Une mise à jour Adobe Lightroom efface les photos

Voilà qui est fâcheux pour les utilisateurs de l’application Adobe Lightroom pour iPhone et iPad. La dernière mise à jour effacé les photos des utilisateurs.

Abracadabra… plus de photos ! La dernière mise à jour pour Adobe Lightroom à destination des iPhone et Ipad a effacé les photos des utilisateurs. Un étonnant bug qu’Adobe a rapidement corrigé, mais le mal était fait pour de nombreux utilisateurs. « Certains clients qui ont mis à jour vers Lightroom 5.4.0 sur iPhone et iPad peuvent perdre des photos et / ou des préréglages. Cela a affecté les clients utilisant Lightroom mobile sans abonnement au cloud Adobe. Cela a également affecté les clients du cloud Lightroom avec des photos et des préréglages qui n’avaient pas encore été synchronisés avec le cloud Adobe.« 

Les utilisateurs de l’outil dédié aux photos sous Android, MacOS et Windows n’ont pas connu cette faille. « L’installation de la version 5.4.1 ne restaurera pas les photos ou préréglages manquants pour les clients affectés par le problème introduit dans la version 5.4.0. » souligne Adobe en s’excusant du problème. « Nous savons que certains clients ont des photos et des préréglages qui ne sont pas récupérables. Nous savons à quel point cela sera frustrant et bouleversant pour les personnes touchées et nous nous excusons sincèrement.« 

CMS Drupal : 10 précautions à prendre pour une sécurité maximale

Drupal figure aujourd’hui parmi les CMS les plus utilisés pour développer des sites internet. Sa rapidité, sa flexibilité et sa fiabilité font de lui le logiciel Open Source le plus prisé des grandes entreprises internationales. Autant dire qu’il est particulièrement sécurisé ! Cependant, des méthodes supplémentaires peuvent être appliquées pour augmenter encore sa résistance aux attaques. Voici 10 précautions à prendre pour encore plus de sécurité.

Drupal permet de créer des sites web aussi variés que des sites vitrine, marchands ou institutionnels, c’est pourquoi, à l’image de l’ agence drupal ITSS, bon nombre d’agences web spécialistes de création de site ou de développement spécifique choisissent, pour leurs clients, des solutions utilisant ce CMS.

Dix conseils pour plus de sécurité avec Drupal

Pour augmenter encore plus la sécurité avec drupal, et protéger son site au maximum, il est recommandé de prendre ces dix précautions supplémentaires.

1. Maintenir un nombre minimal de comptes administrateurs et enlever les utilisateurs inactifs

2. Installer des modules que la communauté Drupal a approuvé. En effet, celle-ci teste et corrige les failles détectées (plus ou moins rapidement cependant). Parmi les modules de sécurité, on retrouve Password Policy, Security Review, Kit de sécurité, Username Enumeration Prevention, Generate Password.

3. Patcher régulièrement les modules installés. En effet, ces derniers contiennent souvent des correctifs de sécurité. Drupal et ses modules doivent être à jour.

4. Choisir un bon hébergeur, qui a des mesures de sécurité qui résistent. Il est important qu’il fasse des sauvegardes régulières des sites. De même, l’utilisateur doit aussi faire des sauvegardes régulières de son site.

5. Mettre en place un certificat SSL afin de sécuriser les communications client-serveur via le protocole HTTPS.

6. Installer une protection anti-DDoS.

7. Vérifier de façon régulière les rapports d’état de Drupal pour avoir une idée de la sécurité de son site.

8. Utiliser des mots de passe forts et les changer régulièrement.

9. Utiliser l’authentification à double facteur.

10. Enlever les modules qui ne servent pas.

Drupal et ses modules

L’environnement Drupal propose un éco-systéme de modules et autres plugins. Pensez, pour la sécurité de votre espace de travail à la double authentification. Cette fameuse authentification à deux facteurs qui devient, aujourd’hui, indispensable.
Comme vous le savez, pour vous connecter, il vous est réclamé vos identifiants de connexion : login et mot de passe. Avec cette double authentification (2fa, TFA, …) il vous sera réclamé une seconde clé. Ainsi, en cas de vol de vos identifiants, sans la seconde étape de validation de connexion, point de passage possible pour le malveillant.
Pour cette option, vous devez possdéder l’extension mcrypt. Elle doit être installée pour utiliser le module TFA. Pourquoi ? Ce module stocke certaines données sensibles. Informations chiffrées à partir de  la bibliothèque php mcrypt.
Le second code dédiée à cette double authentification sera généra à partir de votre smartphone et d’une application dédiée comme celle proposée par Google.
Dernier point, et pas des moindres, lors de la mise en place de votre site, n’oubliez pas de sécuriser les comptes utilisateurs et de ne pas valider des comptes administrateurs à la pelle, ouvrant, en cas d’oublie, des portes possibles à des modifications non prévues. Les personnes autorisées se devront d’avoir un mot de passe fiable. Le module « password policy » devrait pouvoir les y aider. Il obligera les plus « feignants » à se créer un sésame digne de ce nom en définissant des politiques de mot de passe que vous aurez décidé : majuscules, chiffres, nombre de signes … Vous pourrez, par exemple, imposer deux majuscules dans un mot de passe ; quatre chiffres ; …
Il permet aussi de véfirier que le mot de passe n’a pas déjà été exploité via un historique proposé par le module. Il vérifie le mot de passe haché par rapport à une collection de mots de passe hachés précédents.

