Des ordinateurs piégés lors d’un important tournoi de poker

Que s’est-il passé lors lors de l’EPT de Barcelone. Au moins trois joueurs professionnels de poker, qui logeaient dans l’Hôtel ARTS ont vu leurs ordinateurs portables disparaitre, pu revenir dans la chambre de leurs propriétaires respectifs. Les victimes, Jens Kyllönen, Ignat Liviu et Aku Joentausta ont découvert qu’une personne avait tenté d’installer un logiciel espion dans leurs machines. DataSecurityBreach.fr vous rappelle que Kyllönen est l’un des plus importants joueurs de poker du web.

Ignat Liviu a expliqué sur le forum 2+2 sa mésaventure : « la même chose nous est arrivée à Ignat et moi, nos clés de chambre ne fonctionnait plus, nous descendons à la réception, lorsque nous sommes remontés nos ordinateurs avaient disparu. Le temps de retourner à la réception pour signaler le vol, remonter dans notre chambre, nos machines étaient miraculeusement réapparu. » Du côté de l’Hôtel, une enquête est en cours.

Que vous soyez joueur de poker ou non, dans un hôtel, un ordinateur portable n’a pas à trainer sur une table. Voici quelques trucs que DataSecurityBreach.fr utilise en déplacement :

– Ranger votre machine dans le coffre de votre chambre.

– Retirer la batterie. Ranger la prise électrique ailleurs, dans la chambre. Dans votre valise, fermée à clé par exemple. Comme nous vous le montrons, il existe des prises qui permettent d’être scindée en trois parties. De quoi retarder le pirate.

    

– Changer votre mot de passe de portable et mettez un mot de passe au bios de votre machine. Le mot de passe bios vous évitera la modification de lancement de votre machine, vers une clé USB ou CD boot casseur de mot de passe. [Voir comment cracker le mot de passe de n’importe quel Windows en 30 secondes].

– Chiffrer les informations sensibles ou le disque dur de votre ordinateur.

– Utiliser un câble antivol.

– N’hésitez pas à mettre un bout de scotch qui bloque les deux parties de votre portable. Si quelqu’un tente de l’ouvrir, vous le verrez. Un autocollant original et difficile à trouver dans le commerce fera parfaitement l’affaire.

– Nous prenons en photo les vis des disques durs de nos portables. Si ces dernières ont bougés, ont été déplacées, vous pourrez vous en rendre compte.

– Un antivirus mis à jour obligatoire.

– Utiliser un VPN pour vos connexions.

– Nous employons aussi une mini caméra de 5 cm qui s’enclenche dès lors qu’un mouvement dans la zone surveillée est détecté.

Si aucune de ces solutions proposées par zataz.com ne vous convient, gardez votre machine à vos côtés.

Ps : DataSecurityBreach.fr ne peut proposer l’url du forum américain 2+2 considéré comme interdit sur le territoire français par l’ARJEL. Ce forum propose des liens et des tournois de pokers vers des casinos illicites sur le territoire hexagonal.

Pas de trêve estivale pour les spammeurs

En août, 82 % du flux email sont des spams et 8 % des emails sont des publicités. La société VadeRetro, spécialisée dans la lutte contre les spams vient de nous envoyer ses statistiques pour le mois d’août. Autant dire qu’une fois de plus, l’ambiance « courriel » sur la toile pique les yeux. 82 % des emails sont des spams ; 8 % sont des emails publicitaires ; et, seulement, 10 % des emails sont légitimes. Des statistiques tirées du Vade Retro Cloud qui comprend 12 000 domaines, 200 000 boites aux lettres valides et 8 500 000 mails par jour. Autant dire que cela en fait de l’énergie, de la bande passante et de l’argent « cramés » par ces pourriels. Si aucun virus n’aura été détecté durant cette période, il faut rappeler que les virus sur le SMTP sont une partie dérisoire du flux mais représentent toujours une grande menace. Beaucoup de virus SMTP sont issus des botnets qui cherchent à agrandir leur parc de postes infectés. Une vague de virus SMTP est souvent suivie d’une vague de SPAM. www.vade-retro.fr/fr/

