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Le top 3 pour tracer un smartphone

Vous avez perdu votre téléphone portable ? Un malveillant tente d’y accéder ou vient de vous le voler. Voici notre top 3 DataSecurityBreach.fr des outils qui devraient vous servir afin de vous protéger, et protéger votre précieux. L’article sur comment sécuriser sa tablette vous a particulièrement intéressé. Nous nous sommes dit que nos téléphones, de plus en plus couteux et aux contenus de plus en plus sensibles méritaient aussi un véritable focus.

L’idée de cet article m’est venu aussi en lisant un Tweet envoyé par un lecteur, sur le twitter de ZATAZ Media : @zataz. Le papa du lecteur a eu son iPhone volé. Fier de lui, le voleur a tenté d’y accéder… seulement il n’a pas pensé au système antivol embarqué. Bilan, le « monte en l’air » s’est retrouvé en photo… sur le web. « Le #Voleur s’est fait grillé en mettant sa photo après le vol du téléphone de mon père #Abidjan #civ225 @zataz » s’amusait notre lecteur. Plus drôle encore, une américaine, Danielle Bruckman, a diffusé un an de photos de son voleur. L’idiot ne s’étant pas rendu compte que chaque cliché qu’il prenait de lui fût communiqué et sauvegardé sur le cloud de la belle. Bref, vous allez voir que surveiller et tracer une smartphone est très simple et n’oblige pas l’internaute à être un agent de la NSA et utiliser l’outil DROPOUTJEEP pour surveiller un iPhone.

Comment faire ?
Il existe pléthore d’outils qui vont vous permettre de protéger votre précieux. Etre alerté par SMS (sur un autre téléphone), par eMail, via une photo, un plan, une données GPS, … Voici notre sélection. N’hésitez pas à nous proposer votre choix.

LockWatch
Efficace, rapide d’installation, l’outil fonctionne sous Android. Il permet de recevoir la photo de toutes personnes rentrant un mauvais mot de passe dans votre téléphone. Il est possible de configurer le nombre d’essai. En plus de sa photographie, un plan et l’adresse du lieu d’utilisation du téléphone est envoyé par courrier électronique. Totalement transparent, le « curieux » ne voit pas l’intervention de LockWatch. Il est possible de configurer l’option « fausse alerte ». Dès que le bon mot de passe est tapé, aucune alerte n’est envoyée.

Lockout security
Même ordre d’idée que LockWatch. LockOut propose un service gratuit qui vérifie la sécurité de vos applications, la sauvegarde de vos contacts. Une version premium, donc payante, rajoute une sauvegarde sur le cloud de vos photos et journaux d’appels, une protection de vos informations en analysant les capacités des applications à intercepter vos données confidentielles. Les deux options, gratuites et payantes, proposent un plan pour retrouver le portable égaré. Il est possible de faire retentir une sirène, faire vibrer et clignoter l’écran de l’appareil pour retrouver la bête. Coût de la version premium, 24,99€ par mois. A noter un paiement possible pour acheter Lockout Security via le smartphone (sic!). A noter que l’outil, version gratuite, est proposée dans les smartphones Orange.

Samsung dive
Une application disponible uniquement pour smartphone Samsung. Samsungdive permet de localiser la position actuelle du mobile perdu ainsi que l’historique des déplacements durant les 12 dernières heures. Vous pouvez verrouiller votre mobile à distance afin que personne d’autre ne l’utilise. Une alerte peut sonner pendant 1 minute, quels que soient les réglages du son et de la vibration du mobile. Un contrôle des appels peut être effectué via les journaux sauvegardés. Samsung Dive a une petite finesse que Data Security Breach vous conseille de surveiller. Il est possible, à distance, via le site web de Samsung, de déverrouiller votre tablette/smartphone protégé par un mot de passe. Bref, faire sauter la protection d’entrée, en un seul clic de souris. A contrôler sans modération car une fois déverrouillé, le matériel n’est plus protégé. Il faut lui implémenter un nouveau password.

