Archives de catégorie : Entreprise

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Ecoles, iPhones et objets connectés : nouveaux territoires de chasse pour les pirates

WatchGuard Technologies, un grand spécialiste des boîtiers de sécurité réseau intégrés multifonctions, annonce une série de dix prédictions en matière de cyber sécurité en 2016, qui comprennent entre autres l’arrivée de nouveaux ‘ransomwares’ ciblant des plates-formes alternatives ; et de nouveaux territoires de chasse pour les criminels en quête de vols d’identités.  

Le panorama des menaces de sécurité est en évolution constante, les cyber criminels déployant des méthodes à la fois anciennes et nouvelles pour étendre leur emprise, contaminer les utilisateurs et avoir accès à des données de valeur,” a déclaré Corey Nachreiner, le Directeur Technique chez WatchGuard. “Pour améliorer leurs défenses, nous recommandons à nos clients de suivre les meilleures pratiques en matière de sécurité ; de former leurs employés aux menaces et aux techniques d’attaques ; et de déployer les technologies de sécurité réseau les plus récentes afin qu’ils puissent identifier en temps réel et adresser la majorité des attaques que nous anticipons en 2016.

1.      Les Ransomwares Atteignent de Nouvelles Plates-formes
Les ransomwares ont grandi, avec de nouveaux malwares d’encryptage si puissants que beaucoup de victimes ont dû payer une rançon en 2015. Jusqu’à présent, les ransomwares ciblaient principalement Windows. L’année prochaine nous prévoyons que les cyber criminels vont développer des ransomware très efficaces pour des nouvelles plates-formes, dont les terminaux mobiles sous Android et les ordinateurs portables Apple.

2.      La crédulité Humaine Reste la plus Grande Menace:
Les failles de sécurité les plus récentes ont une chose en commun, elles ont toutes commence par le harponnage d’un utilisateur. Les cyber criminels ciblent des utilisateurs spécifiques avec des techniques de persuasion étudiées pour les inciter à délivrer leurs privilèges d’accès. Nous recommandons la mise en place d’un budget dédié consacré à la formation des employés à la détection des menaces, incluant les plus récentes techniques de persuasion.

3.      Les Failles de Sécurité des PME Reviennent aux Fondamentaux
La majorité des attaques réussies – spécialement celles qui ciblent les petites entreprises – exploitent des vulnérabilités de base. Excepté quelques cyber criminels adeptes de techniques sophistiquées, la plupart des attaques dans les PME exploiteront des manquements aux bonnes pratiques de sécurité de base. C’est un aspect positif. Si les entreprises mettent un point d’honneur à respecter les meilleures pratiques de sécurité les plus basiques, elles éviteront la majorité des attaques en 2016.

4.      Les Malwares sur iOS vont Augmenter
La stratégie de plate-forme ouverte de Google s’est traduite par un plus grand nombre de menaces contre Android que contre iOS d’Apple. Mais l’année dernière, des cyber criminels ont infecté la plate-forme de développement d’Apple. Nous pensons qu’ils continueront à exploiter cette faille pour glisser des malwares dans la boutique d’applications officielle d’Apple. L’année prochaine, nous assisterons à plus de lancements d’attaques ciblant iOS.

5.      Les Publicités Malveillantes Prolifèrent grâce à l’Encryptage
Les publicités malveillantes, ou ‘malvertising’, qui combinent une annonce publicitaire et un malware, sont un nouveau type d’attaque dans lequel des cyber criminels piègent un site web de bonne réputation avec un code malicieux en le glissant dans une publicité. Certains services et produits sont mieux armés pour détecter des publicités malveillantes, mais les criminels contre attaquent. En 2016, nous prévoyons que le nombre d’attaques de ce type va tripler, et qu’elles réussiront plus souvent via l’utilisation de HTTPS. Pour les entreprises qui ne disposent pas de systèmes de sécurité capable de contrôler HTTPS, nous recommandons une mise à niveau aussi vite que possible.