Mode d’emploi pour combattre les pirates de la Corée du Nord

Un mode d’emploi de l’armée américaine explique l’armée de la Corée du Nord et sa section hacking étatique.

La campagne médiatique militaire US à l’encontre de la Corée du Nord vient de voir apparaître, en ce mois d’août, un nouveau document du DoD, le Département de la Défense US, concernant les pirates informatiques de la Corée du Nord. On y apprend que l’armée américaine affirme que de nombreux pirates nord-coréens sont basés en dehors de la dictature locale, dans des pays comme la Biélorussie, la Chine, l’Inde, la Malaisie et la Russie. Une cyber armée forte de 6 000 e-soldats. De nombreux pirates affichés comme membre de l’armée de PyongYang ont été arrêtés en Thaïlande, Philippine ou encore en Chine.

Déjà, en 2011, des petites mains du Gold Farming (création de personnage dans des jeux vidéo pour les revendre) étaient arrêtées en Chine. Quinze pirates informatiques nord coréens. Ils pirataient la planète afin de récupérer des « dollars » pour Kim Jong-Li. Parmi leurs actions, de la revente d´or créés dans World of Warcraft.

Tactiques nord-Coréennes

Ce document de 332 pages est un manuel militaire baptisé « Tactiques nord-Coréennes ». Il a été rendu public en juillet 2020. Il revient surtout sur l’armée populaire coréenne et les tactiques conventionnelles. Un chapitre relate la section numérique de cette force armée. « La plupart des opérations de guerre électronique et dans le cyberespace ont lieu au sein de l’Unité d’orientation de la guerre cybernétique, plus connue sous le nom de Bureau 121″, explique l’armée américaine. Le Bureau 121 a connu une croissance exponentielle ces dernières années ». Toujours selon ce document, le Bureau 121 est passé « d’au moins 1 000 hackers d’élite en 2010 à plus de 6 000 membres aujourd’hui ». Des chiffres assez fantaisiste. Ce qui reste très étonnant pour un document militaire.

Par exemple, en 2013, un rapport du ministère sud-coréen de la Défense parlait déjà de 3 000 soldats pirates en 2013. En 2014, le DoD vendait déjà les black hat de Pyongyang comme « la 3e armée armée de hackers du monde » derrière la Russie et les États-Unis.

En 2014 déjà, l’Agence de Presse Reuters annonçait une armée de 6 000 soldats dédiés à la guerre électronique, au hacking … La source était des transfuges de Corée du Nord. Ils indiquaient alors que le Bureau 121 était composé « de certains des experts en informatique les plus talentueux de l’État, faisait partie du Bureau général de reconnaissance, une agence d’espionnage d’élite dirigée par l’armée« . Un ancien Nord Coréen ayant étudié dans une université informatique militaire partait d’une cyber armée forte de 1 800 hommes. Au même moment, d’autres transfuges annonçaient 1 200 hackers.

Le « North Korean Tactics » 2020 de l’Oncle Sam reprend des données diffusées dans un autre document baptisé lui aussi « north Korean Tactics » publié en 2001.

121 Office

Bref, les vrais chiffres sur cette armée de pirates restent et resteront flou. Une armée de pirates qui aurait été créée en 1998 à la demande de Kim Jong-il (une idée de son fils alors en Suisse ?). Un parfait fantasme pour la communication de la Corée du Nord, comme pour les Etats-Unis. Le New York Times indiquait en 2017 qu’il était estimé que 1700 soldats opéraient de la Corée du Nord, secondés par 5 000 autres, via l’étranger.

Pour rappel, après l’attaque de Sony en novembre 2014 imputée à la Corée du Nord, Barack Obama avait indiqué qu’une riposte à ce piratage était possible « dans un lieu, à l’heure et de la manière que nous choisirons ». Quelques jours plus tard, l’Internet de la Corée du Nord subissait une coupure via un DDoS (inonder un réseau de trafic jusqu’à ce qu’il s’effondre sous la charge) qui se sera jamais revendiqué. Les pirates de Sony avait indiqué ne pas être affilié au pays dont on leur affublé l’origine. En 2014, les pirates Nord Coréens avaient été accusés d’avoir infiltré l’informatique de la chaîné de TV Channel Four. Cette dernière devait diffuser une émission sur un chercheur britannique kidnappé à Pyongyang.

