Archives de catégorie : Assurance cyber sécurité

NotPetya, six ans après : Merck et ses assureurs trouvent un accord !

Six ans après la redoutable cyberattaque NotPetya, le géant pharmaceutique Merck a conclu un accord significatif avec ses assureurs. Cet arrangement, non divulgué mais initialement rapporté par Bloomberg Law, marque la fin d’une bataille juridique intense qui a captivé les secteurs de la cybersécurité et de l’assurance. Au cœur du débat : la définition des ‘actes de guerre’ dans le cyberespace.

En 2017, suite à l’attaque NotPetya, Merck, basée aux États-Unis dans le New Jersey, s’est vu refuser une couverture d’assurance pour près de 700 millions de dollars. La raison invoquée était une clause d’exclusion pour les ‘actes de guerre’. NotPetya, un logiciel malveillant d’envergure, a initialement ciblé des logiciels de comptabilité ukrainiens avant de s’étendre à l’échelle mondiale, affectant plus de 40 000 appareils du réseau de Merck. On soupçonne des pirates russes d’être à l’origine de cette attaque.

Début 2022, la justice du New Jersey a statué que la clause d’exemption pour guerre ne s’appliquait pas dans ce cas. Cette décision, confirmée en appel en 2023, a conduit les assureurs à faire appel une dernière fois. Toutefois, selon Bloomberg Law, un accord ‘de dernière minute’ a été conclu juste avant l’audience prévue devant la Cour suprême du New Jersey.

Dans sa décision initiale, le tribunal a souligné que, bien que le paysage cybernétique ait évolué avec l’implication croissante d’acteurs étatiques dans des activités malveillantes, il était évident pour les deux parties que les cyberattaques, qu’elles soient privées ou d’origine étatique, sont de plus en plus courantes. Le tribunal a critiqué les assureurs pour n’avoir pas actualisé le libellé de leur clause d’exclusion, laissant ainsi Merck dans l’incertitude quant à la couverture des cyberattaques.

Depuis NotPetya, des efforts ont été déployés pour clarifier les types d’attaques couverts par les exemptions. Lloyd’s de Londres, un acteur majeur du marché de l’assurance, a annoncé en 2022 de nouvelles directives exigeant des souscripteurs d’exclure les cyberattaques liées à des conflits étatiques ou à des incidents compromettant significativement la fonctionnalité d’un État.

Dans un cas similaire, lié à l’attaque NotPetya, le géant de l’agroalimentaire Mondelez a également trouvé un accord en 2022 avec l’assureur Zurich, après que celui-ci ait refusé une demande d’indemnisation de 100 millions de dollars pour des raisons comparables.

Cyber-assurance : découvrez la nouvelle obligation de dépôt de plainte sous 72h

La loi LOPMI, promulguée en janvier 2023, impose désormais une obligation légale aux victimes de cyberattaques de déposer plainte dans un délai de 72 heures si elles souhaitent être indemnisées par leur assurance. Cette nouvelle disposition, entrée en vigueur le lundi 24 avril, a des conséquences significatives et nécessite d’adopter les bons réflexes en cas de sinistre.

La loi LOPMI constitue une avancée majeure dans la lutte contre la cybercriminalité en France en permettant aux autorités d’avoir une meilleure visibilité sur les attaques subies par les professionnels et les entreprises. Elle apporte également des éclaircissements sur les conditions de prise en charge des risques liés à la cybersécurité, offrant ainsi un cadre législatif plus clair aux assureurs. Cependant, cette loi introduit également de nouvelles contraintes, notamment l’obligation de dépôt de plainte, qu’il est essentiel de comprendre afin d’agir de manière sereine et efficace en cas de cyberattaque.

Les changements apportés par la loi LOPMI sont les suivants : depuis le 24 avril 2023, tout professionnel ou entreprise victime d’une attaque doit déposer plainte dans un délai maximum de 72 heures à partir du moment où il a connaissance de l’incident. Ce dépôt de plainte est obligatoire pour pouvoir prétendre à une éventuelle indemnisation dans le cadre d’un contrat d’assurance Cyber en vigueur. Si la plainte n’est pas déposée dans ce délai, le professionnel ou l’entreprise ne pourra pas être indemnisé par son assureur. Cette disposition, d’ordre public, s’applique à tous les contrats d’assurance en cours, même si cette obligation n’est pas spécifiée dans les contrats.