6.      L’Automatisation Fait Avancer la Sécurité d’un Grand Pas
Les attaques automatisées d’aujourd’hui parviennent à esquiver les défenses traditionnelles. Les solutions basées sur des signatures ne sont plus efficaces. Des analystes sont toujours capables d’identifier de nouvelles menaces en contrôlant des comportements suspects, mais les cyber criminels diffusent un tel volume de nouvelles menaces que l’esprit humain ne peut plus suivre le rythme. La solution ? L’Intelligence Artificielle et des machines qui apprennent continuellement et peuvent reconnaître et suivre des comportements malicieux. Les entreprises doivent s’orienter vers des défenses proactives, avec des technologies telles qu’APT Blocker qui identifie automatiquement des menaces et des malwares en fonction de comportements en non plus de signatures statiques.

7.      Les Cyber Criminels Retournent à l’Ecole pour Récupérer des Données
La sécurité de l’information est entièrement consacrée à la protection des données, donc les informations d’identification personnelle, ou identifiants nécessaires pour voler des données fournissant une identité complète sont de grande valeur. La quantité de données collectées sur nos enfants alors qu’ils sont étudiants est énorme et leurs bilans de santé sont parmi les éléments les plus intéressants à détourner. Ceci, combiné avec les environnements réseau ouverts que l’on trouve généralement dans les établissements universitaires, est la raison pour laquelle nous pensons que les systèmes informatiques des écoles et universités vont devenir la cible des cyber criminels. Aux organisations dans ce secteur, nous recommandons de mieux protéger leurs serveurs de base de données et de contrôler attentivement les applications web qui sont liées aux informations personnelles des étudiants.

8.      Les Firmwares Piratés Attaquent l’Internet des Objets
Lorsqu’un hacker pirate un ordinateur, son but est de s’assurer que son code malicieux reste sur la machine. En revanche, pirater l’Internet des Objets est une tout autre chose. La plupart des objets connectés n’ont pas de système de stockage interne et ont peu de ressources, donc les contaminer suppose de modifier leur firmware. L’année prochaine, nous prévoyons l’apparition d’attaques exploratoires visant à modifier et pirater en permanence le firmware d’objets connectés. En réponse, les fabricants devraient commencer à renforcer la sécurité de leurs objets en y intégrant des mécanismes sécurisés rendant plus difficile la modification de leur firmware par des attaquants. Nous recommandons aux fabricants de s’y intéresser activement.

9.      Les Fonctions de “Simplicité d’Utilisation” des Réseaux WiFi Ouvrent la Voie à la Prochaine Grande Faille de Sécurité
La prochaine vulnérabilité majeure des réseaux sans fil profitera de leurs fonctions de « simplicité d’utilisation » allant à l’encontre de la sécurité. Par exemple, la fonction Wi-Fi Protected Setup (WPS) en fait partie, en introduisant une faiblesse permettant à des attaquants de rentrer sur des réseaux WiFi. Cette année, les équipementiers réseau vont introduire de nouvelles fonctions de ce type, telles que Wi-Fi Sense de Microsoft. Nous pensons que la prochaine grande faille de sécurité des réseaux WiFi va profiter d’une telle fonction qui permet aux utilisateurs, et aux hackers, de rentrer facilement sur un réseau sans fil.

10.  Les Hacktivistes Piratent les Médias TV
A la différence des cyber criminels, qui restent sous le radar, les hacktivistes, c’est à dire les hackers à motifs politiques, aiment communiquer des messages choc conçus pour attirer l’attention du public. L’objectif majeur du cyber activisme est d’utiliser la technologie pour faire en sorte qu’un maximum de personnes remarque leur message, quel qu’il soit. Les vidéos des Anonymous sont un très bon exemple de ce type d’action. L’année prochaine, nous prévoyons une action de grande ampleur de ce type.

Fuite de données pour le service de réseautage Vixlet

Plusieurs centaines de milliers de comptes d’utilisateurs du service de réseautage Vixle accessible en quelques clics de souris.

La société Vixlet, anciennement Divide Nine LLC, est connue pour proposer des services de réseautage. Basée à Los Angeles, cette startup américaine propose des outils pour les réseaux sociaux à des clients tels que la ligue professionnelle de basket US ou encore l’ATP (Tennis).

