Archives par mot-clé : cloud

TOP 10 des méthodes de piratage

L’ingénierie sociale serait la méthode la plus utilisée, suivie par la compromission de comptes et les attaques web de type injections SQL/de commandes selon une étude de Balabit.

BalaBit, fournisseur européen de technologies de sécurité contextuelle, a présenté lors de la 15è édition des Assises de la Sécurité, les résultats d’une étude menée auprès des participants de la Black Hat en août dernier, conférence de référence mondiale en matière de sécurité de l’information. BalaBit a interrogé 349 professionnels de la sécurité afin de définir le top 10 des méthodes de hacking actuellement les plus populaires. Cette étude offre aux entreprises l’opportunité de mieux connaître leurs ennemis en identifiant les méthodes et les vulnérabilités les plus utilisées par les hackers lorsqu’il s’agit de s’attaquer à leurs données sensibles. Cette base de connaissance est la première étape fondamentale pour toute entreprise souhaitant mettre en place une stratégie de sécurité IT efficace, et cela quelque soit son secteur d’activité.

Attaquant interne ou externe ? Pas si évident…
Les menaces sont différentes et plus sophistiquées aujourd’hui et la frontière entre les menaces internes et externes est devenue très étroite. La majorité des attaquants externes tentent de pénétrer le réseau, d’acquérir des niveaux d’accès basiques et d’utiliser leurs droits pour petit à petit remonter jusqu’à des niveaux d’accès privilégiés. Dans la plupart des cas, ils restent invisibles dans le réseau pendant plusieurs mois, puisqu’ils parviennent à s’identifier comme des utilisateurs internes. Qu’en est-il des utilisateurs internes malveillants ? : Sont-ils conscients des conséquences de leurs actes lorsqu’ils partagent leurs identifiants ou lorsqu’ils cliquent sur des liens de phishing – dans ce cas, la fuite de données est-elle le résultat d’actions intentionnelles ou accidentelles ? Doivent-ils être considérés comme malveillants seulement si leur action était intentionnelle ? Cela a t-il vraiment beaucoup d’importance si la fuite de données est très grave ?

70% des personnes interrogées considèrent les menaces internes comme les plus risquées.
54% des personnes interrogées déclarent avoir très peur des hackers qui pénètrent au sein du réseau de l’entreprise via leur pare-feu, alors même que 40% d’entre elles déclarent qu’un pare-feu n’est pas assez efficace pour empêcher les hackers d’entrer.

Les participants ont également été interrogés sur les attaquants – internes ou externes – qu’ils considèrent les plus à risques : Les résultats soulignent un point important en vue de la définition d’une stratégie de défense efficace : 70% des personnes interrogées considèrent que les utilisateurs internes présentent le plus de risques (et seulement 30% estiment que les attaquants externes posent plus de risques). Une chose est sûre : les attaquants externes cherchent à devenir des utilisateurs internes, et les utilisateurs internes les aident pour y parvenir – accidentellement ou intentionnellement. Quelque soit la source de l’attaque, la liste des 10 méthodes de piratage les plus populaires -présentées ci-dessous – démontre qu’il est crucial pour les entreprises de savoir ce qu’il se passe sur leur réseau en temps réel. Qui accède à quoi ; est-ce le bon utilisateur derrière l’identifiant et le mot de passe ou est-ce un attaquant externe utilisant un compte compromis ?

Le top 10 des méthodes de piratage les plus utilisées :

1. Ingénierie sociale (ex : phishing).
2. Compromission de comptes (sur la base de mots de passe faibles par exemple).
3. Attaques web (ex : injection SQL/de commandes).
4. Attaques de clients de l’entreprise ciblée (ex: contre des destinataires de documents, navigateurs web).
5. Exploits avec des mises à jour de serveurs connus (ex: OpenSSL, Heartbleed).
6. Terminaux personnels non sécurisés (manque de politique de sécurité BYOD, datasecuritybreach.fr vous en parle très souvent).
7. Intrusion physique.
8. Shadow IT (utilisation personnelle de services Cloud à des fins professionnelles).
9. Attaque d’une infrastructure outsourcée en ciblant un fournisseur de services externe.
10. Attaque de données hébergées sur le Cloud (via l’IaaS, le PaaS).

CLOUD : la gestion des mots de passe devient une priorité pour les PME

Les petites et moyennes entreprises transfèrent de plus en plus souvent leurs outils de travail dans le Cloud. De plus, la frontière entre l’usage personnel et l’usage professionnel de la technologie est de plus en plus floue à mesure que les employés choisissent d’utiliser leurs applications préférées au bureau.

