Archives de catégorie : Smartphone

Heartbleed, de retour dans nos smartphones

Nous vous en parlions à l’époque, la faille heartbleed a été découverte/exploitée aussi dans les smartphones. Des millions d’appareils sous Android, non mis à jour (4.1.1 et antérieur), le sont encore. Un chercheur vient de lancer une alerte indiquant que des millions de smartphones sont tributaires des mises à jour des opérateurs, constructeurs. Bref, la faille OpenSSL fait encore des dégâts.

Luis Grangela, scientifiques portuguais, indique qu’une méthode de piratage exploitant Heartbleed peut être exploitée par des pitrates. Sa méthode utilise le Wi-Fi et des smartphones Android. Son attaque, baptisée Cupidon, est basée au niveau des tunnels TLS. Pour le chercheur, iOS d’Apple ne serait pas épargné.

Renforcer la sécurité de l’Internet des Objets

Wind River, éditeur de logiciels pour systèmes connectés intelligents, annonce un profil sécurité pour Wind River Linux, un logiciel certifiable selon le profil de protection GPOS (General Purpose Operating System) des Critères Communs, et ce, jusqu’au niveau d’assurance EAL 4.

Grâce à une connectivité plus importante entre les différents équipements, l’adoption d’une approche de développement bien établie et s’appuyant sur des normes telles que celles des Critères Communs peut aider à dissiper les inquiétudes en matière de sécurité autour de l’Internet des Objets (IdO). En outre, Wind River publie également la dernière version de Carrier Grade Profile for Wind River Linux, une plate-forme clé en main qui permet aux clients de bénéficier d’une distribution Linux de classe opérateur (Carrier Grade Linux CGL).

Ce profil sécurité se présente sous la forme d’un module logiciel à haute valeur ajoutée pour Wind River Linux. Il fournit de nouvelles fonctionnalités de sécurité permettant aux développeurs de faire face aux futures menaces liées à la montée en puissance de l’IdO. Ses principales fonctionnalités (un noyau renforcé, un démarrage sécurisé, un espace utilisateur axé sur la sécurité, ainsi que la base Wind River Linux compatible avec le Yocto Project) s’intègrent parfaitement avec les outils de validation, la documentation et les spécifications de prise en charge matérielle.

« Avec l’Internet des Objets, les besoins en matière de connectivité et de sécurité des équipements se complexifient ; malgré cela, les entreprises sont obligées de respecter des calendriers et des budgets de développement restreints, commente Dinyar Dastoor, vice-président en charge de la gestion des produits chez Wind River. Notre nouveau profil sécurité pour Wind River Linux fournit une plate-forme informatique sécurisée et fiable conforme aux normes de l’industrie. Elle permet aux clients de réduire leurs cycles de développement et de commercialiser plus rapidement leurs produits en proposant la sécurité, les performances et l’expérience utilisateur nécessaires pour les équipements d’aujourd’hui, de plus en plus intelligents et connectés, tous secteurs confondus. »

Avec l’effervescence résultant de tendances telles que l’Internet des Objets, les développeurs sont confrontés à de nouvelles problématiques de complexité pour gérer des projets nécessitant davantage de sécurité, d’informations, et de meilleures performances. Avec ce profil sécurité, les clients peuvent tirer parti des meilleures pratiques de sécurité appliquées dans de nombreuses industries et intégrées au profil de protection des Critères Communs. En outre, en cas d’évaluation nécessaire, il réduit les coûts et les délais de développement, de certification et de maintenance d’une distribution Linux complète en respectant le système d’évaluation des Critères Communs. Le profil sécurité fournit également un kit de certification afin de pouvoir certifier la conformité aux exigences fonctionnelles avec le niveau d’assurance requis. En démontrant que leurs produits fonctionnent sur une plate-forme de certification Wind River, les développeurs peuvent progresser bien plus rapidement au sein du processus de certification, habituellement complexe et coûteux. Avec l’aide de Wind River, les clients peuvent commercialiser leurs produits bien plus rapidement et répondre aux exigences de sécurité d’une variété de secteurs, tels que l’aérospatiale, la défense, l’automobile, l’industrie ou les réseaux.

D’autre part, la nouvelle version du profil Carrier Grade fournit la prise en charge du dernier noyau Linux 3.10 LTSIet de la prise en charge étendue d’une variété d’architectures matérielles. Ce profil inclut également la virtualisation des fonctions de routage et de transfert (VRF — Virtual Routing and Forwarding) avec des conteneurs permettant de fournir de manière transparente des fonctionnalités de niveau opérateur au sein d’un environnement virtualisé. À l’heure où le trafic de données repousse les limites des réseaux des opérateurs, et où l’industrie évolue vers des fonctions de virtualisation des fonctions réseau (NFV), il est essentiel de conserver une fiabilité de niveau opérateur et de se conformer aux exigences strictes en matière de performances et de sécurité définies par les accords de niveaux de services (SLA) garantis par les opérateurs à leurs clients aujourd’hui.

Wind River Linux offre une plate-forme Linux de classe commerciale ainsi qu’une expérience utilisateur aisée grâce à un ensemble riche de fonctionnalités basées sur les toutes dernières technologies open source, à des outils de développement totalement intégrés, à une équipe d’assistance présente dans le monde entier et à des services d’experts. Développé sur l’infrastructure de développement Yocto Project, Wind River Linux améliore la compatibilité entre les différentes plates-formes et l’interopérabilité des composants.

 

Protection contre les applis mobiles qui exploitent nos infos personnelles

McAfee, la nouvelle filiale d’Intel Security, vient d’annoncer la version 4.1 de McAfee Mobile Security (MMS). L’outil dédié aux smartphones et tablettes  permet d’exécuter instantanément des contrôles de confidentialité.

Grâce à ces analyses, l’utilisateur est en mesure d’identifier les applications partageant ses informations personnelles à outrance. MMS 4.1 détecte et supprime les malwares et recherche également d’autres menaces à la sécurité. Une fois le produit installé, McAfee simplifie la réalisation de ces analyses pour l’utilisateur. Cette nouvelle version de McAfee Mobile Security permet aussi aux utilisateurs de supprimer les applications présentant d’importants risques viraux. A noter que l’ensemble des éditeurs d’antivirus propose ce genre d’outil : Gdata, … Très vite, vous allez vous rendre compte que plus de la moitié de vos applications installées, ou non, collectent des informations.

80 % des applications mobiles sont en mesure de localiser leur utilisateur

D’après le ‘Consumer Mobile Security Report’, 80 % des applications mobiles sont en mesure de localiser leur utilisateur, 82 % connaissent l’ID code de l’appareil et 57 % les traquent lors de l’utilisation de leur téléphone. De plus, les applications qui collectent agressivement et sans nécessité des données démultiplient la dangerosité des banques de données, 35 % d’entre elles contiennent des logiciels malveillants.

« Les données personnelles collectées par les applications peuvent être bénéfiques à l’amélioration de l’expérience du mobile de l’utilisateur. Cependant, nombre d’entre elles collectent davantage d’informations que nécessaire, menaçant ainsi la vie privée et la sécurité des informations relatives à l’utilisateur », précise David Grout, Directeur Europe du Sud chez McAfee. « McAfee Mobile Security responsabilise l’utilisateur en lui précisant les informations auxquelles les applications ont accès et en les aidant à protéger leur identité et leurs informations personnelles. »

Le contrôle de la confidentialité proposé fournit des renseignements à l’utilisateur quant aux applications qu’il a installées sur son smartphone ou sa tablette. L’analyse applicative détermine la quantité d’informations à laquelle chaque application peut accéder et qu’elle peut partager, les répertorie ensuite par niveau de sensibilité et compare également les associations d’URL à risque. Quand une application se comporte sensiblement différemment des applications de même catégorie, le niveau de risque est relevé et pris en compte dans son niveau de dangerosité. Grâce à cette option, l’utilisateur peut en un seul clic désinstaller les applications suspectes.

Les autorisations applicatives les plus inquiétantes sont celles qui identifient les ID des smartphones et des tablettes, qui permettent de localiser précisément l’utilisateur (grâce au réseau Wi-Fi ou aux tours relais) et celles qui lisent ou suivent les SMS pouvant contenir des messages privés ou des informations sensibles de type autorisation de transactions bancaires.

Les pièces jointes envoyées d’un iPhone ne sont pas sécurisées

Le chercheur en sécurité Andreas Kurtz vient de lâcher un grain de sable dans la communication d’Apple. La grosse pomme affirmait que les documents communiquées par courriel d’un iPhone ou d’un Ipad étaient sécurisés quand elles étaient sauvegardés dans ces « précieux ». Les pièces jointes ne pouvaient être lues, car chiffrées « à partir des capacités de chiffrement matériel de l’iPhone et de l’iPad, la sécurité des e-mails et pièces jointes stockés sur l’appareil peut être renforcée par l’utilisation des fonctionnalités de protection des données intégrées à iOS« . Bref, un charabia qui indique que l’on peut dormir tranquille, c’est « secure ».

Sauf que Kurtz vient de démontrer le contraire. Via son iPhone 4, sous iOS 7, et une fois l’option de protection des données activée, le chercheur s’est rendu compte que ses courriels étaient bien inaccessibles. Les pièces jointes, elles, étaient lisibles et non sécurisées. Inquiétant, Apple semble au courant de la faille et ne l’a toujours pas corrigé. La nouvelle version d’iOS (V. 7.1.1) n’a pas pris en compte cette potentialité malveillante, et ne la corrige pas. C’est étonnant, car Andreas Kurtz a prouvé qu’il était possible à un malveillant de mettre la main sur les données envoyées d’un appareil Apple.

 

Faille pour le lecteur Adobe PDF dédié à Android

Les smartphones et tablettes deviennent de véritables nids à problémes. Après les fuites de données via les applications malveillantes, des systèmes de sécurité bancals, voici venir une faille dans un outil que nous aurions pu penser « propre ». Il a été découvert que l’application, pour Android, du logiciel Adobe Reader PDF était faillible à une vulnérabilité qui permet à un pirate de compromettre les documents stockés dans l’appareil et les fichiers stockés sur la carte SD du matos. Le lecteur Adobe exploite du javascript mal sécurisé (pleonasme ? ndr). Le chercheur néerlandais en sécurité Yorick Koster a vérifié avec succès l’existence de la vulnérabilité dans la version 11.1.3 du lecteur Adobe pour Android. Le bug a été corrigé dans la dernière version 11.2.0. Il est donc fortement conseillé de mettre à jour l’outil. Un code de démonstration « poc » est proposé. Il va créer un fichier .txt lorsqu’un utilisateur ouvre un fichier pdf spécialement conçu pour utiliser la version vulnérable d’Adobe Reader.

 

0Day pour Microsoft Word

Microsoft vient de lancer une alerte au sujet de pirates informatiques exploitant un 0day, une faille non publique, permettant d’exploiter une vulnérabilité dans Microsoft Word. La vulnérabilité permet d’exécuter du code arbitraire dans le système vulnérable. « Cette vulnérabilité pourrait permettre l’exécution de code à distance si un utilisateur ouvre un fichier RTF spécialement conçu à l’aide d’une version affectée de Microsoft Word » informe le géant américain.

Le problème affecte, selon le Microsoft Security Advisory 2953095, Microsoft Word 2003, 2007, 2010, 2013, Word Viewer et Microsoft Office 2011 pour Mac. Les exploits repérés ont attaqués des utilisateurs de Microsoft Word 2010.

Microsoft est en train de créer un correctif pour cette faille de sécurité. En attendant, un « patch » temporaire Fix it empêche l’ouverture de fichiers RTF dans Microsoft Word. Autre suggestion pour vous empêcher d’être victime de cette possibilité malveillante, configurer votre messagerie de manière à lire les messages au format texte brut.

Pour rappel, Microsoft va cesser le support pour Windows XP et Office 2003 le 8 avril 2014. Après cette date, les produits Office 2003 ne recevront plus : De prise en charge assistée. De mises à jour de contenu en ligne. De mises à jour logicielles depuis Microsoft Update. Les mises à jour incluent des mises à jour qui permettent de protéger l’ordinateur contre les virus dangereux, les logiciels espions et autres logiciels malveillants qui peuvent subtiliser vos informations personnelles.

 

Une faille dans le cœur d’Android

Six vulnérabilités dans le fonctionnement d’Android pourraient permettre à un pirate de prendre la main sur votre matériel. Des chercheurs de l’Université Américaine de l’Indiana, secondés par leurs mécènes (Microsoft), ont découvert plusieurs vulnérabilités dans l’OS de Google, Android.

Les ingénieurs expliquent qu’il serait possible à un pirate de prendre la main sur les privilèges de la machine via des applications malveillantes… et autorisées par Google et les utilisateurs. Bilan, les Applis prennent le pouvoir quand de nouvelles fonctionnalités apparaissent dans Android.

Des fonctions qui s’intègrent automatiquement dans les applications quand l’OS se met à jour. De nouvelles fonctions que les utilisateurs subissent et ne peuvent contrer. Des privilèges imposés qui ont rapidement été repérés par des malveillants. Les chercheurs ont diffusé une application piégée sur Google Play et l’AppStore d’Amazon pour leur démonstration. « Ces vulnérabilités affectent tous les appareils Android dans le monde » expliquent les chercheurs, soit plusieurs centaines de millions d’utilisateurs.

En gros, quand une application est installée, vous découvrez la liste des autorisations de la dite application (faut-il encore lire la liste, ndr). Quand l’OS se met à jour, et propose de nouvelles fonctionnalités, ces dernières sont intégrées dans les applications… sans que vous en soyez au courant.Bilan, des « bonus » qu’exploitent certaines applications sans que vous en soyez alerter.

Google avait déjà corrigé une faille de ce type, en 2013. Une vulnérabilité, découverte par la société Bleubox, qui visait Android depuis 4 ans.

Un écureuil pour sécuriser vos connexions

Le projet SQRL permet de sécuriser une connexion sans taper le moindre mot de passe. Étonnante, mais néamoins très sympathique idée que celle proposée par Gibson Research Corporation. SQRL, que vous pouvez prononcer (en anglais, ndr) « squirrel » (Ecureuil), est un système de sécurité qui permet de se passer de mot de passe, de one-time-code authenticators à la sauce Google ou tout autre codes envoyés par SMS pour exploiter la double autentification d’un site Internet, d’une connexion à une administration ou tout autre espace sécurisé.

GRC explique que son idée élimine de nombreux problèmes inhérents aux techniques traditionnelles de connexion. Dans sa démonstration, l’utilisateur scanne le QRCode présent dans une page de connexion. Un espace qui réclame, à la base, login et mot de passe. Sauf qu’ici, l’utilisateur n’a pas à rentrer la moindre donnée. Il scanne et SQRL se charge de l’authentification et de la connexion.

Chaque QRCode contient un long chiffre aléatoire généré afin que chaque présentation de la page de connexion affiche un QR code différent. Une paire de clés publiques spécifiques au site est générée. Une clé privée, liée au site, se charge de sécuriser le tout. Bref, l’interaction avec le clavier disparait. Laissant plus aucune possibilité aux logiciels espions révant de vous voler vos « précieux ».

Voir aussi
http://xkcd.com

Portes ouvertes sur vos données pour les Samsung Galaxy ?

Vous possedez un smartphone Galaxy de Samsung ? Vous allez apprécier l’annonce effectuée par la Free Software Foundation qui vient d’annoncer la découverte d’une porte cachée, une backdoor, dans les appareils android de la marque sud coréenne. Tout en travaillant sur Replicant, une version entièrement gratuite/libre d’Android, un concepteur a découvert que le logiciel propriétaire de Samsung, en cours d’exécution sur le processeur d’applications en charge de gérer le protocole de communication avec le modem, met en œuvre une porte dérobée qui permet au modem d’effectuer des opérations sur le système de fichiers, le tout à distance. Bilan, il serait possible à celui qui connait le « truc », d’accéder à aux données personnelles stockées dans le materiel.

Autant dire que le système de chiffrement que propose Samsung ne servirait à rien face à ce tour de passe-passe. Les Galaxy S3, Galaxy Note 2 et le Galaxy Nexus sont concernés. Paul Kocialkowski, développeur de Replicant, propose aux clients Samsung d’interpeller publiquement le constructeur pour une explication sur cette porte cachée et éliminer cet outil intrusif. Faut-il encore qu’il eut été au courant que le logiciel indépendant d’Android, qui gére les « baseband chips », était « piégé ». Nous imaginons difficilement que la société commerciale tente de jouer avec le feu en cachant, bien mal, ce système espion.

A noter que Replicant propose un patch bloquant cette backdoor. Une façon de faire un peu de pub à Replicant face à l’annonce de Knox, le système de sécurité de Samsung ? Korben propose une lettre à envoyer à Samsung. Une idée proposée par la FsF.

« Bonjour,

Je tiens à exprimer mon mécontentement suite à la découverte, dans la gamme Galaxy de vos smartphones, d’une puissante backdoor dans la puce baseband. Etant moi-même propriétaire d’un Samsung Galaxy S3, j’aimerais que vous me disiez ce que vous faites de cette backdoor, qui visiblement permet un contrôle total sur le smartphone et ses données.

A l’heure des révélations d’Edward Snowden et de la mise en cause de nombreuses grandes sociétés comme Google ou Microsoft, il est dommage de constater que Samsung rejoint le banc des accusés en offrant à n’importe qui sachant y faire, NSA en tête, la possibilité de prendre le contrôle total de n’importe quel smartphone, incluant les messages, les fichiers, le GPS et la caméra.

J’attends donc de votre part des explications, et bien sûr une correction de ce système qui ne peut pas être un simple erreur. Il est temps de mettre fin à l’espionnage de masse. En tant que leader dans les nouvelles technologies, au lieu de conforter un système de surveillante malsain, Samsung devrait au contraire montrer la voie d’une technologie au service de ses utilisateurs, et non l’inverse.

Merci d’avance.
Cordialement« 

DaVFI devient Uhuru

La solution de sécurité français baptisée DAVFI change de nom. C’est ce que nous apprend le communiqué de presse de Nov’IT, reçu à la rédaction. Le projet DAVFI, le démonstrateur d’Antivirus Français vient d’être rebaptisé UHURU. Uhuru est un mot Swahili qui signifie Liberté et Indépendance. D’après Nov’IT, cela correspondrait à l’ouverture de sa solution informatique. Le logo, un singe.

DAVFI reste le nom du projet de R&D financé pour partie par le Fonds national pour la Société Numérique (FSN). La version pour smartphones et tablettes sont baptisées Uhuru Mobile. Uhuru Mobile fonctionne sur les smartphones de dernière génération basés sur le système Android comme, Nexus, Samsung, Sony … Uhuru Mobile comporte un système d’exploitation sécurisé pour smartphones, tablettes et PC (sous Android) ; des modules de détection dynamique et comportementale de codes malveillants ; un magasin d’applications certifiées et donc installables sur les équipements ; des outils de validations des applications à intégrer au magasin ; une console centralisée de gestion de la flotte de terminaux. Uhuru Mobile, doit sécuriser les smartphones via du chiffrement des données, des conversations et des sms, ainsi que la protection contre les codes malveillants et l’exploitation de vulnérabilités.

Son modèle est notamment basé sur le contrôle d’intégrité de chaque application, il s’accompagne d’une librairie d’applications préalablement certifiées. La librairie dispose à ce jour plus de 450 applications. Toute entité pourra par ailleurs disposer de sa propre librairie ainsi que des outils de test et certification. Des efforts soutenus de R&D ont été réalisé pour l’évaluation des applications tierces, en vue de pouvoir proposer aux utilisateurs des applications de confiance. Certaines applications utilisent la géolocalisation sans réelle légitimité. Plutôt que de les exclure, Nov’IT a choisi d’intégrer un système envoyant de fausses informations de géolocalisation afin que l’utilisateur de soit pas tracé à son insu.

Uhuru Mobile sera présenté au salon Mobile World Congress 2014. Le consortium DAFVI va recevoir 5,5 millions d’euros de budget pour la R&D. Le consortium DAFVI regroupe : Nov’IT, L’école ESIEA, Qosmos, Teclib et DCNS Research.

Uhuru sera commercialisé à partir d’avril 2014. Nov’IT, à travers ses partenaires intégrateurs, proposera aussi une offre complète comprenant les téléphones avec l’OS installé, le magasin d’applications et les outils de gestion de la flotte mobile.

Le Premier Virus sur Téléphones Mobiles a fêté ses 10 ans

2014 marque le 10ème anniversaire de Cabir, le premier virus infectant les téléphones mobiles. Voici une rétrospective de l’évolution et l’importance des menaces sur les téléphones mobiles au cours des 10 dernières années. Elle est proposée à DataSecurityBreach.fr par Axelle Apvrille, chercheur sénior anti-virus sur mobile chez Fortinet.

De Cabir à FakeDefend, la dernière décennie a vu le nombre de virus mobiles exploser. En 2013, plus de 1.300 nouvelles applications malicieuses par jour ont été détectées. Plus de 300 familles de logiciels malveillants sur Android et plus de 400 000 applications Android malicieuses. Outre la croissance en nombre constatée, l’autre tendance importante à souligner est que les virus mobiles ont suivi la même évolution que les virus sur PC, mais de manière beaucoup plus rapide. La généralisation des smartphones et le fait qu’ils intègrent un système de paiement (numéros surtaxés) en font des cibles facilement monétisables. En outre, ils embarquent des systèmes type logiciel de géolocalisation, micro, GPS et caméras (Voir ZATAZWeb.tv émission de janvier), qui permettent d’espionner leur propriétaire de façon particulièrement intrusive. Tout comme les virus sur PC, les virus mobiles ont très vite, évolués dans le seul but de gagner de l’argent via des modèles économiques plus ou moins complexes.

Les virus mobiles les plus importants de ces 10 dernières années

2004 : Le coup d’essai !
Cabir est le premier ver mobile au monde. Conçu pour infecter les téléphones portables Nokia de la Série 60 en utilisant la technologie Bluetooth, son attaque résultait dans l’affichage du mot « Caribe » sur l’écran d’accueil des téléphones infectés. Le ver se propageait ensuite en recherchant d’autres appareils (téléphones, imprimantes, consoles de jeux…) à proximité de lui à l’aide des fréquences Bluetooth. Les experts pensent que ce ver a été développé par le groupe de hackers 29A en tant que « concept théorique » étant donné son caractère inoffensif.

2005 : La propagation par MMS
CommWarrior ajoute à Cabir l’infection par MMS. En effet, le ver se propage d’une part par Bluetooth, et d’autre part, par MMS à tous les contacts du téléphone infecté. Les MMS n’étant généralement pas gratuits, cela a engendré des coûts pour les victimes. Certains opérateurs ont eu jusqu’à 3.5 % de leur trafic infecté et, devant l’ampleur des faits, ont accepté de rembourser les victimes. Ce virus, ciblant les plateformes Symbian, a été signalé dans plus de 18 pays à travers l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord. 115 000 appareils mobiles ont été infectés et plus de 450 000 MMS ont été envoyés à l’insu des victimes. Pour la première fois, on constate qu’un ver mobile peut se propager aussi rapidement qu’un virus sur PC. A cette époque, Symbian était la plateforme la plus populaire pour les smartphones avec un nombre d’utilisateurs dans le monde se chiffrant en dizaines de millions. L’objectif derrière CommWarrior était la propagation maximale du ver. Bien que cela ait engendré des dégâts financiers pour les utilisateurs, les attaquants, à cette époque,  ne se préoccupaient pas  de monétiser leurs attaques.

2006 : L’appât du gain !
Pour la première fois, en 2006, un Cheval de Troie connu sous le nom de RedBrowser a été conçu pour infecter un grand nombre de téléphones via la plateforme Java 2 Micro Edition (J2ME). A cette époque, la majorité des téléphones étaient compatibles avec Java et permettaient l’exécution d’applications Java téléchargées depuis Internet. Plutôt que de développer un logiciel malveillant spécifique à un OS, les auteurs de virus ont donc porté leurs efforts sur J2ME afin de pouvoir cibler non seulement les utilisateurs de Symbian mais également ceux utilisant d’autres plateformes. RedBrowser a été le premier cheval de Troie à explicitement dérober de l’argent aux utilisateurs de téléphones portables. Pour ce faire, il se faisait passer pour un utilitaire d’accès à Internet, alors qu’en réalité, il envoyait des SMS à différents numéros surtaxés. Le possesseur du téléphone se voyait ainsi facturé 5$ par SMS envoyé. L’utilisation de logiciels malveillants mobiles devient donc un moyen de générer de l’argent. Jusqu’à l’apparition de RedBrowser, l’infection par logiciels malveillants de tout type de téléphone mobile semblait impossible. L’apparition de chevaux de Troie pour J2ME est un événement aussi important que l’apparition du premier ver pour smartphones en 2004. Les SMS représentaient à cette époque pratiquement le seul vecteur de monétisation pour les auteurs de virus mobiles.

2007-2008 :  La période transitoire…
En 2007 et 2008, on constate une quasi stagnation dans l’évolution des menaces mobiles mais une augmentation en volume des virus envoyant des SMS à des numéros surtaxés à l’insu des utilisateurs de téléphones.

2009 : Les prémices des botnets sur  mobiles
Au début de l’année 2009, Fortinet découvre Yxes (anagramme de « Sexy »), un logiciel malveillant qui se cache derrière l’application « Sexy View » d’apparence légitime et certifiée Symbian. Une fois infecté, le téléphone portable de la victime communique son répertoire téléphonique à un serveur central, qui à son tour commande l’envoi aux contacts du répertoire de l’utilisateur de SMS incluant un lien URL. En cliquant sur ce lien, les destinataires téléchargent depuis Internet une copie du ver sur leurs propres téléphones, participant ainsi à sa propagation. Yxes s’est essentiellement attaqué à l’Asie où il a infecté au moins 100 000 appareils en 2009. Yxes est marquant dans l’évolution des virus mobiles à plusieurs titres. D’abord, il est considéré comme le premier logiciel malveillant visant la version 9 du système d’exploitation Symbian. Ensuite, c’est également le premier logiciel malveillant permettant d’envoyer des SMS et d’accéder à Internet à l’insu de l’utilisateur mobile, ce qui représente une innovation technologique dans les programmes malveillants. Enfin, son modèle de propagation hybride – SMS avec lien et conversation avec un serveur distant – fait redouter aux analystes anti-virus qu’il soit l’annonciateur d’une nouvelle gamme de virus : les botnets sur mobiles. L’avenir validera cette crainte.

2010 : L’ère de l’industrialisation des virus mobiles
2010 marque un tournant dans l’histoire des virus mobiles. L’utilisation des virus mobiles passent des mains de développeurs peu scrupuleux localisés à de véritables réseaux cybercriminels organisés. C’est en sorte le début de l’ère de « l’industrialisation des virus mobiles » où les attaquants se rendent compte que les virus mobiles peuvent facilement leur rapporter beaucoup d’argent et décident de les exploiter plus intensivement. C’est à cette époque d’ailleurs que l’on rencontre Zitmo. Ce virus est la première extension mobile connue de ZeuS, un cheval de Troie bancaire pour PC très virulent. Zitmo intercepte les SMS expédiés par les banques aux clients pour détourner les opérations bancaires en ligne. Cette année là, d’autres virus font également couler beaucoup d’encre, comme Geinimi, le premier logiciel malveillant à s’attaquer à la plateforme Android et également la première véritable instance de botnet mobile. Geinimi communique avec un serveur distant qui lui envoie des commandes comme l’installation ou la suppression de certains logiciels sur le smartphone. Outre les menaces visant le système d’exploitation Android, l’autre fait plus inquiétant est la monétisation des attaques qui marque l’entrée dans l’ère de la cybercriminalité sur mobiles.

