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Quels sont les derniers fichiers modifiés/consultés sur votre partage de fichiers Windows ?

Pour de nombreuses normes de conformité, vous devez être en mesure de répondre à certaines questions comme « Qui a accédé à quel fichier ? Quels changements ont eu lieu ? ». Pour des raisons évidentes de sécurité, vous devez être capable d’identifier facilement une activité sur vos fichiers et dossiers partagés les plus sensibles et de réagir en cas de menace. Explication par notre partenaire IS Decisions.

FileAudit offre à la fois aux professionnels de l’informatique une visibilité optimale les données de l’entreprise, mais également une possibilité de réagir rapidement aux événements.

Trouver les derniers fichiers consultés/modifiés

Une fois l’audit configuré, je peux voir en temps réel les accès qui se produisent sur les partages que j’ai sélectionnés, à partir de l’observateur d’accès.

Je peux voir la date et l’heure, le fichier ou le dossier auquel on a accédé, le type d’accès, le refus ou l’octroi, l’utilisateur qui a tenté d’accéder au fichier, la machine à partir de laquelle l’accès a été effectué avec son adresse IP et le serveur sur lequel le fichier est stocké.

Surveiller les accès refusés

Lorsque je suis sur l’observateur d’accès, je peux facilement voir qu’il existe des accès refusés à certains dossiers. Je peux donc aller de l’avant et examiner de plus près ce dossier pour voir qui a tenté d’y accédé. Nous prendrons ici l’exemple d’un utilisateur dénommé Alice et de dossiers appelés « Accounting » et « Peopleopps ».

Je vais ensuite regarder de plus près l’activité générale de cet utilisateur en cliquant sur son nom d’utilisateur. J’obtiens un tableau de bord de l’activité d’Alice des derniers jours et semaines.

Cela me permet de voir s’il y a eu beaucoup d’accès refusé par cet utilisateur. Je peux faire défiler davantage et voir tous ces accès vers tous ces fichiers et dossiers qui ont été lus à la même heure le même jour. S’ils se sont produits simultanément, cela peut m’amener à penser qu’Alice sélectionne un grand nombre de fichiers et les copie sur un lecteur externe ou éventuellement sur son bureau.

Une fois cette vue détaillée obtenue, je peux l’exporter au format PDF au cas où je souhaiterais l’envoyer à un responsable ou au cas où d’autres alertes viendraient de cet utilisateur.

Définir des alertes

La prochaine étape que je souhaite mettre en place consiste à envoyer des alertes proactives au cas où de tels accès se reproduiraient. Je peux donc accéder à l’onglet d’alertes et à partir de là créer mes alertes.

Ce que je vais faire en premier lieu, c’est créer une alerte d’accès unique pour les accès refusés sur les dossiers sensibles Accounting et Peopleops.

Très facilement, il me suffit de sélectionner le statut d’accès « refusé », de laisser tous les types d’accès et d’entrer l’utilisateur Alice. Il faut ensuite sélectionner les deux chemins que nous avons vus précédemment, Accounting et Peopleopps et valider. Je peux enfin simplement choisir le destinataire de l’e-mail et je peux également ajouter un canal Slack où tous les administrateurs recevront des messages afin qu’ils puissent les voir également.

La deuxième alerte que je vais mettre en place s’agit d’une alerte d’accès en masse pour Alice, en raison de l’activité sur plusieurs fichiers ou dossiers accédés en même temps, montrant qu’elle pourrait copier ou déplacer un grand nombre de fichier.

Je vais laisser le statut et les types d’accès, je vais juste ajouter ici à nouveau notre utilisateur Alice et je vais définir un seuil que je vais définir assez bas. Je vais dire que si 25 fichiers ou dossiers sont consultés en l’espace de 30 secondes, j’aimerais que cette alerte soit déclenchée. Pour les chemins à surveiller, je vais mettre tout ce qui est audité, je ne vais pas exclure d’heures, mais je vais ajouter les destinataires de l’e-mail et choisir les mêmes qu’auparavant, l’e-mail de l’administrateur et mon canal Slack qui reçoit toutes ces alertes. Il suffit de valider, sauvegarder cette alerte et maintenant, j’ai la configuration de mes deux alertes.

Réagir aux alertes d’accès suspects

En plus de la surveillance en temps réel et de l’identification des menaces, vous devez être en mesure d’agir sur les menaces potentielles.

FileAudit peut réagir immédiatement à une alerte sans avoir à attendre que le service informatique intervienne. Un script personnalisé peut être créé et exécuté chaque fois qu’une alerte spécifique est déclenchée.

Je peux par exemple arrêter la machine d’Alice ou bien la déconnecter. Cela me permet d’agir sur les menaces potentielles avant que tout dommage ne soit causé.

C’est ainsi que vous pouvez utiliser FileAudit pour voir les accès sur vos fichiers ou vos dossiers, générer des rapports, configurer des alertes de manière proactive et réagir en cas de comportement suspect sur votre réseau.

Cliquez ici pour voir une courte démo explicative de FileAudit.

Ne vous fiez pas à ce que nous disons, téléchargez dès maintenant l’essai gratuit entièrement fonctionnel et constatez par vous-même avec quelle facilité FileAudit peut vous aider à identifier une activité sur vos fichiers et dossiers partagés les plus sensibles.

Patch Tuesday : 79 vulnérabilités dont 22 critiques

Ce Patch Tuesday de mai 2019 traite 79 vulnérabilités dont 22 classées critiques. Parmi ces dernières, 18 affectent les moteurs de scripts et les navigateurs.