Une faille a été découverte dans l’outil proposé par Wixlet. Elle permettait de mettre la main sur les informations des inscrits. Dans les données, mails, mots de passe et dates de naissance. Un serveur non protégé et le tour était joué pour accéder à la base de données. Les données des clients étaient sauvegardées dans un dossier baptisé VixLet prod. Un dossier de production contenant de vraies données… normale !

L’employés, le vilain petit canard de la données sensibles

Selon une étude réalisée par Kaspersky Lab et B2B International en 2015, 73 % des entreprises auraient été touchées par des incidents internes de sécurité informatique. La principale cause de fuites de données confidentielles reste les employés (42 %).

À mesure que l’infrastructure informatique d’une entreprise s’étend, il en va de même pour le paysage des menaces : à nouveaux composants, nouvelles vulnérabilités. La situation est aggravée par le fait que les employés – en particulier ceux ne possédant pas de connaissances spécialisées – ne sont pas tous en mesure de suivre les évolutions rapides de l’environnement informatique. C’est ce que confirme une récente enquête, révélant que 21 % des entreprises touchées par des menaces internes ont perdu de précieuses données, avec à la clé des conséquences sur leur activité. Il est utile de préciser que l’étude recense les cas de fuites accidentelles (28 %) et intentionnelles (14 %).

Les incidents internes, pas toujours des accidents
En dehors des fuites de données, les menaces internes concernent principalement la perte ou le vol des équipements mobiles des employés. 19 % des responsables interrogés reconnaissent égarer au moins une fois par an un mobile contenant certaines données de leur entreprise. Un autre facteur important concerne les fraudes au sein du personnel. 15 % des participants à l’enquête se sont retrouvés face à des situations où certaines ressources de leur société, notamment financières, ont été utilisées par des employés à des fins personnelles. Si ce pourcentage paraît faible, les pertes causées par ces incidents sont supérieures aux dommages résultant des fuites de données confidentielles dans les grandes entreprises. Les PME perdent jusqu’à 40 000$ euros en moyenne en raison d’activités frauduleuses de leurs employés, tandis que ce chiffre dépasse 1,3 million de dollars pour les grandes entreprises.

« Une solution de sécurité à elle seule ne suffit pas pour protéger les données d’une entreprise. Et c’est ce que confirment les résultats de cette étude », commente à DataSecurityBreach.fr Konstantin Voronkov, responsable des produits pour les postes de travail chez Kaspersky Lab. « Les entreprises ont besoin d’une approche intégrée à plusieurs niveaux, s’appuyant sur une veille de sécurité et d’autres mesures complémentaires. Ces mesures peuvent comprendre l’utilisation de solutions spécialisées et l’instauration de règles de sécurité, portant par exemple sur une restriction des droits d’accès. »

Etude menée auprès de 5500 spécialistes dans plus de 25 pays à travers le monde.

Dropbox utilisé par des pirates Chinois

Des pirates Chinois utiliseraient DropBox dans leurs attaques informatiques. Loin d’être une nouveauté, Dropbox est apprécié par les malveillants pour sa simplicité « cloudesque » !

La société américaine FireEye a annoncé avoir découvert une nouvelle attaque phishing lancée par un groupe de pirates Chinois. Ces derniers, comme des pirates que zataz a pu vous indiquer provenant d’Afrique ou de plusieurs pays de l’Est, utilisent Dropbox dans leur attaque.

Ces pirates utilisent le service de stockage pour sauvegarder leurs outils malveillants. Ils diffusent ensuite les liens Dropbox à leurs cibles. FireEye explique que depuis Août, ce « phishing » exploitant Dropbox aurait visé des militants tibétains, ainsi que des dizaines d’organisations basées au Bangladesh, au Népal, et au Pakistan.

Les pirates utilisent, entre autres, le RAT (logiciel espion) Poison Ivy. Dropbox a fait disparaître, depuis, les logiciel incriminés.

Un logiciel pour prédire le CVV de sa prochaine carte bancaire

Imaginez ! Vous avez une carte bancaire et vous êtes capables de prédire le code de sécurité (CVV) qui vous sera alloué au changement de votre prochain CB.