Malgré les économies et les gains de productivité liés au passage des outils de travail dans le Cloud, la réalité reste un cauchemar logistique pour les responsables quoi doivent désormais gérer toute un arsenal d’identifiants et de mots de passe associés à ces applications. Ajouter à cela les choix de mots de passe faibles d’une bonne partie de la population, et vous obtenez un trou béant dans la sécurité qui séduirait même le plus novice des hackers.

La possibilité de travailler à tout moment, n’importe où et sur n’importe quel appareil est devenu le mantra des employés d’aujourd’hui, et cela pousse les entreprises à adopter le Cloud. Selon une étude récente menée par Enterprise Strategy Group et LogMeIn, près de 3 quarts des employés qualifiés – ceux qui gèrent les informations – affirment que la mobilité est cruciale ou importante pour être productif dans leur travail, avec 70% d’entre eux travaillant ailleurs que dans un bureau plusieurs jours par semaine. Pourtant, 60% des PME n’ont pas mise en place de politique de sécurité pour répondre à la hausse de l’utilisation des applications Cloud sur le lieu de travail.

La saga des mots de passe
Si la gestion des mots de passe n’est pas un nouveau défi pour les PME, c’est un problème qui devient très complexe étant donné qu’en moyenne les utilisateurs possèdent des mots de passe pour plus de 25 applications qu’ils utilisent au travail. Et les enjeux pour les PME sont plus importants que jamais, étant donné que presque 80% des applications Cloud et des services contiennent des données sensibles, régulées ou confidentielles. Il suffit d’un seul piratage pour paralyser une entreprise, le Gartner estime que seulement 6% des entreprises sortent indemne d’un piratage de données alors que 43% mettant la clé sous la porte.

Même s’il semblerait que conserver un mot de passe unique fort soit contre-productif, il existe quelques moyens pour que les PME rendent plus simple le choix de mots de passe de leurs employés et qu’ils arrêtent leurs mauvaises habitudes.

1. Eviter les groupes populaires. Il est choquant de devoir encore le répéter, mais les PME ne devraient jamais, sous aucun prétexte, utiliser des mots de passe faciles à deviner pour protéger des informations sensibles. Les mots de passe les plus utilisés en 2014 étaient « mot de passe » et « 123456 ». Les mots de passe devraient être une combinaison de lettres en capitale et en minuscule, de nombres et de symboles.

2. Conserver vos mots de passe dans un coffre-fort. Si vous pouvez vous souvenir des identifiants et des mots de passe de toutes les applications que vous utilisez, soit vous avez une très bonne mémoire photographique, soit vous utilisez les mêmes pour toutes vos applications. Puisque chaque application devrait avoir un mot de passe unique, un gestionnaire de mot de passe sûr vous aidera à les gérer et vous encouragera à utiliser des mots de passe forts que vous n’aurez pas à retenir.

3. Déployer une solution de gestion des accès. Non seulement cela aidera vos employés à mieux gérer leurs mots de passe, mais cette solution sera également être utiles aux entreprises. Les PME pourront gérer l’accès pour que les employés qui rejoignent l’entreprise puissent obtenir un accès rapide – ou le retirer sans problèmes à ceux qui partent – et permettre le partage des comptes sans partager les mots de passe.

4. Utiliser l’authentification à deux facteurs. En ajoutant un niveau de sécurité via une authentification à deux facteurs, il sera plus difficile pour un hacker de compromettre un mot de passe, en particulier quand surtout pour les utilisateurs qui changent de navigateurs et de localisation.

Quand il s’agit de sécuriser les données de l’entreprise dans le Cloud, il n’y a pas de solution miracle. Cependant, les humains seront toujours le maillon le plus faible de la chaîne, donc, encourager une meilleure gestion des mots de passe – autant au niveau des employés qu’à celui du département informatique est un bon début pour réduire les risques. Il est temps de faire de la gestion des mots de passe une priorité pour garder les données de votre entreprise et de vos clients en sécurité. (Par Alain Logbo, Directeur Commercial Entreprises EMEA de LogMeIn)

Orange Business Services et Gemalto s’allient pour offrir un accès hautement sécurisé aux applications cloud

La solution d’authentification multi-facteurs de Gemalto disponible sur la galerie de services cloud sécurisée d’Orange Business Services.

