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Le Cloud en confiance : oui, c’est possible !

Volontaires, de plus en plus, pour adopter des solutions dans le cloud, de nombreuses entreprises restent freinées par l’absence de clarté autour de la sécurité de leurs données, en particulier les plus sensibles. Pourtant, la souplesse et la simplicité peuvent parfaitement cohabiter avec la sécurité dans le cloud.

Certains le qualifiaient de « buzzword ». Il faut dire qu’une déferlante sans précédent s’est abattue sur la presse spécialisée – et même un peu plus – autour du cloud. Mais force est de constater qu’au-delà de l’effet de mode, le cloud s’est bel et bien installé durablement sur le marché de l’IT en général, et dans les systèmes d’information des entreprises en particulier.

Il faut dire que le cloud tient ses promesses. Comparativement à une infrastructure en propre gérée par l’entreprise, le cloud est moins cher, plus souple et beaucoup plus simple : externalisée, l’infrastructure est louée et totalement administrée par le fournisseur de services cloud. Et s’adapte précisément aux besoins de l’entreprise, sans nécessiter d’investissements lourds au départ.

Seulement voilà, le cloud rencontre encore, dans de nombreux cas, un obstacle de taille : le manque de confiance. A tort ou à raison, les entreprises sont encore frileuses à l’idée de stocker et gérer leurs données, notamment les plus sensibles, à l’extérieur du périmètre de leur système d’information. Considérant à ce titre que leur propre système d’information est parfaitement sécurisé, ce qui est loin d’être toujours le cas.

Sensibles ou non : la gestion kafkaïenne des données
Les médias en font leurs choux gras : de nombreuses affaires de vols de données, d’intrusions sur les comptes d’autrui, etc., éclaboussent régulièrement des géants du Web. Apple et les photos de stars volées a été la dernière victime de cet acharnement médiatique. Résultat : les inquiétudes et le manque de confiance persistent. Car outre la protection des données, c’est aussi l’usage qui prime. Et les systèmes de sécurité peuvent être si contraignants qu’ils retardent ou restreignent l’adoption des solutions.

Pour éliminer ce risque, nombreuses sont les entreprises à avoir fait le choix d’un système d’information à deux vitesses. Et ventilé leurs solutions en deux catégories distinctes : celles qui hébergent des données sensibles et qui doivent nécessairement rester sur site d’une part ; et celles dont les données, moins sensibles, peuvent être externalisées vers le cloud d’autre part.

Mais cette gestion dichotomique des données ne va pas sans poser problème. Tout d’abord sur la qualification de la sensibilité des données : en tant que telles, les données d’une entreprise sont toutes plus ou moins sensibles. Et celles qui ne le sont pas pour un département de l’entreprise, peuvent l’être pour un autre.

Ensuite, parce que le système d’information des entreprises est nécessairement poreux, ne serait-ce qu’au travers des échanges avec leur environnement immédiat : clients, partenaires, fournisseurs, etc. Un cloisonnement strict des deux types de données est donc,  complexe et nécessite une classification précise des données.

Un référentiel pour gagner la confiance des entreprises
Conscients de ces questionnements quant à la confiance dans le cloud des entreprises, autant que des enjeux économiques que représente le cloud, des acteurs du secteur se sont réunis autour d’une table pour construire les outils de la confiance dans le cloud. Composé d’éditeurs et d’auditeurs spécialisés, et à l’initiative de l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information), représentant les pouvoirs publics, le consortium ainsi réuni a récemment publié un référentiel de « qualification de prestataires de services sécurisés d’informatique en nuage ».

L’objectif est clair : proposer un cadre à ces prestataires, et surtout une certification selon les critères de ce référentiel. En particulier autour des questions de sécurité : disponibilité, intégrité et confidentialité des données, mais également traçabilité des données et des actions entreprises.

Une certification qui permet dès lors aux entreprises d’être en pleine confiance auprès d’un prestataire de services cloud certifié : plus aucun besoin de s’interroger sur la sensibilité ou non des données. Si l’entreprise estime qu’une solution cloud est la réponse à son besoin, elle peut l’intégrer à son système d’information en toute confiance. Quels que soient les données, les départements de l’entreprise ou les processus (métiers, commerciaux, administratifs, financiers…) concernés. (Frédéric Fouyet, Directeur de l’Innovation et des produits et RSSI chez Oodrive)

Les services cloud de plus en plus convoités par les pirates

De plus en plus d’entreprises utilisent des services cloud de stockage tel que Dropbox, Onedrive, Google Disk,… sans vraiment se rendre compte du risque pour la sécurité de leurs données.

