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Windows, moins dangereux qu’iOS et OS X d’Apple

Le National Vulnerability Database, qui recense les failles dans les logiciels et autres applications web indique que l’année 2014 aura été l’année des vulnérabilités pour iOS, OS X Apple et Linux. Windows se classe 4ème.

Voilà qui a fait pas mal parler chez les « trolleurs » en tout genre. Mais il faut bien l’admettre, la firme de Redmond a mis les bouchées double pour protéger son OS, Windows. Bilan, la National Vulnerability Database, qui recense les failles (19 par jour en 2014) a classé l’OS de Microsoft plus sécurisé qu’iOS, OS X Apple. Même Linux, classé 3ème, dans ce top 4, devance Microsoft du point de vu des failles découvertes l’année dernière. Les problèmes dans les systèmes d’exploitation (OS) ne représentent que 13% des failles recensées en 2014. 1.705 failles recensées. 182 failles de moins que l’année record, en 2010. Les navigateurs sont toujours montrés du doigt. Internet Explorer, en 2014, a souffert de 242 brèches dangereuses. Chrome (124) et Firefox (117) ont dépassé la centaine de failles. (gfi)

Faille Windows Phone 8.1

Une faille considérée comme sérieuse découverte dans le plus jeune des OS de Microsoft, Windows Phone 8.1. Bilan, les données d’un téléphone portable sous cet OS pourraient finir entre de mauvaises mains.

Un internaute, du nom de DJAmol, vient d’annoncer sur le forum XSA Developers la découverte d’une faille dans le plus récent des OS de Microsoft. D’après ce chercheur, une vulnérabilité sérieuse a été mise à jour dans Windows Phone 8.1. Bilan, le système d’exploitation de la firme de Redmond serait très facile à pirater. La vulnérabilité pourrait permettre à un malveillant d’exécuter l’application avec les privilèges d’un autre utilisateur et modifier à souhait le registre de l’appareil.

DJAmol s’est rendu compte qu’en changeant simplement le contenu d’une application OEM, application de confiance transférée vers la carte SD du téléphone, l’application hérite des privilèges de l’application d’origine. Une fois la copie effectuée, un pirate pourrait alors supprimer le répertoire existant et créer un nouveau répertoire avec le même nom original de l’App de base. La vulnérabilité a été annoncée à Microsoft. (XDAD)

Une faille corrigée dans Windows, problème pour Drupal et Yosemite

Depuis 19 ans, une faille présente dans Windows n’avait jamais été corrigée. Voilà qui est dorénavant de l’histoire ancienne.

Imaginez, un bug informatique connu et présent dans Windows depuis 19 ans. Depuis Windows 95, cette « faille » permettait dans certaines mesures difficiles (mais pas impossibles, ndlr zataz.com) de prendre la main sur un ordinateur. Une attaque possible à distance. Baptisée par les ingénieurs sécurité de chez IBM, inventeurs de la faille, WinShock, l’exploit permettait d’infiltrer un ordinateur sous Windows (95, 98, 2003, 2008, Vista, 7, 8) à distance. Il suffisait de mettre en place un site Internet particulièrement fabriqué (XSS, …) pour déclencher l’attaque via Internet Explorer. Microsoft a corrigé la faille… sauf pour Windows XP dont le support n’existe plus. « Les utilisateurs qui ont paramétré leur Windows de telle manière à recevoir automatiquement les mises à jour, ne doivent rien faire de particulier. Ils seront protégés » explique le service presse de Microsoft.

Pour novembre, Microsoft a publié un Patch Tuesday conséquent, avec 17 bulletins dont 5 concernent l’exécution de codes à distance (RCE), un type de vulnérabilité dont les pirates sont particulièrement friands. À ce jour, avec ces 17 bulletins, Microsoft en aura diffusé 79 en tout pour 2014. Nous finirons donc l’année sous la barre des 100 bulletins de sécurité, soit un peu moins qu’en 2013 et 2011 et à peu près autant qu’en 2012.