Fin juillet, échappant aux sanctions internationales visant à interrompre son programme d’armement nucléaire, la Corée du Nord a exploité des vulnérabilités présentes dans certaines parties du secteur bancaire de la République démocratique du Congo (RDC) afin d’accéder au système financier mondial, révèle un rapport d’enquête.

Depuis au moins 6 ans, le bureau 121 aurait en gestion au moins 6 000 soldats pirates. Autant dire qu’en 6 ans, ce chiffre a pu être multiplié par 2 … ou zéro. La bande passante locale est estimée à 2,5 gigabits. Il suffit de visiter un site comme celui de l’association des cuisiniers Nord Coréens (sic!) cooks.org.kp pour apprécier le débit ! Si à cela vous rajoutez les coupures de courant et un intranet (Kwangmyong) trés limité, les pirates Nord Coréens ont effectivement intérêt à agir de l’étranger !

The Andarial Group, Bluenoroff and Co

Le 121 Office n’est qu’une sub-division d’une organisation plus vaste comprenant « The Andarial Group ». Plus ou moins 1 600 soldats. La mission est de recueillir des informations en menant des reconnaissances sur les systèmes informatiques ennemis et la création d’une première évaluation de vulnérabilités. Ce groupe cartographie le réseau ennemi en vue d’une éventuelle attaque.

Ensuite, Le groupe Bluenoroff. 1 700 hommes et femmes dont la mission est de mener des actions de cybercriminalité financière en en se concentrant sur l’évaluation à long terme et l’exploitation des vulnérabilités des réseaux ennemis. Ce groupe exploite les systèmes à des fins de gain financier pour le régime ou pour prendre le contrôle du système.

Vient ensuite le Régiment de brouillage de guerre électronique. Situé à Pyongyang

Pour finir, le groupe Lazarus. Nombre inconnu de membres dont la mission est de créer un chaos social via des attaques informatiques. Ce groupe serait derrière l’attaque WannaCry en 2016 et 2017.

Deux fournisseurs d’Internet en Corée du Nord (Star Joint Ventures l’unique FAI du pays) : la Chine, via China Unicom et la Russe (depuis 2017) via TransTelekom. Même sauce pour la 3G avec l’unique opérateur Koryo link. La Corée du Nord dispose d’un peu plus de 1 024 IP officielles (175.45.176.0 à 175.45.179.255) pour 25 millions d’habitants et 115 sites web hébergés dans le pays. La compagnie aérienne Air Koryo était hébergée par exemple à Singapour avant de revenir dans un hébergement 100% locale.

Bref, des pirates informatiques étatiques qui ont pour mission de palier l’obsolescence des armes, radars et autres matériels de l’armée Nord Coréenne. L’armée de terre utilise encore des équipements avec plusieurs générations de retard sur ses ennemis potentiels.

Comment le Parti communiste chinois vole les travaux scientifiques

Des chercheurs de la société Avago, basée aux États-Unis et à Singapour, ont mis plus de 20 ans à développer une technologie capable d’améliorer les communications sans fil. Mais un employé a volé le fruit de leurs travaux au profit du gouvernement chinois. Les responsables américains voient dans ce vol un exemple de « l’approche extensive » du Parti communiste chinois qui consiste à voler des technologies et de la propriété intellectuelle. Son but ? Accroître sa puissance militaire et économique, et asseoir sa domination scientifique dans le monde.

La « fusion militaro-civile » s’inscrit dans cette logique. La FMC fait intervenir l’ensemble de la société : toutes les entreprises, toutes les personnes sont amenées à participer à la modernisation de l’armée chinoise, que ce soit en leur offrant des incitations, en les recrutant ou en leur forçant la main.

Voilà qui pose des problèmes considérables à tous ceux — universités, entreprises privées et pays — qui seraient prêts à travailler en collaboration avec leurs homologues chinois.

En mai, le président Trump a publié une proclamation visant à limiter la capacité du PCC à faire un usage abusif des visas d’étudiant pour acquérir indûment des technologies émergentes à l’appui de la FMC. En outre, les organes fédéraux d’application de la loi mènent plus d’un millier d’enquêtes sur le vol possible de technologies américaines, y compris pour les besoins de la FMC.