Alors que les services de stockage de fichiers dans le cloud ont depuis longtemps les faveurs des internautes, leur confort indéniable s’accompagne toutefois d’un certain nombre de risques. C’est ainsi que de nombreux utilisateurs conservent dans le cloud des copies numérisées de leur passeport et d’autres documents, bien que parfois des vulnérabilités dans le service compromettent la sécurité de leurs données personnelles. Cependant, l’utilisation de technologies cloud à des fins autres que celles pour lesquelles elles ont été conçues peut être encore plus dangereuse. Par exemple, il est facile de trouver des instructions permettant aux possesseurs d’ordinateurs désireux de mettre à profit ces services de piloter et de surveiller à distance leurs machines, de commander les téléchargements de type Torrent, etc. En appliquant ces recommandations, les utilisateurs créent involontairement différentes failles de sécurité facilement exploitables par des cybercriminels, en particulier dans le cadre d’attaques ciblées.

Scenario d’attaque
Des cybercriminels prennent le contrôle de l’ordinateur portable d’un employé via un logiciel client Dropbox installé sur celui-ci, notamment en dehors du bureau. Si des documents infectés sont placés dans des dossiers cloud, Dropbox les recopiera automatiquement sur tous les équipements connectés au réseau de l’’entreprise et utilisant le même service. Dropbox n’est pas le seul dans ce cas : – toutes les applications répandues de stockage dans le cloud – Onedrive (anciennement Skydrive), Google Disk, Yandex Disk, etc. – offrent des fonctions de synchronisation automatique. Des attaques à prendre au sérieux ? Les experts de Kaspersky Lab, éditeur de solution de sécurité informatique, ont cherché à savoir si les cybercriminels se servent effectivement de ces outils pour diffuser des malwares.

Programmes malveillants via le Cloud
Après avoir collecté des données auprès d’utilisateurs volontaires, les analystes ont déterminé qu’environ 30 % des programmes malveillants présents dans des dossiers cloud sur des ordinateurs domestiques y ont été importés par des mécanismes de synchronisation. Pour les utilisateurs au sein d’une entreprise, ce chiffre atteint 50 %. Il faut noter une certaine différence entre les utilisateurs en entreprise et à domicile : les premiers se caractérisent davantage par la présence de fichiers infectés Microsoft Office dans leurs dossiers cloud tandis que, chez les seconds, ces documents bureautiques cohabitent souvent avec des applications Android malveillantes. « Une soigneuse analyse des statistiques montre que le risque d’infection d’un réseau d’entreprise par le stockage dans le cloud est aujourd’hui relativement faible : un utilisateur sur 1000 risque de voir son ordinateur infecté sur une période d’un an. Cependant, il ne faut pas oublier que, dans certains cas, un seul ordinateur contaminé peut aboutir à une attaque touchant l’ensemble du réseau et causant des dommages considérables. La configuration du pare-feu de façon à bloquer l’accès à ces services est une procédure fastidieuse, qui nécessite des mises à jour constantes de ses paramètres », commente Kirill Kruglov, chercheur senior chez Kaspersky Lab.

En pareil cas, il est habituellement recommandé aux administrateurs système d’installer, sur chaque poste de travail du réseau, une suite logicielle de sécurité aux fonctionnalités complètes : protection antivirus heuristique et comportementale, contrôle d’accès (HIPS), contrôle du système d’exploitation (System Watcher ou Hypervisor), protection contre l’exploitation des vulnérabilités, etc. Kaspersky Lab conseille de tirer parti de la technologie innovante Application Control intégrée à sa solution d’entreprise, qui peut bloquer l’exécution de tout logiciel non explicitement autorisé par l’administrateur système. Application Control protège le réseau de l’entreprise contre les attaques ciblées via Dropbox, sans perturber le travail normal des utilisateurs.

