Faille sévère pour les systèmes Linux

Qualys publie un bulletin de sécurité pour la vulnérabilité « GHOST » découverte sur les systèmes Linux Cette vulnérabilité sévère détectée dans la bibliothèque C de GNU/Linux donne le contrôle aux attaquants sans nécessiter d’identifiants système. – Patchs disponibles dès aujourd’hui –

Qualys, Inc., le principal fournisseur de solutions de sécurité et de conformité dans le Cloud, annonce que son équipe chargée de la recherche en sécurité a découvert dans la bibliothèque C de GNU/Linux (glibc) une vulnérabilité critique qui permet aux pirates de prendre le contrôle à distance de tout un système, en se passant totalement des identifiants système. Qualys a travaillé de manière étroite et coordonnée avec les fournisseurs de distributions Linux pour proposer un patch pour toutes les distributions de systèmes Linux touchés. Ce patch est disponible dès aujourd’hui auprès des fournisseurs correspondants.

Baptisée GHOST (CVE-2015-0235) parce qu’elle peut être déclenchée par les fonctions gethostbyname et gethostbyaddr, cette vulnérabilité touche de nombreux systèmes sous Linux à partir de la version glibc-2.2 publiée le 10 novembre 2000. Les chercheurs de Qualys ont par ailleurs détecté plusieurs facteurs qui atténuent l’impact de cette vulnérabilité, parmi lesquels un correctif publié le 21 mai 2013 entre les versions glibc-2.17 et glibc-2.18. Malheureusement, ce correctif n’ayant pas été classé comme bulletin de sécurité, la plupart des distributions stables et bénéficiant d’un support à long terme ont été exposées, dont Debian 7 (« Wheezy »), Red Hat Enterprise Linux 6 & 7, CentOS 6 & 7 et Ubuntu 12.04.

Les clients Qualys peuvent détecter GHOST à l’aide de la signature QID 123191 fournie par le service Cloud Qualys Vulnerability Management (VM). Lorsqu’ils lanceront le prochain cycle de scan, ils obtiendront des rapports détaillés sur l’exposition de leur entreprise à cette vulnérabilité sévère. Ils pourront ainsi estimer son impact sur leur activité et suivre efficacement la vitesse de résolution du problème.

« GHOST expose à un risque d’exécution de code à distance qui rend l’exploitation d’une machine par un pirate terriblement enfantine. Il suffit par exemple qu’un pirate envoie un mail sur un système sous Linux pour obtenir automatiquement un accès complet à cette machine », explique à dataSecuritybreach.fr Wolfgang Kandek, Directeur technique de Qualys, Inc. « Compte tenu du nombre de systèmes basés sur glibc, nous considérons qu’il s’agit d’une vulnérabilité sévère qui doit être corrigée immédiatement. La meilleure marche à suivre pour atténuer le risque est d’appliquer un patch fourni par votre fournisseur de distributions Linux. »

Mise à jour RedHat publiée ce 27 janvier. Explication technique sur open wall.

Mise à jour : 

L’éditeur Ve-hotech vient de diffuser une mise à jour 5.1.1 de son système d’exploitation en vue de prévenir la vulnérabilité CVE-2015-0235 dans la bibliothèque libc6. libc6 étant la principale bibliothèque utilisée par l’ensemble des programmes fonctionnant sous Linux, Ve-hotech a pris des mesures immédiates pour régler le problème.

  • Si le serveur est paramétré pour se mettre automatiquement à jour, il est probablement déjà à jour. Il suffit de vérifier que le numéro de version est bien 5.1.1 dans l’interface utilisateur.
  • Si le serveur est paramétré pour être mis à jour manuellement, l’utilisateur doit effectuer la mise à jour à partir de l’onglet maintenance de l’application de configuration avancée.
  • Si la version du serveur est inférieure à la 4.0, il est fortement conseillé de mettre à niveau le serveur vers la génération 4 du micro-logiciel.
  • Les versions 1.x du micro-logiciel ne sont pas concernées.

