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Vous avez été piraté, vous avez 48h pour payer

Depuis plusieurs jours, des courriels diffusés en masse menacent les internautes d’une diffusion de documents compromettant les concernant. Un escroquerie 2.0 qui, de part son ampleur, fait de gros dégâts dans la tête des récepteurs de la missive.

L’escroquerie qui fait trembler dans les chaumière arrive dans votre boite mail ! Le courrier électronique arrive dans les boites mails sous divers noms. Des inconnus ou celui du récepteur du courriel. Ce dernier cas fait son petit effet sur le lecteur. La lettre indique que la boîte mail a été piratée et qu’elle a permis de communiquer ce message. « Vous avez 48 heures pour effectuer le paiement. » explique le mail. Un maître chanteur, comme le révèle ZATAZ.COM, qui profite de la crédulité des gens, et la peur que peut provoquer son message. Le courrier est divisé en deux partie. La première, une image. Cette image contient la grande majorité de la menace. L’escroc utilise cette méthode pour contrer les logiciels antispams.

Du bluff, mais qui fait mouche !

La seconde partie termine la menace. Un texte qui change. Ici aussi, quelques petites modifications pour paraître légitime aux yeux des outils de sécurité informatique. « J’ai un traqueur dans ce mail, et en ce moment je sais que vous avez lu ce message » enchéri l’escroc. Le traqueur, une image collé dans le mail. Il ne dirige nul part. Du bluff ! « Si je n’obtiens pas les Bitcoins, j’enverrai certainement l’enregistrement vidéo à tous vos contacts, y compris vos parents, vos collègues, et ainsi de suite. Cela dit, si je reçois le paiement, je détruirai la vidéo immédiatement. » L’escroc annonce avoir découvert que le lecteur se rendait sur des sites pornographiques et qu’il aurait été filmé. Ici aussi, du bluff. ZATAZ a mis en place un numéro d’appel pour rassurer les internautes ayant reçu le courriel.

Une cyberattaque qui démontre les possibilités malveillantes des escrocs du web.

Nouvelle vague de phishing détectée. 550 millions de mails bloqués

Grâce à sa technologie prédictive basée sur une intelligence artificielle, Vade Secure a découvert début janvier une vague d’attaque de phishing d’un nouveau genre. Habituée à des mails usurpant l’identité de banques, de fournisseurs d’accès internet ou de grands noms de la grande distribution en ligne, dans le but de voler les identifiants de connexion de la victime, la société  a détecté en janvier une nouvelle vague de phishing frappant la France.

Représentant un volume mondial cumulé de 550 millions de mails sur le premier trimestre 2018, cette nouvelle vague d’arnaque se présente sous la forme d’un mail marketing proposant un coupon de réduction ou la participation à un concours en ligne. Cet mail usurpant des marques de la grande distribution, de services de streaming en ligne ou bien encore d’opérateurs télécoms géolocalise la victime et adapte son discours en fonction de la langue. Cf. les captures d’écran ci-dessous.

Sébastien Gest, Tech Evangéliste de Vade Secure explique : « La finalité de cette attaque réside dans le fait de voler les coordonnées bancaires de la victime à la suite d’un quizz dans le but de gagner le fameux coupon réduction ». 

Quelle est la nouveauté dans cette attaque ? 

Habituellement les pages de phishing sont hébergées sur des sites internet piratés. Ce n’est pas ici le cas, les adresses IP, les serveurs et les noms de domaines semblent loués et donc légitimes. Après analyse, le coût de l’infrastructure engagée par les pirates semble très important, pouvant se chiffrer à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Afin de brouiller les outils de détection, les pirates ont utilisé en série des outils permettant de raccourcir les URL dans le but de masquer l’adresse de destination du lien. Cette technique a été utilisée en chainant plusieurs centaines d’URL entre elles.

Du fait de ces différentes techniques de nombreuses solutions basées sur des technologies de réputation ne détectent pas cette nouvelle vague, qui nécessite des techniques avancées d’analyse des liens et du contexte de la menace pour être bloquée.