On ne peut que conseiller aussi le chiffrement des informations que les employés souhaitent laisser sur le cloud, évitant ainsi une lecture non autorisée.

Hub sécurisé de services cloud

Orange Business Services intègre Salesforce à Business VPN Galerie, son hub sécurisé de services cloud.

Les entreprises pourront accéder à l’ensemble des solutions cloud Salesforce à travers le réseau « cloud-ready » d’Orange Business Services A l’occasion de la tenue du Salesforce World Tour à Paris, Orange Business Services a annoncé l’arrivée de Salesforce au sein de son écosystème de services cloud disponibles sur Business VPN Galerie. Lancé en 2010, Business VPN Galerie est le premier hub mondial reliant les clients VPN d’Orange Business Services à des services cloud à travers des passerelles entièrement sécurisées.

Grâce à Business VPN Galerie, les entreprises accèdent aux infrastructures et aux applications cloud d’Orange et de ses partenaires en bénéficiant des avantages d’un réseau privé conçu pour les besoins du cloud, dit « cloud-ready ». Elles bénéficient ainsi de services de management et de support de bout en bout ou encore de garanties de fiabilité, de performance et de sécurité. Les clients peuvent par ailleurs conserver leurs moyens d’accès utilisateur existants, ainsi que les politiques relatives à la sécurité de leur entreprise. « Business VPN Galerie a été la première offre réseau « cloud-ready » du marché. En interconnectant Business VPN Galerie et Salesforce, nous enrichissons considérablement l’écosystème d’applications disponibles sur Business VPN Galerie », déclare Didier Duriez, Senior Vice President Global Solutions and Services chez Orange Business Services.

L’association des solutions Orange Business Services et Salesforce permet ainsi aux entreprises de bénéficier simultanément des avantages de leur réseau VPN et de la flexibilité de salesforce.com, pionnier du modèle cloud. « Les entreprises doivent renouveler leurs manières d’interagir avec leurs clients pour se développer dans le monde connecté qui est le nôtre aujourd’hui », indique Olivier Derrien, Vice Président de salesforce.com. « En intégrant Salesforce.com à Business VPN Galerie, Orange Business Services soutient les entreprises dans cette transformation majeure. » Actuellement, Business VPN Galerie fournit des services à plus de 700 entreprises multinationales sur plus de 15 000 sites.

Aujourd’hui, pas moins de 20 services cloud d’Orange Business Services et de ses partenaires sont disponibles à travers Galerie.

Et si le Cloud aidait à sécuriser Internet

Les fournisseurs de services de cloud computing sont aujourd’hui sur la sellette : ils vont devoir améliorer la sécurité d’Internet ! Les clients du cloud manifestent de plus en plus leur intérêt pour des services d’accès à Internet sécurisés, exempts de menaces malveillantes comme Heartbleed ou l’amplification DDoS, pour ne prendre que ces deux exemples. A chaque attaque, en effet, les pertes commerciales sont de plus en plus importantes. Les attaques qui impactent les clients non protégés compromettent leur sécurité et dégradent l’image de l’entreprise ou de ses marques. Les fournisseurs d’accès ont aidé à filtrer les activités malveillantes provenant des réseaux clients depuis des années dans le but de permettre aux équipes internes des entreprises et des administrations de se concentrer sur les attaques les plus avancées, mais est-ce désormais suffisant ?

Pour une plus grande sécurité des réseaux
Dès 2005, plusieurs experts de la sécurité Internet se posaient la question de savoir si le Cloud pouvait aider à sécuriser Internet. Quelques articles publiés à cette époque en témoignent, réclamant que les fournisseurs de services Internet, d’hébergement, de services cloud et de bande passante s’impliquent, dans leur propre intérêt, pour aider à sécuriser Internet. Certains affirmaient que le temps était venu d’agir, demandant pourquoi les FAI n’étaient pas tenus de livrer des données sûres et sans danger. Dans la récente Loi de Programmation Militaire qui a fait l’objet d’un large débat autour de la sécurité informatique, les fournisseurs de services Internet semblent désignés comme ceux qui peuvent contribuer à l’amélioration rapide de la cybersécurité, grâce à leur possibilité d’agir en temps réel. De même que l’abonné au réseau d’eau potable exige que l’eau qui arrive chez lui soit saine, le trafic qui passe par les tuyaux des ISP doit être sûr et exempt de menaces, positivant la technologie déployée dans le Cloud et protégeant l’utilisateur final contre les attaques par DDoS et les cybermenaces de tous ordres. Quel intérêt en effet de disposer d’un énorme réservoir (le Cloud) et de l’alimenter en eau contaminée (malwares et autres menaces) ?