Autre outil à ne pas rater, Cerberus. Commercialisé moins de 3 euros il propose une série d’options qui méritent de s’y pencher. Cerberus permet de protéger 5 téléphones avec le même compte. Il est possible de contrôler l’appareil à distance depuis le site web cerberusapp.com ; contrôle à distance par SMS et de vérifier la carte SIM et d’être alerté en cas du clonage de la puce et de son utilisation dans un autre téléphone. Des options de sécurité classique, mais des « bonus » qui sont étonnants comme enregistrer le son depuis le micro du smartphone ou encore avoir des informations sur le réseau et l’opérateur utilisé par le smartphone. Il est aussi possible d’afficher les SMS sauvegardés dans le téléphone ou encore avoir accès au journal des appels. L’application fonctionne même si vous n’avez pas de connexion internet, via la carte SIM. L’outil est bluffant et… flippant. Autant dire que la sécurité du site web a intérêt à être blindé de chez blindé, tout comme le mot de passe que vous allez employer.

Mise à jour : PlaymoGeek nous indique que l’outil Avast Mobile et Security fonctionne aussi très bien. « je l’ai testé pour mon mobile volé« . La version Premium ne coûte que 15 euros par an.

 

Comment conserver le contrôle de la sécurité mobile aujourd’hui

L’attachement émotionnel des consommateurs à leurs téléphones portables signifie qu’ils sont de plus en plus nombreux à être sélectifs en termes de modèle et d’applications, même dans leur vie professionnelle. Ceci conduit les responsables informatiques à avoir le sentiment qu’ils perdent le contrôle de la sécurité mobile et que les employés la compromettent. Après tout, les entreprises prennent rarement des décisions sur le choix des terminaux mobiles. Et les responsables informatiques n’imposent pas comment les employés doivent interagir avec leurs appareils mobiles.

Dès lors, comment les entreprises peuvent-elles garder le contrôle de leur stratégie de mobilité sécurisée, alors qu’apparemment elles ne peuvent la contrôler ? La gestion des terminaux mobiles (MDM) contrôle la sécurité des appareils mobiles, mais elle n’aborde pas la sécurité de l’atout le plus précieux : les données de l’entreprise. Toutefois, il existe un moyen pour les services informatiques de sécuriser la fonctionnalité et les données de leurs entreprises : la conteneurisation.

L’état d’esprit des responsables informatiques d’aujourd’hui doit passer d’une focalisation sur le terminal à une focalisation sur les données qui s’y trouvent et comment les employés utilisent ces données. Cela va permettre aux organisations d’atteindre de nouveaux niveaux de productivité, d’efficacité et de collaboration mobile. Le défi n’est pas « Comment puis-je contrôler cela ? » mais « Comment puis-je mettre en place, en toute sécurité, des moyens plus efficaces pour travailler grâce aux appareils mobiles ? ». Pour parvenir à cela, les responsables informatiques ont besoin de créer un environnement mobile sécurisé pour l’utilisateur qui répond à tous les besoins.

Au final, il y assez d’applications fonctionnelles et faciles à utiliser pour que les employés en adoptent pour compléter au mieux leurs tâches. Celles-ci sont peut-être utiles pour l’employé mais pas forcément suffisamment intégrées ou sécurisées : en fonctionnant de manière isolée, il se peut que les applications limitent la productivité, l’efficacité et la collaboration.

La clé pour que les responsables informatiques gardent le contrôle, à cette étape, se trouve dans le fait de comprendre comment les employés veulent interagir avec les données. En maitrisant cette connaissance, les responsables informatiques peuvent proposer l’environnement mobile sécurisé le plus attractif pour les employés. Ils peuvent proposer des applications sur mesure et des applications tierces sécurisées qui sont meilleures – que ce soit en rapidité ou dans l’usage – que celles que les employés utilisent déjà, ce qui aide à transformer l’entreprise en même temps.