2011 : Android en ligne de mire !
Alors que les attaques sur Android s’intensifient, 2011 voit l’apparition de virus beaucoup plus évolués. Notamment, DroidKungFu, qui, aujourd’hui encore, est reconnu comme l’un des virus mobiles les plus avancés d’un point de vue technologique. Il cherche à mettre le téléphone portable sous contrôle et pour cela, « roote » le téléphone à l’aide d’exploits connus (exploid uDev, Rage Against The Cage…). Résultat, l’attaquant peut ouvrir une page web de son choix sur le téléphone, installer ou enlever des applications… DroidKungFu met également en place des mesures pour passer inaperçu aux yeux des analystes anti-virus. Le combat cybercriminels/antivirus sur mobiles est lancé. Comme la plupart des virus jusqu’à présent, DroidKungFu était généralement disponible depuis des boutiques en ligne non officielles et forums en Chine. Plankton est un autre logiciel malveillant qui apparaît en 2011. C’est probablement le plus répandu de tous, et encore aujourd’hui il sévit de manière importante. Présent sur Google Play, la boutique en ligne officielle d’applications Android, et parfois simplement considéré comme un kit de publicité trop agressif, il modifie la page d’accueil du navigateur mobile ou ajoute de nouveaux raccourcis et marque-pages sur le téléphone portable… « Avec Plankton, explique à DataSecurityBreach.fr Axelle Apvrille, on joue dans la cour des grands ! Ce logiciel malveillant se retrouve dans les 10 virus les plus prévalents, toutes catégories confondues, c’est à dire qu’il est aussi fréquent que les virus PC les plus virulents. L’époque où les virus mobiles restaient en retrait des virus PC est terminée. En l’occurrence pour Plankton, on compte 5 millions d’appareils infectés à ce jour« .

2013 : Vers de nouveaux modes d’attaques
2013 marque l’arrivée de FakeDefend, le premier ransomware sur Android visant les téléphones mobiles. Caché derrière un faux anti-virus, ce logiciel malveillant suit le même mode opératoire que les faux antivirus sur ordinateurs. Il bloque le téléphone et exige de la victime qu’elle paie une rançon (sous forme d’une souscription AV extrêmement élevée dans ce cas) pour récupérer le contenu de son appareil. Toutefois, le paiement de la rançon n’aide en rien car le téléphone doit être réinitialisé par défaut pour rétablir la fonctionnalité. C’est également en 2013 qu’apparaît Chuli, la première attaque ciblée contenant un logiciel malveillant Android. Le compte mail d’un activiste de la Conférence Mondiale Uyghur, qui se tenait les 11-13 Mars 2013 à Genève, a été utilisé pour viser des comptes de militants et défenseurs Tibétains des Droits de l’Homme. Ce logiciel malveillant visait à récolter des données telles que les SMS reçus, les contacts de la carte SIM et du téléphone, les informations de géolocalisation, et enregistrait les appels du téléphone de la victime. Toutes ces informations étaient ensuite envoyées à un serveur distant. 2013 peut être considérée comme l’année de la professionnalisation des attaques mobiles. Plus ciblés, plus sophistiqués, FakeDefend ou encore Chuli sont des exemples d’attaques pouvant être comparés à ceux que nous connaissons aujourd’hui sur les ordinateurs. De plus, avec une attaque comme Chuli, on peut se demander si nous ne sommes pas en train d’entrer dans l’ère de la cyber-guerre mobile et de ce fait, le début de l’implication potentielle de gouvernements et autres organisations nationales dans l’origine de ces attaques…

Et demain ?
En matière de cybercriminalité, il est toujours difficile de prédire ce qui arrivera l’année prochaine et encore moins durant les 10 prochaines années. Le paysage des menaces mobiles a considérablement changé au cours de ces dix dernières années, et, les cybercriminels se sont efforcés à trouver de nouvelles techniques, toujours plus ingénieuses pour gagner de l’argent. Face à l’explosion du marché des smartphones et autres technologies mobiles, on peut cependant prédire dans les années à venir la convergence des virus mobiles et des virus PC. « Tous les virus seront alors « mobiles », indique Axelle Apvrille à Data Security Breach, car tout sera devenu « mobile ». » Au-delà des appareils mobiles, la prochaine cible des cybercriminels pourrait être l’Internet des Objets (Internet of Things en anglais ou IoT). Difficile d’évaluer le nombre d’objets connectés sur le marché dans 5 ans, mais à en croire les estimations de Gartner, 30 milliards d’objets seront connectés en 2020 alors qu’IDC estime ce même marché à 212 milliards. Alors que de plus en plus de fabricants et de fournisseurs de services misent sur l’opportunité commerciale que représentent ces objets, la sécurité n’a pas encore été prise en compte dans le processus de développement de ces nouveaux produits. Une nouvelle aubaine pour les cybercriminels ?

 

Piratage d’un Android en 10 secondes

L’application Bing de Microsoft sous Android permettait de pirater un smartphone en 10 secondes. Microsoft a corrigé la faille. Faut-il encore que les utilisateurs de smartphones sous Android, utilisateurs de l’application de Microsoft, pensent à faire la mise à jour de leur outil. Un hacker a découvert, il y a quelques jours, comment il était possible de pirate un smartphone via l’application fuiteuse. Il fallait 10 secondes pour réussir le tour de passe-passe. Le chercheur de chez Trustlook a motivié Microsoft à passer son application en version 4.2.1.

L’attaque était simple : connecté en WiFi, sur une connexion non sécurisée, l’application permettait une prise de contrôle des informations  de votre « précieux ». La société de sécurité informatique indique qu’il y aurait près d’un milliard de propriétaires de smartphones visés par cette potentialité malveillante.

Bref, après Snapchat, Microsoft démontre que les applications pour smartphone sont réalisées à la va vite et que les utilisateurs installent, sans le savoir, de véritable mouchard. ZATAZWeb.tv de janvier vous montre, d’ailleurs, un de ces logiciels espions, capable de lire vos SMS, de photographier, filmer ou enregistrer des sons avoisinant le smartphone. Sans parler d’un suivi, en temps réel, de votre situation géographique.

 

C’est la fête à 3D Secure

Des phishings web permettent de piéger le système 3D Secure et Avast perturbe le système de validation de paiement. Les pirates informatiques viennent de trouver une méthode assez étonnante pour piéger le système 3D Secure mis en place dans les banques. Pour rappel, le système de sécurité 3D Secure permet de confirmer une transaction financière, entre vous et une boutique par exemple, qu’à la condition ou vous confirmiez l’action par l’introduction d’un code, en plus de vos identifiants de base, reçu par SMS. Bref, une double authentification rassurante et efficace.

Seulement c’était oublier l’ingéniosité malveillante des professionnels de l’escroquerie numérique. Il a été rapporté à la connaissance de la rédaction une méthode non négligeable employée par des pirates. De plus en plus de banque permettent aux clients de joindre par messagerie privée, directement via le site de la banque, le conseiller financier. Le client, pour accéder à cette option proposée dans son espace bancaire privé numérique, doit fournir : son login, mot de passe et la plupart du temps, un code secret supplémentaire de connexion tiré soit d’une application, soit d’une carte papier comportant une série unique de chiffres. Série qui ne peut s’employer qu’une fois, pour une seule connexion. Les suivantes réclament de nouveaux codes.

Des attaques phishing ont été lancées dernièrement permettant aux pirates d’exploiter les comptes bancaires. Pour pallier la sécurité 3D Secure, ils font changer le numéro de téléphone du client piégé, directement via le service online de messagerie privée client/conseiller. Bilan, le pirate possède le moyen de récupérer de l’argent, tout en confirmant l’action via le code 3d secure détourné. Le nouveau numéro de téléphone renvoyant le 3d secure sur un combiné (volé ou à usage unique) utilisé par le voleur.

Pendant ce temps, et depuis le 12 décembre, de nombreux e-marchands se plaignent d’un taux d’échec important sur les paiements au moment du 3D Secure. Après de longues investigations, le service technique de la société Payzen a enfin trouvé la cause : La dernière mise à jour de l’antivirus Avast 2014.

Tous les e-commerçants sont concernés par ce problème quelques soient leur plateforme de paiement. Lors d’un paiement 3D Secure, l’internaute est dirigé depuis la plateforme de paiement vers un ACS afin de s’authentifier. Cet ACS reçoit un PAReq (Payment Authentication Request) et émet en suivant un PARes (Payment Authentication Response) à destination de la plateforme de paiement. Ce PARes informe du succès ou de l’échec de l’authentification. Or tout ceci se fait évidement via le navigateur de l’internaute. La dernière version d’Avast « à l’évidence buggée, indique Payzen tronque le code en supprimant des octets. La plateforme de paiement n’a plus toutes les informations et donc ne peut pas savoir si l’authentification est valide ou non« .

Un mode auto destruction dans le nouveau Kali Linux

L’équipe de sécurité Offensive, créateur du célèbre outil de pénétration informatique « Backtrack », a publié une mise à jour de Kali Linux. L’équipe a ajouté une fonctionnalité intéressante dans sa version 1.0.6. Parmi les caractéristiques, une option d’auto-destruction. Kali Linux propose déjà le cryptage du disque afin de protéger les données. Pour plus de sécurité, une option « Nuke » a été implémentée. Bilan, via un simple code « nuke », les données contenues sur le disque dur deviennent illisibles.

Obama restreint les méthodes de la NSA

Le président Obama a ordonné la fin de la collecte « en vrac » des messages téléphoniques des Américains. Vendredi, il est revenu sur la vaste restructuration des programmes de surveillance qui ont « ponctionné » les données de millions de citoyens américains. Une cybersurveillance exposée, l’an dernier, par l’ancien analyste du renseignement Edward Snowden.

Obama a appelé la National Security Agency (NSA) à renoncer au contrôle de son énorme base de données de relevés téléphoniques, à la mise en place d’un tribunal des programmes de surveillance, et l’arrêt des écoutes de dirigeants étrangers, alliés des États-Unis. Mais n’applaudissons pas trop vite, la surveillance continuera, mais avec des contrôles plus stricts.

Dans son discours donné ce vendredi au ministère de la Justice, M. Obama a appelé à une « nouvelle approche« . Un plan de transition doit être élaboré d’ici le 28 mars, autant dire un travail d’Hercule qui risque d’accoucher d’une souris. Le 28 mars étant la date butoir de la fin de la collecte de « métadonnées » par la NSA. Collecte qui a débuté après les attentats du 11 septembre 2001. « Dans notre empressement à répondre à des menaces très réelles et nouvelles (…) nous avons une eu réelle possibilité de perdre certaines de nos libertés fondamentales dans cette poursuite de la sécurité. Cela est particulièrement vrai lorsque la technologie de surveillance et de notre dépendance sur l’information numérique évolue beaucoup plus vite que nos lois. » Le Président Américain a indiqué que dorénavant, le programme de surveillance fonctionnera en deux étapes « À compter de maintenant, nous allons seulement suivre des appels téléphoniques qui sont associés à une organisation terroriste (…) J’ai demandé au procureur général de travailler avec le Foreign Intelligence Surveillance Court de sorte que pendant cette période de transition, la base de données (des métadonnées, Ndr) pourra être interrogée qu’après une décision judiciaire, ou dans une véritable situation d’urgence. » Obama a également demandé au Congrès à créer un groupe de « défenseurs publics » qui pourra représenter les intérêts de la vie privée. Pour rappel, les données collectées par la NSA comporteraient uniquement le numéro de téléphone de l’émetteur, la durée de l’appel et le numéro qu’il a composé.

Surveillance des alliés
Le président Obama a également abordé un autre programme de surveillance de la NSA, celui qui implique la collecte des courriers électroniques et des appels téléphoniques de cibles basées à l’étranger, y compris quand ils sont en contact avec des citoyens ou des résidents américains. Obama a déclaré que la nouvelle directive « indiquera clairement ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire. »

Dorénavant, les Etats-Unis vont utiliser le renseignement que « pour des raisons de sécurité nationale légitimes (…) et non plus pour donner aux entreprises américaines un avantage concurrentiel. » En ce qui concerne les alliés, Barack Obama a expliqué qu’il allait préférer prendre son téléphone pour poser la question directement aux chefs d’Etat que de lancer une opération d’espionnage.

La directive d’Obama s’applique à la collecte de la NSA et précise que cette « moisson » ne doit être utilisée que pour la lutte contre le terrorisme, la prolifération des armes de destruction massive et les cybermenaces, pour la lutte contre la criminalité transnationale et à la protection de l’armée américaine et les forces alliées.

Obama a taclé la Russie et la Chine qui ont ouvertement et bruyamment critiqué les actions de la NSA, en indiquant qu’il ne voyait pas ses deux pays avoir une discussion ouverte sur « leurs programmes de surveillance et la gestion de la vie privée de leurs citoyens« .

Pendant ce temps, en Europe
À quelques semaines des étapes législatives cruciales pour le futur règlement sur le Marché unique des télécommunications, une coalition d’organisations européennes publie le communiqué ci-dessous et invitent les citoyens à faire entendre leur voix en appelant leurs eurodéputés à protéger la neutralité du Net. Une large coalition d’organisations de la société civile vient de lancer SaveTheInternet.eu [1], une campagne pour protéger la neutralité du Net dans la législation européenne à venir. À moins que nous n’agissions rapidement, une proposition de règlement de la Commission va réduire la liberté d’expression sur Internet, augmenter les prix et entraver l’innovation. Les citoyens doivent contacter les députés européens de la commission Industrie et les appeler à défendre un Internet ouvert.

Au terme de quatre ans d’inaction dans ce domaine, la nouvelle proposition de la Commission pourrait gravement nuire à un Internet ouvert. Ce règlement pourrait autoriser des entreprises de l’Internet à altérer arbitrairement le trafic du réseau pour prioriser les services des sociétés les plus riches, au détriment de l’innovation et de la liberté d’expression. Certaines des pires violations de la neutralité du Net auxquelles nous avons assisté en Europe ces dernières années deviendraient légales à cause de la faille des soi-disant « services spécialisés » contenue dans la proposition. De plus, le texte de la Commission pourrait autoriser des activités « volontaires » de surveillance et de filtrage ad hoc du réseau par les fournisseurs d’accès à Internet – en violation flagrante des obligations légales de l’Union européenne. Les ONG critiquent de manière unanime cette proposition de règlement. Les organisations de la société civile sont furieuses que cette proposition ne reflète pas les différents points de vues exprimés dans les réponses envoyées aux consultations que la Commission a tenues sur ce sujet. Ces organisations critiquent également l’examen précipité dont ces mesures font l’objet. Mais le plus préoccupant reste que les opérateurs télécom majeurs puissent remplacer l’actuel modèle économique de l’Internet – efficace et rentable – par celui de la téléphonie – inefficace, coûteux et obsolète.

Les citoyens doivent à présent se faire entendre dans ce débat crucial pour l’avenir d’Internet. Le règlement est maintenant entre les mains du Parlement européen, qui a l’opportunité unique d’en corriger les dangereuses failles et de mettre en place les garde-fous nécessaires à la protection d’un Internet neutre et ouvert. Le temps presse. La commission Industrie du Parlement européen amendera la proposition de règlement le 27 février. Au cours des six prochaines semaines, chaque citoyen européen soucieux de l’avenir d’Internet devra contacter les membres du Parlement européen et faire entendre sa voix. Cette campagne est menée par : Access Now (Bruxelles) ; Digitale Gesellschaft e.V (Allemagne) ; European Digital Rights (EDRI) (Bruxelles) ; Initiative für Netzfreiheit (Autriche) et La Quadrature du Net (France). (WP)

 

Un espace EuroSport piraté, données utilisateurs envolées

Un pirate informatique met la main sur des données clients ayant téléchargé des applications Football et Tennis d’Eurosport. Difficile de savoir ou, précisément, le pirate Hocine a pu intercepter plus de 6.000 adresses électroniques, codes de promotion, IP appartenant à des clients et utilisateurs d’applications pour smartphone diffusés par Eurosport.

D’après les informations que Data Security Breach a pu collecter, les 20.001 données ne visent que des téléchargements réalisés entre le 09 et le 26 septembre 2013. A noter qu’à côté de chaque mail, une adresse IP. Bref, suffisamment d’information pour qu’un pirate puisse lancer d’autres attaques plus ciblées. ;Dans la liste, des Britanniques, des Allemands et 3.107 adresses appartenant à des Français.

Il semble que les internautes ayant téléchargés, par l’entremise d’Eurosport, Fluid Football et Virtua Tennis, soient touchés par cette fuite de données. Comment être certains que les données proviennent de la chaîne de télévision dédiée aux sports ? Assez simplement ! Le premier compte de ce « Leak », de cette fuite, appartient au Marketing Manager d’Eurosport.

Le pirate n’a pas souhaité nous indiquer s’il avait en sa possession d’autres informations, et encore moins, indiquer le point de départ de cette fuite.

L’opérateur Mobil COM piraté

L’opérateur téléphonique tchèque Mobil COM a été piraté. D’après les informations que la rédaction de DataSecurityBreach.fr a pu collecter, une base de données clients a été copiée par des pirates informatiques qui agissent sous le nom d’un groupe baptisé Pay load Crew. Des emails, des mots de passe (MD5), des numéros de téléphones… ont été pris en main par les jeunes visiteurs qui signent sous les pseudonymes de Phen0, Englos et Azr.

Nous avons pu joindre ces pirates afin de comprendre leurs motivations. « Nos motivations sont diverses, expliquent-ils à la rédaction de Data Security Breach. Cela peut allez de simplement montrer au site – victime – qu’ils ne sont pas si sécurisés que ça. Il peut aussi y avoir l’argent. C’est plus rare car habituellement nous jetons à la « poubelle » les cartes bancaires. Ou nous piratons tout simplement pour des raisons personnelles« .

Lors de leurs piratages, les membres du PLC copient des bases de données qu’ils diffusent sur la toile. Quid des iSQL copiées ? « Nous les regardons attentivement. Nous  regardons si les informations sont bien correctes à ceux du site. Nous retirons les informations bancaire, si il y’en a, et collons les dump dans des sites tels que zerobin, pastebin. Nous souhaitons communiquer à propos de nos attaques. Nous pourrions être plus méchant si nous le voulions« .

Dans l’attaque à l’encontre de Mobil COM, les trois pirates ont annoncé avoir été motivés après l’arrestation de l’un des membres de ce crew « emmener un des nôtres n’a fait que nous booster » indiquent-ils dans le fichier qu’ils ont diffusé sur la toile. Nous avons souhaité savoir s’ils ne craignaient pas de finir comme ce membre, AngryBird ? « Non, pour tout vous dire cela fait déjà un an qu’on avait prévu d’être stoppé par la police en charge de la cybercriminalité. Nous nous étions tous mis d’accord. Nous savons ce que nous risquons, donc autant continuer jusqu’à la fin. Personnellement [dixit Englos, Ndr], la cyberpolice m’a déjà retrouvé. Elle m’a contacté pour coopérer et livrer des noms, je n’ai jamais rappelé« .

 

La Corée du Nord s’attaque aux mails

Des groupes de pirates informatiques nord-coréens cherchent constamment à dérober des documents importants en envoyant des e-mails à des officiels d’organes publics chargés de la sécurité nationale, a fait savoir ce mardi le ministère de la Science, des TIC et de la Planification du futur, appelant ainsi à redoubler d’efforts pour mieux sécuriser leurs systèmes informatiques.

Les groupes de hackers nord-coréens adressent à des officiels d’organes en charge des affaires étrangères, de l’unification et de la défense des courriels malveillants qui s’apparentent à une invitation à une cérémonie sous le nom d’une personne connue de ces officiels. Ces tentatives semblent être destinées à trouver de nouvelles voies détournées pour s’infiltrer dans les réseaux informatiques de ces organisations, a analysé le ministère.

Cette année, ont été envoyés des mails portant le titre «Politique 2014 sur la Corée du Nord». Ces courriels ne comportaient pas de codes malveillants mais appelaient à participer à un sondage. Le ministère a toutefois mis en garde contre la possibilité de contamination ultérieure par des logiciels malveillants après une participation à ce sondage. (Yonhap)

 

Testé votre identité numérique lors du FIC2014

Le Forum International de la Cybersécurité (FIC) 2014 organisé conjointement par la Gendarmerie Nationale, le cabinet CEIS et le Conseil régional du Nord-Pas de Calais se déroulera les 21 et 22 janvier à Lille Grand Palais. Pour cette 6e édition intitulée « Identité numérique et confiance », le FIC acte une nouvelle étape dans son partenariat avec Epitech, l’école de l’innovation et de l’expertise informatique (membre de IONIS Education Group).

Le partenariat s’est conclu dans le cadre du programme d’Epitech « Ecole citoyenne du numérique ». Ce dispositif permet aux étudiants de s’investir dans des projets concrets d’intérêt général. Au service des acteurs institutionnels et des collectivités, les étudiants de l’école traitent de thématiques liées au numérique. Deux 2 animations autour de l’identité numérique vont être proposées : « Selon où tu es, je sais qui tu es, le sais-tu ? » ; « Selon ce que tu sais, ce que tu as et qui tu es, tu pourras entrer ; ou pas ! ». Les équipes du laboratoire Sécurité d’Epitech, impliquées dans la pédagogie et dans les projets de recherche relatifs à ce sujet, ont créé deux démonstrations interactives et ludiques spécialement pour le FIC.

L’année derniére, les étudiants avaient réussi à piéger des visiteurs via une application distribuée via un flashcode.

Le FIC est devenu le « Salon européen de référence en matière de confiance numérique » réunissant les principaux acteurs institutionnels et experts du domaine dans une démarche de réflexion et d’échanges sous un angle stratégique (géopolitique, sociologique, juridique, managérial, technologique) et opérationnel. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur sera présent pour la cérémonie officielle d’ouverture, le mardi 21 janvier 2014 à 9h00. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense sera présent le mardi 21 janvier à 16h00. A noter que le ministère de la défense français, partenaire du FIC 2014, disposera d’un stand et participera à de nombreux ateliers, en particulier dans le parcours « stratégies de cyberdéfense ». L’intervention de M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, sera suivie de la séance plénière « La cybersécurité est-elle un échec ? », avec l’intervention de Patrick Pailloux, directeur général de l’ANSSI, David Lacey, directeur de l’Institut des enquêtes criminelles à l’Université de Portsmouth, Jérémie Zimmermann, membre fondateur et porte-parole de La Quadrature de Net, Jean-Pierre Guillon, Président du MEDEF Nord Pas de Calais, Luc-François Salvador, PDG de Sogeti, Jean-Michel Orozco, CEO Cassidian Cybersecurity et Marc Watin-Augouard, Général d’armée (2S).

L’ensemble des conférences, séances plénières, tables rondes, ateliers et débats sont répartis selon 7 parcours thématiques : Lutte anti-cybercriminalité – Dynamiques industrielles – La fonction sécurité en entreprise – Technologies – Stratégies de cyberdéfense – Nouvelles citoyennetés numériques – Géopolitique du cyberespace. A noter que votre serviteur animera, mardi 21 janvier, le challenge Forensic mis en place par l’équipe de la Licence Professionnelle CDAISI. Le challenge consiste en deux séries d’épreuves informatiques de 4 heures dédiées au forensic et à la lutte informatique défensive.

Ces épreuves comportent différents niveaux et sont menées sur un réseau fermé. Le lendemain, mercredi 22 janvier, j’animerai la conférence « Le pouvoir de la perturbation massive sur Internet« . Le piratage du compte Twitter de l’Associated Press et ses conséquences considérables sur le cours de la bourse alertent quant au potentiel des réseaux sociaux. L’horizontalité et la viralité qui caractérisent ces outils en font des armes redoutables de perturbation massive et de soulèvement des populations. Comment anticiper ce risque ? Quel est le réel potentiel des réseaux sociaux et comment l’exploiter ?

Sécurité renforcée pour 1&1

1&1 Internet, un des leaders mondiaux de l’hébergement Web, lance aujourd’hui de nouvelles fonctionnalités pour ses packs hébergement, offrant aux sites Web une performance et une sécurité maximales. Le nouveau CDN (Content Delivery Network) 1&1 propose désormais des temps de chargement plus rapides pour les images et les contenus dynamiques. En plus de la dernière version de PHP, PHP 5.5, 1&1 propose dès aujourd’hui une version d’évaluation pour les applications Click & Build. Par ailleurs, les propriétaires de sites Web peuvent optimiser la sécurité de leur site grâce à 1&1 SiteLock, disponible dans certains packs.

1&1 améliore continuellement son offre hébergement pour tous ceux qui utilisent des applications pour le design et le développement de leur site. Les applications Click & Build les plus populaires sont incluses dans les packs 1&1 et peuvent être installées en Safe Mode ou en Free mode. Désormais, une version d’évaluation est disponible pour tester la compatibilité d’une application avec son projet Web. Cette version offre les mêmes fonctions et plug-ins pré-installés que l’application définitive et est disponible pendant 30 jours, durant lesquels il est possible, à tout moment, de basculer vers l’application définitive. Tout le contenu généré pendant la période d’essai est alors migré vers l’application définitive dès son activation.

Les sites Web dont les temps de chargement sont trop lents ou les images ne chargent pas correctement peuvent avoir des conséquences négatives sur l’e-réputation d’une entreprise. Pour prévenir de tels problèmes, 1&1 a enrichi son CDN, powered by CloudFlare, de nouvelles fonctionnalités : la fonction Mirage reconnaît la vitesse de connexion de l’utilisateur et la taille de l’écran (smartphone, tablette, PC portable ou PC de bureau) et affiche une image de taille et de résolution adaptées.

La fonction Railgun, développée par CloudFlare, permet d’améliorer significativement le temps de chargement des contenus dynamiques qui ne pouvaient pas, jusqu’à présent, être mis en cache. Les utilisateurs 1&1 profitent ainsi d’une nouvelle technologie qui permet d’identifier et de prendre en compte les changements les plus minimes le plus rapidement possible. L’affichage de sites Web dynamiques est alors considérablement accéléré, peu importe l’endroit du monde où se trouve le visiteur.

Les propriétaires de sites Web qui utilisent PHP pour développer leur site peuvent dès à présent profiter de la dernière version PHP 5.5. De plus, les utilisateurs Linux bénéficient d’une compatibilité totale pour les versions PHP Dev et PHP 5.4. Les utilisateurs Windows peuvent, eux, utiliser PHP 5.3.

1&1 vient de lancer une série de mesures qui amélioreront la sécurité des sites Web. Tous les utilisateurs qui utilisent les applications Web installées en Free mode seront informés par email de toutes les mises à jour nécessaires. Ils recevront des informations sur les nouvelles versions des applications ou sur les plug-ins, ainsi que sur les mises à jour et failles de sécurité. Ils se verront également informés des actions à mettre en œuvre pour garantir la sécurité et la fiabilité de leur site.

Grâce à la fonction SiteLock, les clients 1&1 peuvent détecter les failles de sécurité potentielles dans le design de leur site Web et rester informés de son niveau de sécurité – ce qui intéresse aussi bien les propriétaires de sites Web que les visiteurs. Cette fonction est dès à présent incluse dans les packs hébergement sans frais additionnels.

1&1 CDN powered by CloudFLare et 1&1 SiteLock Basic sont inclus dans les packs 1&1 Unlimited à 4,99 € HT/mois et 1&1 Unlimited Plus à 6,99 € HT/mois, ainsi que dans tous les packs serveurs 1&1 Clé-en-main à 29,99 € HT/mois, et sont valables pour un domaine par pack. Mirage est inclus dans 1&1 CDN ou 1&1 CDN Plus. Ceux qui souhaitent utiliser cette fonction pour plusieurs domaines sont invités à acquérir des CDN supplémentaires (pour 4,99 et 9,99 HT €). Railgun est inclus dans le CDN des packs 1&1 Unlimited Plus, 1&1 Unlimited Plus (4 Go) et les serveurs 1&1 Clé-en-main.

1&1 SiteLock Basic peut être ajouté aux packs hébergement 1&1 Starter et 1&1 Basic pour 0,99 € HT par compte et 1&1 SiteLock Premium pour 4,99 € HT par compte. Ces tarifs sont également valables pour ceux qui souhaitent acquérir SiteLock pour des domaines supplémentaires.

Le top 3 pour tracer un smartphone

Vous avez perdu votre téléphone portable ? Un malveillant tente d’y accéder ou vient de vous le voler. Voici notre top 3 DataSecurityBreach.fr des outils qui devraient vous servir afin de vous protéger, et protéger votre précieux. L’article sur comment sécuriser sa tablette vous a particulièrement intéressé. Nous nous sommes dit que nos téléphones, de plus en plus couteux et aux contenus de plus en plus sensibles méritaient aussi un véritable focus.

