Archives de catégorie : Smartphone

2,3 millions de nouveaux dangers Android en 2015

Au niveau mondial, 66 % des détenteurs de smartphone utilisent un appareil sous Android. Cette domination du système de Google influe sur le nombre de dangers qui ciblent cette plateforme. En 2015, le chiffre record de 2,3 millions de dangers a été atteint, ce qui représente une augmentation d’environ 50% par rapport à l’année 2014. GDATA propose un aperçu des principaux dangers dans son Mobile Malware Report Q4/2015. Les experts sécurité de G DATA ont recensé 758 133 nouveaux programmes malveillants ciblant Android au cours du 4e trimestre 2015, ce qui représente une hausse de près de 32 % par rapport au trimestre précédent. Sur l’ensemble de l’année 2015, environ 2,3 millions de  nouveaux dangers ont ciblé les systèmes Android.

Une attaque contre les smartphones Android via SMS

Durant plusieurs jours, de faux SMS ont tenté de piéger les utilisateurs de téléphones portables sous Android.

Étonnante attaque informatique découverte par une société belge. Un SMS annonçait la réception d’un fichier multimédia. Un message malveillant diffusé, ces derniers jours, à des milliers de propriétaires de téléphones portables sous Android. Les spécialistes de chez Heimdal n’indiquent pas si l’attaque a visé des populations particulières.

L’idée de cette tentative d’infiltration, inciter le lecteur du SMS à cliquer sur un lien. Le message « You have received a multimedia message from XXXXXX Follow the link XXXXX/mms.apk to view the message« . L’url renvoyait sur plusieurs serveurs piégés, comme mmsforyou. J’ai pu en découvrir plusieurs autres comme adobe-flash-player.

Derrière cette attaque, un fichier .apk, une application piégée. Elle installe une version de « TOR » sur le téléphone. Le code malveillant alerte ensuite son auteur, en Iran (sic!), via un simple message « Thank you« . D’après l’alerte, le pirate « peut alors le contrôler et faire ce qu’il veut.« 

Puzzle Color Blend : histoire d’une application Android piégée

Une application dans le Play Store souscrivait automatiquement des connexions WAP payantes.

Parmi les 1,4 million d’applications dans le Google Play Store, certaines sont à manipuler avec précaution. Il s’agit là de la découverte de G DATA avec Puzzle Color Blend. Après son installation, l’application mettait en place des abonnements WAP payants vers une société néerlandaise. Une nouvelle technique à surveiller à l’avenir.

« Ce type d’attaque par abonnement automatique est nouveau », explique Ralf Benzmüller, directeur de G Data SecurityLabs. « Nous assistons ici à une escroquerie très pointue. La création des nombreux faux avis positifs sur le Play Store et la désactivation automatique des connexions de données au profit de connexions WAP payantes montrent que l’attaque est préparée et techniquement avancée.« 

L’application en question
L’application Puzzle Color Blend en cause est un jeu qui consiste à reconnaître et à sélectionner des bonnes nuances de couleur. Disponible dans le Google Play Store depuis le 3 novembre 2015, il avait été téléchargé plus de 50.000 fois jusqu’à son retrait fin janvier. La similitude avec le jeu Blendoku (téléchargé à 1 million d’exemplaires sur le PlayStore) pourrait expliquer le succès rapide de Color Blend. Les images de l’application affichées par l’éditeur dans le Play Store usurpaient par ailleurs l’interface de Blendoku.

Son action nuisible
Après avoir installé le jeu, les utilisateurs contractaient sans le savoir des abonnements à des services WAP payants. Cette méthode d’abonnement automatique est nouvelle. Les attaques détectées précédemment, utilisant la facturation WAP, résultaient d’une action de l’utilisateur, par l’ouverture d’une bannière web par exemple.

GranitePhone: Un Smartphone sécurisé

Logic Instrument annonce avoir procédé à la première livraison du GranitePhone à Mirabilis/Sikur en Janvier. Cette première livraison porte sur 3.000 unités et une commande complémentaire est en cours de production.

Fruit d’une collaboration (développement réalisé en moins de 4 mois) entre les équipes du Groupe ARCHOS (ARCHOS et Logic Instrument) et celles de Mirabilis, le GranitePhone est entièrement conçu autour de la solution de sécurité SIKUR. Le GranitePhone est commercialisé par le groupe MIRABILIS en Amérique du Nord et du Sud et les équipes commerciales de Logic Instrument sont partenaires pour la commercialisation des GranitePhone en EMEA.

Destiné aux utilisateurs (particuliers, entreprises et professions libérales) souhaitant protéger l’intégrité et la confidentialité de leurs communications, le GranitePhone est à ce jour le smartphone offrant le meilleur niveau de sécurité pour la voix, les messages, les données et la messagerie instantanée  .

Une solution complète de communication sécurisée permet de se prémunir contre les Cyber attaques et contre les écoutes. Le « Center for Strategic & International Studies » et McAfee ont évalué à 400Mds d’Euros les pertes annuelles résultant des Cyber attaques et les smartphones sont de plus en plus souvent utilisés par les pirates comme une passerelle pour accéder aux informations des utilisateurs.

Granite OS
Grace au Granite OS, le système d’exploitation développé par la société SIKUR, le GranitePhone offre un niveau de sécurité maximale en restreignant l’accès aux fonctionnalités à risques et en bloquant toute installation d’applications tierces, empêchant ainsi l’infiltration de « Malwares » dans le terminal. De plus le GPS est neutralisé pour préserver la confidentialité de l’utilisateur.

Kenny Holroyd, le directeur commercial de SIKUR déclare : « Depuis 18 mois nous avons lancé un ‘Bug Bounty Program’ consistant à offrir une prime aux pirates capables de ‘hacker’ notre logiciel et nous sommes la seule société au niveau mondial dont le produit n’a à ce jour pas été mis en défaut. »

142g, ultra fin, le GranitePhone séduira tous les utilisateurs pour qui la sécurité des communications est primordiale. Le Smartphone possède un module 4G LTE, des caméras de 16 et 8 mégapixels, un écran Full-HD, un processeur octo-core ainsi que 2 Go de mémoire vive et 16 Go de stockage. L’objet est vendu 925€ et 2 ans d’accès à la solution de sécurité du Granite Phone.

60 jeux sur Google Play piégés

Un logiciel d’espionnage caché dans une soixantaine de jeux diffusés sur le Google Play.

Selon les chercheurs de l’éditeur d’antivirus Dr.Web, la boutique Google Play serait de moins en moins fiable. Une nouvelle fois, plus de 60 jeux Android sont disponibles sur la plate-forme appartenant au géant de l’Internet, cache le cheval de Troie Xiny, un logiciel espion qui se charge d’envoyer les données d’un téléphone infiltré à un inconnu, quelque part sur Internet. Près de 30 développeurs différents seraient responsables de ces jeux. Cependant, les jeux sont si semblables que ceux-ci semblent être proposées par la même source. Les informations volées incluent les codes IMEI et IMSI des téléphones infiltrés, ainsi que les adresses MAC, la position GPS, le type de carte mémoire dans l’ordiphone.

Cependant, ce malware ne peut pas obtenir les privilèges « root ». Il est suffisamment puissant pour bloquer le dispositif et aider l’attaquant à acquérir plus de contrôle sur l’appareil. Il a été remarqué que cette infiltration usée d’une technique de stéganographie pour le déploiement des applications malveillantes. Xiny est « emballé » dans d’autres applications Android à l’intérieur d’une image PNG et n’utilise pas de connexion HTTPS. Le téléchargement via HTTPS faisant tendre l’oreille des chercheurs et outils de sécurité.

Que faire face à la déferlante des applications mobiles ?

Dans les entreprises, l’engouement pour les applications mobiles, couplé au phénomène BYOD (Bring Your Own Device), impose de sécuriser les systèmes et données en instaurant une gestion des certificats numériques.

Les acteurs opérant dans le secteur informatique depuis au moins 20 ans auront observé une quantité astronomique de changements. Si chacun d’eux est nécessaire, certains se révèlent plus intéressants que d’autres. L’essor des applications mobiles, en l’occurrence, représente incontestablement l’une des déferlantes frappant de plein fouet le monde de l’entreprise.

S’agissant des applications mobiles grand public, comme celles axées sur les jeux vidéo et les réseaux sociaux, les failles de sécurité sont aisément repérables dès lors que vous possédez un bagage dans le domaine. Étant donné que les développeurs d’applications mobiles sont, au contraire, très peu versés dans la sécurité, il est à craindre qu’ils exposent leurs applications à des risques dont ils n’ont pas même conscience. Personnellement, je m’intéresse à la composante Infrastructure à clé publique depuis le début de ma carrière, à l’époque où je participais au développement de logiciels pour l’Administration américaine. De ce fait, la sécurité a toujours été ma priorité. Et l’une des premières questions que je me suis efforcé d’élucider, au moment de l’éclosion des applications mobiles, a été la suivante : qui est chargé de diffuser et de gérer les certificats de sécurité des mobiles ?

La sensibilisation à la problématique de sécurité des applications mobiles s’est généralisée, consécutivement aux récents incidents liés aux certificats qui ont attiré l’attention des consommateurs. Des tas de buveurs de café ont ainsi supprimé leurs applications mobiles Starbucks à la suite de piratages qui ont exploité les failles de sécurité de l’entreprise pour accéder directement aux comptes bancaires des clients. Dans le même registre, des contrôles de certificats défaillants sur l’application Télé-Accès OnStar ont permis à des pirates de localiser, déverrouiller et même démarrer à distance des véhicules GM, d’où une certaine réticence de la part des propriétaires de véhicules de cette marque à utiliser l’application mobile du constructeur. General Motors a résolu le problème, contrairement à nombre de ses concurrents qui semblent l’ignorer ; récemment, un pirate a exploité exactement la même faiblesse de certificat dans les applications iOS pour BMW, Mercedes et Chrysler.

Des problèmes de ce genre montrent à quel point les clés et certificats numériques sont essentiels ; de fait, ils constituent le fondement même de la sécurité pour tous les équipements connectés. Néanmoins, sachant que même les entreprises les plus prudentes développent aujourd’hui des applications pour mobiles, assurer leur suivi est devenu une véritable gageure. Au moment où j’écris ces lignes, ces acteurs continuent à divulguer des informations qu’ils réservaient auparavant à leurs propres réseaux. Et, pour compliquer encore davantage la donne de la sécurité mobile, avec la révolution BYOD, les salariés accèdent aux informations de l’entreprise au moyen d’équipements qui échappent à leur contrôle. Autant d’aspects qui ont véritablement rendu plus délicate la vérification des certificats numériques. Tant que cette situation n’évoluera pas, les cybercriminels détourneront les certificats numériques pour mettre à profit les données résidant sur terminaux mobiles, qu’elles appartiennent à l’entreprise ou à ses collaborateurs, tout simplement parce que cette opération est un jeu d’enfant.

Pour empêcher ce scénario, les développeurs d’applications mobiles doivent être en mesure de sécuriser et de protéger leurs clés cryptographiques et certificats numériques. Les entreprises doivent avoir recours à des outils de cybersécurité permettant aux développeurs de découvrir et contrôler des certificats sur des appareils mobiles. À l’instar du système immunitaire qui assure la défense de l’organisme en repérant les agents pathogènes et les anomalies, ces outils surveillent les appareils mobiles en réseau pour détecter les certificats porteurs d’anomalies et de risques et les révoquer aussitôt. Ils s’intègrent également avec la plupart des solutions de gestion de flotte mobile (MDM) pour aider les entreprises à mettre en œuvre des règles qui leur permettront de se maintenir à flot sur un océan de réglementations et d’impératifs sécuritaires. (Par Hari Nair, Director, Product Management chez Venafi)

25 millions de chinois touchés par un logiciel espion

Plus de 25 millions de téléphones mobiles appartenant à des Chinois ont été touchés par un spyware bancaire en 2015.

L’année du Mouton en bois vert [2015] aura été une année informatiquement mouvementée pour les smartphones Chinois. Selon une étude locale, plus de 25 millions d’appareils ont été infectés par un code malveillant se faisant passer pour un outil de paiement.

326 000 nouveaux logiciels pirates, usurpant le paiement mobile, pour téléphones portables ont été découverts derrière la grande muraille. La société Tencent qui a édité ces chiffres indique que 16,7 millions de virus visant les ordiphones ont été diffusés.

Fondée en novembre 1998, Tencent est devenu plus grand et le plus utilisé portail de services Internet en Chine. [Shanghai daily]

Fuite de données via un iPhone 5

Un client de l’opérateur Telstra se retrouve avec les messages du répondeur de l’ancien propriétaire d’un iPhone 5.

Richard Thornton est Australien. Ce client de l’opérateur Telstra souhaitait changer d’iPhone. Bilan, il va effacer le contenu de son téléphone, réinitialiser « USINE » l’appareil, retirer sa carte sim. Bref, les actions logiques pour toutes personnes souhaitant revendre son matériel et ne pas laisser de traces dans l’ordiphone. Apple propose d’ailleurs une procédure à suivre avant de vendre ou de céder votre iPhone, iPad ou iPod touch.

Sauf que Richard Thornton a eu une très mauvaises surprises. Le nouveau propriétaire du téléphone de Richard reçoit les messages vocaux laissés sur le répondeur de l’ancien possesseur du smartphone. L’acheteur de l’iPhone d’occasion est aussi client de TelStra. Lorsque l’iPhone 5 a été mis hors tension, puis de nouveau branché, l’appareil d’Apple a téléchargé les messages vocaux de M. Thornton dans l’application de messagerie vocale visuelle du téléphone. Messages qu’il est possible d’écouter complétement.

La compagnie de téléphone n’a pas encore déterminé la cause du problème. « Ils connaissent les symptômes, mais ils ne savent pas la cause« , indique Thornton.

Procédure à suivre avant de vendre votre iPhone, iPad ou iPod touch

Si vous avez jumelé une Apple Watch avec votre iPhone, mettez fin au jumelage.
Sauvegardez les données de votre appareil iOS.
Touchez Réglages > iCloud. Faites défiler la page vers le bas et touchez Déconnexion. Sous iOS 7 ou version antérieure, touchez Supprimer le compte.
Touchez à nouveau Déconnexion, puis Supprimer de l’iPhone, et saisissez enfin votre mot de passe.
Rendez-vous à nouveau dans Réglages > Réinitialiser > Effacer contenu et réglages. Si vous avez activé la fonctionnalité Localiser mon iPhone, il peut être nécessaire de saisir votre identifiant Apple et votre mot de passe.
Si vous êtes invité à saisir le code d’accès de votre appareil, ou celui applicable aux restrictions, effectuez cette opération. Touchez ensuite Effacer [appareil].
Contactez votre opérateur pour connaître la procédure à suivre en cas de changement de propriétaire. Si vous n’utilisez pas de carte SIM avec votre appareil, adressez-vous également à lui pour savoir comment faire bénéficier le nouveau propriétaire de votre forfait. (SMH)

Mamie veut récupérer le mot de passe de l’iPad de son défunt mari

Une grand mère souhaite pouvoir utiliser l’iPad de son défunt mari. Apple lui réclame une ordonnance du tribunal pour récupérer le mot de passe.

Je ne sais pas pour vous, mais l’affaire qui vise Peggy Bush, une grand mère canadienne de 72 ans et Apple me fait dire que la manipulation de l’opinion publique au sujet des mots de passe des téléphones et tablettes vient de débuter une nouvelle phase.

Je m’explique. La petite dame a perdu son mari. Décédé, monsieur est parti avec le mot de passe qui permet d’accéder à l’iPad familial. Bilan, la veuve a demandé à Apple le précieux sésame. Réponse de la firme américaine, la dame doit obtenir une ordonnance du tribunal pour récupérer le mot de passe de son défunt époux. « J’ai pu obtenir des pensions, des avantages du gouvernement fédéral. Mais d’Apple, je ne pouvais  pas obtenir un mot de passe ridicule. »

L’opinion public manipulé ? Imaginez le tollé. Apple, refuse d’aider une grande mère. Vite une loi pour faire plier les sociétés à fournir le mot de passe demandé par les familles. Pour finir l’histoire, Peggy ne voulait pas récupérer des photos sur la tablette… elle veut jouer aux jeux installés sur l’iPad.

Avouons aussi que ce problème sera de plus en plus récurant. Nous allons tous mourir laissant derrière nous mots de passe de sites web, forums, réseaux sociaux, smartphones… Comme j’ai déjà pu l’écrire sur le site zataz, il va falloir penser à se rapprocher de son notaire pour sauvegarder les précieux et les rendre disponibles aux proches parents.

Les prochains ordinateurs fonctionneront uniquement sous Windows 10

Microsoft vient d’indiquer que les nouveaux ordinateurs ne fonctionneront que sous Windows 10. Les « vieux » Windows n’y auront plus y évoluer.

Microsoft vient d’annoncer que les prochaines machines ne tourneront plus que sous Windows 10. Adieu Windows 7, 8, 8.1. « En plus de nos partenaires OEM, tout au long de la conception de Windows 10, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires de silicium, y compris Intel, AMD, Nvidia et Qualcomm » indique la firme américaine.

L’Américain se félicite de son partenariat avec Intel et sa génération de processeurs Intel Core (Version 6, Skylake). Bilan, les machines qui sortiront dans le futur ne pourront faire tourner que la version 10 (et plus) de l’OS de Microsoft. Skylare sera le dernier a accepté autre chose. Une transition douce car ensuite, il ne sera plus possible de ne pas suivre le chemin tracé par la firme de Redmond.

Même son de cloche pour AMD, son « Bristol Ridge » ne pourra faire tourner que Windows 10. De même pour le 8996 de Qualcomm. Bref, Microsoft continue sa marche en avant de l’utilisateur forcé. Pour la bonne cause affirme Microsoft « Une meilleure intégration du software et du hardware« .

NSA : l’espionnage toujours en cours

Le Wall Street Journal a rapporté que la NSA a espionné le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et ses principaux collaborateurs.

Le président Obama et son administration continuent l’espionnage des alliés et alliés « pour du semblant ». Le Wall Street Journal a confirmé l’espionnage numérique du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de ses principaux collaborateurs. Comme le rapporte le WSJ, une mise sur écoute « de certaines conversations privées avec les législateurs américains et des groupes américano-juif». La NSA voulait clairement emmagasiner de l’information sur les tentatives de sabotage des accords avec l’Iran.

Ce qui est « marrant » dans cette histoire, c’est de lire les propos de toutes sortes d’internautes, tel que le politique Pete Hoekstra. Ce dernier a passé de nombreuses années à défendre les programmes de surveillance de la NSA. Aujourd’hui, il s’indigne de cette mise sur écoute massive de dirigeants israéliens. En 2014, Pete Hoekstra se moquait du Brésil et de l’Allemagne. Deux nations qui montraient du doigt l’espionnage de ses dirigeants par la National Security Agency.

Vuvuzela, le système qui permet de cacher ses SMS

Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) annonce avoir créé un système permettant de cacher et sécuriser ses SMS.

Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) est connu pour être un nid de chercheurs de grands talents. Une école qui dépose de nombreux, très nombreux brevets provenant de projets d’études. Des chercheurs du MIT viennent d’indiquer avoir mis au point Vuvuzela, un système qui permet de protéger de toute lecture un SMS. Pour les « inventeurs », Vuvuzela serait plus sécurisé que TOR. Avec le Laboratoire d’Intelligence Artificielle (CSAIL), le MIT a développé ce système qui permettra d’échanger des messages sécurisés. La technique reprend l’idée des trompettes Vuvuzela. Faire du bruit, via de nombreux nœuds de connexions.

Bref, Vuvuzela sera-t-il le système qui sécurisera les SMS comme le fait, pour les mails, le système ProtonMail. En juillet 2015, les mêmes chercheurs, secondés par ceux de l’Institut de recherche informatique Qatar (qcri) avaient démontré les failles de TOR lors de l’Usenix Security Symposium.

i-Guard, une solution Française de sécurité informatique

i-Guard s’annonce comme une solution innovante de protection de votre informatique fondée sur la nouvelle technologie Endpoint Detection and Response.

Pas un jour sans attaque et ce quelle que soit la taille de l’entreprise ou l’administration. La grande mutation des réseaux d’entreprise en termes d’accessibilité aux informations de ses utilisateurs salariés rend nécessaire la multiplication des points à partir desquelles les réseaux peuvent être consultés. Or, il s’agit d’autant de points d’accès potentiels pour un intrus malveillant. Les données sont partout, sur de multiples supports et toutes les machines doivent être protégées, qu’elles soient connectées au réseau d’entreprise ou non.

Les nouvelles menaces notamment les attaques personnalisées et ultra ciblées de logiciels malveillants sont conçues pour contourner les solutions antivirus traditionnelles. Ces dernières sont peu efficaces contre les pirates et autres hackers. Leur fonctionnement par signatures oblige à des mises à jour régulières qui sont autant de failles avouées.

Dans ce contexte, la détection précoce des menaces grâce à de nouveaux outils est devenue une composante essentielle de la sécurité des données et du réseau informatique de l’entreprise. En détectant, en analysant et en neutralisant les menaces avant qu’elles n’aient atteint leurs objectifs, i-Guard offre la solution la plus avancée aux problématiques de sécurité informatique actuelle. Une solution qui sera proposée, dans quelques jours, en mode bêta publique.

La solution i-Guard ?
i-Guard constitue, une solution unique sur le marché dont le moteur intelligent prend seul les décisions tout en laissant la possibilité à l’administrateur réseau ou au RSSI de modifier et d’améliorer la décision adoptée s’il l’estime nécessaire. Une console de management rend l’utilisation de i-Guard particulièrement simple.

i-Guard est la seule solution de sécurité Française Endpoint Detection and Response (ERD) multiplateforme et intelligente capable d’empêcher les menaces internes et externes de : bloquer, crypter, pirater et espionner votre réseau et vos PC. L’outil est auto-apprenant et n’a pas besoin d’un logiciel antivirus pour être fonctionnel. Il agit seul et apprend des comportements des logiciels en place.

Les capacités d’adaptation de ce logiciel 100% Français permettent également, grâce à son auto-apprentissage et à son intelligence artificielle, de faire évoluer, de façon autonome, les répliques aux menaces et de les adapter en fonction de la nature et de l’ampleur des attaques détectées. Une prévention proactive contre la perte de données (DLP), la gestion des événements de sécurité sur les machines, la protection contre les attaques « Zero-day » et la défense avancée contre les menaces (Advance Threat Defense – ATD).

i-Guard protégent tous les supports des serveurs, aux ordinateurs, ordinateurs portables, tablettes et smartphones (ordiphones). Une protection ultra fine machine par machine et une visibilité avancée de la sécurité via la console de managent permettant de détecter instantanément les menaces les plus avancées, bloquant la perte de données sensibles et le risque de destruction de données sur les machines.

i-Guard offre une console de management accessible simultanément depuis plusieurs machines : iPhone, tablette, smartphone, PC… Depuis la console de management, vous avez la possibilité de bloquer des applications malveillantes tant internes qu’externes à l’entreprise contre le cryptage, la copie, l’accès, ou la transmission de données sensibles. En outre, la technologie de sécurité extrême offre une visibilité sur une variété d’événements, y compris l’accès à l’activité des applications et du système d’exploitation.

L’installation et le fonctionnement de la solution i-Guard sont fort simples. Le logiciel recherche et identifie les machines sur le réseau. Il suffit ensuite, depuis la console d’administration, de procéder à une sélection des serveurs et terminaux à protéger. i-Guard va procéder à un profilage des logiciels installés et les valider ou non. Cette console fonctionne directement depuis un simple smartphone, tablette ou bien sûr un PC.

Deux modes de fonctionnement peuvent coexister sur le réseau en fonction des machines et du type de client. Le mode Normal et le mode Stricte.
– Le mode normal permet l’installation et la mise à jour de logiciels de confiance. L’administrateur réseau peut ajouter un logiciel en liste de confiance et i-Guard l’autorisera à s’exécuter, tout en le surveillant. Les logiciels non validés par i-Guard sont mis en liste noire et ne peuvent ni s’exécuter ni se mettre à jour. La seconde possibilité, le mode strict, bloque le/les postes dans l’état de sécurité qui a été établi par i-Guard et l’administrateur réseau. Il est ainsi impossible grâce à ce mode d’installer ou modifier une application, garantissant un très haut niveau de sécurité.