Le site de l’Élysée géré par une ferme américaine ?

Faut-il s’inquiéter de cette idée numérique ? Le site Internet de la Présidence de la République Française serait hébergé par une société américaine.

Loin de nous de penser que l’hébergeur américain COLT soit une mauvaise entreprise. Loin de nous de penser que Level 3 espionne ses clients. Mais s’il existe bien un site en France qui doit être hébergé sur le territoire, et par une entreprise hexagonale, c’est bien celui de l’Élysée. Nous imaginons mal voir le site de la Maison Blanche finir dans les serveurs d’Oceanet Technology ou OVH, même sur le sol américain.

Le site de l’Élysée est hébergé par qui ?

D’après les informations de l’AFNIC, le site passerait par les câbles et serveurs de la société COLT Imaginet ; Selon Geolook, Elysee.fr passe aussi par une ferme du Kensas (La localisation à la sauce Google Map, ndr), mais plus sérieusement par les tuyaux de l’américain Level 3 Communications, Inc (certainement, entre autre, pour soutenir une éventuelle attaque DDoS, NDR). Les deux géants ont débarqué en force, en 2012, sur le territoire français.

En visitant le portail présidentiel, nous découvrons une autre information. Le site serait hébergé par Bears Tech. Bref, la souveraineté de la France 2.0 semble promenée d’ hébergeur et hébergeur ?

Google Map situe le site de l’Élysée… dans une ferme du Kansas 🙂

Bref, dans une période ou des Snowden (officiels ou non) expliquent les infiltrations étatiques, que le FBI arrête encore des espions sur son sol, les plus paranoïaques peuvent se dire que tant de partenaires pour un hébergement multiple, voilà qui est troublant. Rien que pour les correspondances entre les Français et le Président. Un formulaire, comme des pages, qui n semblent pas utiliser le https. Même plus besoin de lancer des satellites d’espionnages ou de mettre une pince crocodile sur les câbles sous-marin au large de Marseille.

Des portes dérobées découvertes dans des terminaux Android

DeathRing et CoolReaper, des portes cachées installées dans des téléphones Android. Ils ont pu toucher des millions d’utilisateurs.

Palo Alto Networks a révélé des informations sur une porte dérobée présente sur des millions de terminaux mobiles Android vendus par Coolpad, l’un des plus gros fabricants de Smartphones basé en Chine. Baptisée « CoolReaper », cette porte dérobée expose les utilisateurs à d’éventuels actes de malveillance et semblerait avoir été installée et conservée par Coolpad malgré les objections des clients.

Il arrive fréquemment que les fabricants d’équipements installent des logiciels sur le système d’exploitation mobile Android de Google pour doter les appareils Android de fonctionnalités et de possibilités de personnalisation supplémentaires. Certains opérateurs de téléphonie mobile installent même des applications permettant de recueillir des données sur les performances des appareils. Mais d’après l’analyse détaillée de l’Unité 42 – l’équipe d’analyse des menaces de Palo Alto Networks – CoolReaper ne se contenterait pas de collecter simplement des données d’utilisation de base. Son fonctionnement s’apparenterait davantage à celui d’une véritable porte dérobée permettant d’accéder aux appareils Coolpad. Coolpad semblerait également avoir modifié une version du système d’exploitation Android pour rendre cette porte dérobée quasi invisible pour les programmes d’antivirus.

Découvert par le chercheur Claud Xiao de Palo Alto Networks, CoolReaper a été identifié sur 24 modèles de téléphones vendus par Coolpad et pourrait, si l’on en croit les données commerciales de Coolpad accessibles au public, impacter plus de 10 millions d’utilisateurs.

