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Kopeechka : le site web qui permet d’ouvrir des milliers de comptes réseaux sociaux

Un outil web russe inonde les réseaux sociaux de robots permettant, dans certains cas, d’orchestrer des vagues de fakes news.

Des cybercriminels peu qualifiés utilisent un nouvel outil pour créer des centaines de faux comptes de réseaux sociaux en quelques secondes seulement, ont découvert des chercheurs de chez Trend Micro. Appelé Kopeechka (« penny » en russe), le service permet de contourner deux obstacles principaux pour quelqu’un qui tente de créer un faux compte : la vérification par courrier électronique et par téléphone.

J’avoue être très étonné, le site Kopeechka existe depuis plusieurs années [2019] et il est légal. Il affiche être une solution prête à l’emploi pour l’achat groupé de comptes de messagerie sans nécessiter de maintenance supplémentaire de ces comptes. Mais, comme d’habitude, des pirates et autres malveillants ont trouvé le moyen de détourner le service.

Bref, les cyber criminels peuvent utiliser Kopeechka pour mener des campagnes de désinformation, de spam et de promotion de logiciels malveillants. Il semble que ce service a été utilisé pour enregistrer en masse des comptes sur la plateforme de médias sociaux Mastodon afin de mener des campagnes de spam à grande échelle promouvant des plateformes d’investissement frauduleuses en crypto-monnaie.

Une lutte contre les faux comptes

Les géants des médias sociaux comme Instagram, Facebook et X (anciennement Twitter) s’efforcent depuis longtemps de minimiser l’enregistrement massif de faux comptes, également appelés robots, car ils sont souvent utilisés par les pirates informatiques dans leurs activités illégales. Les mesures anti-bot de base, comme la validation de l’adresse e-mail et du numéro de téléphone, l’utilisation d’adresses IP non suspectes et le CAPTCHA (un puzzle sur un site Web conçu pour confirmer qu’il est utilisé par une personne réelle plutôt que par un programme informatique), sont dissuasives.

Les cybercriminels peuvent contourner les CAPTCHA et les contrôles de réputation des adresses IP à l’aide de scripts automatisés, mais obtenir des adresses électroniques et des numéros de téléphone uniques peut s’avérer plus difficile. C’est alors qu’ils se tournent vers des services comme Kopeechka. En plus des principales plateformes de médias sociaux comme Facebook et X, les cybercriminels ont utilisé l’API de Kopeechka pour enregistrer des comptes sur Discord ou encore Telegram.

Un détournement malveillant voulu ?

Des chercheurs de Trend Micro ont également découvert un script Python via Kopeechka qui pourrait être utilisé pour créer des comptes sur Virus Total, un service en ligne qui analyse les fichiers informatiques à la recherche de virus, ce qui implique que certains utilisateurs pourraient enregistrer ces comptes pour tester la détection de leurs logiciels malveillants. Kopeechka permet aux utilisateurs d’accéder aux courriels reçus des plateformes de médias sociaux. Il ne cède pas lui-même le compte de boîte aux lettres, car il est contrôlé par Kopeechka et non par un utilisateur tiers.

Kopeechka dispose de plusieurs comptes de messagerie en stock, notamment avec Hotmail, Outlook ou encore Gmail. L’outil étant russe, Mail.ru fait parti du râtelier du service. Il permet d’utiliser une seule adresse pour plusieurs inscriptions sur différentes plateformes de médias sociaux. Les chercheurs soupçonnent que ces adresses sont soit compromises, soit créées par les acteurs de Kopeechka eux-mêmes.

Pour vérifier les numéros de téléphone des utilisateurs lors de l’enregistrement du compte, Kopeechka offre l’accès à 16 services SMS en ligne différents, provenant pour la plupart de Russie. Le blog ZATAZ a montré, il y a deux ans, dans son espace OSINT, différents sites web permettant de recevoir des SMS, sans être obligé de fournir un numéro de téléphone officiel ou enregistré.

Il faut compter moins de 0.0020$ par message. Deux adresse en .fr sont disponibles : outlook.fr et gmx.fr.

