de vol d’identité.

Si, comme l’indique le rapport Harris Interactive, plus de 8 Français sur 10 utilisent Internet durant leurs congés pour rester en contact avec leurs proches, ou pour planifier et réserver des activités, les pirates informatiques sont eux aussi au rendez-vous et profitent de chaque vulnérabilité pour opérer. Partant du constat que les cyberattaques ont augmenté de 100 % ces deux dernières années, d’après un rapport publié par ThreatMetrix, il est urgent que les vacanciers connaissent et adoptent les bonnes pratiques en ligne pour y faire face et pour protéger leurs informations sensibles, non seulement en voyage, mais également le reste de l’année.

Krack ou l’hypocrisie mondiale des maîtres du monde

L’annonce de la faille de sécurité baptisée Krack mettant en suspend toute la confiance du monde sur les réseaux Wifi domestiques et professionnels fait la une de la presse générale. Il s’agit de la fameuse clé WAP2, norme barbare améliorée du protocole de chiffrement Wifi WAP.

On découvre que plus aucun terminal connecté à un réseau Wifi n’est protégé, mieux on en devient tous vulnérable. Une partie de nos échanges chiffrés peuvent être captés par un tiers malveillant – comprenez un hacker – et que désormais, nous ne devrions plus utiliser nos Wifi. Il faut comprendre que si un hacker sait lire une “partie“ de vos fichiers, il sait en vérité tout lire. Il n’y pas de demie mesure sur ce point. Mais ne cédons pas à la panique d’autant que curieusement les agences de sécurité reconnaissent avoir identifié cette faille depuis des semaines et les éditeurs sont déjà en train de proposer des mises à jour de sécurité. Cela avant même la communication sur cette faille qui n’est finalement pas une trouvaille.

La bonne idée c’est que Mathy Vanhoef, chercheur à l’Université de Leuven en Belgique a trouvé un moyen de rejouer la faille par un programme automatisé. En clair, il est capable d’industrialiser l’attaque.

Mais nous savons, parce que c’est notre métier, que jamais aucun réseau Wifi n’est sécurisé. En 2008, les civils Martin Beck et Erik Tews avaient découvert une faille sur le format WAP. Né alors le WAP2 censé corriger l’algorithme du chiffrement, c’est de lui qu’il s’agit aujourd’hui.

L’avez-vous remarqué, je parle des chercheurs comme des civils ? En effet, il est salutaire de noter que sans ces femmes et ces hommes, notre résistance aux attaques cybernétique serait tout bonnement nulle. Et les États alors ? Et bien sachez que tous les États gardent pour eux les failles de sécurités qu’ils détectent par hasard ou non, et ceux pour tous les systèmes quels qu’ils soient. La raison est simple. Elle tend à renforcer les systèmes de défense et d’attaque du pays. L’atout et de savoir ce que l’autre ignore.

L’attaque de masse nommée Wannacry s’appuyait sur une faille Windows de Microsoft que la NSA avait gardé pour elle jusqu’à ce qu’un lanceur d’alerte la publie sur Wikileaks. Les mafias ou états étrangers n’avaient plus qu’à en prendre connaissance pour construire une attaque de masse. Comme quoi, avoir le savoir d’une attaque cybernétique d’ampleur vous met en situation temporaire de Maître du monde.

L’enjeu quand il n’est ni stratégique ni politique et simplement cupide. Et cette attaque extrêmement bien relayée par les médias pourrait changer l’internet de demain. La force du réseau internet est de laisser le maximum d’échange possible en clair. Si cette attaque invite tous les consommateurs d’internet à utiliser un VPN de trafic internet souverain, alors le Ad Marketing est mort entraînant dans sa chute Google en premier, les autres ensuite. Sans captation du trafic, le vôtre en l’occurrence, on ne peut pas savoir qui vous êtes, ce que vous faites et ce que vous consommez.

Criteo et consort disparaissent, Google ne sait plus positionner la pub au bon moment et sur la bonne page ! La rémunération disparaît alors. Fini Google, adieu Gmail, bye bye Facebook (tous gratuit), bref une nouvelle aire et un nouveau business model peut naître.

Peu probable car le consommateur est très attaché à ses habitudes et les changer est le dernier des efforts que l’homme apprécie faire, même si intrinsèquement c’est cette faculté qui lui a permis de construire l’internet et pas les ratons laveurs.

Qu’est-ce qu’un VPN de trafic souverain ? C’est une solution qui chiffre le trafic établi entre votre terminal et la borne Wifi ou 3G/4G et votre connexion à l’internet se fait depuis une adresse IP virtuelle dans un pays asservi par l’éditeur du logiciel. Les Finlandais sont les meilleurs pour cela d’autant que leur constitution politique est très attachée au secret de la vie privé. C’est ce qui rend la solution souveraine. On retrouve ces mêmes constitutions en Suisse, en Islande ou en Norvège. Les États-Unis comme Israël sont très rigides. Il suffit d’ailleurs de lire les Conditions Générale de Google pour comprendre combien vaut votre libre arbitre sur Internet. Avec un peu de recul vous comprendrez vite qu’il vaut une partie du revenu du GAFA.

Le Ad Marketing devra donc revoir le modèle si nous devenions tous consommateurs de ce chiffrement qui limite considérablement notre exposition face aux pirates. Seule l’histoire très prochaine nous donnera la tendance de cette attaque qui porte bien son nom. (par Frans Imbert-Vier PDG d’UBCOM pour DataSecurityBreach.fr)

8 Mythes sur les VPNs : Vrai ou Faux ?

Tandis que le grand public adopte les VPNs, passage en revue quelques mythes sur les VPNs.

Les VPNs (Réseaux Privés Virtuels) s’ouvrent au grand public – la société NordVPN a noté une augmentation de 300 % de ses utilisateurs cette année, découlant principalement des nouvelles régulations du net et des restrictions mises en place dans plusieurs pays du monde. Ces nouvelles régulations incluent les techniques de surveillance pratiquées par les gouvernements ainsi que le géo-blocage de certains contenus. Avec l’augmentation du nombre de piratages, les VPNs ont gagné en popularité et se sont fait connaître comme l’un des meilleurs outils de protection en ligne.

L’utilisation d’un VPN permet de chiffrer les données qui circulent sur internet par le biais d’un tunnel sécurisé entre deux entités: l’ordinateur et un serveur VPN. De ce fait, personne ne peut accéder aux informations qui transitent via le tunnel – elles deviennent invisibles aux yeux des FAIs, des gouvernements, des voleurs d’identité et des hackers. Je vous propose de tester (je suis moi même utilisateur) HideMyAss ; VyPrVPN ou encore NordVPN.

Cependant, il subsiste de nombreux mythes autour des VPNs, concernant notamment leur utilité pour l’internaute lambda. Voici la liste des principales idées reçues et lève le voile sur les quelques problèmes que les VPNs posent aux utilisateurs.

1. Quoi qu’ils en disent, tous les VPNs enregistrent les données des utilisateurs. Certains fournisseurs de VPN n’ont en fait pas le choix – ils doivent enregistrer les activités de leurs utilisateurs si la loi les y oblige, selon le pays où ils opèrent. Les fournisseurs de VPN localisés dans l’un des pays des 14 Eyes ou 5 Eyes sont généralement tenus de conserver les données. À partir du moment où ces informations sont enregistrées, il leur est facile de les partager avec le gouvernement ou un tiers. Cependant, les VPNs qui opèrent dans des pays où le gouvernement n’exige pas de logs suppriment le contenu des informations à la fin de chaque session – ceux-là peuvent aisément garantir un service VPN sans enregistrement de données.

2. Les VPNs gratuits offrent le même niveau de protection. Un fournisseur de VPN gratuit doit trouver des moyens de se faire de l’argent. La maintenance des serveurs est coûteuse, et c’est sans compter les salaires des employés et autres dépenses. Un VPN qui fournit gratuitement ses services se fait de l’argent d’une manière ou d’une autre – souvent en revendant les données de ses utilisateurs. Un VPN fiable a son prix. De plus, les VPNs payants offrent généralement une meilleure vitesse de connexion ainsi que d’autres avantages.