Le PCC a plusieurs cordes à son arc pour s’approprier les travaux de recherche d’autres pays. Il recrute des ressortissants chinois, paie secrètement des scientifiques étrangers pour qu’ils recréent leurs recherches en Chine et envoie des militaires à l’étranger en les faisant passer pour des civils. Le but est toujours le même : voler des technologies et des informations afin de faire progresser les objectifs militaires et de développement économique de la RPC.

Christopher Wray, le patron du FBI, a déclaré le 7 juillet que le PCC faisait « tout son possible pour exploiter l’ouverture » des démocraties afin de voler des données scientifiques.

Voici, par exemple, comment il s’y prend :

Le piratage d’entreprises étrangères

Dans un cas récent, deux pirates informatiques, en lien avec le ministère chinois de la Sécurité de l’État, ont ciblé des industries de haute technologie* dans 11 pays. Certaines développent des vaccins et des traitements contre la COVID-19.

Leur campagne de piratage, qui a duré plus de dix ans, a notamment ciblé les secteurs de la fabrication de haute technologie et de la défense ainsi que l’industrie pharmaceutique aux États-Unis, en Australie, en Allemagne, au Japon, en Espagne, en Corée du Sud, en Suède et au Royaume-Uni.

Le recrutement de citoyens chinois

En outre, pour faire avancer les objectifs militaires et de développement économique de la RPC, le PCC dispose de nombreux programmes de recrutement et de motivation de ressortissants chinois à l’étranger qui ont accès à des technologies et des informations sensibles.

Hongjin Tan, citoyen chinois et résident légal aux États-Unis, a postulé au programme de recrutement du PCC, le Plan des Mille Talents, et s’est engagé à « compiler » et à « absorber » la technologie américaine, a déclaré M. Wray.

Lorsqu’il a quitté son emploi dans une société pétrolière basée dans l’Oklahoma en décembre 2018, il a emporté des secrets industriels d’une valeur de plus d’un milliard de dollars. M. Tan a plaidé coupable de vol* et de transmission de secrets industriels, et a été condamné à 24 mois de prison.

En juin, Hao Zhang, un citoyen chinois de 41 ans, a été reconnu coupable d’espionnage économique* et de complot avec un ancien employé d’Avago, Wei Pang, en vue du vol de secrets industriels.

Les offres aux experts étrangers

Dans certains cas, Beijing a encouragé des scientifiques étrangers à recréer leurs recherches en Chine — alors qu’ils étaient financés simultanément par le gouvernement américain pour les mêmes travaux.

Selon des procureurs fédéraux, le programme des Mille talents du PCC s’est engagé à verser 50 000 dollars par mois à Charles Lieber, un chercheur à Harvard, et lui a accordé 1,5 million de dollars* pour établir un laboratoire de recherche à l’université de technologie de Wuhan. M. Lieber a accepté ce financement du gouvernement chinois sans les divulguer à Harvard ni à son bailleur de fonds, le département de la Défense, ce qui constitue une infraction aux règles et à la loi américaine.

M. Lieber est accusé d’avoir fait une déclaration fausse, fictive et frauduleuse.

Une enquête récente des Instituts nationaux de la santé (NIH) a révélé que 54 scientifiques ont été licenciés ou ont démissionné parce qu’ils n’avaient pas divulgué leurs liens financiers avec des gouvernements étrangers. Sur les 189 scientifiques visés par l’enquête, 93 % avaient des liens avec la RPC.

Yanqing Ye (FBI)

La dissimulation des affiliations militaires

Yanqing Ye, lieutenante dans l’Armée de libération du peuple, a envoyé des documents en Chine pendant qu’elle faisait des études dans la section de physique, chimie et génie biomédical de l’Université de Boston (BU), affirment des procureurs.

Elle s’est fait passer pour une étudiante sur sa demande de visa et a caché son affiliation militaire. L’un des chefs d’accusation retenus contre elle est d’être une agente d’un gouvernement étranger.

Sécurisation des connexions Active Directory

Comment sécuriser des connexions Active Directory aussi simplement que possible ? La société IS Decisions propose sa solution UserLock qui permet de maintenir les portes fermées aux assauts pirates.

La solution de gestion des accès UserLock est évaluée par James Rankin, spécialiste de la connexion de la protection des accès. Il explique qu’UserLock a beaucoup de potentiel. « J’ai trouvé la configuration initiale très facile et en particulier la configuration MFA était également extrêmement simple.« . La fameuse et indispensable double authentification qui laissera n’importe quel pirate au porte de l’espace qu’il convoite. « Il n’est pas surprenant que la sécurisation de l’accès à Active Directory figure en tête de liste des priorités, car un pourcentage important d’entreprises s’appuient sur AD pour étayer leurs applications et services » confirme James Rankin.

Pour en savoir plus sur UserLock est l’amélioration de la gestion et la sécurité d’une implémentation AD, un test complet est présenté ici.