L’idée de cet article m’est venu aussi en lisant un Tweet envoyé par un lecteur, sur le twitter de ZATAZ Media : @zataz. Le papa du lecteur a eu son iPhone volé. Fier de lui, le voleur a tenté d’y accéder… seulement il n’a pas pensé au système antivol embarqué. Bilan, le « monte en l’air » s’est retrouvé en photo… sur le web. « Le #Voleur s’est fait grillé en mettant sa photo après le vol du téléphone de mon père #Abidjan #civ225 @zataz » s’amusait notre lecteur. Plus drôle encore, une américaine, Danielle Bruckman, a diffusé un an de photos de son voleur. L’idiot ne s’étant pas rendu compte que chaque cliché qu’il prenait de lui fût communiqué et sauvegardé sur le cloud de la belle. Bref, vous allez voir que surveiller et tracer une smartphone est très simple et n’oblige pas l’internaute à être un agent de la NSA et utiliser l’outil DROPOUTJEEP pour surveiller un iPhone.

Comment faire ?
Il existe pléthore d’outils qui vont vous permettre de protéger votre précieux. Etre alerté par SMS (sur un autre téléphone), par eMail, via une photo, un plan, une données GPS, … Voici notre sélection. N’hésitez pas à nous proposer votre choix.

LockWatch
Efficace, rapide d’installation, l’outil fonctionne sous Android. Il permet de recevoir la photo de toutes personnes rentrant un mauvais mot de passe dans votre téléphone. Il est possible de configurer le nombre d’essai. En plus de sa photographie, un plan et l’adresse du lieu d’utilisation du téléphone est envoyé par courrier électronique. Totalement transparent, le « curieux » ne voit pas l’intervention de LockWatch. Il est possible de configurer l’option « fausse alerte ». Dès que le bon mot de passe est tapé, aucune alerte n’est envoyée.

Lockout security
Même ordre d’idée que LockWatch. LockOut propose un service gratuit qui vérifie la sécurité de vos applications, la sauvegarde de vos contacts. Une version premium, donc payante, rajoute une sauvegarde sur le cloud de vos photos et journaux d’appels, une protection de vos informations en analysant les capacités des applications à intercepter vos données confidentielles. Les deux options, gratuites et payantes, proposent un plan pour retrouver le portable égaré. Il est possible de faire retentir une sirène, faire vibrer et clignoter l’écran de l’appareil pour retrouver la bête. Coût de la version premium, 24,99€ par mois. A noter un paiement possible pour acheter Lockout Security via le smartphone (sic!). A noter que l’outil, version gratuite, est proposée dans les smartphones Orange.

Samsung dive
Une application disponible uniquement pour smartphone Samsung. Samsungdive permet de localiser la position actuelle du mobile perdu ainsi que l’historique des déplacements durant les 12 dernières heures. Vous pouvez verrouiller votre mobile à distance afin que personne d’autre ne l’utilise. Une alerte peut sonner pendant 1 minute, quels que soient les réglages du son et de la vibration du mobile. Un contrôle des appels peut être effectué via les journaux sauvegardés. Samsung Dive a une petite finesse que Data Security Breach vous conseille de surveiller. Il est possible, à distance, via le site web de Samsung, de déverrouiller votre tablette/smartphone protégé par un mot de passe. Bref, faire sauter la protection d’entrée, en un seul clic de souris. A contrôler sans modération car une fois déverrouillé, le matériel n’est plus protégé. Il faut lui implémenter un nouveau password.

Autre outil à ne pas rater, Cerberus. Commercialisé moins de 3 euros il propose une série d’options qui méritent de s’y pencher. Cerberus permet de protéger 5 téléphones avec le même compte. Il est possible de contrôler l’appareil à distance depuis le site web cerberusapp.com ; contrôle à distance par SMS et de vérifier la carte SIM et d’être alerté en cas du clonage de la puce et de son utilisation dans un autre téléphone. Des options de sécurité classique, mais des « bonus » qui sont étonnants comme enregistrer le son depuis le micro du smartphone ou encore avoir des informations sur le réseau et l’opérateur utilisé par le smartphone. Il est aussi possible d’afficher les SMS sauvegardés dans le téléphone ou encore avoir accès au journal des appels. L’application fonctionne même si vous n’avez pas de connexion internet, via la carte SIM. L’outil est bluffant et… flippant. Autant dire que la sécurité du site web a intérêt à être blindé de chez blindé, tout comme le mot de passe que vous allez employer.

Mise à jour : PlaymoGeek nous indique que l’outil Avast Mobile et Security fonctionne aussi très bien. « je l’ai testé pour mon mobile volé« . La version Premium ne coûte que 15 euros par an.

 

Comment conserver le contrôle de la sécurité mobile aujourd’hui

L’attachement émotionnel des consommateurs à leurs téléphones portables signifie qu’ils sont de plus en plus nombreux à être sélectifs en termes de modèle et d’applications, même dans leur vie professionnelle. Ceci conduit les responsables informatiques à avoir le sentiment qu’ils perdent le contrôle de la sécurité mobile et que les employés la compromettent. Après tout, les entreprises prennent rarement des décisions sur le choix des terminaux mobiles. Et les responsables informatiques n’imposent pas comment les employés doivent interagir avec leurs appareils mobiles.

Dès lors, comment les entreprises peuvent-elles garder le contrôle de leur stratégie de mobilité sécurisée, alors qu’apparemment elles ne peuvent la contrôler ? La gestion des terminaux mobiles (MDM) contrôle la sécurité des appareils mobiles, mais elle n’aborde pas la sécurité de l’atout le plus précieux : les données de l’entreprise. Toutefois, il existe un moyen pour les services informatiques de sécuriser la fonctionnalité et les données de leurs entreprises : la conteneurisation.

L’état d’esprit des responsables informatiques d’aujourd’hui doit passer d’une focalisation sur le terminal à une focalisation sur les données qui s’y trouvent et comment les employés utilisent ces données. Cela va permettre aux organisations d’atteindre de nouveaux niveaux de productivité, d’efficacité et de collaboration mobile. Le défi n’est pas « Comment puis-je contrôler cela ? » mais « Comment puis-je mettre en place, en toute sécurité, des moyens plus efficaces pour travailler grâce aux appareils mobiles ? ». Pour parvenir à cela, les responsables informatiques ont besoin de créer un environnement mobile sécurisé pour l’utilisateur qui répond à tous les besoins.

Au final, il y assez d’applications fonctionnelles et faciles à utiliser pour que les employés en adoptent pour compléter au mieux leurs tâches. Celles-ci sont peut-être utiles pour l’employé mais pas forcément suffisamment intégrées ou sécurisées : en fonctionnant de manière isolée, il se peut que les applications limitent la productivité, l’efficacité et la collaboration.

La clé pour que les responsables informatiques gardent le contrôle, à cette étape, se trouve dans le fait de comprendre comment les employés veulent interagir avec les données. En maitrisant cette connaissance, les responsables informatiques peuvent proposer l’environnement mobile sécurisé le plus attractif pour les employés. Ils peuvent proposer des applications sur mesure et des applications tierces sécurisées qui sont meilleures – que ce soit en rapidité ou dans l’usage – que celles que les employés utilisent déjà, ce qui aide à transformer l’entreprise en même temps.

En particulier, l’usage des applications professionnelles personnalisées ne fait que croître. D’ici 2017, 25% des entreprises auront un magasin d’application (app store) d’entreprise pour gérer les applications approuvées par l’entreprise sur les PC et appareils mobiles, selon Gartner. Les magasins d’applications d’entreprise offrent un meilleur contrôle sur les applications que les employés utilisent. Cependant Gartner reconnait que ce contrôle n’est possible que si le magasin d’applications est largement adopté. C’est pourquoi il est si important pour les entreprises de comprendre ce que les employés veulent faire sur leurs appareils et comment ils veulent le faire. C’est comme ça qu’ils pourront proposer l’environnement sécurisé que l’employé va adopter, tout en servant les objectifs de l’entreprise. (Florian Bienvenu, VP Europe Centrale et Europe du Sud, Good Technology pour DataSecurityBreach.fr)

Cookies de Google utilisés par la NSA

La National Security Agency aurait utilisé les cookies de Google pour infiltrer des ordinateurs ciblés. Décidément, Google et la NSA, une grande histoire d’amour. Le Washington Post explique, via les documents d’Edward Snowden, que la NSA, les grandes oreilles de l’Oncle Sam, ont mis en place un système de collecte de données étonnants.

La NSA aurait exploité les cookies de Google pour infiltrer des machines et suivre à la trace des cibles précises. Nous savions que le cookies permettaient aux annonceurs de tracer nos désirs via les sites visités, voilà que la NSA en profite pour y rajouter l’option espionnage et infiltration.

Le mécanisme de suivi Google, le « PERF », permettrait donc à la NSA d’identifier un navigateur, pour ensuite suivre son utilisateur. Le journal américain montre un document volé par Snowden qui montre une mission de la NSA, en partenariat que les grandes oreilles britanniques GCHQ anglaises, pour examiner 900 antennes GSM, afin de mettre la main sur des « terroristes ».

La NSA indique que cette collecte est effectuée pour « pour protéger les Etats-Unis« . Autant dire que le GPS des smartphones, couplés avec les cookies et autres applications « vulnérables » n’ont pas fini de parler sur notre dos !

 

Sécurisons tablettes et smartphones

Sacré Père Noël, il a cassé sa tirelire pour offrir l’objet high-tech à la mode. Une tablette, un smartphone, une montre connectée. Les « vendeurs », les « commerciaux » des marques ont sorti la grosse artillerie pour vanter du matériel qui, avouons-le, fait briller les yeux. Sauf qu’il y a un petit détail loin d’être négligeable que nous avons pu constater lors de 43 rencontres effectuées entre le 17 et le 24 décembre 2013 : seuls 3 souriants vendeurs de rêves nous ont parlé, naturellement, de  sécurité.

Le Béaba
Un PC, une tablette sortis de leur carton ne sont pas propres, attendez par là qu’il faudra penser, lors de votre première connexion à mettre à jour vos machines. Des mises à jour de sécurité, d’applications. Indispensable. Prenons l’exemple de l’iPhone 5 (et ) ou des derniers Samsung. Évitez de voir votre données s’envoler en raison de « faille » usine. Pour les PC, comme pour les MAC, les « updates » concerneront surtout des corrections liées à des vulnérabilités. Pour vous donner une petite idée, regardez la date de fabrication de votre matériel. Si nous prenons un PC fabriqué en septembre, sous Windows 8, plus de 40 mises à jour. Même son de cloche pour un MAC. Pour les tablettes, sous Android, la dernière importante, date de mi-décembre, avec une correction interdisant l’interception possible, en clair par le wifi, des informations de connexion d’un utilisateur.

Le matos
Que le veuille ou non, un antivirus devient indispensable sur PC/MAC, mais aussi tablette et smartphone. Il en existe plusieurs dizaines, gratuites et payantes. Nous nous pencherons plus concrètement, dans quelques instants, sur ceux proposés pour les mobiles. Mais avant ça, revenons sur une option loin d’être négligeable dans la majorité des nouveaux matériels sortis pour Noël : le chiffrement des machines. Certes cela prend un peu de temps, certes cela semble fastidieux d’être obligé de retenir le mot de passe imposé. Mais c’est quelques minutes valent mieux que les heures, voir les jours à courir pour bloquer l’ensemble des comptes (PayPal, DropBox, emails, forums, sites…) que vous aurez enregistré dans le matériel que vous aurez perdu, ou que l’on vous aura volé, piraté. Pour les possesseurs des téléphones le plus vendus du moment, Samsung, il suffit de se rendre dans l’option « Paramètres » > « Sécurité » > « Crypter« . N’oubliez pas, si vous équipez votre machine d’une carte sd, de chiffrer cette dernière. Récupérer cette dernière et la copier est un jeu d’enfant. Chiffrer le contenu rendra inutilisable les informations sauvegardées.

Passons ensuite, comme indiqué plus haut, aux outils de sécurité à installer dans vos précieux. Les antivirus proposés par G Data, McAfee, BitDefender, … font l’affaire. Il détecte les applications pouvant être piégés. Loin d’être négligeable, cette menace est annoncée comme étant la 1ere des malveillances en 2014. Vient ensuite la crainte de la perte/vol de votre matos. La version proposée par Avast! Permet aussi de recevoir une notification quand votre carte SIM a été changée. Pour le contrôle des fichiers que vous auriez à récupérer/stocker dans le Cloud (ce que nous trouvons aberrant et vous invitons à ne pas faire, Ndr) des outils comme VirusBarrier permettent de scanner les documents sauvegardés sur DropBox, iDisk, et WebDAV.

Lookout Mobile Security est une application gratuite qui protège vos appareils iOS ou Android. Il permet de protéger son matériel et, en version payante, de sauvegarder vos contacts en programmant des sauvegardes automatiques. Si vous perdez votre téléphone, Lookout permet de le localiser sur une carte Google – même si le GPS est désactivé. L’application permet aussi d’activer une alarme sonore – même si votre téléphone est en mode silencieux. La fonctionnalité qui permet de verrouiller à distance le matériel est un plus non négligeable.  L’outil BullGuard Mobile Security propose le même type de service. Pour les smartphone, le chien de garde propose aussi une protection pour la carte SIM. IHound propose, lui aussi, de suivre l’appareil à distance. Il permet de verrouiller le téléphone ou la tablette. IHound utilise le GPS de votre téléphone pour le suivi de l’appareil. Il comprend une alarme qui peut être déclenchée par une notification push. Fonctionne même quand le silencieux est enclenché. Sur un appareil Android, vous pouvez également effacer à distance les données et verrouiller votre machine. Application payante.

Les anti-vols

Face à une attaque « physique » de votre téléphone, il existe aussi des parades. Quelqu’un tente de rentrer dans vos données. Pour cela il tombe nez-à-nez avec votre clavier dédié au mot de passe. Les applications GadgetTrak (iOS) et LockWatch (Android) vous enverrons, par eMail, la photo de votre « curieux » et sa position géographique, via une carte Google.

Je finirai par deux outils indispensables pour la sécurité de votre vie numérique: Authy et Google Authenticator. Deux applications qui permettent de générer des clés demandées lors d’une double authentification pour Google, Facebook, Twitter, et même vos sites web (sous WordPress). Sans les chiffres fournis par l’un de ces outils de validation, même votre mot de passe demandé ne servira à rien. Parfait en cas de vol de ce dernier. Nous vous expliquons, pour votre compte Facebook, l’intérêt de la double identification.

Pour finir, pensez aussi à vos connexion web hors vos murs. Une protection VPN est loin d’être négligeable. Elle permet, quand vous êtes en déplacement, de chiffrer, de rendre illisible à une potentielle interception, vos informations (emails, mots de passe, téléchargement, …). Il existe des applications VPN simples et efficaces pour tablettes, smartphones et ordinateurs.

Cette liste est loin d’être exhaustive, elle a surtout pour mission de vous faire tendre l’oreille, de vous inciter à vous pencher sur vos doubles numériques, sur leur sécurité et la maitrise de ces matériels qui n’étaient encore que de la science-fiction, voilà 10 ans. N’oubliez jamais que vous devez contrôler vos machines… et pas le contraire !

 

 

 

Espion et webcam ? Explication

Début décembre dernier, le Washington Post faisait parler un ancien agent du FBI au sujet de l’espionnage numérique pratiqué par les services d’enquêtes étatiques de l’Oncle Sam. Le papier du journal américain indiquait que le FBI était capable de déclencher à distance la webcam intégrée à l’ordinateur d’un suspect. Une cybersurveillance « sans allumer le la diode de connexion qui indique l’état de marche de ma caméra« . Une révélation qui n’en est pas une. La pratique est connue depuis… 20 ans.

Comment est-ce possible ?

Il y a une vingtaine d’année sortait sur le web, par le biais d’un groupe de hacker nommé The Cult of the Dead Cow (Le culte de la vache morte) un logiciel d’espionnage baptisée Back Orifice. Cet « outil », que l’on nomme aujourd’hui RAT, Rootkit, permettait de prendre la main sur un ordinateur connecté et préalablement piégé par Back Orifice. Bref, un cheval de Troie. Nous sommes alors en 1998.

Si B.O. se voit, aujourd’hui, comme un gros bouton sur le nez, il utilise de base le port 31337 (elite), de très nombreux autres espiongiciels exploitent et utilisent des fonctions d’espionnages allant de la capture de votre écran (selon une durée données, ndr), enregistre le son tiré du micro connecté, de la webcam, des frappes effectuées sur le clavier, les actions de la souris. D’autres options permettent d’activer un téléchargement de certains fichiers (doc, excel, …). Les options sont plétoriques. Pour cela il faut, cependant, que la machine de la « cible » soit piégée. Qu’un « client » du rootkit soit installé dans le PC, le mac, la tablette, le téléphone de la personne à espionner.

Comment s’en protéger ?
Aujourd’hui, la majorité des ordinateurs, des téléphones portables smartphones, des tablettes sont équipés de base d’une webcam et d’un micro. Pour les activer à distance, il faut cependant piéger le matériel. Des chercheurs de l’Université Johns Hopkins ont démontré le « truc » en exploitant la webcam d’un MacBook. Sur PC/MAC, plus besoin aujourd’hui d’un Rootkit d’un trojan à la Back Orifice. Un plug-in dans un navigateur suffit. Il faut pour cela convaincre la victime de l’installer, chose, soyons très honnête, simple comme bonjour. Les fausses mises à jour Java, Flash, vidéo, … les choix pour les espions sont nombreux. Les fausses mise à jour d’application, comme les publicités piégées, peuvent aussi suffire.

Protégé sur MAC ? En 2012, le trojan FlashBack faisait ses emplettes sur la toile à partir de 550.000 machines. Sur tablettes et smartphones, le danger est encore plus grand. Les « mobiles » sont greffés à nos mains. Les téléchargements malveillants peuvent être facilités par des outils que ne maitrisent pas les utilisateurs. Selon Trend Micro, en 2014, les applications malveillantes pour Android franchiront le cap des 3 millions. Se protéger, déjà, en mettant à jour ses outils ; en ne téléchargeant pas tout et n’importe quoi. En ne gardant pas des logiciels obsolètes. Pour rappel, l’arrêt du support de logiciels répandus tels que Java 6 et Windows XP rendra des millions de PC vulnérables aux cyber-attaques l’année prochaines. 76% des entreprises sont encore sous Windows XP (9 machines sur 10 pour les machines de bureaux, et 6 sur 10 pour les portables – Spiceworks).

Connexion ou pas !
Comment un malware peut-il voler des données d’un système infecté qui n’a pas de connexion à l’Internet ? Impossible ? Des chercheurs allemands de l’Institut Fraunhofer  ont mis pourtant au point un « code » capable de transmettre des données en utilisant des sons inaudibles à l’oreille humaine. Le « Trojan » peut voler des données ou des frappes confidentielles en utilisant un haut-parleur et un microphone de base. Si la sécurité est de ne pas connecter un ordinateur aux contenus sensibles sur le web, voilà une méthode d’infiltration qui remet à plat l’idée de confidentialité. Pour s’en protéger, couper les enceintes de votre ordinateur. Si vous couplez cela au « mouchard » légal de Google qui se cache dans votre smartphone [voir], la cyber surveillance est globale.

Bref, vous l’aurez compris, la cyber surveillance par webcam, ou autres « options » de nos machines ne date pas d’hier. Et le FBI, la DCRCI, le GCQH britannique ne sont pas les plus gros utilisateurs. A moins que vous soyez un terroriste en devenir, un cybercriminel officiant dans une bande organisée, peu de risque d’être filmé, fliqué, espionné. En France, faut-il le rappeler, les policiers, gendarmes, ont la possibilité (article 57 du code de procédure pénale) d’analyser les données d’un ordinateur saisi lors d’une visite des « amis du petit déjeuner ». Avec l’accord d’un juge, depuis la loi Loppsi 2, les policiers peuvent aussi piéger l’ordinateur d’une cible.  La police judiciaire peut « mettre en place un dispositif technique ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, d’accéder à des données informatiques, de les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu’elles s’affichent sur un écran » explique l’article 706-102-1.

Il faut craindre, car gros consommateurs de ce genre d’outil, les escrocs du web. Ils n’ont aucune régle législative à respecter. Le FBI à le 4ème amendement ; la France, les lois, les députés, … Comme le montre ZATAZWeb.tv dans son émission du mois de juin dernier S2E6, les espions et maîtres chanteurs de l’Internet exploitent les outils d’espionnage pour rançonner toutes les personnes qui leur passent entre les mains. Avec des dégâts humains, financiers et psychologiques bien plus graves qu’un potentiel espionnage de 007.

Un mouchard dans votre poche… la preuve

Vous avez un smartphone dans votre poche ? Voici comment vous suivre à la trace… et avec votre consentement ! Google cache dans ses services une option aussi dingue qu’effrayante. Elle permet de suivre n’importe quel internaute, à la trace. Pour cela, rien de plus simple. Avoir un smartphone, si possible sous Android, et un compte gMail (ou Youtube, ou tout simplement chez Google). Le materiel dans votre poche fait le reste.

Comme le montre ma capture écran ci-dessous, on peut suivre les déplacements, jour par jour, heure par heure. Comme l’indique Google dans sa page dédiée : « L’accès aux données de localisation dans l’application Paramètres Google est disponible sur les appareils équipés de la version 4.1 à 4.3 d’Android. L’historique des positions et la mise à jour de la position sont disponibles dans l’application Paramètres Google sur les appareils équipés d’Android 4.0 ou version ultérieure sur lesquels l’application Google Maps pour mobile version 7.0 ou ultérieure est installée. » Le plus fou est que cette page existe depuis longtemps comme le confirme Telcrunch.

Comment se prémunir ?
Pour faire disparaitre ce mouchard, vous pouvez contrôler la manière dont les applications Google utilisent votre position à l’aide d’un simple paramètre, sans que cela ait un impact sur l’accès des applications tierces. Pour ce faire, procédez comme suit : D’abord dans le menu des applications de votre appareil, sélectionnez Paramètres Google ; puis dans un second temps vous appuyez sur la case à côté de l’option Données de localisation. Le paramètre est désactivé lorsque la coche disparaît. Attention, ce paramètre n’a d’incidence que sur les applications Google. Si vous le désactivez, les services Google proposés en dehors des applications et les applications autres que Google pourront déterminer votre position via votre appareil. Vous souhaitez regarder ce que possède Google sur vous, vos adresses, vos balades … (et la NSA aussi) ? direction Location History.

Effacer les traces ?
Data Security Breach a cherché comment effacer cet historique. Heureusement, il est possible de le supprimer. Direction l’application « Paramètres Google » accessible depuis le menu des applications de votre appareil, ou sur le site Web correspondant. Dans le menu des applications de votre appareil, ouvrez l’application Paramètres Google : Appareils équipés d’Android 4.3 ou version antérieure : appuyez sur Position > Historique des positions. Appareils équipés d’Android 4.4 : appuyez sur Position > Services de localisation > Mise à jour de la position Google > Historique des positions.Appuyez sur Supprimer l’historique des positions en bas de l’écran.

Sur le site web, sélectionnez une date pour laquelle vous disposez d’un historique. Ensuite, pour l’historique complet : sélectionnez Supprimer tout l’historique pour supprimer l’intégralité de l’historique enregistré. Par date : sélectionnez Supprimer l’historique de ce jour pour supprimer l’historique correspondant à la date sélectionnée. Sélectionnez une plage de dates, puis l’option Supprimer l’historique enregistré pour cette période, pour supprimer l’historique correspondant à l’ensemble des jours sélectionnés. Par position : sélectionnez un lieu dans la liste ou sur la carte. L’info-bulle vous permet de supprimer cette position de votre historique.

 

MisoSMS : LE malware Android ?

Le code malveillant MisoSMS, pour Android, serait le plus virulent des malwares du moment. Les chercheurs en sécurité de FireEye ont découvert ce qu’ils nomment comme étant l’un des plus utilisé botnet Android. Baptisé MisoSMS, le malware a été exploité dans 64 campagnes de spywares. Selon le rapport des experts de l’entreprise, le malware est déguisé en une application dédiée aux « Paramétrages Android« .

Le logiciel pirate est conçu pour voler les messages (SMS) sauvegardés dans les smartphones. Les informations sont ensuite envoyées en Chine. FireEye explique qu’il collabore avec la justice et le webmail chinois qui permet aux pirates d’exploiter les données afin de perturber le botnet. Il y a eu du boulot, plus de 450 comptes emails étaient exploités dans cet espionnage. La majorité des victimes sont Coréennes.

 

Les fausses bonnes idées sécurité pour votre smartphone

À l’heure où les ministres sont rappelés à l’ordre quant à l’usage de leurs smartphones, voici 13 conseils À NE PAS SUIVRE pour assurer la sécurité de vos téléphones mobiles. Par Jean-François Beuze, Président et fondateur de Sifaris

1.     Conservez le code PIN par défaut. Ainsi, si vous perdez votre mobile ou qu’on vous le vole, la personne qui le « retrouve » pourra profiter pleinement de votre forfait téléphonique.

2.     N’utilisez pas de mot de passe lors de son utilisation courante. C’est vrai : pourquoi protéger son mobile contre une utilisation malveillante alors qu’il est dans votre poche ?

3.     Laissez votre mobile à la portée de tous, afin qu’un « ami qui vous veut du bien » puisse vous mettre sur écoute, pour vous protéger évidemment. Comment ? Simplement en téléchargeant les applications adéquates depuis votre téléphone.

4.     Stockez les données sensibles sur votre téléphone, sans les crypter. À quoi cela pourrait-il bien servir ? Et puis c’est agaçant tous ces codes à retenir.

5.     Activez en permanence la fonction Location Tracking, celle qui permet de suivre vos déplacements. Elle est très utile pour qui voudrait suivre tous vos faits et gestes depuis Internet. Vous avez peur de vous perdre ?!

6.     Connectez-vous aux Wifi des lieux publics sans précautions, dans un aéroport, un café ou un hôtel. Et profitez-en pour accéder à votre compte bancaire ou pour effectuer des transactions financières. Un peu de charité ne fait pas de mal.

7.     Stockez les données confidentielles de votre entreprise sur votre mobile et synchronisez-les sur le Cloud. Pensez à vos concurrents qui ont besoin d’information stratégiques.

8.     N’utilisez pas d’antivirus ou autres applications de protection, cela pourrait nuire à l’action des pirates. Tout le monde a le droit de travailler, non ?

9.     Flashez tous les QR Code que vous croisez, quel que soit le support. C’est tellement pratique ces petits machins. Et puis les programmes malveillants ne sont pas partout quand même !

10.  Effectuez vos paiements depuis votre mobile sans vous préoccuper de rien. Votre banque vous a fait signer une bonne assurance. Enfin, peut-être…

11.  Acceptez tous les messages commerciaux envoyés par SMS ou MMS, pour vous proposer de faux services. Ça ne coûte que quelques centimes d’euros. Ce n’est pas grand chose.

12.  Téléchargez des applications de sources inconnues avec votre téléphone jaibreaké. Il n’y a aucun risque. Aucun.

13.  Installez sans discernement toute application qui vous semble utile. Oui, même celle pour connaître l’horoscope de votre orchidée. Si, elle est très utile. Et puis c’est impossible que des pirates l’utilisent pour contrôler votre mobile, gérer et voir vos contenus, lire vos messages, consulter vos informations bancaires…

Pirater un drône, simple comme du sans fil

Un bidouilleur explique comment, en quelques minutes, un pirate pourrait prendre la main sur des drones grand public vendus dans le commerce. Samy Kamkar est un informaticien qui aime mettre son nez dans les bits qui lui passent sous la souris. En 2005, il avait déjà fait parler de lui en dénonçant les informations des GPS des smartphones envoyées, illégalement, aux constructeurs.Il avait aussi joué avec MySpace avec le virus Samy.

