Archives de catégorie : Cloud

Le Cloud en confiance : oui, c’est possible !

Volontaires, de plus en plus, pour adopter des solutions dans le cloud, de nombreuses entreprises restent freinées par l’absence de clarté autour de la sécurité de leurs données, en particulier les plus sensibles. Pourtant, la souplesse et la simplicité peuvent parfaitement cohabiter avec la sécurité dans le cloud.

Certains le qualifiaient de « buzzword ». Il faut dire qu’une déferlante sans précédent s’est abattue sur la presse spécialisée – et même un peu plus – autour du cloud. Mais force est de constater qu’au-delà de l’effet de mode, le cloud s’est bel et bien installé durablement sur le marché de l’IT en général, et dans les systèmes d’information des entreprises en particulier.

Il faut dire que le cloud tient ses promesses. Comparativement à une infrastructure en propre gérée par l’entreprise, le cloud est moins cher, plus souple et beaucoup plus simple : externalisée, l’infrastructure est louée et totalement administrée par le fournisseur de services cloud. Et s’adapte précisément aux besoins de l’entreprise, sans nécessiter d’investissements lourds au départ.

Seulement voilà, le cloud rencontre encore, dans de nombreux cas, un obstacle de taille : le manque de confiance. A tort ou à raison, les entreprises sont encore frileuses à l’idée de stocker et gérer leurs données, notamment les plus sensibles, à l’extérieur du périmètre de leur système d’information. Considérant à ce titre que leur propre système d’information est parfaitement sécurisé, ce qui est loin d’être toujours le cas.

Sensibles ou non : la gestion kafkaïenne des données
Les médias en font leurs choux gras : de nombreuses affaires de vols de données, d’intrusions sur les comptes d’autrui, etc., éclaboussent régulièrement des géants du Web. Apple et les photos de stars volées a été la dernière victime de cet acharnement médiatique. Résultat : les inquiétudes et le manque de confiance persistent. Car outre la protection des données, c’est aussi l’usage qui prime. Et les systèmes de sécurité peuvent être si contraignants qu’ils retardent ou restreignent l’adoption des solutions.

Pour éliminer ce risque, nombreuses sont les entreprises à avoir fait le choix d’un système d’information à deux vitesses. Et ventilé leurs solutions en deux catégories distinctes : celles qui hébergent des données sensibles et qui doivent nécessairement rester sur site d’une part ; et celles dont les données, moins sensibles, peuvent être externalisées vers le cloud d’autre part.

Mais cette gestion dichotomique des données ne va pas sans poser problème. Tout d’abord sur la qualification de la sensibilité des données : en tant que telles, les données d’une entreprise sont toutes plus ou moins sensibles. Et celles qui ne le sont pas pour un département de l’entreprise, peuvent l’être pour un autre.

Ensuite, parce que le système d’information des entreprises est nécessairement poreux, ne serait-ce qu’au travers des échanges avec leur environnement immédiat : clients, partenaires, fournisseurs, etc. Un cloisonnement strict des deux types de données est donc,  complexe et nécessite une classification précise des données.

Un référentiel pour gagner la confiance des entreprises
Conscients de ces questionnements quant à la confiance dans le cloud des entreprises, autant que des enjeux économiques que représente le cloud, des acteurs du secteur se sont réunis autour d’une table pour construire les outils de la confiance dans le cloud. Composé d’éditeurs et d’auditeurs spécialisés, et à l’initiative de l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information), représentant les pouvoirs publics, le consortium ainsi réuni a récemment publié un référentiel de « qualification de prestataires de services sécurisés d’informatique en nuage ».

L’objectif est clair : proposer un cadre à ces prestataires, et surtout une certification selon les critères de ce référentiel. En particulier autour des questions de sécurité : disponibilité, intégrité et confidentialité des données, mais également traçabilité des données et des actions entreprises.

Une certification qui permet dès lors aux entreprises d’être en pleine confiance auprès d’un prestataire de services cloud certifié : plus aucun besoin de s’interroger sur la sensibilité ou non des données. Si l’entreprise estime qu’une solution cloud est la réponse à son besoin, elle peut l’intégrer à son système d’information en toute confiance. Quels que soient les données, les départements de l’entreprise ou les processus (métiers, commerciaux, administratifs, financiers…) concernés. (Frédéric Fouyet, Directeur de l’Innovation et des produits et RSSI chez Oodrive)

Un livre blanc sur les risques associés aux certificats numériques

À chaque fois que des transactions ou accès au réseau sécurisés sont requis, la personne demandant l’accès doit d’abord prouver son identité. L’une des méthodes d’identification de l’utilisateur est l’emploi de certificats numériques qui sont semblables à des cartes d’identité numériques. Cette procédure fait l’objet d’un examen dans un nouveau livre blanc publié par les spécialistes de la sécurité informatique de SecurEnvoy, intitulé « Les Risques de l’authentification à l’aide des certificats numériques ». Vous pouvez le télécharger gratuitement sur le site Web de la société [Lien ci-dessous, ndlr DataSecurityBreach.fr].

