Archives de catégorie : Entreprise

Actualités liées à la sécurité informatique des entreprises, PME, PMI, TPE, association, communes.

Piratage de la plateforme marketing Eskimi

Un pirate informatique propose à la vente plus de 25 millions de données clients de la plateforme marketing Eskimi.

Fin 2020, la plateforme AdTech Eskimi subissait une violation de données qui a exposé 26 millions d’enregistrements liées aux informations personnelles des utilisateurs de cette entreprise spécialisée dans le marketing digital.

Dans les données, 1,2 millions d’adresses électroniques uniques. Les données comprennent des noms d’utilisateur, des dates de naissance, des sexes et des mots de passe stockés sous forme de hachages MD5 non salés.

Pourquoi en parler deux ans plus tard ? Fin mai, un pirate a mis en vente la BDD. Deux mois plus tard, la base de données exfiltrée a été mise en accès libre dans plusieurs espaces du darkweb.

L’accès à certains sites réservé aux majeurs

L’accès à certains sites ou services sur Internet est réservé aux majeurs, en particulier l’accès aux sites web à caractère pornographique. Il est alors nécessaire de mettre en place un système de vérification de l’âge de l’internaute. La CNIl propose des pistes pour Jacky, Michelle et compagnie !

Ces dispositifs, qui participent à la protection des mineurs, ne sont jamais parfaitement efficaces et des contournements sont possibles. Ils peuvent, par ailleurs, présenter des risques pour la vie privée. La CNIL rappelle qu’à défaut de pouvoir viser une efficacité absolue, il convient de choisir des dispositifs pertinents et sécurisés pour atteindre le meilleur résultat possible. Ils doivent être réservés aux sites pour lesquels cela est nécessaire, le principe restant que l’accès aux sites web doit se faire par défaut sans contrôle d’identité ou d’âge.

Le contrôle de l’âge de l’internaute, dans un objectif de protection de la jeunesse, est compatible avec le règlement général sur la protection des données (RGPD), à condition de présenter des garanties suffisantes pour minimiser les atteintes à la vie privée et éviter que le contrôle de l’âge soit l’occasion pour les éditeurs de récupérer des données supplémentaires sur les internautes consultant leur site. En outre, il convient d’éviter que les données soient captées par un tiers pour des usages malveillants (vol de données biométriques, hameçonnage, usurpation, chantage…).

Les solutions existantes

Dans sa position, la CNIL analyse les solutions existantes et précise les conditions à respecter pour garantir leur sécurité.

Elle rappelle notamment qu’il est possible d’utiliser la carte bancaire : si certains mineurs ont une carte bancaire (ou peuvent s’en procurer une) pour accéder à un site, la vérification par carte bancaire n’en demeure pas moins efficace dans la plupart des cas pour protéger les plus jeunes et s’appuie sur une technologie éprouvée, qui peut aussi être utilisée pour contrôler l’accès à des sites gratuits. L’analyse faciale des traits du visage par un système automatique accédant à la webcam de l’ordinateur, sans reconnaissance faciale biométrique, permet également de bloquer l’accès des plus jeunes et d’autoriser l’accès des personnes ayant nettement plus de 18 ans ; elle présente en revanche des risques d’erreur pour les personnes proches de l’âge de 18 ans.

Dans les deux cas, ces solutions doivent être opérées par des tiers présentant un niveau de sécurité et de fiabilité suffisant, pour éviter les vols de données et garantir la prise en compte des risques additionnels engendrés par leur utilisation. D’autres solutions sont possibles mais présentent certaines difficultés techniques ou une maturité moindre.

Une annonce intéressante au moment d’actions « punitives » de Google. La firme alerte des blogs et sites web de contenus pour adultes à faire disparaitre. Un système tellement précis et efficace (#blague) que le géant américain impose à des sites web, comme celui de votre serviteur ou encore ZATAZ, de faire disparaitre des articles contenant les mots « sites pour adultes » sous peine d’être interdit de supports publicitaires.

Nous allons voir, en combien de temps, cet article va tomber dans la moulinette « censure » de Google.

Outil open-source pour corréler les activités suspectes

Detectree, un nouvel outil open-source pour corréler les activités suspectes en cas de cyberattaque.

En cas de cyberincident, chaque minute compte. Il faut agir vite pour circonscrire l’attaque et minimiser les dommages. Pourtant, de nombreuses entreprises éprouvent encore des difficultés à délimiter les activités malveillantes et à évaluer leur impact.