Le codeur vient d’expliquer comment, avec un drône vendu dans le commerce, un Raspberry Pi, une petite batterie et deux transmetteurs wifi, il lui est possible de pirater les drones qui lui tournent autour. Pour le moment, se sont les drones de la marque Parrot. Bref, plus de 500.000 engins du leader du drône pour papa geek peuvent se faire pirater. Samy Kamkar a créé une application du nom de SkyJack. Le logiciel déconnecte les autres drones de leur propriétaire. Bilan, les commandes passées normalement par un téléphone portable (iOS ou Android) ne passent plus.

Bref, il a réussi à transformer des drones en zombi. Voilà qui s’annonce… hot dans de mauvaises mains !

Les smartwatchs interdites d’examens

Une université Belge fait interdire le port des montres pendant les examens pour faire face aux possibilités de tricherie avec une smart watch. Il n’aura pas fallu bien longtemps aux tricheurs pour trouver un intéret certain aux montres connectées, les fameuses smartwatchs. Samsung (Galaxy Gear), Sony, le Chinois ZTE, et prochainement Apple, proposent ces petits bijoux de technologies. L’université Belge de l’Arteveldehogeschool, située à Gand, vient de faire interdire le port de la montre lors d’un examen. Les « smartwatchs » permettent de se connecter sur Internet, et donc d’apporter des réponses aux tricheurs (qui ont les moyens de se payer ce type de montre intélligente).

Sur la Samsung, pas possible de lire les courriels, sur Sony, oui. La Galaxy Gear permet cependant de filmer son voisin d’examen. En juin dernier, un étudiant vietnamien de la Ho Chi Minh City University a d’ailleurs été coincé en train de tricher avec son chronographe numérique. Data Security Breach a pu se procurer le document internet de l’école, expliquant les montres à surveiller. Bref, d’ici peu, les concours et examens se passeront à poil !

Android KitKat a des progrès à faire en matière de sécurité

Cinq spécifications qui permettraient à la version Android 4.4 de mieux protéger ses utilisateurs contre les malwares. Face à un nombre toujours croissant de menaces spécifiquement conçues pour les appareils mobiles, les laboratoires Bitdefender ont étudié la dernière version du système d’exploitation Android (4.4) afin d’identifier les spécifications manquantes en matière de sécurité et de protection des utilisateurs.

Bitdefender a ainsi listé 5 spécifications dont devrait disposer Android 4.4 pour assurer une meilleure protection des utilisateurs et permettre également aux éditeurs d’antivirus de lutter plus efficacement contre les malwares.

Android est aujourd’hui le 1er OS mobile avec plus de 900 millions d’appareils dans le monde, et donc une cible privilégiée des cybercriminels. Malgré les importantes modifications apportées à sa version Jelly Bean 4.3, le prochain système baptisé KitKat a cependant des progrès à faire en matière de sécurité :

1- Une API d’analyse antivirus
Par défaut, Android n’autorise pas les applications à interagir les unes avec les autres, sauf si l’application partage un identifiant utilisateur et est signée numériquement par le même développeur. Cela pose un problème aux développeurs antivirus qui ne peuvent pas analyser correctement les autres applications installées, à moins que le téléphone ne soit rooté.
Une API d’analyse antivirus permettrait aux éditeurs de mieux intégrer leur solution de sécurité au système d’exploitation et garantirait ainsi à l’utilisateur que toutes les applications soient analysées convenablement.

2- Un contrôle individuel des permissions des applications
Celui-ci permettrait à un utilisateur d’accepter ou de refuser des autorisations spécifiques à une application. Il semble que Google travaille dans ce sens puisque la version Android 4.3 dispose d’un menu caché qui permet de gérer de façon précise certaines autorisations avant d’installer l’APK.

3- Des applications de sécurité intégrées
La possibilité de disposer d’applications clés de sécurité et de protection des données, telles qu’un outil antivol, directement intégrées dans son appareil permettrait de parer à la suppression des données et à la restauration des paramètres d’usine.
En effet, lorsqu’un appareil est perdu ou dérobé par un tiers, il est d’usage que le voleur efface complètement les données utilisateur à l’aide du mode de restauration intégré, ce qui supprime entre autres les applications de sécurité et les outils antivol et par conséquent ne permet plus au propriétaire de contrôler son appareil à distance et d’activer la géolocalisation de l’appareil.

4- Une sandbox intégrée pour isoler les applications suspectes
Lorsque l’utilisateur installe une application à partir d’une source non fiable, comme des ‘market-places’ alternatives ou directement de développeurs, il faudrait qu’il ait la possibilité de l’exécuter dans une sandbox (bac-à-sable) et ainsi surveiller les éventuelles fuites d’informations ou les activités coûteuses (telles que l’envoi ou la réception de SMS premium).

5- Des profils selon les usages : Professionnel / Loisirs
La configuration de 2 profils pour un utilisateur sur un appareil unique : d’une part un profil Professionnel pour consulter les données liées à son entreprise, et d’autre part un profil Loisirs avec les applications personnelles, répondrait parfaitement au manque de politique de sécurité encadrant le BYOD qui permet aux salariés d’accéder aux données confidentielles de l’entreprise via leurs appareils personnels.

Selon le dernier rapport sur l’évolution des malwares Android publié par Bitdefender, les techniques utilisées par les menaces sur mobiles se rapprochent de plus en plus de celles utilisées sur PC, à l’exemple du malware bancaire Zeus qui s’est répandu sous l’appellation ZitMo dans sa version mobile. La sécurité mobile sur Android n’est plus facultative mais obligatoire. Plusieurs initiatives, plus ou moins pertinentes, vont dans le sens d’apporter plus de sécurité aux utilisateurs d’appareils mobiles à l’instar de Firefox OS de Mozilla, Knox de Samsung, Ubuntu for Touch de Canonical ou encore le projet DAVFI.

Vos doigts sont des mouchards

Une étude effectuée par des chercheurs de l’Université de Stanford indique que nos doigts et notre position de main sur nos smartphones pourraient servir à nous surveiller. Nous savions déjà que le micro et le haut-parleur d’un téléphone portable permettait d’identifier l’appareil. Voici une nouveauté dans l’identification. Le chercheur Hristo Bojinov, du Stanford Security Lab, explique à Mashable que son équipe a découvert que tous les capteurs de mouvement possèdent de petites anomalies qui pourraient être exploités pour nous espionner.

Ces anomalies permettraient de tracer nos précieux devenus uniques, et donc identifiables. « Le capteur de mouvement et le navigateur standard suffisent à identifier les appareils mobiles lorsqu’ils sont connectés à internet. Ils relient les données du capteur de mouvement au code des pages web visitées. »

Pour le chercheur, cette possibilité est infaillible et non contrôlable par les utilisateurs. Les universitaires ont réalisé un site web capable de jouer avec cette possibilité. Une annonce qui permet à Bojinov de faire causer de sa startup Anfacto, qu’il a monté avec les autres éditeurs de cette étude, Dan Boneh, Yan Michalevsky et Gabi Nakibly.

Androïck Ver. 2.0 reconnu par l’OWASP

Cocorico ! Androïck version 2.0 vient de sortir. L’outil a été sélectionné par l’OWASP Mobile Security Project. C’est le seul outil français a avoir été sélectionné ! Derrière cette création, Florian Pradines, 20 ans, un étudiant en deuxième année à l’IUT informatique d’Aix-en-Provence (Aix-Marseille Université). En plus de ses études, le chercheur travaille pour la société Phonesec en tant qu’expert sécurité. La rédaction de Data Security Breach a posé quelques questions au jeune informaticien pour découvrir quelques petits secrets sur son outil.

[+] Datasecuritybreach.fr – Qu’est ce qu’Androïck ?

Florian Pradines- Androïck est un outil programmé en python qui permet d’apporter une aide à l’analyse forensic des applications Android stockés sur nos appareils. L’application récupère le fichier apk (en gros, le logiciel), les données qui sont stockées sur votre ordinateur. Ensuite, l’application analyse tous les fichiers récupérés à la recherche de bases de données et lorsqu’elle en trouve, elle les extrait au format csv afin d’en faciliter l’analyse. Un autre point intéressant est le fait qu’Androïck récupère aussi les fichiers et apk stockés sur la carte SD du téléphone. Il est aussi compatible avec les applications systèmes.

[+] Datasecuritybreach.fr – Pourquoi cette idée ?

Florian Pradines – Lorsque j’analysais des applications, une étape qui pouvait être longue était celle de récupérer toutes les données (apk, fichiers, etc…) sur mon ordinateur. Ensuite, il fallait que je trouve les bases de données pour les extraire et voir leur contenu. Sans compter que parfois, je perdais un peu de temps à chercher le nom exact du package pour pouvoir le récupérer. Cette étape n’est pas particulièrement intéressante et c’est là qu’intervient Androïck.

[+] Datasecuritybreach.fr – Etre choisi par Owasp, voilà de quoi être fier ?

Florian Pradines – Bien sûr, c’est une grande satisfaction et fierté. Je consacre du temps à ce projet et être choisi par l’OWASP va me permettre de pouvoir échanger avec d’autres personnes importantes sur la scène Android.

[+] Datasecuritybreach.fr – Evolution de l’outil ?

Florian Pradines – L’outil va bien sûr évoluer encore. Les prochaines fonctionnalités seront sûrement la décompilation automatique de l’application et la conversation au format jar, afin de gagner encore plus de temps sur l’analyse. Dans le futur, si le projet fonctionne aussi bien que je l’espère, une application Android pourrait voir le jour afin de faire certaines opérations directement sur son smartphone.

[+] Datasecuritybreach.fr – Autres projets ?

Florian Pradines – La sécurité iOS et Windows phone qui sont des acteurs importants du marché m’intéressent aussi. J’ai dans l’idée de faire de la recherche sur ces systèmes.

https://www.owasp.org/index.php/OWASP_Mobile_Security_Project#tab=Mobile_Tools https://www.owasp.org/index.php/Projects/OWASP_Androick_Project

9 entreprise sur 10 ont connu un problème de sécurité en 2013

A l’occasion de l’ouverture des Assises de la Sécurité à Monaco, Kaspersky Lab a présenté les principaux résultats de son étude « Global Corporate IT Security Risks 2013 », réalisée par B2B International en avril 2013 auprès de plus de 2800 entreprises à travers le monde. L’étude explique que 91% des entreprises ont connu au moins un incident de sécurité externe et 85% un incident interne au cours des 12 derniers mois, avec les conséquences financières que cela implique parfois. Ces chiffres élevés peuvent s’expliquer par un manque de connaissance des risques, exprimé par les professionnels. Un quart des répondants considèrent que les problèmes de sécurité informatique « n’arrivent qu’aux autres ». 28% des entreprises pensent à tort que s’équiper d’une solution de sécurité informatique représente un investissement plus élevé que les coûts liés à une attaque.

Près 60% des responsables informatiques ne disposent pas des ressources de temps et d’argent nécessaires à la mise en place de règles de sécurité informatique. En conséquence, seule 1 entreprise sur 2 pense disposer des processus automatisés et organisés nécessaires à la gestion des menaces. La situation est particulièrement critique dans le secteur de l’éducation, où 28% des organisations confirment disposer de règles de sécurité suffisantes. Plus inquiétant encore, 34% seulement des organisations gouvernementales ou travaillant dans le secteur de la défense au niveau mondial disposent des ressources nécessaires pour développer des règles de sécurité. Les autres, elles, sont exposées au danger permanent de perdre des informations gouvernementales confidentielles.

Pourtant, il suffit parfois d’une seule mesure, comme la mise en place d’une stratégie de sécurité mobile, associée à de la pédagogie, pour réduire de manière significative les risques liés à l’utilisation des smartphones et des tablettes en entreprise, qu’il s’agisse de flottes professionnelles ou dans le cadre du BYOD. Ainsi, l’étude révèle que près de la moitié des répondants ne disposent pas de ce type protection. Même les entreprises qui disposent d’une stratégie de sécurité mobile ne peuvent y attribuer les ressources associées : près de la moitié déplorent des augmentations de budgets insuffisantes, et 16% n’ont enregistré aucun accroissement budgétaire.

Cheval Troie infectant les mobiles via « alien botnets »

Le tout premier cas de cheval Troie infectant  les mobiles via « alien botnets ». Depuis trois mois, les analystes de Kaspersky Lab étudient le mode de propagation du cheval de Troie Obad.a, une application malveillante détectée sur Android. Datasecuritybreach.fr a appris que les criminels qui se cachent derrière ce cheval de Troie ont adopté une technique inédite pour répandre leur malware. En effet, celui-ci se propage par le biais de botnets contrôlés par d’autres groupes criminels, ce qui est une première dans l’histoire de la cybercriminalité visant les terminaux mobiles. Il ressort aussi clairement que Obad.a se retrouve principalement dans les pays de la CEI (ex-URSS). Au total, 83% des tentatives d’infections ont été enregistrées en Russie, tandis que d’autres ont également été détectées sur des équipements mobiles en Ukraine, au Bélarus, en Ouzbékistan et au Kazakhstan.

Le modèle de diffusion le plus intéressant consiste en la propagation de diverses versions de Obad.a avec SMS.AndroidOS.Opfake.a. Cette double tentative d’infection commence par l’envoi d’un texto demandant au destinataire de télécharger un message reçu récemment. Si la victime clique sur le lien fourni, un fichier contenant Opfake.a se télécharge automatiquement sur son smartphone ou sa tablette.

Le fichier malveillant ne peut s’installer seulement si l’utilisateur le lance : dans ce cas, le cheval de Troie envoie d’autres messages à tous les contacts figurant sur le terminal qu’il vient d’infecter. Le fait de cliquer sur le lien contenu dans ces messages déclenche le téléchargement de Obad.a. Le système est parfaitement organisé : un opérateur de réseau mobile russe a signalé plus de 600 messages de ce type en l’espace de cinq heures, à peine, ce qui révèle une diffusion de masse. Dans la plupart des cas, le malware s’est propagé à partir d’appareils déjà contaminés.

En dehors des botnets mobiles, ce cheval de Troie, d’une grande complexité, est également diffusé par l’intermédiaire de spams. Typiquement, un message avertissant le destinataire de l’existence d’une « dette » impayée incite celui-ci à suivre un lien qui va télécharger automatiquement Obad.a sur son mobile. Là encore, il faut que l’utilisateur ouvre le fichier téléchargé pour que le cheval de Troie s’installe.

De fausses boutiques d’applications propagent également Backdoor.AndroidOS.Obad.a. Elles imitent le contenu de pages Google Play, remplaçant les liens authentiques par d’autres, malveillants. Lorsque des sites légitimes sont piratés et leurs utilisateurs redirigés vers des sites dangereux, Obad.a cible exclusivement les mobiles : si les victimes potentielles arrivent sur le site à partir d’un ordinateur, rien ne se passe. En revanche, les smartphones et tablettes, quelle que soit leur plate-forme, sont en danger.

« En trois mois, nous avons découvert 12 versions de Backdoor.AndroidOS.Obad.a. Toutes présentent le même jeu de fonctionnalités et un degré élevé de masquage du code. Aussi, chacune utilise une vulnérabilité d’Android OS qui confère au malware les droits DeviceAdministrator et le rend bien plus difficile à éliminer. Dès que nous avons fait cette découverte, nous en avons informé Google et la faille en question a été corrigée dans Android 4.3. Cependant, seuls quelques modèles récents de smartphones et de tablettes sont dotés de cette version et les appareils plus anciens restent menacés. Obad.a, qui exploite un grand nombre de vulnérabilités non publiées, se comporte davantage comme un malware Windows qu’à d’autres chevaux de Troie pour Android », explique à Data security breach Roman Unuchek, expert en antivirus chez Kaspersky Lab.

Publicités « in app », nouveaux pièges des fraudeurs en ligne

G Data met en garde les utilisateurs de smartphones et de tablettes : les cyber escrocs publient à grande échelle des publicités dites « in app » pour attirer les utilisateurs dans le piège de la souscription par SMS surtaxés. Intégrées dans des applications légitimes gratuites, ces fausses publicités dont l’affichage est totalement intégré à l’application passent à travers les systèmes de protection anti-hameçonnage. DataSecuritybreach.fr rappelle régulièrement que les systèmes mobiles constituent une source d’inspiration croissante pour les cybercriminels. Cette alerte sur les publicités « in app » confirme une nouvelle fois cette tendance que datasecuritybreach.fr vous présente, malheureusement, très souvent dans ses colonnes.

Fraudes « in app », démonstration par l’exemple

Le G Data SeucrityLabs a identifié plusieurs publicités in app frauduleuses usurpant la solution MobileSecurity de G Data. Diffusées dans de nombreux pays en différentes langues, ces publicités sont affichées dans diverses applications gratuites. Les bannières invitent l’utilisateur à protéger son appareil des dangers. Une fois la bannière cliquée, l’utilisateur est dirigé vers une page intégrée dans l’application gratuite : elle lui propose l’achat de G Data MobileSecurity. Problème, aucune solution n’est disponible après paiement, mais surtout le tarif est prohibitif : inscrites en petit caractère sur les fenêtres de validation de commande, les sommes oscillent selon les pays entre 4 et 15 € par semaine ! Les paiements sont réalisés par souscription à des services SMS surtaxés. En France c’est le système Internet+ qui est utilisé : le coût est automatiquement répercuté sur la prochaine facture d’abonnement mobile ou Internet.

Exemples d’in apps multilingues vendant de faux services sous la marque G Data « La publicité in- app devient de plus en plus attrayante pour les fraudeurs en ligne », explique à datasecuritybreach.fr Ralf Benzmüller , Directeur du G Data SecurityLabs. « Totalement intégrées aux applications, les pages relatives à ces annonces ne passent pas par le navigateur Internet. La plus grande vigilance est donc requise. Les utilisateurs doivent lire attentivement l’offre et les petits caractères dans les termes et conditions pour éviter de tomber accidentellement dans un piège d’abonnement. Les cyberescrocs utilisent des sociétés-écrans pour proposer ces fausses applications. Le paiement étant effectué par l’intermédiaire du fournisseur de réseau mobile ou Internet, obtenir un remboursement peut se révéler complexe. »

Publicité in app, une activité en pleine expansion La publicité in app constitue un pilier fondamental dans le marché ultra dynamique de l’application mobile. Une étude Juniper Research estime que le marché des publicités In App devrait s’élever à 7,1 milliards de dollars en 2016. Pour les éditeurs d’applications gratuites, les annonces intégrées dans leurs applications constituent leur principale source de revenus. Pour les éditeurs de solutions payantes, la promotion de leur application via les publicités in app leur assure une visibilité ciblée et massive. Une effervescence qui profite aussi aux fraudeurs. Par manque de contrôle, les agences spécialisées en placement de publicités in app laissent passer des sociétés peu scrupuleuses qui usurpent l’identité de logiciels pour vendre de fausses applications à prix d’or.

Sortie de la version 9 de Dr.Web

Dr. Web, éditeur de solutions antivirus, annonce la sortie de la version 9 de ses produits Dr.Web Antivirus et Dr.Web Security Space. La nouvelle version Dr.Web 9.0 pour Windows met l’accent sur la réactivité face aux menaces et renforce la protection des données. Parmi les principales nouveautés : -L’analyseur de comportement Dr.Web Process Heuristic est une protection efficace contre les dernières menaces inconnues. Aujourd’hui, près de 90% des menaces réelles nuisant aux utilisateurs sont les Trojan. Les algorithmes de détection de ces menaces développés pour Dr.Web Process Heuristic sont basés sur les connaissances sur le comportement des représentants de différents groupes de malware accumulées depuis des années. En raison de la similitude de comportement de nombreux programmes malveillants, Dr.Web Process Heuristic peut identifier ceux qui ne sont pas encore connus de Dr.Web, en particulier les nouvelles modifications des Trojan.Encoder et Trojan.Inject.

-La protection des données contre l’endommagement : une fonctionnalité qui permet d’effectuer des copies protégées des données. L’utilisateur peut choisir à l’avance les répertoires et créer des copies protégées des données qu’ils contiennent avec la possibilité de les récupérer ultérieurement. La technologie de protection des données permet de sauvegarder ultérieurement les modifications apportées dans les fichiers originaux avec une périodicité spécifiée par l’utilisateur ou manuellement sur commande (cette fonction ne peut toutefois pas remplacer la copie de sauvegarde complète standard).

-Analyseur des menaces empaquetées : détection efficace des objets malveillants connus dissimulés sous de nouveaux packers. Ce module améliore considérablement la détection des menaces soi-disant «nouvelles» qui peuvent déjà être connues de la base de données virales Dr.Web, mais empaquetées d’une manière nouvelle pour ne pas être détectées par l’antivirus.

-Nouveau système d’analyse complète du trafic. Le contrôle du trafic (y compris le trafic crypté) est effectué via tous les protocoles pris en charge par les composants SpIDer Mail et Spider Gate, et via tous les ports. La fonctionnalité Safe Search a été mise en place. Lors de l’utilisation des moteurs de recherche Google, Yandex, Yahoo!, Bing, Rambler, seuls les sites sécurisés seront affichés dans les résultats de recherche. Le contenu dangereux est filtré par les moteurs de recherche eux-mêmes.

Le pare-feu Dr.Web a également été optimisé afin notamment de moins solliciter l’utilisateur sur l’autorisation des applications lancées. Le Contrôle Parental permet de bloquer le changement de l’heure système et le fuseau horaire pour ne pas permettre aux enfants d’utiliser l’ordinateur durant les heures non autorisées par leurs parents.

Faille pour iOS 7 : vol de données possibles

Une vulnérabilité découverte dans iOS 7. Piratage de vos photos, e-mails, comptes Twitter et Facebook en deux coups de doigt. Le nouveau iPhone, et les « anciennes » versions sous iOS 7 vont donner quelques petites frayeurs à leurs fiers propriétaires. Une faille permet de déverrouiller le téléphone et accéder aux petits secrets du « précieux » d’Apple. Les voleurs d’iPhone peuvent rendre le verrouillage totalement inutile en lançant une simple petite application. L’appli ‘timer’, qui se lance à partir du panneau de commande, est le fautif. La technique est simple, elle avait déjà fait un bel effet sur les « anciens » iPhone, mais aussi sur les Samsung 4. DatasecurityBreach.fr vous explique le « truc ». Pour faire sauter le mot de passe : « Timer », mettre l’iPhone hors tension et  appuyer deux fois sur le bouton « home ». Bilan, l’écran multitâche s’ouvre et l’accès à l’appareil photo s’ouvre, donnant par rebond accès à Facebook, Twitter, aux e-mails et SMS. Vous comprenez pourquoi il existe déjà une mise à jour d’iOS7 : iOS 7.0.1.

Mise à jour : Lookout a découvert que cette nouvelle menace va au-delà de l’application Horloge, l’application Calculatrice étant également concernée. Un accès complet à la liste des contacts est possible. Pour se sécuriser, en attendant le patch complet, direction les « Paramètres des Applications » ; sélectionnez les Réglages du « Centre de contrôle » et désactiver « Centre de contrôle », « Centre de notification» et «Siri» pour le verrouillage de l’écran.

Biométrie… sécurité bon pied bon œil pour Apple ?

Apple a présenté son nouveau smartphone équipé d’un lecteur d’empreintes digitales. « C’est un bon début pour sécuriser son mobile mais ce n’est pas suffisant », souligne à DataSecurityBreach.fr Marc Rogers, Responsable de recherches chez Lookout, leader de la sécurité pour téléphones mobiles et tablettes. Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales sont pratiques Elles sont en effet plus pratiques que les codes PIN, si bien que de nombreux utilisateurs n’ont recours qu’à cette méthode. Mais, utilisées seules, elles n’offrent pas beaucoup plus de sécurité que les codes à 4 chiffres.

La reconnaissance d’empreintes digitales doit être associée à d’autres méthodes d’authentification
Dans les environnements ultra sécurisés, tels que les installations militaires, les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales sont généralement associées à d’autres solutions biométriques, de reconnaissance rétinienne ou de la géométrie de la main, par exemple. Car les empreintes digitales peuvent être relevées et reproduites. D’où l’importance d’installer un second système d’authentification, biométrique ou par code PIN. Il est toujours risqué de ne miser que sur une seule méthode de sécurité. Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales ont des limites, qu’il est crucial de connaître afin de les utiliser en toute connaissance de cause.

Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales sont vulnérables
Une empreinte digitale peut tout à fait être reproduite. Et les techniques de reproduction risquent d’ailleurs d’évoluer au gré de l’adoption des systèmes de reconnaissance d’empreintes digitales. Sans compter que les voleurs peuvent toujours forcer leurs victimes à déverrouiller un système.

Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales participent à lutter contre les vols de téléphones
La sécurité de terminaux mobiles est un défi particulièrement complexe. La bonne nouvelle est qu’Apple et d’autres fabricants de terminaux mobiles ont décidé de s’y atteler ensemble. Leur objectif : déterminer quels mécanismes de sécurité associer pour compliquer la tâche des voleurs. Nul doute que la reconnaissance d’empreintes digitales fera partie de l’équation. Il reste à découvrir comment Apple mettra cette technologie au service des consommateurs.

Il n’y a pas de recette miracle pour protéger les terminaux mobiles
Tout ce qui est fait par l’homme peut être défait par l’homme. Il est donc indispensable de combiner plusieurs technologies qui compliqueront la tâche des attaquants et les dissuaderont de passer à l’acte.

Android, votre meilleur ennemi

Vous avez peut-être/sûrement déjà pris connaissance de ce document interne du FBI et du Département de la Sécurité Intérieure des Etats-Unis, repris par l’agence Reuters, qui présente Android comme l’OS mobile le plus ciblé par les attaques informatiques.

Même s’il ne semble pas étonnant que l’OS mobile le plus utilisé sur le marché (79% de parts de marché source IDC) soit aussi le plus attaqué (79% des attaques ciblent Android), ce document démontre toutefois à nouveau que les mobiles sont une cible privilégiée pour les hackers et ainsi une importante source de menaces pour les particuliers tout comme pour les entreprises.

Interrogé par Palo Alto Networks, l’analyste Jon Oltsik, de chez Enterprise Strategy Group, corroborait il y a quelques mois cette forte croissance des attaques de mobiles en annonçant que « les logiciels malveillants visant les appareils mobiles avaient augmenté de plus de 1 000 % en 2012 et que leur volume et leur sophistication iraient croissants en 2013 ».

En début d’année, Jon Oltsik, analyste principal chez Enterprise Strategy Group, avait constaté que les logiciels malveillants visant les appareils mobiles avaient augmenté de plus de 1 000 % en 2012, et que leur volume et leur sophistication iraient croissants en 2013.  En raison de l’environnement de développement ouvert du système d’exploitation Android et de sa popularité qui, selon IDC, lui a permis de remporter 79,3 % de parts de marché au deuxième trimestre 2013, les tablettes et smartphones Android sont exposés aux programmes malveillants qui ciblent les appareils mobiles. Cette plate-forme offre aux cybercriminels un moyen séduisant pour attaquer les réseaux, comme l’a démontré la récente diffusion du programme malveillant  » BadNews  » via un réseau de publicité à destination des appareils mobiles.

Afin de relever le défi posé par les menaces avancées, les entreprises doivent s’assurer que leurs stratégies de sécurité prennent en compte les menaces ciblant les périphériques mobiles de leurs employés et les réseaux sur lesquels ils sont connectés. Contrairement aux solutions de sécurité classiques, axées sur le terminal, le service WildFire de Palo Alto Networks capture les programmes malveillants sur le réseau et en circulation, et les analyse activement dans un environnement Android virtualisé en vue de protéger les réseaux de manière proactive contre les nouveaux fichiers malveillants au format APK.

« Les smartphones et les tablettes sont rapidement en train de devenir aussi puissants et aussi répandus que les PC dans les réseaux d’entreprise. La protection de ces périphériques contre les cybermenaces est l’un des secteurs émergents en pleine expansion en matière de cybersécurité ; grâce à l’ajout de cette fonctionnalité au bac à sable WildFire, nous fournissons aux entreprises les moyens de se protéger facilement contre ces menaces. L’approche de Palo Alto Networks est à la fois pratique et efficace : elle permet une prévention et une exécution centralisées au niveau du réseau, sans avoir à se soucier des problèmes de consommation d’énergie ou de performance, fréquents dans les solutions axées sur les terminaux« , commente à Data Security Breach René Bonvanie, directeur Marketing de Palo Alto Networks.