Facebook a payé 20 euros par mois pour espionner des utilisateurs

Afin d’obtenir des données personnelles, Facebook a admis avoir payé secrètement des utilisateurs pour l’installation d’un VPN « Facebook Research » dans les appareils de volontaires. FR permet à la société de collecter et d’analyser l’ensemble des activités téléphoniques et en ligne d’un internaute.

Le plus surprenant dans cette histoire, c’est le prix payé pour les données les plus privées d’une personne. En effet, si un étranger vous abordait dans la rue et vous proposait de vous payer un montant symbolique chaque mois, en échange d’un accès inconditionnel à votre téléphone, et pour toujours, accepteriez-vous ?

Dans le cas de Facebook, les personnes se sont inscrites de leur plein gré pour fournir toutes leurs informations personnelles – données et activités – de manière extrêmement envahissante et pour seulement 20$ par mois. Il est assez remarquable de constater ce que les entreprises sont prêtes à faire pour accéder à des données personnelles, et en même temps, de réaliser la facilité avec laquelle les citoyens vont l’accepter.

4 internautes sur 10 estiment la vie privée comme un droit humain !

« Nos propres recherches montrent que moins de la moitié des personnes interrogées (47 %) considèrent la vie privée comme un droit humain. » explique Brad Poole, consumer privacy advocate chez HMA! Il existe donc une incompréhension des conséquences d’une vie privée non protégée, peut-être à cause d’une confiance non justifiée en la protection de leurs données.

Ce type « d’initiative » soulève également des questions plus alarmantes, quant à savoir si ce niveau d’accès n’est pas vendu ensuite à des tiers. Les utilisateurs doivent donc prendre conscience qu’en ligne, les choses ne sont peut-être pas toujours ce qu’elles semblent être.

Piratage de Facebook : 400 000 infiltrations + 400 000 + 400 000 …

Facebook vient d’expliquer le piratage qu’a subi la plateforme de réseautage. Il n’y aurait eu que 400 000 personnes impactées. vraiment ?

Facebook a diffusé, ce 13 octobre, un communiqué de presse expliquant son piratage. Si la société avait annoncé entre 30 et 50 millions de comptes impactés, Facebook parle aujourd’hui de 400 000 utilisateurs véritablement infiltrés. Les pirates ont pu se servir de leur compte personnel.

15 millions d’utilisateurs ont perdu leur véritable identité et coordonnées. Pour 14 millions de personnes, les assaillants ont eu accès aux deux mêmes types d’informations, ainsi qu’à d’autres détails figurant dans leur profil. Cela incluait le nom d’utilisateur, le sexe, le lieu / la langue, le statut de la relation, la religion, la ville d’origine, la ville actuelle déclarée, la date de naissance, les types d’appareils utilisés pour accéder à Facebook, au travail, les 10 derniers lieux dans lesquels ils ont ouvert ou ajouté des tags, site Web, les personnes ou les pages qu’ils suivent et les 15 recherches les plus récentes.

Pour 1 million de personnes, les attaquants n’ont eu accès à aucune information.

400 000 + 400 000 + 4000 000 …

En lisant le communiqué de presse, la formulation est floue. Un flou qui ne semble pas être un hasard. Je m’explique. En comptant tous les amis, le nombre de conversations accessibles, … on se retrouve avec des millions de personnes impactés. Bien plus que les 30 millions indiquées. Le paragraphe concernant l’accès aux messages devrait faire réfléchir : « Message content was not available to the attackers, with one exception. If a person in this group was a Page admin whose Page had received a message from someone on Facebook, the content of that message was available to the attackers. » Bref, les amateurs de fractals commencent à comprendre mon interrogation. Cela en fait des informations et des messages « privés » si j’additionne les amis, des amis, des amis de mes amis !

Dernier point, il est intolérable que les pages « sécurité » dont celle dédiée à ce piratage ne soient pas traduite dans les langues des utilisateurs. De nombreuses personnes inquiètes ne comprennent ni le vocabulaire « juridique » employé, ni la langue de Shakespeare.