L’EDR définit une catégorie d’outils et de solutions qui mettent l’accent sur la détection d’activités suspectes directement sur les hôtes et les PC du réseau. L’ERD était initialement dénommée « Endpoint Threat Detection & Response » (EDTR).

D’ici quelques jours, une version béta stable sera proposée au public. Elle n’intègre pas encore toutes les fonctionnalités (notamment sur le déploiement en réseau et dans le support des OS). L’installation de i-Guard nécessite une double installation : la console de management et le client i-Guard. La console de management peut s’installer sur un PC du réseau (windows 10 seulement pour le moment) ou sur un iPhone/iPad. D’autres plateformes sont en développement. Dans cette bêta, depuis la console de management, il est possible de voir toute l’activité des machines protégées et interagir avec elles pour fixer le type de sécurité ou encore bloquer/débloquer des logiciels que i-Guard a stoppé.

Double authentification pour votre site web

Vous avez un site web ? En plus de votre mot de passe d’accès à votre espace d’administration utilisez la double authentification.

Après les modes d’emplois pour mettre en place la double authentification pour Youtube, gMail, Amazon, DropBox, Facebook, DataSecurityBreach.fr vous propose la même sécurité dédiée à votre site Internet. Ce mode d’emploi est à destination des utilisateurs de WordPress.

La validation en deux étapes contribue à protéger le compte d’un utilisateur contre les accès non autorisés au cas où un tiers parviendrait à obtenir son mot de passe. Même si une personne malveillante parvient à décrypter, deviner ou dérober un mot de passe, elle ne peut se connecter si elle ne dispose pas des informations de validation supplémentaires de l’utilisateur. Ces dernières se présentent sous la forme de codes que seul l’utilisateur peut obtenir via son mobile ou via une signature chiffrée contenue dans une clé de sécurité.

Mode d’emploi double authentification WordPress

Commençons par la base, télécharger l’application qu’il faudra installer dans votre smartphone. Plusieurs choix possibles : Google Authenticator ; Authy ; encore FreeOTP ou encore Duo Mobile Authentication. Ensuite, installer sur votre site Internet l’application dédiée. Une fois c’est deux actions réalisées, direction l’espace « utilisateurs » de votre espace web. Sélectionnez votre identité. Dans cette partie, apparait un espace baptisé « Code secret ».

Cliquez, soit sur « créer nouveau code secret » ou « Montrer le QR Code« . Il vous suffit de lancer l’application mobile. Ensuite, sélectionner le menu, en haut à droite du logiciel. De choisir « configurer un compte« . Plusieurs choix : de viser le QR Code avec votre ordiphone (le plus simple). Rentrer le code secret, la clé fournie, généré par l’application dans votre site web. Dorénavant, une seconde entrée de mot de passe apparaît dans votre ouverture d’administration. Il suffira d’y insérer le code fourni par votre téléphone portable.

Des hébergeur tels que OVH propose aussi la double authentification.

Google renforce son action pour le chiffrement des courriels

Google a décidé de resserrer la sécurité de ses utilisateurs en avertissant de l’arrivée d’un courriel non chiffré… mais ne corrige pas un bug plutôt gênant.

Google a ajouté une nouvelle fonctionnalité à Gmail qui a pour mission d’informer les utilisateurs chaque fois qu’un courriel non chiffré atterrit dans votre boîte de réception. Cette nouvelle fonction est destinée à freiner les attaques en ligne qui peuvent viser des fournisseurs de messageries. Pour développer cette fonctionnalité, Google a signé un partenariat avec les Universités du Michigan et de l’Illinois. Une sécurité qui résulte d’une recherche sur l’évolution de la sécurité des courriers électroniques depuis 2013.

Pendant ce temps…
Depuis les paramètres de Gmail via un ordinateur, une chercheuse en informatique à trouvé le moyen de modifier le nom qui apparaîtra dans le courriel envoyé. Pour prouver sa découverte, Yan Zhu, la chercheuse, a modifié son nom d’affichage en yan «  »security@google.com ». Les guillemets supplémentaires dans son identité ont provoqué un bug de traitement de l’information. Un moyen qui pourrait piéger des internautes pensant recevoir un courriel de Google, par exemple.

Le bug ne vise que l’application Android. Yan Zhu a alerté l’équipe de sécurité Google. Cette dernière n’a pas estimé qu’il était important de corriger.

Une entreprise sur dix possède au moins un terminal infecté ayant accès aux données d’entreprise

Les données contenues dans le rapport « L’état de la sécurité des applis » de MobileIron révèlent également la liste des principales applis grand public blacklistées.

À l’heure où les collaborateurs choisissent les smartphones et les tablettes pour travailler, les applis mobiles deviennent des outils professionnels indispensables. Suite aux récentes attaques mobiles telles que XcodeGhost, Stagefright, Key Raider et YiSpecter, une quantité sans précédent de données professionnelles mobiles s’est vue menacée. MobileIron a publié aujourd’hui de nouvelles statistiques relatives à l’«état de la sécurité des applis», qui comprennent des informations concernant la manière dont les entreprises utilisent et protègent leurs applis mobiles.

« Dans la mesure où de plus en plus de processus commerciaux sont mobilisés, les hackers s’intéressent aux applis mobiles afin de profiter de l’incapacité des entreprises à prévenir et à détecter les menaces mobiles » a déclaré à DataSecurityBreach.fr Mike Raggo, directeur de la recherche sur la sécurité chez MobileIron. « Afin de protéger les données sensibles contre les menaces de demain, les entreprises doivent repenser leur approche en matière de sécurité en adoptant une architecture mobile fondamentalement différente. »

Principales applis grand public blacklistées
Les collaborateurs sont susceptibles de stocker des documents professionnels sur des applis personnelles de synchronisation et de partage de fichiers d’entreprise (EFSS), ce qui contribue à placer des données professionnelles sensibles en dehors du cadre de la protection du service informatique. Cinq des dix premières applis grand public blacklistées par les clients de MobileIron sont des applis EFSS.

1. Dropbox (EFSS)
2. Angry Birds
3. Facebook
4. OneDrive (EFSS)
5. Google Drive (EFSS)
6. Box (EFSS)
7. Whatsapp
8. Twitter
9. Skype
10. SugarSync (EFSS)

« Les versions grand public des applis EFSS effraient les départements informatiques dans la mesure où des données professionnelles sont susceptibles d’être égarer. Heureusement, les versions d’entreprise d’un grand nombre de ces applis sont disponibles, » déclare à Data Security Breach Raggo. « Les entreprises sont en mesure d’offrir à leurs collaborateurs l’expérience qu’ils désirent tout en protégeant leurs données d’entreprise, mais ceci exige une transformation de l’état d’esprit qui consiste à passer de la restriction à l’autorisation. »

Les applis mobiles sont menacées
Dans la mesure où le travail évoluera dans le futur de plus en plus vers la mobilité, il en sera de même pour le détournement des données et la cybercriminalité. Les récentes attaques ont ciblé les applis et les systèmes d’exploitation mobiles afin d’exfiltrer des données sensibles, et de nombreuses entreprises n’étaient pas préparées. Par exemple, les applis iOS infectées par le logiciel malveillant XcodeGhost peuvent collecter des informations relatives aux terminaux puis crypter et charger ces données vers des serveurs gérés par des agresseurs. La société de détection de logiciels malveillants FireEye a identifié plus de 4 000 applis infectées sur l’App Store, tandis que la société de gestion des risques relatifs aux applis mobiles Appthority a révélé que la quasi-totalité des organisations détenant au moins 100 terminaux iOS possédaient au moins un terminal infecté.

Le défi relatif aux terminaux et aux applis mobiles réside dans le fait que l’utilisateur – et non l’administrateur informatique – exerce généralement le contrôle. Les terminaux deviennent non conformes pour diverses raisons. Par exemple, un terminal se révélera non conforme dès lors que l’utilisateur procédera à un jailbreak ou à un root de son terminal, si le terminal fonctionne sur une ancienne version du système d’exploitation que le département informatique ne prend plus en charge, ou dès lors que l’utilisateur aura installé une appli que le département informatique a blacklisté. MobileIron a révélé les éléments suivants :

Dans ces différents cas, bien que les technologies traditionnelles de sécurité ne soient pas en mesure d’entreprendre les actions nécessaires pour protéger les données d’entreprise, MobileIron est en mesure de le faire. Dès lors qu’un terminal se révèle non conforme, MobileIron entreprend automatiquement plusieurs actions destinées à protéger les informations d’entreprise, notamment en envoyant une alerte à l’utilisateur, en bloquant l’accès des terminaux et applis aux ressources d’entreprise, ou en supprimant tous les courriers électroniques et les applis d’entreprise.

« Les organisations d’aujourd’hui possèdent un ensemble beaucoup trop divers de technologies de sécurité, qui sont rarement pleinement intégrées entre elles. Même lorsqu’elles sont intégrées, elles incluent rarement des informations relatives aux terminaux et aux applis mobiles, » a poursuivi Raggo. « La bonne nouvelle pour les entreprises utilisant une solution de gestion de la mobilité d’entreprise c’est qu’elles disposent des informations dont elles ont besoin sur l’état des terminaux et des applis mobiles pour protéger leurs informations d’entreprise. »

Principales raisons pour lesquelles les terminaux deviennent non conformes
Les entreprises recourant à des solutions de gestion de la mobilité d’entreprise (GME) telles que MobileIron peuvent établir des politiques destinées à garantir que les collaborateurs appropriés bénéficient de l’accès mobile approprié à partir du terminal approprié. Si les administrateurs informatiques ne procèdent pas à l’automatisation de la mise en quarantaine des terminaux dès lors qu’ils se révèlent non conformes, les données d’entreprises sont susceptibles d’être menacées.

Voici les principales raisons pour lesquelles un terminal devient non conforme aux politiques d’entreprise :
Le terminal n’est pas mis en contact avec la plateforme de GME.
L’administration a été désactivée afin que la solution de GME ne puisse plus intervenir à distance sur un terminal.
Le terminal n’est pas conforme aux règles qui bloquent, exigent ou autorisent une appli particulière.

Il est temps de repenser la sécurité mobile
Dans la mesure où des cyber-agresseurs utilisent des logiciels malveillants mobiles pour voler des données professionnelles sensibles, les entreprises doivent envisager des solutions de protection contre la perte de données dans le cadre de leurs stratégies de sécurité. Un seul terminal infecté peut rendre les entreprises vulnérables à des attaques coûteuses.

L’iris comme mot de passe pour retirer de l’argent

Le groupe bancaire américain CitiGroup teste des distributeurs de billets proposant le contrôle du client par l’iris.

La société bancaire Citigroup vient de lancer un test géant d’un système de biométrie équipant ses distributeurs de billets. Mission, plus de mot de passe à taper, mais montrer ses yeux, et plus précisément son iris pour être identifié. Une technologie proposée par Diebold.

Comme l’indique le Wall Street Journal, une sécurité plus fiable que l’empreinte digitale. Deux machines sont testées à New-York. Il faut posséder un téléphone portable et l’application de Citigroup. Une fois votre iris validé par votre téléphone, un QR code apparaît à l’écran de l’appareil qu’il faut ensuite présenter au distributeur de billets. Une technologie qui semble lourde pour quelques billets, mais qui ne réclame plus de cartes bancaires, de code à taper, … Elle a été baptisée Irving.

La seconde technologie, Janus, rajoute une communication d’information par courriel et/ou SMS. Pour rappel, Diebold propose aussi des urnes informatiques pour les élections… qui ont été montrées du doigt, en 2008, suite à des problèmes de sécurité.

https://www.youtube.com/watch?v=awIM_M00tSA

Sur les traces d’un smartphone perdu

L’éditeur Avast a « égaré » 20 téléphones aux Etats-Unis et suivi leur trace afin de connaître leur parcours.

Pour communiquer sur un des ses outils de sécurité informatique, ici une application contre le vol de téléphone portable, Avast Software a dévoilé les résultats d’une expérience au cours de laquelle la société a volontairement perdu et suivi la trace de vingt smartphones aux Etats-Unis.

Dix téléphones ont été abandonnés à divers endroits de New York, et dix autres à San Francisco. Avant de disperser les appareils, Avast avait préalablement installé trois applications de sécurité sur chaque téléphone : l’application gratuite Avast Anti-Theft, Lookout Mobile Security et Clean Master. L’éditeur avait également veillé à inscrire sur chaque périphérique l’adresse à laquelle il pouvait être retourné en cas de perte.

Sur vingt appareils, seuls quatre téléphones sont revenus chez Avast, tandis que les autres ont pu faire des périples hauts en couleurs. Sur une période de cinq mois, les analystes ont utilisé l’application Anti-Theft afin de suivre les mobiles perdus et ont découverts que la majorité des téléphones perdus ont été remis à neuf grâce à une réinitialisation aux paramètres d’usine. L’outil de l’éditeur serait la seule application de sécurité ayant « survécu » à la réinitialisation. Un appareil semble avoir voyagé dans un navire cargo transatlantique vers l’Inde, où il est actuellement utilisé par son nouveau propriétaire (Quid de la carte SIM, de l’abonnement, du réseau en mer ?). Un téléphone a pris un aller simple vers la République Dominicaine. Un appareil se trouve chez un prêteur sur gages. Un téléphone semble maintenant appartenir à un conducteur de taxi et fais des zigzags dans les rues de San Francisco

« Plus de 3 millions de téléphones sont égarés chaque année, déclare Gagan Singh à DataSecurityBreach.fr, Président de la gamme mobile chez Avast. Heureusement, grâce à Avast Anti-Theft, les utilisateurs ont la possibilité de tracer et de retrouver un téléphone perdu, ou de supprimer à distance les données qu’il contient si ce dernier est irrécupérable. Au vu du nombre de données personnelles que nous stockons sur nos téléphones à l’heure actuelle, il est fort utile de pouvoir retrouver son téléphone ou de supprimer son contenu si vous l’égarez. »

De bons samaritains
Alors que la plupart des appareils perdus continuent de parcourir le monde, quatre personnes ont toutefois renvoyé le téléphone qu’ils ont retrouvé. Comment savaient-ils qu’ils appartenaient à Avast ? Parmi celles-ci, Quiana W. de Brooklyn, a écrit : « Je sais ce que ça fait de perdre quelque chose, un portefeuille comme un téléphone, j’espère donc que cela incitera d’autres personnes à en faire de même. »

Bouilloires connectées, piratage assuré

Les bouilloires connectées peuvent permettre de mettre la main sur les mots de passe wifi de leurs utilisateurs.

Les objets connectés, petit bonheur pour geek. Sauf que la sécurité, et c’est pourtant pas faute d’en parler, est encore le point faible du matériel tant vanté par le marketing et les agences de communication. C’est d’ailleurs le produit phare de ce noël 2015. Tout va être connecté, du jouet au slip !

A Londres, Ken Munro, un chercheur, a joué avec l’application ikettle. Sa mission, gérer les bouilloires connectées Smarter avec un smartphone. Sauf que le « truc » est tellement bien sécurisé qu’il permet d’intercepter les identifiants de connexion au compte wifi sur lequel est connecté la bouillante dame.

IKettle est conçu pour enregistrer les précieuses secondes passées à attendre l’eau chaude. (The Register)

Geek’s Live : Master Lock présente ses cadenas connectés

Lors de la prochaine Geek’s Live qui se tiendra le 14 octobre au Carreau du Temple, à Paris, Master Lock présentera en avant-première son cadenas connecté qui se pilote simplement avec un smartphone.

Déclinés en deux versions (usage intérieur et usage extérieur), les cadenas connectés Master Lock n’ont pas besoin de clé ni de combinaison pour s’ouvrir : la connexion Bluetooth d’un Smartphone permet de les contrôler facilement et de partager les accès entre plusieurs utilisateurs, en toute sécurité. Fini les problèmes de combinaisons difficiles à retenir, les clés égarées, volées ou cachées au fond d’un sac.

Le partage d’accès en toute simplicité
L’accès à distance se partage très facilement et immédiatement avec l’application gratuite Master Lock Vault™ eLocks. Vous maîtrisez totalement les accès partagés (qui peut ouvrir le cadenas, quand, pour quelle durée…) et pouvez à tout moment ajouter ou supprimer des accès. Vous êtes également informé des tentatives d’ouverture non autorisées.

Sécurité et technologie
Les cadenas connectés Master Lock sont conçus pour garantir un niveau de sécurité optimal. Leur anse en alliage de bore assure une résistance renforcée au coupe-boulon et leur double verrouillage à bille garantit une meilleure résistance à l’effet de levier. Le cadenas à usage extérieur est également recouvert d’élastomère thermoplastique qui lui confère une résistance optimale contre les intempéries. L’application mobile Master Lock Vault eLocks, à télécharger gratuitement, utilise les normes de sécurité et de cryptage les plus avancées pour prévenir toutes tentatives de vols de données : seules les personnes autorisées peuvent ouvrir le cadenas.

Le cadenas connecté Master Lock a reçu le 3e prix de l’Innovation du MedPi dans la catégorie « Nouvel usage ». Les cadenas connectés Master Lock sont disponibles en deux versions : usage intérieur (L. 47 x P. 27 x H.50 mm, anse 7mm diam.) – et usage extérieur (L. 56 x P. 27 x H.74, anse 9mm diam.). 69€ pour la version intérieur. 99 euros pour la version extérieure. Nous attendons de savoir si ces cadenas sont à la norme de la sécurité aérienne américaine TSA.

Mp3 et Mp4 dangereux pour Android

Deux nouvelles failles découvertes dans Android pourraient malmener téléphones et tablettes via la lecture de Mp3 et Mp4 modifiés.

La société Zimperium mobile Threat Protection avait découvert, en avril 2015, un problème de sécurité dans la bibliothèque Stagefright sous Android. Joshua J. Drake, responsable des recherches a poursuivi son étude sur le traitement des médias par Android. Son enquête sur les attaques à distance l’a conduit à une nouvelle découverte.

Stagefright 2.0 est un ensemble de deux vulnérabilités qui se manifestent lors du traitement de fichiers MP3, ou de fichier vidéo MP4. La première vulnérabilité impacte presque chaque appareil Android depuis la version 1.0 sortie en 2008. Des méthodes pour déclencher la 1ére vulnérabilité avaient été découvertes pour Android version 5.0 en exploitant la seconde faille.

Google a notifié la faille CVE-2015-6602 et a indiqué qu’elle serait corrigée la semaine prochaine. « Nous prévoyons de partager des informations pour cette deuxième vulnérabilité dès que possible » souligne Zimperium.

La faille touche le traitement des fichiers MP3 et/ou MP4 spécialement conçus par un pirate, pouvant entraîner l’exécution d’un code arbitraire, comme le téléchargement d’un logiciel espion…

Sécurité de l’AppStore : la fin du mythe ou simple retour à la réalité ?

Apple et son Store victimes d’une attaque de sécurité majeure ! Une centaine d’Apps infectées par le biais d’une librairie utilisée par les développeurs ! La forteresse aura tenu longtemps, mais elle a fini par céder et l’actualité nous rappelle quelques vérités élémentaires en matière de sécurité informatique.

Peut-on faire confiance à un acteur mondial, fut-il Apple, pour traiter à l’échelle planétaire, et pour tout le monde, la sécurité des Apps ? Qui n’a jamais tenté de publier une application mobile sur l’AppStore, n’imagine pas les moyens et les efforts déployés par Apple pour effectuer des contrôles de sécurité poussés sur les applications mobiles distribuées sur son store. C’est un fait indéniable. Et c’est une réalité vécue quotidiennement par tous les développeurs. Apple évalue, Apple contrôle, Apple audite … Et Apple rejette les Apps qui ne répondent pas à ses exigences de sécurité. Cela ne fait aucun doute. Apple ne bâcle pas le travail en matière de sécurité. Il en va de son image. Mais pour autant est-il bien raisonnable d’imaginer qu’un acteur unique, fut-il le plus puissant de la sphère numérique, puisse promettre au monde entier un espace de sécurité absolue, contrôlé par lui seul et sur la base de règles qui lui sont propres ? Certes il est confortable et rassurant de le croire. Certes les preuves sont réelles des efforts consentis par Apple pour offrir à ses clients le store le plus sécurisé de la planète numérique.

Mais hélas, la réponse est non ! Et la preuve vient d’en être apportée par l’actualité récente. Apple est faillible car il est simplement impossible à échelle mondiale de garantir un espace de sécurité universel, commun pour tous, et cela, indépendamment du contexte d’usage des Apps, des terminaux mobiles et des systèmes d’information avec lesquels ils interagissent. La sécurité numérique est une notion subjective. Chaque entreprise voit la sécurité à sa porte avec ses propres règles, adaptées à ses spécificités et à ses composants sensibles. Imaginer le contraire relève quasiment de l’inconscience.

Les entreprises ne peuvent pas faire l’économie d’ajouter leur propres contrôles de sécurité aux contrôles d’Apple, fussent-ils les plus rigoureux. Agir différemment reviendrait à considérer dans le monde physique que la sureté du territoire national étant prise en charge par les services de l’Etat, il n’est pas nécessaire pour l’entreprise d’assurer sa propre sécurité et celle de ses personnels.

Apple n’y est pour rien. La firme de Cupertino aura beau multiplier les contrôles de sécurité. Ils ne couvriront jamais les exigences propres d’une banque, d’un opérateur de télécommunication ou d’un distributeur d’énergie. La sécurité numérique d’une entreprise est aussi et avant tout son affaire propre ! L’entreprise peut-elle faire confiance à ses seules équipes internes et/ou à ses prestataires, pour s’assurer de la sécurité de ses propres Apps ?

La première réponse qui vient à l’esprit est naturellement oui. Après tout, les équipes internes savent bien ce qu’elles font. Quant aux prestataires, ils sont encadrés et contrôlés, et ils auraient beaucoup à perdre à introduire des comportements malveillants au sein des applications mobiles qu’ils développent.

Hélas ! L’actualité d’Apple révèle combien le monde numérique est lié et interdépendant. La malveillance n’est pas venue des équipes de développement, qu’elles soient internes ou externes. Elle était simplement logée dans les outils qu’ils avaient à leur disposition … Dès lors la vieille histoire du cheval de Troie se réécrit en version numérique et la désormais fameuse librairie X code aura permis aux pirates de prendre la citadelle Apple en douceur.

Mais au final, et en toute bonne foi, des équipes de développement auront livré une application comportant une portion de code malveillant.

La leçon qu’il faut en retenir est simple : en matière d’applications mobiles, comme dans tous les domaines, la confiance implique le contrôle. Les entreprises doivent s’assurer que leurs applications et l’ensemble des éléments qui les composent sont auditées avec soin et cela dans les multiples et complexes ramifications qui constituent leur code informatique complet.

Peut-on aborder la sécurité des Apps au sein de l’entreprise de manière binaire ?
Une application doit être saine ou malveillante. Autorisée ou bloquée. Oui ou non, les questions de sécurité ne doivent accepter que ces seules réponses. Bien entendu, le monde des applications mobiles serait idéal si les réponses de sécurité étaient simplement binaires. Mais ce monde idéal n’existe pas. La sécurité est une notion relative. Chaque entreprise doit la considérer selon ses règles propres. En vérité, les applications se classent en 3 grandes catégories :

Les applications saines. Leur comportement ne présente pas de risque pour l’entreprise et ses collaborateurs. Pour autant, sur des critères qui ne relèvent pas de la sécurité, elles peuvent être interdites dans un cadre professionnel, à l’exemple des Apps de jeu électronique.

Les applications malveillantes. Indépendamment du contexte particulier d’une entreprise, certains malwares sont de véritables malwares universels. Une App de type « Ransomware » qui prend en otage les données de l’utilisateur (en les chiffrant) contre paiement d’une rançon, est à proscrire.