Actions, réactions et garanties d’assistance

Il est important de noter que les garanties d’assistance peuvent être mobilisées sans attendre le dépôt de plainte afin d’aider à identifier les failles de sécurité et les données personnelles ou confidentielles compromises, ainsi que pour proposer des solutions initiales visant à limiter les conséquences de l’attaque et à constituer un dossier de recours. Toutefois, le dépôt de plainte reste obligatoire dans un délai de 72 heures.

Cette obligation concerne toutes les personnes morales (entreprises, associations, administrations publiques) et toutes les personnes physiques (professions libérales, travailleurs indépendants, etc.) qui subissent une cyberattaque dans le cadre de leurs activités professionnelles. Il est nécessaire que le professionnel ou l’entreprise soit immatriculé en France et soit assuré par un contrat d’assurance français. Les particuliers victimes d’une attaque à titre personnel ne sont donc pas concernés par cette obligation. Toutefois, il est recommandé de déposer plainte afin de faciliter l’identification des suspects et de favoriser la reconnaissance du préjudice subi par la victime.

Toutes les formes de cyberattaques sont concernées par cette loi, notamment les attaques par logiciels malveillants tels que les ransomwares, les vols de données, les attaques par déni de service (DoS/DDoS), le phishing, la modification non sollicitée d’un site Internet, les interceptions de communication, l’exploitation de vulnérabilités logicielles, etc.

En cas de cyberattaque, il est essentiel de savoir comment réagir afin de réagir de manière efficace et de protéger au mieux son entreprise. Voici les consignes à suivre : éteindre les équipements et les accès réseau, déconnecter les sauvegardes ; informer les collaborateurs des consignes à suivre ; contacter immédiatement son assureur pour limiter au plus vite les conséquences de l’incident ; alerter les forces de l’ordre sans attendre ; il est important de noter que cette alerte ne dispense pas du dépôt de plainte, qui reste obligatoire ; déposer plainte dans un délai maximum de 72 heures à partir de la prise de connaissance de l’incident ; en cas de violation de données à caractère personnel, conformément à l’article 33 du RGPD, il convient de notifier l’incident à la CNIL dans un délai de 72 heures via le site dédié de la CNIL ; mettre en place le plan de gestion de crise, y compris les mesures de continuité d’activité prévues dans le Plan de continuité d’activité (PCA) ; déclarer le sinistre à l’assureur par courrier ; faire appel au service de veille ZATAZ pour effectuer des recherches dans le darkweb et le darknet afin de détecter toute fuite d’informations susceptible d’être entre les mains de groupes de pirates.

Déposer plainte, toujours !

Pour déposer plainte, il est nécessaire de préparer sa plainte en documentant tous les éléments utiles à l’enquête : conserver toutes les traces visibles de l’attaque (photos, captures d’écran, etc.) ; dresser une liste chronologique des actions entreprises après l’attaque ; fournir ou mettre à disposition le plus de preuves possible (fichiers, photos, images, vidéos, clés USB, CD/DVD, disque dur, etc.). Ensuite, la victime doit porter plainte dans une brigade de gendarmerie ou un commissariat dans un délai de 72 heures à partir de la prise de connaissance de l’incident. Si l’entreprise est victime d’une cyberattaque à l’étranger, deux options s’offrent à elle : déposer plainte en France dans les 72 heures ou déposer plainte dans le pays où l’attaque s’est produite, également dans les 72 heures. Il est important de souligner que l’obligation de dépôt de plainte doit être respectée, à condition que l’attaque cybernétique constitue également une infraction dans ce pays.

Il est crucial de garder à l’esprit que les garanties d’assistance peuvent être mobilisées sans attendre le dépôt de plainte afin d’aider à identifier les failles de sécurité et les données personnelles ou confidentielles compromises.

En conclusion, avec l’obligation de dépôt de plainte sous 72 heures, la loi LOPMI renforce la protection des victimes de cyberattaques et contribue à une meilleure lutte contre la cybercriminalité. Il est primordial de bien comprendre cette obligation et de suivre les procédures recommandées en cas d’incident afin de maximiser les chances de récupérer les dommages subis et de garantir une indemnisation adéquate de la part de l’assureur. En adoptant une approche proactive et en restant vigilant face aux cybermenaces, les entreprises peuvent renforcer leur résilience et leur capacité à faire face aux attaques.

Il est également important de souligner que la prévention reste la meilleure stratégie contre les cyberattaques. Les entreprises doivent mettre en place des mesures de sécurité solides, telles que des pare-feu, des antivirus et des programmes de sensibilisation à la cybersécurité pour former leur personnel à reconnaître les menaces potentielles et à adopter des pratiques sécuritaires en ligne.

