Archives de catégorie : Communiqué de presse

Safe WI-FI : protéger ses utilisateurs des attaques réseaux

Lookout, spécialiste de la sécurisation de la mobilité, a annoncé l’ajout de la protection des attaques réseaux à son application Lookout Personal. Safe WI-FI permet de protéger les appareils mobiles des attaques réseaux de type Man-in-the-Middle (attaque de l’homme du milieu – MITM).

Cette nouvelle option ajoutée à l’offre premium de l’application de Lookout permet une veille constante des réseaux WI-FI accessibles, évalue le niveau de sécurité des réseaux gratuits et alerte ses utilisateurs en cas de risques ou d’attaque. Disponible sur IOS et Android, elle permet de protéger les données sensibles, confidentielles et financières contenues dans les appareils mobiles.

« On en entend parler depuis des années : se connecter sur des réseaux WI-FI inconnus peut causer des pertes de données importantes. Chaque jour, on rencontre quelqu’un assis à la terrasse d’un café qui envoie un message, qui répond à un mail de travail ou qui télécharge une photo sur un réseau social. On a besoin de savoir quand une connection internet prend plus qu’elle ne reçoit ! L’option Safe WI-FI de Lookout permet de sonner l’alerte quand vous vous connectez à un réseau dangereux ou faisant l’objet d’une attaque. » , explique Sibo Zhao, Principal Product Manager chez Lookout dans un article de blog.

L’ajout de la veille du niveau de sécurité des réseaux WI-FI à l’application Lookout Personal correspond à une demande plébiscitée par les utilisateurs de Lookout. Lookout Personal est la seule solution disponible sur le marché qui apporte à ses utilisateurs sécurité, protection de l’identité et prévention contre le vol en une seule et unique application ayant un niveau de protection transverse qui comprend les appareils mobiles, l’application, le réseau et les niveaux de navigation sur le Web. A ce jour des dizaines de millions d’individus qui utilisent leurs téléphones portables quotidiennement font appel à Lookout pour sécuriser de façon simple et facile leurs appareils portables et leurs données personnelles.

Infy : Prince of Persia persiste et signe

En février 2017, l’Unit42, unité de recherches de Palo Alto Networks a observé une évolution du malware “Infy” que nous avons appelée « Foudre ». Les acteurs concernés semblent avoir tiré les enseignements suite à notre démantèlement et notre sinkholing (redirection vers un serveur que nous contrôlons) de leur infrastructure de commande et de contrôle (C2). En effet, Foudre intègre désormais de nouvelles techniques anti-démantèlement censées éviter que ses domaines C2 ne soient détournés vers un site sinkhole comme nous l’avions fait en 2016.

L’Unit42 a documenté ses travaux de recherche originels sur cette campagne vieille de dix ans en utilisant le malware Infy en mai 2016. Un mois après la publication de ces travaux, l’Unit42 a donné une description détaillée de notre démantèlement et de notre sinkholing des serveurs C2 de l’acteur. En juillet 2016, au congrès Blackhat U.S.A, Claudio Guarnieri et Collin Anderson ont présenté des preuves montrant qu’un sous-ensemble des domaines C2 redirigés vers notre sinkhole avaient été bloqués par falsification DNS et filtrage HTTP par la Telecommunication Company of Iran (AS12880), empêchant l’accès depuis le territoire national iranien à notre sinkhole.

Voici les modifications apportées au malware dans ce blog post dédié, quelques informations et précisions ci-dessous. L’Unit42 en profite également pour mettre en avant certaines erreurs courantes, et explique comment elle les a exploitées pour en savoir plus sur cette campagne.
Cartographie des victimes

L’Unit42 avait prévu l’un des noms de domaine DGA et l’avait enregistré avant que l’adversaire ne puisse le faire.

Les victimes ont tenté de se connecter à un C2 dans ce domaine, mais, ne possédant pas la clé privée RSA, l’Unit42 n’a pas pu vérifier son domaine auprès d’elles. Cependant, elle a pu établir une cartographie géolocalisant les victimes à l’aide de GeoIP (voir pièce jointe).

On remarque la prépondérance des victimes sur le territoire national iranien, ce qui rappelle fortement les campagnes d’Infy. Les attaques menées contre les États-Unis et l’Irak sont aussi familières. Ici encore, le très petit nombre de cibles fait penser à une motivation non financière.

L’une des victimes en Irak utilise une adresse IP dans le même réseau de classe C que l’une des victimes Infy déjà observées, ce qui laisse à penser que l’adversaire cible la même organisation, voire le même ordinateur.