Un nouvel outil open-source vient changer la donne : Detectree. Detectree a été conçu pour augmenter la visibilité sur les activités suspectes détectées. Développé par WithSecure™ (anciennement F-Secure Business), cet outil répond aux besoins des équipes de cyberdéfense (également appelées équipes bleues / Blue team).

Il est essentiel de pouvoir établir des corrélations entre les différents événements suspects enregistrés sur un endpoint. La visibilité est toujours une priorité, mais elle devient un impératif vital en cas d’incident. Une attaque est une course contre la montre. Plus vous avez besoin de temps pour établir des corrélations entre les différentes données enregistrées, plus vous tardez à remédier au problème. Face à une attaque, ce temps perdu est un véritable gaspillage.

Par exemple, lorsqu’un analyste recherche la cause d’un processus suspect, il doit généralement examiner les données des logs et reconstituer manuellement la chaîne des événements. Plus la chaîne est longue, plus elle devient difficile à analyser. Or, dans les grandes entreprises, les Blue Teams peuvent être confrontées à des volumes d’alertes colossaux : environ 11 000 par jour selon une récente étude*. Ces équipes peuvent donc facilement se retrouver submergées.

Detectree a été conçu pour simplifier le travail d’investigation en structurant les données des logs. Cet outil met en évidence les relations entre l’activité suspecte détectée et tous les processus, destinations réseau, fichiers et clés de registre liés à cette activité. Plutôt que de trier manuellement les données représentées sous forme de texte pour reconstituer la chaîne d’événements, les équipes peuvent observer directement les corrélations, ainsi que la nature de ces dernières. (Interactions, relations parent-enfant, injections de processus).

En s’appuyant sur la visualisation, les équipes peuvent rapidement cerner le contexte propre à une détection, et partager ces données avec les parties concernées de manière simple et intuitive. Elles ont ainsi la certitude que ces informations seront accessibles à tous ceux qui en ont besoin.

Même les Blue Teams les plus expérimentées et les plus compétentes ont besoin d’outils performants pour travailler efficacement. Certaines tâches sont complexes et particulièrement chronophages pour les équipes de sécurité. Detectree est un outil simple, qui apporte une réponse à ces problèmes.

Découvrez nos conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac

Vous constatez que votre Mac est relativement bruyant quand vous travaillez depuis quelque temps mais vous ne savez pas quoi faire ? Vous aimeriez des conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac ? Les ventilateurs Mac sont indispensables pour éviter une surchauffe de votre appareil mais peuvent vite devenir bruyants justement quand ils tournent à plein régime pour refroidir votre ordinateur. Heureusement, il existe des solutions pour éviter que vos ventilateurs ne fassent trop de bruit. Découvrez nos conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac et offrez-vous un environnement de travail plus silencieux.

Utiliser son Mac sur une surface plane

Premier conseil, si vous souhaitez éviter que vos ventilateurs ne fassent trop de bruit, vous devez utiliser votre Mac sur une surface plane. En effet, l’air pourra circuler de la meilleure des manières avec votre appareil installé sur une surface plane et vos ventilateurs auront moins de travail pour refroidir votre Mac. S’il peut par exemple être très agréable de regarder une série dans son lit, les aérations ont dans cette configuration toutes les chances d’être obstruées. Vos ventilateurs vont ainsi se mettre à tourner plus vite pour tenter de refroidir correctement votre Mac. S’il existe plusieurs solutions pour réduire le bruit des ventilateurs Mac, l’utilisation sur une surface plane est la plus évidente à mettre en place. Sachez qu’il existe de nombreux types de supports plats qui sont spécialement conçus pour vous permettre de profiter de votre Mac depuis un sofa ou votre lit de manière optimale.

Mettre son Mac dans des bonnes conditions

Ensuite, au-delà du support, notez qu’il existe des conditions optimales pour que votre Mac n’ait pas besoin de refroidir trop intensément tout le temps. Ainsi, nous vous conseillons par exemple d’utiliser votre appareil uniquement dans des conditions modérées avec des températures ne dépassant pas 35 degrés. Il en est de même pour les températures trop basses. Si vous devez travailler tout de même dans des conditions extrêmes, offrez des pauses à votre Mac pour lui permettre de refroidir naturellement. De plus, évitez les endroits poussiéreux pour installer votre poste de travail afin de ne pas avoir de poussière qui entre dans vos aérations. Prenez aussi soin de votre Mac autant que possible et veillez à ce que la configuration soit optimale.