Pour Gdata,Android est la cible numéro un sur mobile pour les cybercriminels. Datasecuritybreach.fr a appris que le G Data SecurityLabs avait enregistré près de 520 000 nouveaux fichiers malveillants ciblant ce système d’exploitation au cours du premier semestre 2013. Les chevaux de Troie sont les armes préférées des attaquants pour attirer les utilisateurs dans leurs pièges. L’explosion du nombre de kits spécialisés rend la création de ces codes nuisibles accessibles à tous, mêmes aux moins expérimentés. Le second semestre de l’année sera électrique. G Data estime que le nombre de nouveaux dangers sera multiplié par 3 durant le second semestre 2013.

« Avec près de 520 000 nouveaux fichiers malveillants pour Android, le déluge de malware mobile a atteint un nouveau sommet. Une tendance actuelle est le développement de kits de logiciels malveillants spécifiques, faciles à utiliser pour les cybercriminels, même inexpérimentés», explique à datasecuritybreach.fr Ralf Benzmüller, Directeur du G Data SecurityLabs. « Android étant la plateforme majoritaire et à forte croissance sur les smartphone et les tablettes, nous nous attendons à un triplement des codes malveillants dans les mois à venir. »

Un nombre sans cesse croissant d’applications malveillantes détectées par le G Data SecurityLabs renferme un code camouflé complexe, ce qui rend les analyses plus difficiles. Les attaquants comptent également sur des schémas d’attaque à plus long terme. Des fonctions malveillantes sont cachées dans les applications manipulées, ce qui empêche les utilisateurs de les découvrir et de supprimer l’application. L’application malveillante reste ainsi longtemps présente sur l’appareil infecté ce qui lui laisse tout le temps de faire de l’argent avec des services payants ou voler des données personnelles.

La forte croissance d’Android augmente le risque viral Plus de 900 millions d’appareils mobiles Android ont été activés depuis 2011. Les études de marché tablent sur une croissance de 33% sur le segment des smartphones. Face à cette forte croissance, le système d’exploitation Android est plus que jamais la cible numéro 1 des attaques sur le domaine des appareils mobiles.

Croissance prévue de 200 % des codes malveillants Le nombre de nouveaux codes malveillants a fortement augmenté au cours du premier semestre 2013 avec 519 095 nouveaux fichiers, par rapport à 185 210 au second semestre 2012. En moyenne, le G Data SecurityLabs a reçu 2 868 nouveaux fichiers malveillants ciblant Android par jour. Les experts du G Data SecurityLabs prévoient que le nombre de nouveaux programmes malveillants Android devrait tripler au cours des six prochains mois.

Des codes plus complexes et cross-plateformes Le code Android.Backdoor.Obad.A exploite jusqu’à trois failles de sécurité pour attaquer les appareils mobiles Android. Le trojan FakeSite.A, alias Perkele, quant à lui  peut être combiné avec n’importe quel code malveillant qui exécute une injection web dans le navigateur. C’est un cheval de Troie cross-plateforme flexible qui permet de voler des informations sur le mobile mais aussi d’intercepter les SMS reçus, notamment les codes de confirmation lors de transactions bancaires en ligne. Enfin, certains nouveaux logiciels malveillants tentent de se soustraire aux analyses automatiques grâce à des codes minutieusement camouflés. Sans une analyse manuelle du code il est très difficile de détecter le danger.

Des kits pour créer facilement des codes Android Avec les kits de création de logiciels malveillants, il est facile pour les attaquants inexpérimentés de créer un code dangereux. En raison de l’utilisation de kits, le nombre de souches de malwares va continuer sa forte croissance au cours des prochains mois. Enfin, l’évènement « AndroRAT » montre que certaines applications légitimes peuvent être détournées de leur utilisation première à des fins criminelles. Ainsi, l’outil d’administration à distance appelé «AndroRAT » (pour Remote Admin Tool for Android), créé à des fins universitaires, a été modifié par les cybercriminels. Disponible sur le BlackMarket sous le nom « AndroRAT APK Binder », ce kit très simple d’utilisation permet de facilement intégrer des options de prise de contrôle dans des applications Android malicieuses.

La prochaine mise à jour de l’iPhone va vous espionner

Vous avez un travail qui demande discrétion. Bref, vous n’avez pas envie d’indiquer l’adresse de vos bureaux. Vous êtes « volage » et vous n’avez pas vraiment envie d’indiquer à votre époux/épouse les lieux de vos rencontres extra conjugales. Si vous avez un iPhone et que vous avez l’intention de mettre à jour votre « précieux » vers l’iOS 7 lisez ce qui va suivre.

Une des options du nouvel opus d’iOS mérite d’être désactivée. Apple propose d’affiner votre localisation GPS à partir de votre téléphone. Une option activée par défaut. Ce qui veut dire que le géant de l’informatique indique et sauvegarde vos lieux préférés. Autant dire que regrouper vos informations, avec celles d’autres internautes, aura de quoi donner de l’eau au moulin « PRISMique » des géants du marketing, ou bien pire que les vendeurs de rêves.

Apple indique que cette option permet « une meilleure approximation de la localisation géographique (…) Apple veut retenir les coordonnées afin d’améliorer les cartes et autres produits et services d’Apple basés sur la localisation« . Bref, la grosse pomme veut tout savoir sur vous !

Vous pourrez désactiver l’option, explique Protecus, en allant dans les « Paramètres », option Confidentialité > Location > Système > Emplacements fréquentés.

Les menaces sur Android se rapprochent des attaques sur PC

Les malwares Android passent du ‘simple’ Trojan par SMS au ransomware. DataSecurityBreach.fr a pu constater selon le rapport sur l’évolution des malwares Android publié par Bitdefender, que de nouvelles e-menaces plus sophistiquées qu’auparavant sont apparues au premier semestre 2013. En effet, si les précédents rapports faisaient état d’une augmentation des Trojans qui envoient des SMS surtaxés à l’insu des utilisateurs de Smartphones, le nombre de ransomwares pour Android a augmenté durant les six premiers mois de l’année, ciblant majoritairement l’Asie. Bien que le Trojan SMS, à l’instar de la famille de Trojans – Android.Trojan.FakeInst, représente 72,51% des malwares Android détectés au niveau mondial, ce rapport confirme une tendance de fond : les menaces sur mobiles se rapprochent de celles bien connues dans le monde des PC, à l’exemple du malware bancaire Zeus qui s’est répandu sous l’appellation ZitMo dans sa version mobile.

Le malware bancaire ZitMo sévit majoritairement en Chine Sur le premier semestre 2013, le rapport d’analyse de Bitdefender montre que les utilisateurs Android qui achètent régulièrement en ligne ont pu être touchés par le Trojan bancaire ZitMo. Si les utilisateurs chinois ont été majoritairement victimes de ce malware (44,65 %), l’Allemagne apparaît aussi comme une cible privilégiée en arrivant en tête des pays européens (14,47 %).

ZitMo Le malware bancaire a pour objectif principal de détourner les transactions réalisées en ligne. Sur Android, ces malwares sont installés sur l’appareil par l’utilisateur en se faisant passer soit pour une application sécurisée, soit pour une mise à jour du certificat de sécurité à télécharger à la suite d’un achat en ligne. DataSecurityBreach vous rappelle que ZitMo reçoit des instructions d’un serveur de commande et de contrôle (C&C) et peut transmettre tous les messages SMS reçus. Cela est particulièrement intéressant pour les hackers puisqu’ils peuvent ainsi recevoir le numéro d’authentification bancaire mTAN (mobile Transaction Authentification Number) aussitôt que l’utilisateur initie une transaction. Grâce au Trojan bancaire Zeus déployé sur le PC, et son équivalent sur mobiles ZitMo qui intercepte les SMS avec le code mTAN, les cybercriminels peuvent ainsi prendre le contrôle total sur la transaction bancaire. Le Trojan ZitMo est également exploité par les cybers escrocs pour dérober des données personnelles, au même titre que d’autres familles de malwares Android, et parfois même les adwares qui peuvent sembler plus inoffensifs de prime abord.

Augmentation du nombre de ransomware pour Android

Bitdefender a également analysé la propagation de la famille de malwares FakeAV qui comprend entre autres le nouveau ransomware Android. FakeAV.C. ainsi que le Trojan Android.FakeAV.B dont le but était de voler des données personnelles ou sensibles. L’analyse révèle que l’Inde (32,70 %) et l’Indonésie (15,90 %) sont les deux pays les plus ciblés par cette famille de ransomwares, devant la Malaisie (6,96 %) et la Thaïlande (4,68 %). L’Europe est encore relativement épargnée par ce type de ransomware pour Android pour le moment. Cela s’explique par le fait que les utilisateurs européens ne téléchargent pas encore autant d’applications à partir de plates-formes non officielles, autre que Google Play.

FakeAV

Découvert en Asie, le nouveau malware Android. FakeAV.C, se comporte à peu près de la même façon qu’un ransomware sur PC. Déguisé en solution antimalware, incitant l’utilisateur à le télécharger de son plein gré, il bloque la machine sur laquelle il est installé. L’utilisateur piégé est ensuite sommé de payer une somme d’argent s’il veut voir les fonctionnalités de son appareil de nouveau accessibles. Le niveau accru de sophistication et la similitude de ce Cheval de Troie avec un ransomware pour PC pourraient suggérer que les codeurs de malwares Android se lancent sur ce « marché » en pleine croissance. La reproduction des comportements de malwares PC sur Android n’est pas une nouveauté puisque déjà observée dans le passé avec les adwares, qui ont gagné en popularité et se sont développés sur les OS mobiles. A noter que la famille Android.Adware.Plankton, reste la famille d’adwares la plus active au niveau global avec 53,34 % de détections.

Adwares

Le manque de politique de sécurité encadrant le BYOD, qui permet aux salariés d’accéder aux données confidentielles de l’entreprise via leurs appareils personnels, et les risques pris par les utilisateurs peu attentifs et souvent ignorants des risques de sécurité, favorisent activement le travail des cybercriminels. Ces derniers ont alors toutes les cartes en main pour exploiter ces vulnérabilités et pouvoir s’infiltrer et prendre le contrôle de façon ciblée de nombreuses ressources dans une société. Au vu des ces nouveaux vecteurs d’attaques et de la prolifération de nouveaux types d’e-menaces, la sécurité mobile sur Android n’est plus facultative mais obligatoire.

Un pirate dans votre smartphone

Les 7 signaux d’alerte indiquant une possible infection d’un Smartphone… et les 7 façons de les éviter. Avec six fois plus de malwares sur la plate-forme Android qu’il y a un an, les smartphones deviennent des appareils vulnérables aux malwares. En effet, 22 750 nouvelles modifications de programmes malveillants pour appareils mobiles ont été détectées, soit plus de la moitié du total de modifications détectées sur l’ensemble de l’année 2012 selon le rapport « Développement des menaces informatiques au premier trimestre 2013 » de Kaspersky Lab. Alors comment savoir si un téléphone est infecté et surtout que faire pour s’en protéger, DataSecurityBreach.fr vous propose quelques clés pour repérer si vous êtes victimes d’une possible infection.

1.     Publicités indésirables : Les fenêtres pop-up et d’autres types de publicités intempestives dépassant le comportement normal d’une application peuvent indiquer qu’un adware s’est probablement installé.

2.     Pics de consommation Internet : certains malwares augmentent la consommation de données en forçant le téléphone à se connecter à de multiples reprises à un site Web, à cliquer sur une publicité, à télécharger des fichiers volumineux ou à envoyer des messages.

3.     Factures anormalement élevées : souvent, un téléphone infecté par un malware passe des appels ou envoie des SMS vers des numéros surtaxés, qui viennent gonfler la facture de son propriétaire.

4.     Présence d’applications non voulues : certains malwares achètent des applications sur Google Play ou une autre boutique Android. Il faut donc se méfier si des applications inhabituelles apparaissent sur un téléphone.

5.     Applications utilisant des fonctions superflues : souvent un malware se fait passer pour une application légitime. Pour le détecter, la fausse application demande une autorisation ou utilise une fonction sans rapport avec sa finalité.

6.     Activités inhabituelles sur les comptes en ligne : Les données ne sont pas seulement menacées par les risques d’infection d’un ordinateur. Les malwares mobiles récents, particulièrement polyvalents et retors, sont capables de dérober des mots de passe, des identifiants et d’autres informations conservés sur un smartphone.

7.     Une application exige un paiement pour déverrouiller l’appareil : aucune entité légitime ne bloquera un téléphone et ne réclamera ensuite de l’argent en échange de son déverrouillage.

Pour réduire le risque d’infection au minimum, voici les principaux conseils de sécurité pour Android :

1.     S’abstenir de « rooter » son téléphone. Malgré les avantages qu’offre cette alternative, elles sont généralement au détriment de la sécurité.

2.    Définir un code PIN autre que 0000 ou 123456 ou un mot de passe, pour verrouiller l’écran Android et ainsi empêcher un tiers d’accéder à l’appareil en cas de perte ou de vol.

3.     Ne télécharger des applications qu’auprès de sources dignes de confiance. Des logiciels légitimes en apparence mais provenant de sources non fiables peuvent en effet présenter des risques.

4.     Ne pas passer par des réseaux Wi-Fi publics pour effectuer des transactions privées, par exemple des virements bancaires ou des achats en ligne.

5.     Vérifier systématiquement les autorisations demandées par une application. Si l’une d’elles ne  semble pas nécessaire, par exemple l’accès aux SMS ou aux contacts personnels, ne pas installer l’application.

6.     Ne pas conserver des données confidentielles sur son téléphone et prendre le soin de sauvegarder régulièrement le contenu de l’appareil.

7.     Activer les fonctions intégrées de contrôle parental afin de protéger les enfants sur Internet et compléter celles-ci avec des applications de sécurité fournies par un éditeur réputé.

Configurer efficacement la double identification Google

 « L’attaque est le secret de la défense, la défense permet de planifier une attaque. », voilà un adage qui plait à l’oreille de l’équipe de DataSecurityBreach.fr. Il colle parfaitement à l’ambiance numérique. Comme celle concernant la sécurité de son compte Google. Dire que la double identification pour un compte webmail, Twitter, Facebook ou tout autres services web devient indispensable est un doux euphémisme. Et ce n’est pas ce pauvre banquier de Dubaï qui dira le contraire. Un pirate informatique a réussi à se faire transférer 15.000 $ sur un compte bancaire basé en Nouvelle-Zélande en communiquant avec le banquier via un compte gMail piraté. Bref, n’attendez pas le passage d’un pirate. Mettez en action la double identification Google, qui, en regardant de plus prêt est en faite une quadruple identification.

Configurer les numéros de téléphones de secours

DataSecurityBreach.fr vous conseille un numéro portable et un numéro fixe. Dans le premier cas, pour recevoir par SMS le code de secours. Dans le second cas, recevoir le précieux secours via un téléphone fixe et une voix humaine.

Codes de secours à imprimer

Il vous permet de disposer de 10 codes si vos téléphones ne sont pas disponibles. 10 séries de 8 chiffres qui vous permettront de vous connecter à votre compte. Mots de passe spécifiques aux applications.

Google Authentificator

Avec les téléphones portables, data security breach vous en parle souvent, les accès malveillants se multiplient. Google propose « Google Autentificator« . Une application pour iOS, Android, … qui donne accès à un code d’identification unique. Code valide durant 1 minutes à rentrer, en plus de votre mot de passe habituel. Bref, voilà une sécurité digne de ce nom qui prend quelques minutes à configurer mais permet de ne pas passer des heures, quand ce ne sont pas des jours à sauver les meubles après le passage d’un pirate informatique.

Blocage de smartphone contre les fuites de données

Le ministère de la Défense de la Corée du Sud vient d’annoncer qu’il avait neutralisé les smartphones de ses fonctionnaires afin d’empêcher toutes fuites de données, volontaires ou non. Le blocage s’effectue en installant une application, baptisée « Mobile Management Device« , qui empêcherait les fuites d’informations sensibles ainsi que le piratage des téléphones. L’application empêche de surfer et de prendre des photos. Si les propriétaire de Samsung (Android) peuvent téléphoner et recevoir des appels. Les propriétaire d’iPhone ne peuvent recevoir que des appels.

Avant d’intégrer le bureau, obligation de l’installation de l’application. Selon l’agence de presse Coréenne Yonhap, des employés ont refusé d’installer le « cerbère » indiquant craindre pour la protection de leurs données privées. Il faut dire aussi que si l’application protége le Ministère, qui protège l’application ?

L’histoire ne dit pas si, une fois hors du travail, les appareils reprennent vie. Heureusement pour les 007 en herbe, il reste encore la fonction « enregistrement » sonore !

Connection VPN, entre 2 clés USB, en 60 secondes

Dans la nouvelle émission de ZATAZWeb.tv, numéro estival, il est proposé plusieurs sujets qui devraient vous intéresser. En plus de découvrir un jouet chinois qui permet de hacker certaines cartes RFID, l’émission ZATAZ Web TV revient aussi sur les livres à emmener avec soit à la plage, dont le dernier du moment des Editions ENI, Malware.

Particulièrement intéressant, les clés USB iTwin. L’émission a testé la version professionnelle de ces clés USB qui permettent de créer un accès VPN, entre deux portables.  iTwin est composé de deux parties. La première clé est insérée dans l’ordinateur de bureau, et le second – à la maison, par exemple. La connexion, en quelques secondes, est automatiquement établie sous la forme d’une connexion VPN sécurisée entre les deux machines.

A noter que l’émission profite des beaux jours pour lancer le grand jeu de l’été. A gagner : deux Playstation 4 de Sony ; des tee-shirts Nuit du hack et ZATAZ.COM et des livres. Lancement de notre grand jeu de l’été, lundi 22 juillet. Les premiers indices se trouvent déjà dans l’émission.

Attaque sur Android via un WhatsApp malveillant

Un utilisateur d’Android aurait reçu un fichier de contact WhatsApp malveillant. Document qui aurait été capable de changer le nom des personnes inscrites dans votre carnet d’adresse. Shivam, un blogueur indien, explique qu’il a reçu un fichier de contacts. Après avoir ajouté les informations dans son smartphone, le code malveillant aurait réussi à remplacer les noms par « Priyanka. »

Le malware nécessite que l’utilisateur accepte le contact. Bref, évitez d’ajouter n’importe quoi dans vos téléphones. En cas d’attaque, coupez la connexion web, wifi et Bluetooth de votre téléphone. Accédé à vos contacts, et recherchez le nom « bizarre » à supprimer. Allez ensuite dans « Réglages » de votre téléphone. Sélectionnez les applications (App Manager) puis sélectionnez WhatsApp dans la liste. Il ne vous reste plus qu’à effacer les données.

AVG Uninstaller for Android

AVG Uninstaller for Android La nouvelle application d’AVG permet de libérer de l’espace et d’améliorer la performance, notamment en supprimant les apps non utilisées.

AVG Technologies N.V., fournisseur de solutions de sécurité mobile et internet, d’optimisation de protection des données pour plus de 150 millions d’utilisateurs actifs, a annoncé à Data Security Breach le lancement de son application AVG Uninstaller. Une application disponible gratuitement pour les smartphones et les tablettes Android.

Conçue pour aider les utilisateurs à mieux gérer les applications téléchargées sur leur smartphone et leur tablette Android™, AVG Uninstaller permet de mieux contrôler les apps en fonction de la taille de celles-ci, la fréquence de leur utilisation, la consommation de batterie ou l’utilisation de données mobiles pour ensuite juger, sur la base des informations collectées, celles qui peuvent être désinstallées. Avec des notifications régulières et proactives pour recommander la désinstallation de certaines applications, AVG Uninstaller permet de libérer rapidement et facilement de la place pour de nouvelles apps tout en assurant une meilleure performance de l’appareil – le tout sans avoir à effectuer de multiples tâches Android OS pour supprimer chaque app individuellement.

« Les études récentes démontrent que les consommateurs consacrent jusqu’à 82 % de leur temps aux apps[i]. Nous adorons tous télécharger ces programmes, mais il y a toujours des apps que nous oublions dès la première utilisation. Ce n’est pas forcément un problème immédiat, mais le fait d’avoir ces apps non utilisées qui continuent de fonctionner en arrière-plan peut affaiblir les appareils en affectant  la capacité de stockage, mais aussi la batterie et les données mobiles – autant d’éléments qui risquent, à terme, de nuire à la performance globale, déclare à datasecuritybreach.fr Yuval Ben-Itzhak, Directeur technologique chez AVG Technologies. En particulier, ceux  qui utilisent souvent leurs apps ou qui disposent de peu de mémoire dans leurs appareils risquent de se retrouver vite à court d’espace ou frustrés devant un smartphone ou une tablette qui rame de plus en plus. AVG Uninstaller for Android™ résout ce problème en permettant de désencombrer facilement l’appareil et de faire de la place pour de nouvelles apps plus utiles ».

Il n’existe pas de version française, pour le moment, de cette application.

IP-tracking: une député Européenne saisit le nouveau Commissaire croate

En guise de bienvenue, l’eurodéputée Françoise Castex a enjoint le nouveau Commissaire à la protection des consommateurs, Neven Mimica, de se saisir du dossier IP-tracking. Alors que la CNIL a confirmé sur son site, vendredi 28 juin, le lancement d’une enquête conjointe avec la DGCCRF sur le développement, sur certains sites de vente de billets de transport en ligne, d’une pratique dénommée « IP Tracking », Françoise Castex a saisi l’occasion de la prise de fonction du Commissaire croate Neven Mimica pour le sensibiliser à cette pratique qui « contrevient d’une part aux dispositions européennes relatives à la protection des données personnelles, dont l’adresse IP fait partie, et d’autre part, génère une concurrence déloyale, avec un prix à la tête du client« .

Dans une lettre adressée au nouveau Commissaire croate, l’eurodéputée socialiste invite la Commission européenne à « enquêter sur la fréquence de cette pratique et protéger les consommateurs en conséquence. » Pour la Vice-présidente de la Commission des Affaires juridiques: « la création de ce nouveau portefeuille dédié à la protection des consommateurs doit amener la Commission européenne à se saisir enfin du dossier!« , estime à zataz.com et Data Security Breach, Françoise Castex.

Avant de conclure: « Alors que les vacances commencent, et que 53% des Européens réservent leurs vacances en ligne, il existe une forte attente des citoyens en la matière. La Commission enverrait un signal fort en ouvrant dès maintenant une enquête à l’échelle européenne« .

Mon terminal mobile sur le lieu de travail

Les salariés qui utilisent leur propre terminal mobile au bureau sont inquiets à l’idée que leur employeur puisse accéder à leurs informations personnelles. C’est ce qu’a pu constater Data Security Breach dans le rapport reçu d’Aruba Networks, leader de l’accès réseau pour l’entreprise mobile. En France, cette méfiance se traduit en faits concrets. DataSecurityBreach.fr a pu constater que 24% des salariés français déclarent que leur employeur ne sait pas qu’ils utilisent un terminal personnel au travail ; 57% d’entre eux ne déclareraient pas à leur employeur le nouveau terminal qu’ils envisagent d’utiliser au travail ; 65% déclarent que leur employeur n’installe pas de logiciel de sécurité supplémentaire sur leur terminal ; 48%  ne signaleraient pas immédiatement une fuite de données professionnelles.

Le rapport de l’étude « Employees tell the truth about your company’s data », menée auprès de plus de 3 000 salariés dans le monde, révèle que près de la moitié des salariés européens (45 %) redoutent la perte de données personnelles, une crainte que partagent 40 % des personnes interrogées au Moyen-Orient et 66 % aux Etats-Unis. Par ailleurs, ils sont 34 % en Europe, 35 % au Moyen-Orient et 51 % aux Etats-Unis à déclarer que leur service informatique ne prend aucune mesure pour assurer la protection des dossiers et applications professionnels se trouvant sur leurs terminaux personnels.

Ces inquiétudes font que de nombreux salariés rechignent à mettre leur terminal personnel entre les mains du service informatique, mettant ainsi en danger les données de leur entreprise. Près d’un salarié européen sur six (soit 15 %) déclare n’avoir même pas prévenu son employeur qu’il utilise un terminal personnel au travail. Ils sont 17 % dans ce cas au Moyen-Orient et en Amérique.

Encore plus inquiétant pour les entreprises : 13 % des salariés européens, 26 % au Moyen-Orient et 11 % aux Etats-Unis avouent qu’ils n’informeraient pas leur employeur si leur terminal était corrompu, même si cela entraînait une fuite de données professionnelles. Ils sont par ailleurs 40 % en Europe, 41 % au Moyen-Orient et 36 % en Asie à affirmer qu’ils ne signaleraient pas immédiatement une fuite de données.

Cette réticence s’explique par la perception négative que les salariés ont du service informatique de leur entreprise. Ils s’inquiètent plus particulièrement de ce que le personnel informatique pourrait faire de leur terminal et des données qu’il contient. 25 % des salariés européens interrogés, 31 % au Moyen-Orient et 45 % aux Etats-Unis sont inquiets à l’idée que le personnel informatique accède à leurs données personnelles, et ils sont 18 % en Europe et 26 % au Moyen-Orient à craindre que leur service informatique ne fouille dans leurs données privées s’ils lui confiaient leur terminal.

Lorsqu’on leur demande comment elles réagiraient si le personnel informatique de l’entreprise accédait à leurs données personnelles, près de la moitié des personnes interrogées en Europe et au Moyen-Orient répondent qu’elles seraient en colère, tandis qu’elles seraient 41 % en Europe, 47 % au Moyen-Orient et 46 % aux Etats-Unis à percevoir cela comme une violation.

Ben Gibson, directeur marketing chez Aruba Networks, a déclaré à datasecuritybreach.fr : « L’étude menée des deux côtés de l’Atlantique montre que les employés et les services informatiques jouent avec la sécurité des données, mais cela n’est pas uniquement le fait du hasard. Pour résumer : autant les salariés acceptent mal le pouvoir que les employeurs exercent aujourd’hui sur leurs données personnelles, autant ils sont indifférents à la sécurité des données de l’entreprise. »

« L’utilisation de terminaux électroniques personnels pour un usage professionnel (BYOD) est devenue aujourd’hui une réalité face à laquelle les entreprises doivent adopter des solutions pour, d’un côté, garantir le caractère privé des données des employés et, de l’autre, exercer un contrôle plus étroit sur le réseau afin de s’assurer qu’aucune information sensible ne puisse être divulguée, le tout sans perturber l’expérience de l’utilisateur », a-t-il conclu à Data Security Breach.

Il existe clairement un fossé entre ce que les employés veulent et ce dont les services informatiques des entreprises ont besoin. Créer une véritable séparation entre données personnelles et données de l’entreprise contribuerait fortement à résoudre ces problèmes et à tranquilliser les salariés.

A noter que l’éditeur de solutions de sécurité informatique AVG a mis en ligne, dans le Google Play, un outil qui permet de désinstaller, efficacement, toutes les applications que l’on souhaite détruire.

Les abus de permissions des applications mobiles

Les utilisateurs octroient sans le savoir un accès aux fraudeurs en échange d’applications gratuites. Comme avez pu vous le montrer Data Security Breach et zataz.com lors du Forum International de la Cyber Sécurité 2013 (Fic20133 à Lille), les applications mobiles, surtout sous Android, peuvent cacher de véritable piège. McAfee a fait parvenir à la rédaction de datasecuritybreach.fr les résultats de son étude « Mobile Security: McAfee Consumer Trends Report – June 2013 ».

Celle-ci révèle les nouveaux moyens que les cybercriminels utilisent pour leurs méfaits et, notamment, comment ils détournent les permissions accordées aux applications mobiles pour commettre des fraudes et installer des logiciels malveillants. Le rapport de McAfee montre également que les jeux sont la forme la plus courante d’applications infectées par des malwares.