Un certificat numérique est en réalité une clé privée stockée sur une carte à puce ou un dispositif mobile, que l’utilisateur porte toujours sur lui. Toutefois, dans ce cas le problème des identités distribuées représente un désavantage important. Étant donné que pour chaque dispositif (final) qu’un utilisateur veut utiliser pour son travail, qu’il s’agisse d’un PC, d’un smartphone ou d’une tablette, un certificat séparé est requis. Ceci entraîne un travail d’installation pénible, ainsi qu’une véritable « jungle de certificats » en fonction du nombre de périphériques impliqués.

En outre, les certificats demeurent sur les appareils finaux et peuvent tomber aux mains de criminels s’ils sont perdus ou vendus, ce qui pose un problème pour les données sensibles. Une alternative plus simple, mais doublement sécurisée est l’authentification forte sans jeton, qui est également décrite dans le livre blanc [En Anglais].

Attaque à l’encontre de NAS de la marque Synology

Depuis quelques semaines, des utilisateurs de NAS de la marque Synology, des boitiers de stockages, ont été visés par un logiciel malveillant qui chiffre le contenu des disques durs du produit de la société américaine.

Baptisé Synolocker, le code malveillant est injecté de différente manière, dont une technique toute simple, retrouver l’ip du boitier et de s’y connecter pour bloquer la lecture des contenus.

Une technique qui vise de vieux NAS, du moins dont les mises à jour n’ont pas été effectuées.  Le pirate réclame entre 250 et 300 euros, en bitcoin (0.6 bitcoin). L’entreprise a mis à jour son firmware pour contrer plusieurs failles qui ont pu être exploitées par le malveillant. Une technique, pour bloquer l’attaque, du moins la freiner, fermer le NAS. Cela provoquera un arrêt du chiffrement en cours.

Preuve, aussi, qu’une sauvegarde parallèle et hors connexion est loin d’être négligeable.

Message d’alerte du NAS

Dear user,
The IP address [211.228.238.239] experienced 5 failed attempts when attempting to log into DSM running on SYN1 within 5 minutes, and was blocked at Thu Jul 31 22:41:50 2014.

Sincerely,
Synology DiskStation

Le phénomène shadow IT : un cauchemar pour les entreprises

Une meilleure coopération avec les employés, de nouveaux outils et de nouveaux processus d’obtention de services informatiques pour contrer le phénomène du Shadow IT.

Dans beaucoup d’entreprises, les administrateurs informatiques font de plus en plus face à une nouvelle source de contraintes : le Shadow IT. Beaucoup de départements et d’employés se procurent et utilisent des applications sans que le département informatique ne soit mis au courant ou n’ait donné son accord. Une enquête [1] réalisée par PricewaterhouseCoopers (PwC) indique que 15 à 30% des dépenses informatiques des entreprises sondées se font hors budget officiel.

Le BYOD légitime la prolifération
Pour tous les administrateurs informatiques, cette prolifération rapide de l’utilisation de telles applications est devenue un réel problème qui s’est développé dans l’ombre. Ce phénomène a été appelé le ‘Shadow IT’, un terme qui décrit l’utilisation de ‘services et produits informatiques n’ayant pas d’approbation’ ou comme l’a expliqué Christopher Rentrop, professeur d’informatique à l’Université de Constance au département des sciences appliquées : « Le Shadow IT, c’est l’ensemble des applications acquises sans que le département informatique ne soit impliqué et pour lesquelles l’ITSM (la gestion des services informatiques) ne gère pas l’utilisation. » Ce phénomène ne date pas d’hier : le BYOD n’a fait qu’encourager sa diffusion et, dans une certaine mesure, le légitimer dans beaucoup d’entreprises. Mais le réel problème ne vient pas des appareils personnels des employés puisqu’ils peuvent être identifiés par des outils de gestion réseau. Il provient de la difficulté à surveiller les plateformes des réseaux sociaux et les applications Cloud. Par exemple, les collaborateurs utilisent Facebook ou Dropbox pour envoyer ou publier des documents sans se faire remarquer.