Faire de la place sur votre Mac

Enfin, si vos ventilateurs font du bruit en permanence, nous vous conseillons tout simplement de libérer de la place sur votre disque. Prenez alors le temps de regarder les applications que vous avez téléchargées et qui prennent beaucoup de ressources. Supprimez quelques fichiers qui n’ont pas spécialement d’intérêt pour vous. Désactivez les logiciels qui vous prennent le plus de mémoire. Notez que nous vous conseillons d’installer un outil de nettoyage sur votre Mac pour que celui-ci soit facilement nettoyé en permanence. Quand vous allez avoir fait du ménage sur votre Mac, vous avez toutes les chances pour qu’il chauffe beaucoup moins lors de l’utilisation. Ainsi, vos ventilateurs Mac vont faire moins de bruit puisqu’ils auront moins de travail pour refroidir votre appareil.

Et vous, quels sont vos conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac ?

Plus de la moitié des fuites de données découle de cyberattaques

Plus de la moitié des fuites de données découle de cyberattaques

Dans son dernier rapport d’activité, la CNIL révèle qu’en 2021 près de 6 notifications de fuite de données sur 10 découlaient de cyberattaques, notamment de ransomware, et non plus de mauvaises manipulations informatiques. Une hausse considérable par rapport à 2020. En cause, des fonctions cryptographiques obsolètes rendant les sites internet vulnérables, des moyens encore insuffisants aux regards des enjeux actuels en matière de cybersécurité, ou encore des mots de passe pas assez sécurisés.
Les techniques d’attaques ne cessent d’évoluer et aujourd’hui, si d’après le rapport les secteurs de l’action sociale et de la santé restent les cibles premières des cyberattaquants, la CNIL rappelle que toutes les entreprises peuvent être visées, peu importe le secteur.
Dans ce contexte, Laurent Maréchal, Technology Architect EMEA chez Skyhigh Security commente : « Ces dernières années ont été marquées par la migration des entreprises dans le cloud pour y stocker leurs données et applications métier, motivées par la nécessité d’agilité, d’adaptation, de flexibilité et d’innovation. Le cloud permet en effet d’adapter rapidement les capacités d’infrastructures technologiques aux besoins de l’entreprise.’« 
Néanmoins, de nouveaux risques de sécurité ont émergé avec l’usage de ces nouveaux environnements. En effet, cette migration a été relativement spontanée dans de nombreuses entreprises, et la question de la sécurité informatique n’a pas nécessairement été en tête des priorités. Combiné à l’usage du BYOD (l’utilisation de matériels personnels dans un cadre professionnel) ou du Shadow IT (l’utilisation d’applications non approuvées par un service IT), la surface d’exposition aux cyberattaques a considérablement augmenté. Et cela n’a pas échappé aux cybercriminels, qui tirent profit de la situation.
Les données constituent aujourd’hui une valeur importante pour de nombreuses entreprises, et la protection de l’information est devenue capitale comme peut le montrer le Service Veille ZATAZ.
Il existe aujourd’hui des solutions au niveau technologique qui peuvent améliorer considérablement la sécurité informatique. L’authentification multifactorielle ou l’approche « Zero Trust » selon laquelle la confiance n’est pas automatiquement accordée aux utilisateurs, mais où elle est gagnée en fonction des habitudes de connexion et des comportements, permettent de renforcer la sécurité. Mais pour protéger les données, il ne suffit pas de construire des périmètres et de garantir les accès par des politiques statiques.
« En effet, aujourd’hui, les données sont constamment créées, partagées et déplacées au sein de l’entreprise. Protéger la façon dont les données sont utilisées est un élément essentiel dans la réussite d’un projet Cloud, avec non pas un modèle de fermeture, mais d’ouverture maitrisée. » termine Laurent Maréchal.

Marchandises pirates ont été dopées par la pandémie

Les contrefaçons et les marchandises pirates ont été dopées par la pandémie, selon un nouveau rapport d’Europol. Les réseaux criminels se sont rapidement saisis des nouvelles perspectives commerciales et adaptés à la demande de produits générées par la pandémie. Les produits cosmétiques, les aliments, les produits pharmaceutiques, les pesticides et les jouets contrefaits constituent tous une menace grave pour la santé des consommateurs. Les contrefacteurs s’appuient à présent fortement sur le domaine numérique pour trouver des composants et distribuer des produits (tangibles et non tangibles) aux consommateurs par l’intermédiaire de plateformes en ligne, de médias sociaux et de services de messagerie instantanée. La plupart des marchandises de contrefaçon distribuées dans l’UE sont produites en dehors de l’UE.