Facebook annonce son entrée au conseil d’administration de l’Alliance FIDO

Alliance FIDO : Facebook rejoint d’autres grandes entreprises du secteur high-tech, de la finance et du commerce en ligne pour réduire la dépendance des utilisateurs vis-à-vis des mots de passe.

L’Alliance FIDO annonce l’entrée de Facebook au sein de son conseil d’administration. Le réseau social rejoint ainsi d’autres grands noms des secteurs des hautes technologies, des services financiers et du commerce en ligne, afin de concrétiser la vision stratégique de l’Alliance de réduire la dépendance des utilisateurs du monde entier vis-à-vis des mots de passe, grâce à une authentification plus forte et plus simple.

L’Alliance FIDO développe des spécifications d’authentification forte interopérables pour les plateformes informatiques, ainsi que les applications web et mobiles. Grâce à l’intégration de la technique de chiffrement à clé publique dans des outils d’authentification simples d’emploi, tels que les clés de sécurité ou la biométrie, l’approche proposée par l’Alliance FIDO se distingue par un plus haut niveau de sécurité, de confidentialité et de simplicité que les mots de passe et autres formes d’authentification forte.

« Les mots de passe faibles continuent de causer des problèmes inutiles qui pourraient être évités en déployant et en utilisant des techniques d’authentification forte sur une plus grande échelle. Nous sommes fiers de rejoindre le conseil d’administration de l’Alliance FIDO et d’aider ses membres à atteindre leur objectif : élargir et simplifier la disponibilité de l’authentification forte sur les navigateurs web, ainsi que sur les plateformes mobiles et de bureau », a déclaré Brad Hill, ingénieur logiciel, chez Facebook.

Malgré son arrivée toute récente au sein du conseil d’administration de l’Alliance, Facebook a joué un rôle actif en faveur de l’authentification préconisée par l’Alliance FIDO depuis janvier 2017 en permettant à ses 2 milliards d’utilisateurs quotidiens d’utiliser une clé de sécurité compatible FIDO pour s’identifier et accéder à leur compte.

Outre Facebook, de nombreux prestataires de services de premier plan, parmi lesquels Aetna, Google, PayPal, Samsung, Bank of America, NTT DOCOMO, Dropbox ou Github, mettent la technologie d’authentification FIDO à la disposition de leurs vastes bases d’utilisateurs. Le mois dernier, Google, Microsoft et Mozilla se sont ainsi engagés à prendre en charge la norme WebAuthn récemment annoncée dans leurs navigateurs, rendant l’authentification FIDO accessible aux internautes aux quatre coins du Web.

« Nous sommes heureux d’accueillir Facebook parmi les membres de notre conseil d’administration, a déclaré Brett McDowell, Directeur Exécutif de l’Alliance FIDO. Facebook est l’un des services web et mobiles les plus largement utilisés à travers le monde et, à ce titre, contribuera fortement à la mission de l’Alliance FIDO, à savoir proposer des expériences d’authentification à la pointe de l’innovation qui satisfont pleinement les utilisateurs, tout en résolvant les problèmes de sécurité liés à l’utilisation de mots de passe. »

Vous ne fermez pas votre session Facebook ? Les messages deviennent publics

Voilà qui devrait vous faire réfléchir à deux fois quand vous laissez la session de votre compte Facebook ouvert. En cas d’oublie, les messages deviennent publics.

La justice Française vient de trancher. Une salariée d’une entreprise Toulousaine avait laissé la session de son compte Facebook ouvert. Son employeur, durant l’absence de cette dernière, avait eu accès au compte de l’employée via un ordinateur de l’entreprise. La session de la dame n’avait pas été coupée.

Bilan, le patron a pu lire des messages insultants diffusées sur le Facebook de la salariée.

Comme l’indique Legalis, pour sa défense, l’auteure des messages avait invoqué le caractère privé de ses communications.

La cour d’appel de Tooulouse a estimé que « les propos tenus par Mme X. sur son compte Facebook, affichés sur l’écran de l’ordinateur de l’entreprise et visibles de toutes les personnes présentes dans le magasin, avaient perdu leur caractère privé ».