Même si, en l’absence de la clé privée RSA, l’Unit42 n’a pas réussi à établir la communication avec les victimes, elle a découvert qu’en envoyant un fichier de signature non valide à la victime, du fait de l’absence de validation en entrée du contenu/de la taille de ce fichier, elle arrive à faire échouer le processus rundll32 qui exécute la DLL malveillante de Foudre. Cela permet de désactiver l’infection jusqu’à ce que la victime réinitialise sa machine.
Conclusion

Dans son post, blog Prince of Persia, l’Unit42 avait indiqué que cette campagne durait depuis au moins une dizaine d’années. Ainsi, elle a poursuivi le sujet avec son blog Prince of Persia: Game Over, qui documente son démantèlement et son sinkholing de l’infrastructure C2 de l’adversaire.

En ce qui concerne les actions de la Telecommunication Company of Iran en vue d’empêcher les C2 d’être redirigés vers notre sinkhole, Guarnieri et Anderson font observer que « la politique de filtrage indique que les autorités iraniennes sont intervenues spécialement pour bloquer l’accès aux domaines de commande et de contrôle d’une campagne d’intrusion visant l’État, au niveau national. »

L’Unit42 s’attend à voir Infy faire son retour : dans les grandes lignes, ce sera toujours le même malware, ciblant les mêmes victimes.

Les acteurs ont compris qu’ils avaient besoin d’une infrastructure C2 plus robuste pour empêcher l’infiltration et le démantèlement. L’algorithme DGA apporte une dose de résilience, mais n’est pas invulnérable à un démantèlement.

Toutefois, l’utilisation de la signature numérique constitue un dispositif de défense contre un C2. Sans accès aux clés privées, il n’est pas possible d’usurper l’identité d’un C2 même si un domaine DGA est enregistré par un chercheur. Il se peut que les clés privées résident localement sur le serveur C2, mais sans accès au C2, nous ne pouvons pas confirmer cette vulnérabilité potentielle de leur infrastructure.

Décidément, Prince of Persia persiste et signe.

Belt and Road Initiative : la route de la soie connectée est lancée

Le réseau IoT d’Actility se lance sur la Nouvelle route de la soie, ouvrant la voie à d’énormes retombées socio-économiques pour la région. 23 kilometres carrés de connexion en chantier.

ThingPark China (fruit du partenariat entre Actility et Ginko Ventures), le district Beilin de Xi’an, et le groupe Shaanxi Radio and Television Network, annoncent la signature d’un accord majeur pour lancer le réseau Internet des Objets (IoT) sur la « Nouvelle route de la soie ». Cette initiative fait partie du plan à 100 milliards de dollars du Président Chinois Xi, qui a pour objectif de créer une version moderne de l’ancienne route de la soie et développer le commerce, le réseau et la coopération entre les pays. La première étape sera le lancement d’un réseau test de 23 kilomètres carrés dans le district Beilin, Xi’an, point historique de départ de la route de la soie. Le réseau sera d’abord utilisé pour la surveillance environnementale, permettant d’énormes retombées socio-économiques pour la région.

Annoncé pour la première fois en 2013, le gigantesque projet d’infrastructures terrestres et maritimes baptisé « La Ceinture et la Route » a l’objectif de stimuler le commerce et d’accroître la croissance en Asie et au-delà en reliant la Chine à d’autres pays du monde. Le réseau IoT sera amené à jouer un rôle essentiel dans l’initiative pour le développement des économies de la région. En effet, selon les estimations du Guide Semestriel Mondial sur les Dépenses dans l’IoT de l’IDC, les dépenses mondiales dans l’IoT devraient atteindre 1.29 billion de dollars à l’horizon 2020.

ThingPark China, qui vise à offrir une gamme complète de solutions IoT sur le marché chinois, rejoint ainsi le gouvernement de Xi’an et le fournisseur majeur de services Shaanxi Radio and Television Network pour équiper en réseau IoT à faible consommation l’ensemble du district Beilin. Le réseau test sera adapté aux besoins du district Beilin, et comprendra une plateforme de surveillance environnementale. Cette approche innovante permet de collecter, surveiller et analyser des données liées à l’environnement dans le quartier administratif, pour accroitre radicalement l’efficacité de son action et améliorer la prise de décision scientifique. En plus, cette plateforme industrielle innovante autour de l’loT permettra d’attirer les investissements dans la région et encouragera le développement des sociétés high-tech dans la ville.

« Nous sommes heureux de lancer ce projet majeur qui va générer de fantastiques bénéfices socio-économiques à Xi’an, et qui facilitera l’avancement de l’Initiative La Ceinture et la Route », explique Bing Liu CEO du ThingPark China. « Le IoT jouera un rôle essentiel pour transformer la route de la soie dans un corridor de transport moderne. Aujourd’hui, le digital est vital pour les projets d’infrastructure moderne, et les bénéfices socio-économiques immenses qui résulteront de l’IoT seront bientôt ressentis au niveau régional et mondial ».