Les compagnies aériennes face à l’usurpation d’identité par courriel

La pandémie de COVID-19 a entraîné l’arrêt brutal des voyages internationaux et, bien qu’un certain nombre de pays tentent d’assouplir leurs mesures, les restrictions restent encore majoritaires. Si le secteur du tourisme a toujours été une cible privilégiée pour les cybercriminels, la pandémie a offert de nouvelles raisons de cibler les voyageurs du monde entier : informations sur leurs réservations, recherche de nouveaux vols et conditions d’annulation. Les cybercriminels ont pu tirer parti de cette incertitude mondiale pour mettre en œuvre de nouvelles menaces.

L’email étant le principal vecteur utilisé par les cybercriminels pour propager une cyberattaque, vérifier le niveau de sécurité de ce canal est un bon indicateur du niveau de protection et du risque encouru pour une marque. Et le moyen le plus efficace pour contrôler ce niveau de sécurité consiste à observer la mise en œuvre du protocole DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance) au sein des organisations à étudier.

Standard DMARC

Ce standard DMARC est l’équivalent d’un contrôle de passeport dans le monde de la sécurité des emails. Il vérifie que vous êtes bien celui que vous prétendez être en authentifiant correctement les expéditeurs par rapport aux normes DKIM (Domain Keys Identified Mail) et SPF (Sender Policy Framework) établies. Cette authentification protège les employés, les clients et leurs partenaires, contre les cybercriminels qui cherchent à usurper l’identité d’une marque de confiance.

Des employés de chez Proofpoint ont mené une analyse DMARC sur les 296 compagnies aériennes membres de l’Association internationale du transport aérien (IATA) – représentant 82 % du trafic aérien total, révèle aujourd’hui qu’une majorité de ces compagnies est fortement exposée au risque de cyberattaque :

61 % des compagnies aériennes n’ont pas de registre DMARC publié, les rendant plus vulnérables aux cybercriminels qui usurpent leur identité et augmentant le risque de fraude par email visant les consommateurs.

93 % des compagnies aériennes n’ont pas mis en œuvre l’intégralité de la protection DMARC, ce qui signifie que seuls 7 % des compagnies aériennes protègent de manière proactive leurs clients des emails frauduleux usurpant leur nom de domaine. L’email reste le vecteur principal de menace employé par les cybercriminels. Pourtant, l’ensemble des compagnies aériennes ne mettent pas suffisamment de moyens pour se protéger, s’exposant aux attaques de phishing ou campagnes d’usurpation d’identité.

A l’échelle mondiale

La Chine et l’Asie du Nord ont le plus faible niveau d’adoption du DMARC : 85 % des compagnies aériennes de ces régions n’ayant aucun nom de domaine enregistré, donc aucune visibilité sur l’utilisation non autorisée de leurs domaines. Viennent ensuite l’Asie Pacifique (70 %), l’Europe et le Moyen-Orient et l’Afrique (57 % dans les deux régions) et les Amériques (43 %).
En ce qui concerne la protection proactive de leurs clients contre la fraude par email, la Chine et l’Asie du Nord sont les plus mal loties, 100 % des transporteurs n’ayant pas mis en place la politique DMARC la plus stricte. Viennent ensuite l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (93 % dans les deux régions), et l’APAC et les Amériques (89 % dans les deux régions).

En Europe

Seules 43 compagnies sur 101 ont une politique DMARC publiée (43%), ce qui signifie que 57% n’ont aucune protection DMARC en place.
Seules 7 compagnies sur 101 (7 %) ont la mise en œuvre complète recommandée de DMARC pour protéger leurs clients contre les emails frauduleux usurpant leur nom de domaine. Cela signifie qu’un pourcentage alarmant de 93% n’a pas la sécurité requise en place pour empêcher les attaques frauduleuses d’atteindre les utilisateurs.

Il est primordial pour les compagnies aériennes et tous les autres secteurs de continuer leurs efforts pour sécuriser leur infrastructure et de mettre en place des défenses solides afin d’empêcher l’arrivée de nouvelles menaces.

De la simple enveloppe au carton Embaleo : comment expédier un pli important ?

Vous pouvez être amené, pour diverses raisons, à devoir expédier par voie postale un courrier important sur lequel vous voulez garder un œil durant son acheminement. Il peut s’agir par exemple de contrats, de réponses à des appels d’offre, de lettres de règlement, etc. Nous allons voir quelles sont les solutions qui s’offrent à vous et quels sont leurs caractéristiques et avantages respectifs.

Le courrier simple

On entend par là écopli, lettre verte ou lettre prioritaire. Si cette solution est la plus économique, ce n’est pas pour autant la plus sécurisée. En effet, à moins d’attendre un signalement direct par son correspondant, il n’est pas possible de savoir si celui-ci a bien reçu le pli. En l’absence prolongée de réponse, cela peut être problématique.