Facebook collecte-t-il des données étatiques ?

Pour récupérer un compte Facebook, un espace Instagram piraté, le géant de l’Internet réclame une photo de votre visage et une copie de votre carte d’identité. Facebook collecte-t-il des données étatiques sous couvert de cybersécurité ?

Facebook serait-il en train de se constituer une base de données contenant des informations étatiques sous le couvert de ses opérations de cybersécurité ? Voilà la question qui est posée. De nombreux lecteurs de Data Security Breach ont reçu un message de Facebook après le blocage de leur compte sur le réseau social. un piratage, un message douteux, … Facebook exige la photographie du propriétaire et sa pièce d’identité. Un scan de la carte d’identité. Facebook explique qu’il s’agit de s’assurer que le propriétaire légitime pourra récupérer son espace. Cela démontre surtout que les algorithmes biométriques sont efficaces. Facebook compare avec les photos présentes sur le compte. Mais n’est-ce-pas aussi et surtout un moyen de fichier plus efficacement encore les utilisateurs.

Cette « récupération » de données (carte d’identité) permet de prouver aux actionnaires que les comptes sont bien associés à des personnes physiques.

Des majeures et solvables si possible.

Bref, voilà le questionnement sur cette « demande » d’informations. Facebook affirme ne rien sauvegarder sur ses serveurs : « Merci d’envoyer une photo de vous montrant clairement votre visage. Nous la vérifierons puis la supprimerons définitivement de nos serveurs ».

Valider son compte Facebook avec sa carte d’identité

Facebook a annoncé il y a peu vouloir utiliser cette méthode pour valider un nouveau compte ouvert sur sa plateforme. Le nouvel abonné, explique Wired, aura l’obligation de se prendre en photo pour ouvrir un profil. Facebook indique que ce projet de sécurisation sera opérationnel sous peu. Le système est testé depuis avril 2017. Facebook parle d’un système de sécurité. Système qui doit permettre de « détecter les activités suspectes » lors d’une demande d’ami ou pour créer une publicité.

Des algorithmes Facebook qui ne sont pas tous à mettre dans la case « espionnage » (quoique) ! A l’image de son détecteur de suicide. Un code qui apprend par lui même et qui serait capable d’alerter en cas de messages considérés comme « annonçant » un passage à l’acte suicidaire en cours. Un système de détection qui ne sera pas mis en place en Europe en raison des règles en matière de respect de la vie privée (RGPD). Une technologie testée depuis mars 2017.

Pour détecter ce genre de cri de détresse, Facebook a introduit en mars 2017 une technologie apprenant par elle-même.

Un algorithme autodidacte. Il a appris à identifier des modèles dans des données existantes : messages, photos … Il peut être utilisé pour détecter ces modèles dans de nouvelles données. Ces données peuvent être des messages inquiétants, des réactions soucieuses à ceux-ci, voire des appels à l’aide sous la forme de vidéos en direct. Plus l’algorithme de détection s’appliquera, plus il deviendra intelligent. « L’intelligence artificielle nous aidera à reconnaître également les nuances linguistiques plus subtiles et à identifier les tendances suicidaires, le harcèlement« , indique Mark Zuckerberg.

Pirater des systèmes biométriques à partir de vos photos Facebook

Des chercheurs découvrent comment pirater des systèmes biométriques grâce à Facebook. Les photographies sauvegardées dans les pages de Facebook peuvent permettre de vous espionner.

De nombreuses entreprises de haute technologie considèrent le système de reconnaissance faciale comme l’une des méthodes fiables pour être reconnu par votre ordinateur. J’utilise moi-même la reconnaissance biométrique digitale, rétinienne et du visage pour certaines de mes machines. C’est clairement un des moyens simples et fiables de vérification d’une identité. Cependant, des chercheurs prouvent que la biométrie peut se contourner, dans certains cas, avec une photo, de la colle…

Une nouvelle découverte vient de mettre à mal, cette fois, la reconnaissance faciale mise en place par Facebook. Comme je pouvais vous en parler en 2014, Facebook met en place une reconnaissance faciale que des commerçants Américains ont pu tester avec succès. Des chercheurs ont découvert que cette prouesse technologique n’est pas encore parfaite et sujette au piratage. Des pirates peuvent utiliser votre profil Facebook, et les photos sauvegarder.