Pendant ce temps…
Une grave et importante faille a été découverte dans Drupal. La communauté Drupal, et son logiciel Open Source gratuit pour créer et administrer des sites Web, annonçait l’existence d’une vulnérabilité dans la couche d’API d’abstraction de base de données de Drupal 7. Cette vulnérabilité (CVE associé : CVE-2014-3704) permet à un pirate d’envoyer des requêtes personnalisées qui rendent arbitraire l’exécution de SQL. Selon le contenu des requêtes, ceci peut entraîner une élévation des privilèges, une exécution arbitraire de PHP ou d’autres attaques. Ce que nous savons La vulnérabilité affecte toutes les principales versions 7.x de Drupal antérieures à la 7.32. Survenue au moment de l’annonce de POODLE, cette vulnérabilité a été un peu occultée, même si elle est directement exploitable et similaire à Heartbleed.

Depuis le 15 octobre 2014, les exploits automatisés ciblant cette vulnérabilité spécifique ont semé le chaos sur Internet. L’équipe chargée de la sécurité Drupal conseille aux administrateurs de sites Web fonctionnant sous Drupal 7.x de considérer comme compromis les sites qui n’ont pas été mis à jour ou patchés avant le 15 octobre 2014, ou bien 7 heures après la première annonce de la vulnérabilité. Corriger ou mettre à niveau un site Web compromis ne suffira pas pour supprimer les portes dérobées et autres chevaux de Troie qui auraient pu être installés.

La société Qualys propose une vérification de cette vulnérabilité via son logiciel Qualys Freescan, accessible depuis son site Internet dédié.

Du côté d’Apple, une faille a été détectée dans la dernière version de l’OS de la grosse pomme, Mac OS X Yosemite. Le problème a été révélée par la société suédoise Truesec. Baptisée ‘RootPipe’, la faille pourrait permettre à un pirate, en local, de prendre la main sur l’ordinateur en mode administrateur. Un mode qui permet de faire tout et n’importe quoi dans la machine. Emil Kvarnhammar, l’inventeur de la probable faille n’a pas donné plus d’information. Il attend qu’Apple corrige. Un mot de passe sudo, il permet d’avoir des privilèges temporaires de super utilisateur, est demandé afin q’un administrateur puisse agir sur une machine sans pour autant être le Kalif à la place du Kalif. La faille RootPipe contournerait cette restriction sous  Mac OS X Yosemite, mais aussi sous Mountain Lion et Mavericks.

Microsoft a décidé de faire la guerre aux applications malveillantes

Pour faire face à la concurrence d’iTunes et PlayStore, qui proposent des centaines de milliers d’applications, Microsoft a décidé de proposer du qualitatif dans sa propre boutique d’APP (400.000 logiciels) en contrôlant toutes les applications proposées à utilisateurs d’un Windows Phone/Tablette.

Parmi les obligations mises en place par le géant américain, imposer une explication claire et précise des actions du logiciel proposé dans le store de Microsoft. Les catégories utilisées devront être celles dédiées et l’icône ne devra plus reprendre une marque ou un logo d’une entreprise connue (Twitter, Facebook, …). La société de Redmond a déjà banni 1.500 applis. A noter que seule Microsoft propose une application Facebook pour ses téléphones, autant dire que les petits malins se sont empressés de viser le portail communautaire.

Même si l’utilisation de XP en France diminue rapidement, ce système d’exploitation continuera probablement d’y être utilisé jusqu’en 2015.

L’exposition à Windows XP a sensiblement diminué au cours des douze derniers mois. Cependant, si la baisse se poursuit au rythme actuel, il faudra encore un an avant que XP disparaisse de tous les postes de travail d’entreprise en France.