3. Les VPNs ralentissent la vitesse de connexion. Parce qu’un VPN chiffre les données qui transitent via un tunnel sécurisé, il peut parfois ralentir la vitesse de connexion. Cependant, dans la plupart des cas, ce ralentissement ne se fait pas sentir. S’il est perceptible, cela peut signifier que le VPN rencontre des problèmes techniques temporaires ou qu’il est temps de changer de fournisseur VPN. Un VPN payant met généralement un plus grand nombre de serveurs à la disposition de ses utilisateurs – lorsqu’un serveur est saturé et lent, l’utilisateur peut très facilement se connecter à un autre. Pour plus de rapidité, il est parfois recommandé de se connecter à un serveur moins éloigné géographiquement.

4. Un VPN fonctionne de la même manière pour tout le monde. En réalité, la qualité de connexion via un VPN dépend d’un grand nombre de facteurs. Les différents environnements de connexion, les FAIs et la manière dont ils gèrent le trafic, la saturation du VPN et la distance géographique entre l’utilisateur et un data center jouent tous un rôle important dans le procédé. Tout cela sans parler des logiciels additionnels installés, des méthodes de configuration et ainsi de suite.

5. Tous les VPNs garantissent le même niveau de chiffrement. Les protocoles de chiffrement VPN peuvent en fait varier, certains étant plus sûrs que d’autres. Les utilisateurs devraient éviter le protocole PPTP, l’un des premiers protocoles de sécurité à avoir vu le jour – en effet, il est aujourd’hui jugé faible et peu fiable. Les protocoles VPN les plus sécurisés sont OpenVPN et IKEv2/IPsec, grâce à leurs algorithmes et clés de chiffrement forts.

6. Un proxy, c’est la même chose qu’un VPN. Certains utilisateurs confondent à tort les proxys et les VPNs – aux dépends de leur sécurité en ligne. Les proxys ne protègent pas les utilisateurs de la surveillance gouvernementale, du traçage des données ni des hackers. Un proxy est recommandé pour ceux qui ne se soucient pas de protéger leur navigation en ligne mais qui veulent simplement voir un film en streaming. Dans les autres cas, pour garantir la protection et la confidentialité, l’utilisation d’un VPN est fortement conseillée.

7. Il fonctionnera sur tous les systèmes. Pas tous les VPNs fonctionnent sur tous les systèmes – certains n’opèrent que sur les produits Apple par exemple. Un VPN bien conçu tourne sur des systèmes variés comme iOS, macOS, Android et Windows.

8. Les VPN ne sont que pour les personnes calées en informatique. Il existe encore des VPNs avec des sites internet compliqués où il est difficile de s’y retrouver. C’est parce que lorsque les VPN ont fait irruption sur le marché, ils s’adressaient avant tout à des geeks informatique. Aujourd’hui, de nombreux VPNs ont optimisé leurs interfaces utilisateur et sont à la portée de tous.

Conseils avisés pour un été et des vacances en toute sécurité

Vacances en toute sécurité ! Nous voilà déjà en été, une période propice à la famille, à la détente et aux voyages.  Que vous choisissiez de faire le tour de votre région ou un tour du monde, il est probable que votre fidèle PC portable vous accompagne (on ne sait jamais…), tout comme votre smartphone bien sûr. Vous aurez peut-être envie de vérifier vos emails via le Wi-Fi public de votre hôtel. Ou vos enfants auront peut-être envie de s’adonner à des jeux vidéo sur votre portable. Cependant, si votre cybersécurité est défaillante, vous pourriez bien subir quelques mauvaises surprises …

Car c’est une réalité, des vacances en toute sécurité pour votre informatique n’est pas à négliger : si vous n’avez pas pris le temps de sécuriser vos dispositifs connectés, vous risquez d’en pâtir. Les malwares comme WannaCry se propagent rapidement. Ils exploitent des vulnérabilités logicielles connues, que les entreprises ou individus ne prennent pas toujours le temps de patcher. Le botnet Mirai a ainsi utilisé environ 100 000 équipements connectés non–sécurisés, à l’instar de caméras de sécurité, pour submerger le fournisseur de services Dyn, entraînant une panne gigantesque qui a mis hors ligne nombre de sites Web.

Il faut faire le parallèle entre les cyberattaques et, d’autre part, les virus ou bactéries. Ce n’est que lorsque l’origine des maladies a été identifié que les bonnes mesures d’hygiène personnelle se sont imposées auprès du grand public. Auparavant, les chirurgiens ne se lavaient pas forcément les mains avant d’opérer. Même constat chez les cuisiniers avant de se mettre aux fourneaux. Les maladies se propageaient alors rapidement d’une personne à l’autre. Lorsque les recherches médicales ont pu établir le rôle d’organismes microscopiques dans les maladies, et l’importance d’une bonne hygiène pour s’en débarrasser, se laver les mains est devenu une habitude  et donc un frein aux épidémies.

En clair, WannaCry et  Mirai ont pu se propager grâce à une hygiène technologique défaillante de la part des utilisateurs.

D’autre part, n’oublions pas les équipements mobiles : si les malwares s’en prennent principalement aux ordinateurs de bureau et portables, les cybercriminels ne se sont pas pour autant désintéressés du mobile, ce qui invite les utilisateurs à en faire de même. Pour le grand public, la cybersecurité est, pour l’essentiel, liée à leur PC et le puissant concentré de technologie qui tient dans la paume de la main est souvent négligé. Pourtant, les smartphones connaissent des vulnérabilités et les bonnes pratiques s’imposent pour pouvoir les neutraliser.

Soyez en charge de votre sécurité

Les dispositifs connectés ne sont pas tenus légalement d’être protégés contre les cybercriminels. Il est donc de la responsabilité des consommateurs, en tant que citoyens responsables, de sécuriser leurs équipements.

Voici quatre bonnes pratiques de cybersécurité à adopter pour garder la main sur vos équipements et sécuriser les applications et données qui y sont hébergées.

1. Vacances en toute sécurité : sachez éviter les pièges du Wi-Fi 

Les hotspots WiFi publics sont sources de risques. Vos connexions en ligne sont susceptibles d’être interceptées de différentes façons, par une attaque de type man-in-the-middle notamment. Imaginons un individu malveillant présent dans un lieu public, à la terrasse d’un café par exemple et qu’il ait nommé  son équipement « Café-WiFi gratuit ». Lorsque vous vous y connectez, il vous connecte à Internet via son équipement mais il est aussi capable de détourner l’ensemble du trafic entre vous et votre site de shopping par exemple. Il obtient ainsi le détail de vos paiements, votre adresse, vos identifiants de connexion, etc.

Pour éviter que vos données sensibles ne soient interceptées, vous devez utiliser un service de VPN de confiance lorsque vous accédez à un réseau WiFi public. Si vous avez l’habitude de vous connecter à des hotspots publics, sachez qu’il existe de nombreux services de VPN économiques, peu onéreux ou gratuit, qui sauront sécuriser vos transactions. Une des règles d’or est d’éviter de se connecter aux réseaux Wi-Fi inconnus, par exemple dans un café où vous n’avez pas vos habitudes. Un WiFi gratuit dans un hôtel où vous séjournez a plus de chance d’être sécurisé. Vous pouvez également utiliser les hotspots mobiles de votre fournisseur d’accès à Internet pour y connecter votre smartphone.

Une autre bonne pratique consiste à s’assurer que votre connexion est sécurisée ou chiffrée lorsque vous vous connectez en ligne à partir d’un lieu public, ou que vous réalisez une transaction bancaire ou commerciale. Vérifiez dans la barre d’adresse de votre navigateur que l’adresse débute par https:// plutôt que http://, pour valider qu’un chiffrement par SSL protège vos transactions. L’activation de SSL est essentielle, mais ce protocole ne sécurise que les flux de communication et non vos données, ces dernières étant vulnérables en cas de connexion à un point d’accès malveillant. Ainsi, si vous vous connectez à un réseau Wi-Fi, assurez-vous de sa légitimité.

Enfin, ce petit conseil en bonus : désactivez les connexions Wi-Fi automatiques sur votre dispositif. Dans le cas contraire, si vous vous connectez à un point d’accès malveillant, votre équipement pourrait bien s’en souvenir et s’y reconnecter automatiquement lorsque ce point d’accès sera de nouveau à portée de connexion.