Et les applications « grises ». Elles sont saines pour certains. Elles sont malveillantes pour d’autres. L’interprétation de leur comportement dépend du contexte de l’entreprise. Une application qui récupère la géolocalisation de l’utilisateur peut être considérée comme dangereuse ou non, selon le contexte de l’entreprise.

La « zone grise » apporte de la complexité dans la gestion de la sécurité des Apps car elle possède des frontières à géométrie variable. Il convient à chaque entreprise de définir ses règles propres pour contrôler cette partie de l’univers des Apps qu’elle propose à ses salariés.

L’expérience révèle qu’à ce jour la majorité des entreprises oublient les Apps grises. Elles délèguent à un acteur mondial comme Apple le soin de gérer pour leur compte la question de la sécurité des Apps. Mais cela est impossible. Un acteur mondial ne peut déployer que des règles universelles communes pour tous. Or, les Apps grises doivent être traitées au cas par cas. D’autant que les technologies qui permettent une gestion personnalisée existent désormais sur le marché. (Par Clément Saad, Président de l’entreprise Pradeo)

Révéler son mot de passe de téléphone aux autorités n’est pas une obligation

Justice : un tribunal américain indique que les autorités ne peuvent pas contraindre des suspects à révéler le mot de passe de leur téléphone.

Un juge de Pennsylvanie a indiqué, la semaine dernière, que des personnes accusés par les autorités d’un délit, peuvent invoquer leur droit et faire appel au Cinquième amendement pour ne pas fournir les informations permettant de se connecter à leur matériel informatique protégé par un mot de passe. Forcer des suspects à renoncer à leurs mots de passe de téléphone cellulaire est une violation du droit constitutionnel contre l’auto-incrimination, indique le juge fédéral Mark Kearney.

Un jugement intéressant au moment ou le FBI fait un important lobbying auprès du législateur pour contrôler le plus possible l’utilisation du chiffrement par les utilisateurs de matériel téléphonique et informatique. James Comey, le patron du Federal Bureau of Investigation, proposant même aux entreprises de réfléchir avec l’agence à des solutions plus souple pour les agents fédéraux, lors de leurs enquêtes. Bref, une porte cachée dans le matériel et système de chiffrement.

Il faut savoir qu’en France, la loi oblige les individus entendus par les force de l’ordre à fournir les mots de passe de leur ordinateur, de leur téléphone portable (ainsi que leurs clés de chiffrement). En cas de refus, en cas de peine, le juge peut doubler la sentence. (The Hill)

Contourner iOS 9 LockScreen en 30 secondes

Utiliser SIRI pour contourner l’écran de verrouillage des nouveaux appareils d’Apple fonctionnant sous iOS9.

Une faille de sécurité a été découverte dans le nouvel OS d’Apple, iOS 9, sorti en septembre. Il permet d’exploiter Siri afin de contourner l’écran de verrouillage des téléphones et autres tablettes de la grosse pomme. Le « truc » permet d’accéder aux contacts et aux photos stockées dans l’appareil en 30 secondes. La faille n’est toujours pas corrigée dans la mise à jour 9.1.

La firme de Cupertino a annoncé que plus de 50% des appareils ont été mis à jour

La faille est d’une simplicité enfantine. Il est même étonnant qu’aucun test interne n’eut été réalisé face à ce genre de « bug ». Comment cela marche ? D’abord faire 4 erreurs lors de la demande de votre mot de passe. Attention, au bout de 5 tentatives, votre téléphone sera bloqué. Une protection classique. Dans cette 5ème tentative, tapez trois chiffres et laissez le dernier espace vide. Cliquez sur le bouton « Home » et fournissez un 4ème chiffre aléatoire. L’appareil sera bloqué, mais SIRI sera lancé. Demandez l’heure à Siri et cliquez sur l’îcone « Horloge ». Rajoutez une nouvelle horloge en cliquant sur +. Enregistrez cette horloge avec le nom de votre choix. Sélectionnez l’option « Partagez », ouvrez un nouveau message. Dans le champ « À », ouvrez la page info… et vous voilà avec un accès complet aux contacts et photos stockées dans le téléphone !

Pour éviter ce désagrément à la sauce « Big Brother », allez dans « paramètres », puis « code d’accès », sélectionnez l’option « Autoriser lors du verrouillage ». Bloquez l’accès à Siri quand l’accès à votre téléphone est bloqué par un mot de passe.

Biométrie : le FBI recherche son nouvel espion biométrique

Le Federal Bureau of Investigation annonce, discrètement, la recherche de son nouveau système de biométrie portable.

Le Federal Bureau of Investigation, le FBI, vient de publier un appel d’offre annonçant qu’il réfléchissait à mettre en place son nouveau système de biométrie portable. Une « fuite » d’information légale, l’agence fédérale ne pouvant pas passer outre un appel d’offre aux entreprises pour acquérir du matériel et autres nouvelles technologies.

Dans cet appel d’offre [FBI CJIS Mobile Biometric Application RFQ0023703], DataSecurityBreach.fr a appris que le FBI souhaitait mettre en place son nouveau système biométrique portable (empreintes digitales et visage) à partir d’une solution évoluant sous Android « Le logiciel doit offrir au FBI la possibilité d’effectuer une collecte de données biométriques. Cette collecte, au minimum, devra inclure des empreintes digitales et les photographies du visage« . L’outil devra envoyer et permettre de recevoir, en temps réel, les informations sur la personne contrôlée. L’outil doit fonctionner sur un téléphone, comme une tablette. L’appel d’offre parle de Galaxy Samsung S5 et Samsung Galaxy Tab 4.

La première demande pour cette Mobile Biometric Application est de 500 licences. Un équipement qui va rejoindre le programme RISC du FBI. Le Repository for Individuals of Special Concern fournit des outils dédié aux empreintes digitales afin de permettre aux agents sur le terrain de déterminer si une personne contrôlée est un « individu préoccupant » en permettant l’accès aux bases de données regroupant les personnes recherchées, connues ou présumées terroristes, les délinquants sexuels et les personnes ayant un « un intérêt particulier » pour le FBI.

Malwares : les préjudices financiers augmentent

Une étude réalisée par Kaspersky Lab et B2B International révèle que près de la moitié des internautes (45 %) ont été confrontés à des logiciels malveillants l’an passé et que, dans la plupart des cas (81 %), cela a eu des conséquences particulièrement négatives pour ces utilisateurs et leurs équipements.

Le malware le plus fréquent touche principalement les ordinateurs Windows. 83 % des utilisateurs déclarent en avoir été victimes au cours des 12 derniers mois sur ordinateurs Windows ; 13 % sous Android  et 6 % sous Mac OS X font état d’infections sur leurs équipements. Des chiffres tirés des personnes interrogées. Ils peuvent donc changer selon les régions, les interviewés, …

Quels sont les différents types d’infections ?

12 % des personnes interrogées pensent avoir été contaminées après une visite sur un site Web suspect ; tandis que 8 % évoquent l’utilisation d’une clé USB (ou d’un autre périphérique ne leur appartenant pas) ou encore l’installation d’une application malveillante se faisant passer pour un programme légitime ; 7 % d’entre elles estiment qu’elles ont été infectées après l’ouverture d’une pièce jointe ; les plus nombreuses (13 %) n’étaient cependant pas en mesure d’expliquer comment le malware s’était retrouvé sur leur machine.

4 infections sur 5 sont à l’origine de problèmes informatiques pénalisants pour leurs victimes. Dans 35 % des cas, les utilisateurs ont constaté un ralentissement de leur ordinateur, 30 % de la publicité agressive (leur navigateur étant par exemple redirigé vers des sites Web indésirables) et 20 % la présence de programmes non sollicités sur leur machine.

Parmi les effets les plus néfastes d’une infection figurent des modifications des paramètres du navigateur ou du système d’exploitation à l’insu de l’utilisateur (17 %), la perte (10 %) ou le vol (8 %) de données personnelles, des publications ou commentaires non autorisés sur les réseaux sociaux (9 %) et le piratage de leur webcam (6 %).

Les préjudices financiers au cœur des attaques de malwares

  • 11 % des participants à l’enquête ont déclaré avoir eu à verser une rançon à des cybercriminels pour débloquer un appareil ou décrypter des fichiers personnels
  • et 6 % après une infection par un ransomware.
  • Globalement, un tiers (33 %) d’entre eux ont subi un préjudice financier à cause d’un malware.

En plus d’avoir à verser une rançon, les victimes ont dû effectuer des dépenses pour la restauration d’un équipement ou de données, pour l’achat d’un logiciel de nettoyage, voire pour remplacer leur matériel. En cas de perte financière, le coût moyen d’une attaque s’élève à 160 dollars.

« Les coûts et les effets néfastes d’une infection par malware peuvent être évités avec un peu de prudence. Par exemple, ne pas insérer de clé USB non vérifiée, n’utiliser que les boutiques d’applications officielles, installer les mises à jour du système d’exploitation et des applications, analyser les fichiers avec une solution de sécurité avant de les ouvrir. La capacité de prévoir les problèmes potentiels et de prendre des précautions est la clé de la sécurité », explique à DataSecurityBreach.fr Tanguy de Coatpont, Directeur Général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord.

iOS 9 : bonne pratique de sécurité

La version finale d’iOS 9 est disponible dès ce 16 septembre ! À cette occasion, voici les bonnes pratiques en matière de sécurité iOS.

Bien que les appareils et les OS Apple aient une réputation de sécurité forte, 84 % des vulnérabilités mobiles découvertes l’an dernier ont touché iOS, selon le dernier rapport de Norton by Symantec sur les menaces de sécurité Internet (ISTR). D’ailleurs, une récente famille de logiciels malveillants, appelée KeyRaider, a compromis un nombre record de comptes d’utilisateurs sur les iPhones jailbreakés.

Ci-dessous, vous trouverez trois conseils de sécurité pour iOS 9 à utiliser pour protéger vos informations personnelles. D’abord, utiliser un mot de passe Apple ID fort et unique. Le nouvel iOS 9 exige désormais un code à six chiffres plutôt que quatre. Si ce dernier est couplé avec un mot de passe Apple ID fort qui utilise des lettres, des chiffres et des symboles, il sera plus difficile pour les criminels de deviner les mots de passe.

Ensuite, DataSecurityBreach.fr vous conseiller d’activer l’authentification à deux facteurs (Comme pour double authentification Gmail, Facebook, Dropbox, …) Dans iOS 9, une authentification à deux facteurs, une couche supplémentaire de sécurité, est étendue à iTunes et iCloud, et les utilisateurs devraient l’activer immédiatement. Celle-ci oblige les utilisateurs à entrer un code de vérification unique de six chiffres (envoyé à un dispositif de confiance) ainsi que leur adresse e-mail et mot de passe lorsque l’ils se connectent à leur compte à partir d’un nouveau navigateur ou terminal.

Enfin, désactiver l’accès à Siri depuis l’écran de verrouillage. Siri est l’assistant personnel intelligent iOS, mais bien qu’utile, Siri peut aussi être un risque de sécurité. Il y a eu plusieurs cas dans le passé où Siri a été utilisé pour contourner l’écran de verrouillage de l’iPhone. Empêcher Siri d’être utilisé à partir de l’écran de verrouillage va protéger les appareils de ces types de hacks.

Protection des communications avec G Data Secure Chat

L’éditeur de solution de sécurité informatique GDATA propose gratuitement SECURE CHAT, une application qui chiffres de bout en bout les communications SMS.

Voilà un outil qui mérite le détour. Secure Chat, de l’éditeur Allemand G Data, propose de chiffrer vos informations transmises par SMS. Un chiffrement de bout en bout, instantané. Il garantit aux utilisateurs l’échange sécurisé de photos, de vidéos ou autres données. De plus, avec la fonctionnalité d’autodestruction intégrée à SECURE CHAT, l’expéditeur détermine quand les photos ou les messages sont supprimés sur l’appareil du destinataire.

Communications chiffrées
Le protocole OTR (off the record) Axolotl utilise le procédé de cryptographie à courbes elliptiques, ce qui garantit un chiffrage optimal. Les serveurs de SECURE CHAT sont localisés en Allemagne. Ils assurent un respect strict de la protection des données. G DATA SECURE CHAT est disponible gratuitement sur le Google Play Store. ZATAZ TV vous propose, dans son émission du 7 septembre 2015, une démonstration de l’application [voir ci-dessous, ndr].

Il est possible de sauvegarder l’historique, chiffré, des conversations sur carte SD. L’outil peut se couper avec la solution payante de Gdata. Une fusion qui permet de déverrouiller un filtre anti hameçonnage pour les URL apparaissant dans la messagerie instantanée ; filtre pour messages ou SMS entrants et sortants et la possibilité de dissimuler des SMS de contacts sélectionnés. Téléchargeable gratuitement sur Google Play.

21 modèles de smartphones vendus en ligne infectés par un malware

G DATA a détecté 21 modèles de smartphones vendus en ligne infectés. L’éditeur de solutions de sécurité publie son Mobile Malware Report du second trimestre 2015.

Les appareils mobiles renferment une quantité importante de données personnelles. Un tel contenu attise l’appétit de sociétés mal intentionnées et des cybercriminels. En plus de l’augmentation des programmes malveillants (+25 % par rapport au premier trimestre 2015), le G DATA Mobile Malware Report met en lumière une nouvelle tendance : plusieurs appareils Android vendus en ligne sont équipés de logiciels malveillants. 21 modèles ont été découverts par G DATA depuis le début de l’année 2015.

« On estime à 2,5 milliards le nombre d’individus dans le monde connectés grâce à leur appareil mobile. Grâce aux smartphones et aux tablettes, il est possible de chatter, naviguer sur internet ou faire des achats à n’importe quel moment et partout. Parallèlement, le nombre d’applications malveillantes a explosé depuis les trois dernières années », explique Christian Geschkat, responsable des solutions mobiles chez G DATA. « Nous observons depuis l’année dernière une nette augmentation d’appareils qui sont livrés directement avec des programmes malveillants et d’espionnage. »

Smartphone infecté en vente libre

Depuis le début de l’année 2015, les experts G DATA ont détecté et analysé 21 modèles de téléphones vendus sur des sites d’e-commerce et d’enchères internationaux, dont les firmwares intégraient des logiciels malveillants. Des modèles tels que le MI3 de Xiaomi, le G510 de Huawei ou le S860 de Lenovo sont concernés. La liste complète des 21 appareils infectés est disponible dans le G DATA Mobile Malware Report du 2e trimestre 2015. Les investigations menées montrent que ces appareils ont été modifiés par un maillon de la chaîne de distribution : certains intermédiaires, en plus de leur marge sur la revente de l’appareil, tablent sur des revenus complémentaires par la commercialisation de données personnelles et la publicité ciblée. Cette situation implique que les modèles incriminés vendus en ligne ne sont pas tous infectés.

À l’usage, ces appareils infectés peuvent être totalement contrôlés par un tiers. L’affichage de publicités et le téléchargement automatiquement d’applications non désirées est la partie émergée de l’iceberg. Envoi de SMS surtaxés ou prise en distance de la caméra sont d’autres actions possibles.

Pour vérifier si son appareil Android est infecté, l’utilisateur peut l’analyser avec la version gratuite G DATA INTERNET SECURITY FOR ANDROID light disponible sur le Google PlayStore.

Plus d’un million de nouveaux programmes malveillants sur Android depuis 6 mois
Au deuxième trimestre 2015, 6100 nouveaux programmes malveillants ciblant Android étaient détectés chaque jour. Il y en avait 4900 au premier trimestre 2015, ce qui représente une augmentation de 25%.

 

0day pour Dolphin et Mercury sous Android

Un chercheur en sécurité informatique conseille aux utilisateurs des navigateurs Dolphin et Mercury de passer sous un butineur web. Des failles 0Day découvertes.

Un chercheur connu sous le pseudonyme de Rot logix a annoncé la découverte de plusieurs 0day, failles non publiques, visant les navigateurs web Dolphin et Mercury. Des navigateurs pour Android. Rotlogix indique qu’il est fortement conseillé de basculer vers d’autres applications en attendant les corrections. Selon Google Play, plus de 50 millions d’internautes utilisent Dolphin Browser ; entre 500 000 et 1 million d’installations pour Mercury.

Les attaques pourraient être profitables à un malveillant, via un Mitm, l’attaque dite de l’homme du milieu. En gros, il y a vous, le pirate et l’espace numérique que vous souhaitez visiter. Le pirate pouvant ainsi intervenir sur les données passant par votre connexion.

La faille est liée à une fonction qui permet aux utilisateurs de télécharger et d’appliquer des thèmes pour les navigateurs web. Les thèmes sont téléchargés en HTTP. Un pirate pourrait en profiter pour injecter son code malveillant. En Mars 2015, des chercheurs de chez Versprite avaient mis à jour des failles dans la version 3.0 de Mercury.

La batterie de votre téléphone, plus vicieuse que prévue

A la base, une batterie de téléphone portable a pour mission de stocker de l’énergie qui fera fonctionner votre précieux. Des chercheurs découvrent que la pile est capable de vous identifier.

Big Brother semble se cacher un peu partout, aujourd’hui, dans notre vie. Des chercheurs l’Université Catholique de Louvain (KULeuven), en Belgique, ont découvert comment la batterie de votre smartphone est capable de vous identifier. Le mouchard utilise l’API baptisé « battery status » proposé dans le HTML5. A la base, ce « code » permet de connaitre l’état de la batterie de votre ordiphone quand vous visitez un site web. Si votre batterie est trop faible, le site web peut passer en mode « léger » et vous permettre de continuer à surfer.

Quatre chercheurs de la Katholieke Universiteit Leuven et de l’INRIA estiment que cette possibilité technique permet aussi de tracer et découvrir l’identité du visiteur du site Internet utilisateur du « battery status« .

L’application est supportée par Firefox, Chrome et Opéra. Il suffit à l’espion de coupler la durée d’énergie encore présente, en seconde, de la batterie et le pourcentage de cette charge pour en sortir une identification, soit 14 millions de possibilités. Suffisant pour suivre un internaute à la trace. La possibilité existerait aussi pour les ordinateurs portables.

État des lieux de l’Internet du 2ème trimestre 2015

Akamai Technologies, Inc., leader mondial des services de réseau de diffusion de contenu (CDN), annonce la disponibilité de son rapport de sécurité « État les lieux de l’Internet » du 2ème trimestre 2015. Il livre une analyse et un éclairage sur les cyber-menaces qui pèsent sur la sécurité cloud à l’échelle mondiale.

« La menace des attaques par déni de service distribué (DDoS) et applicatives web ne cesse de s’intensifier chaque trimestre », précise John Summers, vice-président, Cloud Security Business Unit d’Akamai. « Les acteurs malveillants brouillent perpétuellement la donne en changeant de tactique, en dénichant de nouvelles vulnérabilités, voire en remettant au goût du jour des techniques considérées comme obsolètes. En analysant les attaques observées sur nos réseaux, nous sommes en mesure d’inventorier les menaces et tendances naissantes et de communiquer au public les informations indispensables à la consolidation de leurs réseaux, sites web et applications, et à l’amélioration de leurs profils de sécurité cloud. »

Dans ce rapport sont analysés deux vecteurs d’attaques applicatives web supplémentaires, mais aussi examiné les menaces représentées par le trafic TOR (routage en oignon) et même mis au jour certaines vulnérabilités dans des modules externes WordPress tiers, en cours de publication dans le dictionnaire CVE », ajoute-t-il. « Plus les menaces de cybersécurité sont documentées, mieux la défense d’une entreprise peut être opérée.

Panorama de l’activité des attaques DDoS
Sur les trois derniers trimestres, il apparaît que le nombre d’attaques DDoS double d’une année sur l’autre. Si, au cours de ce trimestre, les pirates ont privilégié les attaques de moindre débit mais de plus longue durée, toujours est-il que le nombre de méga-attaques ne cesse de croître. Au 2ème trimestre 2015, 12 attaques à un débit supérieur à 100 Gb/s ont été recensées et 5 autres culminant à plus de 50 Mp/s (millions de paquets par seconde). Très peu d’entreprises sont capables de résister par elles-mêmes à des attaques de cette ampleur.

L’attaque DDoS la plus massive au 2ème trimestre 2015, mesurée à plus de 240 Gb/s, a duré plus de 13 heures. Le débit crête est généralement limité à une fenêtre d’une à deux heures. Sur cette même période, l’une des attaques présentant le débit de paquets le plus élevé jamais encore enregistré sur le réseau Prolexic Routed a également été déclenchée (à un pic de 214 Mp/s). Ce volume d’attaques est capable de paralyser des routeurs de niveau 1 comme ceux utilisés par les fournisseurs d’accès Internet.

L’activité des attaques DDoS a établi un nouveau record au 2ème trimestre 2015, en hausse de 132 % à trimestre comparable un an auparavant, et de 7 % par rapport au 1er trimestre 2015. Si le débit crête et le volume maximal moyens des attaques ont légèrement progressé au 2ème trimestre 2015 comparativement au trimestre précédent, ils demeurent nettement en-deçà des valeurs maximales relevées au deuxième trimestre 2014.

SYN et SSDP (Simple Service Discovery Protocol) sont les vecteurs les plus couramment utilisés ce trimestre, chacun d’eux représentant approximativement 16 % du trafic d’attaques DDoS. Eu égard à la prolifération d’équipements électroniques de loisirs non sécurisés, connectés à Internet via le protocole UPuP (Universal Plug & Play), leur utilisation comme réflecteurs SSDP demeure attrayante. Quasiment inexistant il y a encore un an, le SSDP s’est imposé comme l’un des principaux vecteurs d’attaques ces trois derniers trimestres. Quant à la technique par saturation de type « SYN flood », elle continue à dominer les attaques volumétriques et ce, depuis la première édition du rapport de sécurité parue au troisième trimestre 2011.

Le secteur des jeux en ligne demeure une cible privilégiée depuis le 2ème trimestre 2014, systématiquement visé par environ 35 % des attaques DDoS. Au cours des deux derniers trimestres, la majorité du trafic d’attaques ne provenant pas d’adresses usurpées a continué à émaner de la Chine, pays qui figure dans le trio de tête depuis la parution du premier rapport au troisième trimestre 2011.

Activité des attaques applicatives web
Des statistiques sur les attaques applicatives web ont commencé à être publiées par Akamai au premier trimestre 2015. Ce trimestre, deux autres vecteurs d’attaques ont été analysés : les failles Shellshock et XSS (cross-site scripting).

Shellshock, vulnérabilité logicielle présente dans Bash mise au jour en septembre 2014, a été exploitée dans 49 % des attaques applicatives web ce trimestre. En réalité, 95 % des attaques Shellshock ont visé un seul client appartenant au secteur des services financiers, dans le cadre d’une campagne qui a duré plusieurs semaines en début de trimestre. Généralement menée sur HTTPS, cette campagne a rééquilibré l’utilisation des protocoles HTTPS et HTTP. Au premier trimestre 2015 en effet, seulement 9 % des attaques avaient été dirigées sur HTTPS, contre 56 % ce trimestre.

Par ailleurs, les attaques par injection SQL (SQLi) représentent 26 % de l’ensemble des attaques, soit une progression de plus de 75% des alertes de ce type rien qu’au deuxième trimestre. À l’inverse, les attaques de type LFI (inclusion de fichier local) s’inscrivent en net recul. Principal vecteur d’attaques applicatives web au premier trimestre 2015, LFI n’est plus à l’origine que de 18 % des alertes au deuxième trimestre 2015. L’inclusion de fichier distant (RFI), l’injection PHP (PHPi), l’injection de commandes (CMDi), l’injection OGNL Java (JAVAi) et le chargement de fichier malveillant (MFU) comptent, pour leur part, pour 7 % des attaques applicatives web.

Comme au premier trimestre 2015, ce sont les secteurs des services financiers et du commerce et de la grande distribution qui ont été les plus fréquemment touchés par les attaques.

