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Big Data

Le Big data, c’est aussi une question de sécurité ! Christophe Auberger, Responsable Technique chez Fortinet pour DataSecurityBreach.fr

Sécuriser le Big Data dans les Entreprises Nécessite la Mise en Application de Politiques Intelligentes ainsi que des Outils Analytiques Complets et Performants. Aborder la question de sécurité lorsque l’on parle de Big Data suscite souvent deux courants de pensées divergents de la part des professionnels de l’IT – le refus catégorique que le Big Data devrait être traité différemment de l’infrastructure réseau existante, et une réponse inverse se tournant vers une sur-ingénierie de la solution à adopter compte tenu de la valeur actuelle (ou perçue) des données impliquées.

Le Big Data, selon la définition de Gartner, représente des données informatives de gros volumes, d’une vélocité élevée et/ou d’une grande variété qui nécessitent de nouvelles formes de traitement pour permettre une meilleure prise de décision, conception d’idées et optimisation des processus. Le Big Data augmente les défis de sécurité dans les réseaux de données existants.

Voici les quatre aspects du Big Data, définis par IDC, qui suscitent des défis mais aussi des opportunités:

·        Le Volume: Le volume des données est passé de téraoctets à zettaoctets (1 zettaoctet représente 1021 octets ou 1 000 000 000  téraoctets) et au-delà

·        La Vélocité: La vitesse des données (entrée et sortie) passant d’ensembles de données statiques, créées une seule fois, à des flux de données en continu

·        La Diversité: La gamme de types et sources de données – structurées, non/semi-structurées ou brutes

·        La Valeur: L’importance des données dans leur contexte

Alors que le Big Data présente de nouveaux défis de sécurité, le point initial pour les résoudre est le même que pour toute autre stratégie de protection de données: celui qui consiste à déterminer les niveaux de confidentialité des données, à identifier et classifier les données les plus sensibles, à décider où les données critiques devraient être localisées, et à établir des modèles d’accès sécurisés tant pour les données que pour les analyses.

Planifier autour du cycle de vie du Big Data Protéger correctement le Big Data exige la définition de besoins spécifiques de sécurité autour du cycle de vie du Big Data. Généralement, cela commence par la sécurisation de la collecte des données suivi par celle de l’accès aux données. Comme la plupart des politiques de sécurité, une bonne évaluation des menaces du Big Data de l’organisation doit se faire en continu et viser à garantir l’intégrité des données stockées et sous analyse.

La performance est un élément clé lorsqu’on sécurise les données collectées et les réseaux. Les pare-feux et autres dispositifs de sécurité réseau, tels que ceux pour l’encryption, doivent être ultra performants pour pouvoir supporter de plus en plus de débit, de connexions et d’applications. Dans un environnement Big Data, la création et la mise en application des politiques de sécurité sont essentielles du fait de l’importance du volume de données et du nombre de personnes qui auront besoin d’y accéder.

La quantité de données accroit également la nécessité de prévenir les fuites de données. Les technologies de Prévention des Pertes de Données devraient être utilisées pour s’assurer que l’information n’est pas divulguée à des tiers non autorisés. Les systèmes d’intégrité des données et de détection d’intrusions internes doivent être utilisés pour détecter les attaques ciblées avancées qui contournent les mécanismes de protection traditionnels, par exemple, la détection d’anomalies dans les couches d’agrégation et de collectes. Tous les paquets de données, tous les flux de données, toutes les sessions et transactions devraient être inspectés de près.

Parce que le Big Data couvre des informations qui se trouvent dans une zone étendue provenant de sources multiples, les organisations doivent aussi pouvoir protéger les données  là où elles se trouvent. A cet égard, les systèmes de sécurité virtualisés fournissant une gamme complète de fonctionnalités de sécurité doivent être positionnées aux endroits stratégiques des architectures cloud hybrides, privées et publiques, fréquemment trouvées dans les environnements Big Data. Les ressources doivent être connectées de manière sécurisées et les données transportées depuis les sources de stockage du Big Data doivent également être sécurisées, typiquement via un tunnel IPSec.

Le Big Data, oui, mais avec les Bons Outils ! Alors que le Big Data présente des défis, il offre également des opportunités. Avec les bons outils, d’importantes quantités d’informations pourront être analysées, ce qui permettra à une organisation de comprendre et de comparer les activités dites normales. Si cette organisation peut alors surveiller les utilisateurs qui s’écartent de cette norme, cela permettra de devancer de manière proactive les potentielles fuites de données et systèmes.