Dernier point, utilisez IMPÉRATIVEMENT un VPN dès que vous souhaitez utiliser une connexion wifi dans un hôtel, camping, commerce, … Il vous protégera et chiffrera vos connexions.

2. Vacances en toute sécurité : renforcez vos mots de passe

Une des principales raisons pour laquelle il est souvent simple de pirater les comptes personnels est que nombre d’utilisateurs se contentent d’un même mot de passe pour différents comptes : une telle pratique est évidemment dangereuse ! Certes, il n’est pas forcément simple de se souvenir de 50 mots de passe différents, si ce n’est plus. Et pourtant, différencier ses mots de passe est un gage de sécurité. Il existe des services de gestion de mots de passe en ligne, comme LastPass, qui peuvent vous aider, car il vous suffit de ne vous souvenir que d’un seul mot de passe principal. De tels services peuvent également créer des mots de passe forts et aléatoires pour chaque application à laquelle vous accéder, pour ensuite les stocker dans un format chiffré.

3. Vacances en toute sécurité : privilégiez une authentification à deux facteurs

Les applications sont de plus en plus nombreuses à imposer deux ou plusieurs étapes pour authentifier leurs utilisateurs. Cette approche est pertinente, même si certains la considèrent comme fastidieuse : elle lutte efficacement contre le détournement d’identité ou les ransomwares. Il ne vous en prendra que quelques secondes supplémentaires avant que votre code de sécurité ne s’affiche sur votre smartphone et que vous puissiez le saisir pour vous authentifier. Ces quelques secondes d’attente vous aideront à vous protéger, ainsi que vos comptes en ligne et vos données. Rappelons que la sécurité est une fonctionnalité et non un bug…

4. Vacances en toute sécurité : Identifiez les virus et les malwares

Installez les antivirus et antimalwares, tenez-les à jour et exécutez-les régulièrement. Mais assurez-vous de choisir le bon outil. Il existe en effet nombre de produits qui affirment être des outils de sécurité, mais qui sont, en réalité et quelque peu ironiquement, des malwares. Aucun antimalware ne peut être efficace à 100% et il est important de programmer l’exécution régulière – une fois par mois à minima – d’un second ou troisième outil de sécurité pour analyser votre équipement ou votre réseau. Nombre d’éditeurs proposent des versions en ligne gratuites de leurs outils ou vous les offrent pendant une période d’essai. La majorité des antimalwares dispose d’un pare-feu et vous devez donc vous activer cette protection supplémentaire.

Planifiez et soyez vigilant !

Ne vous laissez pas piéger pendant cet été. Vous êtes seul en charge de votre sécurité. Prenez les mesures nécessaires avant de partir en vacances et restez vigilants tout au long. En prenant quelques mesures de bon sens et d’hygiène, vous aurez bien plus de chances de vous tenir à l’écart de toute catastrophe digitale. (Christophe Auberger, Directeur Technique France, Fortinet)

Compromission : On ne vole pas loin sans de bonnes pratiques de sécurité

Compromission – De nombreuses personnes vivent à proximité de la ville de Tampa, en Floride, pour diverses raisons, l’une d’entre elles étant de pouvoir transiter régulièrement par l’un des meilleurs aéroports des Etats-Unis, le Tampa International Airport (TIA). Malheureusement, comme beaucoup d’autres en ce moment, TIA a récemment fait les frais d’une compromission de sa sécurité informatique. Mais plus que d’autres, comme il s’agit d’un aéroport international, TIA a dû prendre la peine de s’expliquer.

Compromission – De ce que nous savons des failles constatées, la liste s’apparente à tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de sécurité informatique. TIA a recruté une personne pour travailler sur un projet Oracle. Cette personne a communiqué ses identifiants VPN, ses comptes (privilégiés) et ses mots de passe à près d’une dizaine d’autres personnes dont certaines travaillant pour une agence de recrutement, qui se sont connectées au système des dizaines de fois depuis Mumbai et Pradesh, en Inde, des Emirats Arabes Unis et du Cachemire, en Inde.

Ce cas particulier met en scène la collision malheureuse de VPN mal sécurisés, des accès non contrôlés de prestataires et de la non observance des bonnes pratiques de gestion des mots de passe. Plusieurs personnes ont été licenciées, dont le directeur et le responsable informatiques. TIA en est venu à paralyser ses processus métier en prenant la décision radicale, mais probablement nécessaire, de ne plus autoriser l’accès au réseau informatique de l’aéroport qu’aux équipements délivrés par les autorités aériennes compétentes et non plus aux appareils électroniques personnels.

Suite à cette compromission, parce que TIA n’avait pas correctement encadré les conditions d’accès dès le départ, l’aéroport a dû revenir à ses pratiques d’il y a 20 ans. Or des alternatives existent.

Ne jamais faire aveuglément confiance à des prestataires extérieurs dès qu’il s’agit de la sécurité de VOS informations. Désignez clairement les tierces parties, les prestataires et les consultants qui travaillent pour vous. Les prestataires de services IT et sociétés de conseil ne sont pas réputés pour la rigueur de leur sécurité informatique. Ce n’est pas parce qu’ils détachent des consultants que leur posture de sécurité est nécessairement mature. Vérifiez comment ils recrutent les profils des professionnels qu’ils envoient en mission et s’ils leur dispensent des formations de sensibilisation aux pratiques de sécurité.

Pour l’accès des tiers à votre environnement, d’autres solutions existent que de passer par un VPN et de simplement prier pour que chacun observe les bonnes pratiques. Une solution avec une connexion de courtage permet de contrôler qui a accès à vos systèmes IoT, par quel moyen, où, quand et comment. Séparez bien les choses : vous pouvez très bien autoriser des tierces parties à collaborer à vos projets, sans leur délivrer un grappin façon IP pour s’infiltrer sur votre réseau interne.

Ne pas accorder d’accès libre sans restriction. Instaurez une procédure mature de traçabilité de vos prestataires du moment où ils font une demande d’accès au moment où vous le leur accordez et où vous le révoquez. Ainsi vous êtes informé et vous faites preuve de responsabilité.

Surveiller ce qu’ils font de leur autorisation d’accès. Prévoyez de jeter un œil par-dessus leur épaule chaque fois que vous le souhaitez. Enregistrez toute l’activité. Ce qui est gênant dans le cas du piratage de TIA, c’est que même après les investigations de sécurité, les auditeurs étaient « incapables de dire quelles données spécifiques ont pu être transférées. » L’enregistrement systématique des activités des prestataires qui se connectent à vos réseaux et systèmes permet de toujours savoir qui a fait quoi exactement. C’est une bonne pratique à observer en toutes circonstances, pour une gestion de projet, le suivi de facturation, la conduite d’un audit de sécurité annuel et la gestion post-compromission dans le cas d’un incident comme celui de l’aéroport TIA.

Renforcer la sécurité des mots de passe. Dans le cas particulier de TIA, il semble qu’aucun contrôle des règles de gestion des mots de passe ait été exercé. Une solution de référentiel sécurisé de mots de passe/identifiants peut permettre de régler cette situation rapidement. Vous éliminez le risque lié à des mots de passe dupliqués, faciles à deviner, partagés, ainsi que les menaces que posent les comptes partagés ou intégrés aux systèmes.

Chaque cas de compromission est source d’enseignements, ce sera le cas à long terme pour l’aéroport de Tampa.
(Par William Culbert, Directeur de Solutions Engineering, Bomgar)

Saisies de serveurs VPN chez Perfect Privacy

La police néerlandaise a saisi deux serveurs appartenant à la société suisse Perfect Privacy dans le cadre d’une enquête. Les logs VPN concernés.

Récemment, la France et l’Allemagne ont déclaré la guerre au chiffrement avec un objectif de forcer les grandes sociétés de technologie à proposer des « outils » permettant de passer outre le chiffrement et l’anonymat des communications passant par les Internet. Bref, l’installation de backdoors [portes cachées]  dans les services de messageries sécurisés serait grandement appréciée. Et si cela ne fonctionne pas, la saisi du matériel reste la solution usitée par les autorités.