La lettre recommandée avec accusé de réception

Cette formule présente plusieurs avantages. Elle permet de garantir le contenu grâce à trois niveaux possibles de recommandation, et d’être certain que le correspondant a bien reçu le pli grâce au retour de l’accusé de réception signé par ce dernier. Ceci justifie que le recommandé avec accusé de réception, malgré son léger surcoût, est plus utilisé que son homologue sans accusé de réception. La lettre recommandée avec accusé de réception doit notamment être choisie si des considérations d’ordre juridique l’imposent. Dans d’autres circonstances, il peut toutefois s’avérer préférable d’en faire l’économie.

Un bon compromis : la lettre suivie

La lettre suivie, selon l’importance des documents que vous envoyez, peut constituer un parfait compromis entre les deux formules présentées ci-dessus. Si le contenu ne représente pas une valeur poussée (pécuniaire ou juridique) mais n’est tout de même pas anodin, c’est la solution vers laquelle on pourra se tourner, pour des expéditions vers la France ou vers l’international. Comme son nom l’indique, elle permet, grâce à un code, de suivre son envoi durant les différentes étapes depuis le dépôt en bureau de poste jusqu’à la distribution chez le destinataire.

Point important : le volume du pli

Il existe différentes manières d’attribuer le caractère « suivi » à un envoi, la meilleure sera entre autres fonction du volume des documents à expédier. On peut, si celui-ci le permet, utiliser une enveloppe affranchie selon les tarifs standard, sur laquelle on apposera une étiquette payante « suivi » munie d’un code qui sera scanné à chaque étape (on peut également acheter en bureau de poste des enveloppes de lettres suivies prépayées, à l’unité ou en lot).

Quoi qu’il en soit, pour tous les volumes, nous conseillons encore le choix optimal : pour plus de confort et d’économies, ne pas hésiter à recourir à des solutions comme les emballages lettre suivie embaleo. Par leurs formats divers et modulables, ils vous permettront aussi d’envoyer des dossiers entiers voire des objets (dans la limite d’une épaisseur de 3 cm, emballage compris – au-delà, choisir la formule colis).

Comment lutter contre le Shadow IT ?

Le Shadow IT se définit par l’accessibilité au service informatique (généralement par le Cloud) d’une entreprise par une personne externe sans l’accord des gestionnaires informatiques de ladite entreprise. Ce phénomène représente une réelle menace pour les sociétés qui en sont victime, car il peut entrainer une fuite de données sensibles. Pour éviter de subir les effets néfastes du Shadow IT sur vos activités, voici quelques mesures à prendre.

Utiliser le CASB

CASB signifie en Anglais Cloud Access Security Broker. Il s’agit d’un logiciel ultra efficace pour signaler les menaces liées à l’utilisation des applications au sein d’une société. Il représente une réelle alternative pour lutter contre le Shadow IT d’autant plus qu’il permet de renforcer la protection complète des données en partant du Cloud jusqu’à la totalité de votre système informatique. En gros, il permet d’examiner le comportement des utilisateurs, et de maitriser les accès. L’idéal serait d’imposer son utilisation au sein de votre direction informatique en vue d’avoir un contrôle général sur l’utilisation du service Cloud afin de pouvoir dévoiler d’éventuelles contraintes liées au Shadow IT. Cliquez ici pour en savoir plus sur le Shadow IT.

Communiquer efficacement sur les risques liés à ce phénomène

L’informatique est omniprésente dans la quasi-totalité des activités humaines. Ces dernières années, environ 23 % des entreprises ont opté pour l’usage du service Cloud dans le cadre de leurs activités. Si vous êtes chef de société, même si vous n’adoptez pas ce type de service, il y a fort à parier que vos employés en font usage sans passer par votre direction informatique. En réalité, il s’agit d’une technologie qu’on peut obtenir et utiliser gratuitement. L’idéal serait donc de mettre en œuvre une méthode de surveillance capable d’identifier la présence du service Cloud et des appareils qui peuvent poser problème. À la suite à cette démarche, vous allez identifier « qui utilise quoi » au sein de vos locaux. Ainsi, vous pourrez sensibiliser vos salariés sur les risques probables et les conséquences qui peuvent en découler.

La nouvelle loi sur la vérification de l’âge pourrait causer une menace pour la sécurité des données

Le Parlement français a approuvé à l’unanimité, jeudi 9 juillet 2020, l’introduction d’un système national de vérification de l’âge pour les sites pornographiques, quelques mois après que le président Emmanuel Macron s’est engagé à protéger les enfants contre de tels contenus.