Cet effort doit être soutenu par un personnel IT compétent et le déploiement efficace d’outils de sécurité appropriés. Ces outils sont des appliances dédiées de collecte de logs, d’analyse et de reporting qui peuvent en toute sécurité rassembler les données provenant des  dispositifs de sécurité et autres systèmes compatibles syslog. Ces appliances vont également analyser, rapporter et archiver les événements de sécurité, le trafic réseau, le contenu Web, et les données de messagerie. Ceci permet de facilement mesurer le respect des politiques et de produire des rapports personnalisés.

La difficulté à saisir, gérer et traiter les informations rapidement dans les environnements Big Data va continuer à rendre la sécurité un élément de second plan pour de nombreuses entreprises. Alors que la bande passante et le stockage continuent de croitre, la mobilité de ces gros ensembles de données augmente également, provoquant des brèches et la divulgation d’ensembles de données sensibles. Les menaces viendront probablement d’intrus manipulant le Big Data de manière à ce que les outils de business analytics et de business intelligence génèrent des résultats erronés et conduisent à des décisions de gestion qui pourraient être profitables aux intrus.

Même de petits changements dans le Big Data peuvent avoir un impact important sur les résultats. Les organisations ne doivent donc pas ignorer la nécessité de protéger les actifs du Big Data – pour des raisons de sécurité, de business intelligence ou autre. Elles doivent répondre aux principaux besoins du Big Data en termes d’authentification, d’autorisation, de contrôle d’accès basé sur les rôles, d’audit, de contrôle, de sauvegarde et de récupération. A plus long terme, l’analytique du Big Data impliquant l’évaluation et la surveillance comportementale deviendra également de plus en plus capitale pour répondre à la nouvelle génération de défis de sécurité IT.

BOX STORY 1: le SIEM, un Problème pour le Big Data Pour améliorer leur sécurité, certaines organisations ont des solutions SIEM (Security Information and Event Management ou de Gestion des événements et informations de sécurité) pour les aider à collecter et analyser les alertes de sécurité et les systèmes de logging. Cela peut, par inadvertance, toutefois, créer un problème pour le Big Data – dans le cas où chaque log et alerte sont collectés.

Pour éviter ce problème, les organisations devraient arrêter de considérer la sécurité comme un système purement défensif et plutôt penser à ajouter une couche d’abstraction au-dessus de toutes les données pertinentes de l’entreprise. Elles doivent se demander quelles sont les données pertinentes dans un contexte de sécurité. Evidemment, les logs au niveau du réseau (c’est-à-dire le pare-feu, IPS, etc.) et les logs d’accès utilisateurs restent nécessaires. Cependant, les logs de sécurité des terminaux, les logs liés au proxy et même les données d’inspection approfondie des paquets risquent de ne plus être pertinents.