Gemalto et Orange Business Services ont annoncé l’intégration de SafeNet Authentication Service de Gemalto au sein de Business VPN Galerie, la galerie de services cloud sécurisée d’Orange Business Services. Les clients d’Orange Business Services accèdent au service d’authentification multi-facteurs SafeNet à travers son offre Flexible Identity.  L’authentification multi-facteurs permet de s’assurer qu’un utilisateur est bien celui qu’il prétend être en combinant plusieurs facteurs pour l’authentifier.

L’intégration de SafeNet Authentication Service au sein des applications déjà disponibles sur Business VPN Galerie permet aux entreprises d’accéder, sans à avoir à passer par le réseau internet, à une solution intégrée offrant un système d’authentification multi-facteurs unique pour accéder à leurs infrastructures, services et applications dans le cloud, tels que Office 365 ou Salesforce.com. Elles bénéficient ainsi de plus de sécurité et de performance. « En tant que première plate-forme mondiale reliant le réseau privé de l’entreprise à des fournisseurs de services cloud, Business VPN Galerie offre un accès sécurisé aux services cloud à plus 1 200 entreprises clientes sur plus de 33 000 sites à travers le monde. En proposant les solutions d’authentification de Gemalto, nous élargissons l’écosystème des applications accessibles via la Business VPN Galerie et renforçons la sécurité des accès à ces applications via notre réseau cloud mondial », affirme Pierre-Louis Biaggi, Vice-président en charge des réseaux au sein d’Orange Business Services. « Avec toujours plus de services disponibles et accessibles à travers le cloud, la sécurité est au centre des préoccupations des fournisseurs de réseaux et de leurs clients. En combinant les services d’authentification forte de Gemalto et le réseau Business VPN Galerie, nous garantissons aux entreprises un accès plus sûr aux applications et aux données, tout en offrant aux utilisateurs finaux une expérience transparente et aux administrateurs informatiques une gestion simplifiée », se réjouit Andrew Young, vice-président de Gemalto en charge des solutions d’authentification et d’identité.

Le partenariat entre Gemalto et Orange Business Services permet de proposer une solution unique offrant, à travers le réseau IP VPN d’Orange, un accès de bout-en-bout aux services cloud multi-tiers et mutualisés d’authentification forte de Gemalto.

56 millions de données exposées par des applications de smartphones

Des chercheurs de l’Université Allemande de Darmstadt annoncent que les développeurs d’applications prennent la sécurité des données par dessus la jambe.

Leurs applications auraient exposé 56 millions de données en utilisant les services de Google, Amazon et Facebook. L’équipe de chercheurs a testé 750.000 applications Android et iOS. Ils ont utilisé les services d’identité « fédérés » afin de s’authentifier plus simplement, plus rapidement, entre leurs différents appareils. Sauf qu’il semble y avoir un gros problème. L’équipe a trouvé des données, y compris les adresses mails, mots de passe, et les dossiers de santé, se promenant entre les connexions. Autant de données qui pourraient être exposées à des yeux indiscrets, et les comptes respectifs compromis si les jetons d’authentifications étaient  capturés. « Les développeurs d’applications utilisent des bases de données dans le cloud, explique les étudiants. Ils stockent  les données des utilisateurs, mais apparemment ignorent les recommandations de sécurité des données que recommandent pourtant les fournisseurs cloud

Les pirates ont besoin, cependant, d’extraire la clé de l’application et/ou exploiter une connexion sans fil non sécurisée, pour agir. Les sociétés qui hébergent ont besoin de beaucoup moins ! (The Register)

Le premier Label Cloud français labellise

En 2014, France iT, le réseau national des clusters numériques, lançait le premier Label Cloud français, pensé par les TPME du Cloud pour les TPME du Cloud.

Après une phase de déploiement opérationnel, le Label Cloud concrétise ses ambitions avec la première vague de labellisation. Le premier Comité d’Attribution du Label (CATLab) s’est réuni le 30 mars 2015 dans les locaux de CINOV-IT à Paris pour attribuer ses premiers labels. Cegedim Activ et Inforsud Diffusion se sont ainsi vus décernés le Label Cloud qui récompense un haut niveau d’exigence et une expertise en matière de sécurité et d’efficience.

Un processus indépendant et expert
Le Comité d’Attribution du Label (CATLab) est l’organisme indépendant en charge de délivrer le Label Cloud. Il est composé d’entreprises ayant participé à l’étude du label, d’auditeurs indépendants et de représentants d’organisations professionnelles.

Le jury du 30 mars était composé de Stéphane Coirre (Vice-Président de Cinov-IT) et Henry-Michel Rozenblum (Délégué Général Eurocloud et Rédacteur en chef de la lettre du SaaS) représentants les organisations professionnelles, Philippe Rosé (Rédacteur en Chef de Best Practices) représentant les journalistes de la presse professionnelle et Renaud Brosse (CEO de Timspirit) représentant les experts.

