Nouvelle arnaque Candy Crush via Facebook

Une page Facebook, associée à un site de phishing aux couleurs du célèbre jeu mobile et Web, propose aux joueurs des lingots d’or gratuits et d’autres bonus. Les Laboratoires antivirus Bitdefender ont découvert une nouvelle arnaque via Facebook concernant le jeu mobile et Web, Candy Crush. Une page Facebook associée à un site Web, dont l’URL pousse le mimétisme jusqu’à comporter le nom du jeu, propose aux joueurs des lingots d’or gratuits et d’autres bonus comme des vies supplémentaires. L’objectif de l’arnaque est de dérober les identifiants Facebook du joueur ainsi que quelques euros via un numéro surtaxé.

Étape 1 : connexion à Facebook
Bien que l’utilisateur soit déjà connecté, le site aux couleurs de Candy Crush demande aux joueurs de saisir de nouveau ses identifiants pour se connecter à son compte Facebook afin de bénéficier des lingots d’or gratuits.

Étape 2 : l’appel « gratuit »
Une fois les identifiants saisis, l’utilisateur doit appeler un numéro « gratuit » pour obtenir le code de confirmation. Bien que le mot « gratuit » et l’indication du prix (0,00€) soient précisés, il s’agit bien sûr d’un numéro surtaxé. Au lieu de lingots d’or et de vies supplémentaires pour son jeu favori, le joueur risque fort de se faire dérober ses identifiants Facebook et potentiellement l’accès à d’autres sites, s’il utilise un seul mot de passe pour plusieurs comptes, ainsi que quelques euros via le numéro surtaxé.

Comment se prémunir contre cette arnaque ?
Quelques indices peuvent permettre aux internautes d’identifier ces escroqueries :
·         Le protocole d’identification Facebook : Facebook dispose du protocole OAuth qui permet de s’identifier sur n’importe quel site en tant qu’utilisateur Facebook, lorsque ce dernier est connecté à son compte. Il n’y a donc aucune raison d’entrer à nouveau ses identifiants si l’utilisateur est déjà connecté ;
·         Le numéro surtaxé : une rapide recherche du numéro dans un moteur de recherche permet d’avoir une idée de qui est « réellement » au bout du fil.

Data Security Breach conseille aux utilisateurs de rester vigilants face à des offres un peu trop alléchantes pour être honnêtes, et de vérifier par deux fois avant de saisir leurs identifiants sur un site Internet ou d’appeler un numéro inconnu.

Piratage du site d’Action Contre la faim : un buzz pour soutenir l’association

Pas d’inquiétude, vous avez très certainement du lire ce message sur le site Internet d’Action Contre la Faim :

« Vivants, vivantes,

 Toutes les 3 minutes, Action contre la Faim sauve une vie, et nuit à mon travail, à ma crédibilité.

Vous êtes de plus en plus nombreux à travers le monde à vous rallier à leur cause. Leurs équipes se déploient, font reculer la faim sur le terrain, pas à pas. Ils me défient, et ce alors qu’à mes côtés, les jeunes faucheurs se détournent de l’essentiel.

Si je pirate aujourd’hui le site d’Action contre la Faim, c’est que je n’ai pas d’autre choix pour me faire entendre.

Vivants, vivantes, vous qui soutenez Action contre la Faim, vous vous trompez de voie. Changez de camp ! La mort vous tend les bras. Ensemble, fauchons !

Je suis Prof Lamort et je ne lâcherai pas mon combat ! Préparez-vous au pire !« 

Un faux piratage pour communiquer sur l’association et les actions des bénévoles d’Actions contre la faim. Une  nouvelle campagne de communication auquel ZATAZ.COM, ZATAZWEB.TV et DataSeurityBreach.fr se sont alliés afin de mettre en scène le personnage du Prof Lamort.

Chaque année, on dénombre de moins en moins de morts en raison de la faim dans le monde, des morts jusque-là faciles à capter pour Prof Lamort, un faux personnages écœuré par le travail mené par ACF sur le terrain. Une idée originale que cette campagne qui permet de rappeler qu’Action contre la Faim sauve toutes les 3 minutes une vie. Cela fait plus de 35 ans que l’ONG s’active et s’organise sur le terrain. N’hésitez pas à soutenir leurs actions.