Quelques conseils à destination des particuliers :

o    Ne jamais cliquer sur un lien si la sollicitation vous semble suspecte.

o    Si vous avez un doute allez sur isitphishing.ai et entrez l’adresse pour valider si la page est une page légitime ou une page de phishing.

o    Toujours être vigilant devant un mail même si la marque vous semble familière.

o    Une entreprise ne demandera jamais vos identifiants par mail. ​

Faire face à l’ennemi. : divertissements et confidentialité en ligne, est-ce compatible ?

Faire face à l’ennemi. 11 % des Français ont constaté qu’une personne non autorisée avaient eu accès à leurs e-mails, comptes de réseaux sociaux ou bancaires !

Les divertissements en ligne jouent un rôle important et complexe dans nos vies : on ne les regarde pas simplement pour se détendre, mais aussi pour s’identifier aux personnages et avoir l’impression d’avoir vécu des choses (que nous n’avons pas le temps de faire en vrai) ou encore pour avoir des sujets intéressants de discussion autour de la machine à café avec nos collègues le matin.
Malheureusement, le bonheur a un prix. En l’occurrence, il s’agit ici de votre confidentialité en ligne. Bien sûr, vous avez déjà entendu des histoires atroces sur les dangers d’Internet. Mais rassurez-vous, cela ne peut pas vous arriver et ne vous arrivera pas. Après tout, vous n’êtes pas le/la seul(e) à regarder des blogs vidéos et des tutos YouTube sur le montage de photos. D’après une étude réalisée par Google en 2017, vous faites tout simplement partie des 75 % de Français qui regardent des vidéos sur Internet. En toute logique, plus il y a de personnes à se comporter de la même manière sur Internet, plus les chances que vos données privées soient détournées sont faibles, non ?

Aucune de ces hypothèses n’est vraie : chaque clic sur Internet représente un risque potentiel pour votre sécurité et votre confidentialité en ligne. En 2017, Avira a détecté plus de 4,5 milliards de cas de logiciels malveillants sur des appareils protégés par l’antivirus Avira. D’après un rapport d’Ofcom, 11 % de Français ont constaté qu’une personne non autorisée avaient eu accès à leurs e-mails, comptes de réseaux sociaux ou comptes bancaires. Alors Internet n’a plus l’air si sûr maintenant, n’est-ce pas ?

Étape 1 : apprenez à faire face à l’ennemi.

Néanmoins, la première étape pour rester protégé(e) tout en regardant du contenu sur Internet depuis votre PC ou smartphone est d’être au courant des risques. En France, l’une des menaces les plus répandues sur Internet en 2017 était un type de logiciel malveillant : HTML/InfectedWebPage.Gen2 (avec 19 916 301 détections). Ce logiciel utilise des pages Web vulnérables pour insérer du code malveillant, tenter de s’introduire dans votre machine pour dérober vos données personnelles et/ou installer une application indésirable. Imaginez un peu : cela peut vous arriver rien qu’en ouvrant la mauvaise page Web alors que vous recherchiez les nominés aux Oscars de cette année.

Étape 2 : suivez toujours ces 4 règles

Pourtant, il existe un moyen de garder vos habitudes sur Internet sans forcément compromettre votre sécurité. En suivant ces règles toutes simples, vous vous sentirez en sécurité à chaque clic :

1. Installez un antivirus : cela fait peut-être vieux jeu, mais il est indispensable d’avoir un bon antivirus sur votre machine. Laissez Avira Antivirus protéger votre vie numérique et profitez d’une expérience sur Internet en toute tranquillité d’esprit.

2. Utilisez un VPN : le VPN (réseau privé virtuel) est devenu aussi indispensable que l’antivirus. Grâce au VPN, vous pourrez :
· Regarder vos émissions préférées, même lorsque vous êtes en déplacement
· Vous connecter en toute sécurité à des réseaux Wi-Fi publics
· Garder vos communications privées chiffrées et à l’abri des regards indiscrets
· Empêcher qu’une personne traque votre adresse IP
En d’autres termes, un bon VPN empêche de vous faire pirater, suivre ou censurer.

3. Modifiez régulièrement vos mots de passe : vous devriez idéalement avoir un mot de passe différent pour chacun de vos comptes. Ne pas pouvoir vous en souvenir ? Fatigant de trouver des mots de passe complexes tous les trois mois, il existe des solutions qui s’en chargent pour vous !