Les quatre restantes concernent des exécutions de code à distance (RCE) sur le protocole Remote Desktop (RDP), le serveur DHCP, GDI+ et Word. Microsoft a également publié des recommandations sur les techniques MDS (Microarchitectural Data Sampling) récemment divulguées dont les failles ZombieLoad, Fallout et RIDL. Concernant Adobe, le Patch Tuesday comprend des correctifs pour des vulnérabilités dans Flash, Acrobat/Reader (83 vulnérabilités !) et Media Encoder.

Correctifs pour postes de travail

Le déploiement de patches pour les moteurs de script, les navigateurs, GDI+ et Word est une priorité pour les équipements de type poste de travail, c’est-à-dire tous les systèmes utilisés pour accéder à la messagerie ou à Internet depuis un navigateur. Sont également concernés les serveurs multi utilisateurs utilisés comme postes de travail distants par des utilisateurs.

Exécution de code RCE sur les services Remote Desktop (RDS)

Le protocole RDP (Remote Desktop Protocol) est affecté par la vulnérabilité par exécution de code à distance CVE-2019-0708. L’exploitation de cette vulnérabilité permet à un attaquant non authentifié d’exécuter du code de manière arbitraire sur un système affecté. Ce type de vulnérabilité peut faciliter la propagation de vers informatiques en raison du manque d’authentification et de l’omniprésence du service RDP. Même si un exploit Preuve de concept n’a pas encore été dévoilé, cette vulnérabilité doit être résolue en priorité absolue sur Windows 7, Server 2008 et Server 2008 R2.

Critiques : Exécution de code RCE sur le serveur DHCP

Le serveur DHCP de Windows est affecté par la vulnérabilité CVE-2019-0725 classée comme critique pouvant faciliter l’exécution de code à distance. Un quelconque attaquant non identifié peut envoyer des paquets à un serveur DHCP pour exploiter cette vulnérabilité, ce correctif est donc une priorité pour tous les déploiements DHCP Windows. Une vulnérabilité semblable au sein du serveur DHCP a été corrigée en février tandis qu’une autre vulnérabilité a été corrigée en mars sur le client DHCP.

Conseils pour les attaques MDS (Microarchitectural Data Sampling)

Microsoft a publié une documentation d’assistance concernant l’atténuation des attaques MDS (Microarchitectural Data Sampling). Les attaques de ce type s’appellent notamment ZombieLoad, Fallout et RIDL. Les CVE correspondant à ces vulnérabilités sont CVE-2018-12126, CVE-2018-12127, CVE-2018-12130 et CVE-2019-11091. Intel diffuse aussi une présentation ainsi qu’un document détaillé sur les techniques employées et les atténuations à déployer.

Des mises à jour du microcode pour les processeurs concernés devront être réalisées pour atténuer ces attaques tandis que des correctifs devront être déployés pour les systèmes d’exploitation. Microsoft précise que la désactivation de l’hyper-threading (alias Simultaneous Multi Threading ou SMT) pourra s’avérer nécessaire pour une atténuation complète, même si Intel déconseille cette procédure. Microsoft distribuera des mises à jour du microcode uniquement pour Windows 10. Pour les autres systèmes d’exploitation, c’est le fabricant OEM qui devra fournir ces mises à jour souvent sous la forme d’une mise à jour du BIOS.

Attaques actives sur des vulnérabilités facilitant une élévation de privilèges pour le traitement des erreurs Windows
Microsoft a également publié un correctif pour une vulnérabilité facilitant une élévation de privilèges pour le traitement des erreurs Windows (CVE-2019-0863) et qui a été exploitée à l’aveugle. L’application de ce correctif est donc prioritaire pour toutes les versions Windows prises en charge.

Adobe Patch Tuesday

Adobe a publié des correctifs pour Flash, Acrobat/Reader et Media Encoder. Même si les correctifs pour Flash ne concernent qu’une seule exécution CVE et que les patches pour Media Encoder en traitent deux, les patches pour Acrobat/Reader concernent pas moins de 83 vulnérabilités. Il est recommandé de traiter en priorité tous les systèmes hôtes impactés et plus particulièrement les équipements de type poste de travail. (Publié par Jimmy Graham dans The Laws of Vulnerabilities)

Microsoft diffuse des infos chiffrées via votre port 80

Microsoft se fait envoyer, de votre ordinateur, des informations chiffrées. Toutes les 5 minutes des « trucs » passent par le port 80 de votre machine.

Âllo, le port 80 ? Voilà qui est « amusant ». Mike Patterson, patron de la société Plixer, spécialisée dans la sécurité informatique, découvre que les options de « confidentialité » proposées par Windows 10 ne servent à rien, mais qu’en plus, l’OS du géant américain communique toutes les 5 minutes des données chiffrées à un de ses serveurs.

Finesse de la chose, pour ne pas éveiller les soupçons, les données chiffrées communiquées à ssw.live.com le sont pas le port 80, via un bon gros HTTP. Il faut dire aussi que si les informations collectées, on ne sait pas lesquelles, passaient par un HTTPS (port 443), les soupçons auraient été plus rapide.

Lors de sa recherche, Mike Patterson a découverte que l’éditeur d’antivirus McAfee, ainsi que le fabriquant de casque Plantronics agissaient aussi de la sorte. [Techradar]

Patch Tuesday Juin 2016

L’analyse du Patch Tuesday juin contient une menace 0-Day connue sur Flash, qui est actuellement en cours d’exploitation à l’aveugle. Le reste est plutôt classique avec 16 bulletins de Microsoft pour corriger plus de 40 vulnérabilités pour le mois de juin.