Quand vous possédez une carte bancaire, vous êtes en possession du plastique, de la puce, de la bande magnétique, des 16 chiffres de votre CB, de sa date de validité et du CVV, le code de sécurité de 3 à 4 chiffres inscrits au dos de votre carte bancaire. CVV baptisé aussi cryptogramme visuel de validation.

Ce Card Verification Value change, comme la date de validité de la CB, à chaque fois que vous recevez une nouvelle carte bancaire. Le chercheur bidouilleur Samy Kamkar vient de trouver un sacré bug dans le CVV des cartes American Express. Chez AE, on appelle cette sécurité le Card Identification Number. Même principe, 4 chiffres des informations d’usages. Samy Kamkar a trouvé le moyen de générer le CIN qui vous allez recevoir avec votre prochaine carte, celle que vous n’avez pas encore.

Le plus inquiétant, il a été capable de payer avec son moyen de paiement du moment et les 4 chiffres qui ne sont pas censés être en sa possession. Sa méthode a été simple. Il a d’abord demandé à ses amis de lui fournir leur CIN. Avec une formule mathématique de son cru, il a pu créer les prochains codes de sécurité et … la nouvelle date de validité attenante. A partir de sa découverte, il a créé une un petit boitier qui lui a coûté 10 $. MagSpoof, le nom de son invention, permet de simuler n’importe quelle bande magnétique de cartes bancaires et de connaitre les futures informations d’identification de la CB.

Mon petit doigt me fait dire que l’attaque semble être connue de petits coquins du black market des Pays de l’Est. Comme le souligne Korben, il va être intéressant de savoir si cette « technique » fonctionne pour les autres cartes. Samy Kamkar propose sa découverte sur GitHub.

Mieux sensibiliser le personnel pour mieux prévenir les cyberattaques

D’après les conclusions d’une enquête, un responsable européen sur sept fait courir des risques à son entreprise en connaissance de cause, malgré un budget « cybersécurité » se chiffrant en milliards.

Une nouvelle enquête vient de pointer le bout de ses chiffres sur la sécurité informatique en entreprise. Signée par Palo Alto, les conclusions sur les attitudes en matière de cybersécurité des dirigeants et des cadres des entreprises européennes pourraient inquiéter sur le comportement numérique de ces derniers. Un nombre alarmant d’employés haut placés fait sciemment courir des risques en matière de cybersécurité aux entreprises, les principales raisons invoquées étant la frustration engendrée par les politiques d’entreprise et la mauvaise compréhension des menaces en ligne.

Cette étude montre que les actions des décisionnaires mettent à mal le budget de 35,53 milliards de dollars que les entreprises européennes prévoient de consacrer à la cybersécurité à l’horizon 2019. De fait, 27 % des répondants reconnaissent avoir exposé leur entreprise à une cybermenace potentielle, sachant que 14 % déclarent en avoir eu conscience au moment des faits.

Trouver l’équilibre entre sécurité et fonctionnalité
Si, dans un cas sur quatre, les auteurs de ces actions ont affirmé ne pas comprendre pleinement en quoi consiste un « cyber-risque » ou un risque pour la sécurité en ligne, la quasi-totalité des répondants (96 %) a néanmoins jugé que la cybersécurité devrait être une priorité pour leur entreprise. Le principal motif invoqué par les employés pour expliquer le non-respect des politiques d’entreprise est la nécessité de recourir à un outil ou à un service plus efficace que celui utilisé par l’entreprise, ou le fait que ces outils étaient considérés comme les meilleurs sur le marché. Cette tendance est confirmée par les 17 % de répondants indiquant que la politique de sécurité de l’entreprise est frustrante et les empêche d’accéder à des outils et à des sites qui contribueraient à accroître leurs performances professionnelles. L’éducation des employés est essentielle pour s’assurer que le raisonnement sous-tendant la politique est clair.

Non-respect des règles de sécurité par les cadres supérieurs
Les résultats de l’enquête indiquent que tout employé, quel que soit son service ou son degré d’ancienneté, est susceptible d’entreprendre des actions contestables ou de se forger une opinion erronée. Dans un cas sur dix, les répondants ont déclaré avoir été témoins du non-respect des lignes directrices de l’entreprise par un cadre ; et à cette question, un cadre supérieur sur quatre a effectivement reconnu avoir exposé son entreprise à une menace potentielle en connaissance de cause.