En particulier, l’usage des applications professionnelles personnalisées ne fait que croître. D’ici 2017, 25% des entreprises auront un magasin d’application (app store) d’entreprise pour gérer les applications approuvées par l’entreprise sur les PC et appareils mobiles, selon Gartner. Les magasins d’applications d’entreprise offrent un meilleur contrôle sur les applications que les employés utilisent. Cependant Gartner reconnait que ce contrôle n’est possible que si le magasin d’applications est largement adopté. C’est pourquoi il est si important pour les entreprises de comprendre ce que les employés veulent faire sur leurs appareils et comment ils veulent le faire. C’est comme ça qu’ils pourront proposer l’environnement sécurisé que l’employé va adopter, tout en servant les objectifs de l’entreprise. (Florian Bienvenu, VP Europe Centrale et Europe du Sud, Good Technology pour DataSecurityBreach.fr)

Cookies de Google utilisés par la NSA

La National Security Agency aurait utilisé les cookies de Google pour infiltrer des ordinateurs ciblés. Décidément, Google et la NSA, une grande histoire d’amour. Le Washington Post explique, via les documents d’Edward Snowden, que la NSA, les grandes oreilles de l’Oncle Sam, ont mis en place un système de collecte de données étonnants.

La NSA aurait exploité les cookies de Google pour infiltrer des machines et suivre à la trace des cibles précises. Nous savions que le cookies permettaient aux annonceurs de tracer nos désirs via les sites visités, voilà que la NSA en profite pour y rajouter l’option espionnage et infiltration.

Le mécanisme de suivi Google, le « PERF », permettrait donc à la NSA d’identifier un navigateur, pour ensuite suivre son utilisateur. Le journal américain montre un document volé par Snowden qui montre une mission de la NSA, en partenariat que les grandes oreilles britanniques GCHQ anglaises, pour examiner 900 antennes GSM, afin de mettre la main sur des « terroristes ».

La NSA indique que cette collecte est effectuée pour « pour protéger les Etats-Unis« . Autant dire que le GPS des smartphones, couplés avec les cookies et autres applications « vulnérables » n’ont pas fini de parler sur notre dos !

 

Sécurisons tablettes et smartphones

Sacré Père Noël, il a cassé sa tirelire pour offrir l’objet high-tech à la mode. Une tablette, un smartphone, une montre connectée. Les « vendeurs », les « commerciaux » des marques ont sorti la grosse artillerie pour vanter du matériel qui, avouons-le, fait briller les yeux. Sauf qu’il y a un petit détail loin d’être négligeable que nous avons pu constater lors de 43 rencontres effectuées entre le 17 et le 24 décembre 2013 : seuls 3 souriants vendeurs de rêves nous ont parlé, naturellement, de  sécurité.

Le Béaba
Un PC, une tablette sortis de leur carton ne sont pas propres, attendez par là qu’il faudra penser, lors de votre première connexion à mettre à jour vos machines. Des mises à jour de sécurité, d’applications. Indispensable. Prenons l’exemple de l’iPhone 5 (et ) ou des derniers Samsung. Évitez de voir votre données s’envoler en raison de « faille » usine. Pour les PC, comme pour les MAC, les « updates » concerneront surtout des corrections liées à des vulnérabilités. Pour vous donner une petite idée, regardez la date de fabrication de votre matériel. Si nous prenons un PC fabriqué en septembre, sous Windows 8, plus de 40 mises à jour. Même son de cloche pour un MAC. Pour les tablettes, sous Android, la dernière importante, date de mi-décembre, avec une correction interdisant l’interception possible, en clair par le wifi, des informations de connexion d’un utilisateur.