En définitive, la nouvelle obligation de dépôt de plainte sous 72 heures introduite par la loi LOPMI constitue une avancée significative dans la protection des victimes de cyberattaques et renforce la responsabilité des entreprises dans la sécurisation de leurs systèmes informatiques. En agissant rapidement et en suivant les procédures recommandées, les entreprises peuvent minimiser les dommages causés par les attaques et assurer une meilleure collaboration avec les autorités et les assureurs pour faire face à ces situations complexes.

Pourquoi souscrire une assurance professionnelle ?

Les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité doivent se protéger des erreurs et des accidents qu’elles sont susceptibles de causer. L’assurance professionnelle est la meilleure solution de protection pour y parvenir.

Qu’est-ce qu’une assurance professionnelle ?

L’assurance professionnelle est une assurance dédiée aux métiers qui possèdent plus de risques que d’autres. Aucune profession n’est totalement à l’abri d’un aléa. Une entreprise qui se compose d’au moins une personne peut causer un accident ou commettre une erreur. Dans ce cas, elle peut être amenée à payer des indemnités de dédommagement. L’assurance professionnelle vise à prévenir ces risques et à protéger l’entreprise de la faillite.

Il existe aussi une cyber assurance pour les entreprises dont le risque lié à l’activité en ligne est à considérer. Et les risques liés à l’informatique sont de plus en plus pesants pour les entreprises.

Les avantages de l’assurance professionnelle

L’assurance professionnelle est dédiée à tous les professionnels, qu’ils soient indépendants, PME, start-up ou grande entreprise. Les risques sont plus ou moins importants en fonction du secteur d’activité, mais ils sont bel et bien existants. En tant qu’entrepreneur ou chef d’entreprise, l’assurance professionnelle offre une couverture complète des aléas, accidents, erreurs et autres causes de préjudices pour les clients. Une assurance peut prendre en charge les indemnités de dédommagements que l’entreprise doit verser si elle est reconnue responsable d’un préjudice.

À qui se destine l’assurance professionnelle ?

L’ensemble des métiers dont l’exercice implique des risques ont intérêt à souscrire une assurance professionnelle. Cela comprend par exemple les métiers liés à l’informatique, à la technologie, à l’immobilier, au conseil et à la formation, à la santé et au bien-être, au marketing et à la communication ou encore, à la sécurité et au tourisme. Qu’il soit bénin ou conséquent, le risque lié à l’exercice de votre métier doit être couvert pour limiter l’impact d’un quelconque litige.

RSSI : les cinq meilleures façons de renforcer une architecture de sécurité

Pour les professionnels de l’informatique, RSSI, DSI … la sécurité des réseaux est un enjeu majeur. C’est vrai à la fois pour l’ingénieur de sécurité, le RSSI, le DSI et même le CEO ! La question est : « Que peut-on vraiment faire pour l’améliorer ? » Tout simplement renforcer le déploiement d’équipements de sécurité inline.

RSSI – En matière de conformité réglementaire pour PCI-DSS et HIPAA, le déploiement d’outils de sécurité inline n’est pas indispensable mais s’avère impératif pour une architecture de sécurité par laquelle on tente de maximiser ses défenses. Voici les cinq principales actions que les professionnels de l’IT peuvent mettre en œuvre pour améliorer l’architecture de sécurité en ligne de leur entreprise.

Insérer des switches bypass externes entre le réseau et les outils de sécurité pour améliorer la disponibilité et la fiabilité du réseau.

Les switches bypass sont généralement un bon point de départ pour améliorer la sécurité et la fiabilité d’un réseau. Alors que le déploiement direct d’outils de sécurité en ligne peut créer une défense améliorée, ils peuvent entraîner des échecs ponctuels. Un contournement interne, dans l’outil peut minimiser ce risque. Toutefois, il pourrait créer une autre interruption de de service, si l’appareil devait être retiré par la suite.

Un switch bypass externe a l’avantage de son homologue interne à la différence qu’il élimine les problèmes des déploiements directs d’outils inline en offrant des capacités de basculement automatique et à la demande avec un impact à peine perceptible (millisecondes) sur le réseau. Parce que le switch reste toujours dans le réseau, il peut être placé en mode de contournement à la demande, pour permettre l’ajout, la suppression ou la mise à niveau des dispositifs de sécurité et de surveillance au besoin.

