Archives par mot-clé : anonymous

Anonymous attaque la Turquie

Des hacktivistes proches de la mouvance des Anonymous ont annoncé un DDoS de 40Gbps à l’encontre de la Turquie en raison de la prétendue aide du pays à la secte de Daesh.

https://www.youtube.com/watch?v=0m9lzxXIDBU

Des internautes, signant sous le pseudonyme générique Anonymous, ont revendiqué la responsabilité d’une attaque massive DDoS de 40Gbps à l’encontre de serveurs DNS turcs, via NIC.tr – La raison annoncée de cette attaque, la Turquie soutiendrait Daesh/ISIS/ISIL en rachetant le pétrole volé par la secte.

Dans une vidéo mise en ligne par Anonymous, les hacktivistes indiquent que cette attaque contre les serveurs Turcs a été coordonnée lors de l’opération #OpISIS / #opTurkey. Les hacktivistes indiquent d’autres attaques à l’encontre du gouvernement Turc si ce dernier ne cesse pas son commerce avec les terroristes « Les attaques vont se poursuivre, nous ciblerons les aéroports, banques et militaires« .

Pendant ce temps, en Inde, des pirates informatiques qui semblent proche d’ISIL auraient réussi à détourner de l’argent des caisses d’une entreprise de Delhi. Somme qui s’est retrouvée dans sur le compte d’une association turque, associée à l’Etat Islamic. Un piratage qui aurait réussi via un courriel piégé. Un phishing, sauce ISIL ?

 

AirChat : Anonymous joue avec la FM

Un collectif Anonymous, via une filiale baptisée Lulz Lab, vient d’annoncer sur GitHub la création du projet AirChat. Dans une vidéo mise en ligne sur Vimeo, Lulz Lab explique que « nous croyons fermement que les communications devraient être libres. Libre autant que l’air lui-même. » AirChat a pour mission d’aider ceux qui n’ont pas les moyens de communiquer. Pauvres, dissidents, ONG, … « Maintenant le feu de notre liberté se consume. Nos voix sont soumises à des contrôles innombrables : financier, brevets, droits, règlements, censure…« 

L’outil se compose d’une radio, d’un ordinateur, de quelques outils faits maison. AirChat permet de communiquer gratuitement, sans passer par Internet, ni d’un réseau de téléphonie cellulaire. C’est du moins ce que propose, sur le papier, AirChat. Il s’appuie sur une liaison radio disponible « ou tout autre appareil capable de transmettre de l’audio » souligne Lulz Lab.

Pour le moment, le projet n’est qu’en mode « papier », même si les inventeurs annoncent des essais sur plusieurs centaines de kilomètres de distance. « Ce projet a été conçu de nos leçons apprises lors d »es révolutions égyptienne, libyenne et syrienne« . Des appareils radios bon marché, des minis ordinateurs de poche « Fabriqués en Chine ». Voilà un projet qui pourraient être utilisés par un grand nombre de personnes dont les libertés sont baffouées. On ne peut qu’applaudir des deux mains.

Jusqu’à présent, Lulz Lab a pu jouer à des jeux interactifs d’échecs avec des personnes situées à plus de 200 kilomètres de distance. « Nous avons partagé des photos et établies des chats chiffrés. Nous avons pu aussi lancer une impression 3D sur des distances de 80 miles (128km) et transmis des dossiers médicaux à des distances de plus de 100 miles (160km). »

13 présumés Anonymous inculpés aux USA

Le tribunal d’Alexandrie (USA – Etat de Virginie) n’a pas été de main morte. La justice américaine vient de mettre en cause 13 pirates informatiques présumés pour avoir lancé des attaques informatiques sous la signature d’Anonymous. Des piratages informatiques, vols de données et autres DDoS menés entre septembre 2010 et janvier 2011 contre la Motion Picture Association of America. Le syndicat des studios de cinéma Hollywoodien (MPAA), la Recording Industry Association of America (RIAA), Visa, Mastercard ou encore la Bank of America. Des actions lancées au moment des mises en place de nouvelles lois contre le piratage de biens culturels sur le réseau des réseaux. Les 13 personnes inculpées « ont planifié et mis en oeuvre une série de cyberattaques contre les sites des entreprises victimes (…) pour rendre leurs ressources inaccessibles à leurs clients et utilisateurs », a pu lire datasecuritybreach.fr dans l’annonce de l’acte d’inculpation. Ces internautes, s’ils sont reconnus coupables, risquent jusqu’à 30 ans de prison ferme.