La dernière évaluation menée à l’échelle de l’UE sur la menace posée par les atteintes à la propriété intellectuelle (Intellectual Property Crime Threat Assessment), réalisée conjointement par Europol et l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), révèle que la distribution de marchandises de contrefaçon a connu un succès florissant pendant la pandémie de COVID-19. La crise sanitaire a ouvert de nouvelles perspectives pour le commerce de contrefaçons et de marchandises pirates, et les criminels ont adapté leurs modèles commerciaux à la nouvelle demande mondiale.

Ce rapport, fondé sur des données à l’échelle de l’UE et sur les informations opérationnelles d’Europol, confirme que la contrefaçon et le piratage continuent de constituer une menace grave pour la santé et la sécurité des consommateurs, ainsi que pour l’économie européenne. Les importations de produits de contrefaçon et de marchandises pirates ont atteint 119 milliards d’EUR en 2019, soit 5,8 % de l’ensemble des marchandises entrant dans l’UE, selon les dernières données de l’OCDE et de l’EUIPO.

Outre les catégories des vêtements et autres produits de luxe contrefaits saisis, le commerce de produits susceptibles de nuire à la santé humaine, tels que les médicaments, les aliments, les boissons, les cosmétiques et les jouets de contrefaçon, se développe.

La découverte de produits pharmaceutiques de contrefaçon (de divers types de médicaments à des équipements de protection individuelle ou des masques chirurgicaux) est en constante augmentation ces dernières années. Autrefois distribués sur des marchés physiques, ils le sont à présent presque entièrement par la vente en ligne, ce qui suscite des préoccupations en matière de santé publique. Ces produits illicites proviennent toujours en grande partie de l’extérieur de l’UE, mais ils peuvent également être produits dans des laboratoires illégaux situés dans l’UE, qui sont difficiles à détecter et peuvent être mis en place avec relativement peu de moyens.

La production de denrées alimentaires illicites, et en particulier de boissons, est devenue plus professionnelle et plus complexe, certains contrefacteurs contrôlant l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et de distribution. Les violations d’indications géographiques protégées continuent également d’être largement signalées.

Le rapport présente par ailleurs certaines tendances majeures dans divers secteurs de production principalement ciblés par les contrefacteurs. Les vêtements, les accessoires et les articles de luxe figurent toujours parmi les catégories de produits les plus contrefaites, et sont vendus à la fois en ligne et dans le commerce traditionnel. Ils représentent une très large part des quelque 66 millions d’articles de contrefaçon saisis par les autorités dans l’UE en 2020.

Fonctionnement des réseaux criminels

Le rapport souligne que la distribution de produits de contrefaçon repose principalement sur des plateformes numériques, tendance qui s’est accélérée avec la pandémie et la consommation en ligne généralisée. Les marchandises de contrefaçon sont proposées sur les marchés en ligne, via des services de diffusion en continu en direct, des vidéos et de la publicité sur les plateformes de médias sociaux, et sur les services de messagerie instantanée. Les distributeurs ciblent généralement leurs clients par le biais de réductions trompeuses ou de produits de marque à bas prix.

La contrefaçon est une activité très lucrative pour les réseaux criminels, lesquels récoltent d’importants bénéfices tout en courant relativement peu de risques.

La criminalité liée à la PI fait partie des priorités de l’UE dans la lutte contre la grande criminalité organisée pour la période 2022-2025, dans le cadre de la plateforme pluridisciplinaire européenne contre les menaces criminelles (EMPACT).

Le rapport souligne que, bien que la majorité des contrefaçons sur le marché de l’UE soient produites en dehors de l’Europe, principalement en Chine et dans d’autres régions d’Asie, la fabrication au sein de l’UE est une tendance qui prend de l’ampleur. L’augmentation des importations dans l’UE de matériaux d’emballage et de produits semi-finis contrefaits met clairement en évidence la présence d’installations de fabrication illégales dans l’UE. Les réseaux basés en Europe se livrant à des actes de criminalité liée à la PI distribuent les articles de contrefaçon importés et gèrent dans certains cas des installations modernes d’assemblage de produits semi-finis.