Déployez des passerelles de renseignement sur les menaces à l’entrée/sortie du réseau pour réduire les alertes de sécurité de faux positifs

Les passerelles de renseignement sur les menaces sont une bonne deuxième stratégie parce qu’elles éliminent le trafic depuis et vers de mauvaises adresses IP connues. Même avec les pare-feux, les IPS et un large éventail d’outils de sécurité en place, les entreprises manquent toujours d’indices et souffrent de failles importantes chaque jour. Pourquoi ? Parce que le volume d’alertes générées représente un énorme fardeau de traitement pour l’équipe de sécurité, ainsi que pour l’infrastructure elle-même. Une passerelle de renseignement sur les menaces aide à filtrer automatiquement le trafic entrant dans un réseau qui doit être analysée. Certaines entreprises ont constaté une réduction de 30 % ou plus des fausses alertes IPS en supprimant le mauvais trafic connu, ce qui permet aux équipes de sécurité réseau de se concentrer sur les menaces potentielles restantes.

Décharger le décryptage SSL des dispositifs de sécurité existants (pare-feu, WAF, etc.) vers des network packet brokers (NPB) ou des dispositifs spécialement conçus pour réduire la latence et augmenter l’efficacité des outils de sécurité.

Bien que de nombreux outils de sécurité (pare-feu, WAF, IPS, etc.) incluent la capacité de déchiffrer le trafic afin que les données entrantes puissent être analysées à des fins de sécurité, ils ont également un impact sur les performances du CPU et peuvent ralentir considérablement (jusqu’ à 80 %) la capacité de traitement d’une application de sécurité. Ceci est dû au fait que les processeurs de ces périphériques exécutent d’autres tâches telles que l’analyse des paquets de données pour détecter les menaces de sécurité, telles que les scripts inter-sites (XSS), l’injection SQL, les programmes malveillants cachés et les menaces de sécurité. Le déchiffrement SSL peut représenter un travail considérable qui réduit l’efficacité des outils de sécurité et qui augmente les coûts si l’on veut que les données réseau soient inspectées. En raison de la performance du décryptage des données, de nombreuses équipes de sécurité désactivent cette fonctionnalité et créent ainsi un risque potentiellement grave pour la sécurité. Une solution consiste à utiliser un network packet broker pour effectuer le déchiffrement des données lui-même ou décharger la fonction sur un dispositif de décryptage distinct. Une fois les données décryptées, le NPB peut les transmettre à un ou plusieurs outils de sécurité pour analyse.

Effectuer une chaîne d’outils pour les données suspectes, afin d’en améliorer le processus d’inspection.
Une autre tactique à prendre en considération est enchaînement d’outils en série. Cette méthode améliore l’inspection des données en utilisant des séquences prédéfinies pour leur analyse. Elles sont acheminées vers de multiples outils de sécurité pour des inspections et une résolution supplémentaires. Ceci garantit que les actions se déroulent dans l’ordre approprié et ne sont pas négligées. Les outils de sécurité et de surveillance peuvent être reliés entre eux par le biais d’un approvisionnement logiciel au sein d’un NPB pour contrôler le flux de données à travers les services sélectionnés. Cela permet d’automatiser efficacement le processus d’inspection afin de le rendre plus efficace et de mieux suivre les alertes.

Insérer des NPB pour améliorer la disponibilité des dispositifs de sécurité en utilisant la technologie n+1 ou haute disponibilité.

La cinquième façon de renforcer une architecture de sécurité est d’améliorer la disponibilité des dispositifs en insérant un NPB qui favorise la survie à long terme. Un bon NPB aura deux options.
La première, que l’on nomme n+1, est déployée dans une configuration de partage de charge. C’est la situation où l’on a un dispositif de sécurité complémentaire en cas de défaillance d’un des principaux (IPS, WAF, etc.). Cependant, au lieu d’être en veille et prêt à se déclencher si besoin, l’appareil fonctionne en même temps que les autres et partage la charge normalement. Si un appareil tombe en panne, la charge totale peut alors être traitée par les autres appareils. Une fois que l’outil défectueux est de nouveau en ligne, les outils restants retournent à une configuration de partage de charge.

Bien que cela puisse se faire sans le NBP, il s’agit souvent d’un processus compliqué avec des équilibreurs de charge et d’autres efforts. Un NPB est programmé pour gérer l’équilibrage de charge ainsi que les messages sur la bonne marche d’un outil (quand il a échoué et quand il est disponible), de manière à s’assurer un une architecture « d’auto-guérison » rentable. Une option plus robuste, mais aussi plus coûteuse, consiste à mettre en œuvre une haute disponibilité. C’est une option n+n dans laquelle il y a un ensemble d’équipements complètement redondants. Malgré le coût, ce pourrait être la meilleure option, selon les besoins de l’entreprise.