Le matos
Que le veuille ou non, un antivirus devient indispensable sur PC/MAC, mais aussi tablette et smartphone. Il en existe plusieurs dizaines, gratuites et payantes. Nous nous pencherons plus concrètement, dans quelques instants, sur ceux proposés pour les mobiles. Mais avant ça, revenons sur une option loin d’être négligeable dans la majorité des nouveaux matériels sortis pour Noël : le chiffrement des machines. Certes cela prend un peu de temps, certes cela semble fastidieux d’être obligé de retenir le mot de passe imposé. Mais c’est quelques minutes valent mieux que les heures, voir les jours à courir pour bloquer l’ensemble des comptes (PayPal, DropBox, emails, forums, sites…) que vous aurez enregistré dans le matériel que vous aurez perdu, ou que l’on vous aura volé, piraté. Pour les possesseurs des téléphones le plus vendus du moment, Samsung, il suffit de se rendre dans l’option « Paramètres » > « Sécurité » > « Crypter« . N’oubliez pas, si vous équipez votre machine d’une carte sd, de chiffrer cette dernière. Récupérer cette dernière et la copier est un jeu d’enfant. Chiffrer le contenu rendra inutilisable les informations sauvegardées.

Passons ensuite, comme indiqué plus haut, aux outils de sécurité à installer dans vos précieux. Les antivirus proposés par G Data, McAfee, BitDefender, … font l’affaire. Il détecte les applications pouvant être piégés. Loin d’être négligeable, cette menace est annoncée comme étant la 1ere des malveillances en 2014. Vient ensuite la crainte de la perte/vol de votre matos. La version proposée par Avast! Permet aussi de recevoir une notification quand votre carte SIM a été changée. Pour le contrôle des fichiers que vous auriez à récupérer/stocker dans le Cloud (ce que nous trouvons aberrant et vous invitons à ne pas faire, Ndr) des outils comme VirusBarrier permettent de scanner les documents sauvegardés sur DropBox, iDisk, et WebDAV.

Lookout Mobile Security est une application gratuite qui protège vos appareils iOS ou Android. Il permet de protéger son matériel et, en version payante, de sauvegarder vos contacts en programmant des sauvegardes automatiques. Si vous perdez votre téléphone, Lookout permet de le localiser sur une carte Google – même si le GPS est désactivé. L’application permet aussi d’activer une alarme sonore – même si votre téléphone est en mode silencieux. La fonctionnalité qui permet de verrouiller à distance le matériel est un plus non négligeable.  L’outil BullGuard Mobile Security propose le même type de service. Pour les smartphone, le chien de garde propose aussi une protection pour la carte SIM. IHound propose, lui aussi, de suivre l’appareil à distance. Il permet de verrouiller le téléphone ou la tablette. IHound utilise le GPS de votre téléphone pour le suivi de l’appareil. Il comprend une alarme qui peut être déclenchée par une notification push. Fonctionne même quand le silencieux est enclenché. Sur un appareil Android, vous pouvez également effacer à distance les données et verrouiller votre machine. Application payante.

Les anti-vols

Face à une attaque « physique » de votre téléphone, il existe aussi des parades. Quelqu’un tente de rentrer dans vos données. Pour cela il tombe nez-à-nez avec votre clavier dédié au mot de passe. Les applications GadgetTrak (iOS) et LockWatch (Android) vous enverrons, par eMail, la photo de votre « curieux » et sa position géographique, via une carte Google.

Je finirai par deux outils indispensables pour la sécurité de votre vie numérique: Authy et Google Authenticator. Deux applications qui permettent de générer des clés demandées lors d’une double authentification pour Google, Facebook, Twitter, et même vos sites web (sous WordPress). Sans les chiffres fournis par l’un de ces outils de validation, même votre mot de passe demandé ne servira à rien. Parfait en cas de vol de ce dernier. Nous vous expliquons, pour votre compte Facebook, l’intérêt de la double identification.