Quelques exemples de dangers…
Comme les récents événements l’ont encore confirmé, aucune entreprise ni aucune administration n’est à l’abri des risques de sécurité sur Internet. La découverte de Heartbleed a ébranlé les entreprises bien au-delà du monde de la sécurité. Cette vulnérabilité laissant lire la mémoire d’un serveur par un attaquant, concerne de nombreux services Internet. A l’évidence, la sécurité et la confidentialité de nombreux serveurs Web étaient un leurre. Il ne fait aucun doute que Heartbleed a permis la fuite d’innombrables secrets et données sensibles au profit de pirates, et les conséquences sont à terme encore incalculables. Cette attaque restera sans conteste le hacking le plus répandu de l’histoire du Web parce que le nombre de communications « sécurisées » SSL, concernées directement, est sans précédent. Malheureusement, les problèmes de cybersécurité ne disparaissent pas lorsqu’ils qu’ils sont découverts. La mise à disposition de correctifs n’empêche pas que les vulnérabilités continuent à exister dans d’innombrables systèmes accessibles via Internet. L’amplification de Heartbleed risque d’être plus rapide que la mise en place des mises à jour. Autre tendance actuelle : le détournement de l’utilisation de services Internet standard tels que DNS (Domain Name System) et NTP (Network Time Protocol) par des robots lors d’attaques par déni de service distribué. Heartbleed et les attaques DDoS par amplification sont deux exemples des problèmes de cybersécurité posés par un Internet non sécurisé. Le trafic malveillant portant ces menaces circule librement sur la plupart des réseaux de fournisseurs de services. Les hébergeurs accueillent des clients dont le système d’information mal sécurisé fait du Cloud public une plate-forme de services vulnérables. Comble de l’ironie, la plupart des clients dépensent de l’argent et paient  leur fournisseur pour une bande passante véhiculant un contenu Internet potentiellement dangereux.

Les technologies existent
Les fournisseurs de cloud doivent se doter de technologies qui permettent de répondre à quatre exigences de management des attaques et du réseau. Tout abord se défendre contre les menaces du réseau. La majorité des attaques DDoS se produit au niveau des couches L3 et L4. En conséquence, il convient de -serveur. Ensuite se défendre contre les menaces applicatives ; de nombreuses applications, y compris celles qui sont basées sur des communications chiffrées à l’aide de Secure Sockets Layer (SSL), sont vulnérables face aux attaques par DDoS de la couche applicative qui utilisent L7 comme vecteur analyse analyser les incidents de sécurité sur le réseau. Enfin, il faut assurer le Bypass du réseau ; Il est en effet essentiel de maintenir la disponibilité permanente du une technologie intelligente de dérivation du réseau de faible alimentation pour éliminer les interruptions de service en cas de panne de courant ou d’équipement ou lors de la maintenance de routine et lors des  mises à jour de la configuration.

Tous les marchés reposent sur l’offre et la demande. Les entreprises (et on parle là des dirigeants, pas seulement des responsables de la sécurité) ont pris conscience qu’elles pouvaient tomber, ou au moins leurs activités connectées, victimes d’une cyber-attaque. De nombreux DSI et RSSI sont aujourd’hui disposés à acheter de la bande passante Internet ‘propre’. Et la tendance va aller majoritairement dans ce sens. Alors ils commencent à chercher activement des solutions. Si les fournisseurs de services empêchent les DDoS et autres cybermenaces de traverser leurs réseaux, leurs clients sont d’ores et déjà prêts à acheter de la bande passante plus sûre, avec de meilleures garanties pour leurs données sur le cloud et sur leurs réseaux. Pourquoi, dans ces conditions, les fournisseurs de services du cloud ne développent-ils pas une offre adaptée ? Leurs parts de marché sont en risque de se réduire, au bénéfice d’autres acteurs, s’ils ne répondent pas à cette exigence. (Par Adrian Bisaz, Vice President Sales EMEA de Corero Network Security)

