Découvrez nos conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac

Vous constatez que votre Mac est relativement bruyant quand vous travaillez depuis quelque temps mais vous ne savez pas quoi faire ? Vous aimeriez des conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac ? Les ventilateurs Mac sont indispensables pour éviter une surchauffe de votre appareil mais peuvent vite devenir bruyants justement quand ils tournent à plein régime pour refroidir votre ordinateur. Heureusement, il existe des solutions pour éviter que vos ventilateurs ne fassent trop de bruit. Découvrez nos conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac et offrez-vous un environnement de travail plus silencieux.

Utiliser son Mac sur une surface plane

Premier conseil, si vous souhaitez éviter que vos ventilateurs ne fassent trop de bruit, vous devez utiliser votre Mac sur une surface plane. En effet, l’air pourra circuler de la meilleure des manières avec votre appareil installé sur une surface plane et vos ventilateurs auront moins de travail pour refroidir votre Mac. S’il peut par exemple être très agréable de regarder une série dans son lit, les aérations ont dans cette configuration toutes les chances d’être obstruées. Vos ventilateurs vont ainsi se mettre à tourner plus vite pour tenter de refroidir correctement votre Mac. S’il existe plusieurs solutions pour réduire le bruit des ventilateurs Mac, l’utilisation sur une surface plane est la plus évidente à mettre en place. Sachez qu’il existe de nombreux types de supports plats qui sont spécialement conçus pour vous permettre de profiter de votre Mac depuis un sofa ou votre lit de manière optimale.

Mettre son Mac dans des bonnes conditions

Ensuite, au-delà du support, notez qu’il existe des conditions optimales pour que votre Mac n’ait pas besoin de refroidir trop intensément tout le temps. Ainsi, nous vous conseillons par exemple d’utiliser votre appareil uniquement dans des conditions modérées avec des températures ne dépassant pas 35 degrés. Il en est de même pour les températures trop basses. Si vous devez travailler tout de même dans des conditions extrêmes, offrez des pauses à votre Mac pour lui permettre de refroidir naturellement. De plus, évitez les endroits poussiéreux pour installer votre poste de travail afin de ne pas avoir de poussière qui entre dans vos aérations. Prenez aussi soin de votre Mac autant que possible et veillez à ce que la configuration soit optimale.

Faire de la place sur votre Mac

Enfin, si vos ventilateurs font du bruit en permanence, nous vous conseillons tout simplement de libérer de la place sur votre disque. Prenez alors le temps de regarder les applications que vous avez téléchargées et qui prennent beaucoup de ressources. Supprimez quelques fichiers qui n’ont pas spécialement d’intérêt pour vous. Désactivez les logiciels qui vous prennent le plus de mémoire. Notez que nous vous conseillons d’installer un outil de nettoyage sur votre Mac pour que celui-ci soit facilement nettoyé en permanence. Quand vous allez avoir fait du ménage sur votre Mac, vous avez toutes les chances pour qu’il chauffe beaucoup moins lors de l’utilisation. Ainsi, vos ventilateurs Mac vont faire moins de bruit puisqu’ils auront moins de travail pour refroidir votre appareil.

Et vous, quels sont vos conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac ?

Piratage de la police de Shanghai

Des pirates affirment avoir volé les données personnelles de plus d’un milliard de personnes domiciliées en Chine suite au piratage d’une base de données de la police de Shanghai. Possible ?

Lors d’une fuite de données de cette ampleur il est pratiquement impossible de vérifier la véracité de chaque entrée. Toutefois, sur la base d’un échantillon de données, les premiers rapports indiquent que la fuite est plutôt crédible. On ne sait toujours pas si les données proviennent d’une seule base de données, de bases de données liées ou de bases de données sans rapport entre elles, ce qui signifie que le nombre de citoyens concernés pourrait bien être inférieur au nombre de données communiquées.

 Le prix relativement faible proposé par les pirates pourrait sembler significatif, sauf que de nombreux pirates, depuis le lancement de la guerre lancée par la Russie à l’encontre de son voisin l’Ukraine, fait ressortir des fuites et des failles  gardées secrètes depuis des semaines, certaines mêmes depuis des mois. Les pirates ont besoin de liquidité. Les Sécurité du système d’information (SI) non maitrisés deviennent de vraies mines d’or pour les pirates !

