Archives de catégorie : Argent

Du crowdfunding pour pédophiles

Le blackmarket ne cesse d’innover. Dernier cas en date, un espace de crowdfunding dédié aux producteurs de documents pédopornographiques. Quand l’horreur rencontre le dark net.

En novembre 2014, le FBI, épaulé par plusieurs polices à travers la planète, lançait une opération d’envergure à l’encontre de pédophiles. Une opération baptisée « Onymous« . Lors de cette action, un mystérieux et déroutant (du moins pour une personne normale, ndr) espace blackmarket pointait le bout de son business en proposant du crowdfunding (Financement Communautaire) pour amateurs d’images et vidéos pédopornographiques. Il fallait verser un certain nombre de bitcoins pour pouvoir débloquer des contenus proposés par ce Dark Web Pedo. Un espace qui fermera rapidement. L’auteur expliquant, sans rire, que trop de monde lui voulait du mal et que trop de rumeurs sur le traçage des utilisateurs de bitcoins faisaient fuir ses clients.

Le « commerçant » explique son système !

Huit mois plus tard, une « boutique » cachée dans les méandres de Tor (site en .onion que nous ne fournirons pas ici, NDR) propose une autre solution de paiement. Le commerçant, qui semble ressembler comme deux goutes d’eau à la première boutique de novembre 2014, propose un nouveau « Business model » : au lieu de fixer un certains nombres de Bitcoins à fournir comme dans le premier cas, il est demander de fournir de l’argent en téléchargeant un logiciel qui créera des bitcoins pour les enfoirés cachés derrière ce genre de business (pardon du terme, mais je n’avais pas d’autres mots de vocabulaire au moment de l’écriture de cet article, NDR).

L’idée, donc, demander aux consommateurs d’images et vidéos pédophiles d’installer sur leur ordinateur un logiciel qui « minera« , produira du Bitcoin pour les diffuseurs. Les « participants » peuvent, ensuite, acheter le contenu verrouillé une fois qu’une quantité prédéfinie de monnaie virtuelles a été versée. Le plus monstrueux dans l’histoire est la façon dont ce « commerçant » vend son idée. « vous pouvez contribuer sans jamais payer directement. Au lieu de verser des bitcoins, vous utilisez mon darkcoins, que j’utiliserai pour payer mes fournisseurs ». Le Cynisme du bonhomme va jusqu’à préciser que son espace de pornographie juvénile est pour une « Tolérance zéro » concernant le « viol ou la de contraindre d’un enfant à participer aux documents qu’il diffuse. » Le site est dans la ligne de mire des autorités américaines.

Piratage possible pour Walmart Canada

Le géant de la grande distribution Walmart enquête sur une possible fuite de données pour un espace web de sa filiale canadienne. Des données de cartes de crédits de clients dans les mains d’un pirate ?

60.000 clients pourraient être touchés par cette fuite potentielle. L’enquête, en cours, tente de découvrir le tuyau percé. Fuite, piratage, bug technique ? C’est un site tenu par partenaire commerciale de Walmart (www.walmartcanadaphotocentre.ca), PNI Digital Media/Staples Inc, qui aurait été la cible. « Nous avons été avertis d’un problème potentiel qui compromet les données liées aux cartes de crédit utilisées dans le site Web du Centre de la photo de Walmart Canada (…) La vie privée de nos clients est de la plus haute importance pour nous. Nous avons immédiatement entamé une enquête et nous communiquerons avec les clients qui sont concernés.« 

Le site a été coupé de l’Internet, l’application pour smartphone et tablette désactivée. A première vue, la base de données du Photo Centre de Walmart n’était pas connectée à Walmart.ca et Walmart.com. Cette enquête intervient au moment ou les groupes de grandes distributions canadiens se regroupent, se rachètent pour tuer une concurrence trop présente.

18 millions de canadiens ont utilisé le service de PNI digital pour imprimer des photos et créer des objets via leur site Internet. Le Bureau du vérificateur général du Canada a été alerté.

Deux applications malveillantes dans 1 million de smartphones

Deux applications pour smartphone et tablette Android, Cowboy Adventure et Jump Chess, cachaient en leur sein un outil d’interception de données pour se connecter aux réseaux sociaux des joueurs piégés.