Pour finir, pensez aussi à vos connexion web hors vos murs. Une protection VPN est loin d’être négligeable. Elle permet, quand vous êtes en déplacement, de chiffrer, de rendre illisible à une potentielle interception, vos informations (emails, mots de passe, téléchargement, …). Il existe des applications VPN simples et efficaces pour tablettes, smartphones et ordinateurs.

Cette liste est loin d’être exhaustive, elle a surtout pour mission de vous faire tendre l’oreille, de vous inciter à vous pencher sur vos doubles numériques, sur leur sécurité et la maitrise de ces matériels qui n’étaient encore que de la science-fiction, voilà 10 ans. N’oubliez jamais que vous devez contrôler vos machines… et pas le contraire !

 

 

 

Espion et webcam ? Explication

Début décembre dernier, le Washington Post faisait parler un ancien agent du FBI au sujet de l’espionnage numérique pratiqué par les services d’enquêtes étatiques de l’Oncle Sam. Le papier du journal américain indiquait que le FBI était capable de déclencher à distance la webcam intégrée à l’ordinateur d’un suspect. Une cybersurveillance « sans allumer le la diode de connexion qui indique l’état de marche de ma caméra« . Une révélation qui n’en est pas une. La pratique est connue depuis… 20 ans.

Comment est-ce possible ?

Il y a une vingtaine d’année sortait sur le web, par le biais d’un groupe de hacker nommé The Cult of the Dead Cow (Le culte de la vache morte) un logiciel d’espionnage baptisée Back Orifice. Cet « outil », que l’on nomme aujourd’hui RAT, Rootkit, permettait de prendre la main sur un ordinateur connecté et préalablement piégé par Back Orifice. Bref, un cheval de Troie. Nous sommes alors en 1998.

Si B.O. se voit, aujourd’hui, comme un gros bouton sur le nez, il utilise de base le port 31337 (elite), de très nombreux autres espiongiciels exploitent et utilisent des fonctions d’espionnages allant de la capture de votre écran (selon une durée données, ndr), enregistre le son tiré du micro connecté, de la webcam, des frappes effectuées sur le clavier, les actions de la souris. D’autres options permettent d’activer un téléchargement de certains fichiers (doc, excel, …). Les options sont plétoriques. Pour cela il faut, cependant, que la machine de la « cible » soit piégée. Qu’un « client » du rootkit soit installé dans le PC, le mac, la tablette, le téléphone de la personne à espionner.

Comment s’en protéger ?
Aujourd’hui, la majorité des ordinateurs, des téléphones portables smartphones, des tablettes sont équipés de base d’une webcam et d’un micro. Pour les activer à distance, il faut cependant piéger le matériel. Des chercheurs de l’Université Johns Hopkins ont démontré le « truc » en exploitant la webcam d’un MacBook. Sur PC/MAC, plus besoin aujourd’hui d’un Rootkit d’un trojan à la Back Orifice. Un plug-in dans un navigateur suffit. Il faut pour cela convaincre la victime de l’installer, chose, soyons très honnête, simple comme bonjour. Les fausses mises à jour Java, Flash, vidéo, … les choix pour les espions sont nombreux. Les fausses mise à jour d’application, comme les publicités piégées, peuvent aussi suffire.

Protégé sur MAC ? En 2012, le trojan FlashBack faisait ses emplettes sur la toile à partir de 550.000 machines. Sur tablettes et smartphones, le danger est encore plus grand. Les « mobiles » sont greffés à nos mains. Les téléchargements malveillants peuvent être facilités par des outils que ne maitrisent pas les utilisateurs. Selon Trend Micro, en 2014, les applications malveillantes pour Android franchiront le cap des 3 millions. Se protéger, déjà, en mettant à jour ses outils ; en ne téléchargeant pas tout et n’importe quoi. En ne gardant pas des logiciels obsolètes. Pour rappel, l’arrêt du support de logiciels répandus tels que Java 6 et Windows XP rendra des millions de PC vulnérables aux cyber-attaques l’année prochaines. 76% des entreprises sont encore sous Windows XP (9 machines sur 10 pour les machines de bureaux, et 6 sur 10 pour les portables – Spiceworks).