Le fournisseur de VPN [Virtual Private Network] Suisse, Perfect Privacy, informé, fin août, ses clients que deux de ses serveurs, basés chez I3D à Rotterdam au Pays-Bas, avaient été saisis par la police locale dans le cadre d’une enquête. La police n’a pas contacté directement la société Suisse, elle a été se servir directement chez son hébergeur néerlandais. Les fournisseurs de services VPN sont très souvent sollicités par la justice lors d’enquêtes en cours. Dans la majorité des cas, les sociétés, du moins celles basées dans des régions ou les législations sont peu regardantes sur le sujet, ne répondent pas. Il est fort probable que ce soit le cas pour Perfect Privacy.

En Avril 2016, la police néerlandaise avait déjà saisi du matériel, cette fois chez le fournisseur Ennetcom VPN, une société basée aux Pays-Bas et au Canada. Dans ce cas, la police avait  accusé Ennetcom d’aider les pirates informatiques et autres escrocs du numériques à se cacher.

A noter qu’un VPN reste un outil INDISPENSABLE si vous surfez hors de vos murs (Voyage, Gare, Hôtel, Aéroport…). Il permet de chiffrer vos communications entrantes et sortantes de votre ordinateur. Vos surfs sont, aussi, anonymes au regard du site, serveur, forum que vous visitez.

Wifi gratuit, protégez votre connexion

Alors que la mairie de Paris a annoncé du wifi « haut débit » gratuit sur les Champs-Élysées, cette explosion récente des connexions wifi gratuites et publiques représente une véritable aubaine pour les utilisateurs. Il est tellement pratique de se connecter gratuitement à un réseau Wi-Fi dans un café, dans un parc ou dans un aéroport que cela en devient un réflexe, dès lors que notre appareil nous le suggère. Mais est-ce totalement sûr ? Quels sont les risques ? Comment se connecter à un réseau public en toute sécurité ?

Wifi gratuit ? Votre meilleur ennemi ! En général, les réseaux Wi-Fi que l’on trouve dans les lieux publics ne sont pas bien protégés. Ils se basent souvent sur des protocoles de chiffrement trop simples ou parfois pas chiffrés du tout. Les pirates peuvent ainsi accéder à chacune des informations que vous envoyez sur Internet : e-mails importants, données de carte bancaire, voire données d’identification permettant d’accéder à votre réseau d’entreprise. Une fois que les pirates disposent de ces renseignements, ils peuvent accéder à vos systèmes en votre nom, diffuser des programmes malveillants, ou facilement installer des logiciels infectés sur votre ordinateur si le partage de fichiers a été activé.

Quelques bons gestes à respecter face à un Wifi gratuit

D’abord, utilisez un réseau privé virtuel (VPN). Un VPN est indispensable lorsque vous accédez à une connexion non sécurisée, comme un point d’accès wifi. Même si un pirate réussit à se placer en plein milieu de votre connexion, les données qui s’y trouvent seront chiffrées, donc illisibles. Mails, mots de passe, ou simplement ce que vous visitez ne seront pas lisibles. J’utilise moi même plusieurs dizaines de VPN différents. Je peux vous proposer de tester Hide My Ass, ou encore VyprVPN. Un test de VPN disponibles pour votre ordinateur, tablette ou encore smartphone dans cet article. Dernier conseil, même si vous ne vous êtes pas activement connecté à un réseau, le matériel wifi équipant votre ordinateur, votre téléphone portable, votre tablette continuent de transmettre des informations. Bref, désactivez la fonctionnalité wifi si vous ne l’utilisez pas.

Activez l’option « Toujours utiliser HTTPS » sur les sites Web que vous visitez fréquemment ou qui nécessitent de saisir des données d’identification. Les pirates ne savent que trop bien que les utilisateurs utilisent les mêmes identifiants et mots de passe pour les forums, leur banque ou leur réseau d’entreprise.

Pour finir, lorsque vous vous connectez à Internet dans un lieu public, via un Wifi gratuit il est peu probable que vous souhaitiez partager quoi que ce soit. Dans ce cas, vous pouvez désactiver les options de partage dans les préférences système. (Kaspersky)

Data Loss Prevention

Prévention des pertes de données des collaborateurs mobiles. Quand la mobilité oblige à la Data Loss Prevention.

Data Loss Prevention  – La mobilité est à la fois un besoin et un défi pour les entreprises qui se battent pour créer une force de travail réellement fluide et entièrement digitale. Aujourd’hui, presque tous les collaborateurs travaillent avec un ou plusieurs périphériques mobiles contenant des informations d’entreprise, qu’il s’agisse d’un téléphone mobile, d’un ordinateur portable ou d’une tablette. L’un des premiers défis qui en découlent pour la direction informatique tient au fait que l’accès à distance aux données et aux e-mails se fait, par nature, « hors » du périmètre de l’entreprise, et qu’il est par conséquent très difficile de s’en protéger. La multitude des périphériques utilisés, en elle-même, complique la surveillance et le suivi des données d’entreprise consultées, partagées ou utilisées.

Data Loss Prevention : se concentrer sur les données

L’une des approches, choisie dans certaines entreprises, consiste à intégrer ces périphériques à une stratégie d’environnement de travail en BYOD. Les utilisateurs peuvent choisir le périphérique, le système d’exploitation et la version de leur choix, puisqu’il s’agit de leur propre périphérique. Malheureusement, cette approche peut en réalité créer des problèmes supplémentaires de sécurité et de DLP (prévention des pertes de données). En effet, de nombreux utilisateurs n’apprécient pas (voire interdisent) que leur employeur gère et/ou contrôle leur périphérique, pire encore, d’y installer des logiciels professionnels comme les programmes d’antivirus et de VPN.

Par conséquent, pour réussir, la stratégie de protection des données doit se concentrer sur la sécurisation des données uniquement, quel que soit le périphérique ou le mode d’utilisation. Dans un environnement d’entreprise, une grande majorité des données sensibles transitent dans les e-mails et leurs pièces jointes. Ainsi, une stratégie de protection des données réussie doit chercher à gérer et contrôler la passerelle par laquelle transitent les données, à savoir, ici, le compte d’e-mail d’entreprise.

Autre option : implémenter une suite d’outils de gestion de la sécurité mobile, ce qui permet de placer des mécanismes de sécurité sur la passerelle d’e-mail, et d’autoriser la création de règles de sécurité pour surveiller et contrôler la façon dont les informations d’entreprise sont traitées sur chaque périphérique.

Data Loss Prevention : Stratégie DLP tridimensionnelle

Une stratégie « DLP tridimensionnelle », surveille et contrôle le contenu transféré via un périphérique sur la base de critères précis. Par exemple, on peut limiter l’accès au contenu ou aux fichiers depuis le compte e-mail d’entreprise en fonction du pays, puisque les utilisateurs qui voyagent avec leur périphérique sont susceptibles d’accéder aux données et aux systèmes sur des réseaux Wi-Fi non sécurisés. Il est également possible de contrôler le contenu sur la base des mots clés qui figurent dans les e-mails (comme des numéros de sécurité sociale ou des numéros de contrat), afin d’interdire les pièces jointes ou le contenu incluant ce type d’information sur les périphériques mobiles. Comme les pièces jointes d’e-mail contiennent la majorité des informations sensibles transmises d’un périphérique à un autre, ce point est crucial lorsqu’il s’agit de protéger l’utilisation des périphériques dans l’environnement de travail. La troisième dimension est la surveillance du contexte, qui permet d’identifier et d’interdire le contenu pour des expéditeurs/destinataires spécifiques.

Ce type de considération permet de limiter les risques liés aux pertes de données et aux problèmes de sécurité pour cette partie des activités professionnelles Bien que cette approche ne suffise pas à contrôler et à sécuriser entièrement les banques de données d’une entreprise, la sécurité mobile va jouer un rôle de plus en plus vital pour la réussite des stratégies complètes de protection des données, au fur et à mesure que davantage de périphériques s’intègrent à nos habitudes de travail. (Par Eran Livne, Product Manager LANDESK)

Applications et VPN pour téléphone portable et tablette

Surfer anonyme et sécurisé sur votre téléphone portable et autre tablette est devenu un acte obligation. Pour cela, l’utilisation d’un VPN est devenue indispensable. Pas toujours simple à employer, il existe des applications qui automatisent et facilitent l’exploitation d’un VPN. Voici quelques solutions d’outils et de VPN pour votre téléphone portable et votre tablette, simples à mettre en place et efficace.