M. Christian Archambeau, Directeur exécutif de l’EUIPO, explique : « Cette nouvelle évaluation de la menace apporte un nouvel éclairage sur l’étendue et les tendances de la contrefaçon et du piratage au sein de l’UE, et souligne les graves préjudices qui peuvent être causés à la santé des consommateurs ainsi que l’incidence sur les entreprises légitimes, en particulier en ces temps difficiles de reprise après la pandémie de COVID-19. Les criminels ont démontré leur capacité à s’adapter aux nouvelles opportunités offertes par la pandémie, et nous devons continuer à soutenir, à travers notre collaboration étroite avec Europol, les efforts déployés par les autorités répressives dans la lutte contre la criminalité liée à la PI« .

Pour Mme Catherine De Bolle, Directrice exécutive d’Europol : « La pandémie de COVID-19 a offert aux criminels de nouveaux débouchés commerciaux pour la distribution de produits contrefaits et de qualité inférieure. Au mieux, ces produits ne fonctionneront pas aussi bien que les produits authentiques. Au pire, ils peuvent présenter des défaillances aux conséquences catastrophiques. Les saisies réalisées par les autorités répressives indiquent que ces marchandises sont de plus en plus produites au sein de l’UE, tandis que la pandémie de COVID-19 a encore renforcé le recours des criminels au domaine numérique pour s’approvisionner en produits illégaux et les distribuer. Ce rapport fait le point sur l’étendue de ce phénomène criminel et appelle une réaction axée sur des actions transfrontalières concertées tandis que nous entrons dans la période de reprise économique post-COVID. Les contrefacteurs sans scrupules doivent être les seuls à payer un prix élevé.« 

Autres marchandises de contrefaçon sur le marché

Les téléphones portables ainsi que leurs accessoires et composants figurent également parmi les principales catégories de marchandises contrefaites saisies et sont vendus en grande quantité lors d’événements tels que le Black Friday et le Cyber Monday. Dernièrement, les contrefacteurs ont profité de la pénurie mondiale de puces à semi-conducteurs.

Dans le cas des parfums et des cosmétiques, la production illicite concerne des produits de consommation courante, tels que le shampoing, le dentifrice ou les détergents.

Le commerce de pesticides illicites reste une activité extrêmement lucrative présentant un risque faible, soutenue par une demande élevée et des sanctions minimes à l’égard des contrevenants.

La COVID-19 a également entraîné une augmentation de l’offre de contenus numériques illicites, souvent liés à d’autres activités cybercriminelles. Le piratage prend désormais essentiellement la forme d’une délinquance informatique, et les sites web qui distribuent illégalement des contenus audiovisuels sont hébergés sur des serveurs situés en Europe, en Asie et au Moyen-Orient. (rapport)

1 employé sur 10 respecte la cybersécurité de son entreprise !

Plus d’un tiers des travailleurs à distance ignore ou contourne les règles de cybersécurité de leur organisation. Seuls 16 % des travailleurs français à distance appliqueraient strictement les politiques de sécurité de leur entreprise.

Une étude baptisée « Au-delà des frontières : l’avenir de la cybersécurité dans le nouveau monde du travail » met en évidence les risques introduits par les employés français lorsqu’ils travaillent à distance. Lorsque Forrester Consulting, qui a réalisé l’étude pour Tenable, a demandé aux entreprises si elles étaient convaincus du respect des mesures cybersécurité de leurs employés, 39 % des responsables de la sécurité et des dirigeants d’entreprise ont répondu qu’ils étaient très ou complètement convaincus. Cependant, 34 % des employées assurent ignorer ou contourner ces mêmes mesures prises par l’entreprise.

Les entretiens réalisés avec les employés à distance ont montré une image différente de ce à quoi s’attendaient les dirigeants et les responsables IT. Lorsqu’on leur a demandé ce qui était important pour eux, 82 % des employés français travaillant à distance ont répondu que la protection des données des clients était assez ou très importante. Cependant, 64 % d’entre eux ont déclaré utiliser un appareil personnel pour accéder à ces informations. La situation est similaire en ce qui concerne la protection de la propriété intellectuelle de l’entreprise : 66 % des employés distants ont déclaré qu’elle était importante, tandis que 30 % utilisent un appareil personnel pour y accéder. En fait, seuls 61 % des employés à distance déclarent suivre systématiquement les mesures de protection des données, de la propriété intellectuelle et des systèmes de leur entreprise lorsqu’ils travaillent à domicile.