Connexion ou pas !
Comment un malware peut-il voler des données d’un système infecté qui n’a pas de connexion à l’Internet ? Impossible ? Des chercheurs allemands de l’Institut Fraunhofer  ont mis pourtant au point un « code » capable de transmettre des données en utilisant des sons inaudibles à l’oreille humaine. Le « Trojan » peut voler des données ou des frappes confidentielles en utilisant un haut-parleur et un microphone de base. Si la sécurité est de ne pas connecter un ordinateur aux contenus sensibles sur le web, voilà une méthode d’infiltration qui remet à plat l’idée de confidentialité. Pour s’en protéger, couper les enceintes de votre ordinateur. Si vous couplez cela au « mouchard » légal de Google qui se cache dans votre smartphone [voir], la cyber surveillance est globale.

Bref, vous l’aurez compris, la cyber surveillance par webcam, ou autres « options » de nos machines ne date pas d’hier. Et le FBI, la DCRCI, le GCQH britannique ne sont pas les plus gros utilisateurs. A moins que vous soyez un terroriste en devenir, un cybercriminel officiant dans une bande organisée, peu de risque d’être filmé, fliqué, espionné. En France, faut-il le rappeler, les policiers, gendarmes, ont la possibilité (article 57 du code de procédure pénale) d’analyser les données d’un ordinateur saisi lors d’une visite des « amis du petit déjeuner ». Avec l’accord d’un juge, depuis la loi Loppsi 2, les policiers peuvent aussi piéger l’ordinateur d’une cible.  La police judiciaire peut « mettre en place un dispositif technique ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, d’accéder à des données informatiques, de les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu’elles s’affichent sur un écran » explique l’article 706-102-1.

Il faut craindre, car gros consommateurs de ce genre d’outil, les escrocs du web. Ils n’ont aucune régle législative à respecter. Le FBI à le 4ème amendement ; la France, les lois, les députés, … Comme le montre ZATAZWeb.tv dans son émission du mois de juin dernier S2E6, les espions et maîtres chanteurs de l’Internet exploitent les outils d’espionnage pour rançonner toutes les personnes qui leur passent entre les mains. Avec des dégâts humains, financiers et psychologiques bien plus graves qu’un potentiel espionnage de 007.

Un mouchard dans votre poche… la preuve

Vous avez un smartphone dans votre poche ? Voici comment vous suivre à la trace… et avec votre consentement ! Google cache dans ses services une option aussi dingue qu’effrayante. Elle permet de suivre n’importe quel internaute, à la trace. Pour cela, rien de plus simple. Avoir un smartphone, si possible sous Android, et un compte gMail (ou Youtube, ou tout simplement chez Google). Le materiel dans votre poche fait le reste.

Comme le montre ma capture écran ci-dessous, on peut suivre les déplacements, jour par jour, heure par heure. Comme l’indique Google dans sa page dédiée : « L’accès aux données de localisation dans l’application Paramètres Google est disponible sur les appareils équipés de la version 4.1 à 4.3 d’Android. L’historique des positions et la mise à jour de la position sont disponibles dans l’application Paramètres Google sur les appareils équipés d’Android 4.0 ou version ultérieure sur lesquels l’application Google Maps pour mobile version 7.0 ou ultérieure est installée. » Le plus fou est que cette page existe depuis longtemps comme le confirme Telcrunch.

Comment se prémunir ?
Pour faire disparaitre ce mouchard, vous pouvez contrôler la manière dont les applications Google utilisent votre position à l’aide d’un simple paramètre, sans que cela ait un impact sur l’accès des applications tierces. Pour ce faire, procédez comme suit : D’abord dans le menu des applications de votre appareil, sélectionnez Paramètres Google ; puis dans un second temps vous appuyez sur la case à côté de l’option Données de localisation. Le paramètre est désactivé lorsque la coche disparaît. Attention, ce paramètre n’a d’incidence que sur les applications Google. Si vous le désactivez, les services Google proposés en dehors des applications et les applications autres que Google pourront déterminer votre position via votre appareil. Vous souhaitez regarder ce que possède Google sur vous, vos adresses, vos balades … (et la NSA aussi) ? direction Location History.