« En tant que fournisseur leader de l’IoT, ThingPark China offre des technologies de haut niveau, une plateforme opérationnelle mature, et une équipe R&D et marketing exceptionnelle, qui contribuent à maintenir sa position de leader. Ce partenariat permet à la fois de généraliser ce modèle opérationnel, et de développer le marché IoT dans l’Ouest de la Chine », affirme Yan Zhaoxiang, Président du Shaanxi Broadcast & TV Network Intermediary (Group) Co. Ltd.

« La Chine est un marché vital pour l’IoT, et avec ce réseau nous pourrons amener encore plus loin l’innovation et l’efficacité, et transformer encore plus de villes, de lieux de travail et de vie », rajoute Mike Mulica, CEO d’Actility. « Le partenariat entre le département Sciences et Technologie du district Beilin, Xi’an, et Shaanxi Radio and Television Network Group nous permettra d’implémenter notre expertise issue du déploiement des réseaux LPWA à travers le monde, dans la ville historique et culturelle de Xi’an, et pour soutenir le développement de la région. Ce réseau à l’intérieur de Xi’an est le premier pas vers une solution mondiale de suivi et traçage des cargaisons, qui fera la Nouvelle route de la soie le fer de lance de la révolution à venir dans le commerce mondial, grâce à l’IoT ».

En avril 2017, Actility a annoncé une levée de fonds Série D d’un montant de 75 millions de dollars pour enrichir son portefeuille de solutions IoT. Creadev, Bosch et Inmarsat ont rejoint les investisseurs historiques d’Actility, tels que idinvest, Bpifrance, Ginko Ventures, KPN, Orange Digital Ventures, Swisscom et Foxconn.

Cybercriminalité 2017 : personne n’est épargné

Cybercriminalité : 6 mois après la publication de ses prédictions pour l’année 2017, ESET® revient sur les tendances essentielles. La multiplication des attaques sur mobiles et IoT, la prise de contrôle des infrastructures critiques, la protection de la vie privée des utilisateurs, les cybermenaces sur le secteur de la santé et l’élargissement des cyberattaques aux gamers. En voici un extrait.

Cybercriminalité et mobiles ! Sur la plateforme Android, de janvier à mai 2017, 255 failles de sécurité ont été découvertes. Il s’agit de près de la moitié du nombre total de failles de l’année 2016. Pour les codes malicieux, 300 nouveaux échantillons de malwares Android sont découverts en moyenne chaque mois […]. De plus, 224 failles de sécurité ont été signalées en mai 2017 sur la plateforme iOS, soit 63 de plus qu’en 2016. Parmi elles, 14% sont considérées comme critiques.

Les infrastructures critiques de type SCADA

Cybercriminalité et l’augmentation et la sophistication d’attaques sur des infrastructures critiques. Le malware Industroyer découvert par ESET au mois de juin en est un parfait exemple. […] ESET précise que les infrastructures critiques ne se limitent pas aux réseaux électriques. À l’ère du numérique, elles englobent de plus en plus les systèmes d’ingénierie tels que les chaînes d’approvisionnement et Internet lui-même.

Protéger la vie privée des utilisateurs, un enjeu mondial

2018 protègera davantage les données des utilisateurs. Grâce au RGPD (GDPR en anglais), ils pourront jouir de leur droit à l’oubli et supprimer/gérer les informations les concernant. Parallèlement, la Chine a également adopté une nouvelle loi […]. Ainsi, de nombreux efforts sont faits à l’échelle internationale afin de légiférer les droits des utilisateurs concernant leur vie privée.

La santé, secteur cible numéro 1

La transformation digitale du secteur de la santé attiret les cybercriminels. Doit-on s’inquiéter du traitement de nos données par les professionnels de santé ? […] En 2017, certains hôpitaux européens notamment du Royaume-Uni (dont 48 services de santé publics) ont dû suspendre leurs services et quelques dispositifs médicaux suite à l’infection de leurs systèmes par des malwares.

L’industrie du jeu vidéo

Les ressources, informations et profils des joueurs sont devenus de plus en plus précieux. Outre les trafics internationaux de comptes volés appartenant à des joueurs et l’obtention de monnaie virtuelle de manière frauduleuse […] ESET a découvert un nouveau type de ransomware, le rensenware : au lieu d’exiger une rançon financière pour récupérer les fichiers chiffrés, il demande à la victime de jouer à un jeu vidéo japonais jusqu’à obtenir un score élevé, le niveau « lunatic ».

Une nouvelle technologie brevetée contre l’espionnage audio

Afin d’aider les utilisateurs à se protéger contre la menace d’une surveillance audio, Kaspersky Lab a fait breveter une méthode pour contrer les accès non autorisés au microphone des machines Windows.