Hidden Lynx : des pirates professionnels qui vendent leurs services

Hidden Lynx : des pirates professionnels qui vendent leurs services. Par Security Response pour datasecuritybreach.fr. Ces dernières années, des rapports ont été régulièrement publiés sur les activités d’acteurs du Web responsables de diverses attaques ciblées et d’APT (Advanced Persistent Threats), ou menaces avancées persistantes. Symantec a enquêté sur un groupe de pirates qui compte parmi les plus performants. Il a été surnommé « Hidden Lynx », suite à une chaîne de script trouvée dans les communications des serveurs de commande et de contrôle. Ce groupe est plus motivé et dynamique que les autres groupes bien connus tels que APT1/Comment Crew. Il se caractérise par les éléments suivants : prouesse technique ; agilité ; organisation ; ingéniosité et patience.   Les compétences du groupe se sont illustrées lors de campagnes incessantes menées simultanément contre plusieurs cibles sur une longue période de temps. Ces pirates ont été les premiers à utiliser la technique du « trou d’eau » – « watering hole » en anglais – pour piéger leurs cibles. Ils accèdent rapidement aux failles « zero-day », et disposent de la ténacité et de la patience du chasseur intelligent qui compromet  la chaîne logistique afin d’atteindre sa véritable cible. Ces attaques contre la chaîne logistique consistent à infecter les ordinateurs d’un fournisseur de l’entreprise visée, dans l’attente que les ordinateurs infectés soient installés chez la cible et communiquent avec des ordinateurs distants. Ce sont clairement des actions froidement préméditées plutôt que des incursions impulsives d’amateurs.

Ce groupe ne se limite pas seulement à quelques cibles, mais vise des centaines d’entreprises différentes dans de nombreuses régions, même simultanément. Étant donné la diversité et le nombre des cibles et des régions concernées, Symantec en déduit que ce groupe est très probablement une organisation professionnelle de pirates qui louent ses services à des clients souhaitant obtenir des informations. Ils volent à la demande ce qui intéresse leurs clients, quelle qu’en soit la nature, d’où le large éventail de cibles.

Symantec pense également que pour mener des attaques de cette envergure, le groupe doit disposer d’un nombre considérable d’experts en piratage. Symantec estime que 50 à 100 opérateurs sont employés et répartis en au moins deux équipes distinctes, chargées de mener différentes activités à l’aide d’outils et de techniques divers. Ces types d’attaque nécessitent du temps et du travail. Certaines campagnes impliquent de rechercher et de collecter des renseignements avant de pouvoir mettre au point une attaque fructueuse.

Une équipe en première ligne utilise les outils disponibles ainsi que des techniques de base, mais suffisamment efficaces pour attaquer plusieurs cibles différentes. Elle peut également collecter des informations. Nous l’appelons l’équipe Moudoor, d’après le nom du cheval de Troie qu’elle utilise. Moudoor est un cheval de Troie de porte dérobée que l’équipe emploie largement sans se soucier de sa découverte par les spécialistes de la sécurité. L’autre équipe agit comme une unité d’opérations spéciales, composée de membres d’élite qui infiltrent les cibles les plus précieuses ou les plus robustes. Cette équipe utilise un cheval de Troie nommé Naid et, en conséquence, nous la définissons comme l’équipe Naid. Contrairement à Moudoor, le cheval de Troie Naid est utilisé avec parcimonie et prudence pour éviter qu’il ne soit détecté et bloqué, comme une arme secrète utilisée uniquement lorsque l’échec n’est pas envisageable.

Depuis 2011, Symantec a observé au moins six campagnes importantes menées par ce groupe. La plus remarquable d’entre elles est l’attaque VOHO de juin 2012. L’aspect intéressant de cette action était l’utilisation d’attaques de type « watering hole » (« trou d’eau ») destinée à compromettre la fiabilité des fichiers Bit9 pour la signature d’infrastructure. La campagne VOHO visait les fournisseurs de l’armée américaine dont les systèmes étaient protégés par une solution de protection de Bit9, mais lorsque l’attaque des pirates Hidden Lynx a été bloquée par cet obstacle, ils ont reconsidéré leur approche et estimé que la meilleure façon de contourner ce logiciel était de compromettre le cœur du système de protection proprement dit pour l’exploiter à leurs fins. C’est exactement ce qu’ils ont fait en se concentrant sur Bit9 et en pénétrant ses systèmes. Les pirates se sont alors rapidement introduits dans l’infrastructure de signature de fichier sur laquelle repose le modèle de protection de Bit9, et ont utilisé ce système pour signer un certain nombre de fichiers malveillants. Ils ont ensuite utilisé ces fichiers pour compromettre leurs cibles.