La menace des modules externes et thèmes WordPress tiers
WordPress, plate-forme la plus en vogue dans le monde pour la création de sites web et de blogues, est une cible de choix pour des pirates qui s’attachent à exploiter des centaines de vulnérabilités connues pour créer des botnets, disséminer des logiciels malveillants et lancer des campagnes DDoS.

Le code des modules externes tiers est très peu, voire nullement, contrôlé. Afin de mieux cerner les menaces, Akamai a testé plus de 1 300 modules externes et thèmes parmi les plus répandus. Résultat : 25 d’entre eux présentaient au moins une vulnérabilité nouvelle. Dans certains cas, ils en comprenaient même plusieurs puisque 49 exploits potentiels ont été relevés au total. Une liste exhaustive des vulnérabilités mises au jour figure dans le rapport, accompagnée de recommandations pour sécuriser les installations WordPress.

Les forces et les faiblesses de TOR
Le projet TOR (The Onion Router, pour « routage en oignon ») fait en sorte que le nœud d’entrée ne soit pas identique au nœud de sortie, garantissant ainsi l’anonymat des utilisateurs. Bien que nombre des utilisations de TOR soient légitimes, son anonymat présente de l’intérêt pour les acteurs malveillants. Pour évaluer les risques liés à l’autorisation de trafic TOR à destination de sites web, Akamai a analysé ce trafic web à l’échelle de sa base de clients Kona sur une période de sept jours.

L’analyse a révélé que 99 % des attaques émanaient d’adresses IP non-TOR. Néanmoins, une requête sur 380 issues de nœuds de sortie TOR était malveillante, contre une sur 11 500 seulement en provenance d’adresses IP non-TOR. Ceci dit, le blocage de trafic TOR pourrait se révéler préjudiciable sur le plan économique. Toutefois, les requêtes HTTP légitimes vers les pages d’e-commerce correspondantes font état de taux de conversion équivalents entre nœuds de sortie TOR et adresses IP non-TOR. Le rapport.

Avast découvre un nouveau malware sur Google Play made in Turquie

Une nouvelle version de Porn Clicker vient d’apparaitre sur Google Play. Des pirates Turcs seraient derriére cette nouvelle version.

En avril 2015, l’éditeur de solutions de sécurité informatique Avast découvrait un code malveillant baptisé « porn clicker ». Un malware caché dans un logiciel propose sur Google Play. D’après l’éditeur, il a pu être téléchargé entre 100 000 et 500 000. Le code malveillant se faisait passer pour l’application populaire Dubsmash.

Une fois l’application installée, aucun indice particulier ne permettait à l’utilisateur d’identifier sur son appareil une application intitulée “Dubsmash 2” : en effet, l’application générait à la place une icône qui se présentait sous le nom de “Réglages IS”. Lorsque l’utilisateur ouvre cette application, le Google Play Store active la page de téléchargement de l’actuel “Dubsmash”. Par la même occasion, une liste de liens redirigeant vers divers sites pornographiques est téléchargée, conduisant au lancement d’un des liens de cette liste dans le navigateur. Après une dizaine de secondes, le code procède au clic d’autres liens au sein même du site pornographique.

« Nous serons de retour… »

Quatre mois plus tard, il a identifié une mutation de ce malware. intercepteur de données qui semble avoir été créé par la même équipe turque qui était à l’origine de ce logiciel malveillant. Google a une nouvelle fois réagi rapidement et l’a retirée du Play Store.

Une fois téléchargées, les applications ne présentent aucune activité importante lorsque l’utilisateur procède à l’ouverture de celles-ci, et affichent seulement une image fixe. Toutefois, lorsque l’utilisateur, qui ne se doute de rien, ouvre son navigateur ou d’autres applications, l’application malveillante parcourant l’arrière-plan du système renvoie directement vers des sites pornographiques. Les victimes ne comprennent pas forcément d’où proviennent ces redirections, car il n’est possible d’arrêter ce processus qu’en supprimant l’application.

Les chercheurs en sécurité de chez Eset ont rapporté peu de temps après que de nombreuses applications ayant subi cette mutation se trouvaient dans Google Play, et que la forme originelle du malware y a été téléchargée à plusieurs reprises en mai dernier. Les découvertes, combinées à celles d’Eset, prouvent que les auteurs de ces malwares persistent dans leur intention de faire de Google Play une résidence permanente pour leurs logiciels malveillants.

Quelques jours plus tard, le malware était déjà de retour sur Google Play. Le malware, identifié sous l’appellation « Clicker-AR », était présent dans les trois applications suivantes : Doganin Güzellikleri, Doganin Güzellikleri 2, Doganin Güzellikleri 3. Ce qui signifie littéralement « Beautés de la Nature ». Les pirates avaient en effet modifié les noms des développeurs afin que Google ne puisse pas les retrouver facilement. Avast a signalé à Google la présence de ces applications malveillantes et celles-ci ont été une nouvelle fois retirées.

Que peut faire l’utilisateur ?

Google a du pain sur la planche. En effet, la société a en charge à la fois le maintien du système d’exploitation pour mobiles le plus populaire au monde et un « app store » proposant environ 1,5 millions d’applications. Un antivirus n’est pas à négliger, la source du logiciel est à vérifier par les utilisateurs avant le moindre téléchargement. Faire attention aux demandes d’autorisations des applications. Si une application fait une demande d’autorisation que l’utilisateur ne juge pas nécessaire pour le bon fonctionnement de l’application, cela annonce probablement la présence d’une faille. Même si cela peut-être piégé, vérifier les avis d’utilisateurs.

Les cybercriminels ciblent aussi les gamers

A l’occasion de la Gamescom, G DATA a donné quelques conseils afin de ne pas tomber dans les pièges qui ciblent les joueurs.

Le secteur du jeu vidéo a généré en France un chiffre d’affaires de 1,592 milliards d’euros (hors matériel et accessoires) en 2014, selon l’AFJV (Agence Française pour le Jeu Vidéo). Avec 45 % des achats de jeu vidéo qui se réalisent sur des plateformes dématérialisées, les cybercriminels disposent d’un vivier pour leurs tentatives de vols et d’arnaques. Hameçonnage, fausses offres spéciales, malware dédiés au vol d’identifiants de jeu, les pièges ne manquent pas. À l’occasion de la Gamescom de Cologne, G DATA fait un point sur les attaques les plus courantes et donne ses conseils pour les éviter.

« Les cybercriminels se concentrent de plus en plus sur le trafic de clés de jeu vidéo illégales », explique Ralf Benzmüller, directeur du G DATA SecurityLabs, « des malware et campagnes d’hameçonnage dédiés sont utilisés pour voler les données d’accès des plateformes de jeu en ligne. Les joueurs doivent être prudents et vérifier toutes les offres sur Internet avec attention. De plus, il est nécessaire d’utiliser une solution de sécurité. »

Commerce de licences de jeu achetées illégalement

Grâce aux plateformes de jeu telles que Steam ou Origin, les ventes de jeu sur ordinateur sont entrées depuis longtemps dans l’ère de la dématérialisation. L’arnaque la plus courante chez les cybercriminels consiste à acheter des clés d’enregistrement pour les jeux du moment en utilisant des données de cartes bancaires volées. Ces clés sont ensuite vendues moins cher sur des sites de vente entre particuliers ou des sites d’enchères. Mais la joie des joueurs ne sera que de courte durée, car les fournisseurs couperont l’accès après un certain temps.

Les comptes en ligne Xbox Live, PlayStation Network ou encore iTunes n’échappent pas non plus à ce type d’arnaque. À titre d’exemple, il est possible de trouver sur le marché noir cybercriminel des crédits PSN moitié moins chers que leur valeur réelle.

Les exclusivités comme appât

Les gamers sont toujours à la recherche des avant-premières et des dernières captures des jeux en développement. Les cybercriminels le savent et attirent les joueurs vers des sites voués à infecter leur système et voler leurs données de jeu. Actuellement, des noms des jeux à venir tels que Fallout 4, Star Citizen ou Star Wars : Battlefront sont particulièrement ciblés par les attaques.

Jeux sur mobile : des risques nouveaux

Les jeux sur tablette et smartphone connaissent une forte croissance. Avec eux apparaissent de nouveaux risques, notamment liés aux publicités in-app. De nombreux jeux gratuits utilisent la publicité insérée dans le jeu pour se financer. Mais toutes les applications derrière ces publicités ne sont pas bonnes à prendre. Applications faussement gratuites ou infectées sont de la partie. Les paiements in-app sont aussi à prendre en compte, surtout lorsque les appareils sont utilisés par les enfants.

Comment les joueurs peuvent-ils se protéger ?

– Correctifs non officiels et modifications : il est important de n’installer que les mises à jour officielles provenant des fournisseurs de jeu. Une mise à jour venant d’un fournisseur tiers peut se révéler être un malware.
– Spam et emails infectés : les cybercriminels connaissent les jeux attendus et les utilisent pour attirer les gamers. Il faut bien entendu éviter de cliquer sur des liens ou des pièces jointes douteuses.
– Solution de sécurité active : pour optimiser les performances, la tentation de désactiver la solution de sécurité pendant le jeu est grande. C’est justement ce qu’attendent les attaquants !
– Des logiciels mis à jour : Le système d’exploitation et tous les logiciels utilisés doivent être constamment maintenus à jour. Cela empêche les cybercriminels d’utiliser les failles de sécurité.
– Authentification forte : les comptes Steam et Origin proposent des systèmes d’authentification à deux facteurs qu’il est conseillé de mettre en place afin de sécuriser efficacement ces comptes contre le vol.
– Privilégier les plateformes officielles : les gamers doivent opter pour les plateformes de vente officielles. Des tarifs trop bas sur des sites exotiques doivent alerter l’acheteur.

BYOD : selon une enquête, seuls 11 % des utilisateurs protègent l’accès à leur mobile

Selon une enquête réalisée par Kaspersky Lab avec B2B International, environ la moitié des utilisateurs de smartphones et de tablettes interrogés se servent de leur appareil mobile pour le travail. Cependant, seul 1 sur 10 se préoccupe sérieusement de protéger ses informations professionnelles contre les cybercriminels.

Les résultats révèlent que beaucoup d’employés de grandes ou moyennes entreprises utilisent leurs appareils mobiles personnels au travail : 36 % des participants à l’enquête y conservent des fichiers professionnels, et 34 % des e-mails professionnels.

Parfois, des informations plus confidentielles peuvent elles aussi se trouver sur les mobiles des utilisateurs : 18% y stockent les mots de passe donnant accès à leurs comptes de messagerie professionnelle, dont 11 % concernent des accès réseaux ou des VPN. Or ce type d’informations représente une cible parfaite pour les cybercriminels à la recherche de secrets d’entreprise.

« L’orientation du marché IT vers la mobilité et le cloud offre des possibilités d’attaques supplémentaires aux hackers et augmentent les risques des entreprises de voir leurs innovations dévoilées, copiées. Par conséquent, la protection méthodique et systématique des données et de leurs transmissions constituent désormais un challenge de premier plan pour les entreprises. Un challenge qui engage leur compétitivité sur le marché, et donc leur santé économique » commente à DataSecurityBreach.fr Tanguy de Coatpont, Directeur Général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord.

En dépit de ces risques, le modèle BYOD offre de nombreux avantages aux entreprises. Cependant, il nécessite une infrastructure informatique et une politique de sécurité adaptées pour un niveau de sécurité optimum.

Exemples de règles à suivre dans cette démarche

·           Le processus d’intégration du BYOD doit être traité en détails et inclure un audit de l’infrastructure, une phase de conception et un déploiement pilote.

·           Choisir une solution unique et complète pour assurer la sécurité de l’ensemble du réseau de l’entreprise, intégrant la protection des appareils mobiles afin d’éviter d’éventuels problèmes de compatibilité, rendant la tâche plus pénible pour les services informatiques.

·           Centraliser la gestion des appareils mobiles sur le réseau de l’entreprise et gérer les autorisations, installations et les mises à jour des applications mobiles via des portails dédiés à l’entreprise.

·           Mettre l’accent sur la formation et la sensibilisation des employés à la sécurité informatique. L’apprentissage des règles de sécurité informatique basiques tels que le choix de mots de passe, les attitudes à respecter lorsqu’on trouve une clé USB ou sur les réseaux sociaux, ou encore l’importance du chiffrement, doivent désormais être considérées comme indispensable au même titre qu’une formation métier, comme l’explique cette tribune.

·           Plus important encore, anticiper la crise et créer des scénarios types pour bloquer l’accès des appareils personnels au réseau de l’entreprise et la suppression des données confidentielles en cas de perte ou de vol de terminaux.

D’autres conseils ici et .

Une technologie anti pirate signée Microsoft

Des milliers de cas démontrent que les pirates, une fois dans un serveur infiltré, se cachent et agissent sans même que le propriétaire s’en aperçoive. Il est souvent trop tard quand la première alerte apparait sur les prompteurs. Microsoft va proposer un cerbère capable de repérer la moindre modification.

Les pirates sont connus pour se cacher sur les réseaux d’entreprise, et cela durant des semaines, des mois. Ils collectent des données, surveillent ou se servent de l’espace à différentes fins (DDoS, Bot, Chat, stockage, entrainements, …). Microsoft affirme qu’il veut aborder ce problème pour ses clients et a annoncé que son Advanced Threat Analytics, qui sera proposé le mois prochain, est capable de bloquer les pirates. Son outil apprend, un peu à la sauce « Chappie » [Le film].

L’apprentissage de la machine et de l’analyse comportementale doivent permettre de détecter les activités malveillantes qui pourraient passer inaperçus normalement. Une technologie acquise, l’année derniére par Microsoft, lors de l’achat de la start-up israélienne Aorato.

L’ATA utilise les temps de déplacement et les données géographiques pour détecter une connexion saine, ou non. Bref, si vous travaillez à Dunkerque et que la connexion, ou des téléchargements, se font à Manille, ATA alerte et bloque. A suivre !

L’Attaque Zero Day sur OSX et iOS : ce qu’il faut savoir

Comme beaucoup d’entre vous le savent probablement, un groupe de chercheurs a récemment révélé l’existence d’un ensemble d’exploits zero-day affectant aussi bien les dernières versions de Mac OSX que d’iOS. Vous trouverez ici des détails sur ces attaques, ainsi que le compte-rendu de recherche.

Dans le cadre de sa stratégie permanente de gestion des risques, l’équipe Good Technology Security a enquêté sur les rapports faisant état de vulnérabilités potentielles au niveau des systèmes d’exploitation Apple OS X et iOS.

Après l’examen du document technique publié par ces chercheurs, la conclusion est que la majorité des menaces évoquées s’appliquent à OS X, et que la seule menace pour iOS est le problème du « Scheme Hijacking », qui profite d’une faiblesse au niveau du système de communication inter processus (Inter-Process Communication ou IPC) d’iOS entre les applications. Selon les chercheurs, cette vulnérabilité empêche les applications d’authentifier correctement l’application à laquelle elles se connectent.

Fonctionnement de l’attaque

Apple iOS permet à différentes applications installées sur un même appareil iOS de communiquer entre elles. Cette communication ne nécessite d’origine aucune authentification. C’est ainsi qu’une application non autorisée/malveillante peut intercepter des données et des informations d’authentification destinées à une autre application.  Le rapport de recherche décrit un scénario selon lequel un système d’identification unique (SSO) Facebook pourrait être compromis. Le même scénario pourrait s’appliquer à une application d’entreprise transmettant des données d’authentification à l’aide du protocole OpenURL.

Analyse de Good Technology

Good n’est pas vulnérable à cette attaque, car nous n’utilisons pas uniquement l’IPC natif pour les communications entre applications. Pour cela, Good met en place un service sécurisé baptisé « Communications inter conteneurs » (ICC). Notre système ICC permet à chaque application Good d’authentifier de façon sécurisée l’autre application Good avant qu’elles soient autorisées à communiquer entre elles. L’ICC atténue la vulnérabilité de l’IPC et empêche les applications non autorisées d’intercepter des données sensibles, comme des informations d’authentification transmises via le protocole OpenURL, comme décrit précédemment.

Des rapports préliminaires du secteur indiquent que le trousseau d’Apple iOS est vulnérable. Après l’examen détaillé du document publié par les chercheurs, il est clair que l’attaque envers ce trousseau ne fonctionne que sur OS X. Cependant, dans l’éventualité d’un problème au niveau du trousseau d’iOS, Good ne serait pas affecté. En effet, par défaut, nous n’utilisons pas cette ressource afin de stocker des clés. Good stocke les identifiants professionnels dans des conteneurs sécurisés à l’aide de ses propres systèmes de contrôle, notamment le chiffrement certifié FIPS au niveau des applications.

Que faire

Ces révélations montrent pourquoi les organisations doivent adopter une approche à plusieurs niveaux en matière de sécurité afin de protéger les données professionnelles présentes sur les smartphones et tablettes grand public. Good recommande de respecter les étapes suivantes :

1) Continuez de sensibiliser vos utilisateurs quant aux différentes menaces que courent leurs appareils mobiles.  Cela permet non seulement de protéger vos données professionnelles, mais également d’aider vos employés à protéger leurs données personnelles.

a. Encouragez vos utilisateurs à télécharger des applications depuis des sources fiables. Cela ne permettra peut-être pas de limiter entièrement les problèmes soulevés dans ce rapport, mais le risque que des applications malveillantes interagissent avec l’appareil d’un utilisateur en sera atténué.

b. Encouragez vos utilisateurs à signaler les applications qui, selon eux, présentent des lacunes en matière de fonctionnalités de protection des données personnelles ou professionnelles.

2) Activez la détection de jailbreak si ce n’est pas encore le cas. Bien que cette attaque pourrait contourner le processus de validation d’applications d’Apple, il vaut toujours mieux s’assurer que les applications soient téléchargées à partir de sources fiables.

3) En outre, si vous êtes client de Good, fournissez à vos utilisateurs les applications sécurisées par Good nécessaires pour gérer leurs activités de façon adaptée et avec une bonne productivité. Le conteneur de Good utilisant des communications entre applications indépendantes de l’ICC d’Apple, il ne sera pas affecté par cette attaque.

4) Assurez-vous que les systèmes de protection contre la perte de données appropriés soient activés afin d’empêcher vos données de s’échapper des applications protégées.

a. « Empêchez la copie à partir d’applications GD vers des applications non sécurisées par GD »

b. « Empêchez la copie à partir d’applications non sécurisées par GD vers des applications GD »

5) Enfin, les services d’évaluation de la réputation des applications tels que NowSecure, FireEye et autres devraient vous fournir les outils nécessaires afin d’analyser les risques que représentent les appareils de vos employés. (Good).

Faille dans Skype ? Microsoft vous invite à changer votre mot de passe

Un nombre indéterminé d’utilisateurs Skype harcelés par des messages frauduleux. Microsoft enquête et propose aux clients de son outil de communication de changer leur mot de passe.

Microsoft cherche comment des pirates informatiques, adeptes de spams publicitaires, peuvent bien s’inviter dans les comptes de ses utilisateurs Skype. Depuis des semaines, des publicités non sollicitées et des messages « malveillants » s’invitent dans des centaines de compte. Phishing ? Faille ? La firme de Redmond semble avoir du mal à trouver le problème.

Microsoft a conseillé aux utilisateurs de Skype de changer leur mot de passe. L’équipe Skype a déclaré, de son côté, qu’une enquête sur la question était « en cours ». A noter que plusieurs failles Skype existent depuis plusieurs mois, dont celle qui permet de retrouver l’ip derrière un pseudonyme, et vice-versa. Une possibilité que certains sites commercialisent. Les messages malveillants apparaissent sous forme de lien Google [goo*gl/92829Yj]

Deux applications malveillantes dans 1 million de smartphones

Deux applications pour smartphone et tablette Android, Cowboy Adventure et Jump Chess, cachaient en leur sein un outil d’interception de données pour se connecter aux réseaux sociaux des joueurs piégés.

Des logiciels pour smartphone (ordiphone, NDR) et tablette, Google Play en propose des centaines de milliers. Dans le lot, des brebis galeuses à l’image des jeux proposés par l’éditeur Tinker Studio. L’entreprise, totalement inconnue et inexistante sur Internet, diffusait depuis avril 2015, un jeu de plateforme. Vous étiez représenté par un « Indiana Johns » et vous deviez récupérer des diamants à la sauce Mario Bros. Le jeu, pas vraiment original, offrait cependant de joli graphisme et une musique attrayante.

Le 16 mai 2015, Data Security Breach constatait que l’application était considérée comme « non dangereuse » par 56 antivirus. C’est du moins ce que tentait de faire croire les malveillants derrières cette application et les sites qu’ils utilisaient pour diffuser leurs microbes.

A noter que les mêmes créateurs avaient édité Jump Chess 1.1. Lui aussi, soit disant « safe », lui aussi diffusé par des dizaines de sites Internet spécialisé dans les applications Android. Sites qui ne vérifient en rien les contenus qu’ils diffusent. Jeu d’échec lui aussi piégé. C’est d’ailleurs l’éditeur ESET qui va tirer la sonnette d’alarme.

Les deux applications récupérées les informations permettant de se connecter à Facebook. 1.000.000 copies auraient été téléchargées selon l’éditeur d’antivirus. Des logiciels qui ont depuis été retirés du Google Play Store.

La méthode du pirate était simple. Une fausse page Facebook s’affichait dans le menu du jeu. L’internaute ainsi piégé rentrait ses identifiants de connexion. Autant dire que le « pirate » a pu engranger énormément de comptes Facebook.

Il est fortement conseillé, surtout si vous avez téléchargez le jeu de plateforme ou le jeu d’échec, d’effacer les programmes de votre téléphone, de votre tablette, mais aussi et surtout de changer votre mot de passe Facebook (Profitez-en pour utiliser la double authentification, NDR). A noter que l’escroc est un malin, il en a profité pour jouer avec un bug sur Google Play qui permet de mettre n’importe quelle information à l’écran. Bilan, facile d’afficher son appartenance aux éditeurs du Google Play aux yeux qui ne connaissent pas les finesses économiques et commerciales du géant de l’Internet. Voici l’exemple de Data Security Breach (sans danger) qui prouve une facilité de manipulation.

Fieldbook Secure : le smartphone français sécurisé

ERCOM et Logic Instrument annoncent le Fieldbook Secure, un smartphone entièrement sécurisé pour faire face aux besoins accrus en matière de sécurisation des communications (voix, SMS, données).

Le Fieldbook Secure est doté d’un processeur octo-coeurs de 1,7 GHz. Il fonctionne sous le système d’exploitation Android 5 Lollipop, pour des applications d’entreprises, propriétaires ou à télécharger depuis Google Play Store.

Son module 4G LTE intégré offre un accès rapide aux données mobiles, tandis que l’interface GPS sert en données de navigation pour des applications basées sur la geo-localisation.

La caméra arrière de 13MP permet la capture d’images et de vidéos d’une qualité exceptionnelle. L’écran de 6 pouces avec sa résolution Full HD de 1080 x 1920 pixels dispose du multi-touch. Le rétroéclairage permet une lisibilité optimale même dans les environnements extérieurs les plus lumineux. Enfin, grâce à sa conformité à la norme IP68, le Fieldbook Secure survit même sous l’eau et à des chutes d’un mètre.

La suite Cryptosmart-Mobile d’Ercom, installée sur ce smartphone sécurise toutes les communications des terminaux mobiles (voix, data, mail, SMS) sur tout type de réseaux (GPRS, Edge, 3G/4G, LTE, HSDPA, Wi-Fi®, Satellite, etc.). C’est la première solution sécurisée et ergonomique dans la téléphonie mobile. Elle inclut des logiciels et une technologie brevetée de cryptologie. La sécurité s’appuie notamment sur l’utilisation d’une carte à puce hautement sécurisée (composant certifié EAL5+, applet certifiée EAL4+ et solution agréée diffusion restreinte par l’ANSSI, Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information).

Associée à la Cryptosmart-Gateway, il est possible de faire des appels chiffré-clair, clair-chiffré et/ou chiffré-chiffré. Cryptosmart-Mobile Suite fournit également une authentification forte, un verrouillage d’écran sécurisé, le chiffrement transparent de toutes les données de l’utilisateur, l’effacement à distance et un pare-feu local.