Espionnite au Royaume-Unis et en Nouvelle-Zélande

D’ici quelques mois, les britanniques seront obligés d’installer un logiciel afin de contrôler la visite d’un site pornographique. Une décision à la Big Brother pour un filtre anti-pornographie censé proteger les enfants. Si l’idée est bonne, qui ne souhaite pas protéger un enfant, l’excuse numérique laisse un léger mal de crâne aux défenseurs des droits de l’homme sur la toile.

Si un britannique adulte souhaite visiter un site coquin, il devra l’indiquer dans le logiciel espion. L’Open Rights Group, une ONG qui tente de protéger les droits en ligne des consommateurs, indique que le gouvernement britannique va étendre cette cyber-surveillance à la violence, à l’anorexie, aux troubles de l’alimentation, au suicide, au fait de fumer, à la consommation d’alcool.

D’après l’ORG, les forums peuvent aussi être « bloqués ». A l’internaute de tripatouiller dans la configuration de son logiciel. Bref, voilà aussi une excellente idée pour les « majors » du web qui, elles, ne seront pas filtrées et s’offriront de la page vue supplémentaire. Ca va être marrant de voir des émissions de télé réalité, comme celle proposée en 2012 par Channel 4, bloquer l’intégralité du site web de la chaîne en raison de l’accumulation de drogue, violence, … A noter que Google a prouvé, zataz.com vous l’a révélé en juillet, qu’il était tout à fait possible de bannir du web un site Internet.

En Nouvelle-Zélande, le parlement veut voter une loi qui donnerait plus de possibilité d’espionnage au Government Communications Security Bureau. La DGSE locale, est un service de renseignement extérieur. Sauf que les « élus » locaux veulent élargir la surveillance des communications à l’ensemble des Néo-Zélandais (soupçonnés de porter atteinte à la sécurité nationale ou non, ndlr datasecuritybreach.fr).

Bref, des 007 censés s’occuper hors des murs du pays veulent aussi s’occuper de leurs citoyens. Bilan, attaques DDoS et autres barbouillages de sites, comme le site du Premier Ministre John Key par Anonymous, chauffent le web local.

Des données d’employés Total diffusées sur la toile

Des pirates informatiques, sous la signature du groupe d’Hacktivistes Anonymous, ont diffusé ce qui semble être des données d’employés du groupe pétrolier Total. Cette diffusion fait parti d’une opération d’envergure mondiale de piratages de sites de sociétés pétroliéres et de gouvernement. une action baptisée Op Pétrol.

Les pirates expliquent agir pour manifester la hausse de l’essence. Certains groupes mettent en avant des motifs plus « politique » et « religieux » reprochant à L’Arabie Saoudite de vendre son pétrole en dollars.

Les données des présumés employés de Total, que DataSecurityBreach.fr a pu consulter, comprennent emails et mots de passe non chiffrés. A noter que zataz.com revient sur cette opération d’envergure d’Anonymous qui aurait fait plusieurs milliers de victimes numériques (entreprises et particuliers).

Anonymous s’attaque à la police

Pour commémorer la mort de 34 mineurs décédés sous les tirs des forces de l’ordre, Anonymous s’attaque au site officiel de la police sud-africaine. L’information n’est pas restée bien longtemps sur Internet. Une base de données contenant plus de 800 emails, identités, mots de passe (chiffrés en MD5), numéros de téléphone, appartenant au site Internet de la police d’Afrique du Sud saps.gov.za, a été diffusée vendredi 17 mai.

Derrière cette divulgation, des pirates informatiques signant sous le pseudonyme Anonymous. Les hacktivistes ont voulu manifester leur souvenir à l’encontre des 34 mineurs abattus lors d’une manifestation à Marikana, en août 2012. Les ouvriers d’une mine de platine s’étaient mis en grève.

Anonymous a voulu rappeler qu’aucun officier de policie n’avait été jugé. « Cette situation ne sera pas tolérée » indique les hacktivistes. Dans le document que la rédaction de datasecuritybreach.fr à reçu le week-end dernier, un fichier de 13Mo baptisé Emails.csv.