Les attaques ciblées coutent beaucoup d’argent

Kaspersky Lab et B2B International viennent de dresser un état des lieux des coûts liés à une attaque ciblée pour les grandes entreprises et les PME. Les attaques ciblées comptent parmi les cybermenaces les plus dangereuses car elles sont généralement préparées et lancées par des pirates professionnels qui disposent de ressources financières importantes et d’une excellente expertise informatique. Datasecuritybreach.fr vous l’explique souvent, ces attaques visent en général à récupérer des informations secrètes ou confidentielles d’une entreprise spécifique. Toute fuite de ces données est susceptible d’entraîner des pertes considérables.

À combien peuvent s’élever les pertes à Selon l’étude « Global Corporate IT Security Risks 2013 » réalisée par B2B International pour Kaspersky Lab au printemps dernier, ces incidents coûtent en moyenne jusqu’à 2,4 millions de dollars à l’entreprise, dont environ 2,17 millions de dollars directement imputables à l’incident lui-même, sous la forme de pertes liées aux fuites de données stratégiques, à l’interruption d’activité et aux frais des services de rétablissement spécialisés (juristes, spécialistes de la sécurité informatique, etc.). Les entreprises doivent également régler une facture supplémentaire d’environ 224 000 dollars pour financer des mesures telles que la mise à jour des logiciels et de l’équipement, le recrutement et la formation du personnel ; en somme des mesures visant à éviter que ce type d’incident ne se reproduise.

Les pertes résultant d’attaques ciblées sur les PME sont nettement inférieures (environ 92 000 dollars par incident), mais si l’on considère la taille de ces entreprises (entre 100 et 200 employés en moyenne), le coup porté reste important. Sur ce montant moyen, environ 72 000 dollars sont dépensés pour remédier à l’incident et 20 000 dollars seront dédiés à la prévention d’incidents similaires à l’avenir.

Autres types d’attaques coûteuses Même si leur coût financier est le plus élevé, les attaques ciblées ne sont pas les attaques les plus courantes. Environ 9 % des participants à l’enquête ont indiqué que leur entreprise avait subi une attaque ciblée au cours des 12 mois précédents Alors qu’un pourcentage nettement supérieur (24 %) a signalé le piratage de l’infrastructure de réseau de l’entreprise. Pour les grandes entreprises, ces attaques peuvent coûter jusqu’à 1,67 million de dollars (73 000 dollars pour les PME) et sont considérées comme le deuxième type d’attaque le plus coûteux. 19 % des entreprises ont subi des fuites intentionnelles de données, pour un coût financier moyen de 984 000 dollars (51 000 dollars pour les PME). Les attaques exploitant des failles dans des logiciels courants ont touché 39 % des entreprises. Suite à ce type d’attaque, les grandes entreprises ont subi des dégâts d’un montant moyen de 661 000 dollars, contre 61 000 dollars pour les PME.

Les mesures préventives appropriées Les attaques ciblées sont complexes et exigent généralement une longue période de préparation au cours de laquelle les utilisateurs malveillants s’efforcent de repérer les points faibles de l’infrastructure informatique d’une entreprise et de trouver les outils nécessaires au lancement de l’attaque. Un antivirus seul n’offre pas de protection contre ce type de menace, bien que des solutions antivirus efficaces permettent de gérer d’autres types de menaces. Il est nécessaire de mettre en place une solution professionnelle basée sur des technologies de détection des menaces à la fois modernes et proactives pour protéger l’entreprise aussi bien contre les attaques ciblées, que contre d’autres menaces informatiques dangereuses.

