Archives de catégorie : VPN

Attaque LogJam : les clés Diffie-Hellman visées

Des milliers de messagerie, Web, SSH, et les serveurs VPN sont vulnérables à une nouvelle attaque. Appelée Logjam, elle affecte l’échange de clés Diffie-Hellman. Le protocole d’échange de clé Internet (IKE) qui utilise l’algorithme de Diffie-Hellman est largement mis en œuvre dans le cryptage des données (par exemple, par SSL / TLS).

Le 20 mai 2015, une équipe de plusieurs chercheurs en sécurité de US a annoncé une faiblesse dans l’échange de clés Diffie-Hellman exploitée par l’«attaque Logjam » (Logjam attack). La faiblesse est causée par un défaut dans le protocole TLS qui est utilisé pour HTTP, SSH, et le cryptage de la connexion VPN. Elle peut être exploitée par la technique de l’homme du milieu (Man-in-the-Middle – MITM). Les cybercriminels peuvent surveiller ou même manipuler le trafic de données entre deux ou plusieurs parties de communication. La faiblesse est en fait dans la procédure de prise de contact TLS, au cours de laquelle l’attaquant fragilise l’exportation et l’échange de clés au lieu de l’échange de clés Diffie-Hellman normale. En réponse, le serveur continue échanger la clé de 512 bits, mais sans résultat.

Généralement, l’attaque de Logjam met en péril toutes les méthodes de chiffrement qui utilisent l’algorithme de Diffie-Hellman et l’échange de clés sur Internet (IKE). Comme déjà mentionné, ils comprennent le protocole TLS et SSL son prédécesseur qui sont largement utilisés pour SSH, courrier, web, et le cryptage de la connexion VPN.

Connexions wifi gratuites : Sécuriser vos surfs cet été avec un VPN

Vous allez partir en vacances, profiter de connexions wifi gratuites, ou proposées par un hôtel, un camping, un restaurant ? Pensez à vous équiper d’un VPN qui protégera vos connexions et mots de passe tout en préservant votre anonymat sur le serveur utilisé.

Connexions wifi gratuites ? Faut-il encore vous parler de protection de vos machines (tablettes, smartphones, ordinateurs) quand vous partez en vacances, à l’étranger ? Faut-il vous rappeler la dangerosité d’une connexion wifi libre, gratuite (ou non), publique ? Avec les congés qui s’approchent à grands pas, il est bon de penser à s’équiper d’un VPN. Ainsi, le réseau wifi que vous utiliserez n’aura pas la possibilité de lire (volontairement ou non, NDR) les mots de passe que vous venez de taper, les mots doux que vous venez de diffuser, les documents et sites Internet que vous consultez.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous. D’abord avec les Français de chez No Limit VPN. Pratique et rapide, ils proposent une possibilité d’essayer gratuitement leur service, histoire de vous familiariser avec cette sécurité indispensable. Ils utilisent un chiffrement 128 bits et 256 bits qui rend votre trafic Internet impossible à lire pour un malveillant. Plusieurs protocoles sont disponibles (PPTP, L2TP et OpenVPN) afin de vous permettre de choisir votre niveau préféré de cryptage. Compter entre 2.49 et 3.99€ par mois (selon la durée, NDR).

Même type de service pour VyprVPN. Logiciels très simple d’utilisation, fonctionnant sous Mac OS X, Windows 7, 8, Vista, Linux, ou encore sur les smartphones iOS et Android. 52 serveurs dans le monde (de la Suisse à la Pologne, en passant par la Colombie, le Vietnam ou encore la Canada). Des tarifs allant de 5 à 10€ par mois selon les options, dont Chameleon qui permet de cacher votre utilisation d’un VPN. A noter une option totalement gratuite, une nouveauté chez VyprVPN.

Troisième possibilité, ma préférée, Hide My Ass ! Une société basée dans des îles ensoleillées. Leur proposition, contourner les restrictions en ligne pour accéder à du contenu uniquement disponible à l’étranger, Netflix and Co. Accédez aux sites Web de votre pays lorsque vous êtes à l’étranger, et contournez la censure du gouvernement ou au travail et accédez à des sites comme Facebook, Gmail et YouTube. Le plus économiquement intéressant avec son option annuelle (5€ par mois, NDR).

Bref, des outils indispensables.

 

Hippon, solution française dédiée au chiffrement

La société Hippon propose une solution 100% française. Innovante, elle permet de se créer son réseau confiance pour ses échanges confidentiels.