Dans le cadre d’une loi plus générale sur la violence domestique, le Sénat a décidé en juin d’introduire un amendement exigeant que les sites web pornographiques mettent en place un mécanisme de vérification de l’âge.

Afin de faire respecter la loi, le CSA, l’autorité de régulation française de l’audiovisuel, se verra attribuer de nouveaux pouvoirs pour contrôler et sanctionner les entreprises qui ne se conforment pas à la loi – les sanctions pourraient aller jusqu’à bloquer l’accès aux sites web en France par une injonction du tribunal.

Le choix des mécanismes de vérification de l’âge sera laissé aux plateformes. Mais les législateurs ont suggéré d’utiliser la vérification par carte de crédit, un système d’abord adopté par le Royaume-Uni, qui a envisagé des dispositifs similaires pour contrôler l’accès à la pornographie mais a dû les abandonner fin 2019 en raison de difficultés techniques et de préoccupations liées à la protection de la vie privée. L’Italie a également approuvé un projet de loi similaire fin juin 2020, qui a suscité les mêmes inquiétudes quant à sa faisabilité et à sa conformité avec les lois de l’UE.

Vie privée et vérification de l’âge : des défis considérables pour la sécurité

D’ores et déjà, de nombreuses voix s’élèvent et s’inquiètent des effets collatéraux que ces mesures pourraient avoir sur la sécurité et la protection de la vie privée en ligne.

PornHub a récemment été victime d’une attaque malveillante qui a duré un an. En 2012, une violation du système YouPorn a révélé les adresses électroniques, les noms d’utilisateur et les mots de passe d’un million de clients. La même année, des pirates informatiques se sont introduits dans Digital Playground, divulguant 73 000 données et numéros d’utilisateurs, dates d’expiration et codes de sécurité pour 40 000 cartes de crédit. Les journaux de chat et les données de connexion de 800 000 abonnés de Brazzers ont été divulgués en 2016. MindGeek, concepteur de tous ces sites, a subi brèche après brèche de sécurité ces dernières années.

Le système de vérification de l’âge permettra à MindGeek d’accéder à un nouveau filon unique de données rentables : des informations sur les sites pornographiques auxquels les utilisateurs du système se connectent sur le web. Le concepteur ne verra pas votre identifiant, mais il connaîtra votre adresse e-mail et votre mot de passe, des données qu’il a déjà compromises à plusieurs reprises par le passé. La vérification de l’âge crée donc un risque très réel de fuite ou de piratage d’une base de données sur les préférences sexuelles et l’historique de navigation dans le porno de plusieurs millions de personnes, liée à leurs identifiants.

Les informations relatives à la sexualité sont privées pour une raison. De nombreuses personnes ont des secrets à garder, et les conséquences d’une atteinte à la vie privée peuvent être catastrophiques. La violation des données du site de rencontres extraconjugales Ashley Madison en est un exemple qui donne à réfléchir. Le site n’a pas réussi à sécuriser les données des utilisateurs, ce qui a entraîné une violation qui a conduit à un scandale pour les politiciens et les PDG, à du chantage, à une fraude d’identité et à deux suicides.

Il n’y a pas que les personnalités publiques qui risquent de souffrir en cas de violation à grande échelle des données pornographiques. Les membres les plus marginalisés de la société ont également beaucoup à craindre. Le type de relations sexuelles que nous affectionnons et dont nous fantasmons peut représenter un enjeu extraordinairement important pour ceux qui sont victimes d’homophobie et de transphobie. Il n’existe pas de lois protégeant les droits des adeptes du BDSM contre la discrimination, et dans certains pays, les pratiques sexuelles privées peuvent entraîner le licenciement.

Comme le souligne de son côté Harold Li, vice-président d’ExpressVPN : « Demander à des sites pour adultes de collecter des identifiants pour la vérification de l’âge est une catastrophe en matière de confidentialité des données. Les systèmes de vérification de l’âge collecteraient une quantité énorme de données personnelles et sensibles sur vos habitudes et préférences – des données qui pourraient être utilisées de manière inappropriée, consultées ou faire l’objet de fuites. »

En vertu des nouvelles lois, les internautes seront tenus de prouver leur âge pour accéder à des sites web à contenu adulte. Cela pourrait signifier le partage d’informations personnelles telles que le passeport, le permis de conduire, le numéro de téléphone ou les informations relatives à la carte de crédit avec des plateformes de vérification de l’âge tierces, ou l’achat d’un passeport-porno auprès de fournisseurs agréés.

Cependant, de nombreuses études ont déjà démontré que ce type de plateformes était régulièrement la cible d’attaques ou rencontrait des failles de sécurité. Qu’il s’agisse d’un simple Adware ou d’extorsion après avoir piraté une webcam, le problème soulevé par cette nouvelle loi semble majeur.