En creusant un peu plus, l’étude montre que seuls 18 % des employés à distance respectaient strictement les mandats de leur entreprise en matière de restriction d’accès aux données et aux systèmes via des appareils personnels. Cette situation est préoccupante si l’on considère que seulement 32 % des responsables de la sécurité estiment avoir une visibilité élevée ou complète sur les appareils appartenant aux employés. Le plus inquiétant est peut-être que 34 % des employés ont déclaré qu’ils ignoreraient ou contourneraient les politiques de cybersécurité de leur organisation, tandis que 36 % ont déclaré que l’un des défis auxquels ils étaient confrontés était le manque de clarté des politiques et pratiques de sécurité de leur organisation. Des données internes, professionnelles que les pirates adorent ! Le Service Veille de ZATAZ a d’ailleurs reçu, il y a quelques jours, un cadeau d’une société (qui en a profité pour souscrire un abonnement, merci 🙂 à la suite d’une découverte du SVZ : des données internes qui servaient à la préparation d’une fraude au président. Les factures et les informations incluent dans l’ensemble des documents étaient exploités, au téléphone, par un/des escroc(s).

« Les employés veulent avoir la possibilité de travailler de n’importe où. Le défi est de savoir comment ils peuvent le faire en toute sécurité, explique David Cummins, vice-président de la région EMEA chez Tenable. Cette étude confirme ce que nous soupçonnons déjà : les employés distants se connectent à des informations sensibles de l’entreprise à partir d’appareils personnels sur des réseaux domestiques non sécurisés. Les équipes de sécurité doivent accepter cette réalité et changer leur perception du risque. Elles ont besoin d’une visibilité sur l’ensemble du paysage des menaces et disposer de l’intelligence nécessaire pour prévoir les cybermenaces qui auront le plus grand impact sur l’entreprise. En tandem, elles doivent également mettre en œuvre des profils de risque adaptatifs pour les utilisateurs afin de surveiller et de vérifier en permanence chaque tentative d’accès aux données de l’entreprise, avec la possibilité de refuser les demandes qui ne répondent pas aux règles établies. »

Piratage informatique : pendant ce temps, en Chine !

538 millions d’utilisateurs du site chinois Weibo à vendre dans le blackmarket.

Un pirate informatique que je baptiserai Торговец-изгой vient de proposer à la vente une base de données d’une taille non négligeable. Elle concerne les données des utilisateurs du site Weibo, un portail chinois.

Pour 150$ US, ce malveillant commercialise pas moins de 538 millions d’identifiants et les numéros de téléphones portables attenant. De quoi orchestrer quelques spams et autres phishing pour le blacknaute acquéreur.

Les douanes vous réclament de l’argent ! Vraiment ?

Plusieurs dizaines de lecteurs ont alerté DataSecurityBreach.fr de la réception d’un courriel aux couleurs des Douanes françaises. Vous devez payer une taxe pour recevoir un colis.

Lors d’un achat en ligne, très peu d’internautes connaissent les règles liées aux potentielles taxes douanières. Si votre colis est expédié depuis un pays hors de l’Union européenne, il s’agit d’une importation sur le territoire national. Ce colis est soumis à des formalités douanières (droits de douane et taxes). De nombreux escrocs ont compris l’intérêts de cette méconnaissance des consommateurs et sautent sur l’occasion pour piéger les clients.

Depuis quelques jours, une nouvelle vague d’un courriel aux couleurs des Douanes françaises a fait son apparition dans des boites mails de clients SFR. Fait intéressant, les mêmes qui ont reçu un courriel se faisant passer pour la police/gendarmerie, voilà quelques jours.

Le faux courriel de la Douane explique qu’un « colis expédiée le [date, NDR] est en cours de traitement, Afin de nous permettre la livraison du votre colis des frais de TVA seront refacturés à l’importateur (…) Conformément à la règlementation douanière en vigueur, toute importation en provenance d’un pays hors communauté européenne d’une valeur commerciale supérieure à 400 EUR est taxable, quelle que soit la nature de la marchandise« .