De l’importance de la formation des employés dans la sécurité en entreprise

Forrester montre que les Européens sont maintenant plus connectés que jamais, la plupart possédant deux terminaux au moins. Puisque l’utilisation des terminaux personnels sur le lieu de travail continue de croître, la formation des employés va devenir essentielle. Beaucoup d’habitudes prises lors de l’utilisation de ces appareils personnels représentent un danger pour les entreprises, donc les employés doivent comprendre l’importance de sécuriser les données. Ils sont la plus grande menace en termes de fuites de données. Le fait que Dropbox soit actuellement utilisé dans 95% des entreprises du Fortune 500 signifie que, dès à présent, une part énorme des données professionnelles sont vulnérables.

Malheureusement pour les responsables informatiques, il ne suffit pas d’installer une solution mobile sécurisée pour protéger les données. En plus de devoir mettre en œuvre un changement technologique, les entreprises doivent également lancer un changement culturel au sein du lieu de travail. Les employés doivent avoir une meilleure connaissance du moment où les données  professionnelles sont en sécurité ou non. Un des plus grands enjeux que les organisations doivent affronter est l’envoi par les employés des documents d’entreprise sensibles sur leur messagerie personnelle. Une fois qu’un document est divulgué, il n’est plus sous le contrôle de l’organisation, sa sécurité ne peut plus donc être contrôlée.

Dropbox est un cauchemar pour les départements informatiques car il génère un stockage dans le Cloud et la synchronisation des dossiers hors des entreprises. Dropbox fourni un service pratique pour les employés, mais a eu un grand nombre d’intrusions médiatisées. On en retrouve notamment en 2012 lorsque des mots de passe volés ont été utilisés pour accéder à un certain nombre de comptes Dropbox, ou encore lorsqu’en 2011 Dropbox avait éteint la fonction mot de passe, laissant toutes les données stockées sans aucune protection. Cependant, malgré ces failles médiatisées, les employés continuent d’utiliser ce service pour stocker des données sensibles. Des recherches récentes effectuées par Spiceworks Research ont constatées que 40% des employés dans l’informatique utilisent Dropbox, ou ont l’intention d’utiliser Dropbox en tant que service approuvé de partage de fichiers pour leur entreprise.

IBM a récemment interdit l’usage de Dropbox, d’iCloud et le transfert d’emails professionnels par leurs employés vers leur boite d’emails personnelle. La raison de cela est qu’il s’est avéré que ses employés avaient un manque de connaissances énorme sur ce qui constitue un risque actuellement.

Les trois raisons les plus importantes pour lesquelles les employés deviennent une menace de sécurité sont :
– L’utilisation de programmes non-autorisés sur des appareils ou du matériel d’entreprise
– Le transfert de dossiers entre les ordinateurs professionnels et personnels afin de travailler de chez soi
– La mauvaise utilisation des mots de passe – le partage de mots de passe ou l’utilisation du même mot de passe pour les applications professionnelles et personnelles

Les gens trouveront toujours un moyen d’utiliser l’appareil ou l’application qu’ils veulent, en dépit des conséquences sur la sécurité. Pour cette raison ils doivent être formés à utiliser la technologie d’une manière nouvelle qui puisse assurer aussi la sécurité des données. Les entreprises doivent faire quelques concessions, bien sûr. La connaissance – des appareils et applications – est vitale et elles doivent assurer la formation sur la sécurité des données et sur les bonnes pratiques autour de la sécurité de l’information. Si on offre une meilleure expérience d’utilisation en toute sécurité aux employés, alors ils sont moins enclins à trouver des moyens pour les contourner. Combiné à des recommandations de sécurité, les entreprises peuvent mettre en place une mobilité sécurisée sans employer une stratégie de contrôle fort.