« Il est naturel que les fabricants d’équipements sous Android préinstallent des logiciels qui offrent des fonctionnalités et permettent de maintenir leurs applications à jour. Mais la porte dérobée évoquée dans ce rapport dépasse le cadre que connaissent les utilisateurs : elle permet à Coolpad de prendre le contrôle complet des équipements affectés, de rendre le logiciel invisible pour les antivirus et expose les utilisateurs à la merci d’actes de malveillance. Nous encourageons vivement les millions d’utilisateurs Coolpad susceptibles d’être concernés par CoolReaper d’inspecter leurs appareils pour y rechercher l’éventuelle porte dérobée et prendre les mesures appropriées pour protéger leurs données. » – Ryan Olson, directeur de la recherche au sein de l’Unité  42 chez Palo Alto Networks

Contexte et effets de CoolReaper
L’intégralité des résultats de l’analyse de CoolReaper figure dans le rapport de l’Unité 42, « CoolReaper : The Coolpad Backdoor » préparé par Claud Xiao et Ryan Olson qui paraît aujourd’hui. Dans ce rapport, Palo Alto Networks publie également la liste des fichiers à vérifier sur les terminaux Coolpad susceptibles d’indiquer la présence de la porte dérobée CoolReaper. Comme l’ont observé les chercheurs, CoolReaper est capable d’effectuer chacune des tâches suivantes, avec un potentiel de dangerosité pour les données sensibles des utilisateurs ou des entreprises. Un pirate malintentionné pourrait par ailleurs exploiter une vulnérabilité découverte sur le système de contrôle (back-end) de CoolReaper.

CoolReaper est capable de télécharger, installer ou activer n’importe quelle application Android sans autorisation ou notification de l’utilisateur ; effacer des donnés utilisateur, désinstaller des applications existantes ou désactiver des applications système ; informer les utilisateurs d’une fausse mise à jour OTA (Over-The-Air) qui, au lieu de mettre à jour le terminal, installe des applications indésirables ; envoyer ou insérer des messages SMS ou MMS arbitraires sur le téléphone ; transmettre à un serveur Coolpad des informations concernant le terminal, sa localisation, l’utilisation des applications, l’historique des appels et des SMS.

Prise en compte par Coolpad
L’Unité 42 a commencé à observer ce que l’on a baptisé CoolReaper suite aux nombreuses réclamations publiées sur les forums Internet par des clients de Coolpad en Chine. Au mois de novembre, un chercheur qui travaillait avec le site Wooyun.org a identifié une vulnérabilité sur le système de contrôle back-end de CoolReaper. Cette découverte a permis de comprendre que Coolpad contrôlait lui-même le backdoor présent dans le logiciel. Un site d’information chinois, Aqniu.com, a par ailleurs signalé l’existence de la porte dérobée et ses pratiques abusives dans un article paru le 20 novembre 2014. Au 17 décembre 2014, Coolpad n’a toujours pas répondu aux nombreuses demandes d’assistance de Palo Alto Networks. Les informations de ce rapport ont également été transmises à l’équipe de sécurité Android de Google.

De son côté Lookout découvre un logiciel malveillant pré-chargé dans des smartphones. DeathRing est un cheval de Troie chinois, préinstallé sur toute une série de smartphones parmi les plus populaires en Asie et en Afrique. Bien que sa détection ne soit pas plus fréquente qu’un autre logiciel malveillant, nous le considérons menaçant, notamment de par sa présence sur les smartphones dès leur sortie d’usine, et car il a été détecté aux quatre coins de la planète.

Autre particularité de ce malware, sa méthode de distribution. Pour la seconde fois en 2014, c’est en pré-chargeant le malware directement dans la chaîne d’approvisionnement que DeathRing atteint sa cible. Nous n’arrivons pour le moment pas à déterminer à quelle étape de la chaîne d’approvisionnement DeathRing est installé sur les smartphones. Nous savons toutefois que, pour de nombreux portables, il est installé dans le répertoire système le rendant extrêmement difficile à éradiquer. Il n’est malheureusement pas possible aux prestataires de services de sécurité de supprimer ce logiciel malveillant car il est installé dans le répertoire système des portables.

Recommandations

·         Vérifiez la provenance du téléphone que vous achetez.
·         Téléchargez une application de sécurité comme celle de Lookout, qui sert de première ligne de défense pour votre portable. Si vous découvrez qu’un tel logiciel malveillant est pré-chargé sur votre portable, demandez à vous faire rembourser.
·         Consultez régulièrement votre facture téléphonique afin de détecter les frais suspects.