BOX STORY 2

– Exemples de Big Data

·        Logs Web

·        Données RFID

·        Réseaux de capteurs

·        Données des réseaux sociaux

·        Documents  et textes Internet

·        Indexation des recherches Internet

·        Archivage des détails d’appels

·        Dossiers médicaux

·        Archives de photos

370 milliads de dollars pour le futur cloud Chinois

Dans un nouveau rapport, BroadGroup propose pour la toute première fois un état des lieux des investissements dans le Cloud et des projets de développement de datacenters en Chine. DataSecurityBreach.fr a pu lire qu’à l’issue de recherches qualitatives et d’une centaine d’entretiens individuels, ce rapport révèle un programme de très grande ampleur portant sur un investissement total de 370 milliards $  et le doublement de la capacité des datacenters d’ici à 2016.
Le rapport, intitulé ‘China Cloud, Challenges and Opportunities in China’s Cloud Datacenter Deployment’ (Enjeux et opportunités de déploiement de datacenters pour le Cloud en Chine), décrit la stratégie mise en œuvre pour éliminer la dépendance vis-à-vis des fournisseurs étrangers de technologie et réunir les conditions d’une croissance économique durable pour la population chinoise d’1,3 milliard d’habitants. Le 12ème plan quinquennal du gouvernement chinois retient l’attention du monde entier pour la part belle qu’il fait aux investissements de création de logiciels, d’applications et de plates-formes Cloud, soutenus par un programme de déploiement massif de datacenters Cloud.
Le rapport explique comment le plan gouvernemental initial portant sur des déploiements Cloud dans 5 villes continue de s’élargir et couvre à présent 15 provinces au moins, avec des financements de projets conséquents. 109 projets ont été identifiés au total, la plupart impliquant la construction de nouveaux datacenters Cloud. Le rapport détaille les plans d’investissements, province par province, essentiellement concentrés dans le nord de la Chine, avec 88 % de l’investissement total partagés entre les cinq premières provinces de la liste.
Les profils des principaux acteurs des projets sont présentés dans le rapport, ainsi que les résultats d’analyses SWOT des segments clés de l’industrie des datacenters, à savoir les datacenters indépendants des opérateurs (carrier neutral), les datacenters Internet, et les trois géants des télécommunications en Chine : China Mobile, China Unicom et China Mobile.
Les projets Cloud sont détaillés par ville et dans le cadre d’une analyse régionale, avec taxinomie des projets par localisation géographique. Des cartes de la distribution des projets Cloud sont fournies pour illustrer le propos selon différents angles : par montant de l’investissement (en RMB), par dimensions (m²) et par nombre de projets.
Le secteur du datacenter est confronté à des enjeux immenses. Si la réussite future des projets Cloud en Chine dépendra surtout des business models et de la demande, le rapport nous explique que de nombreux obstacles politiques, commerciaux et techniques pèsent déjà sur les questions de disponibilité de la bande passante, d’accès réseau et d’alimentation électrique.
Certes le marché est porteur d’opportunités, mais seule la politique du gouvernement pourra apporter des changements favorables aux règles d’investissement et de participation des étrangers au marché. Le rapport fait état de théories toujours en circulation concernant des solutions potentielles risquant d’être sanctionnées.
Ce rapport est le premier à ce jour à proposer une analyse aussi complète de la stratégie Cloud et des déploiements de datacenters en Chine.
A l’occasion des Datacentres Europe 2013 organisés par BroadGroup les 29 et 30 mai 2013 à Nice, de nombreux représentants de l’industrie, d’utilisateurs de différents marchés verticaux et d’administrations gouvernementales du monde entier seront présents.

Challenge de sécurité autour de CerberHost

NBS System ouvre un challenge de sécurité autour de CerberHost, son Cloud de Haute Sécurité Ce concours est ouvert à tous : experts en sécurité, pentesteur, hacker de génie ou occasionnel, érudit en informatique et curieux de la sécurité – avec à la clé, des lots allant jusqu’à 5000 € !   NBS SYSTEM, société française fondée en 1999 et spécialisée d’une part dans l’hébergement et l’infogérance de serveurs et la sécurité informatique d’autre part, annonce l’ouverture d’un challenge de sécurité atour de CerberHost, son Cloud de Haute Sécurité lancée en octobre dernier. Ce challenge démarre le lundi 25 mars 2013 et s’achèvera le 21/06/2013. A la clé, jusqu’à 5000 € pour la première personne qui arrivera à pénétrer dans l’environnement de CerberHost (détails complets du concours plus bas).

A l’occasion de ce challenge, Philippe Humeau, CEO de NBS System déclare à Data Security Breach : « Nous ne voulons pas proposer une Cloud sécurisé « sur le papier », qui repose sur de la méthode Coué et un Powerpoint affirmant que « c’est sécurisé ». Après un investissement de R&D considérable, nous pensons que NBS System propose, au travers de CerberHost, l’offre d’hébergement la plus sécurisée à ce jour, et nous souhaitons le démontrer. Ce challenge vise donc à étrenner encore un peu plus nos systèmes déjà solidement testés. »

Qu’est ce que CerberHost ? CerberHost est le fruit de deux années de R&D et de plus de 10 ans d’expérience sur le marché de la sécurité informatique et notamment en matière de tests d’intrusion. Avec plus de 16 méthodes ou systèmes de protections différents, CerberHost a été conçue pour garantir une sécurité informatique proche des 99.9% aux sites Internet LAMP et bientôt Java. Cette particularité permet de rendre tous les sites LAMP pratiquement invulnérables aux attaques informatiques. Elle propose une infrastructure capable de résister aux attaques informatiques et résiliente aux pannes en assurant la sécurité physique, la logique et la redondance. Après des milliers d’attaques bloquées qui ont été lancées contre le site de Charlie Hebdo, protégé par CerberHost depuis septembre 2011, après un test d’intrusion menée par la société HSC sur une Damn Vulnerable Web Application, CerberHost reste inviolé à ce jour.

Mais, rien n’est impossible cependant et NBS System ne souhaite qu’une chose : aller plus loin.