Failles pour l’ensemble des téléphones mobiles LG

Une faille visant les smartphones LG sous Android toujours pas corrigée. Le constructeur annonce patcher la vulnérabilité dans les prochaines versions de ses téléphones sous Lollilop.

Des étudiants chercheurs de l’université de Budapest (SEARCH-LAB) avaient découvert, en 2014, une faille pour les téléphones LG fonctionnant sous Android. La société avait indiqué ne pas vouloir patcher une faille difficile d’accès. SEARCH-LAB avait notifié LG en novembre 2014.

Selon un document publié lundi, LG a répondu à la notification en indiquant que le constructeur envisageait un correctif qui ne sera appliqué qu’aux nouveaux modèles de la marque. Des téléphones sous Android Lollipop. « Selon l’état actuel, l’ensemble des smartphones LG basés sur Android sont affectés par cette vulnérabilité« , confirme les chercheurs.

L’attaque est possible via la méthode man-in-the-middle [l’homme du milieu, ndr] qui permet de piéger le certificat SSL du serveur de LG qui n’est pas vérifiée par l’application de mise à jour du constructeur. Pour se protéger, pour le moment, il est conseillé aux utilisateurs de couper la connexion wifi automatique (On ne laisse jamais son wifi ouvert hors zone sécurisée, NDR) et d’effectuer les mises à jour de son téléphone que via une connexion fiable et sécurisée.

Après les 600 millions de téléphones Samsung et les différentes failles pour iOS, les ordiphones sont dans la ligne de mire des failles et des possibilités malveillantes.

Risques sur mobiles : 1 code malveillant sur 2 cible l’argent des victimes

Selon le G DATA Mobile Malware Report, 5000 nouveaux programmes malveillants ciblent les appareils mobiles chaque jour.

Les achats réalisés à partir d’appareils mobiles connaissent une forte croissance. En France, le m-commerce représente 20 % des transactions en ligne selon le bilan du e-commerce au 1er trimestre 2015 de la Fevad. La gestion des comptes bancaires en ligne avec le mobile est une autre tendance qui attise la convoitise des cybercriminels. En gérant ses accès bancaires avec son mobile, l’utilisateur casse la protection à double facteur et laisse la porte ouverte aux attaques. Le rapport sur les dangers mobiles montre que 50% des 440 000 programmes analysés au premier trimestre 2015 ont un objectif purement financier.

La banque sur mobile, nouvelle cible ?
La croissance de l’utilisation des appareils mobiles pour gérer les comptes bancaires en ligne pose un nouveau problème de sécurité exploité par les cybercriminels. Les authentifications à double facteurs (identification sur le site Internet et validation par envoi SMS sur le mobile) mises en place par les banques pour sécuriser l’accès au compte en ligne montrent leur limite lorsque l’accès au compte et la validation se réalisent sur le même appareil. Une faille exploitée par exemple par le trojan bancaire FakeToken. Ce code se déguise en une application fournie par la banque. Une fois installée sur le mobile, l’application accède au compte de la victime et réalise des transactions bancaires en interceptant les codes de validation envoyés par SMS.

L’argent comme priorité
Les tablettes et smartphones deviennent des cibles de choix chez les attaquants. Il a été constaté qu’au moins 50% des programmes malveillants analysés ont une finalité financière. Les trojans constituent la majorité de ces dangers. Certains chiffrent les données de l’utilisateur et demandent une rançon ou abonnent la victime à des services surtaxés. D’autres, plus avancés, ciblent les comptes bancaires.

Hausse des dangers sur mobiles au premier trimestre 2015
Les experts ont identifié 440 267 nouveaux échantillons de malware Android au premier trimestre 2015. Comparé au dernier trimestre 2014 (413 871), le nombre de programmes nuisibles pour Android augmente de 6,4%, et de 21% si l’on compare au 1er trimestre 2014 (363 153).

Amnésie numérique : comment les smartphones nous font perdre la mémoire

L’« effet Google », ou l’impact sur notre mémoire de toujours trouver les informations sur Internet[i], s’étend aujourd’hui à nos informations personnelles essentielles conservées sur les mobiles, selon une nouvelle étude de Kaspersky Lab.

Cette étude révèle en effet que la majorité des consommateurs européens connectés, du moins ceux interrogés par l’éditeur de solution de sécurité informatique, ne connaissent pas par cœur des numéros de téléphone de première importance, tels que :

– ceux de leurs enfants 57 % (58 % pour la France) :
– de leur école, 90 % (même chiffre pour la France) ;
– de leur propre lieu de travail à 51 % (51,5% pour les Français).

« Près de la moitié (43 %) des 16-24 ans répondent en outre que leur smartphone contient à peu près tout ce qu’ils doivent savoir ou se rappeler »

Environ un tiers d’entre eux (français comme européens) ne se souviennent pas du numéro de la personne qui partage leur vie, alors même que seuls 4 sur 10 ont oublié celui de l’endroit où ils vivaient durant leur adolescence. 6 000 consommateurs âgés de 16 ans ou plus, dans six pays européens ont été interrogés. Les résultats de cette enquête révèlent notre incapacité à retenir des informations importantes compte tenu du fait que nous les enregistrons souvent sur nos smartphones. Près de la moitié (43 %) des 16-24 ans répondent en outre que leur smartphone contient à peu près tout ce qu’ils doivent savoir ou se rappeler. Les français sont 32 % à déclarer cela, toutes tranches d’âges confondues. Un phénomène qualifié d’amnésie numérique, c’est-à-dire le fait d’oublier les informations que nous conservons dans un appareil numérique.

L’étude fait apparaître l’existence de cette amnésie numérique parmi toutes les tranches d’âge et sa répartition est uniforme entre les deux sexes. Ainsi, 42 % des Français seraient vraiment dévastés de perdre les données de leurs appareils mobiles car ils ne pourraient plus avoir accès à tous leurs souvenirs stockés dessus – 17,6 % seraient complètement paniqués par une telle éventualité. En outre, 71,9 % des Français déclarent utiliser Internet comme une extension de leur cerveau, ce chiffre atteignant même 83 % chez les jeunes européens âgés de 16 à 24 ans. Pour Laurence Allard, Maître de conférences et Sociologue des usages innovant à l’Université Lille 3/IRCAV-Paris 3 : « le smartphone est également le support d’usages mémoriels et fait pour certains office de « prothèse cérébrale ». Selon la sociologue, cette tendance devient presque paradoxale puisqu’elle « suppose d’user de fonctionnalités ou de services numériques pour actionner une mémorisation par la technologie »

Autre résultat guère surprenant, l’étude révèle que la perte ou le piratage de données stockées sur les appareils numériques, en particulier les smartphones, aurait des conséquences dévastatrices pour de nombreux utilisateurs :

– 17 % des français avouent ainsi que leur terminal mobile est le seul endroit où ils mémorisent leurs photos et leur carnet d’adresses et qu’ils seraient catastrophés s’ils perdaient définitivement leurs souvenirs enregistrés sur leur appareil. Ce chiffre atteint 40 % chez les 16-24 ans interrogés.
Il est donc préoccupant qu’en dépit de la confiance croissante que les utilisateurs ont dans leurs appareils numériques, ils ne protègent pas suffisamment leurs équipements à l’aide de solutions de sécurité. C’est notamment le cas des smartphones et des tablettes :

– à peine 1 smartphone sur 3 (34 %) et un quart des tablettes (24 %) en sont équipés,
– tandis qu’1/5e (21 %) de ces appareils n’est pas du tout protégé.

« Les appareils connectés nous apporte beaucoup au quotidien mais ils engendrent aussi une amnésie numérique. Nous devons en saisir les conséquences à long terme sur la façon dont nous conservons et protégeons nos mémoires. Les numéros de téléphone de nos proches étant désormais accessibles d’un simple clic, nous ne nous donnons plus la peine de les mémoriser. En outre, une majorité écrasante (86 %) des personnes interrogées estime que, dans un monde de plus en plus hyper-connecté, nous avons bien trop de numéros, d’adresses, de codes, etc. à connaître que notre mémoire ne peut en retenir. Nous avons découvert que la perte ou le piratage de ces précieuses informations ne serait pas seulement une gêne, mais une source de profonde détresse pour bon nombre d’entre nous. Kaspersky Lab s’engage à aider les utilisateurs à comprendre les risques auxquels leurs données pourraient être exposées, et à leur fournir les moyens de maîtriser ces risques, en installant par exemple des logiciels de sécurité afin de protéger leurs équipements et leurs contenus », commente à datasecuritybreach.fr David Emm, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky Lab.

« Le fait d’oublier n’est pas en soi une mauvaise chose. Nous disposons d’une formidable faculté d’adaptation et nous ne nous souvenons pas de tout car ce n’est pas dans notre intérêt. L’oubli devient cependant un handicap lorsqu’il porte sur des informations qu’il nous faut impérativement retenir », souligne le Dr Kathryn Mills de l’UCL Institute of Cognitive Neuroscience de Londres. « L’une des raisons pour lesquelles les consommateurs se soucient moins de retenir les informations s’explique par le fait qu’ils les confient trop souvent à des appareils connectés. En effet, dans de nombreuses sociétés, l’accès à Internet paraît aussi stable que celui au réseau d’électricité ou d’eau. »

600 millions d’utilisateurs d’un téléphone Samsung en danger ?

Plus de 600 millions d’utilisateurs de téléphones portables Samsung ont été touchés par un risque de sécurité important. Samsung S3, S4, S5 et S6 touchés par une vulnérabilité dans un clavier pré-installé qui permet à un pirate d’exécuter du code à distance.

Intéressant ! Après la diffusion de faille et bug visant le téléphone portable d’Apple, l’iPhone, voici venir la faille pour le concurrent direct de la grosse pomme, la famille des Samsung S. Cette faille a été découverte par le chercheur Ryan Welton de la société américaine de NowSecure. Samsung a été alerté en décembre 2014.

Compte tenu de l’ampleur du problème, NowSecure a aussi notifié le CERT américain afin de faire corriger le problème rapidement (CVE-2015-2865). L’équipe de sécurité de Google Android a elle aussi été mise dans la boucle. L’attaque permet de récupérer la connexion GPS, brancher caméra et micro, installer en cachette des applications malveillantes, lire les messages (SMS, MMS, Mails, …). Bref, une petite cochonnerie.

Samsung n’a rien dit, mais propose depuis début de 2015 un correctif. Impossible de savoir si les opérateurs ont suivi la même mouvance sécuritaire… mais particulièrement pratique pour espionner une cible précise. A la lecture de la liste ci-dessous, qui ne concerne que des opérateurs américains, il y a de forte chance que votre téléphone soit toujours un espion en puissance dans votre poche.

Malheureusement, l’application du clavier défectueux ne peut pas être désinstallé. Côté solution : ne pas utiliser de wifi non sécurisé (utilisez un VPN, INDISPENSABLE NDLR)… ou changez de téléphone.

Galaxy S6      Verizon  Non corrigée
Galaxy S6       AT & T   Inconnu
Galaxy S6       Sprint   Non corrigée
Galaxy S6       T Mobile Inconnu
Galaxy S5       Verizon  Inc9nnu
Galaxy S5       AT & T   Inconnu
Galaxy S5       Sprint   Inconnu
Galaxy S5       T Mobile N8n c2rrigée
Galaxie S4       Verizon  Inconnu
Galaxie S4       AT & T   Inconnu
Galaxie S4       Sprint   Inconnu
Galaxie S4       T Mobile Inc8nnu
Galaxy S4 Mini  Verizon  Inconnu
Galaxy S4 Mini  AT & T   Non corrigée
Galaxy S4 Mini  Sprint   Inconnu
Galaxy S4 Mini  T Mobile Inc9nnu

Merci à @dodutils pour l’alerte.

56 millions de données exposées par des applications de smartphones

Des chercheurs de l’Université Allemande de Darmstadt annoncent que les développeurs d’applications prennent la sécurité des données par dessus la jambe.

Leurs applications auraient exposé 56 millions de données en utilisant les services de Google, Amazon et Facebook. L’équipe de chercheurs a testé 750.000 applications Android et iOS. Ils ont utilisé les services d’identité « fédérés » afin de s’authentifier plus simplement, plus rapidement, entre leurs différents appareils. Sauf qu’il semble y avoir un gros problème. L’équipe a trouvé des données, y compris les adresses mails, mots de passe, et les dossiers de santé, se promenant entre les connexions. Autant de données qui pourraient être exposées à des yeux indiscrets, et les comptes respectifs compromis si les jetons d’authentifications étaient  capturés. « Les développeurs d’applications utilisent des bases de données dans le cloud, explique les étudiants. Ils stockent  les données des utilisateurs, mais apparemment ignorent les recommandations de sécurité des données que recommandent pourtant les fournisseurs cloud

Les pirates ont besoin, cependant, d’extraire la clé de l’application et/ou exploiter une connexion sans fil non sécurisée, pour agir. Les sociétés qui hébergent ont besoin de beaucoup moins ! (The Register)

Planter Skype à coup de http://:

Planter le Skype d’un correspondant et l’empêcher de redémarrer la machine, simple comme un message de 8 signes.

Nous avions vu, la semaine dernière, comment une commande mal interprétée dans certains iPhone, utilisant une version iMessage boguée (L’ensemble des iPhone n’était pas sensible à ce bug comme on a pu le lire un peu partout, NDLR).

Cette fois, prenons Skype avec une vulnérabilité bien plus gênante. Que vous soyez sous iOS, Android, Windows (sauf Windows 8.1) ou Mac, le fait d’envoyer le message  » http://:  » à un correspondant fait planter son outil de communication en ligne. Plus gênant encore, le chercheur russe qui est tombé sur ce bug, s’est rendu compte que le « code » continué le blocage de Skype si le message n’était pas effacé par l’émetteur. La solution, réinstaller l’outil de Microsoft dans sa nouvelle version. La rédaction s’est amusée à bloquer ses propres Skype sous MAC (OS X 10.10.3) ou Windows (Skype 7.3.0.101). Ca fonctionne malheureusement que trop bien. Imaginez les entreprises, utilisatrices de ce moyen de conversation. Lors d’un rendez-vous important, plus possible de communiquer. Bref, mise à jour obligatoire !

Connexions wifi gratuites : Sécuriser vos surfs cet été avec un VPN

Vous allez partir en vacances, profiter de connexions wifi gratuites, ou proposées par un hôtel, un camping, un restaurant ? Pensez à vous équiper d’un VPN qui protégera vos connexions et mots de passe tout en préservant votre anonymat sur le serveur utilisé.

Connexions wifi gratuites ? Faut-il encore vous parler de protection de vos machines (tablettes, smartphones, ordinateurs) quand vous partez en vacances, à l’étranger ? Faut-il vous rappeler la dangerosité d’une connexion wifi libre, gratuite (ou non), publique ? Avec les congés qui s’approchent à grands pas, il est bon de penser à s’équiper d’un VPN. Ainsi, le réseau wifi que vous utiliserez n’aura pas la possibilité de lire (volontairement ou non, NDR) les mots de passe que vous venez de taper, les mots doux que vous venez de diffuser, les documents et sites Internet que vous consultez.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous. D’abord avec les Français de chez No Limit VPN. Pratique et rapide, ils proposent une possibilité d’essayer gratuitement leur service, histoire de vous familiariser avec cette sécurité indispensable. Ils utilisent un chiffrement 128 bits et 256 bits qui rend votre trafic Internet impossible à lire pour un malveillant. Plusieurs protocoles sont disponibles (PPTP, L2TP et OpenVPN) afin de vous permettre de choisir votre niveau préféré de cryptage. Compter entre 2.49 et 3.99€ par mois (selon la durée, NDR).

Même type de service pour VyprVPN. Logiciels très simple d’utilisation, fonctionnant sous Mac OS X, Windows 7, 8, Vista, Linux, ou encore sur les smartphones iOS et Android. 52 serveurs dans le monde (de la Suisse à la Pologne, en passant par la Colombie, le Vietnam ou encore la Canada). Des tarifs allant de 5 à 10€ par mois selon les options, dont Chameleon qui permet de cacher votre utilisation d’un VPN. A noter une option totalement gratuite, une nouveauté chez VyprVPN.

Troisième possibilité, ma préférée, Hide My Ass ! Une société basée dans des îles ensoleillées. Leur proposition, contourner les restrictions en ligne pour accéder à du contenu uniquement disponible à l’étranger, Netflix and Co. Accédez aux sites Web de votre pays lorsque vous êtes à l’étranger, et contournez la censure du gouvernement ou au travail et accédez à des sites comme Facebook, Gmail et YouTube. Le plus économiquement intéressant avec son option annuelle (5€ par mois, NDR).

Bref, des outils indispensables.

 

Coesys mGov : les services gouvernementaux à l’aide d’un téléphone portable

Gemalto lance une solution sécurisée basée sur la carte d’identité électronique et le téléphone NFC pour accélérer l’adoption de l’eGovernment.

Gemalto, spécialiste de la sécurité numérique, annonce le lancement de Coesys mGov, une solution d’authentification mobile pour accéder aux services gouvernementaux en ligne à l’aide d’une carte nationale d’identité sans contact et un téléphone NFC. Cette technologie permet la mise en place de programmes nationaux d’identité sécurisée. Coesys mGov est simple d’utilisation et très pratique pour les citoyens, puisqu’elle permet d’accéder à tous les services grâce à un système d’authentification unique (« Single Sign On »).

Avec Coesys mGov, les citoyens utilisent leur téléphone comme moyen d’authentification et de signature dans un environnement de confiance, pour accéder à un large éventail de services gouvernementaux en ligne. Ces services englobent la santé et le social, la famille, l’emploi et les retraites ou encore l’assurance-maladie. Coesys mGov englobe également les applications associées au permis de conduire, les services municipaux et la citoyenneté, et même le vote en ligne sécurisé et confidentiel.

Coesys mGov aide les gouvernements et les autorités publiques à déployer leurs programmes numériques mobiles en complément de leurs projets d’identité. Les autorités peuvent ainsi répondre aux besoins de sociétés connectées d’aujourd’hui et accroître considérablement l’utilisation des services gouvernementaux en ligne. En outre, le système est suffisamment souple pour renforcer une stratégie d’identification et de sécurité numérique déjà en place. Par exemple, le niveau d’authentification peut être adapté à la nature des services en ligne offerts.

Pour simplifier davantage la vie des utilisateurs, lorsqu’elle est utilisée avec LinqUs Mobile ID de Gemalto, Coesys mGov permet de créer une identité dérivée sécurisée dans la carte SIM ou dans tout autre élément sécurisé du téléphone mobile, ou bien dans le cloud.

« La convergence des appareils mobiles compatibles NFC et l’explosion du nombre de nouveaux programmes nationaux d’identité ouvrent la voie à une nouvelle ère de services innovants axés sur les besoins du citoyen », commente à DataSecurityBreach.fr Frédéric Trojani, vice-président exécutif des Programmes gouvernementaux de Gemalto. « Cette solution extrêmement pratique associe la sécurité et la fiabilité des cartes nationales d’identité électroniques et la simplicité d’utilisation du téléphone portable – une combinaison idéale pour une adoption rapide par tous les citoyens ».

Un malware se glisse sur Google Play sous les traits de l’appli Dubsmash

Jan Piskacek, analyste spécialiste des malwares sur mobile chez Avast Software, a récemment découvert une application malveillante sur Google Play appelée « Dubsmash 2 », un « porn clicker » qui circule en arrière-plan des systèmes infectés, favorisant l’ouverture de sites pornographiques et de leurs annonces publicitaires. En outre, l’application lancerait YouTube – s’il est installé sur le mobile de l’utilisateur – et lirait les vidéos.

L’éditeur a averti Google qui a immédiatement supprimé l’application. Toutefois, avant son retrait de Google Play, l’application a pu être téléchargée entre 100 000 et 500 000 fois. Il est donc probable qu’elle soit encore présente sur le système de certains utilisateurs. L’analyste spécialiste des malwares sur mobile, Jan Piskacek, explique à DataSecurityBreach.fr que « De Lena Dunham à Hugh Jackman, toutes les vedettes utilisent Dubsmash, septième application la plus populaire disponible sur Google Play selon le classement actuel et déjà téléchargée plus de 10 millions de fois. Elle permet aux utilisateurs de choisir un son parmi une sélection proposée, d’enregistrer une vidéo d’eux en train de doubler le son choisi et de la partager avec leurs amis via les réseaux sociaux. Cette application, largement adoptée par les adolescents et les célébrités, a également suscité l’intérêt des développeurs de programmes malveillants« .

Une fois l’application « Dubsmash 2 » installée par les utilisateurs persuadés de télécharger la version 2.0 de leur application préférée, aucun indice ne permet de confirmer sa présence sur le terminal. Elle génère en effet à la place une icône intitulée « Réglages IS » très semblable à la véritable icône des réglages sur Android. Il s’agit là d’une ruse courante utilisée par les auteurs de malwares, afin de rendre plus difficile l’accès à l’application à l’origine des problèmes causés. Les activités malveillantes peuvent alors être déclenchées de deux manières différentes : soit via le lancement de « Réglages IS », soit via une interface qui détecte la connectivité du terminal à internet et lance l’application automatiquement si l’utilisateur ne l’a pas fait lui-même.

En s’infiltrant insidieusement, le hacker peut également désactiver le démarrage des services à distance et agir sans que l’utilisateur ne s’aperçoive qu’une action malveillante est en cours sur son terminal. Le pirate peut ainsi télécharger une liste de liens renvoyant vers des sites pornographiques divers à partir d’un lien URL crypté et stocké dans l’application ; ce dernier lance ensuite une vidéo via l’application YouTube installée sur le terminal.

Cette technique aurait permis au pirate de gagner de l’argent via un système de clics sur plusieurs publicités présentes sur les sites pornographiques. Il est probablement passé par un faux système de rémunération au clic contracté avec les annonceurs pensant que leurs publicités étaient diffusées sur de vrais sites. L’application « Dubsmash 2 » est sans danger pour l’utilisateur et moins sophistiquée que les autres familles de malwares tels que Fobus ou Simplocker. Toutefois, elle rappelle que malgré les mesures de protection mises en place par Google pour éviter cela, on trouve encore sur Google Play des applications indésirables qui s’installent insidieusement sur les systèmes, à l’insu des utilisateurs.

Samsung s5 : biométrie piratée !

Des chercheurs de la société FireEye viennent de mettre à jour une faille importante dans la sécurité des Samsung Galaxy S5. Un hacker se connectant au téléphone (même avec le niveau d’accès le plus faible) sera capable d’en extraire les données biométriques, soit une copie de l’empreinte digitale de l’utilisateur.

Cette révélation démontre une nouvelle fois que les systèmes d’identification biométriques grand public peuvent être piratés. En janvier, les hackers Chaos Computer Club avaient réussi à reconstituer l’empreinte digitale du ministre de la défense allemand. Sur le papier, la biométrie est un bon moyen de prévenir l’usurpation d’identité et les fraudes associées. On peut vous voler vos mots de passe mais pas vos empreintes digitales ou votre œil. Soit. Mais on constate bien que l’authentification biométrique est aussi piratable.

Ce qui pose problème, c’est qu’une fois piratées, les données biométriques ne peuvent être modifiées. Vous ne pouvez pas changer votre empreinte digitale ou rétinienne comme un mot de passe, et vous n’avez pas envie que n’importe qui en prenne possession. Une fois que vos empreintes digitales seront dans la nature (sans forcément que vous soyez prévenu), vous serez en risque si votre empreinte digitale est la porte d’entrée vers vos données personnelles ou professionnelles.

On a beau nous annoncer la mort du mot de passe chaque semaine dans la presse technologique, il a encore de beaux jours devant lui !