Des logiciels pour smartphone (ordiphone, NDR) et tablette, Google Play en propose des centaines de milliers. Dans le lot, des brebis galeuses à l’image des jeux proposés par l’éditeur Tinker Studio. L’entreprise, totalement inconnue et inexistante sur Internet, diffusait depuis avril 2015, un jeu de plateforme. Vous étiez représenté par un « Indiana Johns » et vous deviez récupérer des diamants à la sauce Mario Bros. Le jeu, pas vraiment original, offrait cependant de joli graphisme et une musique attrayante.

Le 16 mai 2015, Data Security Breach constatait que l’application était considérée comme « non dangereuse » par 56 antivirus. C’est du moins ce que tentait de faire croire les malveillants derrières cette application et les sites qu’ils utilisaient pour diffuser leurs microbes.

A noter que les mêmes créateurs avaient édité Jump Chess 1.1. Lui aussi, soit disant « safe », lui aussi diffusé par des dizaines de sites Internet spécialisé dans les applications Android. Sites qui ne vérifient en rien les contenus qu’ils diffusent. Jeu d’échec lui aussi piégé. C’est d’ailleurs l’éditeur ESET qui va tirer la sonnette d’alarme.

Les deux applications récupérées les informations permettant de se connecter à Facebook. 1.000.000 copies auraient été téléchargées selon l’éditeur d’antivirus. Des logiciels qui ont depuis été retirés du Google Play Store.

La méthode du pirate était simple. Une fausse page Facebook s’affichait dans le menu du jeu. L’internaute ainsi piégé rentrait ses identifiants de connexion. Autant dire que le « pirate » a pu engranger énormément de comptes Facebook.

Il est fortement conseillé, surtout si vous avez téléchargez le jeu de plateforme ou le jeu d’échec, d’effacer les programmes de votre téléphone, de votre tablette, mais aussi et surtout de changer votre mot de passe Facebook (Profitez-en pour utiliser la double authentification, NDR). A noter que l’escroc est un malin, il en a profité pour jouer avec un bug sur Google Play qui permet de mettre n’importe quelle information à l’écran. Bilan, facile d’afficher son appartenance aux éditeurs du Google Play aux yeux qui ne connaissent pas les finesses économiques et commerciales du géant de l’Internet. Voici l’exemple de Data Security Breach (sans danger) qui prouve une facilité de manipulation.

La Garde Nationale Américaine visée par une fuite de données

Les anciens et actuels membres de la Garde nationale de l’armée américaine pourraient être affectés par une violation de leurs renseignements personnels à la suite d’une fuite informatique de leurs données.

Cet incident n’a pas de rapport avec la violation des renseignements personnels de 19,7 millions d’employés « civils » du gouvernement fédéral américain (+ 1,8 millions de personnels extérieurs) à la suite de deux piratages de l’Office of Personnel Management (OPM). La nouvelle fuite du jour vise le centre de la Garde Nationale de l’armée américaine, le National Guard Bureau. « Tous les membres de la Garde nationale de l’armée, actuels et anciens, et cela depuis 2004, pourraient être affectés par cette violation » confirme un fonctionnaire américain. Les données ont été transférées par inadvertance à un centre de données qui n’était pas accrédité par le Département de la Défense. Earl Brown, porte-parole du National Guard Bureau, indique que les données concernées comprennent les noms des soldats, les numéros complets de sécurité sociale, les dates de naissance et les adresses physiques des militaires. Le Bureau de la Garde nationale a mis en place une page Web dédiée à cette fuite.

Pour l’OPM, se sont deux piratages qui ont été découverts. En Avril 2015, l’OPM découvrait que les données personnelles de 4,2 millions d’employés du gouvernement fédéral, anciens et actuels, avaient été volées. Lors de l’enquête, il était relevé un autre vol, en juin 2015 cette fois. Les données sensibles, dont le numéro de sécurité sociale US (qui peut permettre, par exemple, d’ouvrir un compte en banque, NDR), ont été subtilisées à 21,5 millions de personnes sauvegardées dans les bases de données de l’OPM.

10 hôtels Mandarin Oriental piratés, des français impactés

Le 25 Février 2015, le groupe hôtelier Mandarin Oriental était alerté d’une attaque informatique ayant pu impacter les données bancaires de ses clients. Six mois plus tard, la société confirme et alerte les personnes impactées.

Lors de son enquête, le groupe Mandarin Oriental estime que le pirate a utilisé une nouvelle variante d’un malware pour obtenir l’accès à ses systèmes de cartes de crédit. Une attaque qui a débuté… en juin 2014. Ce piratage a permis au malveillant de mettre la main sur les informations clients, des données non chiffrées !