 

 

 

 

Faille pour Windows 8.1 et Internet Explorer 11

Un chercheur Chinois met la main sur une potentialité de fuite de données pour Windows 8.1 et Internet Explorer 11. Il se nomme Exp Sky, un chercheur en sécurité informatique Chinois. Ce bidouilleur de talent vient de mettre la main sur un problème informatique visant Windows 8.1 « plus Internet Explorer 11 » rajoute le jeune homme sur son blog, ce 28 février. Un exploit qu’il décortique (En Chinois). La première version du code de son exploit ne contient que la fonction de « fuite d’information », et cela en seulement quelques lignes de javascript. Simple mais particulièrement efficace.

 

 

Credit Cards corrige une faille en toute discrétion

Le site Internet CreditCards.com corrige une vulnérabilité sur son site web qui a pu faire des dégâts dans les mains de pirates. CreditCards.com est un site web américain dédié aux transactions par cartes bancaires. Un portail bancaire fier de sa sécurité, de sa connexion SSL… Sauf que les dirigeants de ce site web ont omis d’alerter leurs membres et clients de la correction d’une vulnérabilité qui a très bien pu être exploitée par des pirates informatiques.

La faille, un XSS (encore!) permettait d’afficher, par exemple, une fausse page de connexion au service CardMatch. Bilan, un internaute client a très bien pu cliquer sur un lien particulièrement formulé par un pirate. Lien qui dirigeait bien sur le site officiel CreditCards mais qui a très bien pu déclencher l’affichage d’une page piégée. Le client, en toute transparence, et rassuré par le beau HTTPS, a très bien pu rentrer ses identifiants de connexion et continuer à vaquer à ses occupations. Pendant ce temps, le pirate interceptait les données pour ensuite les réutiliser. Nous n’avons pas de preuve d’une exploitation de cette faille.

Bref, CreditCards a corrigé la faille sans remercier et encore moins prévenir ses clients, histoire que ces derniers s’assurent de ne pas être tombés dans un phishing efficace et imparable sans un minimum de connaissance technique. (The Daco 92/Cyber Hackers)

 

Inquiétude pour des clients de LaPoste.net

Le site Internet de LaPoste.net propose un service webmail efficace. Sauf que les identifiants de connexions ne sont pas sécurisés. Plusieurs lecteurs de Data Security Breach nous ont annoncé être inquiets du système d’identification du site LaPoste.net. Les connexions « chiffrées » au webmail Laposte.net n’existent pas. Sur la page d’accueil du site http://www.laposte.net, il est possible de se connecter à « Ma boîte aux lettres » LaPoste.net. « Je suis extrêmement surpris que l’on puisse saisir son identifiant et son mot de passe alors que la connexion n’est pas chiffrée et sécurisée en https avec un certificat SSL » indique à la rédaction Vincent. Effectivement, cela signifie tout simplement que les identifiants et les mots de passe transitent en clair sur le réseau Internet entre l’ordinateur de l’utilisateur et les serveurs de La Poste. Une personne mal intentionnée pourrait aisément, et avec quelques outils spécialisés, comme en sniffant les trames Ethernet avec Wireshark, récupérer les informations privées au moment de la connexion. Autant dire qu’un utilisateur passant par une connexion wifi gratuite dans un aéroport, un restaurant (MacDo…), un café (Starbucks…) met tout simplement son webmail en danger. Plusieurs lecteurs ont envoyé un courriel à La Poste. Des services tels que Google ou encore Outlook (live.com) proposent des connexions en https et un certificat SSL.

Alors sécurisé ou pas ?

Ce qui compte est la sécurisation https de l’url qui se trouve dans le formulaire de login. Si celle ci est en https, aucun souci, même si la page qui héberge ce formulaire n’est pas https. Donc, pas d’inquiétude le login de la poste est sécurisé, et les identifiants ne sont pas transmis en clair. « Une fois de plus le petit logo vert partout n’est pas un garant de la sécurité d’un site » rajoute Seb, un lecteur. Il faut admettre, cependant, qu’un peu plus de visibilité ne nuirait pas à la bonne compréhension, et à rassurer les utilisateurs. La dynamique équipe sécurité de La Poste nous a répondu à ce sujet. Il faut tout d’abord différencier le portail laposte.net sur lequel est disponible le webmail et l’authentification au webmail qui ne fonctionnent pas avec les mêmes restrictions d’accès et de sécurité. « Pour accéder à leurs mails XXXX@laposte.net,  nos clients doivent impérativement passer par une phase d’authentification (échange des login/mot de passe) qui est biensur  cryptée en Https » confirme à Data Security Breach l’équipe sécurité de La Poste. Voilà qui devrait définitivement rassurer les utilisateurs.