Ce n’est en réalité pas tout à fait un hasard si le mot de passe s’est imposé depuis des décennies comme un « standard de fait ». Un peu comme le clavier AZERTY que beaucoup ont cherché à remplacer, il a survécu pour l’instant aux nombreuses innovations qui ont cherché à le remplacer. C’est en effet une technologie peu coûteuse, non brevetée, qui peut être utilisée de manière anonyme et qui permet de gérer la grande majorité des connexions sécurisées sur le web. Surtout lorsqu’une faille de sécurité est découverte, vous pouvez changer vos mots de passe pour vous assurer que vos données sont en sécurité. Ca n’est pas le cas avec la biométrie !

Employés correctement, les mots de passe sont sécurisés. Ils doivent être différents pour chaque site et composés de caractères alphanumériques choisis aléatoirement. Il est par ailleurs nécessaires de les changer régulièrement. Si vous respectez ces règles et stockez vos mots de passe sous forme cryptée, vous êtes en sécurité. Le vrai sujet ce sont moins les mots de passe que la manière dont nous les gérons. Le cerveau humain n’en est pas capable et c’est pourquoi il doit être suppléé par un outil comme Dashlane.

Les récents développements dans l’authentification en ligne sont très intéressants, notamment pour améliorer les méthodes d’authentification fortes combinant différents facteurs et utilisées pour des données très sensibles. Le mot de passe est cependant le standard de fait de l’authentification en ligne. Pour être en sécurité sur le web dès aujourd’hui, et non pas demain, la seule solution est de renforcer la sécurité de ses mots de passe. (Guillaume Desnoes, responsable des marchés européens de Dashlane / Forbes)

 

Une puce dans la main pour pirater des smartphones

Nous avions la puce dans le bras pour rentrer en boîte de nuit, voici venir la puce NFC dans la main pour pirater des téléphones portables.

Seth Wahle est un chercheur en sécurité informatique et technologie sans fil qui a de la suite dans les idées. Il vient de se lancer dans un projet qui demande quelques connaissances en couture et charcuterie.

Il s’est implanté une puce NFC sous la peau de sa main afin de tester son système d’interception de données. Dans sa main gauche, entre le pouce et l’index, du matos acheté sur le site chinois AliBaba. Pour 40 dollars, le voilà avec un outil de 888 bytes de mémoire. Dorénavant, sa main n’a qu’à effleurer un téléphone dont le NFC est branché. Un contact qui lance une page web qui exécute le téléchargement d’un programme comme il l’a expliqué au journal Forbes. Il faut cependant que le téléphone ne soit pas trop protégé pour accepter le téléchargement et l’installation de l’outil pirate.

Il présentera son projet à Miami, du 15 au 17 mai prochains, lors d’un hackfest local.

6 Français sur 10 seraient des idiots avec le Wi-Fi public

8 français sur 10 utiliseraient chaque mois le Wi-Fi public tout en craignant d’être la cible de hackers. 66% des français préfèrent se connecter au Wi-Fi public non sécurisé et risquer de perdre leurs données personnelles.

Alors que les pirates informatiques peuvent aujourd’hui très facilement accéder aux données personnelles des utilisateurs du Wi-Fi public, Avast Software, éditeur de solutions de sécurité pour mobiles et PC, dévoile les résultats de son étude menée auprès des utilisateurs de réseaux sans fil en France. D’après cette enquête, la plupart des français ont conscience des dangers liés à l’accès aux réseaux Wi-Fi publics pour leurs données mais il semblerait que les bonnes pratiques ne soient pas toujours appliquées.

En effet, 66% des répondants admettent préférer accéder aux réseaux Wi-Fi publics qui ne requièrent pas de nom d’utilisateur ni de mot de passe pour se connecter et ainsi risquer de mettre leurs données personnelles à la portée du premier hacker venu, voire de se faire voler leur identité. Seuls 4% d’entre eux utilisent un réseau privé virtuel (VPN) pour crypter les données, empêcher les pirates informatiques d’avoir de la visibilité sur leur navigation et donc de protéger leurs appareils mobiles. Pourquoi ces négligences ? L’étude d’Avast révèle notamment que 36% des utilisateurs du Wi-Fi font confiance au fournisseur d’accès à internet quant à la sécurisation du réseau alors que rien ne garantit son engagement en matière de protection.

Les risques associés à une connexion aux réseaux Wi-Fi publics sont pourtant bien réels et les utilisateurs ne peuvent les ignorer. Parmi eux, 28% craignent effectivement de se faire voler leurs identifiants et leurs mots de passe, et 39% redoutent que les hackers ne s’emparent de leurs informations bancaires et financières depuis leurs terminaux mobiles. Toutefois, cela ne les empêchent pas de surfer sur des sites sensibles ou d’effectuer des achats susceptibles de mettre en péril la protection de leurs données personnelles et confidentielles. En effet, 10% des répondants affirment réaliser des activités bancaires lorsqu’ils sont connectés aux réseaux sans fil non sécurisés, 4% font du shopping en ligne et 2% effectuent d’autres types de transactions financières.

Le Wi-Fi permet d’accéder facilement à internet dans les lieux publics, raison pour laquelle 47% des français s’y connectent, mais aussi un moyen efficace d’économiser du forfait internet. Aujourd’hui, 8 français sur 10 utilisent chaque mois les réseaux Wi-Fi publics dont 24% plusieurs fois par semaine. Il est donc primordial qu’ils prennent conscience des menaces qui planent sur leurs informations et surtout des conséquences qu’un vol de données ou une usurpation d’identité peut avoir. Les hackers peuvent très facilement avoir de la visibilité sur les mots de passe, les emails, l’historique de navigation ou encore les données confidentielles si les utilisateurs du réseau Wi-Fi public n’utilisent pas de système de protection. Même s’ils sont peu expérimentés, les pirates informatiques peuvent facilement espionner, accéder aux informations d’un utilisateur voire les modifier rien qu’en s’infiltrant dans une borne Wi-Fi ouverte.

Pour être en mesure de protéger leurs données, les internautes et les mobinautes doivent privilégier les connexions aux réseaux Wi-Fi sécurisés moins facilement accessibles pour les hackers. Il est également nécessaire de mettre en place une solution de sécurité performante, que ce soit pour ordinateurs, smartphones et tablettes, qui permette d’identifier les connexions Wi-Fi sécurisées ainsi que d’éventuelles failles sur le réseau, et qui soit aussi en mesure de protéger les données de l’utilisateur lorsqu’il se connecte au Wi-Fi public. Les pirates informatiques sont de plus en plus expérimentés et à l’affût de la moindre faille, mieux vaut donc mettre toutes les chances de son côté pour protéger ses informations personnelles tout en continuant à profiter des avantages du Wi-Fi.

Faille pour OS X et iOS

Les chercheurs en sécurité de Kaspersky Lab ont découvert une vulnérabilité au cœur de « Darwin », un élément open source issu des deux systèmes d’exploitation OS X et iOS. Cette faille, dénommée « Darwin Nuke », expose les ordinateurs sous OS X 10.10 et mobiles sous iOS 8 à des attaques par déni de service (DoS) déclenchées à distance, capables d’endommager les appareils et d’impacter les réseaux d’entreprise auquel ceux-ci seraient connectés. Les experts appellent donc les utilisateurs à installer les mises à jour OS X 10.10.3 et iOS 8.3, qui ne présentent plus cette vulnérabilité.

L’analyse de la vulnérabilité par Kaspersky Lab révèle que les mobiles menacés concernent ceux qui sont dotés de processeurs 64 bits et d’iOS 8, à savoir les iPhone 5s, iPhone 6, iPhone 6 Plus, iPad Air, iPad Air 2, iPad mini 2 et iPad mini 3.

La vulnérabilité « Darwin Nuke » est exploitée lors du traitement d’un paquet IP d’une taille donnée et comportant des paramètres IP incorrects. Des pirates peuvent déclencher à distance une attaque DoS sur un système OS X 10.10 ou iOS 8, en envoyant à la cible un paquet réseau incorrect dont le traitement va faire « planter » le système. Les chercheurs de Kaspersky Lab ont découvert que le problème ne se produit que si le paquet IP remplit les conditions suivantes :

  • longueur de l’en-tête IP égale à 60 octets ;
  • taille des informations IP utiles inférieure ou égale à 65 octets ;
  • paramètres IP incorrects (longueur, classe, etc.).

« À première vue, il est très difficile d’exploiter cette faille car les conditions à remplir ne sont pas banales. Cependant des cybercriminels persévérants peuvent réussir à paralyser des équipements, voire à perturber l’activité de réseaux d’entreprise. Les routeurs et les pare-feux suppriment généralement les paquets incorrects en termes de taille mais nous avons découvert plusieurs combinaisons de paramètres IP incorrects qui permettent de franchir les routeurs Internet. Nous conseillons à tous les utilisateurs d’OS X 10.10 et iOS 8 d’installer les mises à jour OS X 10.10.3 et iOS 8.3 », commente à DataSecurityBreach.fr Anton Ivanov, analyste senior en malware chez Kaspersky Lab.

Les produits de Kaspersky Lab protègent OS X contre la vulnérabilité « Darwin Nuke » grâce à la fonction Network Attack Blocker. A commencer par Kaspersky Internet Security for Mac 15.0, qui détecte cette menace sous le nom DoS.OSX.Yosemite.ICMP.Error.exploit.

Conseils pour renforcer la sécurité des ordinateurs Mac :

  1. Utiliser un navigateur web réputé pour résoudre rapidement les problèmes de sécurité.
  2. Exécuter « Mise à jour de logiciels » et installer sans délai les mises à jour disponibles.
  3. Utiliser un gestionnaire de mots de passe pour parer plus facilement aux attaques de phishing.
  4. Installer une solution de sécurité performante.

Une application mal sécurisée peut générer une perte de 30% du CA

Les entreprises ont changé leur stratégie de fidélisation clients. Actuellement, elles optent pour le développement d’applications mobiles qui « captent » le client.  Toutefois, si l’application est mal sécurisée, il en découle une perte d’utilisateurs et d’image corporative très difficile à récupérer, entraînant également des coûts élevés.

Immergées en pleine campagne promotionnelle, de nombreuses entreprises développent des applications comme stratégie de fidélisation  clients. Toutefois, si cette App présente des failles et provoque des problèmes de lenteur, de distribution de malware ou cesse de fonctionner, elle sera tout simplement éliminée du téléphone portable. Ceci peut générer, selon les données récoltées par Zeedsecurity, une perte d’opportunité d’affaires pouvant représenter jusqu’à 30 % du CA.

Un utilisateur consulte son téléphone portable entre  40 et 70 fois par jour

Selon différentes études de neuromarketing, on estime qu’un utilisateur consulte son smartphone entre 40 et 70 fois par jour. Ceci en fait un excellent canal de communication et de fidélisation. Catalogues de points, présentation de collections de mode, nouveaux lancements de produits…, les entreprises utilisent les applications pour smartphones et tablettes dans le but d’augmenter le taux de conversion et de fidélisation clients.

Les cyber-attaques sur des dispositifs mobiles ont augmenté de 80% en 2014

Cependant, comme il est souligné par Zeedsecurity, chaque année le nombre de cyber-attaques sur les dispositifs mobiles augmente, obligeant ainsi les entreprises du secteur à renforcer le niveau de sécurité de leurs serveurs hébergeant une ou des applications. « Le nombre d’attaques de serveurs hébergeant des applications pour dispositifs mobiles ont augmenté d’environ 80%  l’année dernière et on estime que ces attaques vont croître de façon exponentielle en 2015« , commente à DataSecurityBreach.fr Joel Espunya, Membre Fondateur de Zeedsecurity,  il ajoute également « Avec une seule attaque sur un serveur, les hackers ont accès à des bases de données importantes  d’utilisateurs dont ils peuvent retirer des informations d’une grande valeur« . Un serveur est un bon distributeur de virus et de malware et pourra être  utilisé ultérieurement pour des attaques mieux individualisées.

Une attaque malveillante d’application est beaucoup plus grave qu’une attaque d’un site internet

Durant une campagne, les effets d’une attaque malveillante sur le serveur d’une application mobile, impacteront plus lourdement les résultats, que lors d’une attaque sur le site web de l’entreprise. Quand un utilisateur pense qu’il a été attaqué à travers son App, non seulement il émet un commentaire négatif  auprès de  ses 10 ou 15 amis les  plus proches, mais   80%  d’entre eux émettent aussi un  commentaire sur les réseaux sociaux, sur les forums ou dans les commentaires dédiés à la propre App sur le store. Ce marketing viral propage très rapidement une image négative de l’entreprise et de son produit avec les  conséquences financières qui en résultent. Zeed Security

13 adwares ont réussi à s’infiltrer dans Google Play

Malheureusement, il convient de reconnaître que même les systèmes de validation d’applications des stores officiels ne sont pas parfaits. Lookout a détecté 13 nouveaux cas, ou applications, renfermant des adwares dans Google Play. Certains comportent des caractéristiques s’apparentant à celles des codes malveillants et se font même passer pour Facebook ; une fois installés il est alors difficile de les supprimer du smartphone.

Au cours du mois dernier, un certain nombre de rapports portant sur les adwares détectés dans Google Play ont été publiés. Au début du mois de février, des investigateurs ont constaté trois cas d’adwares qui ne commençaient à se comporter de façon malveillante, en présentant intempestivement à leurs victimes des publicités, que 30 jours après leur installation. De plus, ils forçaient les utilisateurs à ouvrir des pages Web dont le contenu pouvait s’avérer dangereux. À la fin du même mois, ces investigateurs ont découvert 10 autres cas d’adwares dont les comportements étaient similaires.

Deux familles d’adwares appelés HideIcon et NotFunny se sont cachées parmi les 13 nouveaux cas détectés par Lookout. Au total, selon les chiffres de téléchargement divulgués par Google, ces logiciels ont été téléchargés entre 130 000 et un demi-million de fois. Découvrons à présent ces dernières menaces en date :

HideIcon
Nombre de cas détectés : 1
HideIcon présente effectivement des caractéristiques s’apparentant aux logiciels malveillants car, une fois installé sur le smartphone, il fera exactement ce que son nom suggère : il cachera l’icône. Cela peut ne pas sembler dramatique, toutefois il est nettement plus difficile de supprimer une application sur votre smartphone si vous ne savez pas qu’elle y est installée. Après avoir caché son icône, des variantes d’HideIcon forceront l’affichage intempestif de publicités sur l’écran de l’utilisateur, ce qui pourra perturber son expérience. L’application ne semble proposer aucune modalité de service ni aucune valeur ajoutée pour l’utilisateur. Cheetah Mobile a été le premier à détecter cet adware en janvier. Google a supprimé cinq applications douteuses l’abritant, et pourtant HideIcon a réussi à s’infiltrer dans le système de Google Play via une autre application. Comment s’est-il présenté ? L’application prétend être un jeu de carte accompagné de ses consignes de jeu telles que reprises dans Google Play. Au moment de sa suppression par Google, 1 000 à 5 000 téléchargements avaient déjà été effectuées.

NotFunny
Nombre de cas : 12
NotFunny comporte deux parties: un « injecteur » et une « charge utile » ou le logiciel malveillant lui-même. L’injecteur se cache dans des applications de type « application gratuite de sonneries de Noël », des applications de fonds d’écran, des applications de faux pointeur, et d’autres encore. Quand une victime télécharge une de ces applications et la lance, l’injecteur l’invite à télécharger la charge utile. Cette application de charge utile prétend être Facebook, fait apparaître une icône Facebook sur l’écran d’accueil du smartphone et demande à l’utilisateur de lui accorder un certain nombre d’autorisations, dont notamment l’accès à ses informations personnelles, aux services payants, à ses messages et à sa position. Une fois l’installation terminée, la charge utile cache son icône. Comme la plupart des logiciels publicitaires, la charge utile force l’affichage de publicités intempestives sur le smartphone, ce qui peut perturber l’expérience de l’utilisateur. Le code est assez rudimentaire et n’indique pas qu’un adversaire sophistiqué se cache derrière la menace

Lookout a trouvé 12 cas différents de NotFunny dans Google Play, en provenance d’un certain nombre de comptes de développeurs différents. Nous ne savons pas si une ou plusieurs personnes sont derrière lesdits comptes. Les thèmes des applications parmi lesquelles nous l’avons trouvé allaient des « changeur de voix amusants » aux outils qui changent prétendument votre widget de batterie en une cigarette allumée.

Il est facile d’imaginer qu’une personne ayant récemment fait l’acquisition d’un nouveau smartphone se décide à télécharger de nouvelles applications amusantes, comme les susnommées, afin de personnaliser son expérience utilisateur. Après que Google ait retiré un premier groupe d’applications, le développeur en a téléchargé à nouveau deux autres, cette fois sans l’adware. On peut donc penser que le développeur avait inséré le logiciel douteux dans l’application sans en connaître ses propriétés malveillantes ou qu’il n’avait pas compris les règles de Google. Bien sûr, il se peut aussi que le développeur se soit rendu compte qu’il ne s’en tirerait pas si facilement.

Peut-on faire confiance au Google Play ?
En un mot, oui. Il faut que tous les membres du secteur joignent leurs forces afin d’être en mesure d’assurer la sécurité d’un marché d’applications, et Google travaille avec diligence avec les entreprises de sécurité pour s’assurer de la qualité des applications mises à disposition dans Google Play. Quand une application malveillante se glisse cependant aux travers des mailles du filet, Google la supprime le plus rapidement possible. À dire vrai, la bataille de la sécurité pour garantir la sûreté de nos appareils se mène sur plusieurs fronts.

Précautions à prendre pour optimiser sa sécurité
Lisez les avis des autres utilisateurs avant de télécharger une application. Si la majorité dit : « Cette application n’arrête pas d’afficher des pubs ! » ou tout autre commentaire négatif, doutez de la légitimité de l’application

Téléchargez des applications créées par des développeurs réputés ou de confiance. Si vous avez des doutes quant à une application, cherchez à en savoir plus sur son développeur

Assurez-vous d’installer une application de sécurité qui peut détecter les menaces telles que les logiciels publicitaires avant que ceux-ci ne vous perturbent

Lisez attentivement les autorisations que l’application vous demande avant de l’installer.

Supprimer un adware
Si une application a caché son icône, vous pouvez procéder de deux façons pour la désinstaller de votre appareil Android. Supprimez-la dans le menu des paramètres :

1. Accédez au menu des paramètres de votre appareil sous Android
2. Sélectionnez « Applications » ou « Gestionnaire d’applications »
3. Recherchez l’application que vous souhaitez désinstaller et appuyez dessus
4. Sélectionnez « Désinstaller »

Sinon, vous pouvez directement la désinstaller depuis Google Play :

1. Accédez à l’application Google Play
2. Appuyez sur l’icône de menu
3. Accédez à « Mes applications »
4. Appuyez sur l’application en question
5. Sélectionnez « Désinstaller »

Plus de 4500 nouveaux fichiers malveillants chaque jour sur Android

Le Mobile Malware Report G DATA du second semestre 2014 fait état d’une croissance soutenue des dangers ciblant Android : 796 993 fichiers malveillants ont été détectés durant la période.

Au total, 1,5 million de codes dangereux sur Android ont été analysés en 2014. Une croissance qui reflète le fort intérêt pour la plateforme. Selon l’institut IDC, 80% des systèmes d’exploitation utilisés dans le monde seraient sous Android.

Au cours du second semestre 2014, le nombre de nouveaux malware pour Android a augmenté de 6,1% comparé au premier semestre de la même année. Avec un total de 1,5 million de nouveaux logiciels malveillants, l’année 2014 connait une croissance de 30% comparée à l’année 2013.

Évolution des malwares ciblant Android depuis 2011
Les boutiques alternatives d’applications sont des vecteurs de codes nuisibles. Mais en fonctions des pays, les utilisateurs ne sont pas tous exposés de façon égale aux dangers. Les experts G DATA ont analysés plusieurs plateformes et les résultats montrent que les boutiques européennes et américaines
proposent moins d’applications dangereuses que les boutiques chinoises ou russes. Sur certaines plateformes chinoises, près d’une application sur quatre est infectée par un code malveillant ou un programme potentiellement indésirable (PUP).

En 2014, G DATA découvrait un spyware intégré dans le micrologiciel (firmware) du smartphone Star N9500. En mars de cette année, c’est le modèle Mi4 du fabricant Xiaomi, commercialisé en Allemagne, qui est en cause. En localisant ce téléphone pour le marché allemand par la mise à jour de son firmware, l’importateur y a intégré un programme d’espionnage qui envoie des données utilisateurs sur des serveurs distants. Volontaire ou non, cette intégration pose le problème des canaux de distribution peu traçables empruntés par certains matériels importés de Chine. (MMB)

Mot de passe inchangé : les sociétés de maintenance responsables

Pour ne pas avoir formé et informé son client sur la bonne gestion de ses mots de passe, une société de maintenance condamnée en France.

Le site Legalis est revenu, dernièrement, sur l’arrêt de la cour d’appel de Versailles et du tribunal de commerce de Nanterre. Ce dernier a jugé qu’une société en charge de la maintenance informatique d’une entreprise avait pour obligation de sensibiliser son client à la sécurité informatique et à la bonne gestion de ses mots de passe. Le professionnel de l’informatique n’avait pas sensibilisé son client à la nécessité de changer le mot de passe de son PABX (Private Automatic Branch eXchange), un standard  téléphonique informatisé.

Bilan, le tribunal a considéré qu’il y avait une faute par négligence. Le client était dans une situation de grande vulnérabilité en raison d’un mot de passe faible. Tout avait débuté après le piratage d’un loueur de véhicules. Son standard avait été piraté. Le PABX avait été exploité par un pirate après avoir trouvé le mot de passe de ce dernier, un mot de passe usine (0000) qui n’avait jamais été changé. 12,208€ avaient ainsi été perdus par le loueur.

Le tribunal a obligé la société de maintenance à payer la somme. « Il revient à l’utilisateur de gérer la sécurité de son matériel, à condition toutefois qu’il ait été informé de cette nécessité et qu’on lui ait montré comment procéder » indique Legalis. Il incombait au prestataire des missions d’information, d’assistance et de formation ainsi qu’une visite annuelle de vérification de l’état de sécurisation de l’installation téléphonique, et donc de faire changer, régulièrement le dit mot de passe.

Des attaques fréquentes
Début février 2015, des pirates informatiques, spécialisés dans la téléphonie (des phreakers, NDR), avaient utilisé ce fameux mot de passe usine pour piéger le standard de la mairie de Licques. Le pirate avait ensuite permis à des tiers de téléphones vers l’île de l’Ascension, au sud de l’Équateur. En 2013, ce fût la Mairie de Pessac à se retrouver avec une facture de 15.000€. Dans le Nord de la France, l’école de musique municipale d’une ville de la banlieue de Lille se retrouvait, elle aussi, avec une fuite téléphonique dés plus couteuse. Même sanction pour une entreprise du Pays châtelleraudais. Début mars 2015, la société a découvert, via sa facture téléphonique, qu’un malveillant était passé dans ces autocommutateurs afin d’obtenir un accès gratuit au réseau téléphonique. Les Cyber Gendarmes enquêtent.

 

Sikur dévoile son Smartphone à haute sécurité

La société brésilienne Sikur a lancé le forfait GranitePhone et un système d’exploitation conçu afin d’éviter les fuites d’informations. Les premières unités de l’appareil seront disponibles sur le marché au cours du premier trimestre 2015.

Sikur a présenté lors du MWC2015 un nouveau smartphone. L’appareil a été spécifiquement conçu pour échanger des informations confidentielles et sensibles, sans affecter sa vitesse et son efficacité. Le GranitePhone, dont le lancement a eu lieu à Barcelone, est le fruit d’années de recherche dans le domaine de la défense nationale, gouvernementale et de la communication des multinationales. Il garantit la confidentialité des appels privés, messages, documents et de la messagerie instantanée. L’appareil possède toutes les caractéristiques d’un smartphone de pointe sans risque de fuite d’informations ni perte de données professionnelles.

