Le minage de crypto-monnaies pirate dépasse les ransomwares

L’usage des ransomware a drastiquement chuté au profit du minage de crypto-monnaies. Pendant les trois premiers trimestres de l’année 2018, 5 millions d’utilisateurs ont été attaqués en ligne, par des mineurs de cryptomonnaie, contre 2,7 millions en 2017.  Les infections sont dues, en grande majorité, au téléchargement et à l’installation de logiciels sans licence, ce qui implique un ciblage des victimes plutôt orienté vers le grand public.

Le principe même de la criminalité, qu’il s’agisse du cyber ou du physique, repose sur l’appât du gain, la possibilité de gagner beaucoup d’argent, en très peu de temps. Pendant plusieurs années, le prix des crypto monnaies a été très élevé. Aujourd’hui, les cours sont fluctuants, voire  en chute libre depuis quelques semaines. Très vite, le minage de crypto monnaies ne sera plus rentable car les gains ne couvriront plus les investissements en temps. Ce sera particulièrement vrai si les criminels continuent de cibler les machines individuelles, plutôt que les grandes entreprises disposant de fortes puissances de calcul. En revanche, si les crypto monnaies continuent leur démocratisation, il faudra surveiller les plates-formes d’échange qui pourront devenir de véritables nids d’opportunités pour les criminels dans des opérations de phishing de leur client ou de piratage direct.

 L’extorsion de fonds à grande échelle

Ronan Mouchoux du GReAT explique : «  En mars 2010, la plate-forme pionnière d’échange de cryptomonnaies, BitcoinMarket, effectuait la toute première transaction financière entre bitcoin et monnaie fiduciaire. Un bitcoin échangé alors pour 0.003 dollar US. Huit ans plus tard, l’écosystème s’est développé, avec des milliers de nouvelles blockchains et des centaines de plates-formes de trading. Sur cette durée, au moins 31 piratées pour un montant de 1,3 milliard de dollars. Les détenteurs de crypto monnaies, les développeurs de blockchains et les plates-formes d’échange sont les trois cibles des cybercriminels. Rien qu’au deuxième trimestre 2018, plus de 2 millions de dollars extorqués à des possesseurs de crypto monnaies par phishing ou arnaque. En septembre dernier, l’une des principales plates-formes japonaises d’échange, Zaif, se faisait voler l’équivalent de 60 millions de dollars. »

 

 Investisseurs individuels vs. banques : une inégalité en matière de sécurité

Les crypto monnaies se démocratisent toujours davantage et sont désormais accessibles à la plupart des investisseurs. La tendance devrait encore se renforcer grâce à l’ouverture annoncée du marché directement via les buralistes en 2019. Il faut s’attendre à d’importantes tentatives d’exploitation de failles de sécurité. Les détenteurs de crypto monnaies, les développeurs de blockchain et les plates-formes d’échanges doivent impérativement accroître leur niveau de sécurité, encore beaucoup trop faible par rapport aux banques historiques et traditionnelles. Preuve en est, le plus gros casse bancaire de l’histoire se baptise Carbanak : l’attaque avait entrainé le vol de 1 milliard de dollars. Durant le premier semestre 2018 au Japon, près de 500 millions de dollars dérobés par piratage de plusieurs plateformes d’échanges de ce pays. De quoi attirer les cybercriminels, bien plus qu’avec le minage.

 Comment se protéger ?

Il est primordial pour les utilisateurs de choisir leur plate-forme en fonction de leur sécurité. Pour les plus gros détenteurs de cryptoactifs, on ne peut que recommander fortement d’investir dans un porte monnaies physique à la réputation éprouvée. Quant aux développeurs de blockchain et aux plates-formes d’échanges, ils doivent utiliser des solutions et recruter de véritables experts en cybersécurité. Tout ce qui est tendance sur un marché, l’est aussi pour la cybercriminalité. Bien entendu comme toute activité qui implique un accès en ligne, disposer d’appareils et de solutions à jour et ne pas installer de logiciels non certifiés font partie des recommandations basiques. (Rapport)

Baies informatiques : Êtes-vous prêt pour la prochaine cyber-attaque ?

Il y a un peu plus d’un an, Wannacry frappait des centaines d’entreprises et services publics. Une cyber-attaque provoquée par une absence de mise à jour et de l’exploitation de failles radicales. Mais il pourrait ne s’agir que d’une période de calme avant la tempête. Il est indispensable pour toutes les organisations de gérer l’obsolescence de leurs applications mais plus généralement, des risques IT, afin d’être moins vulnérables aux potentielles cyber-attaques.

Derrière ces attaques visant votre infrastructure informatique ne doit pas faire oublier un autre espace de sécurisation de votre numérique, les baies informatiques. Les actes malveillants peuvent aussi s’attaquer à ces structures physiques. Selon des données de la Commission européenne, 80% des entreprises de la zone UE ont déjà été touchées au moins une fois par une attaque informatique depuis 2016. Vol de données, actes frauduleux, déstabilisations. Pourtant, les organisations n’ont pas toujours conscience du danger d’une cyber-attaque. Et c’est seulement lorsqu’elles y sont confrontées qu’elles développent une culture de gestion des risques. Qu’il s’agisse de systèmes d’exploitation ou d’applications, les solutions informatiques peuvent comporter des failles qui ne sont pas toujours corrigées suffisamment rapidement par leurs éditeurs. Il en va de même pour vos baies informatiques. Avant de corriger les problèmes, il est évidemment indispensable de les identifier. Informatique, physique, humaine … Créer un référentiel de toutes les applications, les technologies, le matériel, leur stockage, leur sécurisation physique face au éléments naturels (eau, feu, …) et humaine (erreur, piratage, …).

Bref, maîtriser l’obsolescence. La société Schroff propose par exemple une plate-forme de baies très flexible qui offre une grande capacité de charge, des options complètes de gestion du câblage, une sécurité d’accès et de nombreux systèmes de refroidissement éco énergétiques qui répondent aux exigences les plus pointues. Pour avoir croisé l’une de ses baies, les poignées et options de fermeture peuvent transformer votre espace informatique en baie qui ferait pâlir de jalousie 007 : poignées électroniques et surveillance de ces dernières à distance. Je vous passe les portes pleines et blindées et câblage spécial et protégé (une base obligatoire). Pour en savoir plus cliquez ici.