Datasecuritybreach.fr a constaté que, sous le camouflage d’applications « libres », les criminels sont en mesure d’amener les consommateurs à accepter des autorisations invasives qui permettent aux fraudeurs de déployer des logiciels malveillants. Les autorisations des applications gratuites, financées par les adwares, diffusent les informations personnelles des utilisateurs qui, par la suite sont utilisées par les réseaux publicitaires en vue de diffuser des annonces ciblées. Toutefois, McAfee a constaté que 26 % des applications sont probablement plus qu’un simple publiciel. Les arnaques par SMS et les exploits de rooting ont été parmi les types de menaces les plus populaires recensés à travers une variété d’applications.

Les escroqueries aux SMS surtaxés : un problème coûteux Le rapport a examiné Fake Installer, un morceau de malware SMS dissimulé dans une application gratuite qui peut envoyer jusqu’à sept messages. Avec un prix significatif de 4 $ US par message, cette application « libre » peut coûter jusqu’à 28 $ US lorsque le malware demande au mobile du consommateur d’envoyer ou de recevoir des messages à partir d’un numéro de SMS surtaxé.

Les fausses notes des applications : lire entre les étoiles Le logiciel malveillant Fake Installer a trompé les utilisateurs des Etats-Unis, d’Inde et de 64 autres pays, dont la France, en obtenant la note de 5 étoiles sur Google Play. A partir du moment où un développeur d’application est hautement noté, les autres applications qu’il publiera seront approuvées, créant ainsi beaucoup plus d’opportunités pour les criminels de publier et de diffuser des applications porteuses de logiciels malveillants.

Des applications malveillantes par catégorie : les jeux en tête de liste Le rapport de McAfee a également identifié les applications les plus populaires contenant des logiciels malveillants. Sur les 20 premiers téléchargements d’applications de programmes malveillants, les jeux ont remporté le concours de popularité, suivis par les applications de personnalisation. Viennent ensuite, à égalité, les outils applicatifs, les applications musicales, de style de vie (une catégorie de couverture pour les contenus pour adultes) et de télévision.

L’éditeur AVG a publié, début juillet, un outil qui permet de suivre les données diffusées par les applications, et éradiquer des mobiles les intrus.

CryptoCat mal sécurisé durant 1 an

L’outil de chiffrement de conversation en temps réel, CryptoCat, fonctionne sous Firefox. Une application que nous vous présentions, il y a peu, sur DataSecurtyBreach.fr. Depuis quelques jours, l’outil est « enfin » sécurisé de manière efficace. Il faut dire aussi que depuis le 17 octobre 2011, l’outil d’anonymisation des conversations avaient des problèmes dans ses clés de chiffrement.

L’information vient de Steve Thomas. Le codeur a découvert comment Cryptocat sécurisait mal les conversations, laissant des potentialités d’interceptions non négligeables. Jusqu’au 15 juin dernier, ou les sécurités et clés de chiffrement ont été renforcées de manière efficace, il était possible, avec plus ou moins de moyen, de cracker les conversations. « Le bug aura duré 347 jours, a pu lire dataSecuritybreach.fr de la main de Steve Thomas. Cela a rendu les clés privées ECC ridiculement petites. Le système de clé publique de Cryptocat est maintenant sécurisé… après avoir été mauvais depuis quasiment le début. » L’auteur de l’analyse suggère tout de même de ne pas utiliser Cryptocat « On ne sait pas combien de temps le système de chiffrement va résister« . Dommage que Steve Thomas n’ait pas apporté son savoir pour aider ce projet open source et gratuit.

Trois français sur 10 ont perdu des données stockées dans le cloud en 2012

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises migrent vers des plates-formes de cloud computing pour bénéficier des avantages concurrentiels inhérents aux gains qui en découlent en matière de vitesse, d’agilité et de flexibilité. Selon l’enquête Avoiding the Hidden Costs of the Cloud – 2013 publiée en janvier 2013 par Symantec, Datasecuritybreach.fr vous en parlait à l’époque, 86 % des entreprises françaises en sont au moins à discuter de cloud computing, 79 % pour les PME.

Une mauvaise utilisation du cloud computing peut en revanche se révéler désastreuse pour les entreprises qui peuvent voir leurs coûts augmenter ou observer des pertes d’informations ou de données. En France, 33 % des entreprises ont perdu des données stockées dans des clouds et 70 % ont été confrontées à des échecs de restauration. C’est du moins ce qu’indique ce rapport. 70 % des entreprises françaises ont expérimenté des déploiements non-autorisés et non-gérés d’applications de cloud computing ; parmi elles, 40 % ont été confrontées à des problèmes de divulgation d’informations confidentielles et plus d’un quart à des problèmes de prise de contrôle de comptes, de dégradation de ressources Web ou de vols de produits ou de services.

Des données diffusées au sujet de Vinci construction

Un pirate informatique du nom de Lewis, du groupe SamouraiZ, a diffusé il y a quelques jours un document reprenant ce qui semble être un Pentest, une analyse de faille, sur le site de Vinci Construction. Des informations techniques (certificats, clés de chiffrement, XSS) et l’annonce de failles dans des espaces web du géant français de la construction. Au moment ou la planète se penche sur l’espionnage des entreprises, cette diffusion « underground » est assez étonnante. Le bidouilleur n’a cependant pas fourni (sauf via des captures écrans, ndlr datasecuritybreach.fr) les méthodes d’actions.

Pas de doute, cependant, que des entités de veilles (guerres) économiques seront capables de reproduire les découvertes du bidouilleur. Pour rappel, la loi Française considère les « pentests » sauvages comme des attaques informatiques. Les risques judiciaires sont importants : de 3 à 7 ans de prison ; jusqu’à 350.000 euros d’amende.

La banque européene du don de sperm piratée

Data Security Breach vient d’apprendre que la base de données de la banque européenne du don de sperme avait été piratée. Plusieurs milliers d’utilisateurs diffusés sur la toile. L’European Sperm Bank, une banque dédiée à la collecte de spermatozoïde vient d’être piratée par deux internautes connus sous les pseudonymes de Dz-PARO et AngryBird de la Phenomenal Crew. Une injection SQL qui a permis aux deux bidouilleurs de mettre la main sur une base de données impressionnantes contenant les identifiants de connexion des utilisateurs (emails, mots de passe en md5, téléphones et pseudonymes). Les deux bidouilleurs ont communiqué à la rédaction de zataz.com l’exploit qui a ouvert l’accès à la base de données de la BSB. La rédaction de zataz.com a alerté cette entreprise. Dommage que les deux grey hats aient diffusé les données dans un espace web que nous ne fournirons pas ici. Data Security Breach, qui a pu consulter les données diffusées par les pirates a pu constater une dizaine de français dans le fichier mis en ligne par les deux « visiteurs ».

Watch dogs : Ubi Soft attaqué par de vrais pirates

Des pirates informatiques ont mis la main, voilà quelques semaines, sur une faille de type injection SQL qui leur aurait permis de consulter la base de données de comptes d’utilisateurs de l’éditeur de jeu. Ubisoft recommande à ses utilisateurs de changer leur mot de passe par sécurité.

Le créateur de « Assassin’s » ou encore du très attendu Watch dogs affirme que la sécurité d’un de ses sites internet (Uplay) avait été compromise. Un audit a permis de démonter que des données de la base de données avaient été consultées. Data Security Breach ne sait pas si les informations (noms d’utilisateurs, adresses courriel et mots de passe [MD5]) ont été copiées et diffusées par le pirate.

Voici le courriel envoyé par UBI Soft. « Cher Membre, Nous avons récemment découvert que la sécurité d’un de nos sites Internet avait été compromise, permettant d’accéder à certains de nos systèmes en ligne sans autorisation. Nous avons immédiatement pris les mesures nécessaires pour supprimer cet accès, enquêter sur cet incident et restaurer la sécurité des systèmes touchés. Pendant cette procédure, nous avons appris que des données avaient été illégalement consultées depuis notre base de données de comptes. Ces données incluent des noms d’utilisateurs, des adresses e-mail ainsi que des mots de passe cryptés. Sachez qu’aucune information de paiement n’est stockée chez Ubisoft : vos informations bancaires ne sont donc pas concernées par cette intrusion. En conséquence, nous vous recommandons de changer le mot de passe de votre compte : datasecuritybreach.fr. Par mesure de précaution, nous vous recommandons aussi de changer vos mots de passe sur les autres sites Internet ou services où vous utilisez un mot de passe identique ou proche. Veuillez accepter nos sincères excuses pour cet incident. Soyez assurés que votre sécurité reste notre priorité. »

Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ?

Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ? Il nous aura fallu pas moins de 4 jours pour décortiquer le contenu d’un fichier zip dédié au code malveillant Citadel. 1.9 Go de données diffusées sur certains espaces underground russes.

Un fichier zip comprenant le code source de l’outil pirate Citadel mais aussi des dizaines d’autres outils pirates et malveillants. Nous ne parlons pas de l’analyse technique, qui demande beaucoup trop de ressources, mais uniquement de chaque code source, images, textes, exécutables.

Deux gros dossiers. Le premier avec les codes source de Citadel (source builder plugins). Un seconde dossier, comportant 57 répertoires (ayant eux mêmes des centaines de codes, outils, …) et 53 fichiers rar ou bruts de décoffrage avec autant de la malveillance numérique à revendre.

Un monstre informatique proposant Loader Hook (un keylogguer) ; Zeus 2.0.8.9 ; WinSpy 17 sans parler de mystérieux fichiers textes traitant d’un certain Igor. Sans parler de cet outil qui permet d’envoyer des SMS via Skype, sans parler de ces outils d’OCR capable de retranscrire les textes vues à l’écran ou dans de simples images ; un pack dédié à BitCoin ou encore des exploits pour Windows Seven. A noter aussi une série de ver, des worms (comme Blacj JW, ndlr zataz.com) avec code source et exécutables.

Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ? L’augmentation des attaques constatées ces derniers jours n’annonce rien de bon cet été !

World of Warcraft piraté

Un intrusion pirate, via une option mobile de World of Warcraft laisse fuir des données de joueurs. L’éditeur Blizzard, auteur du mythique World of Warcraft vient d’annoncer un problème de sécurité informatique visant une certain nombre de ses joueurs. D’après la firme, une intrusion pirate a pu être orchestrée à partir de l’application mobile du jeu. Bilan, DataSecurityBreach.fr vient de se rendre compte que Blizzard a suspendu, le temps de l’enquête et de la correction, les possibilités de ventes et d’achats de biens numériques via l’application montrée de la souris. L’éditeur de WoW a alerté les joueurs concernés par ce piratage. L’alerte a été lancée à la suite de plusieurs plaintes de joueurs ayant été ponctionnés d’or par des pirates informatiques. Blizzard est en train de comparer les IP et les achats afin de quantifier les dégâts.

Les responsables informatiques aveugles face aux failles de sécurité des réseaux d’entreprise ?

Dimension Data, le fournisseur mondial de services et de solutions informatiques, a déclaré à Data Security Breach que le nombre de périphériques vulnérables sur les réseaux informatiques d’entreprise a chuté entre 2011 et 2012, passant de 75 % à 67 %. Même s’il s’agit du chiffre le plus bas en deux ans, cette tendance met en évidence l’approche laxiste en matière de sécurité actuellement adoptée par les gestionnaires de réseau.

Telle est l’une des conclusions tirées dans le Baromètre des réseaux 2013 publié aujourd’hui par Dimension Data. Depuis son lancement en 2009, le Baromètre des réseaux informe de l’état des réseaux à l’échelle mondiale, en compilant des données en provenance des entreprises et les résultats des audits Technology Lifecycle Management (TLM) réalisés par Dimension Data dans le monde au cours de l’année écoulée. Ce rapport analyse la capacité opérationnelle des réseaux en évaluant la présence de failles de sécurité, le statut en fin de vie et le respect des bonnes pratiques de configuration des périphériques réseau. Aujourd’hui, Dimension Data affiche au compteur plus de 1 200 audits réalisés ces cinq dernières années, grâce à la solution Technology Lifecycle Management (TLM), auprès d’entreprises de toutes tailles et opérant dans tous les secteurs d’activités.

Comme l’explique à datasecuritybreach.fr Raoul Tecala, directeur du développement commercial de l’activité Intégration réseau chez Dimension Data : « Certaines failles de sécurité présentes depuis des années n’ont toujours pas été corrigées — et ce, malgré la proactivité dont font preuve certains fournisseurs comme Cisco Systems avec l’envoi d’alertes en cas de correctifs et les constantes mises à niveaux de leurs logiciels et systèmes. (…) « L’élimination de toutes les failles de sécurité peut constituer un défi de taille dans le cas d’environnements complexes d’envergure. Il convient toutefois de mettre en balance les perturbations subies et les efforts nécessaires, d’une part, avec les répercussions potentielles et les mesures qui s’avèrent indispensables. Bien que les réseaux semblent actuellement moins en proie aux failles de sécurité, la proportion importante de périphériques vulnérables se maintiendra jusqu’à l’application d’un correctif logiciel ou à la mise à niveau vers une nouvelle version plus sécurisée du code. »

Data security breach conseille aux entreprises de concentrer leurs efforts sur les failles de sécurité qui représentent le plus grand danger. « Plus le périphérique est proche d’Internet, plus le risque est important. Par conséquent, les entreprises doivent se montrer vigilantes et nous leur recommandons de mettre en place un système visant à évaluer, à hiérarchiser et à corriger en permanence les failles de sécurité des réseaux. termine Raoul Tecala, Même si les réseaux informatiques paraissent aujourd’hui moins vulnérables, bon nombre des failles de sécurité restantes sont difficiles à supprimer complètement et on en identifie de nouvelles chaque année. Il serait donc malvenu de se reposer sur ses lauriers ».

HackNowLedge Contest édition France

Samedi 29 juin, le HackNowLedge Contest Europe Afrique dépose ses conférences et concours de hacking éthique à Lille. Le programme ! La capitale du Nord, Lille, et Euratechologie, accueillent, ce samedi 29 juin, le HackNowLedge Contest Europe Afrique.

Après le Maroc, la Belgique, la Côte d’Ivoire et avant l’Algérie, la Tunisie, l’Espagne et le Congo, ce grand rendez-vous dédié au Hacking Ethique vient déposer ses conférences, cours et concours de hacking éthique dans l’hexagone.

Cette édition française va permettre de suivre des cours de hacking & forensic ; de participer à un Challenge de HACKING ouvert à tous ; de croiser la séance d’accréditation CACERT et de participer aux conférences sur la sécurité informatique. A noter que votre serviteur ouvrira le bal, avec la présentation des petits secrets du Protocole d’Alerte de ZATAZ.COM.

L’ensemble du programme est ci-dessous. Imprimer votre badge d’accès ICI.

Cyber sécurité en France : la propriété intellectuelle est la ressource le plus valorisée

Le Ponemon Institute et FireEye ®, Inc., spécialiste de la lutte contre les cyber-attaques de nouvelle génération, datasecuritybreach.fr vous en parle souvent avec le top 10 des failles du web, viennent de publier les résultats d’une enquête sur la perception de la CyberSecurité dans les entreprises françaises et internationales.

Les directions informatiques des entreprises françaises s’accordent sur le type de données qui doit être protégé en priorité. Une décision qui rejoint la prise de position du centre d’analyse stratégique (CAS) dans sa dernière note publiée en mars 2013. En effet, le CAS constate que les grandes entreprises ont une prise de conscience très variable du danger que représentent les cyber-attaques et n’accordent encore qu’une priorité secondaire à la protection des données. Ainsi, 63 % des entreprises de plus de 200 salariés[1] auraient mis en place une politique de sécurité de l’information, et ne seraient que 14 % à 25 % à évaluer les conséquences financières des attaques subies. De plus, le niveau de connaissance et la perception du niveau de sécurité au sein de l’entreprise font débat : les opinions divergent entre dirigeants et collaborateurs sur ce sujet.

datasecuritybreach.fr a pu constater que l’enquête souligne que le détournement d’éléments de propriété intellectuelle représente une source d’inquiétude importante pour une majorité de dirigeants (77 %) et de collaborateurs techniques (74 %), qui se disent « très préoccupés » par la protection de ces données. Viennent ensuite les réserves relatives aux données clients (49 et 50 % respectivement).

Mais lorsqu’il s’agit du niveau de sécurité de leur organisation, les dirigeants et techniciens ne partagent plus la même opinion : 53 % des dirigeants considèrent leur positionnement en matière de sécurité comme excellent ou quasi-excellent. Les techniciens, en revanche, sont plus pessimistes : plus de la moitié d’entre eux considèrent le niveau de sécurité de leur entreprise comme étant « moyen ». Cet écart s’explique sans doute en raison du manque d’information concernant les récents piratages : si 47 % des techniciens affirment que leur organisation a été la cible d’une cyber-attaque au cours des 12 derniers mois, les dirigeants sont 65 % à affirmer le contraire ou à ne pas savoir.

Malgré leurs désaccords, les deux parties affichent une méconnaissance quasi-similaire des risques que comportent les cyber-attaques de nouvelle génération. En effet, 33 % des décideurs et 31 % des techniciens estiment toujours que ce type d’attaques ne représente pas une menace importante.

Au niveau international data security breach a pu constater que l’ensemble des pays s’accorde toutefois à penser que la principale cause des piratages de données relève davantage de la négligence du personnel externe ou des collaborateurs (47 % des piratages de données contre 45 % au niveau global) que d’un acte malveillant ou d’une attaque criminelle (36 % contre 37 %).

« Cette enquête donne un nouvel éclairage sur l’état de la cyber-sécurité en France”, constate Denis Gadonnet, Directeur Commercial pour l’Europe du Sud chez FireEye, « Elle indique que les entreprises françaises valorisent leurs éléments de propriété intellectuelle en tant que ressource la plus importante pour leur métier. Cependant, il existe un véritable fossé entre ce qui est perçu par les dirigeants en matière de sécurité et la réalité telle que vécu par ceux qui sont aux avant-postes de cette sécurité. »

 « Parmi les pays interrogés, la France ressort parmi les plus concernés par la protection de la propriété intellectuelle, explique Larry Ponemon, Chairman du Ponemon Institute. Bien qu’ils estiment que leurs systèmes de sécurité soient opérationnels et efficaces, ils sont conscients d’un manque de formation sur les règles de sécurité en vigueur dans leur entreprise et souhaitent vivement y remédier. »

431 dirigeants et techniciens ont été interrogés en France, issus d’organisations allant de moins de 1 000 à plus de 75 000 collaborateurs (effectif mondial) et représentatifs de différents secteurs d’activité : finance, enseignement, recherche, etc.

Vers la fin du pare-feu ?

Par Jean-Philippe Sanchez, pour DataSecurityBreach.fr, Consultant chez NetIQ France – Chaque professionnel de l’informatique consacre beaucoup de temps et d’argent à s’équiper de pare-feux dernier-cri pour protéger ses informations contre toutes sortes d’agressions extérieures. C’est une situation pour le moins ironique car dans le même temps, les entreprises migrent leurs applications vers le Cloud, casse-tête auquel il faut ajouter la vague d’employés qui utilisent leurs propres appareils au bureau (BYOD – Bring your own device)…

Traditionnellement, les pare-feux constituent la pierre angulaire des stratégies pour protéger leurs actifs numériques. Il y aura toujours des pare-feux, les attaques par déni de service justifiant à elles seules leur existence. Mais l’argument selon lequel le pare-feu est le « meilleur moyen de défense » perd chaque jour de sa crédibilité. C’est pourquoi il est temps de revoir le rôle qu’il joue dans un contexte où les applications et les informations résident dans de multiples sources d’hébergement et prolifèrent sur de nombreux types de périphériques.

L’exercice est simple, datasecuritybreach.fr l’a testé pour vous : sur une feuille, indiquez l’emplacement actuel de vos actifs numériques, et d’ici trois ans. Ensuite, procédez de même pour les besoins d’accès. Vous serez étonné par l’afflux de périphériques personnels appartenant à des employés et d’autres personnes qui comptent les utiliser dans l’environnement professionnel.

De toute façon, si vous leur dites « non », ils trouveront le moyen de vous contourner et d’emporter quand même des données professionnelles ! En mettant ces renseignements à plat, vous allez rapidement vous rendre compte qu’il ne sera pas si simple de tracer un nouveau périmètre et des définir les limites à ne pas franchir. Est-ce un point de routage spécifique, un proxy ou un serveur ?

En réalité, même avant l’apparition du BYOD et des logiciels SaaS, les directions informatiques étaient probablement déjà trop dépendantes des pare-feux. Une étude récente montre que la source la plus courante de fuites de données réside à l’intérieur de l’entreprise. Les fuites de données proviennent habituellement d’utilisateurs lambda, peu qualifiés, et non de pirates sophistiqués.

Pourtant, malgré cette tendance, de nombreux services informatiques continuent de renforcer leur périmètre tout en généralisant les règles de contrôle d’accès applicables aux utilisateurs internes.

Venant s’ajouter aux variables habituelles que sont les périphériques et les lieux, la base des utilisateurs gagne elle aussi en diversité. Les exigences professionnelles obligent de plus en plus les services informatiques à ouvrir leurs pare-feux et à laisser entrer davantage d’utilisateurs ; après tout, le but est de permettre aux utilisateurs de faire leur travail. Et bien que BYOD et le Cloud fassent tout pour réduire le rôle des pare-feux, la nécessité de partager des quantités d’informations de plus en plus importantes avec des sous-traitants, des consultants et même des partenaires distants implique une protection plus robuste et un contrôle granulaire au sein de l’intranet. Et votre pare-feu ne peut certainement pas répondre facilement à cette exigence, voire pas du tout.

Ainsi, l’ère « post-pare-feu » se dessine. Bien sûr, il y aura toujours un certain type de protection, mais la nouvelle norme en matière de contrôle d’accès sera incarnée par l’utilisation à grande échelle de passerelles au niveau des applications et des informations, et non plus par votre pare-feu.

Oracle publie des correctifs pour 40 vulnérabilités dans Java SE

Le Critical Patch Update (CPU) publié par Oracle, fixe 40 nouveaux problèmes de sécurité dans Java SE. Datasecuritybreach.fr rappelle que toutes les vulnérabilités, exceptées trois, peuvent être exploitées à distance par un attaquant, et dans la plupart des cas, celui-ci peut prendre le contrôle intégral du système. Pour atteindre son objectif, l’attaquant utilise une variété de techniques « drive-by », laissant une applet Java exécuter un code arbitraire en contournant la sécurité du sandbox Java. Ce CPU affecte les versions 5, 6 et 7 de Java Development Kit (JDK) et Java Runtime Environement (JRE). Nous recommandons vivement l’application de ces correctifs dès que possible. DataSecurityBreach.fr a récemment constaté de nombreux problèmes de sécurité dans Java.

Cette année, nous recensons 137 vulnérabilités contre seulement 28 et 38 au cours de la même période pour les deux dernières années. En coopération avec Oracle, Apple a également publié une mise à jour de sécurité Apple-SA-2013-06-18-1 afin de protéger les utilisateurs de Mac OS X contre ces vulnérabilités Java. Nous encourageons vivement les utilisateurs à appliquer ces correctifs dès que possible. (Qualys)

Une nouvelle application nuisible pour Android toutes les 22 secondes

Android a pris l’ascendant dans le secteur du mobile. Selon l’institut Gartner, environ 75 % de tous les smartphones achetés dans le monde au cours du premier trimestre 2013 sont équipés d’Android. Rien d’étonnant alors que les cybercriminels se focalisent sur cette plateforme. Durant le seul mois de mai, Datasecuritybreach.fr a appris que le G Data Security Labs a dénombré environ 124.000 nouvelles applications malveillantes ciblant le système d’exploitation de Google, soit en moyenne une application toutes les 22 secondes. Leurs auteurs visent principalement à voler des données personnelles, envoyer des SMS ou réaliser des appels surtaxés.

« Les codes malveillants sur mobile ont rapidement évolué en une entreprise lucrative pour les cybercriminels. Les auteurs utilisent principalement des chevaux de Troie pour agir, car ils peuvent être déployés de multiples façons. Ces codes nuisibles permettent non seulement le vol de données personnelles, mais aussi la fraude en utilisant de coûteux services surtaxés », explique à Data Security Breach Eddy Willems, Security Evangelist chez G Data.

État de la menace
Durant le seul mois de mai, 124 255 applications malveillantes. 51 698 ont été référencées comme étant des applications indésirables (PUP ou Potentially Unwanted Program), autrement dit des programmes non spécifiquement dangereux mais qui installent des publicités ou perturbent la navigation Internet de l‘utilisateur. 72,527 applications ont quant à elles été identifiées et classées en tant qu’applications infectées. Autrement dit des programmes dangereux dont le but est de voler des données ou de prendre le contrôle de l’appareil. En moyenne, toute catégorie confondue, un danger touchant la plateforme Android est apparu toutes les 22 secondes durant le mois de mai.

48% des entreprises n’utilisent pas d’outils de gestion centralisée de leur sécurité informatique

DataSecurityBreach.fr a appris que 48% des entreprises n’utilisent pas d’outils de gestion centralisée de leur sécurité informatique. Bien que ces outils facilitent grandement la gestion des paramètres de sécurité informatique,  près de la moitié des entreprises interrogées n’y ont pas recours selon une enquête européenne réalisée par Kaspersky Lab en collaboration avec B2B International en novembre 2012.

Les entreprises en général – et particulièrement les plus petites organisations – trouvent souvent que le déploiement et le contrôle des postes de travail et la protection des appareils mobiles n’est pas une tâche aisée. Des outils de gestion centralisés ont été mis en place pour faire face à cette problématique, cependant à peine la moitié des entreprises sont conscientes de leur potentiel. Selon les résultats de l’enquête, seulement 52% des entreprises dans le monde utilisent des solutions permettant une gestion centralisée de leur infrastructure informatique.

Une entreprise qui souhaite mettre en place une sécurité minimale doit configurer un large éventail d’outils de sécurité spécifiques à l’infrastructure informatique d’une entreprise, tels que les postes de travail et les appareils mobiles. En outre, chacune de ces interfaces doit être configurée pour répondre aux besoins spécifiques de l’entreprise, notamment aux politiques de sécurité interne. Les outils de gestion centralisés peuvent avoir un rôle prépondérant pour aider à réaliser cela. Mais, selon B2B International, ces outils sont utilisés par seulement la moitié des entreprises interrogées dans le monde entier. Alors que seulement 30% des entreprises ont pleinement mis en œuvre des outils de gestion clients, 29% des personnes interrogées se limitent à l’installation partielle d’une console de gestion centralisée.

Or, ces solutions augmentent le niveau de sécurité de l’infrastructure, tout en réduisant considérablement la charge de travail informatique de l’entreprise, en éliminant la nécessité de configuration de la protection informatique et de surveillance l’état de chaque poste de travail individuellement.

Stratégie de sécurité informatique : contrôle des utilisateurs à privilèges

Ces dernières années, datasecuritybreach.fr vous en parle assez, cyberdéfense et cybersécurité ont pris une place considérable dans la vie des entreprises et des particuliers. Les jours passent et les attaques s’amplifient. Elles sont toujours plus ciblées, diversifiées et étendues, et la cybercriminalité fait partie intégrante de notre vie quotidienne. Historiquement, les éditeurs d’antivirus et de pare-feu ont pris le leadership du marché. Paradoxalement, ils ne traitent qu’une partie des problèmes ce qui se traduit par une augmentation du nombre d’incidents et de leur ampleur, malgré la croissance des budgets de sécurité informatique. En effet, un pan entier de la sécurité informatique reste méconnu : la gestion des utilisateurs à privilèges, qui répond au nom encore mal connu en France, d’Insider Threat ou gestion de la menace interne.

Pour l’éditeur français, WALLIX, spécialiste de la traçabilité des utilisateurs à privilèges, une stratégie de sécurité complète et cohérente doit, certes, prévoir de se protéger contre les menaces provenant de l’extérieur mais également des risques qu’impliquent la liberté absolue dont jouissent les utilisateurs à privilèges.

Un utilisateur à privilège, qu’est-ce que c’est ?