Les données sont proposées pour 10 bitcoins (200 000 dollars), ce qui laisse penser que le pirate cherche peut-être à vendre les données à plusieurs acheteurs et donc de manière non exclusive. Certains pirates que j’ai pu rencontrer me disaient « nous préférons vendre à un petit montant 10 fois aujourd’hui, qu’espérer une grosse somme demain« . Effectivement, 10 fois 200 000 aujourd’hui et mieux qu’espérer tomber sur le bon acheteur à 2 millions demain !

« La valeur des données personnelles varie également d’un citoyen à l’autre, en grande partie en fonction de la possibilité de monétiser les données par le biais de l’usurpation d’identité ou de fraude, les nations occidentales telles que le Royaume-Uni et les États-Unis exigeant généralement un prix plus élevé. »  explique Toby Lewis, Global Head of Threat Analysis de Dartrace.

Il est intéressant de noter que les organes de censure chinois s’empressent de mettre fin à toute discussion sur cette fuite qui pourrait discréditer le gouvernement, dans la mesure où ce dernier est considéré comme la source présumée de la fuite. Cela peut être une indication de la véracité de l’affirmation, mais il peut s’agir simplement d’une tentative d’étouffer des rumeurs potentiellement dommageables.

Patch Tuesday Juillet 2022

Microsoft corrige 84 vulnérabilités dont 4 critiques, ainsi que 2 concernant Microsoft Edge (basé sur Chromium). Adobe publie 4 avis de sécurité et corrige 27 vulnérabilités dont 18 critiques.

Microsoft a corrigé en ce mois de juillet 2022 pas moins de 84 vulnérabilités. Quatre sont classées comme critiques car facilitant une exécution de code à distance (RCE).

La mise à jour cumulative de Windows dans le cadre du Patch Tuesday de ce mois comprend le correctif pour une vulnérabilité Zero-Day (CVE-2022-22047) activement exploitée. Le 06 juillet 2022, Microsoft a également publié deux mises à jour de sécurité pour Microsoft Edge (sur Chromium) .

Microsoft a corrigé plusieurs failles dans ses logiciels, y compris des vulnérabilités de déni de service (DoS), d’élévation de privilèges, de divulgation d’informations, d’exécution de code à distance (RCE), de contournement des fonctions de sécurité et de falsification ainsi que dans Microsoft Edge (sur Chromium).

De nombreuses vulnérabilités corrigées ce mois-ci sont associées à une exécution de code à distance, mais aucune exploitation active (en mode aveugle) n’est signalée, à l’exception de la CVE-2022-22047, une vulnérabilité d’élévation de privilèges dans le composant CSRSS de Windows.

Classement des vulnérabilités corrigées par Microsoft en juillet 2022

Déni de Service

5

Importante

5

Élévation de privilèges

50

Importante

50

Divulgation d’informations

11

Importante

11

Microsoft Edge (basé sur Chromium)

2

N/A

2

Exécution de code à distance

12

Critique

4

Importante

8

Contournement des fonctions de sécurité

4

Importante

4

Falsification

2

Importante

2

CVE-2022-22047 Vulnérabilité d’élévation de privilèges dans le composant CSRSS Windows

Cette vulnérabilité affiche un score de sévérité CVSSv3.1 de 7,8/10. Élévation de privilèges – Important – L’attaquant qui parvient à exploiter cette vulnérabilité peut obtenir des privilèges SYSTEM (Article 5015874). Évaluation d’exploitabilité : Exploitation détectée

Zoom sur les vulnérabilités Microsoft critiques et importantes

L’avis de sécurité du mois concerne de nombreuses familles de produits Microsoft, dont Azure, le navigateur, les mises à jour de sécurité étendue (ESU), Microsoft Dynamics, Microsoft Office, System Center et Windows. Au total 63 produits/versions Microsoft sont concernés. Les téléchargements concernent Monthly Rollup (Déploiement mensuel), Security Only (Sécurité uniquement) et Security Update (Mise à jour de sécurité).