S’il fallait faire simple, un VPN est une machine qui va vous permettre de cacher votre adresse Internet lors de vos surfs, téléchargements, … La machine, entre vous et l’espace numérique que vous souhaitez visiter va servir de leurre. C’est l’adresse du VPN qui apparaitra dans les traces du forum, des sites… que vous visitez. A noter que de plus en plus de service VPN vous proposent aussi de chiffrer les informations qui transitent entre lui, votre FAI et votre ordinateur. En gros, les informations que vous envoyez/recevez, sont chiffrés entre le fournisseur de VPN, votre FAI [ou celui qui vous propose la connexion : hôtel, restaurant, conférence…] et vous. Bilan, un « espion » ayant la main sur votre connexion (un wi-fi public par exemple, NDR) ne pourra pas intercepter/lire/modifier les données qui arrivent/sortent de votre ordinateur. Bref, indispensable sur un ordinateur (PC, MAC). Encore plus indispensable sur un smartphone, tablette et tout autre objet nomade.

Voici quelques solutions de VPN et d’applications proposées par ZATAZ.COM dédié au surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette. Ils vous permettant de surfer, converser… en mode sécurisé et chiffré. Je vais commencer par les applications que j’utilise. A noter que je n’exploite  jamais deux fois la même application/VPN dans la même journée.

A partir de 3€ par mois, sans abonnement.

HideMyAss! est un service permettant de surfer en mode chiffré, et quasi anonymement. Pour cela, HMA vous permet d’utiliser un VPN, un tunnel qui chiffre les informations qui transitent entre vous et les réseaux que vous pouvez utiliser (Oueb, FTP, IRC…). Hide My Ass, que l’on peut traduire par… « protéger son petit fessier sur Internet » propose une application simple et efficace. Sélection aléatoire des serveurs, recommandations géographiques (pour plus de rapidité, par exemple), planification des changements d’ip (toutes les 5 minutes, une nouvelle adresse, un nouveau serveur, un nouveau pays, par exemples).

Très pratique, vous pouvez choisir les applications qui ne peuvent se connecter qu’avec un VPN (mails…). L’application pour iPhone et Android est très intuitive. Bref, avec 929 serveurs basés dans plus de 190 pays, HMA met à disposition 125688 adresses IP. Cette société propose une option TV et console de jeux. Fonctionne sur PC, MAC, Android, iOS. Surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette, téléchargez et testez HideMyAss!

VyprVPN, comme son cousin HideMyAss, offre un système de chiffrement. OpenVPN, et par une invention maison, le Chameleon (256 bits). Il utilise le protocole OpenVPN 256 bits, et permet de brouiller les métadonnées pour éviter le Deep Packet Inspection (DPI), les blocages… Ici aussi, vous pouvez définir les applications qui se lanceront uniquement avec un VPN. L’appli VyprVPN peut aussi être configurée de manière à s’allumer dès qu’une connexion wi-fi non sécurisée est détectée.

Nouveau, l’outil pour smartphone et tablette permet de bloquer les contenus et espaces numériques que votre mobile souhaiterait visiter sans votre accord (pub, redirection, lancement de programme malveillant…). Plus de 200.000 adresses IP, quelques 800 serveurs. Compter 10€ par mois, sans obliger de souscrire à un abonnement. VyprVPN propose une option TV, console de jeux et routeur. Fonctionne sur PC, MAC, Android, iOS. Surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette – Téléchargez et testez VyprVPN.

Retrouvez plusieurs autres solutions gratuites et payantes d’application et VPN pour un surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette sur zataz.com.

Facebook menace l’employeur d’un chercheur en sécurité informatique

Après avoir découvert une porte d’entrée dans l’administration d’Instragram, un chercheur en sécurité informatique est menacé par Facebook.

Wesley Wineberg, un chercheur en sécurité indépendant n’a pas apprécié la nouvelle méthode de Facebook pour récompenser les internautes qui lui remontent des problèmes de sécurité informatique. Il faut dire aussi que Wesley a été très loin dans sa recherche d’information.

Alors qu’il aurait pu se contenter d’expliquer comment il avait eu accès à un espace d’administration d’Instragram, le chercheur a continué de pousser sa recherche dans les méandres informatiques du service photographique de Facebook.

W.W. va sortir du serveur des fichiers de configuration, une clé d’un Amazon Web Services, … Il va utiliser cette clé [là, nous ne sommes plus dans de la recherche de bug, NDR] pour se connecter à des espaces de stockages. Une autre clé va lui ouvrir le code source d’Instagram, clés API et certificats SSL.

Wesley Wineberg va alerter le géant américain, le 1er décembre. L’entreprise va changer son fusil d’épaule à l’encontre de ce bidouilleur. Au lieu de parler « bug Bounty« , Facebook va le menacer en appelant son employeur. Alex Stamos, le CSO de Facebook, a contacté l’entreprise de Wesley en indiquant que les avocats de la firme étaient sur l’affaire. Facebook souhaitait faire disparaître la moindre trace de cette découverte et infiltration.

Cookie malveillant découvert dans une centaine d’importants sites Internet

Des experts en sécurité informatique découvre une étonnante campagne de traçage des internautes à partir d’un cookie malveillant.

Voilà qui est interessant. Des experts en sécurité informatique de la société FireEye ont découvert une infiltration d’ordinateurs à partir de cookies, les petits fichiers installés dans nos ordinateurs par les sites Internet et autres régies publicitaires. Si un cookie dans un site Internet permet de gérer, par exemple, son accès à un forum, options premium… il permet aussi aux régies publicitaires de suivre le consommateur et lui proposer les annonces les plus ciblées possibles. Des pirates informatiques ont bien compris, et cela depuis longtemps, l’intérêt d’un tel outil numérique.

FireEye explique que se « profilage » viserait chefs d’entreprise, diplomates et autres chercheurs. Le cookie, et le script qui gère la chose, récupère l’IP, le navigateur des visiteurs, les sites consultés, la version de Microsoft Office, Flash Player et Java utilisés. Bref, les malveillants cherchent leurs cibles à infiltrer comme ont déjà pu le faire des pirates Russes (Russian Doll) et Chinois (Clandestine Wolf). Ca sent les 0days en cours d’utilisation un tel environementage 2.0. Parmi les sites infiltrés et injecteurs, des écoles, des ambassades ou encore des administrations en charge des passeports.

Pour se protéger de ce genre de traçage, n’hésitez pas à utiliser, entre autres, un VPN et des outils qui permettent de gérer les cookies. L’outil Freedome de F-Secure permet, par exemple, de cacher sa présence sur un site Internet, de changer son IP, de contrôler les sites trackeurs et bloquer les espaces
potentiellement malveillants. DataSecurityBreach.fr vous propose de tester gratuitement Freedome, et cela durant 1 mois. Il vous suffit de rentrer le code promo suivant dans le logiciel une fois installé : r67anej

Jackpot – 150 000 CB volées à un casino

Un groupe de pirates informatiques baptisé FIN5 se serait invité dans un casino pour y ponctionner les données bancaires.

Les chercheurs Emmanuel Jean-Georges et Barry Vengerik de Mandiant FireEye ont annoncé l’existence d’un groupe de pirates informatiques baptisé FIN5. Des malveillants qui auraient, l’année dernière, visité l’architecture informatique d’un casino pour faire main basse sur le système de paiement et quelques 150 000 informations de cartes bancaires. Une douzaine d’entreprises auraient été impactées par ces assaillants. Un soupçon pour six autres société continue de planer.

Les consultants ont expliqué que les pirates ont utilisé une porte dérobée du nom de « Tornhull » et un VPN surnommé « Flipside ». Un troisième outil, « Driftwood » analyse les espaces à attaquer. FIN5 n’aurait aucun rapport avec un autre groupe baptisé FIN4, auteur d’une attaque informatique en 2014 à l’encontre de professionnels des marchés financiers, de la santé, d’entreprises cotées au New York Stock Exchange ou au NASDAQ. Une fois des données sensibles volées, elles étaient piégées et renvoyées à des interlocuteurs que FIN4 souhaitaient infiltrer ensuite.