Le label Cloud se décline sur 3 niveaux : initial, confirmé et expert. Une auto-évaluation gratuite est disponible en ligne. L’exigence est ainsi rendue croissante quant à l’implémentation des bonnes pratiques au sein des entreprises. Un audit est systématiquement mis en place (qui peut aller jusqu’à un audit sur site poru le niveau le plus élevé) pour toute candidature. Le CATLab est le décisionnaire final quant à l’attribution du label. L’évaluation repose sur un processus en 5 étapes qui va du téléchargement du dossier de candidature, en passant par l’auto-évaluation en ligne, la soumission du dossier, l’instruction du dossier par un auditeur indépendant , la soutenance par la société candidate devant le CATLab, qui statue sur la délivrance du Label.

Cegedim Activ et Inforsud Diffusion, les 2 premiers labellisés
Ainsi ce sont 2 entreprises qui se sont vues octroyées le label ce lundi 30 mars. Cegedim Activ, niveau 3 – expert, pour ses solutions SaaS dans le secteur de la santé (Gestion du régime Obligatoire de santé, et Gestion du régime Complémentaire en santé et prévoyance) ; Inforsud Diffusion, niveau 2 – confirmé pour son offre d’hébergement (PaaS), et de messagerie (SaaS).

Nomad Vault : sauvegarder, partager et transférer

Nomad Vault : Un réseau privé virtuel 100 % sécurisé accessible avec une petite clé USB.

Comment éviter de tout perdre en cas de crash du disque dur de son ordinateur portable ? Comment éviter de s’exposer à des failles de sécurité en accédant au cloud via un portail internet ? Comment être sûr qu’il n’y a aucune trace (fichier, document, logiciel….) de son travail lorsqu’on utilise son ordinateur ou sa tablette qui appartient à une entité tierce ?

Jusqu’à présent, il n’y avait aucune solution conçue spécialement pour les utilisateurs nomades. Et par conséquent, il n’y avait rien qui réponde parfaitement à leurs besoins.

Mais maintenant, il y a Nomad Vault ! Grâce à une petite clé USB très intelligente, les utilisateurs bénéficient d’une solution très performante conçue, développée et gérée en France. Le but : créer en quelques secondes son propre réseau privé virtuel 100 % sécurisé, accessible n’importe où et n’importe quand. Pour Laurent Brault, dirigeant de MDK Solutions, « Nomad Vault est une alternative innovante et sécurisée aux services de stockage/partage de données classiques. »

Comment ça marche ?
C’est très simple : il suffit d’insérer la clé USB dans votre ordinateur ou PC portable, ou de lancer l’application Nomad Vault Tablette sur votre tablette Android ou iOS…. et le tour est joué ! Après avoir saisi votre mot de passe, vous bénéficiez d’un canal crypté pour accéder à des serveurs distants.

Cette solution présente 3 avantages principaux :
1. Vous profitez d’une solution 100 % sécurisée, sans le moindre risque, pour utiliser des données, des logiciels, des fichiers stockés dans le cloud.
2. Grâce à la sauvegarde automatique, vous ne perdez rien en cas de crash de votre disque dur.
3. Vous pouvez travailler n’importe où, n’importe quand, et vous ne laissez jamais la moindre trace sur l’ordinateur (très pratique si vous devez vous connecter à partir d’un poste de travail qui n’est pas le vôtre : la confidentialité des données est garantie). Grâce à l’intelligence fonctionnelle de la clé USB, il n’est même pas nécessaire de passer par un portail internet, et donc de supporter les risques liés aux failles potentielles de sécurité en ligne. C’est la seule solution sur le marché à proposer cette innovation majeure !

Sur tablette (Apple iOS, Android)
1. L’intelligence locale de la Clé USB est remplacée par une Application Nomad Vault (gratuite pour toutes les fonctions de consultation, 3euros/an
pour avoir la possibilité de mise à jour).
2. L’authentification forte apportée par la clé est remplacée par un code à saisir transmis par un message SMS sur le téléphone mobile de l’utilisateur lors de l’identification.