CVE-2022-30221 | Vulnérabilité d’exécution de code à distance dans le composant graphique de Windows

Cette vulnérabilité affiche un score de sévérité CVSSv3.1 de 8,8/10. Pour l’exploiter, l’attaquant doit d’abord convaincre l’utilisateur ciblé de se connecter à un serveur RDP malveillant. Au moment de la connexion, le serveur malveillant exécutera du code sur le système de l’utilisateur ciblé. Seuls Windows 7 Service Pack 1 et Windows Server 2008 R2 Service Pack 1 sont affectés par cette vulnérabilité si RDP 8.0 ou RDP 8.1 est installé. Si aucune de ces deux versions de RDP n’est installée sur Windows 7 SP1 ou Windows Server 2008 R2 SP1, vous n’êtes pas concernés par cette vulnérabilité. Évaluation d’exploitabilité : Exploitation moins probable

CVE-2022-22029 | Vulnérabilité d’exécution de code à distance dans le système de fichiers réseau (NFS) de Windows

Cette vulnérabilité affiche un score de sévérité CVSSv3.1 de 8,1/10. Cette vulnérabilité peut être exploitée sur le réseau en lançant un appel malveillant et non authentifié auprès d’un service NFS pour déclencher une exécution de code à distance (RCE). Pour que l’exploitation de cette vulnérabilité réussisse, l’attaquant doit s’investir dans des tentatives d’exploitation répétées dans le temps en envoyant des données en mode permanent ou intermittent. Évaluation d’exploitabilité : Exploitation moins probable

CVE-2022-22038 | Vulnérabilité d’exécution de code à distance au niveau du runtime d’appel de procédure à distance (RPC)

Cette vulnérabilité affiche un score de sévérité CVSSv3.1 de 8,1/10. Pour que l’exploitation de cette vulnérabilité réussisse, l’attaquant doit s’investir dans des tentatives d’exploitation répétées dans le temps en envoyant des données de manière permanente ou intermittenteÉvaluation d’exploitabilité : Exploitation moins probable

CVE-2022-22039 | Vulnérabilité d’exécution de code à distance dans le système de fichiers réseau (NFS) de Windows

Cette vulnérabilité affiche un score de sévérité CVSSv3.1 de 7,5/10. Pour que l’exploitation de cette vulnérabilité réussisse, l’attaquant doit gagner une situation de course. Cette vulnérabilité peut être exploitée sur le réseau en lançant un appel malveillant et non authentifié auprès d’un service NFS pour déclencher une exécution de code à distance (RCE). Évaluation d’exploitabilité : Exploitation moins probable

Autres vulnérabilités Microsoft majeures

Début juillet, Microsoft a publié des correctifs pour les vulnérabilités CVE-2022-2294 et CVE-2022-2295 dans Microsoft Edge (sur Chromium). La vulnérabilité attribuée à chacune de ces CVE est présente dans le logiciel Open Source (OSS) Chromium utilisé par Microsoft Edge. Elle est décrite dans le guide des mises à jour de sécurité pour signaler que la toute dernière version de Microsoft Edge (sur Chromium) n’est plus vulnérable. Pour plus d’information cf Security Update Guide Supports CVEs Assigned by Industry Partners

Les pirates russes APT29 utilisent les services de stockage en ligne, DropBox et Google Drive

Dans le monde entier, des entreprises font confiance à des services de stockage tels que DropBox et Google Drive pour leurs opérations quotidiennes. Cette confiance est pourtant mise à mal par des acteurs malveillants qui, comme le montrent les dernières recherches, redoublent d’ingéniosité pour exploiter la situation au profit d’attaques extrêmement difficiles à détecter et à prévenir.

Les dernières campagnes orchestrées au moyen d’une menace persistante avancée (APT), que l’Unit 42 connait et suit sous le nom de Cloaked Ursa (également appelée APT29, Nobelium ou Cozy Bear) ont donné à voir un niveau de sophistication inédit ainsi que des capacités à s’immiscer rapidement dans des services populaires de stockage sur le cloud afin d’échapper à la détection.

Ce groupe n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai dans le détournement de services cloud légitimes et fiables. Au fil de leurs recherches, les spécialistes ont découvert que leurs deux campagnes les plus récentes exploitaient pour la première fois les services de stockage Google Drive.

La réplication des données opérée sur le cloud Google Drive, à laquelle s’ajoute la confiance de millions de clients à travers le monde, rend les opérations de ce malware particulièrement inquiétantes. En effet, lorsque l’utilisation de services fiables est associée au chiffrement, comme c’est le cas ici, il devient bien plus difficile pour les entreprises de détecter les activités malveillantes en lien avec la campagne.

Cloaked Ursa

Depuis longtemps, le secteur de la cybersécurité considère la menace Cloaked Ursa comme affiliée au gouvernement russe. Ce lien expliquerait notamment la mission historique du groupe, qui remonte aux campagnes de malware lancées en 2008 contre la Tchétchénie et d’anciens pays du bloc soviétique. Un autre des faits d’armes plus récents attribués au groupe est le piratage du Comité national démocrate (DNC) des États-Unis, en 2016, de même que la cyberattaque SolarWinds de 2020 qui a compromis toute une chaîne d’approvisionnement.