Pour contrôler l’accès aux données audio de l’utilisateur, il est nécessaire de surveiller toutes les requêtes adressées au micro dans le système d’exploitation, afin de bloquer tout accès non autorisé ou provenant d’un programme non fiable. Il ne suffit pas à l’utilisateur de simplement couper le micro ou de le recouvrir avec du ruban adhésif, car cela n’empêche pas un intrus d’enregistrer les sons autour de l’ordinateur moyennant des haut-parleurs ou d’autres méthodes. Or Windows n’offre actuellement en standard aucune protection spéciale contre les accès non autorisés aux données audio de l’utilisateur. C’est pourquoi les experts de Kaspersky Lab ont développé une nouvelle méthode, qu’ils ont fait breveter.

La technologie de Kaspersky Lab filtre les commandes internes envoyées au service Windows Audio, ou reçues par ce dernier, et signale la création de chaque nouveau flux audio par toute application quelle qu’elle soit. Ensuite, elle fait appel à la fonction Application Control de Kaspersky Lab, qui classe tous les programmes en diverses catégories (fiable, restreint, non fiable) suivant sa réputation, son contenu et son fabricant. Si un programme considéré « non fiable » ou bien « restreint » tente d’accéder au micro, sa requête est immédiatement bloquée.

Alexander Kalinin, chercheur senior en sécurité chez Kaspersky Lab et l’un des inventeurs de la technologie, commente : « La vie privée des utilisateurs est primordiale à nos yeux. C’est pourquoi nous développons des technologies permettant de préserver leur univers numérique de tout accès malveillant. En matière de protection audio, la principale difficulté tient à l’existence d’un système de multiplexage des flux audio dans Windows, de sorte que plusieurs applications peuvent enregistrer des sons simultanément. Cependant, nous avons pu résoudre ce problème facilement grâce à notre riche infrastructure de pilotes pour le noyau, qui comprend un mécanisme de contrôle des commandes entre les services Windows ».

La protection Audio fait partie des technologies de protection de la vie privée incorporées aux solutions de sécurité de Kaspersky Lab pour les particuliers. Elle intervient ainsi aux côtés de la technologie qui avertit l’utilisateur de tout accès à sa webcam intégrée ou connectée, ou encore de la navigation privée, qui bloque toute tentative de collecte des données personnelles via un navigateur web. Ces deux dernières fonctionnalités sont disponibles sur Mac et PC. Pour en savoir plus sur le brevet US9652625, suivez ce lien. Kaspersky Lab détient aujourd’hui plus de 580 brevets déposés aux Etats-Unis, en Russie, dans l’Union européenne et en Chine.

Le 21 septembre, lancement de la 4ème édition de CyberatHack !

Cette année, Cyber@Hack [CyberatHack] prend une nouvelle dimension. Premier événement cybersécurité multi-site national, l’innovation sera omni présente lors de cette journée !

Conférences en visio-live entre Toulouse & Issy-Les-Moulineaux, Job Dating, espaces d’échanges & démonstration techniques … Ce sera aussi l’occasion de vous tester aux épreuves de Capture The Flag, concours de hacking ETHIQUE organisé dans 12 villes de France ! Vous retrouverez lors de cet événement notamment : le ministère des armées, CS, Itrust, Epitech, le Conseil Régional, la CCI Occitanie, Madeeli et bien d’autres … le tout autour d’un sujet majeur, la cybersécurité !

Le programme

9h – Inauguration de la journée & lancement du Job Dating

9h45 – Conférence : « Comment convaincre son DG que la sécurité est vitale

11h – Conférence : « L’avenir de la sécurité autour de l’IoT »

12h – Pause Cocktails & Visite des stands

14h – Démonstration d’attaque d’objet connecté

14h45 – Conférence : « Threat Intelligence »

15h45 – Conférence : « Qu’est-il possible de faire sur le Darkweb »

16h45 – Visite des stands

17h30 – Conclusion

18h à 6h – Début des épreuves Capture The Flag

Pour en savoir plus ou vous inscrire, rendez-vous sur cyberathack.com.

Les cyber menaces basculeraient vers Linux et les Serveurs Web

Un rapport WatchGuard sur la Sécurité Internet évalue les principales menaces au cours du premier trimestre 2017. Pour ce vendeur de solution de sécurité informatique, les cyber menaces basculeraient vers Linux et les Serveurs Web.

Un nouveau rapport sur les cyber menaces ! WatchGuard Technologies, société spécialisée dans le domaine des solutions avancées de sécurité réseau, annonce les résultats de son Rapport Trimestriel sur les Menaces Internet, qui dresse le bilan des menaces de sécurité les plus récentes affectant les ordinateurs et les réseaux des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises distribuées. Parmi ses principales conclusions, le rapport révèle que malgré une baisse en global du nombre de malwares détectés, les malwares sur Linux ont représenté plus de 36% des principales menaces identifiées au cours du premier trimestre 2017. Cette tendance démontre le besoin urgent de mesures de sécurité renforcées pour protéger les serveurs sous Linux et les objets connectés fonctionnant sous Linux.