Quelles sont les utilisations de Nomad Vault ?
Laurent Brault précise : « Une solution conçue spécialement pour les utilisateurs nomades, soit des millions de personnes en France. ». Dirigeants, avocats, commerciaux, consultants, courtiers, députés, formateurs…. De nombreux professionnels ont besoin de pouvoir travailler à distance, facilement et sans prendre le moindre risque. Avec Nomad Vault, ils peuvent garder leurs dossiers sous la main, même sans être connectés. Et comme chaque clé est unique et pilotable à distance, il est tout à fait possible de la personnaliser totalement pour l’adapter à des besoins spécifiques, en créant par exemple des accès spécifiques en fonction de l’utilisateur. Certains dossiers peuvent également être stockés directement sur la clé USB.

Que se passe-t-il en cas de perte/de vol de la clé USB ?
Avec MDK Solutions, il n’y a absolument rien à craindre ! Les données ne sont pas perdues pour autant : les fichiers sont synchronisés dans des serveurs cloud, situés sur le territoire français. Si votre clé est récupérée par une personne malveillante, elle ne pourra pas s’en servir : son contenu est crypté et donc inexploitable. A votre demande, MDK Solutions peut aussi blacklister la clé pour qu’elle soit inutilisable.

Sécurisation des données à l’heure du cloud

La sécurisation des données est un enjeu colossal à l’heure du cloud, notamment pour les entreprises et collectivités locales. Quatre choses essentielles doivent absolument être prises en compte.

Ces choses essentielles sont la sauvegarde, la sécurité des données personnelle et professionnelle, les usages de l’informatique et de l’importance de l’information/formation.

Sauvegarde
Les entreprises et les collectivités doivent faire face à un environnement toujours plus hétérogène et l’utilisation de plus en plus fréquente de l’informatique dématérialisée en fait partie. De nombreuses entreprises gèrent donc aujourd’hui des environnements physiques, des environnements virtuels ainsi que des environnements Cloud. De nombreuses entreprises recherchent une méthode efficace pour simplifier leurs processus de sauvegarde. Il peut être intéressant de penser la préservation des données au cœur même des logiciels ou avec les services Cloud. Mesures : Possibilité de revenir à une situation antérieure, si erreur lors d’une procédure lourde telle que la préparation du budget.

« Scheduler » : messages de recommandations au cœur des logiciels lors d’opérations particulières (ex. avant de commencer le budget, « nous vous conseillons de faire un archivage »).

Sécurité des données
Un exemple : 19.000 attaques de sites web suite aux attentats de Charlie Hebdo, y compris ceux des collectivités locales. Les collectivités et les entreprises ont souvent peu conscience des enjeux liés à la sécurité des données. Mais la sécurité est un travail d’équipe et il faut que les prestataires de Cloud ou de logiciels et leurs clients travaillent main dans la main pour proposer une sécurité optimum. Ce n’est pas au fournisseur de gérer la sécurité de son client, car ce dernier en est en fait le seul maître. Le fournisseur de Cloud met à disposition des outils permettant la mise œuvre d’une politique de sécurité, mais c’est au client de les utiliser à bon escient et de prendre conscience de la dangerosité de mettre à disposition des données informatiques, y compris en interne. 60% des piratages trouvent leur source en interne.

Mesures : Mettre en place des droits d’accès aux données restreints, gérer finement les profils d’utilisateurs ; mettre en place une charte informatique pour éduquer en interne et informer sur ce qu’il est possible de faire ou non ; ne pas hésiter à prendre conseil auprès de son prestataire informatique.

Usages de l’informatique
Les risques viennent souvent d’une méconnaissance de l’informatique et du web. Il faut être vigilant et ne pas « sortir » n’importe quelles données de la collectivité ou de l’entreprise. Attention également à ne pas télécharger n’importe quoi. Bien souvent, les entreprises et les communes ne savent pas si leurs sauvegardes sont bonnes. Elles sont formées par leur prestataire, mais elles ne se soucient pas vraiment, ne vérifient pas. Il n’y a pas de test de restauration, ce qui engendre parfois de mauvaises surprises …

Mesures : Formation, « éducation », aider à faire prendre conscience. Rappeler que les données ne doivent pas être sauvegardées que sur le poste mais aussi et surtout sur le serveur.

Importance de l’information/formation
Avant de sécuriser les réseaux, il faut éduquer les utilisateurs, mais aussi les cadres sur les enjeux, risques et bonnes pratiques. Par exemple, méconnaissance de la différence entre un virus et un malware. Un virus s’installe à votre insu sur votre machine et vient corrompre un programme existant. En revanche, un malware est interprété par le système comme un programme installé par l’utilisateur : en cliquant sur une PJ, en installant un petit programme, etc. Ainsi les antivirus sont inutiles face à cette menace ! Seule la vigilance de l’utilisateur peut le protéger.