4. Maintenez votre machine à jour : c’est une étape essentielle en matière de sécurité en ligne. Toutes les machines sont bourrées d’applications qui exigent sans cesse des mises à jour et des correctifs. Si vous choisissez de le faire manuellement, vous risquez fortement de rater la diffusion de la cérémonie des Oscars. Optez plutôt pour la simplicité : installez un logiciel de mise à jour qui s’en chargera pour vous. Et vous n’aurez plus qu’à vous détendre et profiter des Oscars tranquillement.

Il n’a jamais été aussi simple de suivre ces quatre règles et vous avez aujourd’hui la possibilité de choisir parmi une large gamme de solutions, y compris des suites combinant les solutions dont vous avez besoin. (Comm’presse Avira)

Protonmail permet de passer par TOR pour sécuriser ses correspondances

Le service de courriel sécurisé, ProtonMail, propose son service en passant par une adresse utilisant les nœuds TOR pour sécuriser encore plus les correspondances de ses utilisateurs.

Le service de messagerie chiffrée, ProtonMail, vient d’annoncer le lancement de son service via TOR et l’anonymisation que peut procurer le système TOR et .Onon. L’idée, aider à lutter contre la censure et l surveillance des gouvernements totalitaires. Les développeurs de Protonmail soulignent sur leur blog que l’utilisation de Tor a plusieurs avantages, y compris des couches supplémentaires de chiffrement pour les communications, la protection de l’adresse IP réelle de l’utilisateur, et la possibilité de contourner les mécanismes de censure.

En revanche, l’accès au service aura un impact négatif sur la performance. Attention, le site caché est encore expérimental. Il n’est dont pas aussi fiable que le site « régulier ». Le service passant par TOR peut-être utilisé via l’adresse protonirockerxow.onion.

Il ne peut être utilisé que par le navigateur TOR. Il est uniquement accessible via HTTPS et il utilise un certificat de Digicert, la même société qui a également émis un certificat SSL pour l' »oignon » de Facebook. Des instructions détaillées sur la façon d’accéder au service sur Tor ont été mis à disposition par ProtonMail. Lancé officiellement en 2014, ProtonMail est accessible au public depuis Mars 2016. Le service est accessible via un navigateur Web, ou les applications mobiles iOS et Android.

Protonmail est actuellement le plus grand service de courrier électronique chiffré avec plus de 2 millions d’utilisateurs. Il utilise le système de chiffrement de PGP toujours considéré comme inviolable à ce jour.

La signature de vos mails, porte d’accès pour pirate

Quoi de plus anodin qu’une signature dans un courrier électronique. Prenez garde, elle peut révéler beaucoup d’informations au premier pirate qui passe. DataSecurityBreach vous propose un mode d’emploi contre la collecte d’information via votre répondeur.

Dans le piratage informatique, la collecte d’informations sur la cible est primordiale. Avant d’attaquer un ordinateur, le pro de la malveillance informatique doit tout savoir sur l’humain et son environnement. Connaitre sur le bout des doigts la vie de l’objectif. Parmi les « espaces » de travail de l’espion : les poubelles (on se retrouve au FIC 2016 lors du challenge CDAISI, NDR) ; les bureaux ; les pages communautaires (Facebook, …) ainsi que les mails, les signatures et, surtout, le répondeur qui annonce votre absence.

Les réponses automatiques, l’ami de vos ennemis
Aussi bête que cela puisse paraître, j’ai pu constater depuis des années que les messages automatiques des répondeurs de nos boites mails étaient capables de fournir des informations sensibles, stratégiques pour celui qui sait les lires. Comme l’explique le site Internet dédié aux Professionnels de l’opérateur Orange « Au moment de paramétrer votre message d’absence pensez à faire figurer quelques informations comme » et l’entité historique des télécoms Français d’égrainer les données à fournir dans le message automatique : La durée de votre absence ; les coordonnées d’une personne à contacter en cas d’urgence... »

Aujourd’hui, ces informations ne sont plus à mettre. Imposez à votre direction une adresse électronique générique à mettre en place durant les absences. Paul.Abuba@Federalbank.gov.us n’est plus pensable dans un répondeur. Absence@Federalbank.gov ou informatique@Federalbank.gov (si vous officiez dans ce service, NDR) semble plus logique. Il ne faut plus communiquer la durée de l’absence, et encore moins l’identité de la personne à contacter en cas d’absence.