Le FBI utilise Flash d’Adobe pour infiltrer des pédophiles

Les enquêteurs du FBI ont utilisé un logiciel espion passant par de fausses publicités au format flash pour stopper des pédophiles.

Il y a quelques jours, un pédophile notoire était arrêté par le FBI. Luis Escobosa, a été incarcéré  pour s’être rendu sur un site pédophile. Il lui a été aussi reproché d’avoir utilisé et téléchargé des  photos et des vidéos à partir de différents sites web dédiés à la pornographie juvénile.

Le FBI a arrêté l’homme originaire de Staten Island, vendredi dernier. Le FBI a expliqué au tribunal son mode d’action. Le pédophile utilisait, entre autre, le site PlayPen. Un portail du blackmarket fort de 215.000 utilisateurs. Un site qui a été fermé, par le FBI, en Mars 2015. Seulement, avant sa fermeture définitive, les agents spéciaux avaient installé des spywares dans ce site, sous forme de publicités au format flash, un outil de la société Adobe. Durant quelques semaines, Mulder et Scully ont pu suivre à la trace les utilisateurs de PlayPen, dont Luis Escobosa.

Les Spywares ont été utilisés pendant un certain temps par le FBI. Un outil créé par un white hat du nom de HD Moore qui exploite Metasploit Decloak v2. Le processus fonctionne assez simplement. Un fichier, généralement un fichier flash, est hébergé par un site de pornographie juvénile saisis par les forces de l’ordre. Le fichier est envoyé naturellement et automatiquement (sauf si les navigateurs refusent de lire des documents de la société Adobe, NDR) dans les navigateurs Web des visiteurs. Ce fichier Flash était exécuté dans le plugin Adobe et établissait une connexion directe avec un serveur contrôlé par le FBI, sans que TOR ne puisse « cacher » l’ip des internautes pédophiles.

Méfiez-vous du chat de votre voisin, il pirate peut-être votre wifi

Un chercheur en sécurité informatique a utilisé son chat pour scanner les réseaux wifi non sécurisés de son quartier.

Aprés le war driving, voici venir le war cat, ou encore Warkitteh. Gene Bransfield, un chercheur en sécurité a trouvé un moyen « rigolo » d’utiliser son chat pour cartographier des dizaines de réseaux Wi-Fi vulnérables installés dans son quartier. Sa méthode, équiper COCO, le chat de la grand-mère de son épouse, avec un collier particulier. Pendant que le matou se promène par monts et pas vaux, le collier scanne les Wi-Fi environnants. Une puce, un carte Wi-Fi, un module GPS et un joli tissu léopard pour le ca(t)mouflage. L’aventure avait été présentée lors du DefCon de Las Vegas, en août dernier.

PureVPN propose une solution pour la France

L’éditeur de solution VPN PureVPN vient de sortir une solution pour la France.

PureVPN, un service VPN qui s’annonce comme le plus rapide du monde. Un million d’utilisateurs de part le monde. Depuis 2007, PureVPN fournit une connexion VPN ultra sécurisée AES-256-bits de classe mondiale pour votre sécurité et votre confidentialité en ligne. Lorsque vous vous connectez à PureVPN, votre connexion internet et les appareils utilisant internet sont protégés de toutes les brèches de sécurité et de confidentialité en ligne. Les sites, forums… qui vous reçoivent ne voient pas votre IP, mais l’une des 80.000 adresses que propose PureVPN via ses applications (elles tournent sous Android, iOS, Windows…) et plus de 500 serveurs installés dans 121 pays, dont 249 en Europe, 34 en Océanie, 80 en Asie.

Que vous soyez d’avides voyageurs ou des expatriés vivant à l’étranger, le réseau autogéré et sécurisé de PureVPN vous donne la possibilité de vous connecter à n’importe quel hot spot Wi-Fi de façon sécurisée et d’accéder à tout type de contenu grâce à notre réseau VPN global. Côté prix, de 4.16 $ à 9.95$ par mois, selon la durée. Plusieurs options payantes sont proposées, ce qui alourdi la facture comme le firewall NAT, l’ip dédiée ou encore la protection DDoS.

Firefox Beta : encore plus de sécurité

Protection contre le pistage au sein de la navigation privée. Firefox Beta est désormais disponible, avec de nouvelles fonctionnalités telles que la protection contre le pistage au sein de la navigation privée.

Cette nouvelle fonctionnalité bloque certains éléments tiers au sein des pages Web, utilisés notamment pour enregistrer l’activité de l’internaute et ainsi créer un profil de l’utilisateur en se basant sur sa navigation. La navigation privée au sein de Firefox permet de limiter l’accès aux données récoltées par les tiers. Firefox Beta propose également un nouveau centre de contrôle, incluant des paramètres de sécurité et de confidentialité regroupés en un seul endroit, et accessible via le bouclier dans la barre d’adresse. Firefox Beta tourne sur Windows, Mac et Linux.

NoLimitVPN, la petite start-up qui monte

Le fournisseur Français de VPN, NoLimitVPN, propose un nouveau service de type Firewall As A Service, explication.

Sécuriser ses surfs avec un VPN est devenu une obligation aujourd’hui. Cela permet de protéger ses navigations numériques du regard malveillant de personnes non autorisées. La start-up Française NoLimitVPN (Nicolas THIBAUT, fondateur et expert en cyber-sécurité/cyberdéfense, Didier THIBAUT directeur marketing et commercial et Lucas PHILIPPE consultant en cybersécurité/cyberdéfense) viennent de rajouter une nouvelle corde à leur arc, un Firewall As A Service. Explication.

DataSecurityBreach.fr – Qu’est ce qu’un Firewall As A Service ?
NoLimitVPN – Le concept de « Firewall As A Service » est nouveau et vient s’ajouter aux nombreux services disponibles dans le Cloud (SaaS, IaaS, etc). L’objectif est de supprimer des investissements initiaux élevés en dématérialisant une solution existante (tel qu’un pare-feu Sophos ou Netasq). Concernant les entreprises, un autre avantage est d’offrir une solution évolutive, qui les accompagne au cours de leur développement en s’adaptant très rapidement aux différents besoins (sans avoir de frais de mise à jour par exemple). Enfin notre solution de protection est transparente pour l’utilisateur final, les attaques sont stoppées en amont des appareils (et même en amont du réseau interne).

DataSecurityBreach.fr – Pourquoi vous orienter vers cette idée ?
NoLimitVPN – NolimitVPN existe maintenant depuis presque 2 ans et nous avons souhaité faire évoluer notre service VPN en un service de protection innovant.
Lors de notre participation au Kaspersky Security Startup Challenge 2015 (Ils ont fini 3ème, NDR), nous avons longuement réfléchi à des améliorations qui pourraient rendre notre service unique. En intégrant un pare-feu au service VPN, nous avons pu ajouter un niveau supplémentaire de sécurité tout en conservant tous les autres fonctionnalités.

DataSecurityBreach.fr – Qu’est ce que cela peut apporter à une entreprise ? Un particulier ?
NoLimitVPN – Nous offrons une couche de sécurisation complémentaire à un antivirus standard. En effet, notre service propose une protection proactive contrairement aux antivirus qui agissent généralement de manière réactive (une fois que la menace s’est introduite). Le service fonctionne comme un filtre de sécurité sur votre trafic Internet, bloquant tout ce qui pourrait être dangereux pour votre environnement informatique. Un particulier, comme une entreprise, est ainsi caché derrière ce filtre (diminuant les risques d’attaques directes).

DataSecurityBreach.fr – Intéressant, le rapport d’attaques. Qu’est ce qu’il découle de ce rapport, les attaques les plus courantes ? Les plus étonnantes ?
NoLimitVPN – Après plusieurs mois en phase bêta, nous avons constaté que la majorité des menaces sont des attaques phishing ou des sites hébergeant des fichiers malveillants. Nous bloquons également plusieurs serveurs de contrôle, ce qui permet à chaque utilisateur d’être protégé même si un appareil a été transformé en botnet (car les communications avec les serveurs de contrôle sont bloquées). Enfin, il est important de préciser que nous collectons seulement les logs d’activité du trafic de nos serveurs pour avoir des statistiques afin de garantir un anonymat absolu et une confidentialité totale à nos utilisateurs.