Sont impactés les hôtels Mandarin Oriental basés aux USA (Boston, Las Vegas, Miami, New-York, San Francisco et Washington), en Asie (Hong Kong) et en Europe (Genève et Londres). Si toutes les infiltrations ont débuté le 18 juin 2014, certaines se sont conclues en mars 2015. Les données bancaires impactées sont celles des clients ayant acquis une chambre, mais aussi l’accès aux SPA, aux salles de réunions et autres produits achetés dans les boutiques de l’enseigne. Le Mandarin Oriental a commencé à communiquer auprès des clients impactés par ce vol, le 10 Juillet 2015.

Le prix d’une chambre simple à New-York est de 850 dollars. Autant dire que le pirate savait qu’il allait « taper » dans des portes monnaies biens garnis.

Dans la foulée, le groupe hôtelier Hershey Entertainment & Resorts, ils possèdent des hôtels et des parcs d’attractions, viennent d’alerter la justice américaine d’un piratage informatique ayant touché les données bancaires de leurs clients. Une attaque qui aurait couru entre février 2015 et le 2 juin de la même année. L’enquête est en cours. Elle a été lancée à la suite de plainte de clients ayant des prélèvements bancaires non autorisés.

Un pirate informatique arménien condamné à de la prison ferme

Davit Kudugulyan, la tête pensante d’une groupe de pirates informatiques arméniens condamné à de la prison ferme pour piratage de données bancaires.

Davit Kudugulyan était le chef d’une petite bande de pirates informatiques qui aura occasionné plusieurs millions de pertes financières aux banques américaines. L’homme a été accusé, et condamné, pour le vol d’informations financière appartenant à des centaines de personnes aux USA.

Davit a plaidé coupable devant un tribunal du comté de New York, mercredi. En Mars 2015, Kudugulyan et trois autres suspects, Garegin Spartalyan, Hayk Dzhandzhapanyan et Aram Martirosian, étaient arrêtés à New York après avoir utilisé des centaines de clones de cartes bancaires piratées.

Après avoir plaidé coupable, Kudugulyan a été condamné à neuf ans de prison et payer 750.000 dollars d’amende. Lors de son arrestation dans un hôtel de New-York, les policiers vont retrouver 200.000 $ dans la chambre de Kudugulyan. (TH)

Les organismes de services financiers EMEA de plus en plus touchés par des menaces de fraudes en ligne

Les décideurs IT de dix pays mettent en évidence les pertes financières et les préoccupations réglementaires liées à aux logiciels malveillants, au phishing, aux vols d’identifiants et aux piratages de profils d’employés.

Les organismes de services financiers de la zone EMEA sont de plus en plus exposés et préoccupés par l’augmentation des menaces de fraude en ligne, selon une enquête commandée par F5 Networks. Les décideurs informatiques révèlent qu’ils doivent constamment faire face à des attaques significatives ciblant les finances et la réputation de leur entreprise dues à des programmes malveillants, des campagnes de phishing, des attaques visant à s’accaparer des identifiants utilisateurs ou détourner leurs sessions. Cela a pour conséquence de générer un besoin croissant pour des solutions multi-couches de protection et de détection des fraudes en ligne et sur mobiles.

L’enquête a révélé que 48 % des organisations ont, au cours des deux dernières années, déjà subi des pertes financières allant de 70 000 € à 700 000 € et ayant pour origine des fraudes en ligne. 9 % de ces actes de malveillance ont permis de dérober des sommes supérieures à 700 000 € et 3 % supérieures à 1 000 000 €.

73 % ont cité les atteintes à la réputation comme étant la principale préoccupation liée à ces attaques, alors que 72 % craignent la perte de revenus et le fardeau de devoir effectuer des audits de sécurité complets. Parmi les autres impacts négatifs majeurs figurent la perte de la confiance et la fidélité des clients (64 %) et les amendes potentielles par les organismes de réglementation (62 %).