Responsabilité
D’après cette étude, un dirigeant sur cinq (18 %) ne considère pas avoir un rôle personnel à jouer dans les efforts de son entreprise en matière de cybersécurité ; et en cas d’attaque perpétrée avec succès, seul un sur cinq (21 %) pense que l’employé à l’origine de la faille devrait être tenu pour responsable, la majorité des répondants (40 %) estimant que la responsabilité devrait être rejetée sur le service informatique.

Les actions des employés n’ont pas forcément des répercussions visibles immédiatement, dans la mesure où les attaques se produisent souvent dans un deuxième temps. Aussi les entreprises peuvent-elles avoir du mal à en identifier l’origine. Étant donné que les deux tiers des employés n’ont pas encore conscience que chacun a un rôle à jouer dans la prévention des cyberattaques, il est évident que les entreprises doivent agir en 2016 sur le terrain de l’éducation en matière de cybersécurité.

« Ces conclusions suggèrent que les employés haut placés sont trop confiants et sont enclins à prendre des risques en partant du principe que “cela n’arrive qu’aux autres”. L’évolution des réglementations va faire la lumière sur ce qui se passe vraiment en Europe dans les prochaines années, et mettra ainsi un frein à ce type de comportement. Cela laisse également entendre que la cybersécurité est encore considérée par beaucoup comme une mesure prise pour l’entreprise, et non comme une ligne directrice qui doit être respectée par tous. », commente à DataSecurityBreach.fr Arnaud Kopp, Directeur Technique Europe du Sud, chez Palo Alto Networks

Cette enquête a été menée en ligne par Redshift Research, au mois d’octobre 2015, auprès de 765 décisionnaires travaillant dans des entreprises comptant plus de 1 000 employés au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Belgique.

A noter que Data Security Breach vous propose des ateliers et formations de sensibilisation à la sécurité informatique. Elles sont dispensées par Damien Bancal, expert en la matière. Pour en a savoir plus, n’hésitez pas à le contacter.

Kroll Ontrack présente le top 10 des pertes de données les plus insolites de l’année 2015

Kroll Ontrack, le spécialiste de la récupération de données et de la de la recherche d’informations et de preuves informatiques, vient de sortir son marronnier de Noël : les 10 pertes de données les plus insolites de l’année 2015. Une idée amusante qui permet de se rendre compte que « paumer » des informations numériques n’arrive pas qu’aux autres.

Peu importe la situation, que l’appareil ait été écrasé, brûlé, plongé dans l’eau, projeté contre un mur ou qu’il soit simplement tombé par terre, il existe toujours un espoir de récupérer des données que l’on pense perdues. Chez Kroll Ontrack on affirme être capable de récupérer des informations dans les pires des conditions. « Nous disposons de services et de logiciels propriétaires de récupération de données qui nous permettent de retrouver les précieuses données de nos clients et partenaires. » souligne à Data Security Breach Kroll Ontrack.

N° 10 : Les joies de l’été (Allemagne)
Le responsable informatique d’une petite entreprise en plein travaux de rénovation, y compris dans la salle serveur, constate un vendredi que les bâches en plastique servant à protéger cette salle n’empêchent pas la poussière de pénétrer à l’intérieur. Il décide alors de déplacer le serveur dans une autre pièce pour l’éloigner des travaux le temps du week-end. Le lundi matin au retour d’un week-end très chaud et ensoleillé, il s’aperçoit que ses collègues n’arrivent pas à se connecter. Il comprend rapidement qu’un de ses collègues avait éteint la climatisation de la pièce où il avait déplacé le serveur, qui avait considérablement surchauffé. Kroll Ontrack a pu récupérer 99 % des données.