Le Patch Tuesday juin 2016 arrive avec un cortège de 16 bulletins publiés par Microsoft pour résoudre plus de 40 vulnérabilités (CVE) différentes. Cela porte à 81 le nombre de bulletins pour les 6 premiers mois, ce qui laisse augurer plus de 160 bulletins d’ici fin 2016, un nouveau record pour la dernière décennie en termes de correctifs.

Votre attention doit se porter en priorité sur Adobe Flash. En effet, Adobe a reconnu qu’une vulnérabilité (CVE-2016-4171) au sein du lecteur Flash actuel est en cours d’exploitation en aveugle, si bien que l’éditeur a reporté le patch mensuel pour Adobe Flash. Dans son avis de sécurité APSA16-03. Adobe promet ce patch pour d’ici la fin de la semaine. Surveillez attentivement sa diffusion et déployez-le dès que possible. Si l’outil EMET est installé sur vos systèmes, vous êtes protégés. Pour information, c’est le troisième mois d’affilée qu’une faille 0-Day est découverte dans Flash, ce qui en fait le logiciel certainement le plus ciblé sur les points d’extrémité de votre entreprise.

Ce mois-ci, un ensemble de bulletins à la fois pour les serveurs et les systèmes clients va occuper cette semaine toute l’équipe IT qui devra sécuriser les systèmes de l’entreprise.

Vulnérabilité critique

La vulnérabilité la plus intéressante côté serveur est résolue dans le bulletin MS16-071. Ce dernier corrige une vulnérabilité critique unique sur le serveur DNS de Microsoft. En cas d’exploitation réussie, l’attaquant déclenche une exécution de code à distance (RCE) sur le serveur, ce qui est extrêmement fâcheux pour un service aussi critique que DNS. Les entreprises qui exécutent leur serveur DNS sur la même machine que leur serveur Active Directory doivent être doublement conscientes du danger que représente cette vulnérabilité.

Côté client, la vulnérabilité la plus importante est résolue dans le bulletin MS16-070 Elle corrige plusieurs problèmes dans Microsoft Office. Principale vulnérabilité associée au format Microsoft Word RTF, CVE-2016-0025 déclenche une exécution RCE au profit de l’attaquant. Le format RTF pouvant être utilisé pour attaquer via le volet d’aperçu d’Outlook, la faille peut être déclenchée à l’aide d’un simple email et sans interaction avec l’utilisateur.

Côté navigateur Web, les bulletins MS16-063 pour Internet Explorer, MS16-068 pour Edge et MS16-069 pour Javascript sur Windows Vista traitent plusieurs vulnérabilités RCE critiques qui sont exploitables lors d’une simple navigation sur le Web. Ces vulnérabilités constituent un vecteur d’attaque privilégié pour les cybercriminels et nous vous recommandons de les corriger dans les 7 prochains jours.

Les autres vulnérabilités concernées par ce Patch Tuesday juin sont toutes classées comme importantes. Elles sont généralement exploitées pour élever des privilèges une fois qu’un intrus est parvenu à exécuter du code sur la machine et sont donc associées avec une exécution de code à distance comme décrit ci-dessus. L’exception est MS16-076 qui résout une faille unique dans Windows Netlogon pouvant fournir une exécution RCE à l’attaquant. Sa gravité est moindre qu’une vulnérabilité RCE normale parce l’attaquant devra dans un premier temps prendre le contrôle du serveur Active Directory.

Deux autres vulnérabilités côté serveur dans le patch tuesday juin

Une élévation de privilèges sur le composant du serveur SMB résolue dans le bulletin MS16-075

Une faille dans Microsoft Exchange résolue dans le bulletin MS16-079 entraînant aussi une élévation de privilèges, certains étant liés au patch Oracle dans la bibliothèque Outside-in.

En résumé, il s’agit d’un Patch Tuesday relativement classique mais avec une menace 0-Day connue qui nécessite de surveiller impérativement la publication de la prochaine mise à jour de Flash. Corrigez les autres problèmes en fonction de vos priorités habituelles, mais faites particulièrement attention à la vulnérabilité qui affecte le serveur DNS et qui va forcément susciter des comportements indésirables. (Wolfgang Kandek, CTO de Qualys).

Patch Tuesday – Mai 2016

Un mois de Mai avec un Patch Tuesday parmi les plus intenses depuis un moment en raison des menaces 0-Day qui y sont traitées et de leur ampleur potentielle.

Microsoft et Adobe publient les mises à jour de sécurité, mais avant de rentrer dans les détails des mises à jour de mai (17 en tout), rappelons l’urgence d’une autre vulnérabilité qui vous a peut-être échappée. Le célèbre programme Open Source ImageMagick est actuellement la cible d’une attaque active sur Internet. La vulnérabilité CVE-2016-3714 (renommée ImageTragick) permet d’exécuter du code à distance (RCE) via le l’envoi d’images. Pour l’instant, aucun patch n’est disponible, mais une solution de contournement a été publiée pour neutraliser les attaques en cours. Nous vous recommandons de faire comme les pirates, c’est-à-dire de scanner votre infrastructure pour rechercher des occurrences d’ImageMagick puis d’appliquer cette solution de contournement dans le fichier policy.xml. C’est ce que j’ai immédiatement fait sur mes sites, même si je n’utilise ImageMagick qu’en mode ligne de commande pour créer des vignettes. À noter que ces deux dernières semaines la solution de contournement s’est enrichie et qu’il est donc intéressant de la recharger si vous l’avez déjà appliquée.