« Que ce soit des attaques de type phishing, Man-in-the-middle, Man-In-The-Browser ou d’autres activités basées Trojan comme des injections Web, des détournements de formulaire en ligne, des modifications de pages ou des modifications de transactions, les dangers de la fraude en ligne sont inévitables et vaste pour les entreprises quel que soit leur secteur », déclare à DataSecurityBreach.fr Gad Elkin, Directeur EMEA de la sécurité de F5. Plus que jamais, il est essentiel de comprendre la nature des menaces et de mettre en œuvre des solutions qui éliminent les attaques avant qu’elles ne puissent vraiment nuire. Ceux qui feront cela correctement seront récompensés par la fidélité de leurs clients et en retireront les bénéfices. »

Plus de 35% des répondants ont affirmé avoir subi des pertes liées à des fraudes ayant pour origine une large variété d’attaques en ligne. Les programmes malveillants ont été le principal coupable (75 %), suivie par le phishing (53 %), le piratage d’identifiants (53 %) et le piratage de session (35 %).

Lorsque les stratégies de défense ont été abordées, 37% des entreprises interrogées ont déclaré qu’elles préféraient la défense à fraude en ligne faisant appel à des solutions hybrides combinant des prestations et sur site ou en ligne. Le chiffre est plus élevé (59 % des répondants) pour les organisations de plus de 5.000 employés.

55 % des répondants affirment avoir adopté des solutions de prévention contre la fraude multi-couches. Les solutions embarquées sur les terminaux sont les plus populaires (62 %), suivie par l’analyse de navigation de page pour identifier les schémas de navigation suspects (59 %), et l’analyse des liens de relations entre les utilisateurs, les comptes et les terminaux pour détecter les activités criminelle et/ou les abus (59 »%). Les solutions fournissant une analyse comportementale de l’utilisateur et de comparaison pour des canaux spécifiques figurent également en bonne place (55 %).

Ce contexte explique les raisons pour lesquelles il y a une demande croissante pour des solutions en ligne bénéficiant de capacités de protection contre la fraude sans nécessité d’installer quoi que ce soit sur le poste. Ceux-ci permettent aux organisations d’équiper en temps réel tous les types de postes contre toutes les variétés de menaces en ligne sans que l’utilisateur ait à faire quoi que ce soit, écartant tout danger dans des situations telles que des injections de code HTML ou de script malveillants. Cela inclut les menaces les plus récentes telles comme le malware Dyre, qui dispose d’un large éventail de capacités qui en font l’un des chevaux de Troie bancaires les plus dangereux actuellement. « Les fraudeurs continuent d’évoluer et d’exploiter le maillon le plus faible : l’utilisateur final », conclut Gad Elkin.

250 employés ont été interrogés au Royaume-Unis, France, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas, Suède, Pologne et Arabie Saoudite.

Piratage confirmé pour LastPass

Le système de mot de passe LastPass piraté. L’éditeur confirme le passage malveillant de visiteurs qui ont mis la main sur les données des clients de l’entreprise.

LastPass est un coffre fort de mot de passe. Au lieu de retenir des dizaines de précieux sésames, l’excellent LastPass propose de les sauvegarder dans son service et de ne retenir que le password proposé par le service, le mot de passe principal, dit maître. Sauf que si un pirate met la main sur cet unique clé généraliste, le danger est réel. Autant dire que le malveillant n’a plus qu’à se servir. C’est ce qui semble se passer pour LastPass.

L’entreprise vient de confirmer une intrusion dans son serveur. Sur son blog, l’éditeur explique qu’une enquête est en cours et qu’elle a pour le moment « démontré que les adresses mails des comptes LastPass, ainsi que des informations dédiées aux mots de passe (mais pas les mots de passe directement, NLDR), le salage et le hachage d’authentification ont été piratés« .

Bref, pas besoin de vous faire un dessin. Changez votre mot de passe LastPast, comme le propose les ingénieurs de Lastpast. Les utilisateurs touchés ont/vont reçu/recevoir un courriel. On peut aussi conseiller de modifier l’ensemble des mots de passe sauvegardés dans l’outil, sait-on jamais… ou prenez des vitamines pour sauvegarder vos précieux uniquement dans votre cerveau. Les utilisateurs qui passeraient par un nouveau matériel doivent, de nouveau, se valider par mail.

166816, le code secret qui pirate 90% des lecteurs de CB

Voilà qui est amusant. Le code secret de notre carte bancaire est un précieux sésame qu’il vaut mieux garder au secret. Il faudrait, maintenant, que les banques obligent le changement des mots de passe des lecteurs de cartes bancaires que l’on trouve dans les boutiques, restaurants, …

Si je vous dit 166816 ou encore Z66816, vous aller vous demander ce que sont ces mystérieux codes. La réponse est malheureusement très simple. Ils représentent 90% des mots de passe usine trouvés dans des lecteurs de cartes bancaires. Des lecteurs disposés chez les commerçants.