Mesures : Etre vigilant sur l’ouverture de PJ quand on ne sait pas de qui vient le courriel. Se méfier des mails étrangers. Ne pas aller sur n’importe quel site et installer n’importe quel programme et ne pas hésiter à se tourner vers son prestataire informatique en cas de question.

5 tendances clés de la cybersécurité pour 2015

Cinq grandes tendances qui auront un impact majeur sur les entreprises au sein de l’économie des applications (nouveau modèle économique où les applications deviennent la « vitrine » des marques et où l’identité et les accès deviennent le nouveau périmètre des organisations).

Dans ce contexte les professionnels de la sécurité seront confrontés à une double-équation : faire face aux cyber-risques dont l’actualité s’est déjà largement fait l’écho en 2014 et répondre aux enjeux de l’économie des applications, en facilitant le déploiement de services innovants (Cloud, Mobile, Social, Big Data) via des canaux multiples (laptop, smartphone, tablette, kiosques, centres d’appels, …).

Mostafa Amokhtari, Directeur Technique de CA Technologies France, explique à datasecuritybreach.fr que : « Nous savons que la résolution de cette double équation réside à la fois dans la gestion de l’identité numérique, nouveau périmètre des organisations pour authentifier les utilisateurs ; et la gestion des accès pour adapter et personnaliser les services déployés aux utilisateurs. C’est tout l’enjeu auquel ces professionnels de la sécurité seront confrontés en 2015 ».

Prédictions pour la gestion des identités et des accès en 2015

1. Une authentification universelle à portée de main : l’authentification multi-facteurs, les cartes à puce, la signature électronique, la biométrie et les nouveaux modes de paiement électronique vont stimuler la demande de nouvelles solutions d’authentification plus simples et adaptées au contexte de l’utilisateur. Les entreprises chercheront à implémenter un système d’authentification sans mot de passe et sans contact, où les terminaux mobiles (smartphone, tablette, objets connectés, etc.) seront utilisés comme moyen d’authentification universelle.

2.  Un identifiant numérique unique : l’économie des applications et l’utilisation croissante d’applications mobiles nécessitent un mode d’accès centralisé aux identités et aux droits d’accès. Les entreprises devront établir un identifiant numérique unique qui sera utilisé pour authentifier les utilisateurs, simplifier le développement, le déploiement et l’adoption d’applications tout en favorisant l’innovation. Cet identifiant unique couvrira toutes les applications, via tous les canaux, et sera facilement accessible via des API de gestion des identités.

3. De la gestion des identités vers la sécurité d’accès aux identités : un changement d’orientation va se produire sur le marché de la gestion des identités, en raison des cyber-menaces qui ont défrayé la chronique en 2014. L’accent ne sera plus mis sur l’administration de base des identités, mais sur leur sécurité. La majorité des piratages perpétrés en 2014 était liée à l’usurpation d’identités d’utilisateurs internes exposant les entreprises au vol de données et à l’utilisation malveillante d’applications. La protection des entreprises contre l’usurpation d’identité exigera de nouveaux systèmes de protection à la fois intelligents, contextuels et vérifiables.

4. La mobilité et l’Internet des objets entraîneront l’émergence d’ « architectures orientées API » : la croissance exponentielle des applications mobiles et de l’Internet des objets entraîneront une migration vers des architectures orientées API plus légères, afin de faciliter les connexions au sein des écosystèmes numériques. Ces architectures seront mieux à même de prendre en charge le large éventail d’utilisateurs ayant besoin d’accéder à des applications et des données sur site ou dans le Cloud et via divers types de terminaux. C’est en fait l’architecture orientée API qui apportera l’agilité et la flexibilité nécessaires pour réussir dans l’économie des applications.

5. La direction aux commandes de la stratégie de sécurité interne : la direction sera de plus en plus impactée par les actions de piratage portant atteinte à l’image de marque de l’entreprise. En conséquence, elle s’impliquera davantage dans la stratégie de sécurité de l’entreprise et la gouvernance de la sécurité. La sécurité ne sera plus un « problème informatique », mais un « problème stratégique ». Les inquiétudes relatives aux attaques de type DoB (Denial of Business) se traduiront pas une surveillance accrue des instances de direction. (CA Technologies)

Comment préserver les données confidentielles de sa messagerie ?

Google a récemment révélé à trois journalistes de Wikileaks que l’entreprise avait du fournir au FBI le contenu de leurs messageries suite à un mandat de perquisition resté secret. Une opération plutôt indélicate qui aurait pu être en partie contrée.