Social Engineering automatisé

Votre répondeur ne doit plus ressembler au message ci-dessus, mais à celui proposé ci-dessous. Un message qui aura pour mission de préserver les intérêts de votre entreprise et de votre vie numérique. De bloquer les tentatives de fraudes, de type Fraude au président par exemple. Il est aujourd’hui impératif d’éviter toute personnalisation. Un malveillant possédant l’identité de vos proches collaborateurs, d’un numéro de téléphone direct et de la date de votre absence à suffisamment de données pour piéger votre entreprise.

Sécurisation des données à l’heure du cloud

La sécurisation des données est un enjeu colossal à l’heure du cloud, notamment pour les entreprises et collectivités locales. Quatre choses essentielles doivent absolument être prises en compte.

Ces choses essentielles sont la sauvegarde, la sécurité des données personnelle et professionnelle, les usages de l’informatique et de l’importance de l’information/formation.

Sauvegarde
Les entreprises et les collectivités doivent faire face à un environnement toujours plus hétérogène et l’utilisation de plus en plus fréquente de l’informatique dématérialisée en fait partie. De nombreuses entreprises gèrent donc aujourd’hui des environnements physiques, des environnements virtuels ainsi que des environnements Cloud. De nombreuses entreprises recherchent une méthode efficace pour simplifier leurs processus de sauvegarde. Il peut être intéressant de penser la préservation des données au cœur même des logiciels ou avec les services Cloud. Mesures : Possibilité de revenir à une situation antérieure, si erreur lors d’une procédure lourde telle que la préparation du budget.

« Scheduler » : messages de recommandations au cœur des logiciels lors d’opérations particulières (ex. avant de commencer le budget, « nous vous conseillons de faire un archivage »).

Sécurité des données
Un exemple : 19.000 attaques de sites web suite aux attentats de Charlie Hebdo, y compris ceux des collectivités locales. Les collectivités et les entreprises ont souvent peu conscience des enjeux liés à la sécurité des données. Mais la sécurité est un travail d’équipe et il faut que les prestataires de Cloud ou de logiciels et leurs clients travaillent main dans la main pour proposer une sécurité optimum. Ce n’est pas au fournisseur de gérer la sécurité de son client, car ce dernier en est en fait le seul maître. Le fournisseur de Cloud met à disposition des outils permettant la mise œuvre d’une politique de sécurité, mais c’est au client de les utiliser à bon escient et de prendre conscience de la dangerosité de mettre à disposition des données informatiques, y compris en interne. 60% des piratages trouvent leur source en interne.

Mesures : Mettre en place des droits d’accès aux données restreints, gérer finement les profils d’utilisateurs ; mettre en place une charte informatique pour éduquer en interne et informer sur ce qu’il est possible de faire ou non ; ne pas hésiter à prendre conseil auprès de son prestataire informatique.

Usages de l’informatique
Les risques viennent souvent d’une méconnaissance de l’informatique et du web. Il faut être vigilant et ne pas « sortir » n’importe quelles données de la collectivité ou de l’entreprise. Attention également à ne pas télécharger n’importe quoi. Bien souvent, les entreprises et les communes ne savent pas si leurs sauvegardes sont bonnes. Elles sont formées par leur prestataire, mais elles ne se soucient pas vraiment, ne vérifient pas. Il n’y a pas de test de restauration, ce qui engendre parfois de mauvaises surprises …

Mesures : Formation, « éducation », aider à faire prendre conscience. Rappeler que les données ne doivent pas être sauvegardées que sur le poste mais aussi et surtout sur le serveur.

Importance de l’information/formation
Avant de sécuriser les réseaux, il faut éduquer les utilisateurs, mais aussi les cadres sur les enjeux, risques et bonnes pratiques. Par exemple, méconnaissance de la différence entre un virus et un malware. Un virus s’installe à votre insu sur votre machine et vient corrompre un programme existant. En revanche, un malware est interprété par le système comme un programme installé par l’utilisateur : en cliquant sur une PJ, en installant un petit programme, etc. Ainsi les antivirus sont inutiles face à cette menace ! Seule la vigilance de l’utilisateur peut le protéger.