Cheval de Troie dans des kits GTA 5

Bitdefender relève l’existence d’un Cheval de Troie ciblant les joueurs trop impatients de découvrir l’un des jeux les plus attendus de l’année. Bitdefender, éditeur de solutions de sécurité, a découvert une escroquerie (scam) concernant le jeu vidéo Grand Theft Auto 5, un des titres les plus attendus de l’année par la communauté des fans de la série. Les joueurs ne doivent pas se fier aux copies de GTA 5 qui auraient ‘fuité accidentellement’ et qui sont disponibles sur Internet depuis quelques semaines. Ces copies ne sont que de fausses versions infectées par un malware, conduisant les utilisateurs imprudents tout droit dans un piège : un scam mis en place par des pirates, basé sur l’envoi de SMS surtaxés. dataSecurityBreach.fr a repéré de son côté une 50ène de fausses versions de GTA, toutes piégées (porno, trojan, …)

Depuis un certain temps, de nombreuses copies de prétendus kits d’installation de GTA 5 ont commencé à se répandre sur des sites Web de torrents. Ces faux kits sont diffusés et promus par des cyber-criminels, grâce à l’ajout de la mention « j’aime » et de commentaires positifs publiés à partir de faux comptes afin d’améliorer la crédibilité de ces téléchargements. Une fois exécuté, le fichier d’installation aurait même l’air des plus convaincants puisque les cyber-criminels ont intégré des fonds d’écran et des illustrations issus du jeu officiel dans le process d’installation. Les fichiers à l’intérieur du fichier ISO, déduction faite du fichier d’installation malveillant, ont en fait été copiés d’un jeu appelé The Cave.

Cependant, au milieu du processus d’installation, l’utilisateur doit entrer un numéro de série qu’il peut obtenir en remplissant un questionnaire. Un peu plus loin, il lui est demandé d’envoyer un SMS surtaxé afin de valider ce questionnaire. Ce SMS lui sera facturé 1€ par jour jusqu’à ce que le service soit arrêté.

Bitdefender rappelle aux joueurs impatients que la date de lancement de GTA 5 serait fixée aux alentours du 17 septembre selon l’industrie et que le jeu serait uniquement disponible sur console XBOX 360 et Playstation 3 dans un premier temps, l’annonce de la date de sortie sur PC étant prévue plus tard. Avant cette date, il est donc recommandé de ne pas se fier à ces copies qui semblent trop belles pour être vraies !

Par ailleurs, protéger sa machine avec une solution antivirus efficace est plus que jamais indispensable. Ce faux kit d’installation est détecté par Bitdefender sous le nom de Trojan.GenericKDV.1134859, et bloqué dès son téléchargement pour éviter toute infection. Enfin, Bitdefender recommande aux joueurs d’utiliser des plates-formes légales de téléchargement de jeux comme Steam, Origin et d’autres services similaires. Les jeux vidéo téléchargés via des torrents sont le plus souvent infectés par un malware ciblant les joueurs afin de voler leurs mots de passe, de miner leurs Bitcoin et d’ouvrir une backdoor sur leur machine permettant aux pirates d’y accéder à leur insu.

Patch party pour Microsoft

Le Patch Tuesday publié en ce mois de septembre septembre est chargé. Nous recevrons donc 14 nouveaux bulletins, ce qui porte à 80 le nombre de bulletins qui auront déjà été publiés jusqu’à septembre de cette année. Nous allons donc certainement dépasser les 100 bulletins publiés pour 2013 année contre 83 en 2012 et exactement 100 en 2011. Ceci reflète bien l’effervescence du marché de la sécurité informatique.

Parmi les 14 bulletins, les 8 premiers sont intitulés « Exécution de code à distance », le type de faille prisé par les pirates pour pénétrer votre réseau. Les bulletins #1 à #4 sont quant à eux intitulés « critiques » par Microsoft, ce qui signifie que les failles concernées peuvent uniquement être exploitées avec la participation de l’utilisateur. Le bulletin #1 est consacré à Sharepoint Server et devrait être la priorité absolue des administrateurs de serveurs, lesquels se seront auparavant empressés de tester et vérifier que le patch n’aura aucun impact sur une quelconque fonctionnalité critique pour l’activité de votre entreprise. Le bulletin #2 devrait être une priorité de l’équipe chargée de la sécurité du parc informatique. En effet, il concerne une faille dans Microsoft Office qui peut être déclenchée par la simple prévisualisation d’un email dans Outlook, c’est-à-dire sans même ouvrir le courrier électronique. Outlook pour Office 2007 et 2010 est concerné par cette faille.