Plus précis quant à l’identification des auteurs de l’attaque, les États-Unis comme le Royaume-Uni ont publiquement pointé du doigt le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie (SVR), c’est-à-dire les activités d’espionnage. Les dernières campagnes de cet acteur ont servi à faire croire qu’un rendez-vous se préparait avec un ambassadeur. L’Unit 42 pense que ces campagnes ciblaient des missions diplomatiques occidentales qui se sont déroulées entre mai et juin 2022. Les leurres inclus dans ces campagnes suggèrent qu’une ambassade étrangère au Portugal, ainsi qu’une ambassade étrangère au Brésil, ont été prises pour cible. Dans les deux cas, les documents de phishing contenaient un fichier HTML malveillant (EnvyScout) utilisé pour entreposer d’autres fichiers similaires dans le réseau ciblé, notamment un payload Cobalt Strike.

Notre classement des meilleurs Coding Bootcamp

Travailler dans la tech, devenir développeur web ou tout simplement changer de carrière, des objectifs qui n’ont jamais été autant accessibles que depuis l’avènement des coding bootcamp. En une décennie, les bootcamps ont conquis les espaces de formation et le principe s’est bien démocratisé. Néanmoins, en 2022 nombreuses sont les formations en code proposées par les bootcamps et il est souvent difficile de faire son choix. Nous avons décidé de vous éclairer en comparant au mieux les statistiques de retour à l’emploi publiées par les trois meilleurs coding bootcamp !

1. La Capsule

Implantée en France et en Europe, l’école de développement web a publié son Job Report de l’année 2020 sur son programme phare, la FullStack JS. Premier chiffre frappant qui place La Capsule en tête de liste de ce classement c’est son taux de retour à l’emploi s’élevant à 95 % ! Comparé aux autres bootcamps, c’est le meilleur coding bootcamp en termes d’insertion professionnelle, de plus le taux d’occupation d’un emploi CDI est de 82%. Quant aux freelance issus de cette école, ils gagnent en moyenne 324€. Atout majeur de La Capsule, c’est la pédagogie par projet couplée à des technologies enseignées qui sont prisées sur le marché de l’emploi comme JavaScript ou NodeJS. Autre excellente nouvelle, 95% des alumnis travaillent dans la tech, preuve que la formation est calquée sur les besoins des entreprises tech. Secteur à forte dominance masculine, l’école s’engage pour féminiser les métiers tech et forme 30% de femmes. A la fin de la formation FullStack, les élèves obtiennent le titre de développeur web et mobile, un titre RNCP niveau 6 d’équivalent Bac +¾.

2. Le Wagon

A la seconde place, nous retrouvons Le Wagon. Créé en 2014, on peut dire que le bootcamp a fait le tour du monde avec ses campus implantés sur les cinq continents ! Le Job Report de l’école concerne que le second semestre 2020 et uniquement sa formation web developper répartie sur trois campus français, il est donc compliqué d’établir une tendance uniforme. Néanmoins, on notera un bon taux de retour à l’emploi avec 84% d’alumnis qui occupent un contrat salarié. 82% ont trouvé un emploi dans la tech, cependant quand on regarde les chiffres de plus près, l’école ne forme que 25% de développeurs. Le Wagon enseigne le langage Ruby, RubyOnRails et JavaScript. En ce qui concerne le tarif freelance des anciens élèves, il s’élève à 250€ (médian). Un tiers de femmes ont été formées, un engagement pour les femmes dans la tech que l’école tend à promouvoir. Point fort de l’école : son réseau d’alumnis comptabilisant plus 15000 personnes.

Wild Code School

Avec ses 25 campus en France et dans toute l’Europe, la Wild Code School a publié un rapport d’insertion professionnelle en cette année 2022, couvrant ses statistiques allant du second semestre de 2019 au second semestre 2020. Son taux de retour à l’emploi est de 82% et les alumnis occupent à 74% un contrat salarié. La Wild Code School a formé 33% de femmes soit 4 points de plus que l’année précédente. Particularité de la Wild Code School : l’accès à l’alternance qui délivre un diplôme Bac+4. L’école indique que 78% de ses alumnis travaillent dans le développement web mais ne communique pas plus sur les métiers tech en général.

Quelles sont les cybermenaces les plus courantes pour les environnements industriels ?