N° 9 : PC vintage (Pologne)
Un client continue à utiliser son Amiga 600 (introduit sur le marché en 1992 !) quand un beau jour il cesse (finalement !) de fonctionner. Nul accident, nulle erreur humaine, simplement un vieil appareil arrivé en fin de vie. Son Amiga 600 était bien plus qu’une simple machine : c’était surtout un cadeau d’enfance rempli de souvenirs.

N° 8 : malchance professionnelle (Norvège)
Un particulier, victime d’une perte de données s’adresse à une entreprise locale de dépannage informatique. En pleine copie des données sur une sauvegarde pendant la nuit, processus qui peut prendre plusieurs heures, la femme de ménage de l’entreprise fait tomber accidentellement le disque par terre. Immédiatement, celui-ci émet un cliquetis très bruyant. L’entreprise de dépannage informatique ne prend pas de risque et envoie le disque. 98,8 % des données ont été récupérées en salle blanche.

N° 7 : Déjà vu (Pologne)
Un serveur RAID comportant 22 disques qui a déjà fait l’objet d’une récupération suite à une première perte de données. Le client a réutilisé les « bons » disques, remplacé les disques défectueux et a continué à utiliser le serveur. Le client n’a pas tiré de leçon de sa première perte de données : il n’avait pas mis en place de solution de sauvegarde, le serveur était tombé de nouveau en panne (et les disques ont dû de nouveau être envoyés en vue de récupérer les données). Moralité : ne jamais réutiliser un système défaillant sans mettre en place les protections nécessaires !

N° 6 : Données dissoutes (Pologne)
« J’ai renversé du solvant sur mon ordinateur portable. Je suis en route pour vos bureaux », annonce une voix au téléphone. Nous apprenons vite ce qu’il s’est passé : alors qu’il préparait une couleur de peinture personnalisée pour son épouse, ce qui nécessitait de mélanger différentes peintures avec du solvant pour obtenir la teinte souhaitée, notre client a renversé accidentellement le pot ouvert de solvant sur un ordinateur portable qui se trouvait par terre, utilisé pour diffuser de la musique. Une triste fin pour l’ordinateur, mais heureusement pas pour les données qui ont toutes été sauvées.

N° 5 : Coup de sang (États-Unis)
Passablement énervée, une cliente s’empare de son ordinateur portable et le jette de toutes ses forces contre un mur. Le disque rebondit contre le mur et tombe par terre. Malgré un lancer de 3 mètres, le choc contre le mur et la chute au sol, toutes les données ont été récupérées !

N° 4 : Un jardinage qui tourne mal (Royaume-Uni)
Un client est en train de tondre sa pelouse quand son smartphone tombe par mégarde par terre. Il s’en aperçoit trop tard après que la tondeuse soit passée dessus, broyant complètement l’appareil. Quelques minutes et un téléphone détruit plus tard, il contacte l’entreprise pour savoir s’il peut récupérer ses données.

N° 3 : iPad en vadrouille (Royaume-Uni)
Un client laisse tomber son iPad par la fenêtre d’un train en pleine campagne. Bien que miraculeusement retrouvé, l’iPad est gravement endommagé et l’accès aux données s’en trouve compromis. L’écran tactile est détruit, si bien que l’iPad ne répond plus au toucher, tandis que la seconde couche d’écran, composée du LCD (qui affiche le contenu), le châssis, la batterie et le connecteur Lightning sont tous endommagés. Les composants électroniques sont également endommagés, au point que l’iPad redémarre toutes les deux minutes, ne laissant à l’ingénieur que quelques secondes pour effectuer la récupération entre les redémarrages. Malgré ces obstacles, les experts découvrent que la carte mère est plutôt en bon état et 100 % des données sont récupérées !

N° 2 : iPhone embelli (Italie)
Alors qu’elle est en train de se démaquiller à la fin de la journée, une cliente renverse sa lotion nettoyante qui se répand sur son iPhone. Impossible alors de démarrer le téléphone. Elle contacte la société en stipulant que la lotion répandue par inadvertance est d’une marque très connue !

N° 1 : Feu + eau = solution ou problème ? (Royaume-Uni)
Quand votre ordinateur portable abritant toutes vos données se trouve dans votre appartement (sans avoir de sauvegarde) au moment d’un début d’incendie dans votre immeuble qui déclenche les extincteurs, on peut dire que ce n’est pas votre jour de chance ! Même dans ces conditions où le média a subi de lourds dégâts dus au feu et à l’eau, les techniciens réussissent à récupérer 100 % des données.