Une approche “conteneur” de la sécurité mobile supprime la grande majorité des possibilités de fuites de données. Les employés peuvent exploiter au maximum un terminal pendant leur temps personnel et peu importe ce qu’ils font avec, les données d’entreprise sensibles resteront compartimentées en toute sécurité au sein de l’appareil. Pour poursuivre notre exemple concernant le partage de fichier, Box a une application sécurisée via une plateforme de sécurisation professionnelle. Celle-ci est contenue dans un compartiment sécurisé, afin de prévenir toute fuite de données, mais permet un accès aux documents professionnels à tout moment et de partout. (Par Florian Bienvenu, VP Europe Centrale et Europe du Sud de Good Technology)

En 2014, le besoin de sécurité va bouleverser le marché de la sauvegarde Cloud

Le cloud, qui était il y a quelques mois encore vu comme un moyen simple et inoffensif de sauvegarder des données, va devoir se renouveler en 2014 pour continuer de séduire les professionnels. (Par Sergey Kandaurov, directeur de la gestion produit chez Acronis, pour Data Security Breach).

L’année 2013 a été marquée par de nombreux scandales en termes de sécurité et d’espionnage dans ce secteur. La demande des clients en 2014 va être impactée par ces affaires puisque la sécurité devient maintenant la priorité absolue. Les entreprises vont tout d’abord réfléchir d’avantage à ce qu’elles sauvegardent et où elles sauvegardent. La sécurité, la flexibilité et la confiance vont devenir des caractéristiques indispensables, favorisant ainsi l’apparition de solutions et de produits spécifiques à la sécurisation des données. Parallèlement les fournisseurs de solutions dans le Cloud de petites envergures vont mettre en avant une certaine proximité avec leurs clients et la qualité du service adjacente pour se différencier des fournisseurs leaders. Voici les 3 prédictions pour ce secteur pour 2014 :

1. Une sécurité accrue.
Après avoir passé un an à entendre les mots « PRISM » ou encore « Snowden », les consommateurs sont beaucoup plus conscients du type d’information qu’ils peuvent sauvegarder ou non sur des serveurs distants. Par conséquent, les entreprises vont multiplier leurs outils de sécurité afin de protéger les données sensibles. Nombreuses seront celles qui quitteront les services de Cloud public, comme Dropbox par exemple, pour se tourner vers un Cloud privé, plus sécurisé, leur permettant ainsi de garder le contrôle sur leurs propres fichiers.

2. Des nouveaux outils et services pour protéger les données dans le Cloud.
Avec la généralisation du Cloud, de plus en plus d’entreprises stockent leurs données dans le « nuage » informatique. La question de la continuité des activités en cas de problème va donc être un problème central dans les mois à venir. Avec un nombre de data stockées de plus en plus important, le risque d’un dysfonctionnement et d’une indisponibilité temporaire augmente. Les entreprises seront donc en demande de solutions innovantes pour parer à l’éventualité d’une perte ou d’une impossibilité d’accès aux données. Les professionnels chercheront plusieurs solutions alternatives pour stocker localement les fichiers basés dans le Cloud d’un côté, et pour sauvegarder rapidement et simplement les serveurs dans d’autres Cloud de l’autre.

3. Un focus sur la location physique de serveurs Cloud
Les clients vont commencer à opter pour des fournisseurs de solutions dans le Cloud stockant les informations dans une zone géographique proche, si possible dans le même pays. Ce constat est valable mondialement mais le sera encore plus en Europe. Ce « data nationalisme » protégera les données des gouvernements extérieurs. Par conséquent, cela permettra aux fournisseurs locaux de se développer face aux géants du secteur.

Ces fournisseurs pourront souvent fournir un service plus personnalisé et un meilleur suivi… 2014 sera donc l’année des « petits » fournisseurs.

Les dirigeants d’entreprise ne s’inquiètent pas de la sécurité des données sur le Cloud

Peu préoccupés par la sécurité, les hauts dirigeants n’hésitent pas à contourner les règles d’utilisation des applications sur le Cloud. Si la sécurité des applications déployées dans le Cloud est une préoccupation importante pour les utilisateurs professionnels, la plupart d’entre eux n’hésitent pas à recourir au Cloud pour y stocker leurs données personnelles et professionnelles…sans se soucier des risques encourus. C’est l’une des principales conclusions de la récente étude publiée par SafeNet Labs, créateur de la solution SafeMonk, nouveau  service de chiffrement des espaces de stockage dans le Cloud « Dropbox » à destination des entreprises.