La réalité de l’industrialisation de la cybercriminalité

Selon le Centre de lutte contre la Cybercriminalité d’Europol, il n’y aurait qu’une centaine de personnes responsables de la cybercriminalité dans le monde.

Ce chiffre reflète effectivement la réalité de l’industrialisation de la cybercriminalité d’aujourd’hui, à laquelle sont confronté les entreprises, les États et les individus. Ainsi, seul un tout petit nombre de programmes permettant d’exploiter des failles logicielles connues (exploits) et d’outils en matière de cybercriminalité sont très largement exploités par les réseaux cybercriminels professionnels dans le monde entier.

Le dernier rapport semestriel sur la sécurité de Cisco a d’ailleurs mis en évidence le fait que le nombre de kits d’exploits a chuté de 87 % depuis que le créateur présumé de Blackhole a été arrêté en 2013. Cela montre à quel point ce kit a largement été utilisé par la communauté cybercriminelle.

Nous savons également que les réseaux de cybercriminels sont si bien organisés qu’ils achètent désormais « clef en main » les kits d’exploits et logiciels qu’ils utilisent pour mener à bien leurs activités. La plupart du temps, ces logiciels sont même fournis avec des manuels d’utilisation et un support technique 24/7. Ensuite, les cybercriminels utilisent Internet pour mettre en place un « réseau de distribution » dans le monde entier et diffuser leurs attaques, que ce soit physiquement ou en ligne, via des réseaux de botnets.

Selon Europol, ces kits et ces malwares sont si sophistiqués qu’avec très peu d’effort ils peuvent être réutilisés maintes fois et adaptés aux cibles des cybercriminels.

Mais si ces outils sont si fréquemment et si largement répandus, pourquoi les entreprises ne parviennent-elles pas à prévenir les attaques de leurs réseaux et leurs PC ?

Ceci est en partie dû au fait que les cybercriminels ont une longueur d’avance sur les responsables de la sécurité en trouvant de nouvelles variantes à leurs kits d’exploit alors que les experts en sécurité cherchent le moyen de les bloquer. Cette « course à l’armement » ne cessera jamais et nous savons même que de nombreux réseaux de cybercriminels vont jusqu’à acheter les solutions de sécurité pour tester leurs exploits afin de voir si ces dernières parviennent à les arrêter. Et, si tel est le cas, ils développent une nouvelle version de l’exploit pour la communauté cybercriminelle.

Ce que les professionnels de la cybersécurité ont bien compris depuis longtemps, c’est que les hackers sont très motivés, bien équipés et très qualifiés pour s’enrichir grâce à leurs activités illégales.

Les entreprises doivent ainsi s’assurer que leur sécurité est à jour et dispose des toutes dernières signatures, protections et solutions disponibles. Car, tandis que de nombreuses attaques sont destinées à une entreprise en particulier (attaque ciblée) , nous savons que beaucoup d’entre elles sont moins ciblées mais réussissent grâce à un manque de patching ou de mise à jour des signatures, des protections ou des solutions dont sont équipées les entreprises.

Aussi, les entreprises doivent s’assurer que leurs solutions de sécurité ne prennent pas seulement en compte uniquement la défense des postes de travail, mais qu’elles soient également capables de détecter les activités malicieuses potentielles sur l’ensemble de leur réseau – où les menaces peuvent apparaître. Il est fort probable que votre entreprise soit attaquée un jour, mais plus vite vous le saurez et vous agirez, plus vite vous pourrez déterminer l’ampleur des dommages sur votre business et sur la réputation de votre entreprise.  (Par Christophe Jolly, Directeur France Security Group Cisco / BBC.)

Un code malveillant JeSuisCharlie

Des pirates informatiques diffusent un code malveillant du nom de JeSuisCharlie. Il aurait déjà infecté plusieurs millions d’ordinateurs.