L’escroc, pour parfaire le contenu de sa missive fournit un texte de loi qui doit renforcer la véracité de ses dires : « Article 154-I et II-1° du CGI : LOI n°2018-1511 du 03 mai 2018 – art. 98 (V) la validation du solde Paysafecard pour règlement des frais de dédouanement est valable. » texte qui évolue depuis une dizaine d’année comme le montre mes captures écrans.

Le pirate explique ensuite qu’afin de permettre la livraison du colis l’internaute doit « régulariser les frais douanière impayés en suivant les étapes vous permettant la finalisation de la livraison de votre colis« .

Le voleur 2.0 réclame entre 50 et 100€ (selon les courriels, Ndr) qu’il faut payer via le service Paysafecard. Bien entendu la Douane ne réclame pas d’argent via ce type de site et service web. A noter que derrière l’adresse électronique proposée par le pirate (confirmation-colis@service-public.fr) se cache ne fait servicenews@airmail.cc

Pour en savoir plus sur les questions que vous pourriez vous poser sur vos achats en ligne, visitez le site officiel douane.gouv.fr (pour la France) ; (Belgique) ;  (Canada).

Système de sauvegarde et de récupération de données : lequel choisir ?

Pour sécuriser les données enregistrées dans un serveur ou un ordinateur, disposer d’un système de sauvegarde de données moderne et fiable est essentiel. Et ceci, qu’il s’agisse d’informations professionnelles ou à titre personnel. Lorsque vous avez une panne technique au niveau de votre matériel informatique, vous avez la possibilité de réinitialiser le système ou réinstaller un logiciel.

Cependant, si vous venez à perdre des données, les recréer identiquement ou les récupérer peut être complexe, voire impossible. Pour ces raisons, il est fondamental de vous équiper d’un dispositif de sauvegarde et de récupération de données. Mais lequel choisir ? Zoom sur les différents supports et outils de sauvegarde et de restauration de données.

L’importance de toujours sauvegarder les données d’entreprise

Au sein d’une entreprise, les données constituent des éléments clés permettant d’assurer son bon fonctionnement. Les perdre pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’entreprise et sur sa réussite. C’est pourquoi il est plus que nécessaire de détenir un système de sauvegarde et de récupération de données, à l’instar d’un logiciel de backup.

Il est important de mettre en place ce type d’outil de sauvegarde afin de sauvegarder vos données. Et ceci, pour de multiples raisons :

  • Cela garantit une protection accrue de vos données contre les virus ou tout autre programme malveillant ;
  • La sauvegarde favorise la productivité des employés, car ils n’auront plus besoin de rédiger à nouveau les rapports ou effectuer de nouveaux comptes ;
  • L’archivage d’anciennes données est facilité, cela est spécialement utile pour certains organismes ;
  • Vous avez entre vos mains des données pouvant servir de preuves, dans le cas d’une inspection ;
  • Avec les sauvegardes, vous êtes protégé d’un éventuel sinistre et cela améliore la stabilité de votre entreprise ;
  • Bref, vos données ne seront pas perdues et seront conservées en lieu sûr.

Pour une entreprise, perdre des données professionnelles peut générer une grosse perte de temps, et même sa faillite. D’où la nécessité d’instaurer un mécanisme de sauvegarde de tous les renseignements cruciaux, et d’établir un plan afin de procéder à la restauration de ces données dans le cas où un vol, un sinistre ou une panne surviendrait.

Les dispositifs de sauvegarde et de récupération de données pour une entreprise

De nombreux services, outils et options de sauvegarde sont proposés sur le marché. Ces derniers diffèrent sur plusieurs points, tels que l’espace de stockage qu’ils mettent à la disposition de l’entreprise, de même que le RPO ou « Recovery Point Objective », et le RTO ou « Recovery Time Objective ».

Les périphériques et dispositifs de sauvegarde matériels

Le premier système de sauvegarde est le disque dur externe, dont la capacité de stockage peut varier d’un disque à un autre. Ce dispositif est simple à utiliser. Vous pouvez le connecter au réseau intérieur de votre entreprise. Dans la majorité des cas, il vous est inutile de l’installer ou d’y intégrer un système d’exploitation. Vous pouvez réaliser une sauvegarde à tout moment.

Si vous optez pour ce genre d’outil de sauvegarde et si jamais celui-ci venait à tomber en panne, vous risquez de perdre toutes vos données, exactement comme avec vos ordinateurs. Si vous voulez tout de même vous servir d’un disque dur externe, il vous est fortement recommandé de coupler son usage avec celui d’une sauvegarde sur le cloud.