Bloquer TOR, un idée de la X-Force d’IBM

Les chercheurs en sécurité d’IBM suggèrent que les entreprises bloquent le trafic crypté et anonyme de TOR.

Les chercheurs en sécurité du groupe X-Force d’IBM ont suggéré aux entreprises de bloquer tout le trafic crypté et anonyme qu’ils reçoivent par le biais du réseau TOR. Un blocage pour se protéger, mais aussi, explique la X-Force, pour ne pas se rendre responsable de cyber-attaques, de la distribution de logiciels malveillants, ou de la transmission de matériel criminel.Le troisième rapport trimestriel publié par la X-Force Team ne fait pas dans la demi-mesure. TOR est devenu le diable.

Le réseau TOR a été initialement conçu en 2004 par le département de recherche de la Marine Américaine. Mission, fournir aux responsables de l’US Navy un réseau sécurisé pour l’anonymisation de leur trafic Internet.

Le rapport de sécurité de la X-Force Team révèle que le réseau TOR est utilisé pour effectuer de nombreuses attaques. Des attaques qui augmentent, d’année en année. De janvier 2015 à mai 2015, près de 200.000 actes malveillants provenaient du réseau TOR, et uniquement pour les États-Unis.

X-Force a énuméré quelques-unes des mesures que les entreprises doivent prendre pour ne pas devenir des complices, involontaires, de ces attaques. Dans la liste, interdire l’utilisation des services de proxy chiffrés non approuvés ou encore que chaque réseau doit être configuré de telle sorte qu’il rejette automatiquement toute demande de connexion en provenance de n’importe quel réseau anonyme.

Les attaques « Man In the Cloud » exploitent les principaux services de synchronisation de fichiers

Les attaques de dernière génération transforment facilement les services cloud les plus communément utilisés en outils d’attaque dévastateurs.

Imperva, Inc., société spécialisée dans la protection des données critiques des entreprises et des applications sur site et dans le cloud, publie son nouveau rapport d’information sur les hackers portant sur une nouvelle forme d’attaque : « Man in the Cloud Attacks » ou MTIC (en anglais).

Avec « Man in the Cloud » (MITC), un hacker parvient à s’introduire discrètement dans les services de synchronisation de fichiers les plus communément utilisés, tels que Google Drive et Dropbox, pour les transformer en outils d’attaque dévastateurs, que les mesures de sécurité usuelles parviennent difficilement à détecter. Le rapport souligne que cette attaque de dernière génération n’implique pas l’usurpation du compte ou du mot de passe cloud des utilisateurs.

Les services de synchronisation cloud, tels que Box, Dropbox, Google Drive et Microsoft OneDrive, peuvent être facilement exploités et transformés en infrastructure visant à compromettre les points d’accès, en offrant un canal pour les communications de commande et contrôle, l’exfiltration des données et l’accès à distance.

Des attaques basées sur cette architecture ont déjà été identifiées
Les mesures de sécurité au niveau des points d’accès et du périmètre réseau sont insuffisantes pour la détection et l’atténuation de cette menace, car aucun code malveillant n’est stocké sur le point d’accès et aucun canal de trafic sortant anormal n’apparaît sur le réseau. Les organisations doivent consacrer davantage d’efforts à la surveillance et à la protection de leurs ressources de données critiques d’entreprise, dans le cloud et sur site. En détectant les comportements d’accès abusif à ces ressources, les entreprises peuvent se protéger contre cette nouvelle génération d’intrusions.

« Notre étude met simplement au grand jour à quel point il est facile pour les cybercriminels d’utiliser des comptes de synchronisation cloud et à quel point il est difficile de détecter ce nouveau type d’attaque, et d’y résister », indique Amichai Shulman, directeur de la technologie chez Imperva. « Depuis que nous avons identifié l’existence des attaques MITC, nous savons que les organisations qui protègent leurs systèmes contre les infections à l’aide d’outils de détection de code malveillant ou de détection des communications de commande et contrôle font face à de sérieux risques, les attaques MITC utilisant l’infrastructure de partage et de synchronisation des fichiers d’entreprise existante pour les communications de commande et contrôle, et l’exfiltration des données. »

En raison de l’utilisation croissante des appareils mobiles, des tablettes, des VPN, de l’accès à distance et des applications SaaS, les données sont désormais stockées dans le cloud, dans un périmètre qui s’étend au-delà des frontières traditionnellement définies par les entreprises. Ce passage au cloud, qu’il concerne des particuliers ou des entreprises, est bien illustré par le recours aux services de synchronisation de fichiers. L’utilisation de Box, Dropbox, Google Drive et Microsoft OneDrive dans un environnement professionnel souligne l’importance des conclusions de cette étude.

Les entreprises ont la possibilité de se protéger contre les attaques MITC en adoptant une approche en deux temps. D’une part, elles doivent s’appuyer sur une solution de courtage d’accès au service cloud (CASB, Cloud Access Security Broker) qui surveille l’accès et l’utilisation de leurs services cloud d’entreprise. D’autre part, les organisations peuvent déployer des contrôles, tels que des solutions de surveillance de l’activité des données (DAM, Data Activity Monitoring) et de surveillance de l’activité des fichiers (FAM, File Activity Monitoring), au niveau de leurs ressources de données d’entreprise pour identifier l’accès anormal et abusif aux données critiques.

Le centre de défense des applications (ADC, Application Defense Center) d’Imperva est le premier organisme de recherche consacré à l’analyse de la sécurité, à la détection des vulnérabilités et à l’expertise en matière de mise en conformité. Cette cellule allie tests approfondis en laboratoire et tests pratiques en environnement réel pour améliorer les produits d’Imperva, le tout grâce à une technologie avancée dédiée à la sécurité des données, dans le but d’offrir une protection optimale contre les menaces et une automatisation de la mise en conformité inégalée. L’équipe réalise régulièrement des études sur l’évolution du paysage des menaces, notamment le rapport consacré à son initiative d’information sur les hackers et le rapport sur les attaques visant les applications Web. La version intégrale de ce rapport du mois d’août.

État des lieux de l’Internet du 2ème trimestre 2015

Akamai Technologies, Inc., leader mondial des services de réseau de diffusion de contenu (CDN), annonce la disponibilité de son rapport de sécurité « État les lieux de l’Internet » du 2ème trimestre 2015. Il livre une analyse et un éclairage sur les cyber-menaces qui pèsent sur la sécurité cloud à l’échelle mondiale.

« La menace des attaques par déni de service distribué (DDoS) et applicatives web ne cesse de s’intensifier chaque trimestre », précise John Summers, vice-président, Cloud Security Business Unit d’Akamai. « Les acteurs malveillants brouillent perpétuellement la donne en changeant de tactique, en dénichant de nouvelles vulnérabilités, voire en remettant au goût du jour des techniques considérées comme obsolètes. En analysant les attaques observées sur nos réseaux, nous sommes en mesure d’inventorier les menaces et tendances naissantes et de communiquer au public les informations indispensables à la consolidation de leurs réseaux, sites web et applications, et à l’amélioration de leurs profils de sécurité cloud. »

Dans ce rapport sont analysés deux vecteurs d’attaques applicatives web supplémentaires, mais aussi examiné les menaces représentées par le trafic TOR (routage en oignon) et même mis au jour certaines vulnérabilités dans des modules externes WordPress tiers, en cours de publication dans le dictionnaire CVE », ajoute-t-il. « Plus les menaces de cybersécurité sont documentées, mieux la défense d’une entreprise peut être opérée.

Panorama de l’activité des attaques DDoS
Sur les trois derniers trimestres, il apparaît que le nombre d’attaques DDoS double d’une année sur l’autre. Si, au cours de ce trimestre, les pirates ont privilégié les attaques de moindre débit mais de plus longue durée, toujours est-il que le nombre de méga-attaques ne cesse de croître. Au 2ème trimestre 2015, 12 attaques à un débit supérieur à 100 Gb/s ont été recensées et 5 autres culminant à plus de 50 Mp/s (millions de paquets par seconde). Très peu d’entreprises sont capables de résister par elles-mêmes à des attaques de cette ampleur.