Ces nouvelles données Firebox Feed nous permettent de prendre le pouls des plus récents malwares et des dernières attaques réseau afin d’identifier des schémas qui influencent un environnement de menaces en constante évolution,” a déclaré Corey Nachreiner, chief technology officer chez WatchGuard Technologies. “Les résultats du rapport du premier trimestre continuent de souligner l’importance et l’efficacité de mesures de sécurité de base, de multiples couches de défenses et d’une prévention avancée contre les malwares. Nous encourageons nos lecteurs à examiner les principales conclusions du rapport, et à les prendre en compte dans les stratégies de sécurité de leurs organisations.

Le Rapport sur les Menaces Internet de WatchGuard est conçu pour offrir des informations, des études et des recommandations en matière de sécurité pour aider ses lecteurs à mieux se protéger, eux et leurs organisations contre les nouveaux vecteurs de menaces. Les principales conclusions du rapport du premier trimestre 2017 comprennent:

  • cyber menaces : Les malwares sous Linux sont en augmentation, et représentent 36% des principaux malwares détectés au premier trimestre. La présence accrue de malwares de type Linux/Exploit, Linux/Downloader et Linux/Flooder illustrent l’intérêt toujours plus grand des attaquants pour les serveurs Linux et les objets connectés. Les utilisateurs doivent protéger leurs objets connectés et leurs serveurs sous Linux des attaques provenant d’Internet avec des défenses sur plusieurs niveaux.
  • cyber menaces : Les antivirus traditionnels continuent de manquer les nouveaux malwares – à un taux plus élevé. En fait, les solutions antivirus ont ignoré 38% de toutes les menaces identifiées par WatchGuard au premier trimestre, comparé à 30% au quatrième trimestre 2016. Le nombre croissant de malwares nouveaux ou zero day passant au travers des antivirus tradtionnels souligne les faiblesses des solutions de détection basées sur des signatures et le besoin pour des services capables de détecter et de bloquer les menaces persistantes avancées (APT).
  • Les cyber menaces basculent vers les serveurs web. Au cours du dernier trimestre, les attaques via des sites web piégés et via des navigateurs web ont prédominé. Durant cette période, 82 pour cent des principales attaques réseau ont ciblé des serveurs web (ou d’autres services web). Les utilisateurs doivent améliorer les défenses de leurs serveurs web en renforçant les contrôles d’accès, en limitant leur exposition sur le web, et en mettant à jour systématiquement leurs logiciels.
  • cyber menaces : Des attaquants exploitent toujours la faille Android StageFright. Cet exploit a commencé à se faire connaître en 2015, et prouve sa longévité en étant la première menace spécifique aux mobiles à entrer dans la liste des 10 principales attaques du WatchGuard Threat Lab cette année. Au minimum, les utilisateurs Android devraient régulièrement mettre à jour leurs systèmes pour prévenir des attaques sur mobile telles que StageFright.
  • Moins d’attaques à connotation saisonnière. Globalement, le volume des menaces détectées au premier trimestre 2017 a diminué de 52% par rapport au quatrième trimestre 2016. Nous pensons que cette baisse peut être attribuée à l’absence de campagnes d’attaques saisonnières liées aux congés du quatrième trimestre, qui ont gonflé le nombre de menaces durant cette période.

Le Rapport sur les Menaces Internet de WatchGuard est basé sur des données Firebox Feed anonymes provenant de plus de 26.500 boîtiers UTM WatchGuard en service à travers le monde, qui représentent une faible portion de la base installée totale de la société. Ces boîtiers ont bloqué plus de 7 millions de variantes de malware au premier trimestre, ce qui correspond à 266 variantes en moyenne par boîtier participant. Les boîtiers WatchGuard ont également bloqué plus de 2,5 millions d’attaques réseau au premier trimestre, ce qui correspond à 156 attaques bloquées par boîtier. Le rapport complet comprend un état détaillé des tendances du trimestre relatives aux malwares et aux attaques, une analyse des révélations Vault 7 de la CIA et des enseignements importants sur les stratégies de défense. Le rapport comprend également un nouveau projet de recherche du WatchGuard Threat Lab, consacré à une nouvelle vulnérabilité sur un appareil photo connecté largement répandu. Pour plus d’informations, le rapport complet est téléchargeable à l’adresse: www.watchguard.com/security-report

Gemalto et Dessmann améliorent la sécurité du verrouillage intelligent

Verrouillage intelligent : Gemalto, société spécialisée dans la sécurité numérique, fournit une connectivité sécurisée et fiable à la nouvelle plate-forme de verrouillage intelligent de Dessmann. La nouvelle solution du fabricant mondial de serrures intelligentes et de coffres-forts intègre les modules d’identification de machine (MIM) et les éléments sécurisés (Secure Element – SE) de Gemalto, permettant aux utilisateurs de verrouiller et de déverrouiller des portes avec leurs smartphones ou de créer des porte-clés numériques utilisables sur plusieurs serrures.