Selon des données internationales issues de plus de 100 000 scans de vulnérabilités mensuels réalisés sur des PC équipés de Windows par l’outil gratuit BrowserCheck de Qualys, les niveaux d’exposition dans les quatre grands pays que sont le Royaume-Uni, les États-Unis, la France et l’Allemagne ont baissé de façon constante. Les entreprises françaises ont réduit leur exposition à XP de près de moitié depuis le 1er trimestre 2013, période à laquelle 23% des scans détectaient encore la présence du système d’exploitation XP. Néanmoins, la France reste la nation la plus à risque parmi les pays étudiés avec 13% de scans détectant encore des machines sous XP, un niveau nettement supérieur à celui des autres pays observés.

Si la baisse se poursuit au rythme actuel, il faudra une année de plus avant que l’exposition à XP ne disparaisse. Les entreprises britanniques ont réduit leur exposition à XP de plus de moitié depuis le 1er trimestre 2013, à 8%, ce qui situe ce pays au même niveau que les États-Unis. En Allemagne, l’exposition, faible dès le départ, a également baissé mais plus lentement. Si bien qu’au 1er trimestre 2013, 7% seulement des machines analysées fonctionnaient toujours sous XP. Cependant, les données indiquent que ce n’est pas avant un an et demi que les machines utilisant encore Windows XP seront mises hors service ou à niveau.

Une autre analyse de l’exposition à XP par secteur réalisée au niveau mondial s’appuyant sur des données d’analyse de QualysGuard, collectées auprès de 6700 entreprises, a permis de constater des différences non négligeables selon les secteurs.

Finance
Bien que le secteur financier ait enregistré des progrès au cours des 12 derniers mois pour éliminer Windows XP, les niveaux d’utilisation restent élevés, surtout pour un secteur qui traite des données aussi sensibles. Avec 21% des scans révélant que des machines fonctionnent toujours avec Windows XP, le secteur financier est plus vulnérable que des secteurs comme celui des services (7%), de la santé (3%), des transports (14%) ou du commerce de détail (14%).

Transports
C’est dans le secteur des transports qu’a été observée la baisse la plus nette de l’exposition à Windows XP. Le pourcentage des scans identifiant XP passant de 55% à 14% sur les douze derniers mois sur ce marché.

Wolfgang Kandek, CTO de Qualys, de commenter ces chiffres : « Nous avons constaté une baisse linéaire de l’utilisation de Windows XP au cours de ces douze derniers mois. Néanmoins, si le rythme actuel se poursuit, les entreprises resteront exposées pendant quelque temps encore. En effet, il ne faut pas oublier que même si une société fait de son mieux pour réduire le pourcentage de machines sous XP, une seule et dernière machine suffit pour rendre l’entreprise vulnérable à des attaques. »

Java Bot, un code malveillant pour Windows, Mac et Linux

Un code malveillant Java multiplateforme découvert. Il fonctionne sur Windows, Mac et Linux. Les chercheurs en sécurité de chez Kaspersky sont tombés nez-à-nez sur un malware multi-plateforme qui est capable de fonctionner sur Windows, Mac et Linux. Plutôt facheux. Le malware est entièrement écrit en Java. L’exploit utilisé pour ré-installer le code pirate est connu comme étant un Java exploit (CVE-2013-2465) qui rend la campagne malveillante complètement multi-plateforme. Une fois que le bot a infecté un système, il se copie dans le répertoire personnel de l’utilisateur. Il ajoute des programmes de maniére à ce qu’il démarre automatique au lancement de l’ordinateur. Une fois sa configuration automatisée terminée, le logiciel génère un identifiant unique et en informe son « propriétaire » de pirate. La machine se transforme en zombie. Bilan, le pirate n’a plus qu’à revendre son accès ou l’utiliser plus tard, en communiquant avec son robot, via IRC. Ce bot java sert avant tout dans des attaques de Dénis Distribuées de Services (DDoS). Toutes les machines fonctionnant sous Java 7.21, ainsi que les versions antérieures sont susceptibles d’être vulnérables à cette attaque. (Securlist)