L’attaque DDoS la plus massive au 2ème trimestre 2015, mesurée à plus de 240 Gb/s, a duré plus de 13 heures. Le débit crête est généralement limité à une fenêtre d’une à deux heures. Sur cette même période, l’une des attaques présentant le débit de paquets le plus élevé jamais encore enregistré sur le réseau Prolexic Routed a également été déclenchée (à un pic de 214 Mp/s). Ce volume d’attaques est capable de paralyser des routeurs de niveau 1 comme ceux utilisés par les fournisseurs d’accès Internet.

L’activité des attaques DDoS a établi un nouveau record au 2ème trimestre 2015, en hausse de 132 % à trimestre comparable un an auparavant, et de 7 % par rapport au 1er trimestre 2015. Si le débit crête et le volume maximal moyens des attaques ont légèrement progressé au 2ème trimestre 2015 comparativement au trimestre précédent, ils demeurent nettement en-deçà des valeurs maximales relevées au deuxième trimestre 2014.

SYN et SSDP (Simple Service Discovery Protocol) sont les vecteurs les plus couramment utilisés ce trimestre, chacun d’eux représentant approximativement 16 % du trafic d’attaques DDoS. Eu égard à la prolifération d’équipements électroniques de loisirs non sécurisés, connectés à Internet via le protocole UPuP (Universal Plug & Play), leur utilisation comme réflecteurs SSDP demeure attrayante. Quasiment inexistant il y a encore un an, le SSDP s’est imposé comme l’un des principaux vecteurs d’attaques ces trois derniers trimestres. Quant à la technique par saturation de type « SYN flood », elle continue à dominer les attaques volumétriques et ce, depuis la première édition du rapport de sécurité parue au troisième trimestre 2011.

Le secteur des jeux en ligne demeure une cible privilégiée depuis le 2ème trimestre 2014, systématiquement visé par environ 35 % des attaques DDoS. Au cours des deux derniers trimestres, la majorité du trafic d’attaques ne provenant pas d’adresses usurpées a continué à émaner de la Chine, pays qui figure dans le trio de tête depuis la parution du premier rapport au troisième trimestre 2011.

Activité des attaques applicatives web
Des statistiques sur les attaques applicatives web ont commencé à être publiées par Akamai au premier trimestre 2015. Ce trimestre, deux autres vecteurs d’attaques ont été analysés : les failles Shellshock et XSS (cross-site scripting).

Shellshock, vulnérabilité logicielle présente dans Bash mise au jour en septembre 2014, a été exploitée dans 49 % des attaques applicatives web ce trimestre. En réalité, 95 % des attaques Shellshock ont visé un seul client appartenant au secteur des services financiers, dans le cadre d’une campagne qui a duré plusieurs semaines en début de trimestre. Généralement menée sur HTTPS, cette campagne a rééquilibré l’utilisation des protocoles HTTPS et HTTP. Au premier trimestre 2015 en effet, seulement 9 % des attaques avaient été dirigées sur HTTPS, contre 56 % ce trimestre.

Par ailleurs, les attaques par injection SQL (SQLi) représentent 26 % de l’ensemble des attaques, soit une progression de plus de 75% des alertes de ce type rien qu’au deuxième trimestre. À l’inverse, les attaques de type LFI (inclusion de fichier local) s’inscrivent en net recul. Principal vecteur d’attaques applicatives web au premier trimestre 2015, LFI n’est plus à l’origine que de 18 % des alertes au deuxième trimestre 2015. L’inclusion de fichier distant (RFI), l’injection PHP (PHPi), l’injection de commandes (CMDi), l’injection OGNL Java (JAVAi) et le chargement de fichier malveillant (MFU) comptent, pour leur part, pour 7 % des attaques applicatives web.

Comme au premier trimestre 2015, ce sont les secteurs des services financiers et du commerce et de la grande distribution qui ont été les plus fréquemment touchés par les attaques.

La menace des modules externes et thèmes WordPress tiers
WordPress, plate-forme la plus en vogue dans le monde pour la création de sites web et de blogues, est une cible de choix pour des pirates qui s’attachent à exploiter des centaines de vulnérabilités connues pour créer des botnets, disséminer des logiciels malveillants et lancer des campagnes DDoS.

Le code des modules externes tiers est très peu, voire nullement, contrôlé. Afin de mieux cerner les menaces, Akamai a testé plus de 1 300 modules externes et thèmes parmi les plus répandus. Résultat : 25 d’entre eux présentaient au moins une vulnérabilité nouvelle. Dans certains cas, ils en comprenaient même plusieurs puisque 49 exploits potentiels ont été relevés au total. Une liste exhaustive des vulnérabilités mises au jour figure dans le rapport, accompagnée de recommandations pour sécuriser les installations WordPress.

Les forces et les faiblesses de TOR
Le projet TOR (The Onion Router, pour « routage en oignon ») fait en sorte que le nœud d’entrée ne soit pas identique au nœud de sortie, garantissant ainsi l’anonymat des utilisateurs. Bien que nombre des utilisations de TOR soient légitimes, son anonymat présente de l’intérêt pour les acteurs malveillants. Pour évaluer les risques liés à l’autorisation de trafic TOR à destination de sites web, Akamai a analysé ce trafic web à l’échelle de sa base de clients Kona sur une période de sept jours.

L’analyse a révélé que 99 % des attaques émanaient d’adresses IP non-TOR. Néanmoins, une requête sur 380 issues de nœuds de sortie TOR était malveillante, contre une sur 11 500 seulement en provenance d’adresses IP non-TOR. Ceci dit, le blocage de trafic TOR pourrait se révéler préjudiciable sur le plan économique. Toutefois, les requêtes HTTP légitimes vers les pages d’e-commerce correspondantes font état de taux de conversion équivalents entre nœuds de sortie TOR et adresses IP non-TOR. Le rapport.

600 millions d’utilisateurs d’un téléphone Samsung en danger ?

Plus de 600 millions d’utilisateurs de téléphones portables Samsung ont été touchés par un risque de sécurité important. Samsung S3, S4, S5 et S6 touchés par une vulnérabilité dans un clavier pré-installé qui permet à un pirate d’exécuter du code à distance.

Intéressant ! Après la diffusion de faille et bug visant le téléphone portable d’Apple, l’iPhone, voici venir la faille pour le concurrent direct de la grosse pomme, la famille des Samsung S. Cette faille a été découverte par le chercheur Ryan Welton de la société américaine de NowSecure. Samsung a été alerté en décembre 2014.

Compte tenu de l’ampleur du problème, NowSecure a aussi notifié le CERT américain afin de faire corriger le problème rapidement (CVE-2015-2865). L’équipe de sécurité de Google Android a elle aussi été mise dans la boucle. L’attaque permet de récupérer la connexion GPS, brancher caméra et micro, installer en cachette des applications malveillantes, lire les messages (SMS, MMS, Mails, …). Bref, une petite cochonnerie.

Samsung n’a rien dit, mais propose depuis début de 2015 un correctif. Impossible de savoir si les opérateurs ont suivi la même mouvance sécuritaire… mais particulièrement pratique pour espionner une cible précise. A la lecture de la liste ci-dessous, qui ne concerne que des opérateurs américains, il y a de forte chance que votre téléphone soit toujours un espion en puissance dans votre poche.

Malheureusement, l’application du clavier défectueux ne peut pas être désinstallé. Côté solution : ne pas utiliser de wifi non sécurisé (utilisez un VPN, INDISPENSABLE NDLR)… ou changez de téléphone.

Galaxy S6      Verizon  Non corrigée
Galaxy S6       AT & T   Inconnu
Galaxy S6       Sprint   Non corrigée
Galaxy S6       T Mobile Inconnu
Galaxy S5       Verizon  Inc9nnu
Galaxy S5       AT & T   Inconnu
Galaxy S5       Sprint   Inconnu
Galaxy S5       T Mobile N8n c2rrigée
Galaxie S4       Verizon  Inconnu
Galaxie S4       AT & T   Inconnu
Galaxie S4       Sprint   Inconnu
Galaxie S4       T Mobile Inc8nnu
Galaxy S4 Mini  Verizon  Inconnu
Galaxy S4 Mini  AT & T   Non corrigée
Galaxy S4 Mini  Sprint   Inconnu
Galaxy S4 Mini  T Mobile Inc9nnu

Merci à @dodutils pour l’alerte.