Ces logiciels et services non-approuvés et impossibles à surveiller, gérer et supprimer engendrent une consommation de la bande passante, un ralentissement des réseaux, posent des problèmes de conformité, ajoutent de la charge de travail aux départements informatiques et leur infligent un plus gros coût financier. La moitié des administrateurs informatiques interrogés pour l’enquête PwC pensent que la gestion du Shadow IT représente 50% de leur budget et luttent pour plus de transparence. Une enquête effectuée par des spécialistes réseaux d’Ipswitch auprès de 400 administrateurs informatiques révèle que 12% d’entre eux souhaiteraient en premier lieu pouvoir éclaircir cette zone d’ombre que demeure le Shadow IT. Ils pensent que leur travail au quotidien serait bien plus simple si les utilisateurs signalaient les applications installées sur leur ordinateur professionnel.

L’une des raisons principales du développement du Shadow IT est que les processus d’obtention de services informatiques sont obsolètes dans la plupart des entreprises. Ce sont ces lourds processus mis en place et utilisés depuis plus de 25 ans qui créaient cette zone d’ombre. Ils doivent être repensés et restructurés. Les entreprises doivent se focaliser sur les besoins de leur personnel et tenir compte des procédures et obtentions nécessaires pour rendre les employés plus efficaces, plus productifs et en fin de compte, plus satisfaits.

Être à l’écoute du personnel
Les risques ne peuvent être contrôlés que si la ‘consumérisation’ de l’informatique est considérée comme une opportunité. Globalement, les employés ne souhaitent pas délibérément contourner les procédures informatiques. Ils ont généralement un problème spécifique et important pour lequel ils ont besoin d’une solution rapidement. Bien sûr, il est bien plus facile pour le personnel d’une entreprise d’utiliser des solutions Cloud bon marché online plutôt que d’engager de long processus d’obtention auprès des services informatiques qui pourraient au final ne servir à rien ou ne pas résoudre le cœur de leur problème. Au quotidien, ces personnes sont habituées à pouvoir utiliser les applications normales ou Cloud qu’elles souhaitent et qui leur facilitent la vie. Pourquoi ne feraient-elles pas pareil sur leur lieu de travail ? C’est ce qui explique les phénomènes tels que la grande popularité de Dropbox dans les entreprises. Puisqu’il n’est pas possible d’envoyer des emails avec des pièces jointes trop lourdes, les employés règlent rapidement le problème en créant des liens Dropbox.

Il est temps que les départements informatiques essaient de coopérer. Cinq étapes peuvent atténuer les impacts du Shadow IT et encourager la coopération avec les employés :

·        Une solution de gestion réseau est nécessaire pour identifier les applications non-autorisées avant qu’elles ne posent problème. Un système de surveillance du trafic réseau pourrait être une solution.
·        L’utilisation de la bande passante du réseau doit être transparente. L’administrateur informatique doit savoir quels sont les utilisateurs, les appareils et les applications qui obligent à repousser les limites des capacités du réseau.
·        Un système de surveillance qui identifie immédiatement les appareils posant problème est également nécessaire. Quel utilisateur a accès à quel appareil et via quel appareil ?
·        Les problèmes qui causent un ralentissement ou une panne du réseau doivent être identifiés et résolus plus rapidement.
·        Pour prévenir l’utilisation de systèmes Cloud qui ne peuvent pas être surveillés et qui exposent les données à des risques, les départements informatiques doivent mettre en place des outils d’échange de données simples et efficaces.

Les départements informatiques devraient se concentrer sur la mise en place d’outils et de solutions permettant une bonne gestion des résultats. En d’autres termes, le problème n’est pas d’éradiquer le Shadow IT mais d’en tirer avantage au maximum. Essayer d’éliminer le Shadow IT ou nier son existence ne serait que fermer les yeux devant une réalité.

Afin de créer la transparence nécessaire, il est important de coopérer avec les employés. Les outils de surveillance peuvent aider à sauvegarder les performances du réseau, à surveiller la disponibilité des applications et à prévenir un usage abusif. Cependant, il est surtout essentiel de soumettre les processus d’obtention de services informatiques établis à un examen approfondi rigoureux et de les rendre plus simples et plus rapides. (Par Yannick Hello, Responsable S-EMEA chez Ipswitch, Inc.)

Les services cloud de plus en plus convoités par les pirates

De plus en plus d’entreprises utilisent des services cloud de stockage tel que Dropbox, Onedrive, Google Disk,… sans vraiment se rendre compte du risque pour la sécurité de leurs données.