La sécurité est un problème qui préoccupe les dirigeants et institutions gouvernementales du monde entier.  Une enquête menée par le Ponemon Institute en 2014, a montré que 60 % des sociétés interrogées ont déjà traité plusieurs cas de fuites de données au cours des deux dernières années. « Au début, nous pensons que nous allons d’abord servir les gouvernements et les entreprises. Ensuite, plus les particuliers vont se rendre compte de la valeur des informations qu’ils partagent, telles que leurs habitudes de consommation et leur localisation géographique, cela changera et un nouveau marché des consommateurs s’ouvrira à nous » prédit à DataSecurityBreach.fr Cristiano Iop Kruger, PDG de Sikur.

Le GranitePhone offre de haut niveaux de cryptage, de contrôle pour les entreprises et de gestion de l’appareil. Par exemple, en cas de perte ou de vol, vous pouvez vous connecter à distance sur le nuage de Sikur et y détruire toutes les informations contenues sur le portable.  À l’avenir, une boutique d’applications proposera des applications de sécurité exclusivement testées et homologuées par Sikur. Contrairement aux autres solutions de sécurité, le GranitePhone ne se limite pas seulement à proposer des solutions d’application encryptées. Le forfait application fait partie du matériel intégré, puisque l’appareil à à « sécurité intrinsèque » a été conçu pour protéger toutes les couches internes du dispositif, visant à combler toutes les lacunes de protection de la vie privée pouvant entraîner le vol, la divulgation ou l’espionnage de données.

Face à la demande importante des sociétés et des gouvernements pour des projets de sécurité et de protection en Amérique latine, au Moyen-Orient et aux États-Unis, le premier lot d’appareil devrait être disponible au cours du premier trimestre 2015.

Découvrir la fraude avant qu’elle ne se produise

Mobileum annonce un système d’analyse anti-fraude qui découvre les fraudes aux télécommunications avant qu’elles ne se produisent.

Cette approche prédictive basée sur l’apprentissage des machines détecte la fraude en temps réel. Mobileum, société spécialisée dans les solutions d’analyse pour la transformation des entreprises de télécommunications, a fait à DataSecurityBreach.fr du lancement du système d’analyse anti-fraude Mobileum, une solution de prévention de la fraude, prédictive, basée sur l’apprentissage des machines, qui aidera les opérateurs téléphoniques à enrayer leurs pertes de revenus grâce à une détection en temps réel.

Les fraudes dans le domaine des télécommunications continuent de constituer une sérieuse menace pour les opérateurs du secteur, érodant leurs profits et touchant leur image de marque. Avec plus de 46 milliards de dollars de pertes de revenus, le secteur des télécommunications ne le cède qu’aux banques en ce qui concerne les pertes dues aux fraudes. Pour certains opérateurs, les pertes causées par les fraudes augmentent chaque année plus vite que les revenus engrangés par leurs services. Les systèmes conventionnels de gestion de la fraude comprennent les types de fraudes connus et ils contiennent des protocoles intégrés pour détecter les modalités connues de commettre une fraude, mais ces systèmes sont dans l’incapacité de faire jeu égal avec les
fraudeurs qui innovent et évoluent constamment.

« Lorsque nous abordons le sujet de la fraude aux télécommunications, il existe des » inconnues connues « , ainsi que des « inconnues inconnues » que les systèmes de gestion de la fraude basés sur des protocoles ne peuvent déceler. Et même si ces systèmes conventionnels détectent à retardement de nouveaux types de fraude, ce temps de latence au niveau de la détection rend celle-ci inutile car les fraudeurs ont alors déjà modifié les règles du jeu. Les techniques de fraude de cette année ne sont pas les mêmes que celles de l’an dernier « , a déclaré à DataSecurityBreach.fr Sudhir Kadam, vice-président et responsable du service d’analyse à Mobileum.  » Notre solution avancée d’analyse fait passer les opérateurs de communications mobiles d’une ère de plus en plus inefficace de solutions basées sur des protocoles vers un univers de l’apprentissage prédictif des machines, sans qu’il y ait besoin de comprendre des algorithmes complexes, afin de combattre la fraude et de mettre fin aux pertes de revenus « .

La solution d’analyse anti-fraude de Mobileum fonctionne sur sa plateforme de mégadonnées et d’analyse en attente de brevet baptisée Wisdom, capable d’exploiter des milliards de transactions anodines en temps réel afin d’y découvrir des formes anormales de comportements fraudeurs en émergence. Cela aide à élargir le filet dans lequel intercepter les écarts par rapport aux types connus de fraudes et à identifier les fraudes inconnues concernant les communications vocales, de données et de texte, ainsi que les scénarios de fraude internationale et d’itinérance.

Mobileum a évoqué qu’un opérateur américain de premier plan était devenu son premier client pour l’analyse anti-fraude en décembre 2014.

Windows, moins dangereux qu’iOS et OS X d’Apple

Le National Vulnerability Database, qui recense les failles dans les logiciels et autres applications web indique que l’année 2014 aura été l’année des vulnérabilités pour iOS, OS X Apple et Linux. Windows se classe 4ème.

Voilà qui a fait pas mal parler chez les « trolleurs » en tout genre. Mais il faut bien l’admettre, la firme de Redmond a mis les bouchées double pour protéger son OS, Windows. Bilan, la National Vulnerability Database, qui recense les failles (19 par jour en 2014) a classé l’OS de Microsoft plus sécurisé qu’iOS, OS X Apple. Même Linux, classé 3ème, dans ce top 4, devance Microsoft du point de vu des failles découvertes l’année dernière. Les problèmes dans les systèmes d’exploitation (OS) ne représentent que 13% des failles recensées en 2014. 1.705 failles recensées. 182 failles de moins que l’année record, en 2010. Les navigateurs sont toujours montrés du doigt. Internet Explorer, en 2014, a souffert de 242 brèches dangereuses. Chrome (124) et Firefox (117) ont dépassé la centaine de failles. (gfi)

Il y a bien eu des tentatives de piratage de Gemalto

Gemalto a présenté ce mercredi 25 février les conclusions de ses investigations sur le possible piratage de clés d’encryptage de cartes SIM diffusé par un journal américain. Pour la firme, l‘analyse de la méthode décrite dans les documents et les tentatives d’intrusion sophistiquées détectées par Gemalto en 2010 et 2011 rendent cette opération probable. Les attaques (Phishing et tentative d’installation du cheval de Troie) n’auraient touché que des réseaux bureautiques, elles n’ont pas pu résulter en un vol massif de clés d’encryptage de cartes SIM. La technique utilisée étant d’intercepter les clés lors de l’échange entre l’opérateur télécom et ses fournisseurs, et Gemalto indique avoir largement déployé un système d’échange sécurisé avec ses clients, avant 2010. Les données éventuellement volées par cette méthode ne sont exploitables que dans les réseaux de deuxième génération (2G). Les réseaux 3G et 4G ne sont pas vulnérables à ce type d’attaque.

Suite à la publication de documents le 19 février 2015 dernier, Gemalto a mené une investigation approfondie sur la base de deux éléments : les documents censés émaner de la NSA et du GCHQ rendus publics par ce site, et les outils de surveillance interne, avec leurs registres de tentatives d’intrusion.

L’article de The Intercept suppose que les documents publiés sont réels et qu’ils décrivent précisément des événements qui se sont produits en 2010 et 2011. Notre publication ci-dessous n’a pas pour but de confirmer partiellement ou entièrement ni de fournir des éléments permettant de réfuter partiellement ou entièrement le contenu des documents publiés par ce site web. En tant qu’acteur de la sécurité numérique, Gemalto est régulièrement la cible d’attaques. Ces tentatives d’attaques sont plus ou moins sophistiquées et nous sommes habitués à y faire face. La plupart échouent mais quelques-unes parviennent parfois  à pénétrer la partie externe de notre réseau qui est architecturé pour être très sécurisé.

 

Si nous regardons en arrière, sur la période couverte par les documents de la NSA et le GCHQ, nous confirmons avoir fait face à plusieurs attaques. En 2010 et 2011 précisément, nous avons détecté deux attaques particulièrement sophistiquées qui pourraient être reliées à cette opération.

 

En juin 2010, nous avons remarqué une activité suspecte sur l’un de nos sites français où un tiers a essayé d’espionner le réseau que nous appelons « office », c’est-à-dire le réseau de communication des employés entre eux et avec le monde extérieur. Des mesures ont été prises immédiatement pour éradiquer la menace.
En juillet 2010, notre équipe de sécurité a détecté un second incident. Il s’agissait de faux courriels envoyés à l’un de nos clients opérateur mobile en usurpant des adresses mail authentiques de Gemalto. Ces faux emails contenaient un fichier attaché qui permettaient le téléchargement de code malveillant. Nous avons immédiatement informé le client concerné et signalé l’incident aux autorités compétentes, en leur communiquant l’incident lui-même et le type de programme malveillant identifié.

 

Au cours de la même période, nous avons également détecté plusieurs tentatives d’accès aux ordinateurs de collaborateurs de Gemalto ayant des contacts réguliers avec des clients. A l’époque, nous n’avons pas pu identifier les auteurs de ces attaques mais maintenant nous pensons qu’elles pourraient être liées à l’opération du GCHQ et de la NSA.

 

Les intrusions n’ont affecté que des parties externes des réseaux de Gemalto, c’est-à-dire les réseaux bureautiques qui sont en contact avec le monde extérieur. Les clés de cryptage et plus généralement les données client ne sont pas stockées sur ces réseaux. Il faut imaginer l’architecture de notre réseau un peu comme le croisement entre un oignon et une orange. Il est composé de couches multiples et de nombreux quartiers qui permettent de cloisonner et d’isoler les données.

 

Le téléphone sécurisé BlackPhone… pas si secure que ça

Une faille sérieuse découverte dans le téléphone portable ultra sécurisé BlackPhone. Le smartphone qui protège des écoutes peut être infiltré !

Un hacker australien a découvert comment piéger la sécurité, pourtant très poussée, du téléphone BlackPhone. L’appareil permet de chiffrer les appels et les contenus qu’il diffuse. Du moins, ça c’était avant. Avant qu’un bidouilleur découvre qu’avec un simple SMS envoyé à l’application « Silent » il était possible d’exécuter un code malveillant et de prendre la main sur le téléphone. Une injection découverte en une semaine par Mark Dowd. Le fabricant du BlackPhone annonce une rustine pour son matériel. Un téléphone qui coûte 550€. (Register)

Des portes dérobées découvertes dans des terminaux Android

DeathRing et CoolReaper, des portes cachées installées dans des téléphones Android. Ils ont pu toucher des millions d’utilisateurs.

Palo Alto Networks a révélé des informations sur une porte dérobée présente sur des millions de terminaux mobiles Android vendus par Coolpad, l’un des plus gros fabricants de Smartphones basé en Chine. Baptisée « CoolReaper », cette porte dérobée expose les utilisateurs à d’éventuels actes de malveillance et semblerait avoir été installée et conservée par Coolpad malgré les objections des clients.

Il arrive fréquemment que les fabricants d’équipements installent des logiciels sur le système d’exploitation mobile Android de Google pour doter les appareils Android de fonctionnalités et de possibilités de personnalisation supplémentaires. Certains opérateurs de téléphonie mobile installent même des applications permettant de recueillir des données sur les performances des appareils. Mais d’après l’analyse détaillée de l’Unité 42 – l’équipe d’analyse des menaces de Palo Alto Networks – CoolReaper ne se contenterait pas de collecter simplement des données d’utilisation de base. Son fonctionnement s’apparenterait davantage à celui d’une véritable porte dérobée permettant d’accéder aux appareils Coolpad. Coolpad semblerait également avoir modifié une version du système d’exploitation Android pour rendre cette porte dérobée quasi invisible pour les programmes d’antivirus.

Découvert par le chercheur Claud Xiao de Palo Alto Networks, CoolReaper a été identifié sur 24 modèles de téléphones vendus par Coolpad et pourrait, si l’on en croit les données commerciales de Coolpad accessibles au public, impacter plus de 10 millions d’utilisateurs.

« Il est naturel que les fabricants d’équipements sous Android préinstallent des logiciels qui offrent des fonctionnalités et permettent de maintenir leurs applications à jour. Mais la porte dérobée évoquée dans ce rapport dépasse le cadre que connaissent les utilisateurs : elle permet à Coolpad de prendre le contrôle complet des équipements affectés, de rendre le logiciel invisible pour les antivirus et expose les utilisateurs à la merci d’actes de malveillance. Nous encourageons vivement les millions d’utilisateurs Coolpad susceptibles d’être concernés par CoolReaper d’inspecter leurs appareils pour y rechercher l’éventuelle porte dérobée et prendre les mesures appropriées pour protéger leurs données. » – Ryan Olson, directeur de la recherche au sein de l’Unité  42 chez Palo Alto Networks

Contexte et effets de CoolReaper
L’intégralité des résultats de l’analyse de CoolReaper figure dans le rapport de l’Unité 42, « CoolReaper : The Coolpad Backdoor » préparé par Claud Xiao et Ryan Olson qui paraît aujourd’hui. Dans ce rapport, Palo Alto Networks publie également la liste des fichiers à vérifier sur les terminaux Coolpad susceptibles d’indiquer la présence de la porte dérobée CoolReaper. Comme l’ont observé les chercheurs, CoolReaper est capable d’effectuer chacune des tâches suivantes, avec un potentiel de dangerosité pour les données sensibles des utilisateurs ou des entreprises. Un pirate malintentionné pourrait par ailleurs exploiter une vulnérabilité découverte sur le système de contrôle (back-end) de CoolReaper.

CoolReaper est capable de télécharger, installer ou activer n’importe quelle application Android sans autorisation ou notification de l’utilisateur ; effacer des donnés utilisateur, désinstaller des applications existantes ou désactiver des applications système ; informer les utilisateurs d’une fausse mise à jour OTA (Over-The-Air) qui, au lieu de mettre à jour le terminal, installe des applications indésirables ; envoyer ou insérer des messages SMS ou MMS arbitraires sur le téléphone ; transmettre à un serveur Coolpad des informations concernant le terminal, sa localisation, l’utilisation des applications, l’historique des appels et des SMS.

Prise en compte par Coolpad
L’Unité 42 a commencé à observer ce que l’on a baptisé CoolReaper suite aux nombreuses réclamations publiées sur les forums Internet par des clients de Coolpad en Chine. Au mois de novembre, un chercheur qui travaillait avec le site Wooyun.org a identifié une vulnérabilité sur le système de contrôle back-end de CoolReaper. Cette découverte a permis de comprendre que Coolpad contrôlait lui-même le backdoor présent dans le logiciel. Un site d’information chinois, Aqniu.com, a par ailleurs signalé l’existence de la porte dérobée et ses pratiques abusives dans un article paru le 20 novembre 2014. Au 17 décembre 2014, Coolpad n’a toujours pas répondu aux nombreuses demandes d’assistance de Palo Alto Networks. Les informations de ce rapport ont également été transmises à l’équipe de sécurité Android de Google.

De son côté Lookout découvre un logiciel malveillant pré-chargé dans des smartphones. DeathRing est un cheval de Troie chinois, préinstallé sur toute une série de smartphones parmi les plus populaires en Asie et en Afrique. Bien que sa détection ne soit pas plus fréquente qu’un autre logiciel malveillant, nous le considérons menaçant, notamment de par sa présence sur les smartphones dès leur sortie d’usine, et car il a été détecté aux quatre coins de la planète.

Autre particularité de ce malware, sa méthode de distribution. Pour la seconde fois en 2014, c’est en pré-chargeant le malware directement dans la chaîne d’approvisionnement que DeathRing atteint sa cible. Nous n’arrivons pour le moment pas à déterminer à quelle étape de la chaîne d’approvisionnement DeathRing est installé sur les smartphones. Nous savons toutefois que, pour de nombreux portables, il est installé dans le répertoire système le rendant extrêmement difficile à éradiquer. Il n’est malheureusement pas possible aux prestataires de services de sécurité de supprimer ce logiciel malveillant car il est installé dans le répertoire système des portables.

Recommandations

·         Vérifiez la provenance du téléphone que vous achetez.
·         Téléchargez une application de sécurité comme celle de Lookout, qui sert de première ligne de défense pour votre portable. Si vous découvrez qu’un tel logiciel malveillant est pré-chargé sur votre portable, demandez à vous faire rembourser.
·         Consultez régulièrement votre facture téléphonique afin de détecter les frais suspects.

Énorme faille de confidentialité découverte dans les réseaux de téléphonie mobile

Deux chercheurs allemands, spécialisés dans la sécurité informatique, ont découvert ce qui semble être un cas grave de fuite concernant les téléphones portables.

D’après Tobias Engel et Karsten Nohl, la faille pourrait permettre à des criminels et des agences de renseignement d’espionner les appels téléphoniques privés et les messages texte transmis via les réseaux cellulaires.

Le problème apparaît dans le système de signal 7 (SS7), un réseau mondial de télécommunications dont vous n’avez très certainement jamais entendu parlé. Sept permet aux opérateurs de téléphonie de faire transiter les messages et les SMS à travers le monde. Le Washington Post a rapporté que les chercheurs ont découvert des trous de sécurité dans certaines des fonctions SS7 normalement utilisées. SS7 a été conçu dans les années 1980. Il est évident que ce dernier soit criblé de vulnérabilités qui portent atteinte à la vie privée des milliards d’utilisateurs de cellulaires de part le monde.

Les failles peuvent permettre de localiser les appelants, n’importe où dans le monde, écouter les appels, les enregistrer. Il serait également possible de frauder les utilisateurs, ainsi que les opérateurs de téléphonie mobile en utilisant certaines fonctions SS7. Deux commandes semblent être particulièrement intéressantes.

La première pourrait permettre de détourner un téléphone portable en interceptant les appels qu’il reçoit. Une sorte de Man-in-middle. Avec un tel système en place, les appels peuvent être enregistrés secrètement. Deuxième commande, un pirate situé à proximité de sa cible pourrait utiliser des antennes radio pour intercepter les appels et les SMS traversant la zone « d’écoute ». Il faut une clé temporaire SS7 pour déchiffrer les communications enregistrées.

La semaine dernière, Nohl a mis ses découvertes en pratique en démontrant le danger à un sénateur allemand en déchiffrant ses SMS.

Pour se protéger, il est fortement conseillé d’utiliser des outils tels que FaceTime (Apple), Signal (Whisper System) ou RedPhone qui permettent d’avoir une communication sécurisée sur un canal non sécurisé.

Logiciels espions dans la derniere mise à jour Galaxy Note de Samsung

Mais que viennent donc faire là Cookie Jam, Drippler et RetailMeNot dans la nouvelle mise à jour de T-Mobile concernant les Galaxy Note 4 de chez Samsung. Les applications sont avides d’informations… sans que les propriétaires des smartphones soient alertés.

Voilà qui commence à faire beaucoup. Après la disparation de musique non acquise sur iTunes dans des iPod, Apple ayant décidé de faire le ménage sans que les utilisateurs ne puissent rien dire, voici le débarquement de logiciels « sniffeurs » d’informations dans les Galaxy Note 4 Samsung commercialisés par T-Mobile.

Une mise à jour, imposée par l’opérateur, en a profité pour installer sans que personne ne puisse dire « non », trois applications avec des autorisations incroyables… sans que le propriétaire du téléphone ne le sache. Cookie Jam, Drippler et RetailMeNot se sont retrouvés dans les smartphones. Les utilisateurs peuvent pas les effacer, ils se réinstallent dans la foulée.

Les logiciels malveillants ont été installés automatiquement après la mise à jour de T-Mobile. Parmi les autorisations autorisées, mais non validées par les clients : lire l’état du téléphone, l’identité, modifier, lire et supprimer le contenu de votre périphérique de stockage USB, modifier les paramètres de sécurité du système, télécharger des fichiers sans notification, voir toutes sortes de connexions et avoir accès complet au réseau… (Rick Farrow)

Detekt, le logiciel anti espion

Amnesty International a diffusé, ce 20 novembre, un outil permettant aux victimes d’espionnage de détecter les manœuvres de surveillance gouvernementales. L’utilisation et le commerce de technologies de surveillance des télécommunications se sont développés de manière exponentielle ces dernières années.

La Coalition contre l’exportation illégale de technologies de surveillance, dont Amnesty International est membre, estime que le commerce mondial des technologies de surveillance représente 4 milliards d’euros par an, et qu’il est en expansion. Detekt propose donc de voir si votre ordinateur, votre smartphone ou votre tablette sont surveillés. Le fonctionnement est assez simple. Plusieurs versions sont téléchargeables sur le site officiel de l’opération resistsurveillance.org. La version PC, par exemple, demande d’être exécutée en mode Administrateur, connexion web coupée. Attention, nous avons remarqué que les PC sous Windows 8.1 se retrouvaient avec un message d’alerte leur indiquant l’impossibilité d’utiliser Detekt.

1 – Télécharger Detekt
2 – Exécuter le logiciel en mode « Administrateur ».
3 – Choisissez la langue (le Français n’est pas présent).
4 – Cliquez sur le bouton « Scan ».
5 – Attendre entre 30 et 45 minutes.
6 – Découvrez si vous avez un espion dans votre machine.

Si un espion est découvert dans votre PC, dites vous qu’il est malheureusement trop tard. Nous ne pouvons que vous conseiller de changer d’ordinateur très rapidement. Ensuite, réfléchissez à comment le piège s’est installé dans votre machine (mail, liens, Facebook, Twitter clé USB, smartphone, baladeur mp3, …). Ne reconnectez plus cette machine au web. Bloquez son wifi/Bluetooth. Analysez les documents contenus dans la machine en question. Qu’est ce que le pirate/espion a pu intercepter, lire, copier, modifier. Alertez vos contacts. Il est préférable à ce niveau de crier au feu que d’attendre que tout le monde soit bruler pour s’inquiéter. N’hésitez surtout jamais à déposer plainte et alerter les autorités compétentes, surtout si vous êtes dans une entreprise.

Facebook sécurise WhatsApp à coup de chiffrement

L’outil de conversation WhatsApp chiffre dorénavant les messages diffusés par ses utilisateurs. Voilà une nouvelle qui a de quoi étonner. Non pas que Facebook soit considéré comme un pirate, mais plutôt comme un aspirateur de données.

WhatsApp, la messagerie rachetée par Facebook se lance dans la grande aventure du chiffrement qui transitent par ses bits. Facebook vient d’annoncer un chiffrement de bout-en-bout, comprenez que même Facebook ne possède pas les clés de lecture. Whisper Systems, développeur de TextSecure, considéré comme étant l’application de messagerie la plus sécurisée du moment, a aidé à la mise en place de cette protection qui doit permettre aux internautes de chiffrer leurs messages. Bilan, la derniére mise à jour de WhatsApp pour Android transporte cette sécurité. Les 600 millions d’utilisateurs de WhatsApp vont donc apprécier cette attention. Attention, elle ne chiffre que les messages textes.

TextSecure est une application de messagerie qui vous permet de vous réapproprier votre vie privée tout en communiquant facilement avec vos amis. Avec TextSecure, vous pouvez communiquer instantanément tout en évitant les frais de SMS, créer des groupes pour discuter en temps réel avec tous vos amis à la fois, et partager des pièces jointes, photos ou autres en toute confidentialité. Le serveur n’a jamais accès à vos communications et n’enregistre aucune donnée vous concernant. (The Verge)

 

Faille Windows Phone 8.1

Une faille considérée comme sérieuse découverte dans le plus jeune des OS de Microsoft, Windows Phone 8.1. Bilan, les données d’un téléphone portable sous cet OS pourraient finir entre de mauvaises mains.

Un internaute, du nom de DJAmol, vient d’annoncer sur le forum XSA Developers la découverte d’une faille dans le plus récent des OS de Microsoft. D’après ce chercheur, une vulnérabilité sérieuse a été mise à jour dans Windows Phone 8.1. Bilan, le système d’exploitation de la firme de Redmond serait très facile à pirater. La vulnérabilité pourrait permettre à un malveillant d’exécuter l’application avec les privilèges d’un autre utilisateur et modifier à souhait le registre de l’appareil.