Revenons aux mises à jour de Microsoft et d’Adobe publiées pour résoudre les vulnérabilités actuellement attaquées de manière active avec au total 17 bulletins pour colmater plus de 100 failles logicielles.

Tout en haut de notre liste des priorités figure la mise à jour pour Internet Explorer (MS16-051) qui résout une vulnérabilité de type RCE critique, en l’occurrence CVE-2016-0189 qui est actuellement sous le feu d’attaques. Cette vulnérabilité est située dans le moteur JavaScript et, dans Vista et Windows 2008, le moteur est distinct du navigateur. Donc, si vous exécutez ces variantes de Windows (seulement 2% fonctionnent encore sous Vista), vous devez installer MS16-053.

Vient ensuite APSA16-02, un avis de sécurité Zero-Day pour Adobe Flash. Aucun correctif n’est encore disponible, il est important de surveiller l’évolution de la situation. Adobe devrait publier une nouvelle version de Flash d’ici la fin de cette semaine. La vulnérabilité en question nommée CVE-2016-4117 fait actuellement l’objet d’attaques à l’aveugle.

Nous vous suggérons de commencer par traiter ces trois vulnérabilités avant de traiter d’autres problèmes. Pour la suite des bulletins, vous devriez vous concentrer sur :

MS16-054 pour Office qui résout deux vulnérabilités critiques au sein du format de fichier RTF. Elles peuvent être déclenchées via le volet d’aperçu d’Outlook sans que vos utilisateurs cliquent sur le fichier malveillant. Je vous r ecommande d’utiliser la fonction de blocage de fichiers pour supprimer RTF des formats de fichiers que vous acceptez, ce qui renforcera un peu votre protection et vous fera gagner du temps pour résoudre pleinement ce problème.

MS16-052 pour le navigateur Microsoft Edge sous Windows 10. Ce bulletin traite quatre vulnérabilités critiques, soit un peu moins que pour l’ancien navigateur Internet Explorer avec le bulletin MS16-051, sachant qu’aucune de ces failles ne fait l’objet d’une attaque directe.

MS16-055, un patch pour le sous-système graphique de Windows. S’agissant d’une vulnérabilité dans l’interface GDI, les vecteurs d’attaque peuvent provenir du Web et de documents. Les versions Windows affectées vont de Vista à Windows 10.

MS16-057 pour le shell Windows. Ce bulletin résout une vulnérabilité critique dans l’interface utilisateur au cœur de Windows, elle permet à un attaquant d’exécuter du code distant sur le système

MS16-062 pour les pilotes du noyau Windows. Toutes ces vulnérabilités sont locales mais du même type que celui utilisé par les attaquants pour élever leurs privilèges après s’être introduits dans le système.

Les bulletins MS16-056 et MS16-059 pour le Journal Windows et Windows Media Center traitent des vulnérabilités au sein de formats de fichier utilisés par ces applications. Si vous utilisez ces programmes, soyez vigilants car les vulnérabilités sont assez fréquentes et des attaquants finiront par découvrir ces nouvelles possibilités d’attaque un jour à l’autre. En raison de sa similarité avec MS15-134 (supporté dans Metasploit), il y a des chances pour que le bulletin MS16-059 figure très bientôt dans les boîtes à outils pour pirates.

MS16-058 pour IIS. Si vous exécutez IIS comme serveur Web, intéressez-vous à ce bulletin s’il y a des risques que des attaquants obtiennent les privilèges requis pour accéder à vos systèmes

APSB16-14 pour Adobe Reader, la mise à jour bimensuelle gère 92 vulnérabilités et expositions CVE différentes. (Qualys)

Effacer Quicktime de votre PC

Apple arrête de mettre à jour son logiciel QuickTime pour Windows. De multiples failles sortent de l’ombre. Effacer Quicktime de votre PC.

QuickTime et Windows, une longue et périlleuse histoire d’amour. Apple stoppe les frais, et vient de décider que son outil ne sera plus mis à jour pour les ordinateurs tournant sous Windows. Bilan, quelques minutes après cette annonce, des failles sortaient de l’ombre. Parmi les alertes, celles de Trend Micro, du Cert USA et du blackmarket.

Certes, tous les logiciels ont un cycle de vie, mais cet arrêt soudain et brutal pourrait entraîner de sérieux problèmes aux internautes et entreprises non avertis. Rien que le Zero Day initiative (2), deux vulnérabilités.

Comme le rappel le CERT, les systèmes informatiques exécutant ce logiciel sont exposés à un danger numérique. L’exploitation de QuickTime Windows pourrait permettre à des malveillants de prendre le contrôle des systèmes concernés. Apple explique comment effacer Quicktime de son ordinateur.

Patch Tuesday Avril 2016

Place au Patch Tuesday d’avril 2016 qui nous donne un aperçu de ce qui nous attend. La semaine dernière, Adobe a été contraint d’anticiper la publication de son patch mensuel pour Adobe Flash Player (APSB16-10) afin d’aider ses utilisateurs à se protéger contre une menace Zero Day exploitée en aveugle. Qui plus est, nous avons appris il y a deux semaines par l’équipe de développement de Samba l’existence de la vulnérabilité « Badlock » qui affecte à la fois Windows et Samba sur Linux/Unix.