Systèmes biométriques

Des étudiants de l’Université de Caroline du Nord ont expliqué lors de la conférence d’Usenix, à Austin, avoir découvert une nouvelle technique particulièrement exaspérante pour intercepter l’intégralité d’un visage, via Facebook. Le rendu 3D et certaines « lumières » peuvent permettre de cartographier votre visage en deux clics de souris. Les chercheurs ont présenté un système qui créé des modèles 3D du visage via les photos trouvées sur Facebook. Leur modèle 3D va réussir ensuite à tromper quatre systèmes de reconnaissance faciale… sur 5 testés : KeyLemon, Mobius, TrueKey, BioID, et 1D.

Pour leur étude, 20 cobayes volontaires ont participé à l’expérience. Leurs photos sont tirées d’espaces publiques comme Facebook, mais aussi LinkedIn et Google+. La modélisation des visages à partir de 27 images différentes va permettre de créer des modèles en 3D, avec des animations faciales : bouches, yeux… Les chercheurs ont reconstruit les visages via les bouts trouvés sur les différentes photographies.

Facebook a répondu à une demande sur deux de la Justice Française

Le portail communautaire sollicité par la justice ne répond pas toujours positivement aux autorités. Une demande sur deux en France trouve écoute.

Les autorités judiciaires souhaiteraient que Facebook répondent plus souvent, positivement, à leurs demandes d’informations sur des utilisateurs ciblés par une enquête policière. Facebook ne répond pas en cas de demande vague ou non correctement formulée.

En 2015, Facebook a fourni des données d’internautes [lire quels types de données Facebook possède sur ses utilisateurs] dans 54% des cas, en France ; 82 % en Grande Bretagne et 42 % en Allemagne. La semaine dernière, les autorités Allemandes avaient montré du doigt Facebook en indiquant que le portail communautaire était réticent à collaborer avec la justice locale. Facebook a rejeté l’accusation en expliquant qu’un grand nombre de demandes reçues d’Allemagne avait été mal formulé.

Facebook a confirmé avoir aidé les services de renseignements Allemands en ouvrant les vannes après les attaques de Munich, Wuerzburg et Ansbach. L’un des terroristes, Ansbach, avait six comptes Facebook, y compris un compte sous une fausse identité. « Les réseaux sociaux sont une méthode de communication pour les djihadistes. Par conséquent, une coopération plus étroite entre les agences de sécurité et les opérateurs de réseaux sociaux est nécessaire » souligne Hans-Georg Maassen, le chef de l’agence de renseignement intérieur Allemande BfV.

Espionnage : Facebook et le microphone de votre appareil mobile

Facebook a fermé les rumeurs selon lesquelles il utilise le microphone de votre appareil mobile pour écouter les conversations afin de mieux cibler les annonces publicitaires qu’il commercialise.

Microphone de votre appareil mobile utilisé par Facebook ? Dans un communiqué publié le 2 Juin, Facebook a déclaré qu’il « n’utiliser pas le microphone de votre téléphone mobile pour analyser et diffuser des annonces publicitaires ou pour changer ce que vous voyez dans les nouvelles diffusées par RSS. » La compagnie explique de montrer que des annonces basées sur les intérêts des utilisateurs et d’autres informations diffusées par les utilisateurs. Facebook répond directement aux allégations formulées par Kelli Burns, professeur de communication à l’Université de Floride du Sud. Burns pensait que Facebook avait secrètement mis sur écoute les conversations de ses utilisateurs. Si l’idée est loin d’être farfelue, après tout Google enregistre bien votre voix lors de l’utilisation de la recherche vocale, Facebook réclame un accès au micro pour enregistrer le son des vidéos. C’est l’utilisateur qui lui donne l’autorisation. A noter que des appareils tels que l’Echo d’Amazon ou encore certaines nouvelles télévisions connectées écoutent, non stop leurs utilisateurs.