Un utilisateur à privilège, est, par définition, une personne dont les droits ont été élevés ou étendus sur le réseau informatique. Datasecuritybreach.fr y voir les droits d’accès, gestion des autorisations, administration des équipements et applications, modification, suppression ou transfert de fichiers, etc. L’utilisateur à privilèges peut être interne ou externe à une société. Ses droits lui sont délégués par le représentant légal de la société qui souvent n’est même pas au courant de ce risque. Par nature, l’utilisateur à privilèges a donc accès à des données sensibles et stratégiques pour l’entreprise aux secrets de l’entreprise et de ses salariés. Il a un droit de vie et de mort sur l’informatique de l’entreprise.

L’utilisateur à privilèges fait-il toujours partie d’une société ?

Lorsqu’une société externalise la gestion d’une partie ou de l’ensemble de son informatique ou de ses équipements, les prestataires qui prennent la main à distance ou interviennent sur le réseau interne pour mener à bien des opérations de support ou de maintenance deviennent des utilisateurs à privilèges, et ce, bien qu’ils ne fassent pas partie des effectifs de la société. Savez-vous par exemple quelles sont les autorisations d‘accès d’un technicien qui vient réparer la photocopieuse IP ou la connexion réseau ?

En d’autres termes, externaliser revient, pour une entreprise et son dirigeant, à confier « les clés de la maison » à une personne inconnue, qui aurait accès à l’ensemble des pièces et du contenu des placards, avec la capacité de les fouiller, d’y prendre et remettre ce qu’il y trouve, en gérant lui-même les autorisations d’accès. Si quelque chose est endommagé, disparaît ou est simplement dérobé après son passage, que faire ? Comment savoir ce qui a été fait ? Où y a-t-il eu un problème ? Quand ? De quelle manière ? Qui va payer les dégâts ? Comment vais-je pouvoir justifier l’incident ou le vol vis-à-vis des assurances ?

Pour le Clusif et son panorama 2012 des menaces informatiques, près de la moitié des entreprises de plus de 200 salariés en France, et des collectivités territoriales externalisent la gestion de leur Système d’information, 50% ne collectent pas les logs (pas de preuve), 20% ne changent jamais les mots de passe y compris lorsqu’un départ ou un changement de prestataire survient.

Quels sont les risques liés aux utilisateurs à privilèges ?

De par leur statut, les utilisateurs à privilèges, au même titre que les utilisateurs « lambda » font peser des risques sur le réseau d’entreprises. On peut les classer en plusieurs catégories :

Les risques liés à l’erreur humaine : comme n’importe quel utilisateur, l’utilisateur à privilèges reste un être humain, susceptible pour quelque raison que ce soit de commettre des erreurs sur un réseau ; seulement ces erreurs peuvent avoir des conséquences considérables sur la productivité, la réputation et le chiffre d’affaires de l’entreprise affectée.

Imaginons, par exemple, qu’après une erreur de manipulation lors d’une opération de télémaintenance, un prestataire externe provoque une panne sur le serveur d’un e-commerçant. Pour ce dernier, ce sont des pertes de chiffre d’affaires pendant toute la durée de la panne qu’il est nécessaire de réparer, mais avant cela d’en retrouver l’origine. Ceci peut prendre un temps considérable, multiplier les dégâts mais également entacher sérieusement la réputation de l’e-commerçant définitivement.

Entretemps, les clients iront se servir ailleurs. Désormais, avec les nouvelles réglementations, il sera nécessaire de communiquer sur un incident, avec un risque d’amende liée à la perte d’informations clients (données clients, numéros de carte bleue, ou encore, données de santé). Dans un autre cas récent, des centaines de dossiers patients se sont retrouvés publiés sur Internet.

C’est en tapant son nom par hasard dans un moteur de recherche qu’une personne a retrouvé l’intégralité de son dossier médical en libre consultation. Ce type de fuite de données peut provenir d’une erreur humaine (un prestataire externe commet une faute dans les process et laisse s’échapper ces données) ou d’un acte de malveillance qui illustre les risques liés aux utilisateurs à privilèges.

Les risques liés à la malveillance : l’utilisateur à privilèges reste un être humain. Ainsi, lorsqu’une collaboration professionnelle se finit en mauvais termes, il peut être tentant d’utiliser ses droits pour nuire à l’entreprise ou voler des informations stratégiques (fichiers clients, CB, secrets, …).

En 2012, c’est un sous-traitant de la société Toyota qui, après avoir été licencié, avait dérobé des informations relatives aux brevets industriels du constructeur japonais. Combien de bases clients dérobées, de messages divulgués ou d’informations recueillies grâce à des fichiers informatiques indûment téléchargés ? Là encore, se pose la problématique de l’origine de la fuite. Qui a fait cela ? Quand et comment ? Pourquoi cette personne a-t-elle eu accès à ces données en particulier ? Peut-on empêcher un tel acte ou en garder la trace et comment ? Comment gérer cela en interne et avec les prestataires externes ?

Selon une étude Forrester que datasecuritybreach.fr vous proposait il y a peu, 50 % des utilisateurs à privilèges partent de leur entreprise ou sortent d’une mission d’infogérance avec des données sensibles. Comment peut-on donc évaluer ou mieux encore parler de gestion des risques sans traiter ce sujet ? Quand les hautes autorités de sécurité nationale mettront elles en garde contre ces risques béants ?

Heureusement, de plus en plus de DSI et de RSSI, pour répondre au contrôle interne ou à leurs directions générales, prévoient l’usage d’une solution qui réponde au problème de la gestion de la menace interne et des prestataires externes. Aussi ont-ils prévu l’intégration d’une solution de gestion des utilisateurs à privilèges dans leurs politiques de sécurité.

Le marché français du PUM (Privileged User Management) n’en est qu’à ses balbutiements malgré l’urgence. WALLIX, éditeur pionnier dans la gestion des utilisateurs à privilèges grâce à sa solution Wallix AdminBastion, le WAB, préconise, bien entendu la protection contre les menaces provenant de l’extérieur du réseau. Elles sont connues et désormais très bien circonscrites grâce à des solutions comme l’anti-virus, le firewall, l’IPS, l’IDS etc. Cependant, l’éditeur français insiste auprès de datasecuritybreach.fr sur la nécessité et l’urgence de compléter ces dispositifs par des solutions internes de contrôle des utilisateurs à privilèges. Cependant, ces solutions souffrent d’une mauvaise réputation : trop souvent, celles-ci sont perçues comme des produits visant purement et simplement à surveiller les utilisateurs à privilèges. Contre toute attente, elles permettent surtout de dédouaner les utilisateurs en apportant une preuve tangible et concrète de l’origine de l’incident.

Pour Jean-Noël de Galzain, fondateur de WALLIX, l’éditeur pionnier de solution de gestion des utilisateurs à privilèges, le WAB : « une stratégie de sécurité cohérente de bout-en-bout ne peut plus se passer de solutions de contrôle des utilisateurs à privilèges. Chaque jour, des utilisateurs à privilèges accèdent à des données essentielles et stratégiques pour la survie et la rentabilité de l’entreprise. Même si, bien entendu, la malveillance n’est généralement pas la première cause de perte de données, les erreurs humaines sur un réseau, sont, elles, bien réelles et peuvent prendre des proportions catastrophiques à l’échelle de l’Internet. Nous alertons vivement les DSI, RSSI et les plus hautes instances de sécurité informatiques quant aux risques qui pèsent en termes de productivité, de réputation et de conformité sur les entreprises publiques et privées. La gestion des risques internes est aussi prioritaire que la gestion des menaces périmétriques. Le risque le plus grave serait de l’ignorer ! »

Demande de report des négociations TTIP

Suite au scandale PRISM, l’eurodéputée socialiste demande aux ministres européens du Commerce de reporter la réunion du 14 juin.

« Devant l’ampleur des révélations, je demande aux Ministres du Commerce des 27 d’ajourner leur réunion prévue dans trois jours à Luxembourg » déclare Françoise Castex à Datasecuritybreach.fr. Les 27 doivent décider ce vendredi du mandat de négociation de la Commission européenne dans le cadre de l’accord de libre échange UE / Etats-Unis.

Pour l’eurodéputée qui a saisi l’exécutif européen sur l’affaire PRISM par le biais d’une question écrite: « la confiance a été clairement rompue et nous ne pouvons engager des négociations avec nos partenaires américains tant que des garanties suffisantes n’auront pas été apportées par les autorités américaines. »

Pour la Vice-présidente de la Commission des affaires juridiques du Parlement européen: « cette affaire met en lumière le décalage entre notre vieux continent, où il existe déjà de puissantes règles en matière de protection des données, et les Etats-Unis qui n’ont pas les mêmes exigences en la matière. »

« Sur ce point nous devons être intransigeant: le traitement des données des citoyens européens par les autorités publiques américaines doit être fait selon nos normes. », souligne la députée.

Avant de conclure à Datasecuritybreach.fr : « cette affaire nous montre l’urgence de faire émerger en Europe les conditions d’un marché de l’Internet basé sur la confiance pour permettre aux citoyens de relocaliser leurs données en Europe, et non l’inverse! »

Se protéger de la cyber surveillance

Un ancien fonctionnaire de la CIA, officiant pour la NSA, révèle l’existence de PRISM, un espion numérique. Voici comment combattre cet espionnage. Vous avez très certainement dû lire les « révélations » d’un ancien agent de la CIA, Edward Snowden, expliquant que les grandes oreilles de l’Oncle Sam avaient mises en place, avec l’aide de Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, PalTalk, Youtube, Skype, AOL et Apple, un moyen d’interception de données global. Collecte de fichiers, photos, vidéos, audios, … Des données que peuvent ensuite se partager la NSA, le FBI et le MI6/MI5 Anglais. Vous comprenez mieux pourquoi zataz.com expliquait, il y a peu, le rachat de Skype (Entreprise alors Australienne) par Microsoft. Une collecte de taille, 97 milliards d’informations. Bref, voici avec Prism, le petit frère espion du système Echelon qui avait fait couler pas mal d’encore à la fin des années 90.

Chiffrez vos informations

Pour cela, de nombreux outils vous permettent de protéger vos données et autres contenus. Pour les eMails, passez par EnigMail (http://www.enigmail.org) ; pour l’ensemble de vos données GNU Privacy Guard (http://www.gnupg.org) ; Mailvelope vous permet de chiffrer vos correspondances par webmail (http://www.mailvelope.com) ou encore, via votre navigateur, WebPG (http://webpg.org/) ; couplez à cela des outils d’anonymisation et d’auto destruction de vos fichiers comme avec AnonPaste (http://www.anonpaste.me/anonpaste2/index.php) ou encore PastBay (http://pastebay.com) et FileTea (https://filetea.me) et vous voilà avec de quoi sécuriser votre vie sur la toile. En parlant de webmail (Gmail, Yahoo, …), si vous utilisez un outil de la sorte, pensez à chiffrer vos correspondances. BitMessage (https://bitmessage.org/) et RiseUp feront parfaitement l’affaire. DataSecurityBreach.fr conseille cependant d’utiliser des clients de messagerie. Plus « secure » ! Pour pallier à Outlook ou encore Apple Mail, penchez-vous sur Mozilla Thunderbird (https://www.mozilla.org/en-US/thunderbird/) ou encore iCedove. (http://directory.fsf.org/wiki/Icedove).

Vos « surfs »

les navigateurs alternatifs ne sont pas légions. Oubliez donc, à en croire l’ex 007, Safari, Chrome et Internet Explorer. Passez vers Firefox, le navigateur Open Source de Mozilla et le chiffrement proposé par l’outil TOR. Ce dernier propose d’ailleurs un navigateur chiffré et à la navigation anonyme. Petit bémol pour Firefox, comme l’indique le document lié à la politique de confidentialité de Firefox, plusieurs données sont collectées. En ce qui concerne les recherches sur Internet, oubliez Google Search, Yahoo! Search et Bing de Microsoft. Passez vers DuckDuckGo (https://duckduckgo.com/), StartPage (https://startpage.com/) ou encore Yacy (http://www.yacy.net/). Nous ne proposerons pas de solutions pour le Cloud. Si vous utilisez un tel service, pensez à chiffrer vos sauvegardes. Pour les amateurs de messagerie instantanée, oubliez Whats App Messenger, Yahoo! et autre Google Talk. RetroShare (http://retroshare.sourceforge.net) est parfait.

Vous pouvez aussi vous pencher sur l’application Firefox Cryptocat. Utilisateurs de smartphone, Android permet d’installer des outils qui sécuriseront vos appels comme le montre l’émission du mois de mai de ZATAZWeb.tv. TextSecure (https://whispersystems.org/#encrypted_texts) permet de sécuriser SMS et MMS. Les clés USB, aussi, peuvent se sécuriser, comme cette possibilité biométrique chiffrée présentée sur Data Security Breach. Pour les utilisateurs des outils de la grosse pomme, un Cat sécurisé/crypté est proposé avec ChatSecure (https://chatsecure.org) et le surf sans trace avec Onion Browser (https://mike.tig.as/onionbrowser).

Bref, prévenir les actes d’attentats, ok. 62% des américains estimeraient selon une étude récente (Le Monde) que les écoutes téléphoniques sont importantes pour lutter contre les terroristes ; 45 % veulent que le gouvernement aille plus loin dans ses « enquêtes ». Que ces américains se réjouissent, c’est en cours !

APT: Détecter l’espion qui est sur votre réseau

Que signifie le fait d’être la cible d’une Menace Persistante Avancée (APT ou Advanced Persistent Threat en anglais) ? Comme vous l’indique souvent DataSecurityBreach.fr, les APT sont des menaces beaucoup plus subtiles, intelligentes et dangereuses que ses prédécesseurs qui étaient aléatoires et généralement moins sophistiquées. Les menaces Internet sont beaucoup plus malveillantes aujourd’hui et nous ne pouvons plus compter sur les défenses basées sur les signatures pour les combattre. Nous devons battre l’intelligence par l’intelligence. Christophe Auberger, Responsable Technique chez Fortinet considère auprès de Data Security Breach Magazine le ‘sandboxing’ comme étant un outil clé dans la lutte contre les APT

Alors que la cybercriminalité évolue et progresse, elle peut également être vue comme rétrospective dans son approche. La cybercriminalité a aujourd’hui de nombreuses similitudes avec l’âge d’or de l’espionnage d’antan – infiltrer, se cacher et extraire des informations de valeur ou sensibles sans être détecté. Cette approche est très efficace dans un monde où les informations numériques sont de plus en plus précieuses.

L’infiltration furtive en ligne visant à voler des informations confidentielles et de valeur est le but ultime des cybercriminels actuels. Il est clair que les organisations doivent être particulièrement vigilantes et préparées pour détecter ces nouveaux types de menaces endémiques et continues. L’incorporation et l’exécution réussies de codes malveillants sur un réseau peuvent faire des ravages au sein d’une organisation, le plus grand risque consistant dorénavant dans le vol de propriété intellectuelle. Avantage concurrentiel, informations d’initiés, propriété intellectuelle de valeur et cessible sont autant de données précieuses aussi bien pour les cybercriminels professionnels que pour les attaquants émergents cautionnés (fait encore non confirmé) par les Etats.

De nouvelles façons de travailler comme le BYOD, où les terminaux sont également utilisés à des fins non professionnels comme pour l’utilisation des medias sociaux, favorisent les APT. Un simple lien sur Facebook vers une page Web infectée peut s’avérer être le point d’entrée dans le réseau d’une organisation. Les cybercriminels deviennent très compétents dans le ciblage des personnes avec l’objectif de les inciter à leur insu à donner accès à leurs appareils et, par conséquent, au réseau de l’entreprise.

Par chance, il existe encore des moyens pour détecter les ‘espions’ qui tentent d’infiltrer, et même ceux qui ont eu accès et sont sur le réseau. Ils laissent toujours des indices. Il suffit de chercher les signes et, dans le cas d’un ‘espion’ présumé, on le pousse à commettre des erreurs qui permettront de l’identifier et de le confondre.

Le sandboxing n’est pas une idée nouvelle, datasecuritybreach.fr vous en parle souvent, mais il se révèle être de plus en plus utile dans la lutte contre les APT. Les logiciels malveillants ont toujours essayé de se dissimuler et les hackers d’aujourd’hui rendent leurs logiciels ‘conscients’ de leur environnement. Le sandbox – qui peut être local ou en mode cloud – offre un environnement virtuel étroitement contrôlé dans lequel seules les ressources de base sont fournies pour permettre aux logiciels suspects ou inconnus de s’exécuter, et où l’accès au réseau et aux autres fonctions critiques sont restreints. Les logiciels malveillants sont dupés sur le fait qu’ils ont atteint leur destination finale de sorte qu’ils dévoilent leurs véritables comportements alors qu’ils sont observés de près. Mais, comment savoir quelle partie du logiciel doit être conduite dans un environnement virtuel de sandbox pour un examen plus approfondi ?

Il y a cinq comportements d’exfiltration et exploitations de failles qui, soit isolément ou en tandem, peuvent indiquer une activité de logiciels malveillants. En les observant plus en détails Data Security Breach voit que certaines charges d’APT génèrent de manière aléatoire des chaines d’adresses IP visant à faciliter leur propagation, ou elles tentent d’établir une connexion avec un serveur de commande et de contrôle dans le but d’exfiltrer des données ou de faire appel à d’autres ressources d’attaques via un botnet. Si les détails du serveur malveillant sont identifiés, c’est comme si un espion présumé mis sous surveillance se dévoile lorsqu’il appelle son maitre-espion.

En outre, des cas avérés d’APT ont impliqué de nombreuses techniques pour dissimuler (obfuscating) le vrai sens et l’intention du code malveillant JavaScript, et bien sûr, le logiciel malveillant va certainement imiter le comportement du terminal ou de l’application hôte pour éviter la détection. Par conséquent, la tendance à avoir des logiciels malveillants encryptés au sein des charges d’APT expose l’ensemble du trafic encrypté à un risque élevé.

Pour une protection plus efficace et un meilleur contrôle, le sandboxing devrait idéalement opérer dans le cadre d’une stratégie multi-couches. La première ligne de défense est le moteur antivirus supporté par une sandbox embarquée en ligne opérant en temps réel. Si les menaces s’avèrent appropriées, les fichiers suspects peuvent être soumis à une sandbox basée sur le cloud pour davantage d’analyses. Cette approche unifiée et multi- couches offre plus de contrôle et de rapidité pour contrer une attaque potentielle. Et c’est nécessaire. De la même façon que la cybercriminalité devient plus évoluée et multi-couches, la stratégie de sécurité de l’organisation doit l’être également.

Vers sur les réseaux sociaux

Une résurgence des vers sur les réseaux sociaux et une augmentation spectaculaire du spam. Les attaques ciblées continuent d’augmenter; retour des spams “Pump and Dump” qui surfent sur les hausses boursières record aux USA. McAfee Labs a communiqué à Datasecuritybreach.fr son rapport trimestriel sur le paysage des menaces au premier trimestre 2013, « McAfee Threats Report: First Quarter 2013 ».

Ce rapport met en lumière une hausse importante du ver Koobface sur les réseaux sociaux et une augmentation spectaculaire du volume de spam. Egalement constaté une augmentation continue de la complexité et du nombre de menaces ciblées, y compris les chevaux de Troie de collecte d’informations et les menaces ciblant les secteurs d’amorçage maître (Master Boot Record – MBR). Trois fois plus d’échantillons de Koobface que lors du précédent trimestre. Ce ver vise en particulier Facebook, Twitter et les utilisateurs de réseaux sociaux. Le cheval de Troie Koobface, un ver découvert en 2008 dont l’évolution avait été relativement stable depuis l’an dernier mais qui a triplée au cours du premier trimestre 2013 et qui a atteint des niveaux jamais vus auparavant. Sa résurgence démontre que la communauté des cybercriminels estime que les utilisateurs des réseaux sociaux représentent un environnement ciblé très riche en termes de victimes potentielles

Après trois ans de stagnation, le volume de spam a augmenté de façon impressionnante. Un élément significatif de cette croissance en Amérique du Nord a été le retour des campagnes de spam « Pump and Dump » qui visent les investisseurs néophytes espérant capitaliser sur la hausse du marché boursier. Le rapport met également en évidence une augmentation continue des logiciels malveillants Android, des URL malveillantes, ainsi que sur l’ensemble des échantillons de logiciels malveillants. Datasecuritybreach.fr a pu constater dans ce rapport la première augmentation du volume de courriers non sollicités dans le monde depuis plus de trois ans. En plus des escroqueries populaires de « Pump and Dump », une flambée d’offres d’hormones de croissance et une escalade des campagnes de spam sur les marchés émergents caractérisent principalement cette flambée. Un détail que Data Security Breach Magazine vous relatait déjà, le mois dernier via un autre rapport.

L’augmentation de la sophistication et du nombre des menaces persistantes avancées ciblées (Advanced Persistant Threats – APT) a représenté l’évolution la plus notable du paysage des menaces du fait que, dorénavant, l’information est devenue aussi précieuse que l’argent dans le paysage de la cybercriminalité. Le cheval de Troie Citadel a prouvé que les cybercriminels ont recyclé cette menace pour dérober les informations personnelles à des victimes étroitement ciblées au-delà des institutions financières. L’industrie doit s’attendre à voir de plus en plus de cas de logiciels malveillants bancaires utilisés pour des opérations de cyber espionnage au sein d’entreprises non financières et gouvernementales. · Les attaques MBR. L’augmentation de 30 % des menaces ciblant le MBR au premier trimestre est liée, par exemple, aux logiciels malveillants StealthMBR, TDSS, Cidox et Shamoon. Clé pour lancer les opérations de démarrage, le MBR offre aux attaquants une grande variété de contrôle du système, de persistance et de fonctionnalités de pénétration profonde. Cette catégorie a enregistré des niveaux record ces deux derniers trimestres.

Datasecuritybreach.fr a aussi constaté dans ce rapport une augmentation de 30 % des logiciels malveillants ciblant les zones d’amorçage, ainsi que de nouvelles variantes de chevaux de Troie voleurs de mot de passe, repensés pour dérober des informations personnelles de personnes et d’entreprises proches de l’industrie des services financiers. « Les cybercriminels ont appris à considérer les informations personnelles et organisationnelles sensibles comme monnaie de leur économie pirate », déclare à datasecuritybreach.fr François Paget, chercheur McAfee Labs. « La résurrection de Koobface nous rappelle que les réseaux sociaux continuent de représenter une opportunité importante pour l’interception des renseignements personnels. Dans l’entreprise, nous constatons que les chevaux de Troie voleurs de mot de passe deviennent des outils de collecte d’informations pour les attaques de cyber-espionnage. Qu’elles visent soit les identifiants de connexion ou de propriété intellectuelle, ou soit les secrets commerciaux, les attaques très ciblées atteignent de nouveaux niveaux de sophistication ».

Le nombre d’URL suspectes a augmenté de 12 % du fait que les cybercriminels n’ont de cesse d’intensifier leurs attaques commises à partir de botnets comme moyen de distribution principal de leurs logiciels malveillants. Les sites web malveillants de « drive-by downloads » (attaque consistant à installer secrètement un logiciel sur l’appareil d’un utilisateur à son insu, ou sans son consentement) ont l’avantage notable d’être plus agiles et moins susceptibles d’être inquiétés par des interventions des autorités. DataSecurityBreach.fr vous relate, dans cet article, comme décoder les urls réduits, vecteurs d’attaques.

Pirater un iPhone, possible avec un simple chargeur.

Des universitaires chercheurs de l’université de George Institute of Technology ont trouvé le moyen de piéger un iPhone 5. Via un hack hardware, les étudiants ont mis au point un chargeur, baptisé Mactans, capable d’injecter un code, malveillant ou non. La découverte sera présentée à la veille du Defcon, lors de la conférence de sécurité Blackhat. Pour réussir le tour de passe-passe, les bidouilleurs ont utilisé une carte Texas Instruments BeagleBoard. Prix de l’arme … 45 dollars. « Malgré la pléthore de mécanismes de défense d’iOS, nous avons injecté avec succès le logiciel de notre choix dans les appareils Apple de la dernière génération et qui exécutent la dernière version de leur système d’exploitation … Tous les utilisateurs sont concernés, notre approche ne nécessite pas d’appareil jailbreaké, ni d’interaction de la part de l’utilisateur. » explique les hackers.

Piratage de l’Université de Ziguinchor

L’université Sénégalaise de Ziguinchor piratée. Identifiants de connexion des étudiants dérobés. Le groupe Phenomenal vient de faire parler de lui lors du piratage d’un site universitaire basé au Sénégal. D’après les informations collectées par Data Securit Breach, les pirates ayant diffusé dans un espace privé les données volées, plusieurs dizaines d’identifiants de connexion ont été dérobés.

Dans les informations détournées lors de ce piratage, une trentaine d’emails, logins et mot de passe, ainsi qu’un annuaire comprenant l’identités des professeurs et leurs numéros de téléphone. A première vue, il est fort probable que d’autres données ont pu être copiées par les pirates.

Un site libertin Belge piraté : 9000 membres à poil

Un important site belge dédié aux rencontres coquines piratés. Les visiteurs ont ponctionné les données de plus de 9000 membres. Voilà qui met à mal la vie privée, très privée même, de plus de 9000 membres du site Internet Belge annonce-libertine.be. La rédaction de ZATAZ.COM et Datasecuritybreach.fr ont été informés que ce portail dédié aux rencontres libertines entre adultes consentants avait été piraté par plusieurs pirates informatiques différents.

Dans tous les cas, les intrusions ont offert la possibilité aux « visiteurs » de mettre la main sur les données privées des « clients » de ce portail pour adulte. Parmi les informations que Data Security Breach a pu consulter, les pirates ayant diffusé sur Internet les données dans un espace « privé », un extrait des données, 8.728 emails, logins et mots de passe.

A noter que les identifiants de connexion ne sont pas chiffrés, laissant apercevoir des password particulièrement ridicule allant de la date de naissance (sic!), le numéro de téléphone portable (double sic!) ou le vrai prénom de l’anonyme caché derrière le pseudonyme employé sur le site. Ok, les participants ne sont pas au fait de la sécurité informatique, mais la pénétration du portail par au moins trois groupes de pirates (Phenomenal, AB, …) met clairement à mal la vie privée des intéressés. Le site a été alerté voilà 15 jours. Aucune réponse de leur part.

Internet : le consentement explicite

Quand vous naviguez sur Internet, pouvez-vous dire qui collecte des informations à votre sujet, quelle est la nature de ces informations et qui peut y avoir accès ? Pouvez-vous contrôler qui peut savoir quoi de vous ? La Commission européenne a proposé de vous en donner le pouvoir, mais le Parlement européen, sous la pression des lobbies de l’industrie, risque de voter autrement.

Avec le développement du commerce des données, le contrôle des citoyens sur leurs données personnelles a progressivement diminué, alors même que leur droit fondamental à la vie privée ne peut être défendu s’ils n’ont pas eux-mêmes les moyens de le protéger. Mais la protection de notre vie privée n’est pas le seul enjeu lié à cette question : ce manque de contrôle entraîne un manque de confiance aux conséquences négatives tant pour la liberté d’expression [1] que pour le développement économique des services en ligne [2].

Pour faire face à cette situation critique, la Commission européenne propose de donner aux citoyens un véritable contrôle sur leurs données personnelles en établissant un principe clair : que les utilisateurs aient à donner un consentement explicite pour toute collecte, traitement ou échange d’informations les concernant.

L’enjeu

Pour mieux comprendre le sens de la proposition de la Commission européenne, il faut revenir à l’actuelle législation européenne – la directive de 1995 obsolète – qui n’exige pas que le consentement soit donné « explicitement » mais « indubitablement » [3]. Qu’est-ce qu’un consentement « indubitablement donné » ? Le sens d’une notion si vague « est souvent mal interprété ou simplement ignoré », comme le déplore le groupe de travail « Article 29 » [4] – l’organe européen réunissant l’ensemble des autorités nationales européennes de protection des données personnelles.

Un consentement peut être considéré comme « indubitablement donné » lorsqu’une personne informée du traitement de ses données ne s’y oppose pas. Cependant, la législation actuelle n’obligeant pas les entreprises à s’assurer que ces personnes soient effectivement informées, la plupart de ces entreprises ne sont pas vraiment enclines à exposer de façon claire, pratique et visible la nature ou le but des traitements de données qu’elles réalisent.