Badlock semble cependant moins dangereuse qu’elle n’y paraît puisqu’elle est résolue par MS16-047, un bulletin Microsoft classé comme « important ». Il s’agit d’une vulnérabilité de type Man-in-the-Middle qui permet de se connecter à la place d’une autre personne utilisant des applications basées sur le protocole SAMR ou LSAD, le protocole SMB n’étant pas affecté. Toutes les versions de Windows sont touchées, de Vista à Server 2012 R2. Même s’il est difficile de la classer, cette vulnérabilité ne figure pas pour autant parmi les priorités absolues.

Hormis MS16-047, Microsoft a publié 12 autres bulletins lors de ce Patch Tuesday , soit 50 à ce jour pour l’année 2016. 30 vulnérabilités y sont traitées au total mais aucune menace Zero-Day. Le bulletin MS16-039 contient des correctifs pour un composant graphique de Windows et concerne toutes les versions, de Vista à Windows 10 en passant par Server 2008 et 2102 R2. Il est également destiné aux versions Office 2007 et 2010 plus anciennes ainsi qu’à .NET, Skype et Lync. Situées toutes les deux dans Windows, les deux menaces Zero-Day facilitent une élévation de privilèges, que ce soit pour un utilisateur normal ou un administrateur. Elles permettront d’exploiter une vulnérabilité qui introduit l’attaquant sur la machine, notamment via la faille dans Flash Player traitée par le patch APSB16-10 et résolue dans le bulletin Microsoft MS16-050. Dans ce cas de figure, l’utilisateur se rend sur un site Web anodin puis est victime d’un exploit Flash qui se développe ensuite via les vulnérabilités CVE-2016-0165/7 résolues dans le bulletin MS16-039. Pour se protéger contre de telles attaques, corrigez aussi vite que possible. Les bulletins MS16-050 pour Flash (APSB16-10 si vous utilisez Firefox) et MS16-039 figurent tout en haut de la liste des priorités de ce mois.

Le suivant sur la liste de ce Patch Tuesday est le bulletin de sécurité MS16-042 qui résout quatre failles dans Microsoft Office. Microsoft classe ce bulletin comme critique, ce qui est uniquement le cas lorsqu’une vulnérabilité peut être directement attaquée sans interaction de l’utilisateur. En effet, CVE-2016-0127 est une vulnérabilité basée sur l’exécution de code à distance (RCE) dans le format de fichier RTF. Ce dernier est automatiquement visualisé dans le volet d’aperçu d’Outlook et facilite une exécution RCE pour l’attaquant via un simple courrier électronique. Renforcez si possible votre configuration en bannissant les emails contenant des formats de fichier RTF. Vous pouvez également désactiver ces emails via la politique de blocage de fichiers d’Office qui fonctionne aussi bien sur 2007/2010 que sur 2013.

Microsoft Internet Explorer et Edge sont respectivement corrigés au moyen des bulletins critiques MS16-037 et MS16-038. Ces deux navigateurs sont affectés par six vulnérabilités. C’est d’ailleurs la première fois qu’Edge contient autant de failles qu’IE et qu’Edge rencontre des problèmes plus sérieux qu’IE, ce qui constitue également une première. Aucune de ces vulnérabilités n’est actuellement exploitée, mais comme la plupart des exploits visent les navigateurs, il est légitime de les mettre à jour sans tarder. N’oubliez pas que Microsoft ne propose des correctifs que pour le navigateur le plus récent associé à chaque système d’exploitation, à savoir IE11 à partir de Windows 7, IE9 pour Vista et IE10 pour Windows Server 2012.

Quant à la dernière vulnérabilité critique, elle se trouve dans le sous-système de traitement XML. Aucun patch n’a été publié à ce niveau depuis plus d’un an. Le bulletin MS16-040 fournit une nouvelle version de msxml.dll pour résoudre la seule vulnérabilité présente, CVE-2016-0147. Le vecteur d’attaque se situe au niveau d’un site Web qui transmet le format XML malveillant à la machine ciblée.

Même si elles sont classées comme non critiques, les autres vulnérabilités de ce Patch Tuesday peuvent avoir un impact non négligeable et être également intéressantes. Hyper-V fait ainsi l’objet d’un correctif dans le bulletin MS16-045 dans la mesure où un système invité peut abriter une élévation de privilèges susceptible d’être très critique dans un environnement hôte où l’attaquant accède aux systèmes à cause d’un problème de conception de Hyper-V. Les systèmes d’exploitation affectés sont Windows 8.1, Server 2012 et 2012 R2. Le bulletin MS16-041 résout une vulnérabilité unique dans .NET tandis que MS16-049 corrige une vulnérabilité DoS dans les systèmes Windows 10 au niveau du pilote HTTP.sys.

Adobe a corrigé Flash la semaine dernière en urgence à l’aide du patch APSB16-10, mais publie aujourd’hui des mises à jour pour Robohelp avec le patch APS16-12 et pour les applications Creative Cloud via le patch APSB16-11.

Ce sera tout pour avril et ce Patch Tuesday avec plusieurs menaces 0-Day et des vulnérabilités immédiatement exploitables qui rendent ce mois-ci plus critique que le mois dernier. Attendez-vous à ce que la vulnérabilité affectant Adobe Flash se répande et mettez en œuvre des solutions de contournement pour les procédures d’atténuation actuellement déployées. (Publié par wkandek dans The Laws of Vulnerabilities)

Les prochains ordinateurs fonctionneront uniquement sous Windows 10

Microsoft vient d’indiquer que les nouveaux ordinateurs ne fonctionneront que sous Windows 10. Les « vieux » Windows n’y auront plus y évoluer.