Le bulletin #3 est une mise à jour critique pour Internet Explorer (IE) et concerne toutes les versions de IE6 à IE10, y compris sous Windows 8 et Windows RT. Le bulletin #4, qui est le dernier bulletin critique, est consacré à une faille sous Windows, mais qui ne concerne que les systèmes d’exploitation appartenant presque au passé, à savoir Windows XP et Windows Server 2003. Par conséquent, vous devriez dès à présent supprimer progressivement ces systèmes d’exploitation qui ne bénéficieront plus du support des patchs de sécurité à compter d’avril 2014, tout comme Office 2003 qui sera aussi privé de ce support dès avril prochain. Ces systèmes d’exploitation ainsi que la suite Office commenceront alors à cumuler les vulnérabilités non résolues et attireront donc des pirates qui pourront disposer d’outils faciles à utiliser et infaillibles pour exploiter des configurations sous XP/2003 ou exécutant Office 2003.

Parmi les bulletins restants, les #6, #7 et #8 sont des priorités car ils traitent de failles Office (Word, Excel et Access) qui peuvent être exploitées pour prendre le contrôle d’une machine ciblée. Toutes les versions Office 2003, 2007, 2010 et 2013 sont concernées et le bulletin #7 s’applique également à Excel sous Mac OS X Office 2011. En résumé, il s’agit donc d’un Patch Tuesday important, surtout pour les vulnérabilités bureautiques, au moins si vous n’exécutez pas Sharepoint Server.

Biométrie… sécurité bon pied bon œil pour Apple ?

Apple a présenté son nouveau smartphone équipé d’un lecteur d’empreintes digitales. « C’est un bon début pour sécuriser son mobile mais ce n’est pas suffisant », souligne à DataSecurityBreach.fr Marc Rogers, Responsable de recherches chez Lookout, leader de la sécurité pour téléphones mobiles et tablettes. Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales sont pratiques Elles sont en effet plus pratiques que les codes PIN, si bien que de nombreux utilisateurs n’ont recours qu’à cette méthode. Mais, utilisées seules, elles n’offrent pas beaucoup plus de sécurité que les codes à 4 chiffres.

La reconnaissance d’empreintes digitales doit être associée à d’autres méthodes d’authentification
Dans les environnements ultra sécurisés, tels que les installations militaires, les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales sont généralement associées à d’autres solutions biométriques, de reconnaissance rétinienne ou de la géométrie de la main, par exemple. Car les empreintes digitales peuvent être relevées et reproduites. D’où l’importance d’installer un second système d’authentification, biométrique ou par code PIN. Il est toujours risqué de ne miser que sur une seule méthode de sécurité. Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales ont des limites, qu’il est crucial de connaître afin de les utiliser en toute connaissance de cause.

Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales sont vulnérables
Une empreinte digitale peut tout à fait être reproduite. Et les techniques de reproduction risquent d’ailleurs d’évoluer au gré de l’adoption des systèmes de reconnaissance d’empreintes digitales. Sans compter que les voleurs peuvent toujours forcer leurs victimes à déverrouiller un système.

Les technologies de reconnaissance d’empreintes digitales participent à lutter contre les vols de téléphones
La sécurité de terminaux mobiles est un défi particulièrement complexe. La bonne nouvelle est qu’Apple et d’autres fabricants de terminaux mobiles ont décidé de s’y atteler ensemble. Leur objectif : déterminer quels mécanismes de sécurité associer pour compliquer la tâche des voleurs. Nul doute que la reconnaissance d’empreintes digitales fera partie de l’équation. Il reste à découvrir comment Apple mettra cette technologie au service des consommateurs.

Il n’y a pas de recette miracle pour protéger les terminaux mobiles
Tout ce qui est fait par l’homme peut être défait par l’homme. Il est donc indispensable de combiner plusieurs technologies qui compliqueront la tâche des attaquants et les dissuaderont de passer à l’acte.