Effacer les traces ?
Data Security Breach a cherché comment effacer cet historique. Heureusement, il est possible de le supprimer. Direction l’application « Paramètres Google » accessible depuis le menu des applications de votre appareil, ou sur le site Web correspondant. Dans le menu des applications de votre appareil, ouvrez l’application Paramètres Google : Appareils équipés d’Android 4.3 ou version antérieure : appuyez sur Position > Historique des positions. Appareils équipés d’Android 4.4 : appuyez sur Position > Services de localisation > Mise à jour de la position Google > Historique des positions.Appuyez sur Supprimer l’historique des positions en bas de l’écran.

Sur le site web, sélectionnez une date pour laquelle vous disposez d’un historique. Ensuite, pour l’historique complet : sélectionnez Supprimer tout l’historique pour supprimer l’intégralité de l’historique enregistré. Par date : sélectionnez Supprimer l’historique de ce jour pour supprimer l’historique correspondant à la date sélectionnée. Sélectionnez une plage de dates, puis l’option Supprimer l’historique enregistré pour cette période, pour supprimer l’historique correspondant à l’ensemble des jours sélectionnés. Par position : sélectionnez un lieu dans la liste ou sur la carte. L’info-bulle vous permet de supprimer cette position de votre historique.

 

MisoSMS : LE malware Android ?

Le code malveillant MisoSMS, pour Android, serait le plus virulent des malwares du moment. Les chercheurs en sécurité de FireEye ont découvert ce qu’ils nomment comme étant l’un des plus utilisé botnet Android. Baptisé MisoSMS, le malware a été exploité dans 64 campagnes de spywares. Selon le rapport des experts de l’entreprise, le malware est déguisé en une application dédiée aux « Paramétrages Android« .

Le logiciel pirate est conçu pour voler les messages (SMS) sauvegardés dans les smartphones. Les informations sont ensuite envoyées en Chine. FireEye explique qu’il collabore avec la justice et le webmail chinois qui permet aux pirates d’exploiter les données afin de perturber le botnet. Il y a eu du boulot, plus de 450 comptes emails étaient exploités dans cet espionnage. La majorité des victimes sont Coréennes.

 

Les fausses bonnes idées sécurité pour votre smartphone

À l’heure où les ministres sont rappelés à l’ordre quant à l’usage de leurs smartphones, voici 13 conseils À NE PAS SUIVRE pour assurer la sécurité de vos téléphones mobiles. Par Jean-François Beuze, Président et fondateur de Sifaris

1.     Conservez le code PIN par défaut. Ainsi, si vous perdez votre mobile ou qu’on vous le vole, la personne qui le « retrouve » pourra profiter pleinement de votre forfait téléphonique.

2.     N’utilisez pas de mot de passe lors de son utilisation courante. C’est vrai : pourquoi protéger son mobile contre une utilisation malveillante alors qu’il est dans votre poche ?

3.     Laissez votre mobile à la portée de tous, afin qu’un « ami qui vous veut du bien » puisse vous mettre sur écoute, pour vous protéger évidemment. Comment ? Simplement en téléchargeant les applications adéquates depuis votre téléphone.

4.     Stockez les données sensibles sur votre téléphone, sans les crypter. À quoi cela pourrait-il bien servir ? Et puis c’est agaçant tous ces codes à retenir.

5.     Activez en permanence la fonction Location Tracking, celle qui permet de suivre vos déplacements. Elle est très utile pour qui voudrait suivre tous vos faits et gestes depuis Internet. Vous avez peur de vous perdre ?!