Lorsque l’on aborde la sécurité des données, on parle souvent de protection contre les cybercriminels ou contre les employés peu scrupuleux, prêts à partager les informations confidentielles de l’entreprise. On oublie souvent l’aspect juridique. Il arrive en effet que dans le cadre d’une enquête ou d’une procédure judiciaire, la justice donne accès à tout ou partie des données d’une entreprise ou d’une personne.

C’est la mésaventure qui est récemment arrivée à trois journalistes de Wikileaks qui ont été informés par Google, que ce dernier avait été contraint de fournir le contenu de leurs messageries et potentiellement d’autres informations sur eux au FBI. Cette démarche qui reste relativement exceptionnelle faisait suite à un mandat de perquisition secret.

Sans les révélations de Google, peu de chance que les journalistes eussent été informés. Cela pose néanmoins un problème de confiance. Comment se fait-il que Google ai attendu deux ans avant d’informer les journalistes de cette requête et qu’a-t-il fait de concret pour protéger les données de ses utilisateurs ? Certains rétorqueront qu’il ne fallait pas faire confiance à Google et à sa messagerie gratuite – « si c’est gratuit vous êtes le produit ». Néanmoins, entre une utilisation marketing de certaines informations stipulées dans les conditions d’utilisation et les révélations de ces informations dans le plus grand secret, il y a quand même une différence.

Comment protéger ses données sur le web ?
Aujourd’hui les données d’une entreprise ou des personnes sont stockées en plusieurs endroits : serveurs, disques externes, services Cloud et les différents terminaux (PC, tablettes, téléphones). Difficile d’assurer la sécurité de tous les terminaux à tout moment et d’être totalement sûr de la fiabilité de la protection assurée par les services tiers susceptibles d’être utilisés. Reste alors la solution de protéger la donnée elle-même.

Le chiffrement, une solution idéale !
Comme le définit Wikipedia « Le chiffrement est un procédé de cryptographie grâce auquel on souhaite rendre la compréhension d’un document impossible à toute personne qui n’a pas la clé de (dé)chiffrement. ». Le chiffrement présente donc un réel intérêt pour les entreprises ou les particuliers qui souhaitent protéger leurs données et les rendre illisibles, même (et surtout) en cas de vol. Il faudrait en effet déployer des efforts considérables et utiliser un matériel tel qu’un supercalculateur, pour avoir une chance de déchiffrer des données chiffrées obtenues de manière frauduleuse.

Une fois chiffrées, les données, où qu’elles se trouvent, ne peuvent effectivement être lues que par les personnes ayant connaissance du mot de passe. Qu’elles soient dans le périmètre de l’entreprise, dans le cloud, sur une clé USB ou qu’elles soient échangées par mail ou tout autre moyen, les données chiffrées resteront constamment protégées. Seul le détenteur de la clé de chiffrement pourra accéder au contenu des fichiers garantissant ainsi leur totale sécurité.

Et en cas de requête judiciaire ?
Pour en revenir au sujet des journalistes de Wikileaks, le chiffrement n’aurait pas empêché la justice d’obliger Google de livrer des données privées au FBI. Toutefois, sans la clé il est quasiment certain que le FBI aurait été incapable de lire ces dernières. De plus, si la justice peut vous contraindre à fournir votre clé, au moins vous êtes informé de la démarche et en mesure de pouvoir intervenir et de faire appel à un avocat.

Sur quels critères choisir sa solution de chiffrement ?
Le choix d’une solution de chiffrement doit être effectué avec soin. Mieux vaut éviter les solutions de chiffrement non validées ou gratuites dont la fiabilité n’est pas complètement garantie. Idéalement une entreprise devra porter son choix vers une solution certifiée par des organismes reconnus tel que l’ANSSI. Ensuite, il faut que cette solution garantisse à l’entreprise ou à l’utilisateur, et uniquement à ce dernier, la totale responsabilité en ce qui concerne la gestion des clés. Le chiffrement doit se faire sur votre système avec la clé conservée en interne. Si vous décidez d’opter pour le chiffrement et que vous restez maître de vos clés, alors la sécurité de vos données sera pleinement garantie. Des solutions telles que Zed! permettent à des utilisateurs de chiffrer très facilement des données confidentielles et de les échanger en toute sécurité que ce soit par mail, par téléchargement FTP ou au travers de solutions de type Cloud. Seuls les détenteurs de la clé permettant d’accéder aux données seront en mesure de lire ces dernières. Les données confidentielles sont ainsi protégées à tout moment, où qu’elles soient. Par Xavier Dreux, Responsable Marketing Prim’X.