Lorsque SafeNet Labs – incubateur technologique lancé par SafeNet, Inc. (leader mondial de la protection de données) en faveur du développement de nouvelles technologies – a demandé à des centaines d’utilisateurs professionnels du monde entier s’ils étaient préoccupés par la sécurité des applications ou des données stockées dans le Cloud, 52 % ont répondu « Oui ». Cependant, 64 % des personnes interrogées ont déclaré utiliser fréquemment des applications basées sur le Cloud pour stocker leurs données personnelles et professionnelles. À la question « Est-ce que la sécurité de vos données et informations vous empêche de dormir ?», plus de la moitié ont répondu « Non, je dors comme un bébé. »

Un examen approfondi des résultats de cette étude montre que plus un poste est élevé dans la hiérarchie d’une entreprise, plus son titulaire est susceptible de recourir à des services de partage de fichiers comme Dropbox – et ce, en dépit des règles en vigueur dans l’entreprise. Ainsi, 33 % des dirigeants de niveau corporate (CEO, CFO, COO.) répondent par l’affirmative contre seulement 18 % pour les autres employés. La majorité des personnes interrogées (59 %) a déclaré qu’elle « ne serait pas surprise » d’apprendre que leur patron ou des dirigeants de leur entreprise utilisent des applications de partage de fichiers telles que Dropbox, malgré les règles s’opposant à cette pratique. En général, les dirigeants se sentent moins préoccupés par la sécurité dans le Cloud que leurs collaborateurs (respectivement 39 % et 54 % ont répondu « Oui »).

« Cette étude suggère que l’utilisation d’applications et le stockage de documents dans le Cloud continuent de proliférer, et que les sociétés devraient revoir les attitudes archaïques qui prévalent quant à l’utilisation de ces applications dans l’entreprise », a déclaré à datasecuritybreach.fr Tsion Gonen, Chief Strategy Officer, SafeNet, Inc. « Il ne fait pas de doute que les hauts dirigeants comprennent parfaitement les avantages que peut offrir l’utilisation d’applications dans le Cloud, et qu’ils devraient donner à leur entreprise les moyens d’en tirer parti en adoptant des outils et des pratiques de sécurité modernes ».

Le critère géographique entre également en ligne de compte en matière de sécurité des données dans le Cloud. Par exemple, l’utilisation d’applications basées sur le Cloud est nettement plus courante dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) qu’aux États-Unis et en Asie-Pacifique, de même que les niveaux d’inquiétude concernant la sécurité des données ou l’application de règles contre l’utilisation d’applications dans le Cloud. Toutefois, les personnes interrogées dans la zone EMEA sont davantage susceptibles d’ignorer lesdites règles. L’objet de leur préoccupation varie également en ce qui concerne la confidentialité de leurs données : les personnes interrogées aux États-Unis et dans la région EMEA déclarent se méfier des administrations, tandis qu’en Asie-Pacifique, Google est en ligne de mire. De plus, les personnes consultées en Asie-Pacifique constituent le groupe d’utilisateurs le plus inquiet s’agissant de leurs données et informations, craignant qu’elles soient exploitées à des fins malveillantes.

Au total, 52 % des personnes interrogées se disent inquiètes à l’idée que leurs applications bancaires et financières puissent être piratées. Les systèmes qu’elles utilisent le plus souvent sont Dropbox pour le stockage de fichiers (39 %) et les outils d’organisation personnels (25 %) ; par ailleurs, la messagerie électronique reste le principal outil utilisé pour partager des fichiers (68 %), selon l’enquête.

* SafeNet Labs a mené cette enquête en août 2013. SafeNet Labs est le créateur de SafeMonk, seule solution de chiffrement au monde contre les interceptions, spécialement conçue pour les utilisateurs du service de partage de fichiers Dropbox.

Sauvegarder ses fichiers avec Toutbox.fr

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Streaming, preview et vie privée
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Toutbox.fr est un service gratuit et illimité qui voit le partage sous un autre angle : social et avec des fonctionnalités pratiques, que ce soit pour le simple utilisateur qui veut sauvegarder ses fichiers, l’utilisateur qui souhaite partager ses fichiers au plus grand nombre ou à l’éditeur qui recherche un moyen simple et sécurisé pour diffuser son contenu.