Voilà une nouvelle solution à suivre de près. Son nom, Hippon. Cette solution de chiffrement et bien plus que cela. Hippon propose un réseau fermé dans lequel vous allez pouvoir échanger des tchats avec vos correspondants en ligne; diffuser des messages à un ou plusieurs destinataires; permettre la diffusion de pièces jointes. L’ensemble des échanges sont chiffrés. Cela permet ainsi de renforcer la confiance et la collaboration avec vos partenaires en vous prémunissant contre le vol ou l’interception de vos échanges sensibles. Un outil collaboratif qui permet de travailler dans une réelle fluidité. Le nombre des intervenants importe peu. L’utilisateur peut déployer son réseau de confiance et se prémunir contre le vol ou l’interception de ses échanges confidentiels.

Il suffit d’intégrer les personnes habilités à rejoindre le groupe. Un clic et la personne à révoquer ne peut plus joindre les informations et les interlocuteurs. Autant les utilisateurs commencent à faire (plus ou moins) attention à leurs données personnelles, autant ils considèrent que c’est à l’entreprise de le faire sans pour autant accepter de changer leurs habitudes. Hippon semble répondre à cette problématique. Une version test de 14 jours est disponible. En mode de test, Hippon est compatible uniquement dans les environnements de Microsoft.

Le système fonctionne parfaitement sur OSX sous virtualisation parallèle et est accessible en mode streaming vidéo depuis les tablettes IOS ou Android. A noter que comme l’exige la loi, les services SaaS proposés par la société Hippon étant fondés sur des clés composites de cryptage et compte tenu des contraintes inhérentes à la sécurité, conformément aux lois en vigueur en matière de moyens et de prestations de cryptologie, le Licencié (le client utilisateur, ndr) est informé que les autorités peuvent demander que les informations du Licencié hébergées par la société Hippon soient décryptées.

6 Français sur 10 seraient des idiots avec le Wi-Fi public

8 français sur 10 utiliseraient chaque mois le Wi-Fi public tout en craignant d’être la cible de hackers. 66% des français préfèrent se connecter au Wi-Fi public non sécurisé et risquer de perdre leurs données personnelles.

Alors que les pirates informatiques peuvent aujourd’hui très facilement accéder aux données personnelles des utilisateurs du Wi-Fi public, Avast Software, éditeur de solutions de sécurité pour mobiles et PC, dévoile les résultats de son étude menée auprès des utilisateurs de réseaux sans fil en France. D’après cette enquête, la plupart des français ont conscience des dangers liés à l’accès aux réseaux Wi-Fi publics pour leurs données mais il semblerait que les bonnes pratiques ne soient pas toujours appliquées.

En effet, 66% des répondants admettent préférer accéder aux réseaux Wi-Fi publics qui ne requièrent pas de nom d’utilisateur ni de mot de passe pour se connecter et ainsi risquer de mettre leurs données personnelles à la portée du premier hacker venu, voire de se faire voler leur identité. Seuls 4% d’entre eux utilisent un réseau privé virtuel (VPN) pour crypter les données, empêcher les pirates informatiques d’avoir de la visibilité sur leur navigation et donc de protéger leurs appareils mobiles. Pourquoi ces négligences ? L’étude d’Avast révèle notamment que 36% des utilisateurs du Wi-Fi font confiance au fournisseur d’accès à internet quant à la sécurisation du réseau alors que rien ne garantit son engagement en matière de protection.

Les risques associés à une connexion aux réseaux Wi-Fi publics sont pourtant bien réels et les utilisateurs ne peuvent les ignorer. Parmi eux, 28% craignent effectivement de se faire voler leurs identifiants et leurs mots de passe, et 39% redoutent que les hackers ne s’emparent de leurs informations bancaires et financières depuis leurs terminaux mobiles. Toutefois, cela ne les empêchent pas de surfer sur des sites sensibles ou d’effectuer des achats susceptibles de mettre en péril la protection de leurs données personnelles et confidentielles. En effet, 10% des répondants affirment réaliser des activités bancaires lorsqu’ils sont connectés aux réseaux sans fil non sécurisés, 4% font du shopping en ligne et 2% effectuent d’autres types de transactions financières.