Cette solution de verrouillage intelligent offre une sécurité accrue par rapport aux verrous traditionnels. L’application mobile peut être utilisée pour créer des clés virtuelles de rechange ou temporaires à distance et simplifier ainsi les services de colocation. La solution est capable, par exemple, de suivre et de savoir qui a débloqué une porte récemment. Cette dernière envoie également instantanément des notifications si une porte est forcée et peut déclencher automatiquement l’alarme intégrée dans le verrou.

Le marché de la serrure intelligente est amené à se développer rapidement ses prochaines années. Selon l’étude Transparency Market Research, sa croissance annuelle moyenne atteindra 18,3%, ce qui entraînera une augmentation substantielle de la valeur marchande, passant de 226,7 millions de dollars US en 2016 à 1,01 milliard de dollars d’ici 2024. En raison de la hausse du niveau de vie et des préoccupations liées à la sécurité physique et à la sureté, la région Asie-Pacifique devient rapidement un marché cible pour l’industrie de la serrure intelligente.

« La sécurité est au cœur de toute technologie innovante de verrouillage intelligent et demeure essentielle pour nous. Nous sommes constamment à l’affût d’une technologie complémentaire qui puisse améliorer la sécurité de nos produits et services », déclare ZHU Zhiling, PDG de Dessmann. « Gemalto dispose d’un catalogue de solutions et d’expertise dont nous avons besoin pour notre nouvelle serrure intelligente. Nous avons été immédiatement convaincus par la capacité du groupe à fournir des solutions de sécurité  de bout en bout ainsi qu’une feuille de route de la future connectivité optimisée pour l’IoT, comme LTE Cat NB-IoT ».

« Le monde adopte les technologies digitales à un rythme sans précédent, avec des maisons intelligentes qui sont en train de devenir la nouvelle clé de voûte de la vie connectée. Nous espérons que les verrous intelligents connectés feront partie intégrante de la vie quotidienne dans un avenir proche « , affirme Suzanne Tong-Li, Vice-Présidente de la Chine et de la Corée pour les Services Mobiles et l’IoT chez Gemalto. «Notre gamme complète de solutions et services IoT sécurisés aide les fabricants à atteindre le plus haut niveau de confiance pour les consommateurs, ce qui est essentiel pour les services comme les clés virtuelles ».

Cybersecurite: les approches des dirigeants US et Européen

CYBERSECURITE: UNE NOUVELLE ENQUETE RADWARE CHIFFRE LES DIFFERENCES D’APPROCHE DES DIRIGEANTS EN EUROPE ET EN AMERIQUE DU NORD.

Chaque année, Radware publie les résultats et l’analyse de son « Global Application & Network Security Report » qui portent sur  l’industrie de la cybersecurite et de la sécurité informatique dans son intégralité. Complémentaire, l’enquête Executive Application & Network Security Survey interroge uniquement des cadres et dirigeants de l’industrie pour comprendre les défis, les menaces les opportunités et leurs approches en matière de cyber sécurité.

Cette année, elle a révélé des tendances mondiales importantes, ainsi que des nuances notables entre les dirigeants américains et européens.

La Cybersecurite est une préoccupation croissante pour tous mais surtout l’Europe

En France, interrogés sur les projets prioritaires de leurs services informatiques, les dirigeants citent : l’amélioration de la sécurité (49%), l’amélioration de l’expérience client (39%) et la réduction des dépense opérationnelles (34%).

Au niveau global, près de la moitié des dirigeants interrogés (47%) citent l’amélioration de la sécurité informatique parmi leurs objectifs principaux. Cependant les européens semblent bien plus préoccupés par ce sujet puisqu’ils sont 88% à considérer cette mission comme très ou extrêmement critique, contre seulement 61% aux États-Unis. En Amérique, la priorité est donnée à la performance opérationnelle, citée par 50% des répondants contre 47% pour la sécurité.

En Europe 90% des répondants ont déclaré que la sécurité informatique est maintenant une préoccupation de haut niveau (c’est à dire des dirigeants et du conseil d’administration). 66% l’évaluent même comme «extrêmement important» soit une augmentation de 50% par rapport à l’année dernière.