Face à la prolifération des cybermenaces, aucune entreprise n’est à l’abri, indépendamment de sa taille et de son domaine d’activité. Si les secteurs numériques, tels que le commerce électronique, ont longtemps constitué des cibles privilégiées, le monde de l’industrie est à son tour dans le collimateur des criminels.

L’une des principales raisons réside dans l’obsolescence ou la faiblesse de processus de cybersécurité qui n’ont été pas renforcés, voire mis à jour depuis longtemps. Il n’est pas rare que les systèmes en place continuent d’utiliser les mêmes protocoles de sécurité que lors de leur lancement, de sorte que les attaques peuvent rapidement et facilement interférer avec les opérations. On croit à tort que les cyberattaques sont de plus en plus sophistiquées ou complexes ; en réalité, les criminels s’appuient sur des tactiques bien établies et recherchent les opportunités les plus évidentes et les plus rapidement accessibles.

Pour renforcer leur posture de sécurité, les dirigeants doivent donner la priorité à leurs systèmes de cybersécurité et, avant toute chose, savoir où se trouvent les menaces les plus courantes au sein de leur entreprise.

Protéger les processus stratégiques

En matière de cybersécurité, les criminels sont plus véloces que les entreprises. Les criminels ne se contentent généralement pas de provoquer des perturbations temporaires ; ils attaquent là où ils savent que les dommages seront les plus importants, à savoir les processus essentiels au bon fonctionnement de l’entreprise.

Lorsqu’ils sont parvenus à toucher ces processus stratégiques, les hackers peuvent déclencher une réaction en chaîne à de nombreux autres niveaux de l’entreprise, notamment logistique, amplifiant ainsi la portée de leur attaque.

Prenons l’exemple de l’industrie des hydrocarbures : une attaque conçue pour mettre hors service un serveur qui contrôle des pompes à pétrole peut entraîner un arrêt immédiat de la production. En ciblant le cœur de son modèle industriel, cette agression paralyse littéralement le bon fonctionnement de l’entreprise.

Protéger les employés

Dans le monde moderne où nombre d’entreprises fonctionnent selon une approche fragmentée, les cybercriminels disposent de multiples points d’entrée pour lancer leurs offensives. Généralement peu sophistiquées ni même ciblées, ces attaques ont plutôt tendance à « ratisser » aussi largement que possible avant de se focaliser sur un individu ou un objectif spécifique. Le plus souvent, une erreur commise de façon involontaire par un employé ou un équipement non protégé constitue la meilleure porte d’entrée.

Des techniques éprouvées, telles que l’hameçonnage, sont encore abondamment utilisées, car il suffit aux cybercriminels de déterminer le « maillon faible » et de l’attaquer rapidement. Dans de nombreux cas, il s’agira d’un employé qui clique sans réfléchir sur un lien dans un courriel, ou qui utilise à domicile un ordinateur non sécurisé. Ces tentatives se révèlent peu risquées et peu coûteuses pour les attaquants, lesquels peuvent lancer des attaques d’ampleur quasi illimitée dans le monde entier.

En deux mots, pour protéger une entreprise, il est essentiel de bien protéger ses employés. L’une des bonnes pratiques consiste à encourager les collaborateurs à observer des mesures de sécurité élémentaires et à les former régulièrement à l’hygiène numérique. En dépit de leur simplicité évidente, ces initiatives de façon significative contribuent à limiter les risques de cyberattaque.

Protéger le service informatique

Plus une entreprise s’en remet à la technologie, plus la surface d’attaque à protéger sera étendue. L’intégration de nouveaux logiciels ou de nouveaux équipements au sein des processus stratégiques doit s’accompagner d’une réflexion en amont afin de protéger au mieux la technologie. Les entreprises qui adoptent de nouveaux systèmes sans prendre la peine de les sécuriser correctement offrent des opportunités en or aux cybercriminels.

En fait, compte tenu de leur dépendance croissante vis-à-vis des processus numériques, les entreprises doivent traiter les risques numériques de la même façon que les risques juridiques. Toutes les entreprises mesurent les menaces juridiques auxquelles elles sont exposées, et c’est pour éviter tout problème de cet ordre qu’elles se reposent sur des experts en droit. Un état d’esprit similaire doit animer l’approche de la cybersécurité.