Le Wi-Fi permet d’accéder facilement à internet dans les lieux publics, raison pour laquelle 47% des français s’y connectent, mais aussi un moyen efficace d’économiser du forfait internet. Aujourd’hui, 8 français sur 10 utilisent chaque mois les réseaux Wi-Fi publics dont 24% plusieurs fois par semaine. Il est donc primordial qu’ils prennent conscience des menaces qui planent sur leurs informations et surtout des conséquences qu’un vol de données ou une usurpation d’identité peut avoir. Les hackers peuvent très facilement avoir de la visibilité sur les mots de passe, les emails, l’historique de navigation ou encore les données confidentielles si les utilisateurs du réseau Wi-Fi public n’utilisent pas de système de protection. Même s’ils sont peu expérimentés, les pirates informatiques peuvent facilement espionner, accéder aux informations d’un utilisateur voire les modifier rien qu’en s’infiltrant dans une borne Wi-Fi ouverte.

Pour être en mesure de protéger leurs données, les internautes et les mobinautes doivent privilégier les connexions aux réseaux Wi-Fi sécurisés moins facilement accessibles pour les hackers. Il est également nécessaire de mettre en place une solution de sécurité performante, que ce soit pour ordinateurs, smartphones et tablettes, qui permette d’identifier les connexions Wi-Fi sécurisées ainsi que d’éventuelles failles sur le réseau, et qui soit aussi en mesure de protéger les données de l’utilisateur lorsqu’il se connecte au Wi-Fi public. Les pirates informatiques sont de plus en plus expérimentés et à l’affût de la moindre faille, mieux vaut donc mettre toutes les chances de son côté pour protéger ses informations personnelles tout en continuant à profiter des avantages du Wi-Fi.

Protégez vos fesses sur Internet avec HMA

HideMyAss! est un service permettant de surfer chiffré et en monde anyme. HMA vous permet d’utiliser un VPN, un tunnel qui chiffre les informations qui transitent entre vous et les réseaux que vous pouvez utiliser, visiter, exploiter : FTP, IRC, web… Bilan, vous surfez de Paris, HMA permet de modifier cette situation géographique en faisant croire que vous êtes à New-York, Luxembourg ou sur une île perdue dans l’océan atlantique. Plus de 110,000 adresses IP disponibles, 174 pays, dont une centaine d’emplacements en Europe et quelques 831 emplacements numériques disponibles partout dans le monde. Un service payant, mais largement utile qui fonctionne sur PC, MAC, tablette, ordiphone, … 11 euros par mois ; 50€ euros pour un semestre ; 79€ pour une année.

AirChat : Anonymous joue avec la FM

Un collectif Anonymous, via une filiale baptisée Lulz Lab, vient d’annoncer sur GitHub la création du projet AirChat. Dans une vidéo mise en ligne sur Vimeo, Lulz Lab explique que « nous croyons fermement que les communications devraient être libres. Libre autant que l’air lui-même. » AirChat a pour mission d’aider ceux qui n’ont pas les moyens de communiquer. Pauvres, dissidents, ONG, … « Maintenant le feu de notre liberté se consume. Nos voix sont soumises à des contrôles innombrables : financier, brevets, droits, règlements, censure…« 

L’outil se compose d’une radio, d’un ordinateur, de quelques outils faits maison. AirChat permet de communiquer gratuitement, sans passer par Internet, ni d’un réseau de téléphonie cellulaire. C’est du moins ce que propose, sur le papier, AirChat. Il s’appuie sur une liaison radio disponible « ou tout autre appareil capable de transmettre de l’audio » souligne Lulz Lab.

Pour le moment, le projet n’est qu’en mode « papier », même si les inventeurs annoncent des essais sur plusieurs centaines de kilomètres de distance. « Ce projet a été conçu de nos leçons apprises lors d »es révolutions égyptienne, libyenne et syrienne« . Des appareils radios bon marché, des minis ordinateurs de poche « Fabriqués en Chine ». Voilà un projet qui pourraient être utilisés par un grand nombre de personnes dont les libertés sont baffouées. On ne peut qu’applaudir des deux mains.

Jusqu’à présent, Lulz Lab a pu jouer à des jeux interactifs d’échecs avec des personnes situées à plus de 200 kilomètres de distance. « Nous avons partagé des photos et établies des chats chiffrés. Nous avons pu aussi lancer une impression 3D sur des distances de 80 miles (128km) et transmis des dossiers médicaux à des distances de plus de 100 miles (160km). »

ZATAZ Web TV HD episode S3E3

Au sommaire de ce nouvel opus de ZATAZWeb.tv HD de Novembre :

1 – Découverte de Gith, un environnement sécurisé et chiffré que vous allez pouvoir emmener partout avec vous sans peur d’être espionné. Cerise sur le gâteau, Gith est une application Mac, Linux, Windows et Smartphone « Made in France ».