Microsoft vient d’annoncer que les prochaines machines ne tourneront plus que sous Windows 10. Adieu Windows 7, 8, 8.1. « En plus de nos partenaires OEM, tout au long de la conception de Windows 10, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires de silicium, y compris Intel, AMD, Nvidia et Qualcomm » indique la firme américaine.

L’Américain se félicite de son partenariat avec Intel et sa génération de processeurs Intel Core (Version 6, Skylake). Bilan, les machines qui sortiront dans le futur ne pourront faire tourner que la version 10 (et plus) de l’OS de Microsoft. Skylare sera le dernier a accepté autre chose. Une transition douce car ensuite, il ne sera plus possible de ne pas suivre le chemin tracé par la firme de Redmond.

Même son de cloche pour AMD, son « Bristol Ridge » ne pourra faire tourner que Windows 10. De même pour le 8996 de Qualcomm. Bref, Microsoft continue sa marche en avant de l’utilisateur forcé. Pour la bonne cause affirme Microsoft « Une meilleure intégration du software et du hardware« .

80% des infections malveillantes visent Windows

Selon un rapport d’Alcatel Lucent, le premier système d’exploitation visé par les logiciels malveillants serait Windows.

Le rapport d’Alcatel Lucent indique que depuis le début du deuxième trimestre de 2015, les smartphones sous Windows et les PC sous Windows étaient responsables de plus de 80% des infections par des logiciels malveillants. Dans cet intervalle, le nombre de logiciels malveillants visant Android a continué de croître considérablement, mais ce taux d’infection a été considérablement réduit (20%) depuis le début du premier trimestre 2015. L’iPhone et le Blackberry représentaient moins de 1% des infections totales. La baisse des potentialités pirates pour Android serait due à l’effort de Google pour protéger son OS et les applications diffusées par sa boutique officielle, le Google Play Store. [Le rapport]

Malwares : les préjudices financiers augmentent

Une étude réalisée par Kaspersky Lab et B2B International révèle que près de la moitié des internautes (45 %) ont été confrontés à des logiciels malveillants l’an passé et que, dans la plupart des cas (81 %), cela a eu des conséquences particulièrement négatives pour ces utilisateurs et leurs équipements.

Le malware le plus fréquent touche principalement les ordinateurs Windows. 83 % des utilisateurs déclarent en avoir été victimes au cours des 12 derniers mois sur ordinateurs Windows ; 13 % sous Android  et 6 % sous Mac OS X font état d’infections sur leurs équipements. Des chiffres tirés des personnes interrogées. Ils peuvent donc changer selon les régions, les interviewés, …

Quels sont les différents types d’infections ?

12 % des personnes interrogées pensent avoir été contaminées après une visite sur un site Web suspect ; tandis que 8 % évoquent l’utilisation d’une clé USB (ou d’un autre périphérique ne leur appartenant pas) ou encore l’installation d’une application malveillante se faisant passer pour un programme légitime ; 7 % d’entre elles estiment qu’elles ont été infectées après l’ouverture d’une pièce jointe ; les plus nombreuses (13 %) n’étaient cependant pas en mesure d’expliquer comment le malware s’était retrouvé sur leur machine.

4 infections sur 5 sont à l’origine de problèmes informatiques pénalisants pour leurs victimes. Dans 35 % des cas, les utilisateurs ont constaté un ralentissement de leur ordinateur, 30 % de la publicité agressive (leur navigateur étant par exemple redirigé vers des sites Web indésirables) et 20 % la présence de programmes non sollicités sur leur machine.

Parmi les effets les plus néfastes d’une infection figurent des modifications des paramètres du navigateur ou du système d’exploitation à l’insu de l’utilisateur (17 %), la perte (10 %) ou le vol (8 %) de données personnelles, des publications ou commentaires non autorisés sur les réseaux sociaux (9 %) et le piratage de leur webcam (6 %).

Les préjudices financiers au cœur des attaques de malwares

  • 11 % des participants à l’enquête ont déclaré avoir eu à verser une rançon à des cybercriminels pour débloquer un appareil ou décrypter des fichiers personnels
  • et 6 % après une infection par un ransomware.
  • Globalement, un tiers (33 %) d’entre eux ont subi un préjudice financier à cause d’un malware.

En plus d’avoir à verser une rançon, les victimes ont dû effectuer des dépenses pour la restauration d’un équipement ou de données, pour l’achat d’un logiciel de nettoyage, voire pour remplacer leur matériel. En cas de perte financière, le coût moyen d’une attaque s’élève à 160 dollars.

« Les coûts et les effets néfastes d’une infection par malware peuvent être évités avec un peu de prudence. Par exemple, ne pas insérer de clé USB non vérifiée, n’utiliser que les boutiques d’applications officielles, installer les mises à jour du système d’exploitation et des applications, analyser les fichiers avec une solution de sécurité avant de les ouvrir. La capacité de prévoir les problèmes potentiels et de prendre des précautions est la clé de la sécurité », explique à DataSecurityBreach.fr Tanguy de Coatpont, Directeur Général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord.

Windows, moins dangereux qu’iOS et OS X d’Apple

Le National Vulnerability Database, qui recense les failles dans les logiciels et autres applications web indique que l’année 2014 aura été l’année des vulnérabilités pour iOS, OS X Apple et Linux. Windows se classe 4ème.