Alors que les services de stockage de fichiers dans le cloud ont depuis longtemps les faveurs des internautes, leur confort indéniable s’accompagne toutefois d’un certain nombre de risques. C’est ainsi que de nombreux utilisateurs conservent dans le cloud des copies numérisées de leur passeport et d’autres documents, bien que parfois des vulnérabilités dans le service compromettent la sécurité de leurs données personnelles. Cependant, l’utilisation de technologies cloud à des fins autres que celles pour lesquelles elles ont été conçues peut être encore plus dangereuse. Par exemple, il est facile de trouver des instructions permettant aux possesseurs d’ordinateurs désireux de mettre à profit ces services de piloter et de surveiller à distance leurs machines, de commander les téléchargements de type Torrent, etc. En appliquant ces recommandations, les utilisateurs créent involontairement différentes failles de sécurité facilement exploitables par des cybercriminels, en particulier dans le cadre d’attaques ciblées.

Scenario d’attaque
Des cybercriminels prennent le contrôle de l’ordinateur portable d’un employé via un logiciel client Dropbox installé sur celui-ci, notamment en dehors du bureau. Si des documents infectés sont placés dans des dossiers cloud, Dropbox les recopiera automatiquement sur tous les équipements connectés au réseau de l’’entreprise et utilisant le même service. Dropbox n’est pas le seul dans ce cas : – toutes les applications répandues de stockage dans le cloud – Onedrive (anciennement Skydrive), Google Disk, Yandex Disk, etc. – offrent des fonctions de synchronisation automatique. Des attaques à prendre au sérieux ? Les experts de Kaspersky Lab, éditeur de solution de sécurité informatique, ont cherché à savoir si les cybercriminels se servent effectivement de ces outils pour diffuser des malwares.

Programmes malveillants via le Cloud
Après avoir collecté des données auprès d’utilisateurs volontaires, les analystes ont déterminé qu’environ 30 % des programmes malveillants présents dans des dossiers cloud sur des ordinateurs domestiques y ont été importés par des mécanismes de synchronisation. Pour les utilisateurs au sein d’une entreprise, ce chiffre atteint 50 %. Il faut noter une certaine différence entre les utilisateurs en entreprise et à domicile : les premiers se caractérisent davantage par la présence de fichiers infectés Microsoft Office dans leurs dossiers cloud tandis que, chez les seconds, ces documents bureautiques cohabitent souvent avec des applications Android malveillantes. « Une soigneuse analyse des statistiques montre que le risque d’infection d’un réseau d’entreprise par le stockage dans le cloud est aujourd’hui relativement faible : un utilisateur sur 1000 risque de voir son ordinateur infecté sur une période d’un an. Cependant, il ne faut pas oublier que, dans certains cas, un seul ordinateur contaminé peut aboutir à une attaque touchant l’ensemble du réseau et causant des dommages considérables. La configuration du pare-feu de façon à bloquer l’accès à ces services est une procédure fastidieuse, qui nécessite des mises à jour constantes de ses paramètres », commente Kirill Kruglov, chercheur senior chez Kaspersky Lab.

En pareil cas, il est habituellement recommandé aux administrateurs système d’installer, sur chaque poste de travail du réseau, une suite logicielle de sécurité aux fonctionnalités complètes : protection antivirus heuristique et comportementale, contrôle d’accès (HIPS), contrôle du système d’exploitation (System Watcher ou Hypervisor), protection contre l’exploitation des vulnérabilités, etc. Kaspersky Lab conseille de tirer parti de la technologie innovante Application Control intégrée à sa solution d’entreprise, qui peut bloquer l’exécution de tout logiciel non explicitement autorisé par l’administrateur système. Application Control protège le réseau de l’entreprise contre les attaques ciblées via Dropbox, sans perturber le travail normal des utilisateurs.

On ne peut que conseiller aussi le chiffrement des informations que les employés souhaitent laisser sur le cloud, évitant ainsi une lecture non autorisée.

BYOD, sous le sable les malwares !

C’est la période de l’année où les gens commencent à réserver leurs vacances d’été, à partir au soleil… et pour les employeurs, il est indispensable de s’assurer que leurs politiques de BYOD sont suffisamment rigoureuses pour protéger leur entreprise contre tout vol potentiel de données, alors que leurs équipes seront au soleil pendant une quinzaine de jours.

L’équilibre entre le travail et la vie sociale est devenu plus flou avec des salariés qui ont désormais accès à Internet, aux réseaux sociaux et aux emails à partir de leurs Smartphones ou de leurs tablettes, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise, à tout moment et depuis n’importe où. En conséquence, les problématiques liées au BYOD ont augmenté. Alors que les entreprises apprécient les avantages de la technologie mobile en termes de productivité et de compétitivité, elles ne sont pas toujours suffisamment concentrées sur les risques que cela entraine en terme de cyber attaques.

Il n’y a aucun doute sur le fait que l’adoption des périphériques mobiles en milieu professionnel constitue un défi qui est autant une question de politique et de contrôle, qu’une question de technologie en elle-même.