Obligation de notification en cas de fuite de données

Les entreprises des Pays-Bas vont être obligées de notifier leurs clients en cas de fuite de données dès janvier 2016.

Alors que la France est toujours en attente d’une vraie obligation de protéger les utilisateurs d’Internet face à une fuite de données visant les entreprises hexagonales, les sociétés Néerlandaises vont être obligées d’alerter leurs clients en cas de piratage de leurs bases de données.

Les entreprises néerlandaises vont devoir, dès janvier 2016, alerter la CNIL locale, la DPA, et les personnes ciblées par une fuite de leurs données personnelles en cas de piratage, backup oublié, perte d’un ordinateur… L’absence de notification pourra conduire à des amendes allant jusqu’à 500 000 €.

Toutes les entreprises locales, ou étrangères, ayant des serveurs au Pays-Bas, sont concernées par cette loi. Bilan, si un hébergeur Français, Suisse, Belge, Américain… se fait pirater sur le sol Néerlandais, il aura obligation d’en informer les autorités.

En Europe

Depuis le 25 août 2013, le règlement européen n° 611/2013 met en place une procédure d’information en cas de piratage de données d’un opérateur de services de télécommunications ou d’un fournisseur de services internet permettant à un tiers d’accéder à des données à caractère personnel (nom, adresse ou coordonnées bancaires par exemple).

Cette procédure comprend 3 obligations à la charge du professionnel :

  • La notification des faits auprès de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) dans un délai de 24 heures après leur constatation (avec un document normalisé et identique pour tous les membres de l’Union européenne),
  • La fourniture d’une description des données concernées et des mesures déjà prises ou qui seront prises,
  • Une évaluation de la nécessité d’informer ou non les abonnés, en fonction du type de données ayant fait l’objet d’une violation.

Un code malveillant dans un système de suivi de certification sensible

Un système de suivi de certification (Credential Manager System) infiltré par un logiciel espion. Un pirate a pu mettre la main sur des données sensibles appartenant à Cisco, F5, IBM ou encore Oracle.

La société Pearson VUE a annoncé sur son site Internet l’infiltration d’un de ses serveurs. Une machine loin d’être négligeable, elle permet de suivre les certificats de compétence produits pour des sociétés telles que F5, IBM, Cisco ou encore Oracle. Il a été cru, un temps, que Microsoft avait été concerné par cette attaque, ce qui ne semble pas être le cas.

Pearson VUE a déclaré qu’un malware avait été placé sur le serveur. Une infiltration qui a permis à des pirates d’accéder à des données sensibles stockées sur le système. Pearson VUE a également précisé que le système Credential Manager était la seule chose qui avait été exposée dans cet incident. Aucunes données bancaires n’auraient été touchées.

Des mails « alerte terrorisme » pour infiltrer les entreprises

De faux courriels annonçant aux entreprises qu’elles sont de potentielles cibles de terroristes cachent un fichier malveillant.

Un mail inquiétant a été diffusé au Canada, Dubaï, Bahreïn ou encore en Turquie indiquant aux entreprises ciblées par la missive qu’elles étaient des cibles potentielles d’actes de terroristes. Les escrocs derrières ces courriels surfent sur les craintes de nouvelles attaques meurtrières des membres de la secte de Daesh. Des attaques de type phishing comme on a pu le connaitre lors de médiatiques catastrophes, comme ce fût le cas pour le Tsunami qui a touché des plages Thaïlandaises en 2004.

Dans ce nouveau cas, les pirates conseillent aux lecteurs d’alerter leurs collaborateurs et familles. Ils incitent aussi à cliquer sur les pièces jointes. L’un de ces fichiers n’est rien d’autre qu’un logiciel espion. Les escrocs ont, avant de lancer leur attaque, organisé un social engineering qui leur a permis de collecter suffisamment d’information sur leurs cibles pour crédibiliser le contenu de leurs faux messages d’alertes.