Voilà qui a fait pas mal parler chez les « trolleurs » en tout genre. Mais il faut bien l’admettre, la firme de Redmond a mis les bouchées double pour protéger son OS, Windows. Bilan, la National Vulnerability Database, qui recense les failles (19 par jour en 2014) a classé l’OS de Microsoft plus sécurisé qu’iOS, OS X Apple. Même Linux, classé 3ème, dans ce top 4, devance Microsoft du point de vu des failles découvertes l’année dernière. Les problèmes dans les systèmes d’exploitation (OS) ne représentent que 13% des failles recensées en 2014. 1.705 failles recensées. 182 failles de moins que l’année record, en 2010. Les navigateurs sont toujours montrés du doigt. Internet Explorer, en 2014, a souffert de 242 brèches dangereuses. Chrome (124) et Firefox (117) ont dépassé la centaine de failles. (gfi)

Faille Windows Phone 8.1

Une faille considérée comme sérieuse découverte dans le plus jeune des OS de Microsoft, Windows Phone 8.1. Bilan, les données d’un téléphone portable sous cet OS pourraient finir entre de mauvaises mains.

Un internaute, du nom de DJAmol, vient d’annoncer sur le forum XSA Developers la découverte d’une faille dans le plus récent des OS de Microsoft. D’après ce chercheur, une vulnérabilité sérieuse a été mise à jour dans Windows Phone 8.1. Bilan, le système d’exploitation de la firme de Redmond serait très facile à pirater. La vulnérabilité pourrait permettre à un malveillant d’exécuter l’application avec les privilèges d’un autre utilisateur et modifier à souhait le registre de l’appareil.

DJAmol s’est rendu compte qu’en changeant simplement le contenu d’une application OEM, application de confiance transférée vers la carte SD du téléphone, l’application hérite des privilèges de l’application d’origine. Une fois la copie effectuée, un pirate pourrait alors supprimer le répertoire existant et créer un nouveau répertoire avec le même nom original de l’App de base. La vulnérabilité a été annoncée à Microsoft. (XDAD)

Une faille corrigée dans Windows, problème pour Drupal et Yosemite

Depuis 19 ans, une faille présente dans Windows n’avait jamais été corrigée. Voilà qui est dorénavant de l’histoire ancienne.

Imaginez, un bug informatique connu et présent dans Windows depuis 19 ans. Depuis Windows 95, cette « faille » permettait dans certaines mesures difficiles (mais pas impossibles, ndlr zataz.com) de prendre la main sur un ordinateur. Une attaque possible à distance. Baptisée par les ingénieurs sécurité de chez IBM, inventeurs de la faille, WinShock, l’exploit permettait d’infiltrer un ordinateur sous Windows (95, 98, 2003, 2008, Vista, 7, 8) à distance. Il suffisait de mettre en place un site Internet particulièrement fabriqué (XSS, …) pour déclencher l’attaque via Internet Explorer. Microsoft a corrigé la faille… sauf pour Windows XP dont le support n’existe plus. « Les utilisateurs qui ont paramétré leur Windows de telle manière à recevoir automatiquement les mises à jour, ne doivent rien faire de particulier. Ils seront protégés » explique le service presse de Microsoft.

Pour novembre, Microsoft a publié un Patch Tuesday conséquent, avec 17 bulletins dont 5 concernent l’exécution de codes à distance (RCE), un type de vulnérabilité dont les pirates sont particulièrement friands. À ce jour, avec ces 17 bulletins, Microsoft en aura diffusé 79 en tout pour 2014. Nous finirons donc l’année sous la barre des 100 bulletins de sécurité, soit un peu moins qu’en 2013 et 2011 et à peu près autant qu’en 2012.

Pendant ce temps…
Une grave et importante faille a été découverte dans Drupal. La communauté Drupal, et son logiciel Open Source gratuit pour créer et administrer des sites Web, annonçait l’existence d’une vulnérabilité dans la couche d’API d’abstraction de base de données de Drupal 7. Cette vulnérabilité (CVE associé : CVE-2014-3704) permet à un pirate d’envoyer des requêtes personnalisées qui rendent arbitraire l’exécution de SQL. Selon le contenu des requêtes, ceci peut entraîner une élévation des privilèges, une exécution arbitraire de PHP ou d’autres attaques. Ce que nous savons La vulnérabilité affecte toutes les principales versions 7.x de Drupal antérieures à la 7.32. Survenue au moment de l’annonce de POODLE, cette vulnérabilité a été un peu occultée, même si elle est directement exploitable et similaire à Heartbleed.

Depuis le 15 octobre 2014, les exploits automatisés ciblant cette vulnérabilité spécifique ont semé le chaos sur Internet. L’équipe chargée de la sécurité Drupal conseille aux administrateurs de sites Web fonctionnant sous Drupal 7.x de considérer comme compromis les sites qui n’ont pas été mis à jour ou patchés avant le 15 octobre 2014, ou bien 7 heures après la première annonce de la vulnérabilité. Corriger ou mettre à niveau un site Web compromis ne suffira pas pour supprimer les portes dérobées et autres chevaux de Troie qui auraient pu être installés.

La société Qualys propose une vérification de cette vulnérabilité via son logiciel Qualys Freescan, accessible depuis son site Internet dédié.

Du côté d’Apple, une faille a été détectée dans la dernière version de l’OS de la grosse pomme, Mac OS X Yosemite. Le problème a été révélée par la société suédoise Truesec. Baptisée ‘RootPipe’, la faille pourrait permettre à un pirate, en local, de prendre la main sur l’ordinateur en mode administrateur. Un mode qui permet de faire tout et n’importe quoi dans la machine. Emil Kvarnhammar, l’inventeur de la probable faille n’a pas donné plus d’information. Il attend qu’Apple corrige. Un mot de passe sudo, il permet d’avoir des privilèges temporaires de super utilisateur, est demandé afin q’un administrateur puisse agir sur une machine sans pour autant être le Kalif à la place du Kalif. La faille RootPipe contournerait cette restriction sous  Mac OS X Yosemite, mais aussi sous Mountain Lion et Mavericks.