De leur côté, les fabricants font la promotion des tablettes comme étant le must-have pour chaque membre de la famille. Qu’est-ce que cela signifie pour les entreprises ? Cela signifie un afflux de nouveaux appareils à venir sur le réseau, car il est fort probable que ces bijoux dernier cri ne resteront pas à la maison…

Pour les équipes en charge de la sécurité informatique, il s’agit d’un véritable casse-tête et la tendance du BYOD complique véritablement leur tâche. De plus, comme la transition des ordinateurs de bureau vers les ordinateurs portables, les tablettes et les Smartphones continue de s’accélérer, il n’est pas surprenant que les hackers choisissent les périphériques mobiles pour cible.

Le problème avec les outils mobiles personnels, c’est qu’ils permettent d’accéder à des ressources de l’entreprise, en dehors du contrôle du service informatique de l’entreprise. Cela signifie qu’il peut être difficile de connaître les informations basiques, telles que le nombre et le type d’outils utilisés, les systèmes d’exploitation et les applications en cours d’exécution.

La prolifération des périphériques mobiles et leur utilisation croissante au travail a entrainé une croissance rapide des malwares mobiles, augmentant de manière significative, le risque pour les utilisateurs et leurs employés. Et compte tenu du manque de visibilité sur ces outils personnels, de nombreuses équipes de sécurité informatique n’ont pas la capacité d’identifier les menaces potentielles.

Cependant, malgré les embuches, les avantages du BYOD sont bien trop significatifs pour être ignorés. Ainsi, afin de reprendre le contrôle sur ce monde mobile, les professionnels de la sécurité informatique doivent être capable de tout voir dans leur environnement, afin de pouvoir définir le niveau de risque et le sécuriser en fonction du contexte, spécifique à chaque entreprise. Pour la plupart d’entre elles, la meilleure solution est de mettre en place des politiques BYOD qui définissent clairement l’utilisation des outils mobiles personnels de façon appropriée et ensuite de disposer d’un système de vérification et de contrôle pour appliquer et maintenir ces politiques de sécurité.

Pour conclure, la sécurité des périphériques mobiles se dessine en 3 phases :
–    Avant l’attaque – il s’agit d’établir un contrôle sur la façon dont les appareils mobiles sont utilisés, à quelles données ils peuvent accéder et quelles sont celles qu’ils peuvent stocker
–    Pendant l’attaque – la visibilité et l’adaptabilité sont essentielles pour que les professionnels de la sécurité puissent espérer identifier les menaces et les appareils à risque pour surveiller leurs activités sur le réseau de l’entreprise.
–    Après l’attaque – lorsque l’inévitable se produit et que le réseau est compromis par une menace, il faut être en mesure d’examiner rétrospectivement comment cette menace est entrée dans le réseau ; quels systèmes ont été en interaction avec la menace et quels fichiers et applications ont été exécutés afin de s’assurer que le réseau puisse être nettoyé le plus rapidement possible. (Par Cyrille Badeau, Directeur Europe du Sud, Sourcefire, now part of Cisco)

En vacances, protégez votre vie 2.0

Que vous soyez une personne importante ou non, aux yeux d’un pirate informatique vous n’êtes rien d’autre qu’un cloud vivant dans lequel il pourra en soutirer argents et données sensibles.

La rédaction de Data Security Breach vous propose quelques trucs et astuces à utiliser lors de vos déplacements afin de sécuriser votre informatique, votre smartphone, bref, votre vie 2.0. Attention, nos conseils ne vous sécurisons pas à 100%, la sécurité totale n’existe pas. Par contre, nos conseils freineront un maximum le pirate, le curieux, bref ce malveillant. Pas de paranoïa, juste de la prudence et une hygiène numérique à respecter. Nous avons rencontré, lors de nos voyages, de vrais professionnels de la recherche d’information via des cibles touristiques ou en « séminaires ». N’oubliez jamais que le « curieux » doit être rapide pour agir. Plus il passera du temps sur sa cible, plus il sera fragilisé dans son action, visible, donc détectable.

Dans votre hôtel/camping/…
– Ranger votre machine dans le coffre de votre chambre (si coffre il y a).

– Retirer la batterie. Ranger la prise électrique ailleurs, dans la chambre. Dans votre valise, fermée à clé par exemple. Comme nous vous le montrons, il existe des prises qui permettent d’être scindée en trois parties. De quoi retarder le pirate. Il ne pourra pas alimenter l’ordinateur.

– Changer le mot de passe de portable et mettez un mot de passe au bios de votre machine. Le mot de passe bios vous évitera la modification de lancement de votre ordinateur, via une clé USB ou un CD boot casseur de mot de passe. [Voir comment Zatazweb.tv a cracké le mot de passe de n’importe quel Windows en 30 secondes].