Détails du CerberHost Spring Challenge (CSC)

Contenu du site à tester Le concours consiste à réussir une intrusion sur une plateforme d’entrainement pour les tests d’intrusions de type « Damn Vulnerable Web Application ». Ce logiciel est volontairement « troué » pour permettre de tester des outils, des candidats ou des méthodes d’intrusions et il contiendra de nombreuses failles de différents types. Le code source de ce site de test sera mis à disposition des participants qui pourront l’auditer en local, sur leurs machines. Celui en production sur le serveur de tests sera exactement le même. Paramétrage de la Sécurité de l’instance Toutes les couches de sécurité de CerberHost seront actives à l’exception du firewall à bannissement progressif. En effet CerberHost utilise un système de réputation d’IP qui bannie de manière progressive en dureté et dans le temps, le filtrage appliqué à une IP qui violent des règles de sécurité. Dans le contexte du concours, les IP enregistrées seront « whitelistées » et ne seront pas bannis comme le ferait normalement le système. Pour avoir un ordre d’idée, quand une IP scanne des ports, elle a un comportement anormal vis à vis de la plateforme hébergée et cette IP est progressivement bannie de plus en plus durement (en terme de durée notamment, mais aussi de range d’IP ou de type de réponse, reject, drop, tarpit, etc.) Au final, un tel dispositif à lui seul ralentirait considérablement des experts dans leur travail et ne présente pas spécifiquement d’intérêt dans le cadre de ce concours. Le DVWA sera paramétré en sécurité la plus basse (toutes les failles seront actives/ouvertes).   Pour le reste, l’instance CerberHost utilisée sera tout à fait standard, mais la méthodologie sera un peu moins « stricte » que celle dont les clients de NBS System disposent. Lors d’une mise en production « normale » d’un client CerberHost, NBS System effectue un audit rapide et met en place certaines règles spécifiques en plus des protections standards. Ici, le processus sera le même mais rien ne sera spécifiquement dédié à ce site, pas plus de protection ou de dispositifs particuliers, c’est même l’inverse car NBS System souhaite ouvrir le challenge et se mettre « dans la pire des situations possibles », avec un site troué et des défenses amoindries.

Durée du jeu

Le jeu se déroulera du 25/03/13 au 21/06/2013. En cas de victoire ou de victoire partielle d’un participant (voir définition ci-dessous), le jeu s’arrêtera lorsque la preuve de la victoire aura été apportée et validée par le Jury.

Jury

Le jury est constitué de : • Maître Diane Mullenex (associée du cabinet Ichay & Mullenex) • Nicolas Ruff (chercheur au sein de la société EADS) • Philippe Humeau (Directeur Général de la société NBS System) Le Jury validera les potentielles victoires des candidats.

Objectifs

Victoire Une victoire sera attribuée au 1er participant ayant :

•        Soit obtenu une invite de commande (« shell ») (non root) sur une des machines intermédiaires : Firewall, Reverse Proxy.

•        Soit créé un fichier dans le compte root de la machine hébergeant le site, nommé avec son ID et contenant son email de contact et l’adresse IP depuis laquelle l’intrusion sur le site a été réalisée. Ces conditions sont indépendantes : en remplir une est suffisant pour obtenir une Victoire. Une Victoire est unique et arrête le Jeu.

Victoire partielle Si une faille était trouvée sur le site, qui ne constituerait pas une Victoire mais permettrait : •        Soit de récupérer le contenu de la table « SECRET » qui est stockée dans la même base de données, sur la même instance de MySQL, que les autres données du site. La récupération devra être réalisée via l’exploitation d’une des injections SQL présente dans le site,

•        Soit d’arriver à exécuter du code PHP (via les vulnérabilités de file inclusion ou file upload présentes sur le site). Exemple : exécution d’un fichier PHP contenant un appel à ‘phpinfo’ et un ‘sleep’,

•        Soit d’arriver à réaliser un cross site scripting (ie. affichage du cookie dans un popup javascript), en exploitant une des vulnérabilités de cross-site scripting présentes sur le site,

•        Soit d’arriver à obtenir un « shell » non privilégié (non root) persistant sur la machine (via l’exploitation d’une vulnérabilité dans un démon tiers ou dans PHP)

Alors une Victoire Partielle serait accordée. Ces cinq conditions sont indépendantes. En remplir une est suffisant pour obtenir une Victoire Partielle. Une seule Victoire Partielle sera accordée par méthode d’attaque utilisée validant l’une des 5 conditions. Donc un participant utilisant la même méthode que celle d’une Victoire Partielle déjà effectuée (même si elle est encore en cours de validation par le jury), ne pourrait se prévaloir d’une Victoire Partielle.