Comment vous prémunir contre les risques de violation de votre vie privée ?

Saviez-vous que votre fournisseur d’accès Internet (FAI) peut voir à tout moment ce que vous faites en ligne. Qu’il s’agisse d’effectuer des achats, de se renseigner sur des problèmes de santé, d’organiser des vacances ou de consulter votre compte bancaire, chacune de vos actions sur Internet créent une piste numérique de données qui peut brosser un tableau très détaillé de vous…

Les FAI voient une myriade d’informations basées sur vos activités, telles que les recherches que vous effectuez, les sites web que vous visitez, les articles que vous lisez, vos e-mails, vos messages instantanés, les fichiers que vous téléchargez, etc.

Désormais, pour  protéger votre vie privée en ligne, il suffira d’utiliser un VPN pour contourner ces limitations. Les VPN vous permettent de préserver votre vie privée et votre anonymat en ligne en créant un réseau privé sécurisé à partir de n’importe quelle connexion Internet à laquelle vous accédez, qu’il s’agisse de la connexion Wi-Fi de votre domicile ou d’un hotspot Wi-Fi public.

Comment travailler en ligne en toute sécurité ?

Le jeudi 12 mars 2020, Emmanuel Macron s’est adressé à ses concitoyens dans le cadre des premières ripostes contre la contamination croissante au Covid19. Dans son discours, le Président français a, entre autres, suggéré le télétravail aux entreprises. Depuis le concept fait recette dans toute la France et même au-delà des frontières. Malgré le déconfinement, certains salariés continuent de travailler depuis leur domicile. Mais une telle option n’est pas sans risque, car les pirates pourraient infiltrer certaines données sensibles de l’entreprise. Pour éviter ces intrusions, entreprises et employés doivent prendre certaines précautions. Quelles sont-elles ?

Changez d’adresse IP

Le salarié a l’habitude d’utiliser son ordinateur pour se divertir ou pour faire des recherches. Lors de ses activités, il se pourrait qu’il se rende fréquemment sur des sites non sécurisés, ou se connecte sur des réseaux wifi publics. L’adresse IP de son appareil est donc certainement connue de ces pages et réseaux insuffisamment protégés. Dans cette situation, il est souhaitable que l’employé change l’identifiant de son ordinateur lorsqu’il se met au télétravail. Le guide d’Opportunités Digitales vous décrit les étapes d’une telle opération. Cette solution permet au salarié de travailler de façon anonyme, le but final étant de ne pas se faire tracer par d’éventuels pirates informatiques.

Sécurisez votre réseau privé

Logiquement, la mise en œuvre du télétravail a induit de nombreuses réformes dans les entreprises. Parmi elles, l’installation d’un réseau informatique exclusif à la structure. Par ce canal, les collaborateurs peuvent s’échanger les données depuis leur domicile. Conscients de la situation, les pirates investissent ces réseaux en quête d’informations importantes sur les sociétés. Ils s’en servent comme moyen de chantage auprès des dirigeants d’entreprises. Pour s’en prémunir, il est nécessaire de crypter toutes les informations qui transitent par le système informatique. Il est donc recommandé aux entreprises de mettre un VPN à disposition de chaque travailleur. Toutes les structures ne savent pourtant pas pourquoi utiliser un VPN en 2020. En réalité le Virtual Private Network (VPN) permet avant tout d’authentifier l’accès au réseau internet. L’entreprise peut également mieux contrôler le partage des données professionnelles par les collaborateurs.

Modifiez votre mot de passe

Les salariés avaient l’habitude d’accéder au réseau de l’entreprise via des codes secrets. À partir du moment où ils se sont mis à télétravailler, il leur est conseillé de modifier aussitôt les mots de passe, car les hackers sont à l’affût de la moindre information sensible. Et, comme aucun système sécuritaire informatique n’est entièrement fiable, les codes conventionnels tels que 12345 ou 00000 sont à proscrire. Les pirates informatiques les maîtrisent du bout des doigts. Il vaut mieux opter pour un mélange de caractères. Les codes secrets longs sont également recommandés. Tout ceci permettra d’augmenter le niveau de sécurité de votre passe d’accès.

Analysez et votre appareil

À défaut de s’attaquer directement au réseau de l’entreprise, les hackers s’en prennent aux salariés. Ils peuvent tenter de prendre le contrôle de leurs appareils via des courriels malveillants. C’est pourquoi tous les travailleurs doivent installer des antivirus sur leur ordinateur. Ce logiciel préviendra toute intrusion de programmes suspects. En plus de cette précaution, le salarié doit actualiser ses programmes. Une mise à jour automatique des applications est la solution idéale.

Petites entreprises, grandes menaces : restez informés, restez protégés

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