– Chiffrer les informations sensibles ou le disque dur de votre ordinateur. Qu’on le veuille ou non, BitLocker sur Windows 8 pro est efficace. N’hésitez pas à rajouter une seconde, voire une troisième couche avec Zed! ou TrueCrypt. Zed! a reçu la qualification ANSSI niveau standard (08/2010) et Certification Critères Communs EAL3+ (07/2010). Pour TrueCrypt : qualification niveau élémentaire (08/2009) et Certification CSPN (12/2008).

– Utiliser un câble antivol.

– N’hésitez pas à mettre un bout de scotch qui bloque les deux parties de votre portable. Si quelqu’un tente de l’ouvrir, vous le verrez. Un autocollant original et difficile à trouver dans le commerce fera parfaitement l’affaire.

– Chez DataSecurityBreach.fr, nous prenons en photo les vis des disques durs de nos portables. Si ces dernières ont bougés, ont été déplacées, vous pourrez vous en rendre compte.

– Une goute de cire, sur les vis est aussi très utile pour y appercevoir une potentielle manipulation. Il existe des cires de couleurs, évitez le rouge.

– Un antivirus mis à jour obligatoire.

– Utiliser un VPN pour vos connexions. VyprVPN est, à notre sens, très efficace tout comme VyPRVPN [Nous les utilisons, plus d’autres, NDR] Nous l’utilisons. Rapide, propose des centaines de connexions protégées dans le monde, avec un firewall NAT intégré loin d’être négligeable.


– Nous employons aussi une mini caméra de 5 cm qui s’enclenche dès lors qu’un mouvement dans la zone surveillée est détecté.

Autre point, sauvegardez vos documents administratifs sur un cloud sécurisé n’est pas négligeable en cas de perte de vos papiers, moyens de paiement. Sauvegardez y aussi les numéros de téléphones d’urgences (Ambassade, amis, familles, …). Bien évidement, chiffrez les données. Utilisez, par exemple, l’excellent Zed! Free par exemple. Une connexion à votre cloud sécuriser à n’utiliser qu’en cas d’urgence. N’allez pas me taper le mot de passe, sur un poste informatique « libre ». Pensez, si vous vous sentez capable de l’utiliser, emporter avec vous une cd/clé USB bootable avec un Linux intégré (Knoppix USB ou Tails par exemples).

Il en va de même pour votre téléphone portable. Ne le quittez jamais des yeux. L’installation d’un code malveillant étant devenu très simple. Pensez à employer un filtre évitant les regards « au dessus de l’épaule » ou sur les côtés. Des filtres qui permettent d’éviter les regards un peu trop curieux. Dernier détail en date, et de taille, pensez à charger vos appareils électroniques au maximum, surtout si vous partez sur le sol de l’Oncle Sam. Dorénavant, votre téléphone, votre ordniateur, votre tablette pourront être allumés devant un agent de sécurité, histoire de s’assurer que ce dernier ne cache pas une bombe. En cas de « non » allumage, le matos finira à la poubelle. Pensez à détruire les papiers que vous souhaiteriez jeter à la poubelle. Des petits bouts de papiers dans les toilettes sont plus efficace qu’une boulette dans la corbeille de votre chambre. Coupez le wifi et le Bluetooth. Ne sauvegardez/mémorisez aucun mot de passe dans votre appareil (il en va de même pour votre ordinateur et tablette).

Loin d’être négligeable, une pochette de sécurité, de type Stop RFID, permettant de sécuriser votre carte bancaire, passeport, … d’une tentative de connexion NFC non autorisée. Un bookmark de sites indispensables comme http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/ et Data Security Breach 😉 peut être envisagé.

L’utilisation des ordinateurs et des connexions proposés par les hôtels, campings, … sont à utiliser avec modération et intelligence. N’utilisez JAMAIS ces outils « libres » à des fins privées. JAMAIS vos mots de passe ; Accéder à vos courriels est fortement déconseillé sans passer par un système de VPN, INDISPENSABLE. Vous n’êtes cependant pas à l’abris d’un logiciel d’interception de vos frappes clavier (Keylogger). Pour finir, Comme nous le révélions dans notre article « Diner de cons dans les ordinateurs des Hôtels » nous croisons beaucoup trop de données qui n’ont rien à y faire ! Attention, dernier détail important, comme le rappel l’ANSSI, prenez connaissance de la législation locale. Des informations sur les contrôles aux frontières et sur l’importation ou l’utilisation de la cryptographie sont disponibles sur le site de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information.