Aucune entreprise ne signera un partenariat, un accord de fusion, ni même un contrat standard sans l’avoir soumis à un avocat, et c’est exactement ce qui doit se passer avec les nouvelles technologies. Pour limiter les risques de cyberattaque, les entreprises doivent prendre contact avec des experts et des professionnels de la cybersécurité avant d’adopter une nouvelle technologie, comme ils solliciteraient leurs avocats avant de parapher un nouveau contrat. Cette approche doit s’inscrire au cœur de la culture des entreprises afin de renforcer leur hygiène numérique.

Compliquer la tâche des pirates

Une cybersécurité efficace repose sur un concept a priori simple : faire en sorte qu’il soit incroyablement difficile et coûteux pour les cybercriminels de tenter une attaque.

Le simple fait d’intégrer d’emblée une approche renforcée de la sécurité dans les systèmes informatiques a un effet dissuasif important.

Afficher une certaine forme de visibilité et des capacités de détection, tout en accélérant la réactivité aux menaces constitue à cet égard un bon point de départ. Il convient dans cette optique de déployer de façon précoce des solutions de cybersécurité efficaces, avant de les améliorer de manière dynamique et continue. Un plan d’action élémentaire mis en place rapidement et actualisé régulièrement exercera un effet nettement plus dissuasif sur les agresseurs potentiels que vous l’imaginez à première vue. (Par Eduardo Di Monte, Cybersecurity Portfolio Strategic Growth Leader Rockwell Automation)

Ransomware : la rançon moyenne est de 925 162 dollars

Le montant moyen des paiements de rançons suit à une cyberattaque approche rapidement le million de dollars alors que la crise des rançongiciels continue de faire des ravages dans les organisations de toutes tailles à travers le monde.

Les rançons ne cessent d’augmenter à la fois en ce qui concerne les demandes que les paiements. Parmi les cas de réponse aux incidents en 2021, qui se trouvaient principalement aux États-Unis, la rançon moyenne demandée était d’environ 2,2 millions de dollars. Cela représente une augmentation d’environ 144 % par rapport à la demande moyenne de 900 000 $ des cas traités en 2020 par les consultants de l’Unit 42. Le paiement moyen des dossiers traités par les experts de l’Unit 42 ont grimpé à 541 010 $, soit 78 % de plus que l’année précédente.

Il semble que personne ne soit à l’abri des attaques de ransomwares comme le montre le blog ZATAZ. Les organisations dans presque tous les pays et secteurs ont été ciblées en 2021. L’analyse des sites de fuite de ransomwares a identifié la région des Amériques comme la plus touchée – 60 % des victimes recensées sont identifiés dans cette région, tandis que 31 % des victimes sont attribuées à l’Europe, au Moyen-Orient et à l’Afrique (EMEA) et 9% à l’Asie-Pacifique. Les services professionnels et juridiques, suivis de la construction, ont été les secteurs les plus ciblés, avec respectivement 1 100 et 600 victimes recensées sur les sites de fuite.

Les effets à long terme d’une attaque par rançongiciel peuvent représenter un défi pour les organisations. Parmi les entreprises touchées par les ransomwares, une majorité (58 %) des décideurs informatiques déclarent que leur l’organisation a payé la rançon, 14 % déclarant que leur organisation a payé plus d’une fois. Sans parler de celle qui ne souhaite pas que cela se sache et son prêt à menacer les lanceurs d’alertes.

Le rapport indique que, bien que 41 % des entreprises touchées par une attaque par ransomware aient pu récupérer en moins d’un mois, 58% ont pris plus d’un mois. 29% des entreprises interrogées attaquées par des ransomwares ont pris plus de trois mois, et 9 % ont dit qu’il leur a fallu plus de cinq à six mois pour revenir à la normale.

Les tactiques employées par ces cybercriminels reflètent la sophistication croissante et maturité du paysage des rançongiciels.

Multi-extorsion en hausse

Techniques de multi-extorsion où non seulement les attaquants chiffrent les dossiers d’une organisation, mais pratiquent aussi le « name and shame » (chantage aux victimes et/ou menacer de lancer d’autres attaques (par exemple, l’attaque DDoS) pour inciter les victimes à payer plus rapidement. En 2021, les noms et preuve de compromis pour 2 566 victimes ont été affichés publiquement sur sites de fuite de ransomware, marquant une augmentation de 85% par rapport à 2020.
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La prolifération des RaaS (Ransomware as a Services) avec la mise à disposition de « kits » et services de soutien aux cybercriminels qui réduisent leurs barrières techniques et leur permettent d’accélérer et multiplier leurs attaques.