2 – Espionner une carte bancaire qui permet le paiement sans fil, une puce RFID, de plus en plus simple. En avant-première, zatazweb.tv va vous présenter l’alarme anti RFID de poche. De la taille d’un porte-clés, il vous indique quand une lecture NFC est en cours.

3 – Contrer la contrefaçon de diplôme ? Une première européenne pour un lycée lillois qui tag les diplômes de ses bacheliers.

4 – WatchDogs retardé ? ZATAZWeb.tv a été tirer les vers du nez d’Ubi Soft pour en savoir plus sur ce jeu qui nous fait baver.

5 – Un 0Day découvert dans plus d’une dizaine de sites de rectorats français. Explications et démonstration.

6 – Pour sauver les hackers, donnez-leur du travail. Découverte de Yes We Hack, le portail dédié à l’emploi de la sécurité informatique.

7 – Wizzywig : la BD qui retrace les « aventures » de l’ancien hacker, Kévin Mitnick.

8 – HackNowLedge – La grande finale (les 7 et 8 décembre) : 6 pays, 12 équipes, 70 épreuves de hacking éthique.

Retrouvez les autres épisodes de ZATAZ Web TV HD sur http://www.zatazweb.tv

Google veut protéger les ONG et les droits de l’Homme des DDoS

La filiale « idées » de Google, la Google Ideas, vient d’annoncer qu’une de ses nouvelles initiatives seraient à destination des ONG et autres associations de défense des Droits de l’Homme. Le géant américain annonce vouloir ainsi protéger des attaques DDoS, les sites web des défenseurs des Droits de l’Homme. L’annonce a été faite lors du « Conflict in a connected world« . Le projet, baptisé Shields, va profiter du Page Speed Service (PSS). Le PSS permet d’accélérer l’accès aux pages web. Un moyen technique qui va être utilisé, aussi, pour contrer les dénis de service distribués (DDoS) qui peuvent bloquer sites web et communication (emails, …) des serveurs visés par un afflux pirate de données. Plusieurs sites web ont été invités, ils sont basés en Iran, Syrie, Birmanie (Myanmar) et au Kenya. Arbor Network, proposera d’ici peu une carte baptisée « Digital Attack Map » qui montrera les attaques visant les sites protégés. Bilan, les DDoS seront interceptés par Google. Les DDoS et les informations transitant par PSS. A noter que d’ici quelques semaines, Google va proposer uProxy, une application pour Chrome et Firefox. Mission, créer un système de sécurisation des données.

Pendant ce temps, en Europe

Le Parlement européen a annoncé, lundi soir, un renforcement de la protection des données personnelles sur internet. La commission des libertés publiques a approuvé les propositions de sanctions et la directive destinées à renforcer la protection des données personnelles (sur Internet, dans les entreprises, …) au sein des états membres. La prochaine loi doit donner un plus grand contrôle sur leurs données personnelles. Les entreprises, mais aussi les géants du web, comme Google, auront obligation d’obtenir notre consentement préalable pour l’utilisation de nos données. Nous pourrons, mais en France cela est déjà normalement possible via la Loi Informatique et des Libertés, de demander aux entreprises de supprimer nos données. Des amendes sont annoncées. Elles pourront atteindre jusqu’à 5% du chiffre d’affaires. Le texte doit être approuvé lors d’une prochaine session du Parlement.

Après trois ans de travail parlementaire les eurodéputés de la Commission LIBE ont adopté à une forte majorité le règlement (49 +, 2- et 1 abst pour le règlement) et la directive (29+, 20, – 3 abst) sur les données personnelles et ont octroyé aux deux rapporteurs du Parlement européen, Jan-Philippe Albrecht (Verts, All), et Dimitrios Droutsas (S&D, GR) un large mandat de négociation avec le Conseil et la Commission européenne. Les socialistes Sylvie Guillaume et Françoise Castex présentes lors du vote se félicitent de ce résultat.   « Nous aurions pu souhaiter un encadrement plus strict sur l’encadrement des données pseudonymes mais ce résultat est dans l’ensemble un bon résultat qui était encore impensable il y a quelques mois », note Françoise Castex. « En Février la droite européenne majoritaire au Parlement était favorable à un allégement de la proposition de la commission européenne, allant même jusqu’à déposer des amendements proposés par les géants du Net américain. Nous ne pouvons que nous féliciter qu’ils aient fini par voter pour ce texte qui va vers une meilleure protection des consommateurs: le consentement explicite, l’encadrement des transferts de données vers un État tiers ou la possibilité de déréférencement sont des avancées réelles pour la protection de la vie privée des citoyens européens. »