75% des dirigeants européens se déclarent susceptibles de rapporter une attaque à leur hierarchie contre 36% pour les américains alors même que ces deux régions ne montrent pas de différence significative en termes d’activité malveillante. Quatre raison peuvent expliquer cette différence du simple au double :

  • Les équipes de cyber-sécurité américaines semblent moins disposées à communiquer sur ce qu’ils considèrent comme «non-événements», c’est-à-dire les attaques atténuées avec succès.
  • Les infrastructures de sécurité américaines souvent plus mûres sont capables de détection et d’atténuation automatique et proactive de certaines menaces ce qui ne donne lieu à aucun rapport à la direction.
  • Les entreprises européennes travaillent à renforcer leurs défenses, par conséquent, les équipes sont plus susceptibles de multiplier les rapports d’incidents pour justifier l’augmentation des budgets.
  • Les entreprises européennes opèrent dans des cadres législatifs plus stricts en matière de sécurité et de confidentialité des données.

Cybersecurite : L’Europe est plus susceptible de faire travailler des machines et des hackers repentits

En Europe, près de la moitié des cadres interrogés (46%) pensent que les systèmes de sécurité automatisés seront le principal atout de leur défense à moyen terme. Environ un quart (21%) pensent que le futur proche  sera composé d’un savant mélange d’humain et de machines. Un tiers (33%) font confiance aux systèmes automatisés plus qu’en l’humain contre moins d’un quart (24%) pour l’inverse.

Les résultats de cette année soulignent également que les dirigeants européens sont plus volontiers susceptibles d’embaucher d’anciens hackers pour travailler autour de leur cybersécurité. Ils sont 58%, contre seulement 27% chez leurs homologues américains.

De fait, parmi les cadres européens, travailler avec de véritables pirates informatiques est déjà une pratique courante. Ils sont près de la moitié (46%) à avoir déjà invité des pirates informatiques à tester les vulnérabilités de leurs systèmes. C’est significativement plus élevé qu’aux États-Unis, où seulement 31% des dirigeants disent que leurs entreprises ont déjà engagé des pirates pour des tests de vulnérabilité.

Après sondage sur la composition des équipes, on constate que la plupart s’appuient sur des talents internes (43%) ou des experts tiers (36%). Seulement 3% des équipes comportent un ancien hacker comme membre permanents. Seulement 8% des équipes sont une combinaison des trois profils alors même qu’elle est la plus pertinente pour lutter efficacement contre les attaques.

 L’Europe se repose sur ses fournisseurs d’accès à internet

En Europe, 51% des entreprises gèrent la sécurité au sein de leur propre organisation. Il y a cependant des différences notables selon les pays. Les  Royaume-Uni sont particulièrement intéressés par la gestion interne (71% contre 33% en France et 47% en Allemagne). 39% des entreprises délèguent la protection de leurs infrastructures à leur fournisseur d’accès à Internet 10% seulement la confient à un fournisseur de sécurité dédié.

Aux États-Unis, plus de la moitié des entreprises (54%) gèrent leur propre sécurité. Une part plus petite (26%) s’appuie sur leur fournisseur d’accès à Internet ou leur opérateur, tandis qu’un pourcentage presque deux fois plus élevé (19%) s’appuie sur un tiers spécialisé.

Cybersecurite : Vie privée contre opportunités commerciales

Qu’ils répondent en tant que chefs d’entreprises ou en tant que citoyens individuels, et quel que soit leur pays d’origine 80% des dirigeants interrogés estiment que le gouvernement devrait faire davantage pour protéger les informations personnelles. En Europe, 67% des cadres en moyenne considèrent que la vie privée n’est pas assez protégée par les législations existantes. Les résultats varient d’un pays à l’autre avec 61% pour la France, 63% pour l’Allemagne et 77% au Royaume-Uni.

Dans les pays européens, 83% des dirigeants ont déclaré que le gouvernement devrait faire davantage pour protéger la vie privée. Allemagne (94%) contre France (76%). Le Royaume-Uni est à 80%. Aux États-Unis, la conclusion était similaire, avec 66% indiquant que les lois actuelles mettent la protection de la vie privée en danger et 75% souhaiteraient que le gouvernement défendent plus activement la protection de la vie privée sur l’espace informatique.

Méthodologie

Mandaté par Radware, Merrill Research a mené cette enquête courant avril 2017 auprès de 200 dirigeants répartis de la sorte: 100 aux États-Unis et 100 en Europe (35 au Royaume-Uni, 33 en France et 32 en Allemagne). L’échantillon interrogé est composé de personnes travaillantes dans une entreprise générant au moins 250 million de dollars de chiffre d’affaire et affectées à des postes de vice-présidence ou supérieurs.

Valeur ou vanité, quelle est vraiment la promesse de l’Internet des Objets ?

« Vanité des vanités, tout est vanité. » dit l’Ecclésiaste. Ces mots prononcés il y a des milliers d’années pourraient bien décrire les appareils connectés en ce moment, ou peut-être pas. Les brosses connectées et autres appareils du genre ont-ils réellement de la valeur ?