Une Victoire Partielle n’arrête pas le Jeu. Les Victoires Partielles sont publiées dans un délai de 72 heures à compter de leur validation par le Jury.

Effort méritoire Si une faille était trouvée, qui ne constituerait ni une Victoire, ni une Victoire Partielle mais permettrait :

•        de compromettre des données ou de changer la page d’accueil du Site (defacing),

•        d’arriver à écrire dans le répertoire /challenge_ME, présent à la racine de la machine, dont le propriétaire sera l’utilisateur faisant tourner le démon Apache sur la machine.

Afin d’authentifier son Effort Méritoire, la personne devra écrire dans un fichier nommé avec son ID, son email de contact et l’adresse IP depuis laquelle l’intrusion a été réalisée. Alors un Effort Méritoire serait accordé.

Ces deux conditions sont indépendantes. En remplir une est suffisant pour obtenir un Effort Méritoire. Un seul Effort Méritoire sera accordé par méthode d’attaque utilisée validant l’une des 2 conditions. Donc un participant utilisant la même méthode que celle d’un Effort Méritoire déjà effectuée (même si elle est encore en cours de validation par le jury), ne pourrait se prévaloir d’un Effort Méritoire.

Un Effort Méritoire n’arrête pas le jeu. Les Efforts Méritoires sont publiés dans un délai de 72 heures à compter de leur validation par le Jury. Validité de la victoire, victoire partielle ou de l’effort méritoire. Ne seront considérés comme valides que des victoires, victoires partielles ou efforts méritoires qui seront effectués par des personnes enregistrées dans le concours avec le formulaire disponible et possédant leur ID. L’attaque ayant menée à la compromission devra être expliquée et reproductible. Le potentiel code source de l’attaque n’aura pas à être divulgué cependant.

Lots A une victoire serait attribué :

•        un prix de 5000 €

•        un article sur le blog de la société NBS (ou celui de CerberHost) pour échanger avec l’expert

•        Une autorisation de la société à communiquer sous seing privé sur cette réalisation (par exemple sur un CV) La faille utilisée peut être expliquée sans être totalement révélée « techniquement »

A une victoire partielle :

•        un prix de 500 €

•        un article sur le blog de la société NBS (ou celui de CerberHost) pour échanger avec l’expert

•        Une autorisation de la société à communiquer sous seing privé sur cette réalisation (par exemple sur un CV) La faille utilisée devra être révélée complètement.

A un effort méritoire :

•        Un article sur le blog de la société NBS (ou celui de CerberHost) pour échanger avec l’expert derrière l’exploit. La faille utilisée devra être révélée complètement.  Limites & méthodes autorisées

Les DOS & DDOS n’ont pas leur place dans ces tests. NBS System cherche à évaluer la robustesse des barrières mises en place, pas à tester la capacité du réseau à absorber ou contrer des DDOS. Un autre test sera mené ultérieurement en ce sens avec plusieurs dizaines de Gb/s de trafic généré. Les CSRF et bruteforce applicatifs ne constituent pas non plus une possibilité de victoire ou d’effort méritoire. En effet, les CSRF impliquent un tiers et ne reposent donc pas seulement sur la plateforme NBS System et ses dispositifs de sécurité et ils ne sauraient garantir la sécurité des tiers. De même, les bruteforce applicatifs n’ont pas d’intérêt puisque les candidats disposeront du mot de passe pour accéder au DVWA. Les autres méthodes de compromission, techniques d’attaques (donc non physiques et non sociales), comme par exemple les  overflow, XSS, SQLi, etc. sont toutes acceptées. NBS System ne souhaite pas de menaces physiques sur son personnel, pas plus que de méthodes sociales qui déborderaient sur les vies privées de ses employés, d’où les limites posées. La seule machine qui peut être visée est celle hébergeant la DVWA, qui répond au FQDN suivant : challenge.cerberhost.com et à l’IP associée. Toute autre machine /IP / serveur / service est en dehors de la zone de test, sauf s’il s’agit d’une machine protégeant la machine challenge.cerberhost.com (son Firewall ou son Reverse Proxy). Aucune autre machine / service / IP du réseau NBS System ou de ses clients ne peut et ne devra être ciblée, sous peine de poursuites.