Les principaux gangs de rançongiciels ont rapidement exploité la vulnérabilité CVE-2021-44228, communément appelée Log4Shell.

Il est fort probable que tant que les organisations ne parviendront pas à appliquer les correctifs connus pour ces vulnérabilités critiques, les attaquants continueront à les exploiter à leur avantage.

Penser comme un attaquant pour contrer les nouvelles attaques DDoS

Le télétravail a considérablement changé les modes de fonctionnement en entreprise. En effet, selon l’Insee, 22 % des salariés français télétravaillent au moins une fois par semaine. Cette pratique élargit les modes de communications entre collaborateurs, rendant les environnements numériques de travail accessibles depuis n’importe quel appareil connecté, professionnel comme personnel. Cette accessibilité augmente la surface d’attaque et donc les possibilités de corruption des cybercriminels. Ces derniers s’appuient en effet désormais sur cette informatique de périphérie pour s’immiscer insidieusement dans les réseaux, soulignant ainsi la nécessité d’adapter les approches de protection des réseaux à ces nouvelles pratiques.

La part importante des salariés en télétravail nécessite des ajustements que l’informatique de périphérie est capable d’offrir. En revanche, cette dernière présente de nouvelles failles que les cybercriminels exploitent déjà dans les attaques par déni de service distribué (DDoS) : « L’adoption d’une architecture de périphérie – edge computing – qui rapproche le traitement et le stockage des données de leur source, permet entre autres aux entreprises d’accroître les performances de leur réseau, tout en réduisant la nécessité de renvoyer les données recueillies à la périphérie du réseau vers un datacenter. Ainsi, plus de la moitié des entreprises seraient susceptibles d’y recourir pour au moins six cas d’utilisation, d’ici fin 2023. Toutefois, si les entreprises se tournent de plus en plus vers la périphérie, les cyberattaquants s’y intéressent également de très près afin d’adapter leurs modes d’attaques aux pratiques en place. » explique Philippe Alcoy, de chez NETSCOUT

Par ailleurs, outre la lutte contre les attaques par déni de service distribué (DDoS) à la périphérie, il est également essentiel d’accorder une attention particulière aux attaques DDoS plus granulaires au niveau des applications, cibles de choix pour les cybercriminels qui peuvent bloquer les activités des utilisateurs par ce biais.

Il existe trois types d’attaques DDoS courantes de la couche applicative communément utilisées par les acteurs malveillants : Slowloris, Slow Post et les attaques par épuisement des tables d’état TCP.

Tout d’abord, Slowloris, une attaque de la couche applicative qui utilise des requêtes HTTP partielles pour ouvrir des connexions entre un seul ordinateur et un serveur web ciblé. Son objectif est de garder ces connexions ouvertes le plus longtemps possible afin de submerger et de ralentir la cible. Ensuite, avec l’attaque de type Slow Post, le cybercriminel envoie des en-têtes HTTP Post légitimes à un serveur web. Dans les en-têtes, les tailles du corps du message qui suivra sont correctement spécifiées. Cependant, le corps du message est envoyé à une vitesse très lente, avec pour but de ralentir le serveur. Enfin, les attaques par épuisement des tables d’état TCP cherchent à consommer les tables d’état de connexion présentes dans de nombreux composants d’infrastructure tels que les répartiteurs de charge, les pares-feux et les serveurs d’application eux-mêmes. Ces attaques peuvent même détruire des dispositifs de grande capacité permettant de maintenir l’état de millions de connexions.

Les attaques par déni de service distribué sont de plus en plus courantes et sophistiquées, surtout depuis les changements amenés par le travail en distanciel. Les réseaux, encore soumis à des zones d’ombres – en raison des multiples appareils, applications, accès et utilisateurs humains et machines qui y circulent – sont sujets à toujours plus de vulnérabilités. C’est pourquoi les équipes IT doivent rivaliser de précision et de réactivité afin de protéger au mieux la périphérie du réseau et ainsi garantir la disponibilité des applications critiques pour l’entreprise ; de même que les cybercriminels continuent de chercher à garder une longueur d’avance sur les entreprises, pour en dérober les informations et bloquer les accès, ces dernières doivent penser comme des attaquants et partir du principe qu’à chaque changement ou nouveauté, elles seront probablement ciblées. En anticipant ces potentielles attaques, elles seront ainsi plus à même de les contrer.

WordPress force la mise à jour en corrigeant une faille critique

Il y a quelques jours, le géant de l’Internet WordPress imposait une mise à jour d’un plugin populaire Ninja Forms. Une action salvatrice qui pose cependant question.