Les analystes ont tranché et classent ainsi les objets connectés en deux groupes essentiels : valeur ou vanité. L’appareil apporte-t-il réellement de la valeur à l’utilisateur ou ne sert-il qu’à rendre plus beau ou plus intéressant ? ; la liste ressemble donc à cela :
• Les objets connectés axés sur la valeur : les caméras, les thermostats, les appareils de sport, …
• Les objets connectés axés sur la vanité : les chaussettes intelligentes, les tétines connectées, les bagues intelligentes, …

Effectivement, c’est une liste subjective mais il faut bien commencer quelque part. Après tout, lorsque vous essayez une Lamborghini, on vous demande ce que vous ressentez au volant et non pas combien de secondes vous avez gagné sur votre trajet du matin.

Mais qui sont les acheteurs d’appareils connectés, qu’ils soient tendance ou sur le marché depuis quelques années ? Comment les gens décident-ils de ce qui finit ou non dans leur panier ? Comme pour tous les achats, de nombreux facteurs entrent en ligne de compte, mais si l’on simplifie les choses, il reste deux grands groupes d’utilisateurs :

• Les « early adopters » qui ont de grandes attentes à partir du moment où ils achètent un nouveau gadget. Une fois l’achat effectué, ils utilisent leur appareil très fréquemment mais cela ne dure pas longtemps. Puis, dès qu’un nouvel appareil fait son apparition dans le commerce et attire l’attention de l’utilisateur, l’ancien gadget finit dans le tiroir. Et retrouve les chaussettes à carreaux. Je suis sûr que les neurologues diront que ce genre d’obsession pour un objet a les mêmes effets sur le cerveau qu’une aventure amoureuse.

• Les autres utilisateurs qui réagissent moins sur le coup de l’impulsion. Ils font attention au rapport qualité/prix et se posent souvent des questions sur la sécurité. Lorsqu’ils achètent un objet connecté, ils pensent à la valeur, au long terme, et s’attendent à un retour sur investissement précis, que ça soit en matière d’économies financières ou de confort. Alors qu’un early adopter achète quelque chose parce que cela fait bien et qu’il a l’impression qu’il en a vraiment besoin (même s’il ne sait pas exactement pourquoi), l’utilisateur normal n’achète pas sur le coup de l’impulsion. Du moins pas les appareils connectés. Il évalue, lit des tests et des critiques de produit, demande peut-être même conseil à ses proches pour savoir si l’achat en vaut la peine.

Alors… quels appareils connectés valent la peine d’être achetés ?

C’est une question légitime, mais à laquelle il est difficile de répondre. Vous avez peut-être déjà entendu le proverbe : « La beauté est dans l’œil de celui qui regarde ». Il en va de même pour la valeur. Voici cinq catégories principales d’objets connectés que vous pourriez trouver intéressants ou utiles. Vous en possédez peut-être déjà un dans la liste ci-dessous ou vous ne saviez peut-être pas qu’ils existaient en version connectée !

• Les caméras connectées
Elles vous permettent de garder un œil sur votre nourrisson lorsque vous êtes dans la pièce d’à côté ou de surveiller votre domicile lorsque vous êtes en vacances. Exemples de produits : D-Link, Nestcam.
• Les thermostats
Ces thermostats sont électroniques, programmables, connectés à votre réseau WiFi et apprennent de vos habitudes. Ils permettent d’optimiser le chauffage et la climatisation de domiciles ou d’entreprises et de faire des économies d’énergie. Soyons honnêtes, qui n’en veut pas un ? Exemples de produits : Nest, Ecobee, Netatmo
• Les assistants personnels
Ils font fureur ! Ils sont capables de répondre à votre voix, de lire de la musique, de faire des listes, de programmer des réveils, de diffuser des podcasts, de lire des livres audios et de vous donner des informations en temps réel sur la météo, la circulation et les actualités. Ils peuvent même faire vos courses pour vous, même si vous ne vouliez rien au départ. Exemples de produits : Amazon Echo et Alexa, Google Home
• Les prises et interrupteurs
Allumez ou éteignez les lumières et l’électricité chez vous depuis n’importe où, que ça soit depuis l’autre bout de la maison, le jardin ou le bout du monde. Exemples de produits : WeMo, Philips Hue
• Les appareils de sport
Combien avez-vous marché ou couru ? Combien de calories avez-vous brûlées ? Qu’en est-il de votre fréquence cardiaque ? Un appareil de fitness a la réponse à toutes ces questions, peut-être même plus. Exemples de produits : Fitbit, Withings, Garmin

Tous les appareils énumérés ci-dessus sont considérés comme utiles par les utilisateurs « normaux » mais ils comportent leur lot de risques, comme lorsque Alexa s’est lancée dans une session de shopping ou quand les caméras connectées ont été utilisées pour mener des attaques DDoS d’ampleur. La question primordiale est peut-être celle-ci : la valeur l’emporte-t-elle sur les risques et savez-vous comment vous protéger ? C’est à vous de décider. (Avira)