Des chercheurs de Trustwave, un cabinet spécialisé dans la cybersécurité, ont découvert que 9 propriétaires sur 10 de lecteurs de CB n’avaient pas modifié le mot de passe de leur boitier. Des mots de passe qui existent depuis … 1990.

Charles Henderson, de chez TrustWave, explique qu’un pirate, armé de ces mots de passe était
capable d’atteindre un accès à l’administration des lecteurs de cartes et, pour les plus joueurs, installer un code malveillant. Pour arriver à cette inquiétante conclusion, les chercheurs ont étudié les terminaux de cartes de crédit de plus de 120 détaillants du pays.

Soldes : consommateurs, gare aux contrefaçons sur Internet !

A la recherche d’une bonne affaire pendant les soldes, les consommateurs n’ont qu’une idée en tête : dégoter l’article le moins cher possible. A leurs risques et périls. Car entre produits de luxe, accessoires, vêtements et produits multimédia,les contrefaçons sont légion sur Internet.

Avec 9 millions d’articles contrefaits saisis par les douanes, 2014 est l’une des années record pour la contrefaçon. Elle marque une hausse de 15% par rapport à l’année précédente : la vente sur Internet représente ainsi 20% des articles contrefaits saisis par la Poste ou en colis express. A l’échelle internationale, la contrefaçon représente 10% du commerce mondial !

Ce sont les médicaments qui sont les plus contrefaits (30 %), suivis des vêtements, des accessoires de mode et des chaussures, puis des produits informatiques et multimédia. La vigilance est donc de mise, surtout en période de soldes, encore plus trompeuse pour les consommateurs alors que les contrefaçons se noient dans la masse des prix cassés.

MarkMonitor, société de protection des marques sur Internet, donne quelques conseils aux lecteurs de DataSecurityBreach.fr pour se protéger des contrefaçons.

Comment repérer un produit contrefait en période de soldes ?
De nombreux produits contrefaits ne sont jamais fortement soldés : hors période de soldes, il est facile de les identifier, et donc d’être prudent. Il faut pour cela avoir conscience que pendant les soldes, notre vigilance est altérée par la profusion de produits discountés ainsi que par la recherche de bonnes affaires. Il faut donc garder à l’esprit que le prix est un indicateur faussé et trompeur.

Comment reconnaitre les sites qui vendent des contrefaçons ?
Il est difficile de démêler le vrai du faux sur les places de marché. L’élément déterminant reste le prix : si le produit connaît un rabais de plus de 50 % de son prix normal, il y a une forte probabilité que ce soit un faux. Côté sites de e-commerce, les plus gros garantissent un contrôle des marchandises qu’ils vendent. Les moins connus, en revanche, peuvent être plus dangereux : il faut vérifier leurs mentions légales, leur charte de confidentialité, leurs coordonnées, la disponibilité d’un espace de paiement sécurisé ou encore la politique de retour des produits. Ainsi que la présence de fautes d’orthographes, souvent révélatrice…

Enfin, faites attention aux sites de petites annonces : il existe aussi des arnaques de vente de contrefaçons maquillées en produits d’occasion.

Comment éviter de se faire avoir ?
Si vous pensez avoir repéré un vendeur louche, faites confiance à la communauté online et partez à la recherche d’avis ou de commentaires sur les réseaux sociaux et les forums : les internautes partagent souvent leurs mauvaises expériences. Regardez également l’adresse du e-commerçant : 89 % des produits contrefaits saisis proviennent de Chine.

Que faire si on a été berné ?
Il n’y a malheureusement rien à faire. Les entreprises et les marques doivent mettre en place des actions en amont, pour lutter contre les contrefaçons au moment où elles sont mises en vente en ligne, ainsi que contre les fausses adresses de sites en enregistrant au préalable des noms de domaines pour protéger leur marque. Consommateurs, vous ne devez pour votre part pas hésiter à déposer plainte si vous ne recevez pas votre colis ou pour déclarer un faux. Avec l’accumulation de plaintes, une procédure judiciaire pourra être lancée par les marques lésées. Et restez donc, quoiqu’il arrive, prudent et vigilant, surtout pendant les soldes !