6.     Connectez-vous aux Wifi des lieux publics sans précautions, dans un aéroport, un café ou un hôtel. Et profitez-en pour accéder à votre compte bancaire ou pour effectuer des transactions financières. Un peu de charité ne fait pas de mal.

7.     Stockez les données confidentielles de votre entreprise sur votre mobile et synchronisez-les sur le Cloud. Pensez à vos concurrents qui ont besoin d’information stratégiques.

8.     N’utilisez pas d’antivirus ou autres applications de protection, cela pourrait nuire à l’action des pirates. Tout le monde a le droit de travailler, non ?

9.     Flashez tous les QR Code que vous croisez, quel que soit le support. C’est tellement pratique ces petits machins. Et puis les programmes malveillants ne sont pas partout quand même !

10.  Effectuez vos paiements depuis votre mobile sans vous préoccuper de rien. Votre banque vous a fait signer une bonne assurance. Enfin, peut-être…

11.  Acceptez tous les messages commerciaux envoyés par SMS ou MMS, pour vous proposer de faux services. Ça ne coûte que quelques centimes d’euros. Ce n’est pas grand chose.

12.  Téléchargez des applications de sources inconnues avec votre téléphone jaibreaké. Il n’y a aucun risque. Aucun.

13.  Installez sans discernement toute application qui vous semble utile. Oui, même celle pour connaître l’horoscope de votre orchidée. Si, elle est très utile. Et puis c’est impossible que des pirates l’utilisent pour contrôler votre mobile, gérer et voir vos contenus, lire vos messages, consulter vos informations bancaires…

Pirater un drône, simple comme du sans fil

Un bidouilleur explique comment, en quelques minutes, un pirate pourrait prendre la main sur des drones grand public vendus dans le commerce. Samy Kamkar est un informaticien qui aime mettre son nez dans les bits qui lui passent sous la souris. En 2005, il avait déjà fait parler de lui en dénonçant les informations des GPS des smartphones envoyées, illégalement, aux constructeurs.Il avait aussi joué avec MySpace avec le virus Samy.

Le codeur vient d’expliquer comment, avec un drône vendu dans le commerce, un Raspberry Pi, une petite batterie et deux transmetteurs wifi, il lui est possible de pirater les drones qui lui tournent autour. Pour le moment, se sont les drones de la marque Parrot. Bref, plus de 500.000 engins du leader du drône pour papa geek peuvent se faire pirater. Samy Kamkar a créé une application du nom de SkyJack. Le logiciel déconnecte les autres drones de leur propriétaire. Bilan, les commandes passées normalement par un téléphone portable (iOS ou Android) ne passent plus.

Bref, il a réussi à transformer des drones en zombi. Voilà qui s’annonce… hot dans de mauvaises mains !

Les smartwatchs interdites d’examens

Une université Belge fait interdire le port des montres pendant les examens pour faire face aux possibilités de tricherie avec une smart watch. Il n’aura pas fallu bien longtemps aux tricheurs pour trouver un intéret certain aux montres connectées, les fameuses smartwatchs. Samsung (Galaxy Gear), Sony, le Chinois ZTE, et prochainement Apple, proposent ces petits bijoux de technologies. L’université Belge de l’Arteveldehogeschool, située à Gand, vient de faire interdire le port de la montre lors d’un examen. Les « smartwatchs » permettent de se connecter sur Internet, et donc d’apporter des réponses aux tricheurs (qui ont les moyens de se payer ce type de montre intélligente).

Sur la Samsung, pas possible de lire les courriels, sur Sony, oui. La Galaxy Gear permet cependant de filmer son voisin d’examen. En juin dernier, un étudiant vietnamien de la Ho Chi Minh City University a d’ailleurs été coincé en train de tricher avec son chronographe numérique. Data Security Breach a pu se procurer le document internet de l’école, expliquant les montres à surveiller. Bref, d’ici peu, les concours et examens se passeront à poil !