Mesures : Etre vigilant sur l’ouverture de PJ quand on ne sait pas de qui vient le courriel. Se méfier des mails étrangers. Ne pas aller sur n’importe quel site et installer n’importe quel programme et ne pas hésiter à se tourner vers son prestataire informatique en cas de question.

Direction la prison pour un milliard de mails volés

Le Département de la Justice américaine, le DoJ, vient d’inculper trois pirates informatiques considérés par la justice US comme étant les plus importants voleurs de mails de l’Internet. Comme l’explique zataz.com, les trois internautes, l’un d’eux est toujours en fuite, ont volé un milliard d’adresses mails via 8 sociétés américaines. Des attaques, et des ponctions, qui ont été orchestrées durant 3 ans, entre 2009 et 2012.

ZATAZ explique que trouver des millions d’adresses électroniques est un jeu d’enfant « trouver des mails sur la toile, c’est comme chercher un grain de sable sur une plage de Dunkerque… Il y en a partout !« . La référence des magazines électroniques (qui fêtera ses 18 ans en juin 2015, NDR) indique que certains Dorks Google permettent à eux seuls d’en collecter des centaines de millions.

Il était possible de pirater Paypal d’un clic de souris

Yasser Ali, un étudiant Égyptien vient de toucher 10.000 $ de Paypal. Le chercheur en sécurité informatique avait trouvé le moyen de pirater la grosse tirelire Paypal.

Ali, qui est ingénieur en mécanique, a découvert le moyen de passer outre la sécurité mise en place par Paypal. Inquiétant quand on connait les masses d’argent qui peuvent transiter par le géant américain. Via un simple clic, sur un lien particulièrement formulé dans un courriel envoyé à une cible, un pirate pouvait prendre la main sur le compte Paypal ciblé, et l’exploiter à loisir.

PayPal n’a pas tardé à répondre à cette alerte. Correction effectuée, Ali a touché 10 000 dollars de récompense. La faille se situait du côté des jetons d’authentification. Ces codes sont envoyés aux clients et sont changés à chaque fois que l’utilisateur clique sur le lien Paypal. Ali a cependant identifié que chaque jeton peut être réutilisé en faisant croire à Paypal que le client « cliqueur » est bien le propriétaire du compte en question. (Ali)

Facebook : voler nom, mail et jeton de connexion

Deux chercheurs en sécurité informatique, evil_xorb et Michał Bentkowski, ont découvert une faille qui permettait de mettre la main sur le nom, le mail et le jeton de connexion d’un utilsateur de Facebook. Le bug partait du plugin FriendFeed. Après avoir cliqué sur le bouton « Enregistrer », une requête POST à ​​redirect_uri était délivrée. Cette requête contenait les données de l’utilisateur. Rien n’était chiffré. Nom, mail et le jeton d’accès accessibles. Une vulnérabilité sensible au Clickjacking. Le bug a été signalé à Facebook et a été corrigé assez rapidement. (Bentkowski)

Les pièces jointes envoyées d’un iPhone ne sont pas sécurisées

Le chercheur en sécurité Andreas Kurtz vient de lâcher un grain de sable dans la communication d’Apple. La grosse pomme affirmait que les documents communiquées par courriel d’un iPhone ou d’un Ipad étaient sécurisés quand elles étaient sauvegardés dans ces « précieux ». Les pièces jointes ne pouvaient être lues, car chiffrées « à partir des capacités de chiffrement matériel de l’iPhone et de l’iPad, la sécurité des e-mails et pièces jointes stockés sur l’appareil peut être renforcée par l’utilisation des fonctionnalités de protection des données intégrées à iOS« . Bref, un charabia qui indique que l’on peut dormir tranquille, c’est « secure ».

Sauf que Kurtz vient de démontrer le contraire. Via son iPhone 4, sous iOS 7, et une fois l’option de protection des données activée, le chercheur s’est rendu compte que ses courriels étaient bien inaccessibles. Les pièces jointes, elles, étaient lisibles et non sécurisées. Inquiétant, Apple semble au courant de la faille et ne l’a toujours pas corrigé. La nouvelle version d’iOS (V. 7.1.1) n’a pas pris en compte cette potentialité malveillante, et ne la corrige pas. C’est étonnant, car Andreas Kurtz a prouvé qu’il était possible à un malveillant de mettre la main sur les données envoyées d’un appareil Apple.