Microsoft a décidé de faire la guerre aux applications malveillantes

Pour faire face à la concurrence d’iTunes et PlayStore, qui proposent des centaines de milliers d’applications, Microsoft a décidé de proposer du qualitatif dans sa propre boutique d’APP (400.000 logiciels) en contrôlant toutes les applications proposées à utilisateurs d’un Windows Phone/Tablette.

Parmi les obligations mises en place par le géant américain, imposer une explication claire et précise des actions du logiciel proposé dans le store de Microsoft. Les catégories utilisées devront être celles dédiées et l’icône ne devra plus reprendre une marque ou un logo d’une entreprise connue (Twitter, Facebook, …). La société de Redmond a déjà banni 1.500 applis. A noter que seule Microsoft propose une application Facebook pour ses téléphones, autant dire que les petits malins se sont empressés de viser le portail communautaire.

Même si l’utilisation de XP en France diminue rapidement, ce système d’exploitation continuera probablement d’y être utilisé jusqu’en 2015.

L’exposition à Windows XP a sensiblement diminué au cours des douze derniers mois. Cependant, si la baisse se poursuit au rythme actuel, il faudra encore un an avant que XP disparaisse de tous les postes de travail d’entreprise en France.

Selon des données internationales issues de plus de 100 000 scans de vulnérabilités mensuels réalisés sur des PC équipés de Windows par l’outil gratuit BrowserCheck de Qualys, les niveaux d’exposition dans les quatre grands pays que sont le Royaume-Uni, les États-Unis, la France et l’Allemagne ont baissé de façon constante. Les entreprises françaises ont réduit leur exposition à XP de près de moitié depuis le 1er trimestre 2013, période à laquelle 23% des scans détectaient encore la présence du système d’exploitation XP. Néanmoins, la France reste la nation la plus à risque parmi les pays étudiés avec 13% de scans détectant encore des machines sous XP, un niveau nettement supérieur à celui des autres pays observés.

Si la baisse se poursuit au rythme actuel, il faudra une année de plus avant que l’exposition à XP ne disparaisse. Les entreprises britanniques ont réduit leur exposition à XP de plus de moitié depuis le 1er trimestre 2013, à 8%, ce qui situe ce pays au même niveau que les États-Unis. En Allemagne, l’exposition, faible dès le départ, a également baissé mais plus lentement. Si bien qu’au 1er trimestre 2013, 7% seulement des machines analysées fonctionnaient toujours sous XP. Cependant, les données indiquent que ce n’est pas avant un an et demi que les machines utilisant encore Windows XP seront mises hors service ou à niveau.

Une autre analyse de l’exposition à XP par secteur réalisée au niveau mondial s’appuyant sur des données d’analyse de QualysGuard, collectées auprès de 6700 entreprises, a permis de constater des différences non négligeables selon les secteurs.

Finance
Bien que le secteur financier ait enregistré des progrès au cours des 12 derniers mois pour éliminer Windows XP, les niveaux d’utilisation restent élevés, surtout pour un secteur qui traite des données aussi sensibles. Avec 21% des scans révélant que des machines fonctionnent toujours avec Windows XP, le secteur financier est plus vulnérable que des secteurs comme celui des services (7%), de la santé (3%), des transports (14%) ou du commerce de détail (14%).

Transports
C’est dans le secteur des transports qu’a été observée la baisse la plus nette de l’exposition à Windows XP. Le pourcentage des scans identifiant XP passant de 55% à 14% sur les douze derniers mois sur ce marché.

Wolfgang Kandek, CTO de Qualys, de commenter ces chiffres : « Nous avons constaté une baisse linéaire de l’utilisation de Windows XP au cours de ces douze derniers mois. Néanmoins, si le rythme actuel se poursuit, les entreprises resteront exposées pendant quelque temps encore. En effet, il ne faut pas oublier que même si une société fait de son mieux pour réduire le pourcentage de machines sous XP, une seule et dernière machine suffit pour rendre l’entreprise vulnérable à des attaques. »

Java Bot, un code malveillant pour Windows, Mac et Linux

Un code malveillant Java multiplateforme découvert. Il fonctionne sur Windows, Mac et Linux. Les chercheurs en sécurité de chez Kaspersky sont tombés nez-à-nez sur un malware multi-plateforme qui est capable de fonctionner sur Windows, Mac et Linux. Plutôt facheux. Le malware est entièrement écrit en Java. L’exploit utilisé pour ré-installer le code pirate est connu comme étant un Java exploit (CVE-2013-2465) qui rend la campagne malveillante complètement multi-plateforme. Une fois que le bot a infecté un système, il se copie dans le répertoire personnel de l’utilisateur. Il ajoute des programmes de maniére à ce qu’il démarre automatique au lancement de l’ordinateur. Une fois sa configuration automatisée terminée, le logiciel génère un identifiant unique et en informe son « propriétaire » de pirate. La machine se transforme en zombie. Bilan, le pirate n’a plus qu’à revendre son accès ou l’utiliser plus tard, en communiquant avec son robot, via IRC. Ce bot java sert avant tout dans des attaques de Dénis Distribuées de Services (DDoS). Toutes les machines fonctionnant sous Java 7.21, ainsi que les versions antérieures sont susceptibles d’être vulnérables à cette attaque. (Securlist)