Bref, contraignant, mais sécurisant. Si aucune de ces solutions proposées par Data Security Breach ne vous conviennent, posez-vous une dernière question : Avez-vous vraiment besoin d’un ordinateur pendant vos vacances ?

Hub sécurisé de services cloud

Orange Business Services intègre Salesforce à Business VPN Galerie, son hub sécurisé de services cloud.

Les entreprises pourront accéder à l’ensemble des solutions cloud Salesforce à travers le réseau « cloud-ready » d’Orange Business Services A l’occasion de la tenue du Salesforce World Tour à Paris, Orange Business Services a annoncé l’arrivée de Salesforce au sein de son écosystème de services cloud disponibles sur Business VPN Galerie. Lancé en 2010, Business VPN Galerie est le premier hub mondial reliant les clients VPN d’Orange Business Services à des services cloud à travers des passerelles entièrement sécurisées.

Grâce à Business VPN Galerie, les entreprises accèdent aux infrastructures et aux applications cloud d’Orange et de ses partenaires en bénéficiant des avantages d’un réseau privé conçu pour les besoins du cloud, dit « cloud-ready ». Elles bénéficient ainsi de services de management et de support de bout en bout ou encore de garanties de fiabilité, de performance et de sécurité. Les clients peuvent par ailleurs conserver leurs moyens d’accès utilisateur existants, ainsi que les politiques relatives à la sécurité de leur entreprise. « Business VPN Galerie a été la première offre réseau « cloud-ready » du marché. En interconnectant Business VPN Galerie et Salesforce, nous enrichissons considérablement l’écosystème d’applications disponibles sur Business VPN Galerie », déclare Didier Duriez, Senior Vice President Global Solutions and Services chez Orange Business Services.

L’association des solutions Orange Business Services et Salesforce permet ainsi aux entreprises de bénéficier simultanément des avantages de leur réseau VPN et de la flexibilité de salesforce.com, pionnier du modèle cloud. « Les entreprises doivent renouveler leurs manières d’interagir avec leurs clients pour se développer dans le monde connecté qui est le nôtre aujourd’hui », indique Olivier Derrien, Vice Président de salesforce.com. « En intégrant Salesforce.com à Business VPN Galerie, Orange Business Services soutient les entreprises dans cette transformation majeure. » Actuellement, Business VPN Galerie fournit des services à plus de 700 entreprises multinationales sur plus de 15 000 sites.

Aujourd’hui, pas moins de 20 services cloud d’Orange Business Services et de ses partenaires sont disponibles à travers Galerie.

Risques de violation de données liés à la sécurité d’impression

Dans l’environnement commercial actuel, les entreprises ont plus tendance à subir les dangers de faiblesses subtiles et dissimulées que ceux de menaces puissantes et évidentes.

Avec l’évolution de la technologie, les entreprises modernes se développent constamment pour répondre aux besoins du monde du travail. Malheureusement, la conséquence de cette évolution peut être que des fonctions de sécurité d’impression peuvent passer inaperçues. Ce problème n’est pas forcément majeur, mais une étude réalisée par Ponemon en 2013 indique que les violations de données peuvent coûter jusqu’à 5 millions de US$ par an dans certains pays. L’étude révèle aussi qu’un pourcentage important de ce chiffre était dû à un manque de solutions d’impression sécurisée pour protéger les entreprises des violations de données.

Découvrir les risques

On estime qu’il existe trois types principaux de violations de données en raison d’une sécurité d’impression inadéquate. La plus courante est la violation de données avec intention de nuire. Quand les données privées et sensibles sont imprimées régulièrement, si elles tombent entre de mauvaises mains, les conséquences peuvent être coûteuses pour l’entreprise. Les violations de données sont devenues plus courantes au fur et à mesure que les entreprises utilisent le Cloud dans leur travail. Les informations sont maintenant plus faciles à extraire car elles peuvent être interceptées de façon virtuelle au lieu de les récupérer sur place. Le risque de vol interne existe toujours.

L’erreur humaine peut aussi être un facteur entraînant des violations de données. Choisir accidentellement la mauvaise imprimante de bureauet envoyer un document sensible sur le mauvais réseau peuvent avoir des conséquences graves pour l’entreprise. Éliminer l’élément humain de ce processus n’éliminera pas nécessairement le problème. Si un réseau d’impression est connecté de façon incorrecte au Cloud, les documents peuvent se perdre. L’erreur humaine n’a donc rien à voir dans ce cas.