Sortir du brouillard : l’IAM depuis le Cloud (partie 2)

Dans son article précédent, Kevin Cunningham de chez SailPOint a présenté la façon dont l’IAM peut aider à gérer les applications SaaS et les applications sur site (partie 1). Il est également important de comprendre comment les solutions IAM elles-mêmes peuvent être mises en œuvre « as-a-service ». L’adoption croissante des applications Cloud a ouvert la voie à l’IAM-as-a-service (IDaaS), une nouvelle approche capable d’accroitre l’agilité de l’entreprise, de générer plus rapidement de la valeur, tout en réduisant les coûts d’exploitation. Lire la partie 1/2

Le fait est que l’IAM a pris du retard par rapport à d’autres développements logiciels en mode SaaS en raison des problématiques liées à la sécurité et à la complexité de la gestion des applications sur site depuis le Cloud. Les entreprises ont ainsi besoin de peser les avantages et les inconvénients des deux modèles : « sur site » et « IDaaS », mais avec la disponibilité des solutions IDaaS qui répondent aux problématiques de sécurité, de disponibilité, d’évolutivité et de performance des entreprises qui souhaitent franchement aller dans le Cloud, ces dernières ont désormais une solution viable.

Est-ce que l’IDaaS est fait pour votre entreprise ?
Où est-ce que votre entreprise se place dans le spectre de l’IDaaS ? Pour vous aider à savoir si votre entreprise est prête pour l’IDaaS, voici 3 points clés pour évaluer vos besoins :

1) Est-ce que l’utilisation des technologies SaaS/Cloud est généralisée dans l’entreprise ?
Il s’agit de savoir si votre entreprise utilise le SaaS/Cloud et ce qu’elle en fait et si tel est le cas, de savoir si cela est une alternative efficace comparée aux applications sur site. Si la réponse est oui, alors l’IDaaS pourrait être une bonne option. Il y a toutefois des entreprises où cela n’est pas le cas, en particulier dans les secteurs fortement réglementés. Par contre, si l’entreprise observe une position prudente envers le SaaS ou les environnements système stratégiques, alors l’IDaaS n’est probablement pas le bon choix. Sachant que l’IAM est un élément clé de l’infrastructure critique, ce n’est probablement pas le bon moment d’opter pour le SaaS.

2) Est-ce que réduire les coûts de déploiement et de maintenance est plus important que la capacité à adopter une solution pour répondre à vos processus métier ?
De nombreuses entreprises disposent d’infrastructures et d’applications métier complexes, et leur préférence va pour une solution IAM adaptée et déployée sur site car elles peuvent configurer la solution qui correspond au mieux à leur processus de management des identités existants. Et tandis que l’IDaaS fournit des options de configuration, il ne dispose pas du niveau de complexité et de personnalisation, propre aux projets IAM. Il s’agit alors d’examiner si le compromis est la bonne solution – la simplicité de déploiement et un coût total de possession réduit dans la durée – ou une solution adaptée à vos besoins métier spécifiques. Si vous êtes prêts à faire l’impasse sur les processus d’identité existants pour vous conformer à une approche plus standardisée, alors l’IDaaS est peut être fait pour votre entreprise.

3) Est-ce que le mode SaaS devient un standard dans votre entreprise ?
Il a été prouvé que les applications SaaS offrent de nombreux avantages pour les cadres dirigeants, y compris le fait de générer plus rapidement de la valeur, une facilité d’utilisation, et une réduction des coûts d’exploitation et de maintenance. Grâce à ces nombreux avantages, nous commençons à voir des équipes IT chargées d’étudier la version SaaS chaque fois qu’elles évaluent et acquièrent un nouveau logiciel. Si c’est le cas avec l’IAM, assurez-vous d’évaluer de véritables offres SaaS qui fournissent la solution de bout-en-bout dont votre entreprise a besoin ; car bon nombre des solutions disponibles sont tout simplement une version hébergée d’une solution IAM sur site, qui ne fournit pas les avantages promis par le SaaS.

L’IAM joue un rôle essentiel dans les problématiques de sécurité et de conformité dans le Cloud en fournissant une approche centralisée et globale de la gestion des accès à toutes les applications de l’entreprise. Peu importe que vous déployiez une solution sur site ou as-a-service, l’IAM peut vous aider à vous assurer que votre entreprise dispose des bons contrôles en place, pour, en définitive, protéger les actifs et gérer les risques de l’entreprise.