Toujours de l’inquiétude face aux services Cloud

Les questions de la confidentialité « dans le nuage » ont été mises en avant au cours des dernières semaines. DataSecurityBreach.fr vous en parlait. Cependant, avant même d’entendre parler de PRISM, les consommateurs étaient inquiets de la sécurité et de la confidentialité des contenus qu’ils stockent dans le Cloud.

Une récente étude F-Secure montre que 6 consommateurs sur 10 s’inquiétaient de la sécurité des contenus stockés par les réseaux sociaux et les services de stockage Cloud avant même que les informations sur PRISM ne fassent les unes des journaux. L’enquête F-Secure Digital Lifestyle Survey 2013 (6000 personnes interrogées dans 15 pays en avril*) démontre que ce sont les jeunes utilisateurs ainsi que les multi-screeners (personnes utilisant simultanément plusieurs appareils dotés d’un écran) qui sont les plus préoccupés par le sujet.

Selon l’enquête que Data Security Breach a pu consulter, les cinq premiers fournisseurs qui proposent à leurs utilisateurs de confier leurs contenus sont : Facebook, Youtube, Google Drive, Dropbox et à égalité au 5ème rang : Microsoft SkyDrive et Apple iCloud. Cependant, les résultats montrent que mettre en ligne des données sur les réseaux sociaux ou des clouds stockage ne signifie pas que les utilisateurs leur font confiance.

59% des consommateurs ont peur qu’un tiers puisse accéder à leurs données stockées chez ces fournisseurs. 60% craignent que les fournisseurs de ce type de service vendent des données à des entreprises tierces et 62% pensent que la confidentialité de leurs activités en ligne pourrait ne pas être respectée. Enfin, 63% des sondés s’inquiètent de la vulnérabilité de la technologie des fournisseurs de stockage. Les pays Européens sont en général moins inquiets que ne le sont les autres pays du globe. Par exemple, seuls 38% des britanniques et 40% des néerlandais s’inquiètent d’un accès non autorisé à leurs contenus. A titre de comparaison, le même sujet inquiète 69% des américains, et 78% des brésiliens.

Autres statistiques intéressantes : les personnes âgées entre 20 et 30 ans présentent plus d’inquiétudes que les personnes âgées de 50 à 60 ans, et les multi-screeners sont eux aussi plus préoccupés. On notera que ce sont ces mêmes personnes qui sont les plus friandes des services Cloud.

33% des consommateurs déclarent avoir la sensation de perdre le contrôle de leurs données. En Belgique, pas moins de 51% des interrogés ont estimé qu’ils ne contrôlaient plus leurs données, alors que ce n’est le cas que de 20% des sondés vivant au Royaume-Uni.

« Ces résultats reflètent la connaissance des consommateurs quant aux enjeux du stockage dans le Cloud aujourd’hui », explique à Datasecuritybreach.fr Timo Laaksonen, Vive President, Content Cloud chez F-Secure. « Cela souligne une fois de plus la nécessité de sécuriser les services de Cloud privés, pour lequel sécurité doit rimer avec confidentialité de vos données ».

Trois français sur 10 ont perdu des données stockées dans le cloud en 2012

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises migrent vers des plates-formes de cloud computing pour bénéficier des avantages concurrentiels inhérents aux gains qui en découlent en matière de vitesse, d’agilité et de flexibilité. Selon l’enquête Avoiding the Hidden Costs of the Cloud – 2013 publiée en janvier 2013 par Symantec, Datasecuritybreach.fr vous en parlait à l’époque, 86 % des entreprises françaises en sont au moins à discuter de cloud computing, 79 % pour les PME.

Une mauvaise utilisation du cloud computing peut en revanche se révéler désastreuse pour les entreprises qui peuvent voir leurs coûts augmenter ou observer des pertes d’informations ou de données. En France, 33 % des entreprises ont perdu des données stockées dans des clouds et 70 % ont été confrontées à des échecs de restauration. C’est du moins ce qu’indique ce rapport. 70 % des entreprises françaises ont expérimenté des déploiements non-autorisés et non-gérés d’applications de cloud computing ; parmi elles, 40 % ont été confrontées à des problèmes de divulgation d’informations confidentielles et plus d’un quart à des problèmes de prise de contrôle de comptes, de dégradation de ressources Web ou de vols de produits ou de services.