Éviter les risques

Les entreprises qui traitent de données sensibles ont des mesures de sécurité leur permettant de protéger leur propriété intellectuelle. Appliquer ces mesures de sécurité aux réseaux d’impression contribue à réduire le nombre de violations de données. La première mesure à prendre pour protéger la sécurité des réseaux d’impression est d’introduire des contrôles des privilèges d’impression des collaborateurs. Il est possible de réduire le nombre de vols internes en réduisant le nombre de collaborateurs ayant accès et pouvant imprimer des données sensibles. Il est toujours possible de contourner un système de sécurité et donc de réduire l’erreur humaine. Les données peuvent toujours être violées.

Quand vous mettez en place un réseau d’impression sécurisé, il est important de faire appel à un spécialiste informatique car les erreurs de programmation et de mise en réseau peuvent affecter la précision des réseaux et donc être plus coûteux au long terme. Si le réseau est mis en place correctement, la fonction de mode d’impression sécurisé, courante sur la plupart des appareils compatibles avec le Cloud, peut réduire considérablement le nombre de violations de données provoquées par des défaillances informatiques. Bien entendu, ceci dépend de la précision d’installation du réseau de sécurité

Si la gestion de la sécurité d’impression est bien planifiée et mise en place, la protection de la propriété intellectuelle d’une entreprise sera simple et les violations seront réduites de façon considérable.

Les enjeux de l’Internet des objets (IdO) et du stockage Big Data

L’augmentation du nombre de terminaux connectés, des réfrigérateurs aux thermostats, en passant par les appareils médicaux, soulève un problème de données plutôt singulier.

La question est de savoir comment les utilisateurs peuvent collecter, surveiller et stocker les quantités astronomiques de données générées par tous ces appareils. Revenons ici sur les implications du stockage des données de l’IdO, et tentons d’expliquer pourquoi une approche unique de la sauvegarde n’est pas adaptée et comment gérer le flot de données générées par les terminaux connectés.

Que représente la notion d’IdO ?
L’IdO, dont la définition englobe aujourd’hui tout terminal connecté, autre que les appareils traditionnels comme les tablettes, les smartphones et les ordinateurs de bureau et portables, progresse à la fois dans sa forme et son niveau de sophistication. En 2003, Hitachi a présenté des puces si petites qu’elles pouvaient être intégrées à la nourriture et utilisées pour contrôler les aliments que les gens consomment. Aujourd’hui, nous avons tout pour nous permettre de collecter et contôler les données: des moniteurs cardiaques aux caméras de surveillance ou réfrigérateurs intelligents.

Quel impact une telle quantité de données peut-elle avoir sur le stockage ?
Comment peut-on tracker toutes les données que nous créons? Nous en sommes déjà au stade où nous gaspillons des ressources en collectant trop de données. Les caméras de surveillance, par exemple: Quel est l’intérêt d’enregistrer toutes les séquences filmées par l’une de ces caméras ? Des millions de caméras sont en service dans le monde, et elles génèrent une quantité astronomique de données qui ne sont pas toutes forcément utiles.

Cependant, lorsque ces données sont agrégées et utilisées à des fins d’analyses, elles gagnent en utilité et deviennent plus faciles à gérer. Les particuliers et les entreprises doivent se demander quelles données sont les plus utiles sous forme détaillées, et quelles données sont plus utiles sous une forme agrégée et ont donc un simple intérêt statistique. Prenons l’exemple d’un moniteur cardiaque. Un patient est équipé d’un capteur qui mesure chaque battement de cœur. Les données capturées lors de palpitations sont importantes à la fois pour le patient et son médecin. Cependant, si les données étaient contrôlées par une société pharmaceutique, celle-ci trouverait intéressant de les consulter sous forme agrégée afin de mesurer les effets de certains médicaments pour le cœur sur un grand nombre de patients.

Comment les entreprises devraient définir l’importance des données collectées par les appareils connectés ?
Certaines sociétés suppriment les données collectées au bout d’une semaine, alors que d’autres appliquent des politiques plus systématiques et conservent uniquement les données d’une semaine sur deux pour une année en particulier. La politique de conservation appliquée prend son importance en fonction de la définition des données dont la conservation est utile, et de la manière d’y accéder. Une société étudiant les effets du réchauffement climatique peut avoir besoin de stocker des données relatives aux températures quotidiennes pendant des centaines d’années, alors qu’un fournisseur d’électricité peut n’avoir besoin de telles données qu’une fois par heure, sur une période de 10 ans ou moins. Il a simplement besoin de connaître la quantité d’électricité à générer en fonction des prévisions météorologiques locales et des données relatives à la consommation de ses clients à différents niveaux de températures.

La notion d’IdO implique une combinaison de nombreux éléments, et les informations pertinentes à en tirer dépendent de la manière dont ces éléments se combinent dans l’exécution de tâches spécifiques. (Joel Berman, vice-président du Marketing Corporate d’Acronis)