L’utilisation de ces cinq cas d’utilisation peut considérablement améliorer une architecture de sécurité en ligne, y compris la fiabilité de la solution, ainsi que la capacité à détecter et prévenir/limiter les menaces de sécurité. (Par Keith Bromley, Senior Solutions Marketing Manager chez Ixia)

Assurance : Euler Hermes lance EH Fraud Reflex

La première assurance fraude globale et 100% digitale des petites entreprises.

Face à un risque de fraude croissant et protéiforme, Euler Hermes affirme à nouveau sa volonté d’accompagner les entreprises dans la prévention des risques et la protection de leur trésorerie. Le leader européen de l’assurance fraude lance une nouvelle solution complète et totalement dématérialisée à destination des petites entreprises[1], EH Fraud Reflex.

Entre persistance de la fraude par usurpation d’identité et explosion du nombre de cyber attaques, le risque de fraude se diversifie, s’intensifie, et évolue vers plus de sophistication. D’après l’étude menée en 2017 par Euler Hermes et la DFCG[2], 8 entreprises sur 10 ont été victimes d’au moins une tentative de fraude l’an passé, et 1 entreprise sur 5 a subi au moins une fraude avérée sur la même période.

« Les petites entreprises semblent les plus exposées au risque de fraude, car leur budget alloué à la protection des données et au renforcement des process est limité. De plus, la moindre perte peut s’avérer désastreuse pour leur trésorerie. Selon notre enquête, 10% des sociétés attaquées l’an passé auraient subi une perte supérieure à 100 000 €. Un montant conséquent qui mettrait en danger la viabilité de beaucoup de petites entreprises », analyse Sébastien Hager, Expert fraude chez Euler Hermes France.

Efficacité, simplicité et personnalisation

Afin d’aider les petites entreprises à protéger leur activité, Euler Hermes propose une nouvelle solution d’assurance fraude globale et 100% digitale. EH Fraud Reflex les protège contre la cyberfraude, la fraude externe et la fraude interne, avec une couverture des pertes directes et de certains frais consécutifs (atteinte au système de téléphonie, décryptage du ransomware, restauration et/ou décontamination des données). La couverture, la franchise et la durée sont personnalisées selon le profil de l’entreprise et modulables.

Le parcours de souscription, entièrement dématérialisé, s’effectue sur une plateforme internet dédiée : de la qualification du besoin à la définition des paramètres du contrat, avec une possibilité de signature électronique une fois les options et le tarif sélectionnés, EH Fraud Reflex propose une expérience digitale optimisée, intuitive et rapide. De plus, l’outil allie à la fois prévention et protection : plusieurs questions sont posées à l’entreprise afin de l’aider à identifier ses mesures de prévention face au risque de fraude, et à définir précisément son besoin de couverture.

« Finalement, EH Fraud Reflex pourrait se résumer en trois mots : efficacité, puisqu’elle protège contre tous les types de fraude à moindre coût (à partir de 75€ HT par mois) ; simplicité, puisqu’on peut y souscrire en ligne, en quelques clics et sans audit préalable ; personnalisation, puisqu’elle s’adapte aux besoins de l’entreprise », résume Sébastien Hager.

De nouveaux risques qui nécessitent de nouvelles défenses

Pour Eric Lenoir, Président du Comité Exécutif d’Euler Hermes France, la dématérialisation de l’assurance répond parfaitement à l’évolution des attentes des petites entreprises. « Le progrès technologique permet aux pirates de se réinventer en permanence, d’où l’apparition récurrente de nouveaux risques pesant sur la trésorerie et la rentabilité des petites entreprises. Dans ce contexte, ces dernières recherchent avant tout de la flexibilité, de la simplicité et de l’immédiateté dans les outils qu’elles utilisent pour se défendre. L’assurance 100% digitale réunit l’ensemble de ces critères, et EH Fraud Reflex relève de cette philosophie. La commercialisation de cette nouvelle solution d’assurance fraude est une étape supplémentaire dans notre accélération digitale, et appelle à d’autres innovations dans la façon de protéger les actifs des sociétés. C’est un virage primordial pour accompagner au mieux les petites entreprises dans leur prévention, leur protection et leur développement. »

[1] Entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions d’euros
[2] Enquête menée en avril 2017 auprès de 200 entreprises. Toutes les tailles d’entreprises et tous les secteurs sont représentés