DJAmol s’est rendu compte qu’en changeant simplement le contenu d’une application OEM, application de confiance transférée vers la carte SD du téléphone, l’application hérite des privilèges de l’application d’origine. Une fois la copie effectuée, un pirate pourrait alors supprimer le répertoire existant et créer un nouveau répertoire avec le même nom original de l’App de base. La vulnérabilité a été annoncée à Microsoft. (XDAD)

Les attaques visant les applications Web se multiplient

Applications de vente en ligne, sites hébergeant des données de consommateurs ainsi que WordPress sont aujourd’hui les principales cibles de ce type d’attaque.

Imperva, spécialiste en solutions de sécurité informatique, a publié les résultats de sa cinquième enquête annuelle consacrée aux attaques visant les applications Web (Webannuel Report Application Attack : WAAR). Réalisé par l’Application Defense Center(ADC), la cellule de recherche d’Imperva, ce rapport analyse un échantillon de 99 applications protégées par le pare-feu applicatif Web d’Imperva(WAF) sur une période de neuf mois (du 1er Août 2013 au 30 Avril 2014). Les principaux enseignements de cette édition font état d’une augmentation significative du trafic malveillant (dont on notait déjà l’explosion dans le précédent rapport), ils révèlent que les applications de vente en ligne sont les plus sensibles pour ce type d’attaque et que WordPress est l’application la plus attaquée. Enfin, les États-Unis se distinguent comme le pays d’origine de la majorité du trafic des attaques d’applications Web dans le monde.

Ce cinquième rapport témoigne d’une augmentation de 10% des attaques par SQL injection (SQLI), ainsi que d’une hausse de 24% des attaques par inclusion de fichier à distance (RFI). L’équipe de recherche de l’ADC a de plus constaté que la durée des attaques s’est considérablement prolongée ; Leur durée s’est en effet allongée de 44% par rapport au précédent rapport WAAR.

48,1% des campagnes d’attaque visent les applications de vente en ligne, suivie par les institutions financières qui représentent 10% des attaques.     Les sites conçus sous WordPress ont subit 24,1% d’attaques en plus que les sites Web qui utilisent d’autres systèmes de gestion de contenu (CMS), on observe également que WordPress souffre davantage (60% de plus) d’incidents de Cross Site Scripting (XSS) que les autres sites. Les applications PHP subissent trois fois plus d’attaques XSS que les applications .NET. Les sites Web qui ont une fonctionnalité « log-in », et qui contiennent par conséquent des données spécifiques aux consommateurs, représentent 59% de toutes les attaques, et 63% des injections SQL.

« Après des années à analyser les attaques de données ainsi que leurs origines, le rapport de cette année indique que les hackers quelque soient leur pays d’origine hébergent leurs attaques aux Etats-Unis afin d’être géographiquement plus proche de leurs cibles. Cela explique pourquoi les États-Unis génèrent la majorité du trafic mondial des attaques d’applications web », indique Amichai Shulman, Directeur de la technologie chez Imperva à Datasecuritybreach.fr. « En regardant de plus près d’autres sources d’attaques, nous nous sommes aperçus que les infrastructures-as-a-Service (IaaS) étaient de plus en plus utilisées par les hackers. Pour exemple, 20% des tentatives d’exploitation de vulnérabilités connues proviennent d’ Amazon Web Services. Mais ce n’est pas le seul; car le phénomène se développe et les autres fournisseurs de ce type d’infrastructures (IaaS) doivent être particulièrement vigilants quant à la compromission de leurs serveurs. Les hackers ne sont pas sélectifs quand il s’agit d’atteindre un Data Center ».

La version Bêta de Windows 10 communique vos frappes clavier à Microsoft

Alors que vous testez la nouvelle version de Windows, sous forme de bêta, Microsoft intercepte vos frappes clavier… pour votre bien.

Les internautes qui ont téléchargé la version bêta de Windows 10, la technical preview, n’ont pas intérêt à taper trop d’informations personnelles et sensibles au risque d’avoir une mauvaise surprise. Comme l’explique le « Privacy Statements for Windows Technical Preview » de WIN10, bref la notice d’utilisation du nouveau bébé de Microsoft, la voix, mais aussi les frappes claviers sont communiqués à Microsoft.

Microsoft collects information about you, your devices, applications and networks, and your use of those devices, applications and networks. Examples of data we collect include your name, email address, preferences and interests; browsing, search and file history; phone call and SMS data; device configuration and sensor data; and application usage.

Un espionnage qui a pour mission d’enrichir le fonctionnement des futures options de Win10. Microsoft indique à WinBeta que cette « absorption » d’information ne sera activée que dans cette version de « démonstration », Windows 10 définitif n’aura pas cette big brother attitude.

Il ne faut cependant pas se voiler la face. Une commande clavier ou manipulation extérieure pourrait réactiver la « fonction » magique dans la condition ou cette dernière est implantée d’origine dans Windows 10. A moins que Microsoft le retire du code source, mais ça, personne ne pourra le vérifier.

Microsoft a décidé de faire la guerre aux applications malveillantes

Pour faire face à la concurrence d’iTunes et PlayStore, qui proposent des centaines de milliers d’applications, Microsoft a décidé de proposer du qualitatif dans sa propre boutique d’APP (400.000 logiciels) en contrôlant toutes les applications proposées à utilisateurs d’un Windows Phone/Tablette.

Parmi les obligations mises en place par le géant américain, imposer une explication claire et précise des actions du logiciel proposé dans le store de Microsoft. Les catégories utilisées devront être celles dédiées et l’icône ne devra plus reprendre une marque ou un logo d’une entreprise connue (Twitter, Facebook, …). La société de Redmond a déjà banni 1.500 applis. A noter que seule Microsoft propose une application Facebook pour ses téléphones, autant dire que les petits malins se sont empressés de viser le portail communautaire.

Le ransomware mobile Koler cible aussi les PC

Mise au jour d’une partie cachée du programme malicieux qui a révélé au monde le ransomware Koler pour les appareils Android en avril 2014.

Cette partie inclut des ransomware utilisant les navigateurs et un exploit kit. Depuis le 23 juillet, le composant mobile de ce programme a été interrompu, et le serveur de commande et de contrôle a commencé à envoyer des commandes de désinstallation sur les mobiles des victimes. Cependant, le reste des composants sur PC  – incluant l’exploit kit – est toujours actif. Kaspersky Lab continue de surveiller ce malware, qui a été présenté pour la première fois par un chercheur en sécurité appelé Kaffeine.

Les criminels derrière ces attaques ont utilisé une technique inhabituelle pour scanner les systèmes des victimes et développer des ransomware personnalisés en fonction du lieu et du type d’appareil – mobile ou PC. L’infrastructure de redirection est l’étape qui suit, une fois que la victime a visité l’un des 48 sites pornographiques malicieux utilisés par les opérateurs de Koler. L’utilisation d’un réseau pornographique pour ce ransomware n’est pas anodin car les victimes ont souvent honte d’avoir visité ce type de contenu et sont prêtes à payer l’amende provenant de soi-disant ‘autorités’.

Les sites pornographiques en question redirigent es utilisateurs vers un hub central qui utilise Keitaro Traffic Distribution System (TDS) pour les rediriger une nouvelle fois. En fonction d’un certain nombre de critères, la seconde redirection peut déclencher trois scenarii différents :

–          L’installation du ransomware mobile Koler. Dans le cas où l’utilisateur utilise un appareil mobile, il est automatiquement redirigé vers l’application malicieuse. Mais il doit encore confirmer le téléchargement et l’installation de l’application – baptisée animalporn.apk – qui est en réalité le ransomware Koler. L’écran de l’appareil touché est alors bloqué et il est demandé à l’utilisateur de payer entre 100$ et 300$ pour le débloquer. Le malware affiche un message localisé émanant soi-disant de la police, ce qui le rend particulièrement crédible.

–          Redirection vers l’un des sites du navigateur ransomware. Un contrôleur spécial vérifie si (i) l’agent utilisateur émane de l’un des 30 pays touchés, (ii) l’utilisateur est ou non un utilisateur Android, et si (iii) la requête ne contient pas d’agent utilisateur Internet Explorer. Si la réponse est positive pour les trois, l’utilisateur voit apparaitre un écran similaire à celui qui apparait sur les mobiles. Dans ce cas, il n’y a pas d’infection, juste une fenêtre pop-up qui peut être évitée facilement grâce à la combinaison alt+F4.

–          Redirection vers un site web contenant Angler Exploit Kit. Si l’utilisateur navigue à partir d’Internet Explorer, l’infrastructure de redirection l’envoie vers des sites hébergeant Angler Exploit Kit, qui inclut des exploits pour Silverlight, Adobe Flash et Java. Pendant l’analyse, le code exploit était parfaitement fonctionnel. La charge utile (payload) était nulle, mais cela pourrait évoluer dans un futur proche.

Vicente Diaz, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky Lab, explique : « L’un des points particulièrement intéressant de cette campagne est l’utilisateur d’un réseau de distribution. De douzaines de sites web générés automatiquement redirigent le trafic vers un hub central utilisant un système de distribution du trafic qui redirige une nouvelle fois les utilisateurs. Selon Kaspersky Lab, cette infrastructure démontre à quel point l’ensemble de la campagne est organisé et dangereux.  Les attaquants peuvent créer rapidement des infrastructures similaires grâce à un fonctionnement automatisé, tout en changeant le payload ou le type de cibles. Ils ont également pensé à la façon de monétiser au mieux l’ensemble en ciblant grand nombre d’appareils. »

Le payload mobile en chiffres
Près de 200 000 visiteurs ont été en contact avec le domaine mobile infecté depuis le début de la campagne. La majorité d’entre eux étaient basés aux US (80% – 146 650), suivi du Royaume-Uni (13 692), l’Australie (6 223), le Canada (5 573), l’Arabie Saoudite (1 975) et l’Allemagne (1 278). Europol et Interpol travaillent actuellement à savoir comment fermer l’infrastructure malveillante.

Conseils aux utilisateurs :
–       Gardez à l’esprit que la police ne diffuse jamais de message électronique demandant de l’argent donc ne payez pas ;
–       N’installez pas les applications que vous trouvez en surfant sur Internet ;
–       Ne visitez pas les sites web auxquels vous ne faites pas confiance ;
–       Utilisez une solution de sécurité fiable.

Piège autour de Clash of Clans

Clash of Clans, Bubble Witch, Boom Beach… des applications vidéo ludiques qui font un carton sur les smartphones et autres tablettes. Des jeux qui, mais ce n’est pas obligé, proposent de payer pour passer des niveaux, gagner de l’énergie, des bonus, … Bref, des jeux qui rapportent des centaines de milliers d’euros aux éditeurs. Les joueurs peuvent dépenser beaucoup, du moins pour les plus impatients. Des pirates ont trouvé le moyen de piéger ses joueurs impétueux en leur proposant de tricher, du moins les « gamerz » le pensent. Plusieurs sites, installés en Iran, tentent d’inciter les joueurs à télécharger des applications ayant pour mission de gagner plus, en jouant moins. « Clash-of-Clans Hack illimit gemmes » ; « BubbleWitch2 illimit bonus » ; … promettent les pirates. Derrière ces faux logiciels, de vrais pièges qui n’ont qu’une seule finalité, infiltrer les appareils des propriétaires. A noter que DataSecuityBreach.fr a repéré aussi des applis, toujours sur des sites Iraniens, proposant de télécharger des « followers-Instagram ».

Google ne protège toujours pas Gmail pour iOS

Vous avez un iPhone, un iPad ? Vous utilisez le service webmail de Google gMail ? Vous allez être heureux d’apprendre que le géant américain n’a toujours pas corrigé la faille qui permet d’intercepter les données qui transitent entre votre précieux et gMail.

L’alerte avait été lancée en février dernier par la société Lacoon Mobile Security. A l’époque, l’entreprise expliquait déjà que Google n’avait pas sécurisé les transmissions entre l’internaute et gMail. Bilan, il était possible de lire et modifier les communications normalement chiffrées. Etonnament, la faille a été corrigée sur Android, mais l’américain a « oublié » de faire de même pour les produits d’Apple. Bref, un pirate se mettant entre vous et la connexion, via une connexion wifi « gratuite » par exemple, n’aura aucun mal à intercepter et utiliser votre compte gMail. En attendant un correction, il est fortement déconseillé d’utiliser les applications gMail via une machine commercialisée par la grosse pomme.

Fuite de données via des smartphones d’occasion

L’éditeur AVAST Software, l’éditeur de solutions de sécurité, a récupéré facilement des données personnelles sur des smartphones d’occasion achetés en ligne, malgré la suppression des données par les consommateurs.

Sur les appareils d’occasion, il a été possible de récupérer plus de 40 000 photos, e-mail et SMS personnels et, dans certains cas, l’identité des vendeurs. « La quantité de données personnelles que nous avons récupérée sur les téléphones était incroyable. Nous avons trouvé de tout, d’un formulaire de prêt rempli à plus de 250 selfies de ce qui semble être le corps masculin du propriétaire précédent, » a déclaré Jude McColgan. « Nous avons acheté divers appareils Android à des vendeurs dans l’ensemble des États-Unis, et nous avons utilisé des logiciels de récupération couramment disponibles pour exhumer des informations personnelles se trouvant auparavant sur les téléphones. La leçon à en tirer est que même les données supprimées sur votre téléphone d’occasion peuvent être récupérées, à moins de les écraser complètement. » 20 smartphones d’occasion ont été analysés dont les propriétaires précédents avaient effectué une réinitialisation d’usine ou une opération de « suppression complète » sur leurs appareils. Malgré ces efforts, Plus de 40 000 photos enregistrées, plus de 750 e-mails et SMS et autres informations ont pu être récupérées.

« Plus de 80 000 smartphones d’occasion sont en vente quotidiennement sur eBay aux États-Unis. En même temps que leurs téléphones, les consommateurs peuvent ne pas être conscient du fait qu’ils vendent leurs souvenirs et leur identité. Les images, les e-mails et d’autres documents supprimés des téléphones peuvent être exploités pour le vol d’identité, le chantage ou même à des fins de harcèlement. Revendre votre téléphone usagé est une bonne façon de gagner un peu d’argent, mais il s’agit potentiellement d’une mauvaise façon de préserver votre vie privée, » a ajouté Jude McColgan. Il est recommandé aux consommateurs intéressé par la vente de leur appareil Android d’installer une application qui écrase les informations avant de revendre leur téléphone.

Des applis Google Play voleuses de données bancaires

Lookout a repéré cette semaine dans le Google Play store une application de banque en ligne clonée, conçue pour subtiliser les identifiants des utilisateurs, mais étrangement sans les mots de passe.

Nous avons aussitôt alerté Google qui a dans la foulée supprimé l’application concernée. Nous tenons à préciser que tous les utilisateurs de Lookout sont protégés contre cette menace. Le programme malveillant incriminé, baptisé « BankMirage », ciblait les clients de la banque israélienne Mizrahi. Les auteurs ont ainsi ajouté une sorte de surcouche à l’application légitime, proposant ensuite leur création de nouveau sur le Google Play store en la faisant passer pour celle de l’établissement bancaire.

Le mode de fonctionnement est simple : dès que la victime lance l’application, le programme malveillant charge le formulaire de connexion, à savoir une page html intégrée à l’application et créée pour dérober l’identifiant de la personne dès qu’elle le saisit. Il s’agit donc d’une tentative de hameçonnage (phishing) des données personnelles. Ce programme a toutefois une étrange particularité : il récupère uniquement l’identifiant de connexion de l’utilisateur. Ses auteurs ont inséré un commentaire dans le code qui commande de collecter uniquement cet élément, et pas le mot de passe.

Une fois l’identifiant récupéré et stocké, l’application envoie un message à l’utilisateur victime pour lui signaler l’échec de sa tentative de connexion. Il est invité à ce moment-là à réinstaller la « vraie » application légitime de la banque sur le Play Store.

Les programmes malveillants qui se font passer pour des applications de banque en ligne comptent parmi les plus dangereux, dans la mesure où ils s’intéressent à des données particulièrement sensibles. Ce type de programme est très présent dans l’Union européenne, dans les pays de la région Asie-Pacifique, et dans une moindre mesure aux Etats-Unis. Nous avons déjà repéré des programmes de banque en ligne créés en Corée qui, au lieu de se glisser dans le catalogue de Google Play, se font carrément passer pour l’application Google Play Store elle-même.

« PlayBanker » en est un exemple : il se fait passer pour Google Play et envoie des alertes aux utilisateurs victimes pour les pousser à télécharger des applications de banque en ligne pirates. Une autre variante, « BankUn », vérifie pour sa part au préalable la présence des huit plus grandes applications légitimes des banques en ligne coréennes, pour les remplacer ensuite par des versions pirates.

Il est hélas difficile pour un utilisateur de se prémunir d’une application de ce type parvenant à se faire référencer dans le Google Play store ; les moyens de protection classiques ne suffisent pas. Comme par exemple le fait de vérifier que le développeur de l’application est digne de confiance, ou de s’assurer que la case « Sources inconnues » (dans les paramètres système du téléphone) n’est pas cochée afin de bloquer l’installation furtive d’applications téléchargées à son insu.

Mieux vaut faire preuve de bon sens : la présence de deux versions apparemment identiques d’une même application peut signifier que l’une d’elles est illégitime. Pour être protégé à 100% contre ce type de menace, la meilleure solution consiste à installer sur le téléphone une solution de sécurité telle que Lookout, qui analyse systématiquement toutes les applications téléchargées.

Un outil Ransomware Removal supprime Simplocker

L’éditeur de solution de sécurité informatique AVAST annonce la sortie d’avast! Ransomware Removal, une nouvelle application gratuite qui élimine les logiciels de rançon Android et déchiffre les fichiers verrouillés et pris en otages.

Avec la nouvelle application pour smartphones et tablettes Android, AVAST propose une solution rapide et gratuite à la menace Simplocker détectée début juin. Simplocker est un nouveau virus Android qui chiffre les photos, les vidéos et les documents stockés sur les smartphones et les tablettes, et exige ensuite un paiement pour les déchiffrer. « Simplocker bloque l’accès aux fichiers stockés sur des appareils mobiles. Sans notre outil gratuit de suppression de logiciel de rançon, les utilisateurs infectés doivent payer 21 $ pour récupérer l’accès à leurs fichiers personnels, déclare à Data Security Breach Ondrej Vlcek, directeur technique d’AVAST Software. Même si nous voyons une croissance exponentielle des logiciels de rançon sur les appareils mobiles, la plupart des menaces de chiffrement des fichiers personnels sont fictives. Simplocker étant le premier logiciel de rançon qui chiffre véritablement ces fichiers, nous avons développé un outil gratuit pour que les utilisateurs puissent les restaurer. »

Toute personne infectée par Simplocker ou tout autre type de logiciel de rançon peut télécharger l’outil gratuit avast! Ransomware Removal en visitant la version web du Google Play Store et en installant ensuite l’application à distance sur son appareil infecté. Une fois celle-ci installée, l’utilisateur peut lancer facilement l’application et éliminer la menace. L’outil analysera ensuite l’appareil, supprimera le virus et déchiffrera les fichiers de l’utilisateur.

Programme espion d’usine dans un clone Android

Les experts de l’éditeur de solutions de sécurité G DATA ont analysé un smartphone livré en sortie d’usine avec un programme espion. Le code malveillant est déguisé en service Google Play Store et fait partie des programmes préinstallés. Ainsi équipé, le smartphone envoie les données personnelles de l’utilisateur à son insu vers un serveur situé en Chine. La prise de contrôle à distance de l’appareil peut être totale. Le modèle concerné est le N9500 fabriqué par l’entreprise chinoise Star. Ce clone d’un modèle connu est vendu sur des plateformes en ligne entre 130 et 165 euros.

Les caractéristiques techniques du N9500 de Star sont attrayantes. Un smartphone Quad-Core, au design inspiré d’une grande marque, livré avec plusieurs accessoires (deux batteries, deux coques…) et pour un tarif compris entre 130 et 165 euros ! Mais opter pour le Star N9500 c’est aussi accepter le programme-espion intégré ! Christian Geschkat, chef produit des solutions de sécurité mobiles G DATA, explique : « Les possibilités qu’offre ce programme d’espionnage sont presque illimitées. Les cybercriminels peuvent tout simplement prendre le contrôle du smartphone ».

Cheval de Troie d’usine
L’analyse du système montre qu‘un faux service Google Play Store intègre le cheval de Troie Android.Trojan.Uupay.D. La fonction d’espionnage est invisible pour l’utilisateur. L’unique information accessible à l’utilisateur est l’icone Google Play Store, présent dans les applications en cours d’exécution, tout le reste est masqué. Le programme communique également avec un serveur situé en Chine. « Difficile de savoir qui réceptionne les données et les utilise » précise Christian Geschckat. Afin de garantir un bon fonctionnement au code malveillant, les mises à jour de sécurité Android sont aussi bloquées.

Désinstallation impossible
Ce programme, camouflé derrière l’application Google Play Store falsifiée,  a été préinstallé dans le système et ne peut donc pas être désinstallé par l’utilisateur. Ce smartphone représente donc un danger pour ses utilisateurs. Les criminels peuvent y installer automatiquement des applications, par lesquelles tous les abus sont permis : localisation, écoutes et enregistrements, achats, escroquerie en ligne, envoi de SMS surtaxés.

Les smartphones et tablettes en ligne de mire des criminels
La diffusion croissante de smartphones et tablettes n’est pas passée inaperçue aux yeux des criminels. L’année passée, plus de 1,2 million de nouveaux programmes malveillants sont apparus et la tendance ne fait que de s’accroître. La découverte d’un code malveillant préinstallé dans un clone démontre que les cybercriminels innovent dans de nouvelles méthodes d’infection à grande échelle et invite à la plus grande prudence quant à l’achat de clones.

Deux rançonneurs d’iPhone sous les verrous

La section K, les renseignements russes, ont mis la main sur ce qui semble être les rançonneurs d’iPhone qui avaient defrayé la chronique, fin mai. Pour rappel, le rançongiciel pour iPhone bloquait les précieux smartphones d’Apple. Le logiciel malveillant bloquait les smartphones et réclamait de l’argent.

Le Ministère de l’Intérieur Russe vient d’indiquer que des suspects avaient été arrêtés dans cette affaire. Les suspects ont été arrêtés dans le sud de Moscou. Ils sont âgés de 23 et 16 ans. Le service presse du département K du Ministère de l’Intérieur russe indique que les deux hommes ont été incarcérés.

Lors de la perquisition, du matériel informatique, des cartes SIM et des téléphones utilisés dans des activités illégales ont été saisis. Ils risquent quelques années de prison.

Simplocker, un piége pour Android

Les experts savaient depuis un moment que les cybercriminels tenteraient de  s’attaquer à la flotte mobile, une cible très en vogue dans un monde. Il faut dire aussi que le nombre d’utilisateurs de smartphone frôle les 7 milliards en 2014 (Source : Union internationale des télécommunications).

Tout le monde ou presque est donc susceptible d’être victime des attaques cybercriminelles. Les ingénieurs de chez ESET ont repéré le week-end dernier un rançonlogiciel capable de chiffrer les fichiers sur Androïd. C’est le second code malveillant de ce type que detecte l’éditeur d’antivirus. Le piégé a été baptisé Simplocker.

Le logiciel malveillant scanne la carte SD du terminal mobile à la recherche des fichiers aux format variés, considérés comme important car pouvant sauvegarder des données sensibles : jpeg, png, bmp, jpg, gif, doc, docx, pdf, txt, avi, mkv, 3gp et mp4. Les documents sont chiffrés en AES-256. Le pirate réclame de l’argent pour fournir le mot de passe qui déchiffrera les fichiers.

Simplocker n’a été detecté, pour le moment, qu’en Russie. La rançon demandée, 16€, doit être payée en hryvnias (monnaie Ukrainienne) via MoneXy. Le piége est caché dans des applications Android non diffusées via Google Play. En 2010, FakePlayer, un autre code malveillant pour Android avait lui aussi été detécté dans ces deux régions (Russie/Ukraine). Là ou cela devient encore plus interessant est que le système de contrôle (C&C) de SimpleLocker exploite un domaine du réseau TOR (oignon). Bilan, il reste anonyme et permet de contrôler le piége en toute sécurité.