Identification & inscription des participants

Les participants peuvent être anonymes durant le concours, mais ils doivent fournir une adresse IP qui sera enregistrée dans le firewall de NBS System pour « alléger » les mesures de bannissement progressif. Le vainqueur devra lui être identifié avec nom & prénom pour recevoir son prix, cependant, son nom ne sera pas révélé s’il ne le souhaite pas. Ils doivent aussi fournir une adresse email valide qui servira aux échanges entre les équipes. Ces données sont privées et ne seront pas révélées, ci-dessous le formulaire d’inscription : Règlement complet et exact du concours.

Qui connaît son ennemi comme il se connaît…

Cette citation de Sun Tzu, issue de l’Art de la Guerre et écrite dès le Vème siècle avant Jésus-Christ, continue d’inspirer nombre de stratégies militaires ou commerciales, mais ne vaut que si l’on considère l’ensemble du constat : « Qui se connaît mais ne connaît pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Que dire de ceux qui ne se connaissent pas plus que leurs ennemis ? ». Par Eric Soares, Vice-président France de Symantec pour Data Security Breach.

Les entreprises et les gouvernements ont-ils conscience de la multiplication des cyber-menaces ? Les plus connues d’entre elles  ne cessent de baisser : seules 4 % d’entre elles sont des virus ; le taux de spam a baissé de plus de 30 % sur les douze dernier mois. Ces « vieilles » menaces sont connues des individus, des entreprises et des gouvernements, qui se sont, au cours des années équipés pour les contrer. Néanmoins, les attaques malveillantes avaient augmenté de 81 % en 2011, les attaques web de 36 % et le nombre de variantes uniques de code malveillant atteignait les 403 millions, des tendances qui n’ont cessé de s’affirmer depuis, avec le succès dont on entend trop souvent parler hélas. Les entreprises et gouvernements doivent en outre faire face à l’augmentation des attaques ciblées, qui touchent non seulement les dirigeants, mais également les différentes fonctions de l’organisation ouvertes sur l’extérieur. Il convient également de tenir compte des attaques visant la production-même des entreprises ou leur fonctionnement, telles que le désormais très connu Stuxnet ou la plus discrète Narilam, qui modifiait des bases de données comptables. Enfin, à ces menaces externes viennent s’ajouter les risques internes : selon une étude récente menée avec le Ponemon Institute, 60 % des employés ont déclaré prendre des données appartenant à leur employeur lorsqu’ils le quittent.

Qu’elles soient internes ou externes, les entreprises tout comme les gouvernements doivent non seulement avoir conscience mais également la connaissance des cyber-menaces qu’elles doivent affronter.

Le périmètre des risques doit également être réévalué. Il y a encore quelques années, les systèmes d’information étaient limités aux ordinateurs et serveurs se trouvant dans les murs des organisations. La moitié de leurs données se trouvent désormais en dehors de leur pare-feu. Aujourd’hui le développement du cloud et celui de la mobilité, séparément et conjointement, sont certes porteurs de nouvelles opportunités pour les entreprises et les gouvernements, mais signifient également  une multiplication des points d’entrée pour les menaces et nécessite une approche in-extenso de la sécurité.  Celle-ci est en effet l’une des premières préoccupations des entreprises qui transfèrent tout ou partie de leur capital informationnel vers le cloud. C’est également une opportunité majeure de sécurité accrue… à condition de s’être assuré que ce même cloud, qu’il soit privé, public ou hybride, répond aux exigences de sécurité et aux obligations réglementaires les plus rigoureuses.

Le développement des terminaux mobiles à usage professionnel n’est évidemment pas un phénomène que l’on peut contrer, mais qu’il convient d’accompagner, là encore, afin de protéger au mieux les informations de l’entreprise. Aujourd’hui, 23 % des collaborateurs accèdent aux informations de l’entreprise via un appareil mobile. Il s’avère donc nécessaire de renforcer les politiques de sécurité, dont les niveaux doivent varier selon le propriétaire du terminal, et bien sûr de son utilisation.

Les organisations doivent donc tenir compte de ces nouveaux développements dans leur approche de la sécurité de leurs données, ou d’intégrer cette dernière dès la phase initiale de leurs projets de cloud et de mobilité la dimension sécurité. Mais est-ce toujours le cas ?

Les défis à relever sont particulièrement nombreux pour être « cyber-ready » et assurer la cyber résilience d’une organisation. Le risque 0 n’existe certes pas, mais il convient  d’apprendre et de comprendre la multiplication et les différents types de cyber-menaces ainsi que les nouveaux périmètres à considérer, pour assurer une protection optimale et maximale des informations.