Par conséquent, les citoyens ignorent la plupart des traitements que leurs données subissent : en pratique, ils ne pourraient pas s’y opposer s’ils le désireraient.

Prenons l’exemple d’Amazon. Lorsque vous consultez un article sur ce site, votre navigation est enregistrée pour vous suggérer des produits similaires. Bien que la formule « inspirés par votre historique de navigation » vous indique que certaines de vos données personnelles sont traitées, elle n’indique pas qu’Amazon collecte en réalité bien plus de données que la simple liste d’articles que vous avez consultés et, ce même s’il s’agit de votre première visite et que vous n’êtes pas inscrit sur ce site. Ces informations ne sont accessibles qu’à la toute fin des pages du site Internet. Google, quant à lui, ne prend même pas la peine d’indiquer qu’il collecte, stocke et traite l’ensemble des informations liées à toutes vos requêtes et visites de site Internet. Le seul moyen de le savoir est de rechercher puis de lire ses règles de confidentialité.

La proposition de la Commission La proposition élaborée par la Commission européenne changerait radicalement cette situation en posant le principe d’un consentement explicite de l’utilisateur. Le consentement des utilisateurs devraient alors être exprimé « par une déclaration ou par un acte positif univoque » [5], et ce pour chacune des finalités pour lesquelles une entreprise souhaiterait collecter leurs données. Le « silence informé » ne serait plus considéré comme un consentement valide.

Les entreprises devraient alors activement rechercher le consentement de leurs utilisateurs, assurant ainsi qu’aucune donnée personnelle ne puisse plus être traitée sans que les utilisateurs n’en aient été véritablement et directement informés. Adoptée, cette proposition assurerait que rien ne se passe hors de vue ou de contrôle des utilisateurs. À cet égard, de bonnes pratiques existent déjà et constituent des exemples concrets de ce que serait un consentement explicitement donné sur Internet. Des navigateurs tels que Firefox et Chrome requièrent déjà votre consentement explicite avant d’envoyer des informations concernant votre géolocalisation à un site Internet.

Ceci permet de garantir que, pour tout traitement, vous êtes réellement informé de la nature des données collectées et, ainsi, que vous puissiez véritablement y consentir. Ensuite, si vous le souhaitez, vous pouvez aussi simplement choisir de « toujours accepter » que le site que vous visitez puisse collecter votre position géographique sans avoir à chaque fois à obtenir votre consentement. Même si le concept de cette « boîte de requête » est largement perfectible – en ce qu’elle n’indique pas comment vos données seront traitées ni qui pourra y accéder – cela nous montre, au moins, le type de contrôle que nous pourrions exercer si l’exigence d’un consentement explicite était adoptée.

Les recommandations des géants de l’Internet

Le contrôle des utilisateurs semble être problématique pour les géants de l’Internet, Datasecuritybreach.fr vous en parle souvent, dont les bénéfices reposent largement sur la quantité de données personnelles qu’ils collectent. Ils redoutent qu’un plus grand contrôle donné aux utilisateurs amoindrisse les quantités de données qu’ils traitent. Ceci nous montre bien comment notre vie privée est considérée par ces entreprises : si leurs activités respectaient véritablement notre vie privée, pourquoi craindraient-elles que nous n’y consentions pas ? Exiger un consentement explicite ne porterait atteinte qu’aux entreprises qui ne respectent pas notre vie privée. Les autres, en revanche, ne pourraient que bénéficier du gain de confiance résultant du véritable contrôle donné aux utilisateurs.

Google, Facebook, Microsoft, Amazon et eBay ont unanimement demandé aux députés européens de retirer du règlement le consentement explicite [6]. Leur principal argument est que les utilisateurs « veulent des services Internet qui soient rapides, simples d’accès et efficaces [et que rechercher systématiquement leur consentement explicite] les conduirait à le donner automatiquement, par habitude », « étant surchargés de demandes de consentement » (traduits par nos soins).

Dès lors que rechercher le consentement explicite des utilisateurs est le seul moyen de garantir qu’ils seront veritablement avertis de chacun des traitements réalisés sur leurs données personnelles, ces demandes ne peuvent pas représenter une « surcharge ». Quiconque choisirait de consentir « automatiquement, par habitude », serait tout de même averti de ces traitements, alors que nous ne le sommes que rarement aujourd’hui.

De plus, une fois qu’ils auraient accepté qu’une entreprise puisse traiter certaines de leurs données pour une finalité claire et spécifique, les utilisateurs n’auraient pas à consentir aux nouveaux traitements qui poursuivraient exactement cette même finalité [7]. Ainsi, déclarer qu’ils seraient « surchargés de demandes de consentement » est simplement faux. En pratique, les utilisateurs n’auraient généralement à consentir, tout au plus, qu’une seule fois : en visitant un site Internet pour la première fois ou en utilisant pour la première fois une nouvelle fonctionnalité de ce site.

Les propositions des députés européens Les commissions « consommateurs » (IMCO) et « industrie » (ITRE) ont suivi les recommandations des géants de l’Internet et ont voté contre l’exigence d’un consentement explicite. IMCO a proposé de subordonner cette exigence au « contexte », ce qui est aussi vague et dangereux que d’exiger un consentement « indubitablement donné » [8] ; alors que la commission ITRE a suggéré que le consentement ait simplement à être donné « sans équivoque », d’une façon similaire à ce que prévoit déjà la directive de 1995 [9]. Ces deux avis semblent avoir véritablement influencé le débat, de sorte que sept amendements ont été déposés dans la commission « libertés civiles » (LIBE), par dix-sept députés européens, proposant de retirer l’exigence d’un consentement explicite du règlement [10]. Ce qui démontre que ces membres de LIBE, principalement libéraux et conservateurs, ne souhaitent pas conférer aux utilisateurs le contrôle sur leurs données.

Aujourd’hui, il apparaît que la plupart des députés européens sont opposés au principe d’un consentement explicite, dupés par des centaines de lobbyistes, et ne changeront pas de position si nous ne nous mobilisons pas et n’agissons pas dès maintenant.

Ce que vous pouvez faire

Tout d’abord, Datasecuritybreach.fr vous conseille de n’utiliser que des logiciels et des services dans lesquels vous pouvez avoir confiance. Préférez des logiciels libres et hébergez vos propres services autant que possible. De nombreux outils, tels que Tor [11] [12], DuckDuckGo [13] [14] ou des extensions de navigateurs, tels que NoScript [15] ou HTTPS Everywhere [16], vous permettent de remplacer, contourner ou bloquer certains services Internet essayant de collecter vos données personnelles.

Malheureusement, ces solutions ne suffiront jamais à protéger pleinement votre vie privée en ce qu’elles ne sont pas installées par défaut, demandent un certain effort et sont parfois perçues comme complexes à utiliser. Ainsi, nous devons agir afin de nous assurer que le futur règlement protégera véritablement la vie privée des citoyens européens : appelez ou écrivez [17] à vos représentants dès maintenant – les inquiétudes de leurs électeurs et la défense des libertés fondamentales devraient toujours primer sur les intérêts économiques des géants de l’Internet –, partagez cette analyse, écrivez-en afin de donner votre opinion sur le sujet, parlez-en autour de vous ou inventez quelque chose à base d’image, de vidéo, de son, etc. C’est maintenant que nous devons agir !

Les membres de LIBE [18] des différents groupes politiques ont déjà commencé à chercher des compromis sur ce sujet précis : nous devons les contacter avant qu’ils ne tombent d’accord sur les pires amendements.

Références

1. L’UNESCO a publié en 2012 une étude mondiale sur le respect de la vie privée sur l’internet et la liberté d’expression [en], qui commence ainsi : « Le droit au respect de la vie privée sous-tend d’autres droits et libertés, dont la liberté d’expression, la liberté d’association et la liberté de conviction. L’aptitude à communiquer anonymement sans que les gouvernements connaissent notre identité, par exemple, a joué historiquement un grand rôle dans la sauvegarde de la libre expression et le renforcement de la responsabilisation politique, les individus étant plus enclins à s’exprimer sur les questions d’intérêt public s’ils peuvent le faire sans crainte de représailles. » Ce qui a toujours été vrai pour la surveillance gouvernementale se vérifie probablement aujourd’hui pour la surveillance privée. Pouvons-nous vraiment nous exprimer librement si toute entreprise, ou même toute personne, peut connaître notre identité et quantité d’autres informations sensibles à notre sujet ?

2. Une étude [en] du Boston Consulting Group montre que « la valeur créée par l’identité digitale peut en effet s’avérer considérable : un milliard d’euro en Europe d’ici 2020 [mais] deux tiers de la valeur totale liée à l’identité numérique ne se réalisera pas si les acteurs n’arrivent pas à établir un climat de confiance pour la circulation des données personnelles » (traduit par nos soins).

3. Directive de 1995 : Article 2 – Définitions Aux fins de la présente directive, on entend par: h) «consentement de la personne concernée»: toute manifestation de volonté, libre, spécifique et informée par laquelle la personne concernée accepte que des données à caractère personnel la concernant fassent l’objet d’un traitement. Article 7 Les États membres prévoient que le traitement de données à caractère personnel ne peut être effectué que si: a) la personne concernée a indubitablement donné son consentement

4. Opinion of the Article 29 Data Protection Working Party on the Definition of Consent [en] : « Cet avis est en partie rendu en réponse à une requête de la Commission dans le cadre de la révision en cours de la directive concernant la protection des données personnelles. Elle contient donc des recommandations à prendre en compte dans cette révision. Ces recommandations comprennent : (i) clarifier la définition de consentement « indubitablement donné » et expliquer que seul un consentement basé sur des actions ou déclarations faites pour signifier un accord constitue un consentement valable ; (ii) exiger que les responsables de traitement mettent en place des mécanismes pour démontrer le consentement (dans le cadre d’une obligation générale de responsabilité) ; (iii) ajouter une exigence explicite concernant l’accessibilité et la qualité de l’information sur laquelle se fonde le consentement, et (iv) un certain nombre de suggestions concernant les mineurs et autres personnes dépourvues de leur capacité juridique. »

« La notion de consentement « indubitablement donné » est utile pour mettre en place un système qui, sans être trop rigide, permet une protection forte. Alors qu’il pourrait potentiellement conduire à un système raisonnable, malheureusement, son sens est souvent mal interprété ou simplement ignoré. »

« La clarification doit se concentrer sur le fait qu’un consentement « indubitablement donné » requiert l’utilisation de mécanismes qui ne laissent aucun doute sur l’intention de la personne concernée de donner son consentement. Cependant, il doit être clair que l’utilisation de paramétrage par défaut exigeant que la personne concernée les modifient afin de signifier son désaccord (un consentement fondé sur le silence) ne peut constituer en soi un consentement « indubitablement donné ». Ceci est particulièrement vrai dans l’environnement en ligne. »

« La position commune 10 du Conseil de 1995 a introduit la définition (actuelle) du consentement. Il a été défini comme « toute indication donnée de façon spécifique, libre et informée de ses souhaits par laquelle la personne concernée signifie son accord au traitement de données personnelles le concernant ». La principale modification apportée à la position de la Commission de 1992 ayant été d’effacer le mot « expresse » qui qualifiait le mot « indication ». En même temps, le terme « indubitablement » a été rajouté à l’article 7(a) qui devenait ainsi : « la personne concernée a indubitablement donné son consentement ». » (traduit par nos soins)

5. Proposition de Règlement pour la protection des données Article 4 – Définitions Aux fins du présent règlement, on entend par: 8. «consentement de la personne concernée»: toute manifestation de volonté, libre, spécifique, informée et explicite par laquelle la personne concernée accepte, par une déclaration ou par un acte positif univoque, que des données à caractère personnel la concernant fassent l’objet d’un traitement;

6. Lire les recommandations contre le consentement explicite envoyées aux députés européens par les géants de l’Internet [en] sur le wiki de la Quadrature. Vous pouvez également lire bien d’autres documents envoyés par les lobbies [en] aux députés européens, sur d’autres sujets concernant la protection des données personnelles.

7. La Quadrature du Net publiera bientôt une analyse de Privacy Alert abordant précisément ce point.

8. Voir la réaction de La Quadrature du Net au vote de IMCO du 23 janvier. Avis de IMCO : amendement 63 Article 4 – Définitions (8) « consentement de la personne concernée »: toute manifestation de volonté libre, ++qui doit être++ spécifique, informée et ++aussi++ explicite ++que possible selon le contexte,++ par laquelle la personne concernée accepte, par une déclaration ou par un acte positif univoque ++, et de manière explicite lorsque les données visées à l’article 9, paragraphe 1, doivent être traitées,++ que des données à caractère personnel la concernant fassent l’objet d’un traitement; (Comment lire un amendement : ++ajouté au texte initial++ / –supprimé du texte initial–)

9. Voir la réaction de La Quadrature du Net au vote de ITRE du 21 février. Avis de ITRE : amendement 82 Article 4 – Définitions (8) « consentement de la personne concernée »: toute manifestation de volonté, libre, spécifique, informée et –explicite– ++sans équivoque++ par laquelle la personne concernée accepte que des données à caractère personnel la concernant fassent l’objet d’un traitement. ++Le silence ou l’inaction n’équivalent pas en soi à un consentement++; (Comment lire un amendement : ++ajouté au texte initial++ / –supprimé du texte initial–)

10. Amendements 757, 758, 760, 762, 764, 765 et 766, déposés en LIBE par : Lidia Joanna Geringer de Oedenberg (S&D – Pologne) Adina-Ioana Valean (ALDE – Roumanie) Jens Rohde (ALDE – Danemark) Louis Michel (ALDE – Belgique) Sarah Ludford (ALDE – Royaume-Uni) Charles Tannock (ECR – Royaume-Uni) Timothy Kirkhope (ECR – Royaume-Uni) Axel Voss (EPP – Allemagne) Seán Kelly (EPP – Irlande) Wim van de Camp (EPP – Pays-Bas) Hubert Pirker (EPP – Autriche) Monika Hohlmeier (EPP – Allemagne) Georgios Papanikolaou (EPP – Grèce) Véronique Mathieu Houillon (EPP – France) Anna Maria Corazza Bildt (EPP – Suède) Agustín Díaz de Mera García Consuegra (EPP – Espagne) Teresa Jiménez-Becerril Barrio (EPP – Espagne)

11. https://www.torproject.org/

12. Tor est un logiciel libre et un réseau ouvert qui vous aide à vous protéger d’une forme de surveillance du réseau, telle que l’analyse du trafic réalisée par certains gouvernements, menaçant nos libertés individuelles et notre vie privée.

13. https://duckduckgo.com/html/

14. DuckDuckGo est un moteur de recherche utilisant des informations récoltées sur des sites web participatifs, tel que Wikipédia, afin de répondre à vos requêtes. Le  moteur de recherche déclare protéger votre vie privée et ne pas enregistrer d’information vous concernant. https://duckduckgo.com/html/

15. https://fr.wikipedia.org/wiki/NoScript

16. https://www.eff.org/https-everywhere

17. https://www.laquadrature.net/wiki/Comment_contacter_un_d%C3%A9put%C3%A9_europ%C3%A9en

18. https://memopol.lqdn.fr/search/?q=committees%3ALIBE%20is_active%3A1

Hack de badges Mifare Classic avec son smartphone

MIFARE est une technologie de carte à puce sans contact. Badge d’entreprise et autres moyens d’identification sans contact exploitent cette belle technologie installée dans plus 3,5 milliards de cartes dans le monde.

La plupart des smartphones NFC sont équipés d’une puce permettant l’émulation de cette carte. L’application pour Android NFC Mifare Classic Scanner, réalisé par Touf un informaticien chercheur Français, vient d’apparaitre dans sa seconde et nouvelle monture. Parmi les nouveautés de cet outil, la possibilités d’ajouter les clefs obtenues par d’autres moyens (libnfc, mfoc…) ; réalisation de scan très rapides en créant un template de la cible (quels secteurs doivent être lus, avec quelle clef…). Une possibilité offrant comme résultat le scan à la volée avec le téléphone en moins d’une seconde.

Export des résultats par mail au format .mfd (compatible libnfc et carte mifare chinoise) ou encore l’édition, modification de données lues pour réinjectées les données modifiées dans le badge. L’outil permet donc pas mal de manipulations techniques et légales. Il démontre aussi le danger de cette technologie. L’application ne fonctionne que pour les badges Mifare Classic mais permet de prouver la facilité de sauvegarder l’état d’un badge pour ensuite le remettre a zero (paiement à une machine à boisson, photocopieuse…) ; modification pour apparaitre comme un autre utilisateur.

« L’utilisation principale est de comprendre le fonctionnement des différents systèmes exploitant des cartes mifare classic » explique à DataSecurityBreach.fr l’auteur. Avec cette application, vous pouvez scanner le tag de vos badges aprés chaque utilisation et ensuite analyser les modifications. Pour les autres technologies autres que Mifare classic, l’outil ne qu’une identification de la technologie employée et un enregistrement de l’uid. (GooglePlay)

Une nouvelle donne pour les malware Android ?

Le dernier Rapport sur les Menaces Mobiles de F-Secure que Datasecuritybreach.fr a pu consulter rapporte une série de nouveaux malware Android, qui utilisent par exemple la messagerie en plus des applications pour se propager et infecter les appareils.

Le premier trimestre 2013 a été marqué par des nouveautés du côté des  malware Android, qui se veulent de plus en plus complexes. Le Rapport sur les Menaces Mobiles de F-Secure du premier trimestre 2013 présente la première offensive dont la diffusion s’est faite hors des applications, (via des e-mails de spam), les premières attaques Android ciblées, et la première escroquerie prétextant une avance de frais. En parallèle, les revendeurs de malware Android se multiplient sur le web.

Le nombre de familles et variantes de menaces mobiles est en  augmentation de 49 % par rapport au trimestre dernier, passant de 100 à 149. Parmi celles-ci, 136 (soit 91,3% d’entre elles) visaient Android et 13 (soit 8,7%),, étaient conçues pour Symbian. Pour rappel, 61 familles et variantes de menaces avaient été découvertes au premier trimestre 2012… cette croissance est donc à l’image de celle des parts de marché d’Android : exponentielle.

« Les nouvelles techniques utilisées par les cybercriminels pour attaquer Android sont inquiétantes », déclare à Data Security Breach Sean Sullivan, Security Advisor du Lab F-Secure. « A titre d’exemple : jusqu’à présent, je ne me suis jamais inquiété pour ma mère et son mobile Android, car elle n’utilise pas d’applications. Aujourd’hui, j’ai des raisons de m’inquiéter : avec des menaces comme Stels, des malware Android se propagent dans des spams, et ma mère consulte ses e-mails avec son mobile. ».

Ce cheval de Troie Android, plus connu sous le nom de Stels, a commencé à se répandre via un email falsifié de « l’U.S Internal Revenue Services », transportant un logiciel malveillant vendu sur Internet, conçu pour voler des informations confidentielles présentes dans les appareils Android et faire de l’argent en passant des appels à des numéros surtaxés. D’après Sean Sullivan, cet exemple de banalisation des malware « pourrait changer la donne ».

Le premier trimestre a été le théâtre des premières attaques ciblées utilisant des logiciels malveillants Android. Ainsi, des militants des droits de l’homme Tibétains ont été la cible d’emails contenants des pièces jointes infectées par des malware Android. De même, et un soi-disant «  coupon de réduction » pour une chaine de café très populaire a permis de soutirer des informations à des téléphones localisés en Corée du Sud.

Des mobiles indiens ont été spécifiquement pris pour cible, avec ce qui constitue la première escroquerie Android prétextant une avance de frais. Dans ce cas, une fausse application Android « d’offres d’emploi » en Inde, informe son utilisateur qu’il est retenu pour un poste au sein de TATA Group, une multinationale indienne. Pour organiser l’entretien d’embauche, l’application demande un dépôt de garantie remboursable.

Tenter de cadrer les Adwares

Les Adwares, DataSecurityBreach.fr vous parle très souvent de ces programmes publicitaires associés à des réseaux publicitaires présentent des risques pour la confidentialité des utilisateurs et nuisent à leur expérience de navigation. Si la majorité des publicités apparaissent en toute légitimité sur les appareils mobiles, une poignée de réseaux publicitaires présentent clairement un risque pour les utilisateurs. Comme les annonceurs, les réseaux publicitaires ont accès à d’énormes volumes de données personnelles et jouent un rôle clé au cœur de l’écosystème de la mobilité. Il est donc crucial qu’ils assurent la confidentialité des données des utilisateurs. Il n’existe pour le moment pas de système de classification formel et normalisé au sein de l’industrie de la mobilité pour les publicités mobiles. Un manque de clarté qui est pénalisant pour les utilisateurs.

De nouvelles règles et standards C’est la raison pour laquelle Lookout a dévoilé à Data Security Breach de nouvelles règles et standards qui définissent les pratiques acceptables en matière de publicité, garantes d’une expérience utilisateur agréable et d’un respect réel de la confidentialité. L’éditeur laissera suffisamment de temps aux différents acteurs de l’industrie – régies publicitaires, annonceurs, développeurs d’applications –  pour qu’ils puissent revoir leurs pratiques. A compter du 13 juin, les publicités qui ne se conforment pas à ces bonnes pratiques et règles seront placées dans la catégorie des programmes publicitaires. Par ailleurs, dans 45 jours Lookout considérera comme logiciels publicitaires les réseaux publicitaires qui ne sollicitent pas ouvertement le consentement de l’utilisateur avant d’effectuer les actions suivantes :

· affichage de publicité en dehors du périmètre de l’application ;

· collecte insolite d’informations permettant d’identifier l’utilisateur ;

· exécution d’actions inattendues suite au clic sur une publicité.

Protéger avant tout les utilisateurs

Pour l’éditeur, l’utilisateur doit pouvoir donner son consentement après avoir reçu une alerte claire et lisible, qui le prévient que l’application inclut un réseau publicitaire capable d’effectuer au moins une des actions citées ci-dessus. L’utilisateur doit se voir offrir la possibilité d’accepter ou de refuser. L’alerte doit être mise en avant, sans être noyée au milieu des conditions d’utilisation ; tous les développeurs d’applications ont l’obligation de la prévoir dans leur code. Tout réseau publicitaire qui effectue les actions listées ci-dessous, sans demander au préalable l’accord de l’utilisateur, sera considéré comme un logiciel publicitaire à compter du 13 juin 2013.   Les réseaux publicitaires qui affichent leurs publicités en dehors du périmètre de l’application, doivent demander au préalable le consentement de l’utilisateur avant d’effectuer les actions suivantes :

· affichage de publicités dans la barre de notification du système (il s’agit des publicités en mode « push ») ;

· affichage de nouvelles icônes ou de nouveaux raccourcis sur le bureau mobile ;

· modification des paramètres du navigateur, tels que les favoris, sur la page d’accueil par défaut ;

· modification des paramètres de numérotation du téléphone, comme par exemple la sonnerie.

Collecte insolite d’informations

d’identification Lookout estime que les réseaux publicitaires n’ont pas besoin, dans la plupart des cas, de collecter des informations permettant d’identifier une personne s’ils n’ont pas obtenu son accord préalable. Lorsque l’application qui les contient est exécutée pour la première fois, ces réseaux doivent solliciter le consentement de l’utilisateur pour collecter les éléments suivants :

· numéro MSISDN de l’utilisateur (numéro de téléphone) ;

· adresse email de l’utilisateur ;

· historique de navigation de l’utilisateur, ou de ses appels et SMS ;

· numéro IMSI de l’utilisateur (sauf si utilisé à des fins autres que publicitaires comme par exemple par l’opérateur pour la facturation).

Actions inattenduesconsécutives à un clic

Si, pour quelque raison que ce soit, un réseau publicitaire émet des appels téléphoniques ou envoie des SMS dès qu’un utilisateur clique sur une publicité, ou pour toute autre action, il doit lui demander au préalable son consentement et ceci à chaque fois.

Chiffrer sa vie privée sur le web

DataSecurityBreach.fr vous le conseille très souvent : sur Internet, les informations que nous diffusons douvent être, un maximum, chiffrées, protégées, … des regards instigateurs. Les sources de fuites et de regards sont nombreux, très nombreux (Etats, entreprises, marketing, Google, …). Il est possible de se cacher. Non pas que nous soyons de dangereux terroristes à la solde d’un groupuscule venus de l’espace. Non, nous souhaitons juste avoir la possibilité de protéger ce qui nous appartient, notre vie privée.

Sur la toile, donc, difficile d’être « secret », mais les outils existent pour se protéger. Commençons par les envies de causer, en paix. De plus en plus de personnes exploitent le « tchat » de Facebook. Sauf que ce dernier, en plus de ne pas être parfaitement sécurisé, laisse de nombreuses traces dans les serveurs du géant américain. Un exemple que datasecuritybreach.fr vous propose d’effectuer. Vous avez un smartphone et un pc. Dans les deux cas, vous êtes connectés à Facebook. Votre smartphone a l’application Facebook activée, cela vous permet de recevoir, par exemple, des notifications de messages, de pokes, … Sur votre PC, vous causez, et causez encore ! Vous prenez soin, à chaque fin de « bla bla » d’effacer la conversation. Vous vérifiez, et effectivement, Facebook a détruit le contenu. Sauf que si vous vous rendez dans l’application de votre smartphone, miracle, les messages effacés ne le sont plus. Il vous faudra, donc, effacer de nouveau le contenu. Attention, n’utilisez pas l’application pour informer votre contact… au risque de revoir les messages réapparaitre dans le Facebook de votre ordinateur.

Bref, tchater, ok, mais tchater sécurisé, c’est mieux. Pour les utilisateurs de Firefox/Chrome, l’outil Crypto chat (Crypto Cat) est fait pour vous. L’addon s’installe dans votre navigateur. Il suffira, ensuite, de fournir un identifiant de connexion à vos interlocuteurs. Les conversations seront sécurisées par un chiffrement. Autres possibilités Threat Model ; intra messenger ou encore anonpaste.me. Il existe des possibilités de messagerie instantanée et visio-conférences avec Jitsi et Frama Soft.

 Après le tchat, vous allez avoir envie de communiquer fichiers, textes. Dans les possibilités ZeroBin, One Time Secret, Just Beam It, PrivNote. Pour finir, n’oubliez pas de chiffrer vos courriels. Pour les plus techniciens, le logiciel GPG est indispensable. Il réclame un peu de temps d’apprentissage et que vos correspondants utilisent aussi GPG (ou pgp). Mais son efficacité n’est plus à démontrer. Attention, des solutions gratuites comme PrivacyBox, ne sont plus exploitable pour des raisons internes aux créateurs. Pour le cas, de privacy box, une sombre affaire de possibilité d’espionnage.

A noter qu’il existe aussi des solutions de sécurisation des courriers et fichiers via l’autodestruction comme Privnote ; SebSauvage, One time secret ou encore Just bea mit ou encore AnonBox.tk. Pour le téléphone, zatazweb.tv, présente dans son émission du mois de mai une application qui permet de chiffrer les conversations téléphoniques.

Une sécurisation qui peut être accentuée en utilisant, par exemple, des clés USB chiffrées comme celle proposée par la société Integral (La crypto Dual – AES 256 bit) ou encore la clé USB biométrique de chez BEFS.  En vacances, en déplacement professionnel, ou tout simplement au bureau. Ce support de sauvegarde ne fonctionne qu’ave la présentation d’un doigt préenregistré.

Piratage de la gestion du bâtiment de Google

Des experts en sécurité informatique de la société américaine Cylance viennent de remettre au goût du jour le piratage des systèmes de gestion des bâtiments. Eaux usées, climatisation, électricité, téléphone, … l’attaque de ce genre d’infrastructure se transforme très vite en un énorme problème pour l’entreprise attaquée. Imaginez, un pirate informatique souhaite mettre en « carafe », en panne, un serveur installé au sein d’une société qu’il décide d’attaquer. Faire déborder les égouts ou éteindre la climatisation pourrait être fatale pour la cible et ses données. Les chercheurs de Cylance ont expliqué que des centaines de sièges d’entreprises, d’administration et de secteurs sensibles comme les hôpitaux, banques basés en Australie sont ouverts à qui sait se faufiler. Parmi les cibles de cette grande chasse au trésor, l’immeuble qui loge Google Australie.