Le populaire plugin WordPress Ninja Forms souffrait, il y a encore quelques jours, d’une vulnérabilité critique. Une faille activement utilisée par les pirates informatiques.

Cet exploit malveillant permettait d’injecter du code arbitraire dans un site. L’espace web ainsi piégé pouvait permettre l’infiltration des machines des visiteurs, etc.

La vulnérabilité a été corrigée dans sa version 3.6.11.

Jusqu’ici, rien de bien nouveau ? Une faille et sa correction rapide.

Mais ce n’est pas la chose la plus intéressante et/ou inquiétante. Cette mise à jour forcée pour tous les utilisateurs montre aussi que WordPress aura été capable de prendre la main sur plus de 730 000 sites sans l’accord des administrateurs.

Et ce n’est pas la première fois. La faille d’un autre plugin, celui d’UpdraftPlus, avait été corrigée de la même façon avec l’injection du code corrigé sans l’accord des webmasters.

La question est de savoir maintenant s’il faut faire confiance dans un système qui, à tout moment, peut forcer des modifications et déployer du code dans des centaines de milliers de sites web de part le monde ?

A noter que j’ai repéré, dans un espace du darknet, une vente d’un 0day concernant un exploit pirate visant WordPress 5.9.0. « Cet exploit python permet l’exécution de code à distance, fonctionne avec les installations par défaut et ne devrait pas nécessiter d’authentification ou d’interaction avec l’utilisateur. » explique le pirate. Mise à prix de ce tour de passe-passe : 0.35 BTC. Un peu plus de 6 600 euros au moment de l’écriture de cet article.

Cryptomonnaie : êtes-vous prêts pour vous faire arnaquer ?

Les escrocs sur la toile sont légion et font preuve de créativité pour tirer parti de l’engouement pour les jetons non fongibles (NFT) et les cryptomonnaies. Analysé de vols de NFT et cryptomonnaies via des comptes Twitter piratés.

Des escrocs spécialisés dans les cryptomonnaies mentionnent les utilisateurs dans les réponses de centaines de tweets afin de les conduire vers des sites de phishing. Ces derniers ressemblent aux sites légitimes des projets NFT, ce qui les rend difficile à distinguer par l’amateur moyen de cryptomonnaies. Plutôt que les noms d’utilisateur et les mots de passe traditionnels, les utilisateurs sont amenés à connecter leurs portefeuilles de cryptomonnaie. Ce faisant, les escrocs sont en mesure de transférer les cryptomonnaies comme l’Ethereum ($ETH) ou le Solana ($SOL), ainsi que tous les NFT détenus dans ces portefeuilles.

Les Airdrops et les NFT gratuits favorisent les arnaques aux cryptomonnaies

Airdrop est utilisé en tant qu’activité promotionnelle pour faciliter le démarrage d’un projet de cryptomonnaie. Le Bored Ape Yacht Club (BAYC) a annoncé au début de l’année un airdrop d’ApeCoin aux détenteurs de ses différents projets NFT tels que BAYC, Mutant Ape Yacht Club et Bored Ape Kennel Club. Les escrocs ont vu en cette annonce l’opportunité de tirer parti de l’intérêt suscité par cet Airdrop à venir et ont commencé à créer des campagnes en détournant des comptes Twitter vérifiés pour conduire les utilisateurs vers des sites de phishing.

Les escrocs mettent en garde contre les escrocs pour ajouter de la légitimité aux tweets

Les escrocs peuvent également apparaître comme de bons samaritains en invoquant la menace d’escrocs potentiels pour justifier le fait qu’ils « nettoient » ou « ferment » les commentaires ou les réponses à leurs tweets. Une fois qu’ils ont semé quelques-uns de ces faux tweets, ils tirent parti d’une fonction Twitter intégrée aux conversations qui permet de limiter les personnes qui peuvent répondre à leurs tweets, ce qui empêche les utilisateurs d’avertir les autres de la fraude potentielle qui les attend.

En France, les arnaques liées aux cryptomonnaies ont augmenté. Selon le médiateur de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), les cryptomonnaies seraient liées à un quart des arnaques signalées en 2021, contre 6 % l’année précédente. L’organisme précise avoir reçu 78 dossiers, présentant un préjudice allant de 169 euros à 337.000 euros. (Satnam Narang, Staff Research Engineer – Tenable)

Petites entreprises, grandes menaces : restez informés, restez protégés

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