Pour Sylvie Guillaume : « La protection des données est un droit fondamental pour les citoyens européens et les dernières révélations sur les écoutes de la NSA en France nous rappellent plus que tout que nous avons besoin de nous doter de règles claires. Malgré un lobbying intense, le compromis obtenu va véritablement dans le sens de règles renforcées au service des consommateurs, tout en n’accablant pas les PME de charges bureaucratiques excessives. Ainsi, grâce au vote de ce soir, un consentement explicite devra être donné librement avant tout traitement des données personnelles et toute personne pourra retirer son consentement dès qu’elle le souhaitera. Loin des contrats de confidentialité plus longs encore que le texte d’Hamlet (cf. ITunes), chacun pourra, au moyen de pictogrammes, connaître précisément et de façon claire à quelles fins ses données sont traitées, si elles sont transférées à des tiers…Enfin, des compagnies comme Google, Facebook et Skype ne pourront plus être autorisées à transférer des données à des pays tiers sans un accord européen légal sur des transferts de données. Soit autant de mesures qui doivent sonner comme un message fort à l’adresse du Conseil européen avec lequel les négociations vont s’ouvrir ».

Les députées européennes concluent: « L’affaire PRISM, et les plaintes de plus en plus nombreuses des consommateurs sur ce sujet montrent que la question de la protection des données personnelles est devenue un sujet très sensible. Après trois ans de travail parlementaire il serait bon de ne plus trop trainer et d’obtenir un texte fort avant la fin du mandat ! ».

Des ordinateurs piégés lors d’un important tournoi de poker

Que s’est-il passé lors lors de l’EPT de Barcelone. Au moins trois joueurs professionnels de poker, qui logeaient dans l’Hôtel ARTS ont vu leurs ordinateurs portables disparaitre, pu revenir dans la chambre de leurs propriétaires respectifs. Les victimes, Jens Kyllönen, Ignat Liviu et Aku Joentausta ont découvert qu’une personne avait tenté d’installer un logiciel espion dans leurs machines. DataSecurityBreach.fr vous rappelle que Kyllönen est l’un des plus importants joueurs de poker du web.

Ignat Liviu a expliqué sur le forum 2+2 sa mésaventure : « la même chose nous est arrivée à Ignat et moi, nos clés de chambre ne fonctionnait plus, nous descendons à la réception, lorsque nous sommes remontés nos ordinateurs avaient disparu. Le temps de retourner à la réception pour signaler le vol, remonter dans notre chambre, nos machines étaient miraculeusement réapparu. » Du côté de l’Hôtel, une enquête est en cours.

Que vous soyez joueur de poker ou non, dans un hôtel, un ordinateur portable n’a pas à trainer sur une table. Voici quelques trucs que DataSecurityBreach.fr utilise en déplacement :

– Ranger votre machine dans le coffre de votre chambre.

– Retirer la batterie. Ranger la prise électrique ailleurs, dans la chambre. Dans votre valise, fermée à clé par exemple. Comme nous vous le montrons, il existe des prises qui permettent d’être scindée en trois parties. De quoi retarder le pirate.

    

– Changer votre mot de passe de portable et mettez un mot de passe au bios de votre machine. Le mot de passe bios vous évitera la modification de lancement de votre machine, vers une clé USB ou CD boot casseur de mot de passe. [Voir comment cracker le mot de passe de n’importe quel Windows en 30 secondes].

– Chiffrer les informations sensibles ou le disque dur de votre ordinateur.

– Utiliser un câble antivol.

– N’hésitez pas à mettre un bout de scotch qui bloque les deux parties de votre portable. Si quelqu’un tente de l’ouvrir, vous le verrez. Un autocollant original et difficile à trouver dans le commerce fera parfaitement l’affaire.