Une faille du Login de Facebook corrigée

Les pirates se faisaient passer pour les titulaires des comptes en exploitant une faille du Login de Facebook.

Les Bitdefender Labs ont révélé une vulnérabilité  lors de l’authentification en ligne sur des sites Web tiers via Facebook. Un manque de mesure de sécurité lors de la validation permet aux pirates d’usurper l’identité des internautes et d’accéder, sans mot de passe, à leurs comptes en ligne.

Les social logins sont une alternative à l’authentification traditionnelle et un mode apprécié par les utilisateurs pour leur côté pratique : ils permettent aux utilisateurs de se connecter à leurs comptes Web sans saisir leur nom d’utilisateur ni leur mot de passe. La plupart des sites offrent des social logins via Facebook, LinkedIn, Twitter ou Google Plus. Les chercheurs des Bitdefender Labs ont trouvé un moyen d’usurper l’identité de l’utilisateur et d’avoir accès à ses comptes Web en utilisant le plug-in Facebook Login.

« Il s’agit d’une vulnérabilité grave qui permet aux pirates de créer un compte avec une adresse e-mail ne leur appartenant pas et de changer l’adresse e-mail liée au compte d’un site par une autre adresse non vérifiée », prévient Ionut Cernica, chercheur spécialiste des vulnérabilités chez Bitdefender. « Cela signifie qu’un pirate peut effectuer des paiements en ligne au nom de l’utilisateur, arrêter son moteur antivirus pour infecter ses périphériques, propager des malwares à ses contacts et bien plus encore. »

Pour que l’attaque réussisse, l’adresse e-mail de la victime ne doit pas déjà être enregistrée sur Facebook. La plupart des internautes ont plus d’une adresse e-mail publiée sur différents sites Web, accessibles à tout le monde. Il est donc assez simple pour le pirate d’obtenir une de ces adresses et de créer un compte Facebook avec cette dernière.

Pour vérifier l’identité d’un utilisateur sans exposer ses identifiants d’authentification, Facebook Login utilise le protocole OAuth. Grâce à OAuth, Facebook est autorisé à partager certaines informations de l’utilisateur avec le site Web tiers.

Comment se fait l’usurpation d’identité ? Une faille du Login de Facebook

Bitdefender a réussi à contourner l’étape de confirmation généralement requise lors de l’enregistrement d’une nouvelle adresse e-mail Facebook.

L’un de ses chercheurs a créé un compte Facebook avec l’adresse e-mail de la victime.

Après l’inscription, il a remplacé l’adresse e-mail par une autre dont il a le contrôle.

Après actualisation de la page, il apparaît que l’adresse e-mail de la victime a également été validée.

Lorsque le chercheur a tenté de se connecter sur un autre site via le bouton Facebook Login (avec l’adresse e-mail de la victime), il a dû confirmer sa propre adresse e-mail, et non celle de la victime.

Bien que le chercheur de Bitdefender n’ait confirmé que son compte personnel dans les paramètres du compte Facebook, l’adresse de la victime était bien le contact principal.

« J’ai utilisé à nouveau Facebook Login et décidé de mettre mon adresse comme contact principal à la place de celle de la victime, puis de la changer à nouveau pour faire du compte de la victime le compte principal. C’est une étape importante pour reproduire le problème », a ajouté Ionut Cernica.

Puis, sur un autre site Web, le chercheur de Bitdefender a utilisé Facebook Login pour se connecter sous l’identité de la victime. Le site a fait le lien entre l’adresse e-mail de la victime (en passant par Facebook) et le compte existant et a permis au chercheur, qui aurait pu être un pirate, de contrôler ce compte. « Le fournisseur d’identité – dans ce cas, Facebook – aurait dû attendre que la nouvelle adresse e-mail ait bien été vérifiée », affirme Ionut Cernica à DataSecurityBreach.fr.

Une faille du Login de Facebook corrigée rapidement. Facebook a réparé la vulnérabilité après en avoir été alerté par Bitdefender.