Mis à part les disques durs externes, vous pouvez en outre stocker vos données sur des DVD ou des CD, sur une clé USB. Il existe même d’autres outils, tels que l’enregistreur à bande magnétique ou encore le stockage optique. Ceux-ci vous permettront de conserver vos données, même en quantité importante, et les restaurer si besoin.

Enfin, dans cette catégorie des périphériques de stockage, vous avez le serveur de stockage en réseau. Aussi nommé NAS ou dispositif de stockage en réseau, ce serveur est branché à un réseau et permet d’enregistrer les données.

Le logiciel de sauvegarde et de restauration de systèmes

Les solutions de sauvegarde en périphérique ne sont pas les seules alternatives pour sauvegarder vos données d’entreprise. En effet, vous pouvez également vous tourner vers des logiciels destinés à la sauvegarde de données. Généralement, vous devez installer le logiciel sur votre système. Une fois sa configuration achevée, le logiciel se charge de la gestion de sauvegarde des informations de façon autonome.

Avec le logiciel de backup, vous choisissez vous-même l’emplacement des données à sauvegarder. Vous pouvez soit les enregistrer sur des systèmes existants, soit sur des serveurs dédiés, spécialement conçus à la sauvegarde. Vous avez par ailleurs la possibilité d’installer le logiciel de sauvegarde sur une machine virtuelle.

En comparaison aux périphériques de stockage, le logiciel de backup est un outil plus flexible, surtout concernant les fonctionnalités qu’il offre. De plus, son prix est moins élevé que le stockage matériel, sans compter qu’avec un logiciel, vous êtes libre de sélectionner l’emplacement pour stocker vos données.

La sauvegarde des données dans le cloud

La sauvegarde dans le cloud figure parmi les différents systèmes de sauvegarde et de récupération de données actuellement disponibles pour les entreprises. Un grand nombre de fournisseurs suggèrent des services de sauvegarde dans le cloud. Pour cela, il vous suffit d’installer un outil spécifique sur vos ordinateurs. Après cela, vous pourrez sauvegarder vos données, mais aussi les restaurer depuis le cloud vers un PC.

L’avantage avec le cloud, c’est que vous avez droit à un espace de stockage conséquent si du moins vous y mettez le prix. De surcroît, vous n’avez plus besoin de paramétrer un logiciel complexe pour avoir accès au cloud.

Mais alors, quelle est la meilleure alternative de sauvegarde de données en entreprise ?
Toutes les options de sauvegarde et de récupération de données mentionnées précédemment possèdent leurs points forts et leurs points faibles. À vous d’opter pour la solution qui vous semble la mieux adaptée à votre entreprise, et surtout à vos informations professionnelles.

Néanmoins, avant de prendre une décision, vous devez tenir compte d’un certain nombre de critères, dont les moyens financiers dont votre entreprise dispose, les techniques qui conviennent le mieux à votre organisation, les RTO et les RPO.

Afin de vous aider dans le choix du système de sauvegarde et de restauration pour votre entreprise, découvrez ci-dessous quelques spécificités et fonctionnalités que devrait inclure la solution de sauvegarde idéale :

  • Options permettant de configurer la sauvegarde selon vos exigences : vous devez pouvoir personnaliser la configuration de vos backups ;
  • Facilité de prise en main de la solution de sauvegarde de données : vos employés devraient être capables de maîtriser l’outil de sauvegarde sélectionné ;
  • Possibilité d’intégrer la solution choisie à votre infrastructure informatique sans rencontrer de grosses difficultés : vous devez pouvoir prendre en charge l’outil via divers supports, comme les tablettes ou les smartphones ;
  • Faculté à accomplir plusieurs tâches de sauvegarde et de restauration de manière simultanée.

Le mot de la fin

Une solution de sauvegarde efficace est celle que vous pourrez manipuler aisément, que vous pourrez gérer correctement et qui vous permettra de redoubler de productivité si jamais vous êtes confronté à une panne ou à une catastrophe naturelle.

Quoi qu’il en soit, essayez de déterminer quel outil saura le mieux répondre à vos besoins et pourra stocker en toute sécurité vos données les plus précieuses. Consacrez-y du temps si cela s’avère nécessaire. Vous ne devez en aucun cas négliger le choix de votre dispositif de sauvegarde et de récupération de données. Dans tous les cas, pour une entreprise, l’option la plus appropriée reste le logiciel de backup.