Un virus informatique diffusé par des malveillants aurait touché des millions d’ordinateurs depuis les attentats parisiens. Les chercheurs de Blue Coat Systems auraient découvert la chose, indique que les pirates ont baptisé leur microbe : JeSuisCharlie.

L’outil permet de prendre la main sur un ordinateur connecté et transformer le pc en zombie capable de participer à des Dénis Distribués de Service, en proxy pour servir de rebond à d’autres attaques distantes, … Cet espiogiciel utilise le code du RAT Français DarkComet. Le microbe se cache en réalité dans une photo, partagée plus de 5 millions de fois sur Twitter en 48 heures. Cette image reprend la main de ce nouveau né baptisé Charlie.

« C’est énervant de voir mon outil repris par le premier criminel qui passe, souligne à DataSecurityBreach.fr l’auteur du RAT. J’ai arrêté de travailler dessus il y a deux ans quand, déjà, le gouvernement Syrien l’avait détourné à des fins malveillantes. » A noter qu’il existe un outil permettant de contrer DarkComet.

Plusieurs média français piratés

France 3, Le Monde, RCF… plusieurs médias français dans la ligne de mire des pirates informatiques de l’opération Anti #CharlieHebdo. Étonnant, des frères ennemis s’allient pour une même cause.

L’Armée Électronique Syrienne ressort de sa cachette 2.0 en s’attaquant au journal Le Monde. Les pirates, pro Bachar-Al-Assad, via une technique qu’ils exploitent avec, malheureusement, efficacité. Parmi les victimes, la sécurité du journal Le Monde. Le CMS de la rédaction, mais aussi le Twitter ont été manipulés. Un courriel piégé aurait permis à la SEA de prendre la main sur le quotidien français. La SEA a indiqué, dans plusieurs Tweets «Je ne suis pas Charlie» ainsi qu’un rappel sur les bombardements en Syrie. Étonnant, les pirates de l’opération anti #charliehebdo ne sont pourtant pas des pro Bachar-Al-Assad. La SEA a déjà piraté Forbes, eBay, le FC Barcelone, Reuters ou encore The Sun.

Du côté des pirates ayant lancé une opération contre le web français, trois nouveaux groupes viennent d’apparaitre. ZATAZ.COM en a recensé plus d’une trentaine. Les nouveaux se sont attaqués à plusieurs sites appartenant aux groupes France Télévision avec des espaces basés en Outre-mer ou encore  les sites Internet régionaux de France 3. Une attaque qui a du obliger France Télévision a fermer les possibilités de diffuser le moindre article sur ses sites.

Pendant ce temps…
… La Fédération de Tennis vient de déposer plainte après le piratage d’un millier de site de club que la FFT hébergeait. : « Un large éventail de sites des comités et clubs a fait l’objet d’usurpation par des individus qui les utilisent comme vitrine de leurs revendications. Il n’échappera à personne le lien avec les événements tragiques de ces derniers jours. » indique un courriel diffusé aux présidents de club. Étonnant, le groupe montré du doigt, les Fellaga Anonymous n’ont pas revendiqué cette attaque.

Un pirate informatique arrêté pour avoir visé Madonna

L’ancienne pop star Madonna n’aime pas ce début d’année. L’artiste américaine voit son nouvel album piraté. elle se consolera avec l’arrestation de son voleur 2.0.

Et si le pirate informatique arrêté a Tel-Aviv, soupçonnait du piratage de l’informatique de la pop star Madonna, était membre d’un groupe qui se serait aussi invité dans les machines de Sony Pictures. Le Jérusalem Post explique dans son édition de mercredi qu’un homme a été arrêté à Tel-Aviv. Il est soupçonné d’avoir piraté des ordinateurs de majors et de « stars » de la musique pour mettre la main sur les disques en cours de création, avant donc la sortie officielle en boutique. Intéressante arrestation par l’unité 433 de la police israélienne. Une section en charge de la « mafia ». Des policiers locaux qui travailleraient main dans la main avec le FBI.