– Nous prenons en photo les vis des disques durs de nos portables. Si ces dernières ont bougés, ont été déplacées, vous pourrez vous en rendre compte.

– Un antivirus mis à jour obligatoire.

– Utiliser un VPN pour vos connexions.

– Nous employons aussi une mini caméra de 5 cm qui s’enclenche dès lors qu’un mouvement dans la zone surveillée est détecté.

Si aucune de ces solutions proposées par zataz.com ne vous convient, gardez votre machine à vos côtés.

Ps : DataSecurityBreach.fr ne peut proposer l’url du forum américain 2+2 considéré comme interdit sur le territoire français par l’ARJEL. Ce forum propose des liens et des tournois de pokers vers des casinos illicites sur le territoire hexagonal.

Vous voyagez avec vos appareils connectés ? N’oubliez pas de penser à leur/et votre sécurité.

Vous partez en vacances ? Une enquête reçue à la rédaction de DataSecurityBreach.fr, menée par F-Secure, met le doigt sur les moments de vos vies digitales qui nécessitent une attention particulière lors de vos déplacements.

Lorsque l’on voyage, il est pratique d’utiliser les réseaux Wifi public des aéroports ou encore des restaurants. Pourtant, 52% des sondés sont inquiets de la sécurité et la confidentialité de ces réseaux, et avec raison. Sean Sullivan, Security Advisor chez F-Secure Labs, affirme qu’il ne faut pas oublier que ces réseaux  Wifi portent bien leurs noms : ils sont publics. Vous partagez ces réseaux avec des inconnus, et il y a toujours le risque qu’ils puissent utiliser un logiciel pour regarder ce que vous faites en ligne.

Selon Sean Sullivan, « Il est naturel de penser qu’il y a de la confidentialité parce que nous utilisons un appareil personnel… mais en réalité ce n’est pas du tout le cas ». Il conseille de ne pas faire ce que l’on souhaite laisser à l’abri des regards indiscrets, comme des connections à des comptes protégés par des mots de passe. Il ajoute : « J’utilise les réseaux de Wifi public pour des choses dont je parlerais avec un ami dans le métro. Les opérations bancaires, je les fais chez moi ».

Le même raisonnement vaut pour l’utilisation des ordinateurs publics dans les bibliothèques ou les cybercafés. Sean Sullivan conseille une utilisation réfléchie et limitée (par exemple, lire les actualités), parce que des logiciels espions pourraient être installés sur l’ordinateur… et voler vos mots de passe.

Si vous devez utiliser des réseaux publics pour communiquer avec vos proches, M. Sullivan recommande la création d’une adresse mail que vous n’utiliseriez que lorsque vous êtes en vacances, et qui n’a rien à voir avec votre adresse mail habituelle. « De cette façon, si quelqu’un pirate votre adresse mail de vacances, il ne pourra que voir des mails de votre mère ou de la gardienne de votre chat, mais ils n’auront pas accès aux données sensibles qui seraient en mémoire dans votre compte de messagerie principal », dit-il.

Une opération bancaire à faire ? Les précautions à prendre lorsque vous êtes loin de chez vous. 85% des gens disent qu’ils se connectent à leur banque via leurs ordinateurs, et 24% à partir de leurs smartphones. Comment procéder si vous deviez absolument faire une transaction lorsque vous êtes en vacances ? Il est probablement préférable d’utiliser votre forfait data mobile avec l’application mobile de votre banque, même si cela signifie faire du roaming. Cela peut coûter un peu cher, mais c’est toujours moins onéreux que de se faire vider votre compte. Les banques utilisent des connections HTTPS. Sont-elles pour autant sécurisées quand vous y accédez via les réseaux Wifi publics ? 39% des gens utilisent très peu de mots de passe différents pour leurs différents comptes. Et si vous utilisez le même mot de passe sur un site non sécurisé et sur un site sécurisé (comme celui de votre banque), cela signifie qu’un « fouineur » pourrait facilement accéder à votre compte bancaire. Les « fouineurs » utilisent parfois des méthodes plus rudimentaires : jeter discrètement un coup d’œil par-dessus votre épaule quand vous entrez votre mot de passe peut leur suffire pour vous le dérober !

Gardez votre contenu en toute sécurité lorsque vous êtes sur la route des vacances 67% des sondés accordent plus de valeur aux contenus d’un appareil plutôt qu’à l’appareil lui-même, d’un point de vue matériel. Cela illustre l’importance des sauvegardes avant le départ en vacances. Par exemple, en utilisant un service de synchronisation de contenu comme Content Anywhere de F-Secure. Fourni par les opérateurs, il permet aux utilisateurs d’avoir accès aux contenus de l’appareil automatiquement synchronisés sur leur cloud personnel. Grâce à ces services, nous ne somme plus obligés de voyager avec des périphériques de stockage encombrants (comme des disques durs), et il est facile de partager nos photos de vacances, en toute confidentialité et en toute sécurité. Les données que vous mettez dans le « Content Cloud » de F-Secure sont entièrement chiffrées pendant le transfert et le stockage.

La localisation d’un appareil perdu ou volé Perdre ou se faire voler un téléphone portable peut gâcher les vacances. DataSecurityBreach.fr a pu lire qu’avec 61% des personnes qui ont une double utilisation pro/perso de leurs appareils, il y a de bonnes raisons d’être prudent. Un téléphone perdu pourrait avoir un impact non seulement sur vos propres données, mais aussi sur celles de votre entreprise. L’application gratuite Anti-Theft de F-Secure pour smartphones et tablettes vous permet de verrouiller à distance et de localiser votre appareil, et si nécessaire, en effacer toutes les données. Autre recommandation : assurez-vous que le mot de passe de votre téléphone portable verrouillant votre écran se mette en place après un court laps de temps, comme une minute.

D’autres conseils si vous utilisez les Wifi public:

·         Ne laissez pas votre appareil se connecter automatiquement à des réseaux publics.

·         Effacez les points d’accès Wifi que vous avez utilisé lorsque vous rentrez chez vous.

·         Ne soyez pas connecté aux applications dont vous n’avez pas besoin lorsque vous vous déplacez.

·         Vérifiez auprès de l’établissement que le réseau Wifi auquel vous vous connectez est vraiment le leur, et non pas celui qu’un « fouineur » aurait mis en place pour vous tromper.

·         Soyez conscient de votre environnement et de toute personne qui pourrait être en train de jeter un regard par – dessus votre épaule.

·         Utilisez un mot de passe différent pour chaque compte.

·         Pour les ordinateurs portables, désactiver le partage de fichiers, activez le pare-feu et configurer le de sorte qu’il bloque les connexions entrantes.

·         Si possible, utilisez un réseau privé virtuel (Virtual Private Network en anglais, abrégé en VPN) qui sécurise votre connexion même sur le Wifi public.

·         Utilisez un routeur de voyage avec une carte SIM prépayée pour créer votre propre réseau Wifi.

·         A minima, vérifiez la présence du cadenas et du « https » dans la barre d’adresse pour n’importe quel site contenant vos informations personnelles. S’ils ne sont pas là, il est préférable d’éviter le site.

·         En règle générale : considérez que tout ce que vous faites sur un réseau Wifi public est comme une conversation publique.

VPN Persona non grata pour Visa et MasterCard

Le fondateur d’iPredator, un service de VPN qui permet de sécuriser et anonymiser ses connexions sur la toile, Data Security Breach vous vantait dernièrement l’intérêt des VPN, vient d’annoncer sur son blog que Visa et MasterCard interdisait toutes utilisation d’iPredator. Peter Sunde, propriétaire d’iPredator, et cofondateur de Pirate Bay, explique que les internautes qui souhaitent payer via ses deux solutions de paiement ne peuvent plus le faire. La société PaySon, qui se charge des transactions bancaires lui aurait indiqué que Visa et MasterCard interdisaient dorénavant les paiements pour des services VPN et autres systèmes d’anonymisation.

Le site Torrent freak, qui diffuse le courriel reçu par Payson, montre que les deux sociétés de paiement se sont aussi attaqués aux revenus des sociétés Anonine, Mullvad, VPNTunnel et Privatvpn. Bref, les deux entreprises américaines refont le coup de Wikileaks en bloquant les possibilités d’achats par leur biais. Un moyen pour le FBI et les services de renseignements américains de contrer, encore un peu plus, les fraudes et le black market ; ou est-ce une nouvelle méthode des majors de combattre les contrefacteurs de films, logiciels, albums de musique en les empêchant d’exploiter des moyens de rendre anonymes leurs actions.

C’est malheureusement mal connaitre ce milieu qui peut utiliser d’autres moyens de paiement comme PaySafeCard, des services téléphoniques surtaxés ou encore BitCoin.